Hommage de Macron aux agents pénitentiaires, un an après l’attaque meurtrière du péage d’Incarville

Un an après l’évasion sanglante de Mohamed Amra au péage d’Incarville (Eure), Emmanuel Macron a rendu mercredi hommage aux agents pénitentiaires tués et blessés dans cette attaque et affiché sa “détermination” pour gagner le “combat contre la criminalité organisée”.Après avoir inauguré un état-major de lutte contre la criminalité organisée à Nanterre, le chef de l’Etat a déposé une gerbe à Caen en mémoire aux deux agents tués au péage d’Incarville, puis a visité la prison ultrasécurisée de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), qui doit accueillir 100 grands narcotraficants à partir du 31 juillet.L’établissement a été vidé il y a quelques semaines de la quasi-totalité de ses occupants et est actuellement en travaux pour renforcer encore plus sa sécurité.Une autre prison de haute sécurité, celle de Condé-sur-Sarthe (Orne), suivra d’ici mi-octobre pour accueillir également 100 autres figures du narcobanditisme.L’objectif est de placer ces détenus totalement à l’isolement, selon un régime de détention très strict inspiré de la lutte antimafia en Italie.Cela comprend des mesures telles que des fouilles intégrales après tout contact avec l’extérieur, des parloirs équipés d’hygiaphone, un accès limité au téléphone ou encore des auditions par visioconférence, pour éviter au maximum les extractions judiciaires, moment particulièrement sensible pour l’administration pénitentiaire.- Plaque à Incarville -Des dispositions dénoncées par certains observateurs et des avocats comme attentatoires aux droits fondamentaux.”Nous ne laisserons rien au hasard, et nous mettrons tous les moyens et la plus grande détermination pour gagner ce combat contre la criminalité organisée”, a déclaré M. Macron à l’issue de sa visite à Vendin-le-Vieil, sans prendre de questions des journalistes.”On a tous été touchés par ce qu’il s’est passé il y a un an, et le pays tout entier a été touché par ce qu’il s’est passé ces dernières semaines”, a-t-il assuré à des agents de la prison ultrasécurisée, en faisant référence aux récentes actions d’intimidation contre des établissements et personnels pénitentiaires.L’attaque ultraviolente d’Incarville, commise le 14 mai 2024 par un commando lourdement armé qui avait aussi blessé trois autres agents, a profondément choqué les communautés pénitentiaire et judiciaire.A la mi-journée, quelques centaines de personnes, parmi lesquelles figuraient les trois agents blessés dans l’attaque, ont assisté à Caen à l’hommage rendu par le président de la République aux deux fonctionnaires tués.Après un moment de recueillement, le président a déposé une gerbe avant de s’entretenir en privé avec les familles des victimes.”Aujourd’hui, la présence du président montre que, au sommet de l’État, on n’a pas oublié le drame”, s’est félicité Emmanuel Baudin, secrétaire général FO Justice, appelant les magistrats à “davantage” recourir à la visioconférence plutôt qu’à l’extraction judiciaire.Une plaque noire saluant la mémoire des deux agents “victimes de leur devoir” a aussi été dévoilée mercredi matin au péage d’Incarville, a constaté l’AFP. Les familles des agents tués avaient fait savoir qu’elles ne souhaitaient pas se rendre sur les lieux du drame, avait expliqué lundi le garde des Sceaux Gérald Darmanin.- “Nous ne lâcherons rien” -Cette attaque a marqué un tournant dans la lutte contre les narcotrafiquants, érigée en priorité. La loi narcotrafic a été définitivement approuvée fin avril, un succès rare pour le gouvernement. La mesure phare du texte est la création en 2026 d’un parquet national anticriminalité organisée (Pnaco), compétent sur les dossiers les plus graves et complexes sur le modèle du parquet national antiterroriste (Pnat). Un “état-major interministériel de lutte contre la criminalité organisée” (EMCO), sur lequel pourra s’adosser ce nouveau parquet, est créé, composé de 15 personnes issues de 12 services différents, judiciaires et de renseignement, selon l’Élysée.Emmanuel Macron a inauguré mercredi matin ce nouvel état-major, installé dans les locaux de la Direction nationale de la Police judiciaire (DNPJ) à Nanterre, en compagnie notamment de M. Darmanin et du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.Avec ces mesures, “la République désormais met tous ses moyens” pour qu’une évasion comme celle de Mohamed Amra “n’arrive plus”, a déclaré mardi M. Darmanin sur France 2.Le narcotrafiquant multirécidiviste a été interpellé à Bucarest le 22 février après neuf mois de cavale et remis à la France les jours suivants. A ce jour, les investigations menées par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), ont permis de mettre en examen 38 personnes, dont Amra, et d’en écrouer une trentaine.”L’enquête continue, je n’en dirai pas plus, mais nous irons au bout et nous ne lâcherons rien”, a encore promis mercredi M. Macron.edy-mby-cor-pim-adr-abo-mac-kau/etb/gvy

