A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Inondés et isolés, au Pendjab pakistanais, les habitants dans l’attente des secours

Dans l’est pakistanais, dernière victime de la mousson estivale, des soldats en gilets de sauvetage orange sillonent à bord de leur canot ce qui reste d’un village submergé par les crues pour secourir habitants et bétail embourbés.Quand trois des fleuves du Pendjab, le grenier à blé du pays où vivent près de la moitié des 255 millions de Pakistanais, sont sortis de leur lit ces derniers jours, les autorités ont fait se déplacer 260.000 personnes, dont Nazia Nasir, 40 ans, et ses quatre enfants.Elle revient tout juste chez elle pour constater les dégâts.”Nous avons découvert qu’un pan de notre maison s’était complètement effondré”, raconte-t-elle à l’AFP.”Nous n’avons rien à manger ni à boire, et pas d’électricité”, se désole-t-elle, en tentant de dégager à mains nues la couche de boue qui recouvre ses affaires.L’Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA) a émis mercredi une alerte aux inondations évoquant un niveau “exceptionnellement haut” des fleuves du Pendjab. Depuis mercredi, elle recense déjà 13 morts alors que plus de 800 décès ont déjà été comptabilisés depuis la fin juin dans différents épisodes de pluies de mousson, principalement dans le nord-ouest frontalier de l’Afghanistan. – Confinés -Dans le district de Wazirabad, les eaux brunes et infestées d’insectes se retirent lentement, ne laissant derrière elles que maisons détruites et récoltes recouvertes de boue: la mousson a encore frappée et 1.400 nouveaux villages devront désormais s’en relever.Mohammed Akram pleure son bétail: “j’avais dix vaches. Elles sont toutes mortes noyées”, raconte cet éleveur de 78 ans, qui a toujours vécu ici.”Notre village a déjà été détruit et nous avons résisté, nous recommencerons”, assure-t-il.Car comme lui, malgré les dégâts, beaucoup refusent de partir.”Tout ce que je veux, c’est voir ce qui reste de ma maison. Je ne sais pas ce que je vais y trouver, mais je n’ai nulle part ailleurs où aller”, raconte Nasima Bibi, agricultrice.A deux heures de route de là, à Katarpur, Rana Mubashir, 24 ans, commence à désespérer.”Cela fait trois jours que notre région est inondée, mais aucun secours ne vient”, dit-il, assurant que ses enfants n’ont “rien à manger ou à boire”. “Des milliers d’hectares de cultures, nos maisons et notre bétail ont été détruits”, se lamente-t-il encore.Car c’est le paradoxe de la mousson: elle apporte à l’Asie du Sud 70% de ses précipitations annuelles et est vitale pour l’agriculture, mais elle tue aussi hommes et bêtes.Mohammed Asad Imam, qui habite le même village, assure que les habitants sont “confinés” car les “routes ont été détruites et qu’il n’y a pas de bateau dans la région”.Même le temple de Kartarpur, où est mort en 1539 Gourou Nanak, le fondateur de la religion sikh, a été submergé.”Il y a eu beaucoup de dégâts à l’intérieur et à l’extérieur du sanctuaire. L’eau a charrié de la boue. Quand elle se retirera, on commencera à nettoyer”, explique Mohammed Sarwar, l’un des employés du sanctuaire, l’un des lieux les plus saints pour les sikhs du monde entier.”Mais ça va être long”.

Inondés et isolés, au Pendjab pakistanais, les habitants dans l’attente des secours

