Premières discussions directes entre le Liban et Israël en plus de 40 ans

Des responsables civils libanais et israélien ont participé mercredi à une réunion de l’organisme de surveillance du cessez-le-feu dans le sud du Liban, les premières discussions directes depuis plus de 40 ans entre les deux pays.Alors que les deux voisins sont toujours techniquement en état de guerre, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a pris …

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Trump assure que Poutine “veut mettre fin à la guerre” en Ukraine

Donald Trump a assuré mercredi que Vladimir Poutine voulait “mettre fin à la guerre” en Ukraine, après une “très bonne rencontre” selon lui entre son émissaire Steve Witkoff et le président russe à Moscou, mais n’a pas fourni de précisions sur la suite des négociations.Poutine “voudrait mettre fin à la guerre”, a déclaré le président …

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Accueil royal au Royaume-Uni du président allemand

le roi Charles III a offert mercredi un somptueux banquet à Frank-Walter Steinmeier, qui effectue la première visite d’Etat d’un président allemand au Royaume-Uni en 27 ans, l’occasion pour les deux dirigeants de se féliciter des liens profonds unissant leurs pays.M. Steinmeier, dont les fonctions sont largement protocolaires, et son épouse, Elke Budenbender, ont été …

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Angleterre: Liverpool encore convalescent, Aston Villa resplendissant

Liverpool a évité le pire mercredi contre Sunderland (1-1), l’intenable promu qui cultive son rêve éveillé, dans une Premier League dominée par Arsenal et dans laquelle Aston Villa n’arrête plus de gagner.Le classement réserve de nombreuses surprises après 14 journées.Dans la zone rouge en septembre, Aston Villa (3e, 27 pts) se retrouve sur le podium début décembre, non loin de Crystal Palace (5e) et de Sunderland (6e), 23 points chacun.Liverpool, le champion en titre, pointe au huitième rang (22 pts) après une nouvelle contre-performance, à Anfield. Il pourrait même reculer d’un cran si Manchester United évite la défaite jeudi contre West Ham.La victoire 2-0 dimanche chez les “Hammers”, justement, n’aura été qu’un feu de paille pour l’équipe d’Arne Slot, encore souffreteuse.Mercredi, le fantôme de ses défaites passées est revenu la hanter quand Chemsdine Talbi a ouvert le score pour les visiteurs, d’un tir dévié par Virgil van Dijk (67e, 0-1).Heureusement pour les “Reds”, Florian Wirtz a provoqué un but contre-son-camp de Nordi Mukiele, après deux crochets et un tir puissant (81e, 1-1), et Federico Chiesa a effectué un repli défensif salvateur sur une contre-attaque menée par le Français Wilson Isidor (90e+4).Sunderland a montré une nouvelle fois une discipline collective et un courage exemplaire à Anfield, des vertus qu’il faudra cultiver contre Manchester City et Newcastle, ses deux prochains adversaires.En attendant, les “Black Cats” de l’entraîneur Régis Le Bris ont amassé un butin de 23 points, énorme pour un promu.- Chelsea chute -Dix longueurs devant, le leader Arsenal (1er, 33 pts) a continué d’entretenir son rêve de titre en battant Brentford (2-0) à la maison.Les “Gunners” ont ouvert le score très tôt sur une tête piquée de Mikel Merino (11e) et ils ont aggravé la marque très tard par l’ailier Bukayo Saka (90e+1), entré en cours de match.La seule contrariété pour l’entraîneur Mikel Arteta est venue de la sortie sur blessure de Cristhian Mosquera, défenseur central aligné en l’absence des titulaires habituels Gabriel et William Saliba, blessés.Le leader londonien (1er, 33 pts) aura cinq points d’avance sur Manchester City (2e, 28 pts), vainqueur mardi à Fulham (5-4), au moment de se rendre samedi à Aston Villa (3e, 27 pts).Les “Villans” d’Unai Emery ont eux prolongé leur remontée fantastique au classement avec une huitième victoire en neuf matches, mercredi à Brighton (4-3).Menés 2-0 après une demi-heure, ils ont refait leur retard avant la pause sur un doublé d’Ollie Watkins (37e, 45e+7), l’avant-centre qui n’avait plus marqué depuis le 28 septembre en club.Amadou Onana (60e) et Donyell Malen (78e) ont porté la marque à 4-2, Brighton a réduit l’écart (83e, 4-3) et même failli égaliser dans le temps additionnel, mais le gardien Marco Bizot, titulaire de dernière minute pour remplacer Emiliano Martinez, a réalisé un bel arrêt (90e+4).La mauvaise opération du soir revient à Chelsea (4e, 24 pts), tombé du podium après sa défaite 3-1 chez le promu et mal classé, Leeds.Chelsea n’avait concédé qu’une défaite dans ses sept derniers matches de Premier League, mais les “Blues” sortaient d’une semaine éprouvante avec la réception du FC Barcelone (3-0) et d’Arsenal (1-1), et Enzo Maresca avait choisi de reposer plusieurs titulaires au coup d’envoi.Le club de l’Ouest de Londres n’a plus qu’un point d’avance sur Crystal Palace, revenu de Burnley avec un court mais précieux succès 1-0.Nottingham Forest s’est imposé sur le même score à Wolverhampton, la lanterne rouge (2 pts) toujours sevrée de victoire cette saison.