Hommage de Macron aux agents pénitentiaires, un an après l’attaque meurtrière du péage d’Incarville

Un an après l’évasion sanglante de Mohamed Amra au péage d’Incarville (Eure), Emmanuel Macron a rendu mercredi hommage aux agents pénitentiaires tués et blessés dans cette attaque et affiché sa “détermination” pour gagner le “combat contre la criminalité organisée”.Après avoir inauguré un état-major de lutte contre la criminalité organisée à Nanterre, le chef de l’Etat a déposé une gerbe à Caen en mémoire aux deux agents tués au péage d’Incarville, puis a visité la prison ultrasécurisée de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), qui doit accueillir 100 grands narcotraficants à partir du 31 juillet.L’établissement a été vidé il y a quelques semaines de la quasi-totalité de ses occupants et est actuellement en travaux pour renforcer encore plus sa sécurité.Une autre prison de haute sécurité, celle de Condé-sur-Sarthe (Orne), suivra d’ici mi-octobre pour accueillir également 100 autres figures du narcobanditisme.L’objectif est de placer ces détenus totalement à l’isolement, selon un régime de détention très strict inspiré de la lutte antimafia en Italie.Cela comprend des mesures telles que des fouilles intégrales après tout contact avec l’extérieur, des parloirs équipés d’hygiaphone, un accès limité au téléphone ou encore des auditions par visioconférence, pour éviter au maximum les extractions judiciaires, moment particulièrement sensible pour l’administration pénitentiaire.- Plaque à Incarville -Des dispositions dénoncées par certains observateurs et des avocats comme attentatoires aux droits fondamentaux.”Nous ne laisserons rien au hasard, et nous mettrons tous les moyens et la plus grande détermination pour gagner ce combat contre la criminalité organisée”, a déclaré M. Macron à l’issue de sa visite à Vendin-le-Vieil, sans prendre de questions des journalistes.”On a tous été touchés par ce qu’il s’est passé il y a un an, et le pays tout entier a été touché par ce qu’il s’est passé ces dernières semaines”, a-t-il assuré à des agents de la prison ultrasécurisée, en faisant référence aux récentes actions d’intimidation contre des établissements et personnels pénitentiaires.L’attaque ultraviolente d’Incarville, commise le 14 mai 2024 par un commando lourdement armé qui avait aussi blessé trois autres agents, a profondément choqué les communautés pénitentiaire et judiciaire.A la mi-journée, quelques centaines de personnes, parmi lesquelles figuraient les trois agents blessés dans l’attaque, ont assisté à Caen à l’hommage rendu par le président de la République aux deux fonctionnaires tués.Après un moment de recueillement, le président a déposé une gerbe avant de s’entretenir en privé avec les familles des victimes.”Aujourd’hui, la présence du président montre que, au sommet de l’État, on n’a pas oublié le drame”, s’est félicité Emmanuel Baudin, secrétaire général FO Justice, appelant les magistrats à “davantage” recourir à la visioconférence plutôt qu’à l’extraction judiciaire.Une plaque noire saluant la mémoire des deux agents “victimes de leur devoir” a aussi été dévoilée mercredi matin au péage d’Incarville, a constaté l’AFP. Les familles des agents tués avaient fait savoir qu’elles ne souhaitaient pas se rendre sur les lieux du drame, avait expliqué lundi le garde des Sceaux Gérald Darmanin.- “Nous ne lâcherons rien” -Cette attaque a marqué un tournant dans la lutte contre les narcotrafiquants, érigée en priorité. La loi narcotrafic a été définitivement approuvée fin avril, un succès rare pour le gouvernement. La mesure phare du texte est la création en 2026 d’un parquet national anticriminalité organisée (Pnaco), compétent sur les dossiers les plus graves et complexes sur le modèle du parquet national antiterroriste (Pnat). Un “état-major interministériel de lutte contre la criminalité organisée” (EMCO), sur lequel pourra s’adosser ce nouveau parquet, est créé, composé de 15 personnes issues de 12 services différents, judiciaires et de renseignement, selon l’Élysée.Emmanuel Macron a inauguré mercredi matin ce nouvel état-major, installé dans les locaux de la Direction nationale de la Police judiciaire (DNPJ) à Nanterre, en compagnie notamment de M. Darmanin et du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.Avec ces mesures, “la République désormais met tous ses moyens” pour qu’une évasion comme celle de Mohamed Amra “n’arrive plus”, a déclaré mardi M. Darmanin sur France 2.Le narcotrafiquant multirécidiviste a été interpellé à Bucarest le 22 février après neuf mois de cavale et remis à la France les jours suivants. A ce jour, les investigations menées par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), ont permis de mettre en examen 38 personnes, dont Amra, et d’en écrouer une trentaine.”L’enquête continue, je n’en dirai pas plus, mais nous irons au bout et nous ne lâcherons rien”, a encore promis mercredi M. Macron.edy-mby-cor-pim-adr-abo-mac-kau/etb/gvy