Dans l’est pakistanais, dernière victime de la mousson estivale, des soldats en gilets de sauvetage orange sillonent à bord de leur canot ce qui reste d’un village submergé par les crues pour secourir habitants et bétail embourbés.Quand trois des fleuves du Pendjab, le grenier à blé du pays où vivent près de la moitié des 255 millions de Pakistanais, sont sortis de leur lit ces derniers jours, les autorités ont fait se déplacer 260.000 personnes, dont Nazia Nasir, 40 ans, et ses quatre enfants.Elle revient tout juste chez elle pour constater les dégâts.”Nous avons découvert qu’un pan de notre maison s’était complètement effondré”, raconte-t-elle à l’AFP.”Nous n’avons rien à manger ni à boire, et pas d’électricité”, se désole-t-elle, en tentant de dégager à mains nues la couche de boue qui recouvre ses affaires.L’Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA) a émis mercredi une alerte aux inondations évoquant un niveau “exceptionnellement haut” des fleuves du Pendjab. Depuis mercredi, elle recense déjà 13 morts alors que plus de 800 décès ont déjà été comptabilisés depuis la fin juin dans différents épisodes de pluies de mousson, principalement dans le nord-ouest frontalier de l’Afghanistan. – Confinés -Dans le district de Wazirabad, les eaux brunes et infestées d’insectes se retirent lentement, ne laissant derrière elles que maisons détruites et récoltes recouvertes de boue: la mousson a encore frappée et 1.400 nouveaux villages devront désormais s’en relever.Mohammed Akram pleure son bétail: “j’avais dix vaches. Elles sont toutes mortes noyées”, raconte cet éleveur de 78 ans, qui a toujours vécu ici.”Notre village a déjà été détruit et nous avons résisté, nous recommencerons”, assure-t-il.Car comme lui, malgré les dégâts, beaucoup refusent de partir.”Tout ce que je veux, c’est voir ce qui reste de ma maison. Je ne sais pas ce que je vais y trouver, mais je n’ai nulle part ailleurs où aller”, raconte Nasima Bibi, agricultrice.A deux heures de route de là, à Katarpur, Rana Mubashir, 24 ans, commence à désespérer.”Cela fait trois jours que notre région est inondée, mais aucun secours ne vient”, dit-il, assurant que ses enfants n’ont “rien à manger ou à boire”. “Des milliers d’hectares de cultures, nos maisons et notre bétail ont été détruits”, se lamente-t-il encore.Car c’est le paradoxe de la mousson: elle apporte à l’Asie du Sud 70% de ses précipitations annuelles et est vitale pour l’agriculture, mais elle tue aussi hommes et bêtes.Mohammed Asad Imam, qui habite le même village, assure que les habitants sont “confinés” car les “routes ont été détruites et qu’il n’y a pas de bateau dans la région”.Même le temple de Kartarpur, où est mort en 1539 Gourou Nanak, le fondateur de la religion sikh, a été submergé.”Il y a eu beaucoup de dégâts à l’intérieur et à l’extérieur du sanctuaire. L’eau a charrié de la boue. Quand elle se retirera, on commencera à nettoyer”, explique Mohammed Sarwar, l’un des employés du sanctuaire, l’un des lieux les plus saints pour les sikhs du monde entier.”Mais ça va être long”.