Trump says Putin wants to end Ukraine war despite inconclusive talks

US President Donald Trump said Wednesday he believes Vladimir Putin wants to end the Ukraine war, despite talks between the Russian president and American negotiators ending without a deal.Trump’s envoy Steve Witkoff and son-in-law Jared Kushner negotiated into the early hours with Putin in the Kremlin but reached no breakthrough for a settlement to end Europe’s worst conflict since World War II.The Kremlin said Wednesday that its army’s recent battlefield successes in Ukraine had bolstered its position, adding that the two sides failed to find a “compromise” and that Kyiv’s ties to NATO remained a key question.”I thought they had a very good meeting yesterday with President Putin,” Trump said when an AFP reporter asked him in the Oval Office how the negotiations had gone.”What comes out of that meeting? I can’t tell you, because it does take two to tango.”Pressed on whether Witkoff and Kushner got any sense that Putin genuinely wanted to halt Russia’s nearly four-year-old invasion, Trump replied: “He would like to end the war. That was their impression.””Their impression was very strongly that he’d like to make a deal,” he added.Witkoff and Kushner brought an updated version of a US plan to end the war, which included Ukraine ceding parts of the eastern Donbas region and agreeing not to join NATO.- ‘Successes of the Russian army’ -But while the White House had voiced optimism ahead of the Kremlin talks, Moscow said afterward it had found parts of the plan unacceptable.Russia’s advance in eastern Ukraine gathered pace last month and Putin has said in recent days that Moscow is ready to fight on to seize the rest of the land it claims if Kyiv does not surrender it.”The progress and nature of the negotiations were influenced by the successes of the Russian army on the battlefield in recent weeks,” Kremlin aide Yuri Ushakov, who took part in the US-Russia talks, told reporters, including AFP.Moscow insisted it was incorrect to say Putin rejected the plan in its entirety.It also said Russia was still committed to diplomacy, despite Putin’s stark warning that Moscow was prepared to fight Europe if it wanted war.”We are still ready to meet as many times as is needed to reach a peace settlement,” Kremlin spokesman Dmitry Peskov said. Trump said Ukraine was “pretty well” on board with a US-backed proposal to end the conflict, but said Kyiv should have agreed to a deal when he had an angry encounter with President Volodymyr Zelensky in the Oval Office back in February.”When I was in his office and I talked about no cards, I said, ‘you have no cards,’ that was the time to settle,” he added.- ‘Opportunity to end the war’ -The fresh talks come as NATO pledges to buy hundreds of millions of dollars worth of US arms for Kyiv. NATO chief Mark Rutte said it was positive that peace talks were ongoing, but that the alliance should make sure that “Ukraine is in the strongest possible position to keep the fight going”.Zelensky said that though a window of opportunity for peace has opened, it must be accompanied by pressure on Moscow. “The world now clearly feels that there is an opportunity to end the war, and the current activity in negotiations must be supported by pressure on Russia,” he said in a regular evening address. Russian troops have been grinding forward across the front line against outgunned and outnumbered Ukrainian forces.Earlier this week, Moscow claimed to have captured the important stronghold of Pokrovsk, but a Ukrainian army unit fighting in the city said urban combat was still ongoing.European countries have expressed fears Washington and Moscow will reach agreements without them and have spent the last weeks trying to amend the US plan so that it does not force Kyiv to capitulate. burs-dk/md

