L’avenir économique de la corrida “se pose” en France, selon un rapport

Pour des raisons économiques, la “question du devenir” des corridas en France “est posée”, estime mercredi la chambre régionale des comptes d’Occitanie dans un rapport relevant leur manque structurel de rentabilité et la modestie des soutiens publics dont elles bénéficient.La corrida, spectacle de tauromachie d’origine espagnole dans lequel un torero (ou matador) affronte et met à mort un taureau de combat dans une arène, est arrivée en France à la fin du XIXe siècle.Décriée par les défenseurs du bien-être animal, la corrida ne doit pas être confondue avec les “courses landaises” du sud-ouest du pays, ni avec les “courses camarguaises”, présentes dans le sud-est, où les taureaux (ou vachettes) utilisés ne sont pas mis à mort.Saisie par une demande du public, la chambre régionale des comptes (CRC) a contrôlé six communes occitanes de tailles diverses accueillant des corridas: Nîmes, Béziers (Hérault), Vic-Fezensac (Gers), Céret (Pyrénées-Orientales), Saint-Gilles (Gard) et Bellegarde (Gard).Ces communes occitanes n’organisent pas directement de spectacles de tauromachie espagnole mais leur apportent des soutiens sous diverses formes (subventions, mise à disposition gratuite des arènes…). Ces aides “restent néanmoins modestes, à hauteur de 19.000 euros par an en moyenne par commune”, souligne le rapport.L’activité d’organisation de spectacles de corridas, structurellement déficitaire -la billetterie ne couvrant pas les frais-, repose donc en Occitanie sur des “structures privées”, dont le nombre ne fait en outre que se réduire face aux difficultés économiques.”Les déficits récurrents dégagés ces dernières années par les organisateurs de spectacles de tauromachie espagnole posent au final la question de leur devenir”, relèvent les magistrats financiers.Figure incontournable de l’organisation de corridas en France et en Espagne, le Nîmois Simon Casas a été entendu début juin sous le régime de la garde à vue dans le cadre d’une enquête préliminaire sur de possibles infractions financières.Dans son rapport, la CRC d’Occitanie s’est aussi penchée sur les “ferias”, des fêtes populaires “qui incluent généralement des manifestations taurines mais ne se limitent pas à cela”. Ces manifestations, qui peuvent rassembler des centaines de milliers de personnes reçoivent un important soutien des communes et leurs retombées sont “significatives” pour le territoire.  Mais la part qu’y joue la corrida “reste faible”, estime la chambre régionale des comptes.
Pour des raisons économiques, la “question du devenir” des corridas en France “est posée”, estime mercredi la chambre régionale des comptes d’Occitanie dans un rapport relevant leur manque structurel de rentabilité et la modestie des soutiens publics dont elles bénéficient.La corrida, spectacle de tauromachie d’origine espagnole dans lequel un torero (ou matador) affronte et met à mort un taureau de combat dans une arène, est arrivée en France à la fin du XIXe siècle.Décriée par les défenseurs du bien-être animal, la corrida ne doit pas être confondue avec les “courses landaises” du sud-ouest du pays, ni avec les “courses camarguaises”, présentes dans le sud-est, où les taureaux (ou vachettes) utilisés ne sont pas mis à mort.Saisie par une demande du public, la chambre régionale des comptes (CRC) a contrôlé six communes occitanes de tailles diverses accueillant des corridas: Nîmes, Béziers (Hérault), Vic-Fezensac (Gers), Céret (Pyrénées-Orientales), Saint-Gilles (Gard) et Bellegarde (Gard).Ces communes occitanes n’organisent pas directement de spectacles de tauromachie espagnole mais leur apportent des soutiens sous diverses formes (subventions, mise à disposition gratuite des arènes…). Ces aides “restent néanmoins modestes, à hauteur de 19.000 euros par an en moyenne par commune”, souligne le rapport.L’activité d’organisation de spectacles de corridas, structurellement déficitaire -la billetterie ne couvrant pas les frais-, repose donc en Occitanie sur des “structures privées”, dont le nombre ne fait en outre que se réduire face aux difficultés économiques.”Les déficits récurrents dégagés ces dernières années par les organisateurs de spectacles de tauromachie espagnole posent au final la question de leur devenir”, relèvent les magistrats financiers.Figure incontournable de l’organisation de corridas en France et en Espagne, le Nîmois Simon Casas a été entendu début juin sous le régime de la garde à vue dans le cadre d’une enquête préliminaire sur de possibles infractions financières.Dans son rapport, la CRC d’Occitanie s’est aussi penchée sur les “ferias”, des fêtes populaires “qui incluent généralement des manifestations taurines mais ne se limitent pas à cela”. Ces manifestations, qui peuvent rassembler des centaines de milliers de personnes reçoivent un important soutien des communes et leurs retombées sont “significatives” pour le territoire.  Mais la part qu’y joue la corrida “reste faible”, estime la chambre régionale des comptes.