Hollywood en force à la Mostra de Venise, avec George Clooney et Emma Stone

Les célébrités se succèdent jeudi à la Mostra de Venise avec la superstar américaine George Clooney, habitué du festival, et Emma Stone, pour un film tout en tension abordant le sujet du complotisme à l’ère d’internet et de la désinformation.Les deux poids lourds du cinéma américain présentent chacun un film en compétition, dans un festival qui s’assume aussi comme une rampe de lancement pour les Oscars.Dans “Jay Kelly”, George Clooney – souffrant d’une sévère sinusite et donc incapable de se présenter en conférence de presse – joue un rôle taillé sur-mesure: celui d’une vedette de cinéma vieillissante, qui après plus de trois décennies d’une carrière à succès, se retrouve confronté au vide de son existence et à la solitude.Egocentrique, incapable du moindre geste altruiste envers sa famille et ses amis, George Clooney campe un pastiche de lui-même sans concession, en quête de rédemption notamment auprès de ses filles. Adam Sandler et Laura Dern l’accompagnent à l’écran, pour l’un des trois films produits par Netflix parmi les 21 en compétition. Il sera disponible sur la plateforme le 5 décembre, après une sortie limitée dans quelques salles américaines.- Post-vérité -Le prolifique duo entre Emma Stone et Yorgos Lanthimos, récompensé d’un Lion d’Or à Venise en 2023 pour “Pauvres créatures”, a fait un retour remarqué sur le Lido. Leur film “Bugonia”, qui traite entre autres de l’intoxication d’une partie des citoyens aux théories complotistes, a fait forte impression. “Ce sont des choses qui se passent actuellement”, a observé le réalisateur grec. “Je crois que très bientôt, les gens auront besoin de choisir le bon chemin. Sinon, je ne sais pas combien de temps il nous reste avec tout ce qu’il se passe dans le monde: (…) l’intelligence artificielle, les guerres, le changement climatique, et le déni face à tout cela”, a-t-il poursuivi.L’œuvre relate l’histoire d’un Américain (Jesse Plemons) qui décide de kidnapper la PDG d’une grande entreprise pharmaceutique (Emma Stone), persuadé qu’elle est un extraterrestre venu sur terre pour réduire l’humanité en esclavage.- Documentaires projetés -Troisième film en compétition de la journée: “Orphan” du Hongrois Laszlo Nemes, révélé il y a dix ans à Cannes avec “Le fils de Saul”. Ce drame historique, se déroulant à Budapest en 1957 après le soulèvement contre le régime communiste, s’inspire de l’histoire familiale du réalisateur.La guerre à Gaza a agité la journée de mercredi, en amont de la cérémonie d’ouverture. Sommé par un collectif d’artistes (Venice4Palestine) de prendre position pour dénoncer clairement les agissements d’Israël dans la bande de Gaza, le directeur artistique du festival Alberto Barbera a voulu clarifier les choses lors de la présentation du jury.”Nous avons toujours partagé très clairement notre souffrance envers ce qui est en train de se passer à Gaza et en Palestine”, a-t-il insisté, sans citer nommément Israël comme l’y incite le communiqué de Venice4Palestine.Le festival promet plusieurs moments très politiques cette année, avec la projection dimanche du “Mage du Kremlin” d’Olivier Assayas, adapté du livre de Giuliano da Empoli sur un conseiller de l’ombre du président russe Vladimir Poutine, et l’ascension de ce dernier vers le pouvoir. “Poutine est l’un des dirigeants les plus expérimentés et les plus brillants de la planète. On peut difficilement surestimer son influence sur les affaires internationales. Il est donc bien naturel que divers pays du monde s’intéressent à lui”, a réagi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov à une question sur le sujet lors de son briefing quotidien.Deux documentaires sont également au programme. “Ghost Elephants” du réalisateur allemand Werner Herzog, récompensé mercredi soir d’un Lion d’Or d’honneur, part sur les traces d’un mystérieux troupeau d’éléphants dans la jungle de l’Angola.Mike Figgis montrera lui les coulisses de “Megalopolis” de Francis Ford Coppola, film à l’ambition colossale pour lequel le réalisateur du “Parrain” a investi 120 millions de dollars de sa poche mais qui fut un échec commercial retentissant. Présenté à Cannes en 2024, le film a profondément divisé, certains y voyant un “chef-d’œuvre moderne”, d’autres une “catastrophe”.

Des détenus provoquent une inondation à la prison pour narcotrafiquants de Vendin-le-Vieil

Des détenus du nouveau quartier pour narcotrafiquants de la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) ont volontairement inondé leurs cellules dans la nuit de mercredi à jeudi, faisant déborder l’eau dans des couloirs, selon l’administration pénitentiaire et deux sources syndicales.Jeudi vers 00H30, “trois coursives sur quatre” du bâtiment n°2 du nouveau quartier de lutte contre la criminalité organisée (QLCO) de Vendin “ont été volontairement inondées par des détenus”, selon un communiqué du syndicat pénitentiaire Ufap transmis à l’AFP.”Les agents ont dû prendre la raclette pour nettoyer (…). Les agents sont là pour assurer la sécurité et la surveillance, pas pour nettoyer les débordements d’individus qui se complaisent dans la provocation et la dégradation”, dénonce l’Ufap.Le syndicat exige “une réponse et des sanctions disciplinaires fermes” à l’encontre des détenus responsables de ces “actes de rébellion” et des mesures pour éviter qu’un tel incident ne se reproduise.Les auteurs identifiés “seront prochainement convoqués en commission de discipline” et des sanctions, “incluant le placement en cellule disciplinaire”, pourront être prononcées, a répondu l’administration pénitentiaire à l’AFP. Les autorités judiciaires ont également été avisées.C’est l’oeuvre de “cinq-six détenus, pas plus”, selon une source proche du dossier.Pour David Lacroix, du syndicat FO Pénintentiaire à Vendin-le-Vieil, et un représentant local de l’Ufap souhaitant garder l’anonymat pour des raisons de sécurité, il s’agit de l’incident le plus notable depuis l’installation du QLCO à Vendin-le-Vieil, qui accueille 88 détenus arrivés entre fin juillet et début août.Plusieurs dizaines d’entre eux contestent leur transfert et leurs conditions de détention à Vendin-le-Vieil devant la justice administrative ou des juges des libertés et de la détention, en vain pour l’instant.L’inondation visait “clairement à nous déranger”, parce qu'”ils s’aperçoivent que leurs différents recours n’aboutissent pas, que le battage médiatique de leurs avocats ne prend pas non plus” dans l’opinion publique, “qui ne s’apitoie pas sur leur sort”, estime M. Lacroix.Plusieurs détenus du QLCO menacent par ailleurs d’entamer une grève de la faim collective à partir de lundi, selon M. Lacroix et le représentant de l’Ufap.