Seeking something new, Airbnb CEO promises ‘perfect concierge’

“Novelty is cool. It’s exciting. I want to be new (and) fresh,” Airbnb CEO Brian Chesky told AFP in Los Angeles, where he is presenting a new offering that could bring haircuts and other services into your holiday home.Alongside accommodation bookings — which are “no longer new,” he notes — users will now be able to find beauty and wellness professionals as well as caterers ready to come to their vacation rental or even to their own home.It marks the most ambitious diversification of Airbnb’s business since its birth in 2008 in San Francisco.”I do want to stay relevant. I do want the company to grow and change. But the world doesn’t care about that. That’s our problem,” said Chesky in a Tuesday interview. “The problem for customers is it’s really hard to get these services.”He explained that initially the idea seemed merely interesting but gradually became “essential,” with the realization that customers could transform from annual Airbnb users to weekly ones.With the rollout, hairdressers, massage therapists, and photographers selected by the platform are becoming available in 260 cities worldwide. The offering will then expand to other locations and services.Childcare represents “the ultimate goal.” Offering babysitters on the application would mean users truly “trust” the company, he said. “I don’t think Airbnb has earned that level of trust yet, but I think that’s a really good North Star.”- ‘Perfect concierge’ -Surprisingly, while generative artificial intelligence is dominating all investments and new products in Silicon Valley, Chesky barely mentioned the technology behind ChatGPT in a keynote speech announcing the company’s future plans.”We have an AI customer service agent. We believe it’s the best AI customer service agent in all travel,” the executive told AFP. Trained on “hundreds of millions or even billions” of data points related to customer stays, it’s initially being deployed to American users before expanding to other countries and languages in the coming months.Industry expectations suggest Airbnb will focus on AI assistants capable of composing entire customized trips and making reservations — similar to startups like Mindtrip. It’s a highly coveted sector where Expedia, Booking, and Google have spent years trying to establish themselves as central platforms for travelers.”In the coming years, we imagine ultimately becoming the perfect concierge for traveling and living,” Chesky said.- Travel and politics – Meanwhile, Airbnb faces less technological and more political challenges. The California company had to distance itself from co-founder Joe Gebbia, who joined billionaire Elon Musk’s DOGE team — tasked by President Donald Trump with identifying federal spending they consider unnecessary.Some hosts have announced they’re leaving Airbnb in reaction, as the ad hoc agency’s methods are widely considered brutal and counterproductive by the American left.”We haven’t seen any impact,” Chesky maintained.”Airbnb is an idea that is just so much bigger than any one person,” he added, noting that Gebbia has not been involved in daily Airbnb operations for two years.The CEO remains diplomatic regarding Trump’s economic policies, which have caused market turmoil and created uncertainty across sectors. Airbnb has observed a decrease in foreign tourists visiting the United States, but “we’re a really adaptable business,” he assured. “If people choose to travel within their own country, they might do it in Airbnbs.””That being said, I think a world where borders are open and people travel freely is certainly best for the travel industry, and probably best economically and culturally for bringing communities together.”

