Head of main US health agency abruptly dismissed

The head of the US public health agency has stepped down after just four weeks on the job, health officials announced Wednesday without explaining her departure, which follows the Trump administration’s shift toward vaccine skepticism.”Susan Monarez is no longer director of the Centers for Disease Control and Prevention. We thank her for her dedicated service to the American people,” the Department of Health, which oversees the CDC, said in a curt statement on X.Monarez, a health scientist and long-time civil servant, earned US Senate confirmation to the job and was then sworn in by Health Secretary Robert F Kennedy Jr on July 31.The Washington Post, which first reported Monarez’s dismissal, said she had refused to commit to supporting changes in vaccination policy sought by Kennedy, who is known for his vaccine skepticism.According to officials who spoke on condition of anonymity, Monarez was pressured to resign by the health secretary.The department did not immediately respond to AFP requests for comment on the reports.Since taking office, RFK Jr, as he is known, has initiated a sweeping overhaul of US vaccine policy, dismissing renowned immunization experts, restricting access to Covid-19 shots, and slashing funding for the development of new vaccines.Such measures are predominantly against scientific consensus, and have been criticized by outside experts.The White House in March had to abandon President Donald Trump’s first nominee as CDC head, David Weldon, a doctor known for his anti-vaccine stance, for fear he would not receive sufficient Senate support for confirmation.The Monarez departure comes amid a crisis at the Atlanta-based CDC, which was the target of an armed attack in early August by a man who reportedly blamed the Covid vaccine on an unspecified illness.Hundreds of health agency employees and former employees subsequently signed an open letter condemning Kennedy’s actions and accusing the health secretary of putting people at risk by spreading misinformation, particularly about vaccines.

Colombie: sept ans de prison pour le jeune meurtrier de Miguel Uribe

L’adolescent de 15 ans qui a tiré sur le sénateur et candidat à la présidence colombienne Miguel Uribe Turbay le 7 juin, le blessant mortellement, a été condamné mercredi à sept ans de détention, a annoncé le parquet.Il “devra passer sept ans en détention dans un centre de soins spécialisé” pour mineurs et ne sera pas transféré dans une prison pour adultes lorsqu’il aura 18 ans, selon cette source.Favori de la droite pour la présidentielle de 2026, Miguel Uribe Turbay, 39 ans, avait été atteint par deux balles à la tête lors d’un meeting à Bogota. Il est mort le 11 août des suites de ses blessures malgré plusieurs opérations.Les autorités estiment qu’une guérilla se trouve derrière cette mort, qui a ravivé le souvenir des années 1980 et 1990. Cinq candidats à la présidence colombienne avaient alors été assassinés dans le pays, en proie à une nouvelle flambée de violence.Rapidement arrêté, le jeune tireur, dont l’identité n’a pas été révélée, avait été inculpé début août pour “tentative de meurtre” et “port d’armes illégal”.Ces faits n’ont pu être requalifiés après la mort d’Uribe Turbay, en vertu de la loi colombienne, et l’adolescent a donc répondu de tentative de meurtre et non d’homicide.Il est soupçonné d’avoir été un simple homme de main agissant pour des commanditaires.L’avocat de M. Uribe Turbay, Victor Mosquera, a relevé sur X qu’en l’état du droit “une des peines les plus lourdes a été infligée au mineur”.”Nous respectons cette décision, mais cette peine ne sera jamais à la hauteur de la vie qu’il a prise ni de la douleur qu’il a causée. Cette loi encourage les criminels à utiliser des mineurs sans encourir de sanctions réelles et effectives”, a-t-il ajouté.Le 5 juillet, la police colombienne avait annoncé l’arrestation de l’organisateur présumé de l’attentat, José Arteaga Hernández, un chef de gang criminel de la capitale.- Une guérilla soupçonnée -L’avocat de M. Uribe avait estimé que l’attentat avait été commandité en coulisses par une “organisation structurée” ayant des “antécédents d’attaques contre les (dirigeants politiques) de droite”.Les autorités désignent le groupe “Segunda Marquetalia”, dissident de la défunte guérilla marxiste des Farc, comme probable commanditaire.Miguel Uribe Turbay, membre du parti Centre démocratique de l’ancien président de droite Alvaro Uribe (2002-2010, avec lequel il n’a pas de lien de parenté), avait annoncé son intention de se présenter à l’élection présidentielle de mai 2026.Opposé à l’accord de paix de 2016 qui a désarmé la guérilla des Farc, il défendait une politique axée sur la lutte contre le trafic de drogue.L’attentat s’était produit le 7 juin lors d’un meeting dans un parc d’un quartier populaire de la capitale. Des vidéos ont montré Miguel Uribe Turbay s’effondrant en sang en plein discours, parmi les cris de l’assistance.Le mineur l’avait atteint trois fois, dont deux fois à la tête. Les gardes du corps d’Uribe l’avaient blessé à la jambe alors qu’il tentait de s’enfuir à pied.Après l’assassinat, le père du sénateur, Miguel Uribe Londoño, 79 ans, a décidé de prendre sa place en tant que candidat présidentiel de la droite aux élections de 2026.La mère de Miguel Uribe Turbay, la journaliste Diana Turbay, avait elle-même été assassinée en 1991 alors qu’elle aux mains du baron de la drogue Pablo Escobar en 1991.Le 21 août, des attaques perpétrées par des groupes armés ont fait 19 morts et des dizaines de blessés à Cali et près de Medellin, exposant le président Gustavo Petro à des critiques contre sa stratégie de dialogue avec ceux-ci, plutôt qu’une guerre frontale.

