Nord: trois morts, dont deux enfants, dans l’incendie d’une maison

Un incendie dans une maison a fait trois morts, un homme et deux enfants, mardi matin à Attiches, un village du Nord au sud de Lille, selon un bilan final communiqué par la préfecture.L’incendie s’est déclaré dans une maison où vivait une famille avec quatre enfants âgés “entre trois et dix ans”, a précisé la préfecture, ajoutant qu’une enquête était “en cours pour déterminer la cause du sinistre”.Selon le maire d’Attiches, Luc Foutry, les deux enfants décédés sont des garçons d’environ six et huit ans. L’un d’eux était le neveu du couple, qui était placé chez sa tante, a-t-il précisé.”C’est un drame, d’abord parce qu’on est une petite commune de 2.300 habitants, où on se connait quasiment tous”, a commenté l’élu. “On est touché, en deuil, un peu abasourdi”.Une odeur de brûlé flottait toujours dans l’air mardi près de la façade noircie de cette petite maison en briques rouges, typique du Nord, jouxtant un café dans la rue principale d’Attiches, a constaté une journaliste de l’AFP sur place.Après la découverte du corps d’un homme et d’un enfant dans un premier temps, le corps d’un deuxième enfant a été retrouvé dans les décombres, une fois l’incendie maîtrisé et les décombres fouillés par les pompiers.Deux autres enfants, une fillette de cinq ans et un garçon de dix ans selon M. Foutry, ainsi que leur mère, ont pu échapper au feu et ont été transportés à l’hôpital, sans pronostic vital engagé. – Sauvés par une voisine -Marie-Pierre Laurent, une voisine directe, a raconté à l’AFP avoir entendu la mère de famille crier “au feu” et tenter de s’échapper par le toit en plastique à l’arrière de la maison, qui commençait “à fondre”.”Ma réaction, ça a été de prendre une double échelle et de les faire descendre de mon côté, la mère, sa petite fille et un garçon”, tous en état de panique extrême, a ajouté Mme Laurent.”J’aurais préféré rentrer à l’intérieur” et sauver également les trois autres victimes, mais le feu avait déjà “bien pris” et les vitres avaient “explosé”, a regretté Mme Laurent. “J’ai fait du mieux que j’ai pu”.Gendarmes, Samu et pompiers s’activaient mardi matin à proximité de la maison incendiée. Un groupe de proches des victimes, composé d’adultes et de jeunes enfants, a quitté les lieux escorté par des membres d’une cellule psychologique du Samu.”Il y a beaucoup de voisins qui sont sortis, beaucoup de familles qui sont venues sur place très rapidement”, a déclaré à la presse Julie Fry, psychologue à la cellule d’urgence médico-psychologique du Samu du Nord, qui s’apprêtait à se rendre à l’école d’Attiches. “Les personnes ont dû être surprises dans leur sommeil”, a estimé M. Foutry, selon lequel le feu s’est déclaré vers 03H30-4H00 du matin et a pris “assez rapidement”. “Tout le voisinage a eu très peur” car les maisons sont mitoyennes dans cette rue, a encore relevé le maire.”On fait un transfert, en étant parents” d’enfants du même âge, a confié à l’AFP Barbara Villard, une habitante d’Attiches près de la zone du sinistre, barrée par les gendarmes et les pompiers.”On connaît les enfants (de cette famille, NDLR) de vue, la petite dernière est dans la classe de nos enfants”, a ajouté Mme Villard.
Un incendie dans une maison a fait trois morts, un homme et deux enfants, mardi matin à Attiches, un village du Nord au sud de Lille, selon un bilan final communiqué par la préfecture.L’incendie s’est déclaré dans une maison où vivait une famille avec quatre enfants âgés “entre trois et dix ans”, a précisé la préfecture, ajoutant qu’une enquête était “en cours pour déterminer la cause du sinistre”.Selon le maire d’Attiches, Luc Foutry, les deux enfants décédés sont des garçons d’environ six et huit ans. L’un d’eux était le neveu du couple, qui était placé chez sa tante, a-t-il précisé.”C’est un drame, d’abord parce qu’on est une petite commune de 2.300 habitants, où on se connait quasiment tous”, a commenté l’élu. “On est touché, en deuil, un peu abasourdi”.Une odeur de brûlé flottait toujours dans l’air mardi près de la façade noircie de cette petite maison en briques rouges, typique du Nord, jouxtant un café dans la rue principale d’Attiches, a constaté une journaliste de l’AFP sur place.Après la découverte du corps d’un homme et d’un enfant dans un premier temps, le corps d’un deuxième enfant a été retrouvé dans les décombres, une fois l’incendie maîtrisé et les décombres fouillés par les pompiers.Deux autres enfants, une fillette de cinq ans et un garçon de dix ans selon M. Foutry, ainsi que leur mère, ont pu échapper au feu et ont été transportés à l’hôpital, sans pronostic vital engagé. – Sauvés par une voisine -Marie-Pierre Laurent, une voisine directe, a raconté à l’AFP avoir entendu la mère de famille crier “au feu” et tenter de s’échapper par le toit en plastique à l’arrière de la maison, qui commençait “à fondre”.”Ma réaction, ça a été de prendre une double échelle et de les faire descendre de mon côté, la mère, sa petite fille et un garçon”, tous en état de panique extrême, a ajouté Mme Laurent.”J’aurais préféré rentrer à l’intérieur” et sauver également les trois autres victimes, mais le feu avait déjà “bien pris” et les vitres avaient “explosé”, a regretté Mme Laurent. “J’ai fait du mieux que j’ai pu”.Gendarmes, Samu et pompiers s’activaient mardi matin à proximité de la maison incendiée. Un groupe de proches des victimes, composé d’adultes et de jeunes enfants, a quitté les lieux escorté par des membres d’une cellule psychologique du Samu.”Il y a beaucoup de voisins qui sont sortis, beaucoup de familles qui sont venues sur place très rapidement”, a déclaré à la presse Julie Fry, psychologue à la cellule d’urgence médico-psychologique du Samu du Nord, qui s’apprêtait à se rendre à l’école d’Attiches. “Les personnes ont dû être surprises dans leur sommeil”, a estimé M. Foutry, selon lequel le feu s’est déclaré vers 03H30-4H00 du matin et a pris “assez rapidement”. “Tout le voisinage a eu très peur” car les maisons sont mitoyennes dans cette rue, a encore relevé le maire.”On fait un transfert, en étant parents” d’enfants du même âge, a confié à l’AFP Barbara Villard, une habitante d’Attiches près de la zone du sinistre, barrée par les gendarmes et les pompiers.”On connaît les enfants (de cette famille, NDLR) de vue, la petite dernière est dans la classe de nos enfants”, a ajouté Mme Villard.