Trump assure que Poutine “veut mettre fin à la guerre” en Ukraine

Donald Trump a assuré mercredi que Vladimir Poutine voulait “mettre fin à la guerre” en Ukraine, après une “très bonne rencontre” selon lui entre son émissaire Steve Witkoff et le président russe à Moscou, mais n’a pas fourni de précisions sur la suite des négociations.Poutine “voudrait mettre fin à la guerre”, a déclaré le président américain, avant de préciser que c’était là “l’impression” qu’avaient eue Steve Witkoff et Jared Kushner, gendre de Donald Trump, qui accompagnait l’émissaire pour cette rencontre de plus de cinq heures au Kremlin mardi.”Nous verrons si cela va se produire”, a-t-il ajouté devant la presse à la Maison Blanche, à propos d’un accord pour mettre un terme au conflit, après que Washington a présenté un plan il y a deux semaines, retravaillé depuis lors de consultations avec les Ukrainiens.”Ce qui ressortira de cette rencontre? Je ne peux pas vous le dire”, a dit le président américain, soulignant le besoin d’une volonté de dialogue de la part des deux parties.Washington cherche à faire adopter un plan pour mettre fin à la guerre déclenchée par l’invasion à grande échelle de l’Ukraine en février 2022. Mais la recherche d’un compromis est très difficile, alors que sur le front l’armée russe continue d’avancer lentement malgré des pertes considérables.- “Empêtrées” -Le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov, avait estimé plus tôt que les récents “succès” de l’armée russe avaient “influencé le déroulement” des pourparlers russo-américains de mardi.Lundi, Moscou a revendiqué la prise de la ville de Pokrovsk dans l’est de l’Ukraine, un carrefour clef pour Kiev. Les observateurs militaires du projet DeepState, proches des forces ukrainiennes, confirment qu’une grande partie de la ville est sous contrôle russe, mais pas son entièreté.L’unité ukrainienne qui défend ce secteur a affirmé mercredi que les forces russes étaient “empêtrées” dans des combats urbains et diffusaient de “la désinformation” sur “la prétendue prise de Pokrovsk”. A Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères de l’Otan se sont réunis mercredi, et plusieurs pays, dont la Norvège, la Pologne et l’Allemagne, ont annoncé qu’ils allaient acquérir pour environ un milliard d’euros d’armes américaines au profit de l’Ukraine.”Les pourparlers de paix sont en cours, c’est une bonne chose”, a déclaré le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte, ajoutant que l’Alliance devait faire en sorte que “l’Ukraine soit dans la position la plus forte possible pour continuer le combat”.”Les négociations doivent s’accompagner de pression sur la Russie”, a redit mercredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans un message vidéo.Le négociateur ukrainien, Roustem Oumerov, qui était mercredi à Bruxelles, doit entamer “les préparatifs” d’une réunion aux Etats-Unis avec les émissaires de Donald Trump, selon Kiev.- “Position de force” -Cette intense activité diplomatique n’a pas permis pour l’heure de parvenir à un accord, en particulier sur la question sensible des territoires: Moscou veut notamment que Kiev lui cède entièrement la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, qui est toujours l’épicentre des combats.Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a affirmé mercredi que Moscou était prêt à rencontrer “autant que nécessaire” des responsables américains pour trouver une issue à la guerre.Quelques heures avant sa rencontre avec les émissaires américains, Vladimir Poutine avait menacé les Européens, les accusant de chercher à “empêcher” les efforts de Washington pour arrêter le conflit.”Nous n’avons pas l’intention de faire la guerre à l’Europe, mais si l’Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant”, avait-il lancé.”Voilà encore des inepties du Kremlin, venant d’un président qui ne prend pas la paix au sérieux”, a réagi mercredi le porte-parole du Premier ministre britannique Keir Starmer.La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a pour sa part présenté mercredi à Bruxelles le plan de l’UE pour financer l’Ukraine sur deux ans et la “mettre en position de force” dans les négociations avec Moscou.