Israël intensifie ses opérations autour de Gaza-ville

Israël a intensifié mercredi ses opérations autour de la ville de Gaza malgré la pression internationale pour mettre fin à son offensive, dénonçant les accusations de famine de l’ONU comme “fabriquées de toutes pièces”.Après près de 23 mois de guerre déclenchée en riposte à l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, Donald Trump a participé à la Maison Blanche une “réunion politique” sur le conflit, selon un responsable américain.Mais aucun détail n’a filtré dans l’immédiat sur cette rencontre qui avait été annoncée par l’émissaire Steve Witkoff comme une “grande réunion” sur “le jour d’après” à Gaza, d’où le président américain avait dit il y a quelques mois vouloir évacuer la population pour réaliser des projets immobiliers.Selon la BBC et le site américain Axios, l’ex-Premier ministre britannique Tony Blair, qui a été émissaire international au Proche-Orient de 2007 à 2015, faisait partie des participants.Sur le terrain, la Défense civile gazaouie a fait état de 38 morts dans les bombardements et les tirs israéliens à travers ce territoire assiégé, dévasté et menacé de famine selon l’ONU. Compte tenu des restrictions imposées aux médias et des difficultés d’accès sur le terrain dans la bande de Gaza, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations de la Défense civile.L’armée israélienne qui contrôle environ 75% de la bande de Gaza, a affirmé que ses soldats opéraient à la périphérie de Gaza-ville pour “démanteler les sites d’infrastructures terroristes”.Elle a jugé “inévitable” l’évacuation de la population de cette ville, qu’elle présente comme le dernier grand bastion du Hamas dans ce territoire et d’où des milliers de personnes ont déjà fui.- “La mort vous suit” -“Les avions ont bombardé et des drones ont tiré toute la nuit”, a déclaré au téléphone à l’AFP Tala al-Khatib, une habitante du quartier Zeitoun à Gaza-ville. “Nous sommes toujours chez nous, certains voisins ont fui. Mais où que vous fuyiez, la mort vous suit !”Le Premier ministre Benjamin Netanyahu est sous pression croissante, tant en Israël qu’à l’étranger, pour mettre fin à l’offensive de son armée dans la bande de Gaza. Son cabinet de sécurité a approuvé début août un plan pour s’emparer de Gaza-ville, située dans le nord de ce territoire palestinien dont les quelque deux millions d’habitants ont été déplacés plusieurs fois par la guerre. L’ONU estime à près d’un million le nombre actuel des habitants gouvernorat de Gaza qui comprend Gaza-ville, le chef-lieu de la bande de Gaza, et ses environs.Le ministre de la Défense Israël Katz a menacé de détruire cette cité si le Hamas n’acceptait pas d’être désarmé et de libérer tous les otages enlevés pendant l’attaque du 7-Octobre, aux conditions d’Israël.Mardi, des dizaines de milliers d’Israéliens avaient manifesté afin de réclamer un accord pour libérer les otages et arrêter la guerre.Parmi les objectifs d’Israël énumérés le 10 août par M. Netanyahu figuraient notamment, outre la libération des otages et le désarmement du Hamas, “un contrôle de sécurité prépondérant” du territoire par Israël et une “administration civile pacifique non israélienne”.- “Malnutrition sévère” -Après avoir interdit en mars l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, Israël a autorisé en mai son retour, même si elle est jugée largement insuffisante par les agences humanitaires.Le 22 août, l’ONU a officiellement déclaré la famine dans ce territoire palestinien et en a attribué la responsabilité à Israël, en se fondant sur un rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), un organisme mandaté par les Nations unies.Israël, qui a affirmé qu’il n’y avait “pas de famine à Gaza”, a exigé mercredi que “l’IPC retire immédiatement son rapport fabriqué de toutes pièces”.Des images de l’AFP montrent quasiment chaque jour des Palestiniens dont de nombreux enfants tendant des casseroles vides à des organisations caritatives pour obtenir de la nourriture dans plusieurs secteurs de la bande de Gaza.”Quand il n’y a pas assez à manger, les enfants souffrent de malnutrition sévère, puis ils meurent lentement et douloureusement”, a lancé mercredi devant le Conseil de sécurité de l’ONU la patronne de Save de Children, Inger Ashing.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP reposant sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent retenues dans la bande de Gaza dont au moins 27 sont mortes selon l’armée.L’offensive de représailles israélienne a fait au moins 62.895 morts dans ce territoire palestinien, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas.