Pakistan returns Indian border guard captured after Kashmir attack

Pakistan returned a captured border guard to India on Wednesday, in a fresh sign of detente after a ceasefire ended four days of conflict between the nuclear-armed South Asian rivals.The guard was captured a day after an April attack in Indian-administered Kashmir that killed 26 people and sparked tit-for-tat missile, drone and fighter jet attacks.No group claimed responsibility for the April 22 attack but India blamed Pakistan for backing it. Islamabad rejects the accusations and has called for an independent probe.”Purnam Kumar Shaw, who had been in the custody of Pakistan Rangers since 23 April 2025, was handed over to India,” India’s Border Security Force said in a statement.The handover was “conducted peacefully and in accordance with established protocols,” it added.”I am very happy today,” Shaw’s wife Rajani, who is pregnant, told reporters following the announcement. She had earlier told the Indian Express newspaper that before the ceasefire she had “lost all hope”.- Ceasefire holding -Pakistan’s army announced on Wednesday a new death toll from the fighting, saying India’s “unprovoked and reprehensible dastardly attacks” killed 40 civilians, half of them women and children.It also said 13 military service members had been killed during operations.India has said that 15 civilians and five soldiers died on its side.Addressing troops on Wednesday, Pakistan Prime Minister Shehbaz Sharif said Islamabad had taken revenge for its last war with India, which led to the creation of Bangladesh from Pakistan’s then eastern wing.”In this war, you have taken revenge for the 1971 war with India,” he told his troops.Despite mutual claims of initial violations, the ceasefire still appeared to be holding on Wednesday.The flare-up in violence was the worst since the rivals’ last open conflict in 1999 and sparked global shudders that it could spiral into a full-blown war.The Pakistani military has said it downed five Indian jets without any losses of its own.India has not disclosed losing any aircraft, although a security source told AFP at least three fighter jets had crashed on Indian territory.Indian Prime Minister Narendra Modi said in a televised address to the nation Monday that Pakistan had chosen to attack rather than help it fight “terrorism”.”If another terrorist attack against India is carried out, a strong response will be given,” he said.Modi wrote on X Tuesday that he had met with service members involved in the conflict.”India is eternally grateful to our armed forces for everything they do for our nation,” he said.Sharif held a call with UN chief Antonio Guterres on Wednesday in which “he expressed concerns over the continued provocative and inflammatory remarks by Indian leadership, as a threat to the fragile regional peace”, his office said in a statement. Pakistan’s foreign ministry said that it rejected Modi’s “provocative and inflammatory assertions” and his “propensity to fabricate misleading narratives to justify aggression”.”Make no mistake, we will closely monitor India’s actions and behaviour in this regard in the coming days. We also urge the international community to do the same,” it added in a statement.Sharif also warned India about suspending a key water supply treaty, calling it his country’s “red line”.”Don’t even think of touching the water treaty,” Sharif said after India suspended it in the wake of the attack in Indian-administered Kashmir that sparked the latest conflict.- ‘Terror activities’ -Militants have stepped up operations on the Indian side of Kashmir since 2019, when Modi’s Hindu nationalist government revoked the region’s limited autonomy and imposed direct rule from New Delhi.A gun battle at a forest around 65 kilometres (40 miles) from Pahalgam, the site of the April 22 attack on tourists, killed three men alleged to be members of Lashkar-e-Taiba, a Pakistan-based armed group, the Indian army said Wednesday.”The three were actively involved in recent terror activities in the region,” it said in a post on X.”Recoveries from the operation include AK series rifles, large quantity of ammunition, grenades and other” military materials, it said.Muslim-majority Kashmir is claimed in full by both countries, which have fought two full-scale wars over the territory since their 1947 independence from British rule.

Huge drop in US overdose deaths, marking progress in opioid crisis

US drug overdose deaths fell sharply in 2024 to hit their lowest level in five years, offering hope in the nation’s long-running opioid crisis, new data showed Wednesday.An estimated 80,391 people died from drug overdoses in 2024 — a 27 percent drop from the 110,035 deaths recorded the year before and the lowest level since 2019.Deaths involving the synthetic opioid fentanyl — the primary driver of the current epidemic — also plunged, from roughly 76,000 in 2023 to 48,422 last year. Only two states, South Dakota and Nevada, saw increases.The decline came under former president Joe Biden, whose administration expanded access to addiction treatment and made the opioid reversal drug naloxone a central focus of national drug policy.But the Trump administration, which returned to power in January, was quick to claim credit.”Since President Trump declared the opioid crisis a public health emergency in 2017, Congressional support has enabled CDC to expand critical data systems and strengthen overdose prevention capacity across all states,” the Centers for Disease Control and Prevention said in a statement.”Despite these overall improvements, overdose remains the leading cause of death for Americans aged 18-44, underscoring the need for ongoing efforts to maintain this progress,” the statement added.America’s opioid epidemic traces its roots to the 1990s, when drugmakers aggressively marketed prescription painkillers like OxyContin. The current wave has been fueled by illicitly manufactured fentanyl, largely produced in China and trafficked into the US via Mexico, often mixed with stimulants such as methamphetamine and cocaine.Overdose deaths spiked during the Covid-19 pandemic amid healthcare disruptions and deepening mental health challenges.More than a million Americans have died from drug overdoses over the past two decades.