Trump scraps Biden’s fuel-economy standards, sparking climate outcry

President Donald Trump announced Wednesday a reset of Joe Biden’s fuel-economy standards, arguing it will lower US car prices — but critics warned it would worsen climate change and leave drivers paying more at the pump.Trump was flanked in the Oval Office by the CEOs of Ford and Stellantis and a senior General Motors official, a show of buy-in from Detroit’s “Big Three.””My administration is taking historic action to lower costs for American consumers, protect American auto jobs and make buying a car much more affordable,” the US president said.”Today is a victory (for) common sense and affordability,” Ford CEO Jim Farley chipped in.Environmentalists quickly pushed back, saying the windback stood out even among Trump’s many anti-green actions because of its outsized impact on car-dependent America.”Trump is taking a wrecking ball to the biggest single step any nation has ever taken to combat oil use, global warming pollution, and helping save consumers money at the gas pump,” Dan Becker, an activist with the Center for Biological Diversity, told AFP. At stake are the Corporate Average Fuel Economy (CAFE) standards, created in 1975 in response to the Arab oil embargo, which require vehicles to achieve the “maximum feasible” mileage per gallon. Under the proposed rule, the administration would roll back past and planned efficiency increases, targeting a fleetwide average of 34.5 miles per gallon by model year 2031 — “no better than what American cars are getting today,” said Becker, noting CAFE figures overstate real-world mileage by roughly 25 percent.Trump’s Department of Transport argues that Biden officials improperly factored in electric and hybrid vehicles, saying the standards would be unattainable for gasoline-powered cars and would effectively force a shift in the market.Gina McCarthy, a former senior official under Biden and Barack Obama, countered the move would not only worsen climate change but harm the auto industry by slowing its shift to electric vehicles.”The rest of the world will continue to innovate and create cleaner cars that people want to buy and drive, while we’re forced to sit in our clunkers, paying more for gas, and pumping out more tailpipe emissions.”- Trump EV fight -Trump has railed against what he calls an EV “mandate” — a stance that puts him at odds with his on-again, off-again billionaire ally Elon Musk, the Tesla CEO whose company still dominates the US EV market.Republicans in Congress have repealed clean-energy tax credits in a major tax and spending bill, and targeted California’s ability to set its own vehicle-emission limits.Throughout 2025, GM and other US automakers have curtailed or pushed back new EV plant capacity.But whether savings from reduced EV investment will filter through to consumers remains unclear.While the shift away from EVs does allow automakers to delay or forego billions of dollars in new investments, some funds are being steered into new initiatives to add US carbuilding capacity in light of Trump’s tariffs.”Meeting high fuel economy standards has been challenging for the auto industry and has added to vehicle cost,” Charlie Chesbrough, an analyst with Cox Automotive, told AFP.”However, consumers like fuel-efficient vehicles. This year traditional hybrids are up double digits from last year while gas vehicles are basically flat,” he added.”Since most consumers don’t have transportation alternatives available, people fear high gas prices. And good MPG is a way to mitigate that risk.”