Israël intensifie ses opérations autour de Gaza-ville

Israël a intensifié mercredi ses opérations autour de la ville de Gaza malgré la pression internationale pour mettre fin à son offensive, dénonçant les accusations de famine de l’ONU comme “fabriquées de toutes pièces”.Après près de 23 mois de guerre déclenchée en riposte à l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, Donald Trump a participé à la Maison Blanche une “réunion politique” sur le conflit, selon un responsable américain.Mais aucun détail n’a filtré dans l’immédiat sur cette rencontre qui avait été annoncée par l’émissaire Steve Witkoff comme une “grande réunion” sur “le jour d’après” à Gaza, d’où le président américain avait dit il y a quelques mois vouloir évacuer la population pour réaliser des projets immobiliers.Selon la BBC et le site américain Axios, l’ex-Premier ministre britannique Tony Blair, qui a été émissaire international au Proche-Orient de 2007 à 2015, faisait partie des participants.Sur le terrain, la Défense civile gazaouie a fait état de 38 morts dans les bombardements et les tirs israéliens à travers ce territoire assiégé, dévasté et menacé de famine selon l’ONU. Compte tenu des restrictions imposées aux médias et des difficultés d’accès sur le terrain dans la bande de Gaza, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations de la Défense civile.L’armée israélienne qui contrôle environ 75% de la bande de Gaza, a affirmé que ses soldats opéraient à la périphérie de Gaza-ville pour “démanteler les sites d’infrastructures terroristes”.Elle a jugé “inévitable” l’évacuation de la population de cette ville, qu’elle présente comme le dernier grand bastion du Hamas dans ce territoire et d’où des milliers de personnes ont déjà fui.- “La mort vous suit” -“Les avions ont bombardé et des drones ont tiré toute la nuit”, a déclaré au téléphone à l’AFP Tala al-Khatib, une habitante du quartier Zeitoun à Gaza-ville. “Nous sommes toujours chez nous, certains voisins ont fui. Mais où que vous fuyiez, la mort vous suit !”Le Premier ministre Benjamin Netanyahu est sous pression croissante, tant en Israël qu’à l’étranger, pour mettre fin à l’offensive de son armée dans la bande de Gaza. Son cabinet de sécurité a approuvé début août un plan pour s’emparer de Gaza-ville, située dans le nord de ce territoire palestinien dont les quelque deux millions d’habitants ont été déplacés plusieurs fois par la guerre. L’ONU estime à près d’un million le nombre actuel des habitants gouvernorat de Gaza qui comprend Gaza-ville, le chef-lieu de la bande de Gaza, et ses environs.Le ministre de la Défense Israël Katz a menacé de détruire cette cité si le Hamas n’acceptait pas d’être désarmé et de libérer tous les otages enlevés pendant l’attaque du 7-Octobre, aux conditions d’Israël.Mardi, des dizaines de milliers d’Israéliens avaient manifesté afin de réclamer un accord pour libérer les otages et arrêter la guerre.Parmi les objectifs d’Israël énumérés le 10 août par M. Netanyahu figuraient notamment, outre la libération des otages et le désarmement du Hamas, “un contrôle de sécurité prépondérant” du territoire par Israël et une “administration civile pacifique non israélienne”.- “Malnutrition sévère” -Après avoir interdit en mars l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, Israël a autorisé en mai son retour, même si elle est jugée largement insuffisante par les agences humanitaires.Le 22 août, l’ONU a officiellement déclaré la famine dans ce territoire palestinien et en a attribué la responsabilité à Israël, en se fondant sur un rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), un organisme mandaté par les Nations unies.Israël, qui a affirmé qu’il n’y avait “pas de famine à Gaza”, a exigé mercredi que “l’IPC retire immédiatement son rapport fabriqué de toutes pièces”.Des images de l’AFP montrent quasiment chaque jour des Palestiniens dont de nombreux enfants tendant des casseroles vides à des organisations caritatives pour obtenir de la nourriture dans plusieurs secteurs de la bande de Gaza.”Quand il n’y a pas assez à manger, les enfants souffrent de malnutrition sévère, puis ils meurent lentement et douloureusement”, a lancé mercredi devant le Conseil de sécurité de l’ONU la patronne de Save de Children, Inger Ashing.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP reposant sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent retenues dans la bande de Gaza dont au moins 27 sont mortes selon l’armée.L’offensive de représailles israélienne a fait au moins 62.895 morts dans ce territoire palestinien, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas.