Depuis la Hongrie vers la Roumanie, un “pèlerinage” contre un rapprochement Orban-Simion

Le chef de l’opposition hongroise Peter Magyar a entamé mercredi une marche vers la Roumanie pour protester contre la récente proximité affichée par Viktor Orban avec le nationaliste roumain George Simion, accusé d’être une menace pour les nombreux Hongrois du pays voisin.Le Premier ministre “a craché au visage de nos frères et soeurs à l’étranger” en soutenant tacitement le candidat de l’extrême droite à la présidentielle dimanche en Roumanie, a déclaré M. Magyar en donnant à Budapest le coup d’envoi de ce “pèlerinage” baskets au pied, sac de randonnée et drapeau hongrois en bandoulière.La semaine dernière, Viktor Orban avait surpris en promettant au favori du scrutin son soutien pour “défendre le christianisme et le souverainisme” au sein de l’Union européenne.Cette prise de position a suscité la colère du parti RMDSZ, qui représente un million de Hongrois en Roumanie et estime que George Simion est un danger pour leurs droits en tant que minorité et pour l’utilisation de leur langue. Il a appelé à voter contre lui.Prompt à saisir l’occasion, Peter Magyar, présenté par les sondages comme un sérieux rival pour Viktor Orban aux législatives de 2026, a aussitôt annoncé une marche d’une douzaine de jours pour s’attirer les faveurs de cet électorat à la double nationalité.Le climat politique est extrêmement tendu dans le pays d’Europe centrale, les deux camps échangeant quasi quotidiennement invectives et attaques.Le Premier ministre a convoqué mardi un Conseil de défense nationale, accusant son opposant de “participer activement à une opération des services secrets ukrainiens”, parce qu’il a fait fuiter la semaine dernière sur les réseaux sociaux un enregistrement du ministre de la Défense datant de 2023.Ce dernier y affirmait que la Hongrie avait remanié son commandement militaire afin de “rompre avec la mentalité de paix” et de se préparer à un conflit. M. Magyar a présenté cette bande sonore comme la preuve que M. Orban était prêt à entraîner la Hongrie dans la guerre, alors qu’il ne cesse publiquement d’accuser l’UE d’un comportement belliciste par son ferme soutien à l’Ukraine.Le gouvernement a rejeté cette interprétation, affirmant qu’il était “évident et normal” de se préparer à une “menace de guerre imminente”.Il estime également que cette fuite a été délibérément programmée la veille de l’annonce par Kiev de l’arrestation de deux personnes soupçonnées d’espionnage pour le compte de la Hongrie.Cette affaire a conduit à une expulsion réciproque de diplomates entre les deux pays, dont les relations sont très mauvaises, Viktor Orban bloquant l’adhésion de l’Ukraine à l’UE.