US Fed Governor Lisa Cook sues Trump over move to fire her

US Federal Reserve Governor Lisa Cook filed a lawsuit Thursday to challenge Donald Trump’s move to fire her from her position — as the president intensified pressure on the independent central bank.”This case challenges President Trump’s unprecedented and illegal attempt to remove Governor Cook from her position which, if allowed to occur, would (be) the first of its kind in the Board’s history,” court documents said.Cook seeks a decision to confirm her status as a Fed governor, allowing her to continue in her responsibilities.In requesting “immediate declaratory and injunctive relief,” Cook also seeks an outcome safeguarding Fed officials’ congressionally mandated independence.On Monday evening, Trump published a letter on his Truth Social platform stating that he had removed Cook from her role. He cited accusations of false statements on her mortgage agreements.White House spokesman Kush Desai maintained in a statement Thursday that Trump had “determined there was cause to remove a governor who was credibly accused of lying in financial documents from a highly sensitive position overseeing financial institutions.”Among the alleged false statements was that Cook had claimed two primary residences, one in Michigan and another in Georgia.Cook has not been charged with a crime and the alleged incidents occurred before she was in her current position.Trump’s move marked a dramatic escalation in his effort to exert control over the Fed, in a step that could put the institution’s independence at risk, according to analysts.Cook’s lawsuit stressed that Fed independence “is vital to its ability to make sound economic decisions, free from the political pressures of an election cycle.”For months, the US leader has been calling for the bank to slash interest rates, lashing out repeatedly at Fed Chair Jerome Powell for being “too late” and calling him a “moron.”But policymakers had been holding rates steady as they monitored the effects of Trump’s fresh — and sweeping — tariffs on consumer inflation.By removing Cook, Trump could potentially add another voice to the Fed’s board to try and shift interest rates in his favored direction.A Fed spokesperson has earlier said that the central bank “will abide by any court decision.”The legal dispute marks the latest test of presidential powers under Trump’s new White House term, with the 79-year-old Republican — backed by loyalists throughout the government — forcefully moving to exert executive authority.But even as the Supreme Court’s conservative majority recently allowed Trump to fire members of other independent government boards, it created a carveout for the Fed in its ruling.Federal law says that Fed officials can only be removed for “cause,” which could be interpreted to mean malfeasance or dereliction of duty.

Ukraine : 19 morts dans des frappes russes sur Kiev, tollé à Washington et chez les Européens