AI giant Nvidia beats earnings expectations but shares fall

AI powerhouse Nvidia reported quarterly earnings Wednesday that beat expectations, but shares slipped amid concerns about an AI chip spending bubble and the company’s stalled business in China.The California-based firm posted profit of $26.4 billion on record revenue of $46.7 billion in the recently ended quarter, driven by intense demand for chips from major tech companies powering AI datacenter computing.While overall revenue significantly increased year-over-year, money taken in from Nvidia’s Data Center compute products like its coveted graphics processing units (GPUs) declined 1 percent from the previous quarter. The drop was driven by a $4 billion decrease in sales of H20 chips—specialized processors the company designed for the Chinese market, according to the earnings report.For the current quarter, Nvidia projected $54 billion in revenue but said its forecast assumes no H20 sales.Nvidia’s high-end GPUs remain in hot demand from tech giants building data centers for artificial intelligence applications. However, investors are questioning whether the massive AI investments are sustainable.”The data center results, while massive, showed hints that hyperscaler spending could tighten at the margins if near-term returns from AI applications remain difficult to quantify,” said Emarketer analyst Jacob Bourne. “At the same time, US export restrictions are fueling domestic chipmaking in China.”Nvidia shares fell slightly more than 3 percent in after-market trading.- US takes a cut -Earlier this month, President Donald Trump confirmed that Nvidia would pay the United States 15 percent of its revenues from sales of certain AI chips to China. Trump called Nvidia’s H20 chips “obsolete,” despite their previous targeting under export restrictions.Beijing has responded by expressing national security concerns about Nvidia chips and urging Chinese businesses to rely on local semiconductor suppliers instead.Nvidia developed the H20 specifically for export to China to address US concerns that its top-tier chips could be used for weapons development or AI applications in the rival nation.”There is interest in our H20s; we have supply ready to ship,” Nvidia chief executive Jensen Huang said of the China market, which he estimated to be a $50 billion opportunity for Nvidia this year.”We’re still waiting on several of the geopolitical issues going back and forth between the governments and the companies trying to determine their purchases and what they want to do.”Huang said Nvidia is talking with the Trump administration about the importance of US companies being able to compete in China.”We just have to keep advocating the sensibility of, and the importance of, American tech companies to be able to lead and win the AI race and help make the American tech stack the global standard,” Huang said.- Fortune in play -The earnings report comes amid market worries about an AI spending bubble that could burst and hurt the chip giant’s fortunes. Nvidia serves as a bellwether for the AI market and became the first company to reach $4 trillion in market value last July.”We’re just seeing just enormous amount of interest in AI and demand for AI right now,” Huang said on an earnings call.The top four cloud computing service providers are on pace to spend about $600 billion on AI infrastructure this year, and it’s reasonable to think Nvidia is in line for a lot of that money, Huang reasoned.