Inde/Pakistan: la détente se précise, un prisonnier indien rendu à son pays

Le Pakistan a remis mercredi à l’Inde un de ses soldats capturé sur son territoire, nouveau signe de détente entre les deux puissances nucléaires, à peine sorties de leur confrontation militaire la plus grave de ces dernières décennies.Conclu samedi après quatre jours d’échanges de missiles, de tirs d’artillerie et de drones de part et d’autre de leur frontière, le cessez-le-feu entre les deux pays a été globalement respecté depuis.Mercredi, Islamabad a remis à New Delhi un garde-frontière fait prisonnier au lendemain de l’attentat meurtrier commis le 22 avril au Cachemire indien, qui a précipité les deux pays au bord de la guerre ouverte.Le soldat Purnam Kumar Shaw s’était retrouvé “par inadvertance en territoire pakistanais alors qu’il était en mission dans le secteur de Ferozepur le 23 avril 2025”, selon le commandement des gardes-frontière indiens (BSF).Dans la nuit du 6 au 7 mai, l’Inde avait tiré des missiles sur des sites pakistanais qui abritaient, selon elle, des rebelles liés au groupe jihadiste qu’elle soupçonne d’être l’auteur de l’attaque qui a fait 26 morts le 22 avril à Pahalgam.Selon le Pakistan, 40 civils, pour moitié des femmes et des enfants, ont été tués dans ces frappes indiennes, principalement sur des mosquées et des écoles coraniques.Islamabad, qui nie toute responsabilité dans l’attaque de Pahalgam, a aussitôt riposté.Pendant quatre jours, les deux armées ont échangé tirs d’artillerie, frappes de missiles et attaques de drones, jusqu’à un cessez-le-feu annoncé samedi par Donald Trump.- “Vengeance pour 1971” -“Avec cette guerre, vous avez obtenu vengeance pour la guerre de 1971 contre l’Inde”, le dernier conflit de grande ampleur entre les deux voisins qui avait mené à la création du Bangladesh, a lancé le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif en passant en revue les troupes.Dans son dernier bilan, l’armée pakistanaise a rapporté 13 morts dans ses rangs.L’Inde a pour sa part fait état de 16 civils et cinq soldats tués sur son territoire.Des hauts responsables des deux armées ont échangé au téléphone lundi soir au sujet de la situation militaire à la frontière.Selon l’état-major indien, ils se sont notamment “mis d’accord pour (…) réfléchir à des mesures immédiates pour réduire le nombre de soldats déployés sur les frontières”.Sur le terrain, plus aucun tir transfrontalier n’a été rapporté depuis samedi soir.Malgré cette détente sur le front, la rhétorique est restée très martiale, l’Inde comme le Pakistan assurant qu’ils ne baissaient pas la garde.”Si une autre attaque terroriste vise l’Inde, nous lui apporterons une réponse ferme”, a averti lundi soir le Premier ministre indien Narendra Modi.Mercredi, au téléphone avec le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, M. Sharif s’est dit “inquiet des déclarations provocatrices et incendiaires de l’Inde qui menacent la fragile paix régionale”. Devant ses troupes, il a ensuite menacé son homologue indien: “ne pensez même pas à toucher au traité sur les eaux” de l’Indus, que l’Inde a suspendu après l’attaque de Pahalgam, menaçant d’ouvrir la guerre de l’eau contre son voisin en aval.- “Guerre pas finie”? -L’Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de l’ensemble du Cachemire depuis leur partition sanglante à leur indépendance en 1947.Le sort de ce territoire himalayen, peuplé en majorité de musulmans, a suscité plusieurs guerres entre les deux pays. Depuis 1989, sa partie indienne est le théâtre d’une insurrection séparatiste meurtrière.Malgré une invitation américaine à négocier sur le sujet avec Islamabad, Narendra Modi a catégoriquement exclu toute discussion lundi soir dans son discours.Mardi, l’armée indienne avait assuré y avoir tué trois insurgés présumés – elle a précisé mercredi que l’un d’eux appartenait au groupe jihadiste que l’Inde accuse d’être derrière l’attaque de Pahalgam.Signe d’un retour à la normale, les écoles ont rouvert des deux côtés de la frontière.Côté indien, les dizaines de milliers d’habitants qui avaient fui les bombes ont commencé à rentrer dans leurs villages. Chez nombre d’entre eux, la peur est toujours là.”Je suis pressé de rentrer parce que si je n’ouvre pas mon magasin, je perds de l’argent”, a confié Krishan Lal, un tailleur de 50 ans réfugié dans un camp de Jammu. “Mais beaucoup pensent que la guerre n’est pas finie”.burs-pa/sbh/gge