Des missiles et des drones russes ont éventré dans la nuit des immeubles d’habitation à Kiev, causant la mort d’au moins 19 personnes, dont quatre enfants, au cours d’une des plus importantes attaques aériennes russes contre l’Ukraine, Washington disant y voir une “menace” pour les efforts de paix de Donald Trump.”Ces terribles attaques menacent la paix que le président des Etats-Unis cherche à obtenir”, a déclaré son émissaire pour l’Ukraine, Keith Kellogg, relevant que des “civils innocents” ont péri et que des représentations de l’Union européenne et britannique dans la capitale ukrainienne ont été endommagées.Conséquence, l’UE et le Royaume-Uni ont respectivement convoqué les ambassadeurs russes à Bruxelles et à Londres. Deux médias ont aussi fait savoir que leurs locaux avaient subi des dégâts.Selon le dernier bilan fourni par les secours, 19 personnes ont perdu la vie, dont quatre enfants, et 52 ont été blessées.- Vives condamnations -Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de préférer “continuer à tuer” plutôt que de négocier la paix, notant que Kiev a été “la cible principale” de ces frappes.Il a dit espérer de nouvelles sanctions contre Moscou et appelé les partenaires de celui-ci, tels que la Chine et la Hongrie, membre de l’Union européenne, à adopter une positions ferme vis-à-vis de la Russie, qui occupe 20% du territoire ukrainien dans l’est et le sud”Toutes les échéances ont déjà été dépassées, des dizaines d’opportunités diplomatiques ont été gâchées”, a ajouté M. Zelensky. La Russie, qui a envahi l’Ukraine en février 2022, “ne recule devant rien” pour la “terroriser”, a réagi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Au cours d’un échange téléphonique avec Donald Trump, elle a appelé Vladimir Poutine à “venir à la table des négociations”.Le chef de l’Etat russe “tue des enfants et des civils et sabote les espoirs de paix”, s’est, quant à lui, emporté le Premier ministre Britannique Keir Starmer, cependant que le président français Emmanuel Macron a fustigé Moscou pour ces “attaques insensées d’une grande cruauté”, parlant de “terreur” et de “barbarie”.La Russie a “de nouveau montré son vrai visage” et “a de moins en moins de scrupules”, a de son côté déploré le chancelier allemand Friedrich Merz.Pour le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, “les attaques contre les civils et les infrastructures civiles violent le droit international humanitaire, sont inacceptables et doivent cesser immédiatement”.- “J’aurais été enseveli” -Dans un quartier de l’est de Kiev, les secouristes ont dégagé plusieurs corps d’un bâtiment résidentiel totalement détruit, ont constaté des journalistes de l’AFP sur place.”Si j’étais allé à l’abri une minute plus tard, je ne serais pas là aujourd’hui, j’aurais été enseveli”, a raconté à l’AFP Andriï, blessé à l’oeil et dont l’appartement a été soufflé. Pendant cette attaque nocturne, les forces russes ont tiré 598 drones et 31 missiles sur l’Ukraine, selon l’armée de l’air ukrainienne.Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a pour sa part assuré jeudi que la Russie restait “intéressée” par des négociations de paix avec l’Ukraine mais qu’elle poursuivrait ses frappes tant que ses “objectifs” ne seraient pas atteints.L’armée russe, qui affirme ne jamais cibler des civils, a affirmé avoir visé des sites du “complexe militaro-industriel” ukrainien.- Rencontre à New York -Fin juillet, des bombardements russes avaient fait plus de 30 morts à Kiev, l’une des attaques les plus meurtrières qu’ait subies cette ville. Ces frappes avaient poussé Donald Trump à accroître la pression sur Moscou, sans pour autant parvenir à lui faire accepter une trêve, et conduit à sa rencontre avec son homologue russe en Alaska le 15 août.Après ce sommet, suivi par une visite à Washington de M. Zelensky accompagné de ses alliés européens, le président américain avait dit vouloir préparer une réunion en face-à-face entre les chefs d’Etat russe et ukrainien.La perspective d’une telle rencontre semble depuis s’éloigner, la Russie ayant fait comprendre qu’elle n’était pas à l’ordre du jour.Avant la conclusion d’un hypothétique accord de paix, l’Ukraine veut obtenir des garanties de sécurité des Occidentaux pour dissuader le Kremlin de toute nouvelle attaque.M. Zelensky a annoncé que des membres de son équipe allaient rencontrer vendredi à New York des représentants du gouvernement américain.Pour mettre fin à son assaut, la Russie réclame notamment que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renonce à intégrer l’Alliance atlantique. Ce que Kiev juge inacceptable.L’armée russe a de son côté dit jeudi avoir intercepté 102 drones ukrainiens, à un moment où les attaques aériennes contre les raffineries de pétrole en Russie ont fait s’envoler le prix de l’essence.burx-fv/pop/rco/bds

Ukraine : 19 morts dans des frappes russes sur Kiev, tollé à Washington et chez les Européens