Doctor jailed for supplying ketamine to ‘Friends’ star Matthew Perry

A doctor who supplied “Friends” star Matthew Perry with ketamine in the months before he fatally overdosed, musing to a fellow physician over “how much this moron will pay” for the drug, was jailed in California on Wednesday.Salvador Plasencia, 44, is the first of five people to face justice over Perry’s 2023 death in the hot tub of his Los Angeles home.Plasencia was ordered to serve 30 months in prison for supplying the drug to the actor — who had well documented struggles with addiction — at grossly inflated prices.In a victim impact statement filed with the court, Perry’s mother Suzanne Perry and his stepfather, Keith Morrison, said Plasencia — who did not supply the fatal dose of the drug — had neglected his duty as a doctor.”Matthew’s recovery counted on you saying NO,” they wrote. “Your motives? I can’t imagine. A doctor whose life is devoted to helping people?”Plasencia’s attorneys, Karen Goldstein and Debra White, who had argued for a probationary sentence, said their client, who has surrendered his medical license, was filled with regret.”He is not a villain. He is someone who made serious mistakes in his treatment decisions involving the off-label use of ketamine — a drug commonly used for depression that does not have uniform standards,” they said after the sentencing.”The mistakes he made over the 13 days during which he treated Mr. Perry will stay with him forever.”Another doctor, Mark Chavez, pleaded guilty in October to conspiring to distribute ketamine to Perry.Plasencia allegedly bought ketamine off Chavez and sold it to the American-Canadian actor at hugely inflated prices.”I wonder how much this moron will pay,” Plasencia wrote in one text message presented by prosecutors.The four other people who have also admitted their part in supplying drugs to the actor will be sentenced over the coming months.They include Jasveen Sangha, the alleged “Ketamine Queen” who supplied drugs to high-end clients and celebrities, who could be jailed for up to 65 years.Perry’s live-in personal assistant and another man pleaded guilty in August to charges of conspiracy to distribute ketamine.- Addiction struggles -The actor’s lengthy struggles with substance addiction were well-documented, but his death at age 54 sent shockwaves through the global legions of “Friends” fans.A criminal investigation was launched soon after an autopsy discovered he had high levels of ketamine — an anesthetic — in his system.In a plea deal with prosecutors, Plasencia said he went to Perry’s home to administer ketamine by injection and distributed 20 vials of the drug over a roughly two-week period in autumn 2023.Perry had been taking ketamine as part of supervised therapy for depression.But prosecutors say that before his death he became addicted to the substance, which also has psychedelic properties and is a popular party drug.First airing between 1994 and 2004, the televised comedy “Friends” followed the lives of six New Yorkers navigating adulthood, dating and careers, drew a massive following and made megastars of previously unknown actors.Perry’s role as the sarcastic man-child Chandler brought him fabulous wealth, but hid a dark struggle with addiction to painkillers and alcohol.In 2018, he suffered a drug-related burst colon and underwent multiple surgeries.In his 2022 memoir “Friends, Lovers and the Big Terrible Thing,” Perry described going through detox dozens of times.”I have mostly been sober since 2001,” he wrote, “save for about sixty or seventy little mishaps.”