Inde/Pakistan: la détente se précise, un prisonnier indien rendu à son pays

Le Pakistan a remis mercredi à l’Inde un de ses soldats capturé sur son territoire, nouveau signe de détente entre les deux puissances nucléaires, à peine sorties de leur confrontation militaire la plus grave de ces dernières décennies.Conclu samedi après quatre jours d’échanges de missiles, de tirs d’artillerie et de drones de part et d’autre de leur frontière, le cessez-le-feu entre les deux pays a été globalement respecté depuis.Mercredi, Islamabad a remis à New Delhi un garde-frontière fait prisonnier au lendemain de l’attentat meurtrier commis le 22 avril au Cachemire indien, qui a précipité les deux pays au bord de la guerre ouverte.Le soldat Purnam Kumar Shaw s’était retrouvé “par inadvertance en territoire pakistanais alors qu’il était en mission dans le secteur de Ferozepur le 23 avril 2025”, selon le commandement des gardes-frontière indiens (BSF).Dans la nuit du 6 au 7 mai, l’Inde avait tiré des missiles sur des sites pakistanais qui abritaient, selon elle, des rebelles liés au groupe jihadiste qu’elle soupçonne d’être l’auteur de l’attaque qui a fait 26 morts le 22 avril à Pahalgam.Selon le Pakistan, 40 civils, pour moitié des femmes et des enfants, ont été tués dans ces frappes indiennes, principalement sur des mosquées et des écoles coraniques.Islamabad, qui nie toute responsabilité dans l’attaque de Pahalgam, a aussitôt riposté.Pendant quatre jours, les deux armées ont échangé tirs d’artillerie, frappes de missiles et attaques de drones, jusqu’à un cessez-le-feu annoncé samedi par Donald Trump.- “Vengeance pour 1971” -“Avec cette guerre, vous avez obtenu vengeance pour la guerre de 1971 contre l’Inde”, le dernier conflit de grande ampleur entre les deux voisins qui avait mené à la création du Bangladesh, a lancé le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif en passant en revue les troupes.Dans son dernier bilan, l’armée pakistanaise a rapporté 13 morts dans ses rangs.L’Inde a pour sa part fait état de 16 civils et cinq soldats tués sur son territoire.Des hauts responsables des deux armées ont échangé au téléphone lundi soir au sujet de la situation militaire à la frontière.Selon l’état-major indien, ils se sont notamment “mis d’accord pour (…) réfléchir à des mesures immédiates pour réduire le nombre de soldats déployés sur les frontières”.Sur le terrain, plus aucun tir transfrontalier n’a été rapporté depuis samedi soir.Malgré cette détente sur le front, la rhétorique est restée très martiale, l’Inde comme le Pakistan assurant qu’ils ne baissaient pas la garde.”Si une autre attaque terroriste vise l’Inde, nous lui apporterons une réponse ferme”, a averti lundi soir le Premier ministre indien Narendra Modi.Mercredi, au téléphone avec le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, M. Sharif s’est dit “inquiet des déclarations provocatrices et incendiaires de l’Inde qui menacent la fragile paix régionale”. Devant ses troupes, il a ensuite menacé son homologue indien: “ne pensez même pas à toucher au traité sur les eaux” de l’Indus, que l’Inde a suspendu après l’attaque de Pahalgam, menaçant d’ouvrir la guerre de l’eau contre son voisin en aval.- “Guerre pas finie”? -L’Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de l’ensemble du Cachemire depuis leur partition sanglante à leur indépendance en 1947.Le sort de ce territoire himalayen, peuplé en majorité de musulmans, a suscité plusieurs guerres entre les deux pays. Depuis 1989, sa partie indienne est le théâtre d’une insurrection séparatiste meurtrière.Malgré une invitation américaine à négocier sur le sujet avec Islamabad, Narendra Modi a catégoriquement exclu toute discussion lundi soir dans son discours.Mardi, l’armée indienne avait assuré y avoir tué trois insurgés présumés – elle a précisé mercredi que l’un d’eux appartenait au groupe jihadiste que l’Inde accuse d’être derrière l’attaque de Pahalgam.Signe d’un retour à la normale, les écoles ont rouvert des deux côtés de la frontière.Côté indien, les dizaines de milliers d’habitants qui avaient fui les bombes ont commencé à rentrer dans leurs villages. Chez nombre d’entre eux, la peur est toujours là.”Je suis pressé de rentrer parce que si je n’ouvre pas mon magasin, je perds de l’argent”, a confié Krishan Lal, un tailleur de 50 ans réfugié dans un camp de Jammu. “Mais beaucoup pensent que la guerre n’est pas finie”.burs-pa/sbh/gge

Médias: conforté à la tête de Prisa, Oughourlian veut la fin des “guerres intestines”

L’homme d’affaires franco-libanais Joseph Oughourlian a appelé mercredi à mettre fin aux “guerres intestines” qui agitent le géant des médias Prisa, après avoir été conforté à une très large majorité à la tête du groupe espagnol, dont il est le principal actionnaire.Ces derniers mois, “nous avons subi des attaques médiatiques, financières et même personnelles”, a assuré M. Oughourlian à l’occasion de l’assemblée générale des actionnaires du groupe de médias, propriétaire du quotidien El Pais, du journal sportif AS et de la radio Cadena Ser.Disant s’adresser au “groupe d’actionnaires qui remet en question l’intégrité de l’entreprise”, l’homme d’affaires d’origine arménienne, qui possède 29,57% de Prisa via son fonds d’investissement Amber Capital, a assuré vouloir “tendre la main” à ses adversaires.”Nous sommes cotés en bourse, nous opérons dans 22 pays et nous employons plus de 7.000 personnes… Ce groupe n’est pas un jouet et nous ne pouvons pas nous laisser distraire par des batailles internes”, ni “tolérer que des intérêts particuliers cherchent à s’imposer à l’intérêt commun”, a-t-il insisté.Lors de cette assemblée générale, 99,5% des actionnaires ont apporté leur soutien à la gestion de l’homme d’affaires, président depuis 2021 de Prisa, également propriétaire de l’éditeur de livres scolaires Santillana.Le groupe de médias espagnol traverse une période agitée depuis la démission de son directeur général Carlos Núñez fin février après le rejet par son conseil d’administration d’un projet de chaîne de télévision source de divisions en interne.Il s’agissait d'”un projet impossible à défendre d’un point de vue financier et très douteux du point de vue du marché”, a insisté Joseph Oughourlian, qui s’était déjà opposé frontalement fin février à ce projet, soutenu selon des médias espagnols par le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez.La démission de Carlos Núñez a mis en lumière la rivalité existant entre les actionnaires fidèles à l’homme d’affaires d’origine arménienne, également président du RC Lens, et ceux qui lui sont hostiles.Selon l’hebdomadaire Le Point, le ministre espagnol de la Transformation numérique Oscar Lopez et le patron du groupe Telefonica, tous deux proches de M. Sánchez, auraient ainsi tenté de faire pression sur Arnaud de Puyfontaine, le patron du groupe Vivendi, qui possède 11% de Prisa.L’objectif aurait été de pousser Vivendi à vendre ses parts, en le menaçant d’une suspension du budget publicitaire confié par Telefonica à Havas, filiale du groupe français, pour provoquer un changement à la tête de Prisa et s’assurer du maintien d’El Pais sur une ligne proche du Parti socialiste.Disant être “las des guerres intestines”, Joseph Oughourlian a assuré mercredi travailler “au bénéfice de tous les actionnaires”, et insisté sur les efforts du groupe pour réduire sa dette, qui a atteint 664 millions d’euros fin mars contre 781 millions deux ans plus tôt.L’homme d’affaires a toutefois démenti des rumeurs lui prêtant la volonté de vendre le groupe d’édition Santillana pour accélérer ce désendettement. “Santillana est une branche essentielle de Prisa, une branche à laquelle on ne peut pas renoncer”, a-t-il assuré.