Des missiles et des drones russes ont éventré dans la nuit des immeubles d’habitation à Kiev, causant la mort d’au moins 19 personnes, dont quatre enfants, au cours d’une des plus importantes attaques aériennes russes contre l’Ukraine, Washington disant y voir une “menace” pour les efforts de paix de Donald Trump.”Ces terribles attaques menacent la paix que le président des Etats-Unis cherche à obtenir”, a déclaré son émissaire pour l’Ukraine, Keith Kellogg, relevant que des “civils innocents” ont péri et que des représentations de l’Union européenne et britannique dans la capitale ukrainienne ont été endommagées.Conséquence, l’UE et le Royaume-Uni ont respectivement convoqué les ambassadeurs russes à Bruxelles et à Londres. Deux médias ont aussi fait savoir que leurs locaux avaient subi des dégâts.Selon le dernier bilan fourni par les secours, 19 personnes ont perdu la vie, dont quatre enfants, et 52 ont été blessées.- Vives condamnations -Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de préférer “continuer à tuer” plutôt que de négocier la paix, notant que Kiev a été “la cible principale” de ces frappes.Il a dit espérer de nouvelles sanctions contre Moscou et appelé les partenaires de celui-ci, tels que la Chine et la Hongrie, membre de l’Union européenne, à adopter une positions ferme vis-à-vis de la Russie, qui occupe 20% du territoire ukrainien dans l’est et le sud”Toutes les échéances ont déjà été dépassées, des dizaines d’opportunités diplomatiques ont été gâchées”, a ajouté M. Zelensky. La Russie, qui a envahi l’Ukraine en février 2022, “ne recule devant rien” pour la “terroriser”, a réagi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Au cours d’un échange téléphonique avec Donald Trump, elle a appelé Vladimir Poutine à “venir à la table des négociations”.Le chef de l’Etat russe “tue des enfants et des civils et sabote les espoirs de paix”, s’est, quant à lui, emporté le Premier ministre Britannique Keir Starmer, cependant que le président français Emmanuel Macron a fustigé Moscou pour ces “attaques insensées d’une grande cruauté”, parlant de “terreur” et de “barbarie”.La Russie a “de nouveau montré son vrai visage” et “a de moins en moins de scrupules”, a de son côté déploré le chancelier allemand Friedrich Merz.Pour le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, “les attaques contre les civils et les infrastructures civiles violent le droit international humanitaire, sont inacceptables et doivent cesser immédiatement”.- “J’aurais été enseveli” -Dans un quartier de l’est de Kiev, les secouristes ont dégagé plusieurs corps d’un bâtiment résidentiel totalement détruit, ont constaté des journalistes de l’AFP sur place.”Si j’étais allé à l’abri une minute plus tard, je ne serais pas là aujourd’hui, j’aurais été enseveli”, a raconté à l’AFP Andriï, blessé à l’oeil et dont l’appartement a été soufflé. Pendant cette attaque nocturne, les forces russes ont tiré 598 drones et 31 missiles sur l’Ukraine, selon l’armée de l’air ukrainienne.Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a pour sa part assuré jeudi que la Russie restait “intéressée” par des négociations de paix avec l’Ukraine mais qu’elle poursuivrait ses frappes tant que ses “objectifs” ne seraient pas atteints.L’armée russe, qui affirme ne jamais cibler des civils, a affirmé avoir visé des sites du “complexe militaro-industriel” ukrainien.- Rencontre à New York -Fin juillet, des bombardements russes avaient fait plus de 30 morts à Kiev, l’une des attaques les plus meurtrières qu’ait subies cette ville. Ces frappes avaient poussé Donald Trump à accroître la pression sur Moscou, sans pour autant parvenir à lui faire accepter une trêve, et conduit à sa rencontre avec son homologue russe en Alaska le 15 août.Après ce sommet, suivi par une visite à Washington de M. Zelensky accompagné de ses alliés européens, le président américain avait dit vouloir préparer une réunion en face-à-face entre les chefs d’Etat russe et ukrainien.La perspective d’une telle rencontre semble depuis s’éloigner, la Russie ayant fait comprendre qu’elle n’était pas à l’ordre du jour.Avant la conclusion d’un hypothétique accord de paix, l’Ukraine veut obtenir des garanties de sécurité des Occidentaux pour dissuader le Kremlin de toute nouvelle attaque.M. Zelensky a annoncé que des membres de son équipe allaient rencontrer vendredi à New York des représentants du gouvernement américain.Pour mettre fin à son assaut, la Russie réclame notamment que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renonce à intégrer l’Alliance atlantique. Ce que Kiev juge inacceptable.L’armée russe a de son côté dit jeudi avoir intercepté 102 drones ukrainiens, à un moment où les attaques aériennes contre les raffineries de pétrole en Russie ont fait s’envoler le prix de l’essence.burx-fv/pop/rco/bds

Le PS entame ses journées d’été avec l’ambition de se poser en alternative à Bayrou

