Au moins six personnes ont péri, selon un bilan provisoire des autorités locales, dans des pluies torrentielles qui se sont abattues depuis l’aube vendredi sur la ville portuaire de Bahia Blanca, à 600 km au sud de Buenos Aires. Selon les autorités, plus de 300 millimètres de pluie sont tombés en environ six heures, inondant de nombreuses rues, forçant l’évacuation de plus d’un millier de personnes environ, et notamment d’un hôpital, dans cette ville d’environ 350.000 habitants.Cinq des six victimes sont mortes prises par les eaux sur la voie publique, a précisé en début d’après-midi dans un communiqué la municipalité, qui initialement avait fait état d’une victime. “On ne peut exclure l’existence d’un plus grand nombre de morts, en raison de l’ampleur de la catastrophe climatique”, a souligné la municipalité.A la mi-journée vendredi, elle faisait état d'”une grande partie de la ville sous l’eau” après “sept heures de pluies torrentielles ininterrompues”, qui avaient diminué à la mi-journée.Le maire de Bahia Blanca, Federico Susbielles, a indiqué dans un message vidéo sur X en milieu d’après-midi que “la pluie avait cessé”, mais que des axes inondés empêchaient encore de parvenir en divers points de l’agglomération.- “Montés sur les toits” -Il a rappelé que l’électricité avait été coupée dans la ville “pour des raisons de sécurité”.Des images de télévision ont montré des infirmières et du personnel médical, par la suite aidés par l’armée, évacuant dans leurs bras des bébés de l’unité néonatale de l’hôpital José Penna, le plus important de la ville, qui était en cours d’évacuation.La municipalité de Bahia Blanca a annulé toute activité dans la ville pour la journée de vendredi et appelé les habitants à rester chez eux jusqu’à nouvel ordre, n’autorisant “que les déplacements avec engins lourds”, en vue des opérations de secours.L’aéroport de Bahia Blanca a été fermé jusqu’à nouvel ordre.Une habitante de Bahia Blanca a été interviewée par la chaine LN+ depuis un camion, où elle s’est réfugié avec ses enfants en voyant l’eau monter dans la rue puis dans sa maison.”On a monté les chiens sur le toit, mis les enfants dans le camion et on est resté là-dedans. Il reste encore environ un mètre d’eau, et on attend que ça baisse pour aller dans un endroit plus sûr”, a raconté Flavia Viera Romero.”Les voisins, tous sont montés sur les toits”, a-t-elle ajouté.La province de Buenos Aires –distincte de la capitale– dont dépend Bahia Blanca a annoncé en début d’après-midi l’envoi de canoës semi-rigides, d’ambulances 4X4, de deux hélicoptères, de camions de vivres, d’eau potable et d’équipements vers la ville sinistrée.Les ministres argentins de la Défense Luis Petri et de la Sécurité Patricia Bullrich ont indiqué vendredi après-midi être en partance pour Bahia Blanca.La ville n’est pas étrangère aux phénomènes météorologiques extrêmes: fin 2023, une violente tempête, avec de fortes pluies et des vents atteignant 150 km/h, y avait fait treize morts, lors de l’effondrement du toit d’un club de sport.
Au moins six personnes ont péri, selon un bilan provisoire des autorités locales, dans des pluies torrentielles qui se sont abattues depuis l’aube vendredi sur la ville portuaire de Bahia Blanca, à 600 km au sud de Buenos Aires. Selon les autorités, plus de 300 millimètres de pluie sont tombés en environ six heures, inondant de nombreuses rues, forçant l’évacuation de plus d’un millier de personnes environ, et notamment d’un hôpital, dans cette ville d’environ 350.000 habitants.Cinq des six victimes sont mortes prises par les eaux sur la voie publique, a précisé en début d’après-midi dans un communiqué la municipalité, qui initialement avait fait état d’une victime. “On ne peut exclure l’existence d’un plus grand nombre de morts, en raison de l’ampleur de la catastrophe climatique”, a souligné la municipalité.A la mi-journée vendredi, elle faisait état d'”une grande partie de la ville sous l’eau” après “sept heures de pluies torrentielles ininterrompues”, qui avaient diminué à la mi-journée.Le maire de Bahia Blanca, Federico Susbielles, a indiqué dans un message vidéo sur X en milieu d’après-midi que “la pluie avait cessé”, mais que des axes inondés empêchaient encore de parvenir en divers points de l’agglomération.- “Montés sur les toits” -Il a rappelé que l’électricité avait été coupée dans la ville “pour des raisons de sécurité”.Des images de télévision ont montré des infirmières et du personnel médical, par la suite aidés par l’armée, évacuant dans leurs bras des bébés de l’unité néonatale de l’hôpital José Penna, le plus important de la ville, qui était en cours d’évacuation.La municipalité de Bahia Blanca a annulé toute activité dans la ville pour la journée de vendredi et appelé les habitants à rester chez eux jusqu’à nouvel ordre, n’autorisant “que les déplacements avec engins lourds”, en vue des opérations de secours.L’aéroport de Bahia Blanca a été fermé jusqu’à nouvel ordre.Une habitante de Bahia Blanca a été interviewée par la chaine LN+ depuis un camion, où elle s’est réfugié avec ses enfants en voyant l’eau monter dans la rue puis dans sa maison.”On a monté les chiens sur le toit, mis les enfants dans le camion et on est resté là-dedans. Il reste encore environ un mètre d’eau, et on attend que ça baisse pour aller dans un endroit plus sûr”, a raconté Flavia Viera Romero.”Les voisins, tous sont montés sur les toits”, a-t-elle ajouté.La province de Buenos Aires –distincte de la capitale– dont dépend Bahia Blanca a annoncé en début d’après-midi l’envoi de canoës semi-rigides, d’ambulances 4X4, de deux hélicoptères, de camions de vivres, d’eau potable et d’équipements vers la ville sinistrée.Les ministres argentins de la Défense Luis Petri et de la Sécurité Patricia Bullrich ont indiqué vendredi après-midi être en partance pour Bahia Blanca.La ville n’est pas étrangère aux phénomènes météorologiques extrêmes: fin 2023, une violente tempête, avec de fortes pluies et des vents atteignant 150 km/h, y avait fait treize morts, lors de l’effondrement du toit d’un club de sport.