Médias: conforté à la tête de Prisa, Oughourlian veut la fin des “guerres intestines”

L’homme d’affaires franco-libanais Joseph Oughourlian a appelé mercredi à mettre fin aux “guerres intestines” qui agitent le géant des médias Prisa, après avoir été conforté à une très large majorité à la tête du groupe espagnol, dont il est le principal actionnaire.Ces derniers mois, “nous avons subi des attaques médiatiques, financières et même personnelles”, a assuré M. Oughourlian à l’occasion de l’assemblée générale des actionnaires du groupe de médias, propriétaire du quotidien El Pais, du journal sportif AS et de la radio Cadena Ser.Disant s’adresser au “groupe d’actionnaires qui remet en question l’intégrité de l’entreprise”, l’homme d’affaires d’origine arménienne, qui possède 29,57% de Prisa via son fonds d’investissement Amber Capital, a assuré vouloir “tendre la main” à ses adversaires.”Nous sommes cotés en bourse, nous opérons dans 22 pays et nous employons plus de 7.000 personnes… Ce groupe n’est pas un jouet et nous ne pouvons pas nous laisser distraire par des batailles internes”, ni “tolérer que des intérêts particuliers cherchent à s’imposer à l’intérêt commun”, a-t-il insisté.Lors de cette assemblée générale, 99,5% des actionnaires ont apporté leur soutien à la gestion de l’homme d’affaires, président depuis 2021 de Prisa, également propriétaire de l’éditeur de livres scolaires Santillana.Le groupe de médias espagnol traverse une période agitée depuis la démission de son directeur général Carlos Núñez fin février après le rejet par son conseil d’administration d’un projet de chaîne de télévision source de divisions en interne.Il s’agissait d'”un projet impossible à défendre d’un point de vue financier et très douteux du point de vue du marché”, a insisté Joseph Oughourlian, qui s’était déjà opposé frontalement fin février à ce projet, soutenu selon des médias espagnols par le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez.La démission de Carlos Núñez a mis en lumière la rivalité existant entre les actionnaires fidèles à l’homme d’affaires d’origine arménienne, également président du RC Lens, et ceux qui lui sont hostiles.Selon l’hebdomadaire Le Point, le ministre espagnol de la Transformation numérique Oscar Lopez et le patron du groupe Telefonica, tous deux proches de M. Sánchez, auraient ainsi tenté de faire pression sur Arnaud de Puyfontaine, le patron du groupe Vivendi, qui possède 11% de Prisa.L’objectif aurait été de pousser Vivendi à vendre ses parts, en le menaçant d’une suspension du budget publicitaire confié par Telefonica à Havas, filiale du groupe français, pour provoquer un changement à la tête de Prisa et s’assurer du maintien d’El Pais sur une ligne proche du Parti socialiste.Disant être “las des guerres intestines”, Joseph Oughourlian a assuré mercredi travailler “au bénéfice de tous les actionnaires”, et insisté sur les efforts du groupe pour réduire sa dette, qui a atteint 664 millions d’euros fin mars contre 781 millions deux ans plus tôt.L’homme d’affaires a toutefois démenti des rumeurs lui prêtant la volonté de vendre le groupe d’édition Santillana pour accélérer ce désendettement. “Santillana est une branche essentielle de Prisa, une branche à laquelle on ne peut pas renoncer”, a-t-il assuré.