Le Parti socialiste a démarré jeudi à Blois ses universités d’été, avec l’ambition de proposer “un autre chemin budgétaire” et de se poser en alternative au gouvernement de François Bayrou. Alors que le Premier ministre a de fortes chances de tomber depuis que toutes les oppositions, y compris le PS, ont annoncé qu’elles ne voteraient pas la confiance le 8 septembre prochain à l’Assemblée nationale, les socialistes sont plus scrutés que jamais. Le premier secrétaire Olivier Faure tiendra un discours vendredi en fin de journée pour “dire aux Français qu’un autre chemin est possible”, et que le PS propose “une alternative budgétaire, sous le signe de la justice”, a expliqué la maire de Nantes, Johanna Rolland.Le Parti socialiste, qui réclame comme ses partenaires politiques qu’Emmanuel Macron laisse à la gauche la possibilité de gouverner, est dans le viseur du Premier ministre, qui espère toujours trouver un compromis lui.Si le parti n’exclut pas à ce stade de se rendre à l’invitation du Premier ministre la semaine prochaine, “ce n’est pas pour négocier”, mais “réexpliquer qu’on ne votera pas la confiance”, précise son secrétaire général Pierre Jouvet.   Emmanuel Macron a beau appeler à “la responsabilité” des partis “qui souhaitent être des partis de gouvernement”, les socialistes s’y refusent catégoriquement : “Nous ne sommes pas d’accord avec les 44 milliards d’euros d’économies à faire pour 2026”, martèle Pierre Jouvet.Le PS propose 25 à 27 milliards d’économie, étalés sur 4 ans. Il présentera samedi des propositions “concrètes” sur le budget et s’appliquera à faire “la démonstration qu’il est possible de désendetter le pays”, affirme Olivier Faure dans La Nouvelle République. Selon lui, “il n’y a rien à sauver dans ce budget qui nous est proposé. Il faut le revoir de fond en comble”.Juste avant le discours du premier secrétaire vendredi, les socialistes réuniront leurs partenaires de gauche, de François Ruffin (ex-insoumis) à Marine Tondelier (Ecologistes), en passant par Léon Deffontaines (PCF) et Benjamin Lucas (Générations), pour un meeting commun. Raphaël Glucksmann le leader de Place Publique et partenaire du PS, qui entend bien jouer sa partition seul pour 2027, sera également présent vendredi à Blois.De quoi laisser les socialistes espérer, si la gauche était choisie par Macron, de pouvoir former un gouvernement allant “de Ruffin et Roussel à Glucksmann”, dit Pierre Jouvet.

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La Corse en vigilance orange aux orages

La Corse est placée en vigilance orange aux orages pour jeudi soir, un épisode “bref” mais qui pourrait s’accompagner de “très fortes rafales de vent”, prévient Météo France.A ce stade, la vigilance court de 18H00 à 22H00.”Le système orageux présent en Méditerranée se dirige et balaye la Corse en début de soirée. Ainsi, au passage des orages, de fortes rafales de vent pouvant atteindre 100 à 130 km/h sont possibles préférentiellement sur la façade ouest de l’île”, détaille le prévisionniste dans son bulletin qui prévoit de la grêle.Cette alerte s’accompagne d’une vigilance “vagues dangereuses” sur la côte orientale de la Haute-Corse jusqu’à vendredi 06H00 au moins. Un phénomène de vagues dangereuses est également attendu sur les plages de l’ouest du Cap Corse de vendredi 06H00 à samedi 00H00 au moins.Le reste du pays est repassé en vert ou en vigilance jaune après des alertes orange successives aux orages sur la France depuis mercredi.

La Corse en vigilance orange aux orages

La Corse est placée en vigilance orange aux orages pour jeudi soir, un épisode “bref” mais qui pourrait s’accompagner de “très fortes rafales de vent”, prévient Météo France.A ce stade, la vigilance court de 18H00 à 22H00.”Le système orageux présent en Méditerranée se dirige et balaye la Corse en début de soirée. Ainsi, au passage des orages, de fortes rafales de vent pouvant atteindre 100 à 130 km/h sont possibles préférentiellement sur la façade ouest de l’île”, détaille le prévisionniste dans son bulletin qui prévoit de la grêle.Cette alerte s’accompagne d’une vigilance “vagues dangereuses” sur la côte orientale de la Haute-Corse jusqu’à vendredi 06H00 au moins. Un phénomène de vagues dangereuses est également attendu sur les plages de l’ouest du Cap Corse de vendredi 06H00 à samedi 00H00 au moins.Le reste du pays est repassé en vert ou en vigilance jaune après des alertes orange successives aux orages sur la France depuis mercredi.