Accueil royal au Royaume-Uni du président allemand

le roi Charles III a offert mercredi un somptueux banquet à Frank-Walter Steinmeier, qui effectue la première visite d’Etat d’un président allemand au Royaume-Uni en 27 ans, l’occasion pour les deux dirigeants de se féliciter des liens profonds unissant leurs pays.M. Steinmeier, dont les fonctions sont largement protocolaires, et son épouse, Elke Budenbender, ont été les invités d’honneur de ce dîner donné par le roi et la reine Camilla au château de Windsor, à l’ouest de Londres.Britanniques et Allemands ont “une profonde affinité”, a alors déclaré dans un discours le chef de l’Etat allemand, qui achevait ainsi première journée de son déplacement de trois jours, évoquant des siècles d’histoire commune, des horreurs des guerres mondiales à l’amour de la bière et du football.Il a souligné l’influence que le Royaume-Uni avait exercée sur lui pendant son enfance après la Deuxième Guerre mondiale, avec la présence de soldats britanniques dans sa région natale et l’écoute des émissions de radio de leurs forces armées, avant de lancer: “Notre histoire nous unit, avec ses bons et ses mauvais chapitres.”- “Très solides relations” -Dans son allocution, Charles III a qualifié les relations entre Londres et Berlin de “profondément historiques et richement créatives”. Evoquant les “heures les plus sombres” que le Royaume-Uni et l’Allemagne ont traversées ensemble pendant les conflits du XXe siècle, il a estimé que “la reconnaissance des souffrances passées” était “devenue le fondement d’une amitié sincère”. Auparavant, M. Steinmeier avait participé à une promenade en calèche à travers Windsor, avait passé en revue une garde d’honneur au château de cette ville, vieux de mille ans, et avait été salué par 41 coups de canon.Le Premier ministre britannique Keir Starmer a de son côté vanté le même jour “les très, très solides” relations entre les deux pays “à tous les niveaux”, en recevant le président allemand à Downing Street. Il a notamment mentionné les efforts de Londres et Berlin pour mettre sur pied la coalition des volontaires en soutien à l’Ukraine.M. Starmer a en outre insisté sur le fait qu’ils travaillaient également ensemble sur les questions de migration et de croissance économique et que les relations se renforçaient sans cesse. Parlant des “difficultés” causées par le Brexit, M. Steinmeier a plaidé pour un rapprochement “dans un monde en mutation, avec de nouvelles menaces pour nous tous”.En fin de matinée, M. Steinmeier et son épouse avaient été accueillis à leur descente d’avion par le prince William, l’héritier du trône, et la princesse Kate.Les deux couples s’étaient ensuite rendus à Windsor pour y retrouver Charles III et Camilla. Le faste du programme, avec un banquet d’Etat et un discours au Parlement, un honneur rare pour un hôte étranger, sont autant de signes du renforcement des relations bilatérales.Le déplacement de Frank-Walter Steinmeier répond à celui de Charles III en mars 2023 en Allemagne, sa première visite d’Etat en tant que monarque.- Coopération -M. Steinmeier était ministre des Affaires étrangères au moment du référendum sur la sortie de l’UE, organisé en juin 2016 par le Premier ministre britannique d’alors, David Cameron. Il avait fustigé les responsables politiques “irresponsables” qui avaient “attiré le pays vers le Brexit” pour ensuite “se défiler”, qualifiant leur comportement de “scandaleux”.Le départ du Royaume-Uni digéré, un réchauffement diplomatique s’est enclenché sous le Premier ministre conservateur Rishi Sunak (2022-2024), puis son successeur travailliste Keir Starmer, à partir de juillet 2024.Le soutien commun à l’Ukraine a aidé. En octobre 2024, le Royaume-Uni et l’Allemagne, qui ont les deux plus gros budgets militaires d’Europe occidentale, ont signé un pacte de coopération en matière de défense, suivi de leur premier “traité d’amitié” en juillet.Les deux pays sont dans une phase d'”intensification” de leurs liens, qui repose surtout sur les domaines “de la politique étrangère et la sécurité”, a commenté auprès de l’AFP Nicolai von Ondarza, un expert de l’Institut allemand pour les affaires internationales et de sécurité.Ils coopèrent également dorénavant contre l’immigration irrégulière, dans un contexte de rapide ascension des partis anti-immigration Alternative pour l’Allemagne (AfD) et Reform UK.La culture et le travail de mémoire, un domaine privilégié du chef de l’Etat allemand, donneront lieu à une visite prévue pour vendredi à Coventry, une ville anglaise détruite par les raids de l’aviation nazie.