Shooter kills two children in Minneapolis church, injures 17 others

A heavily-armed shooter opened fire Wednesday on school children attending a church service in Minneapolis, killing two pupils and wounding 17 people in the latest violent tragedy to jolt the United States.City police chief Brian O’Hara said that the attacker sprayed bullets through the windows of the Annunciation Church as dozens of young students were at a Mass marking their first week back at school.The church sits next to an affiliated Catholic school in Minneapolis, the largest city in the Midwestern state of Minnesota.”Two young children, ages eight and 10, were killed where they sat in the pews,” O’Hara said, adding that another 14 children and three elderly parishioners were injured by gunfire.The gunman fired a rifle, shotgun and pistol before dying by suicide in the parking lot. He had purchased the weapons legally, police said.One 10-year-old said he had survived the shooting thanks to a friend who covered him with his body.”I just ran under the pew, and then I covered my head,” he told broadcaster CBS. “My friend Victor saved me though, because he laid on top of me, but he got hit.”- A country of school shootings -The mass shooting is the latest in a long line of deadly school attacks in the United States, where attempts to restrict easy access to firearms face political deadlock.FBI Director Kash Patel said the agency was investigating the shooting as “an act of domestic terrorism and hate crime targeting Catholics.”Patel identified the shooter as “Robin Westman, a male born as Robert Westman.”Westman, now 23, legally changed name in 2020 and identified as female, court papers show.In a post on X, Homeland Security Secretary Kristi Noem said the shooter was “claiming to be transgender” and called the attack “unthinkable.”Minneapolis Mayor Jacob Frey warned against using the attack to lash out at transgender people, and addressed the issue of gun ownership in the United States.”Anybody who is using this… as an opportunity to villainize our trans community, or any other community out there has lost their sense of common humanity,” Frey told reporters.”We’ve got more guns in this country than we have people, and it’s on all of us to recognize the truth and the reality that we can’t just say that this shouldn’t happen again and then allow it to happen again and again.”- Panicked parents -US media reports said Westman had been a student at the school.Videos posted online by the shooter showed a multi-page manifesto, and names and drawings of firearms.O’Hara, the police chief, said the “manifesto appeared to show him at the scene and included some disturbing writings and content has since been taken down.”Witnesses and survivors told of a harrowing scene with the shooter dressed in black and wearing a ski mask opening fire, and children hiding in church pews.Video footage from outside a police cordon showed panicked parents hurrying away with their young children dressed in a school uniform of green polo shirts.The attack drew condemnation and expressions of grief from many including President Donald Trump, who directed that US flags at the White House be lowered to half-staff.Pope Leo XIV — the first American to head the Catholic Church — said he was “profoundly saddened” by the tragedy.Minnesota Governor Tim Walz called for Americans “to do the best we can, to understand what we can do to prevent any parent from having to receive the calls they received today.”This year, there have been at least 287 mass shootings — defined as a shooting involving at least four victims, dead or wounded — across the country, according to the Gun Violence Archive.At least 16,700 people were killed in US firearms violence last year, not including suicides.Among the many shocking US school shootings was a rampage in 2022 when an 18-year-old gunman stormed a Uvalde, Texas elementary school and opened fire, killing 19 students and two teachers.

Un tireur tue deux écoliers et en blesse 14 autres dans une église à Minneapolis

Un tireur a ouvert le feu mercredi dans une église de Minneapolis attenante à une école catholique, dans le nord des Etats-Unis, tuant deux enfants et en blessant 14 autres parmi les élèves rassemblés pour la messe.Le suspect de 23 ans a agi seul, a précisé Brian O’Hara, le chef de la police de Minneapolis. Il était porteur de trois armes à feu et s’est suicidé sur place, a-t-il précisé. De l’extérieur, il a tiré à travers les vitraux et semé l’effroi parmi des dizaines d’écoliers qui assistaient à une messe, deux jours après la rentrée des classes.Selon les enquêteurs, il a fait feu à des dizaines de reprises en utilisant deux fusils et un pistolet. Des armes acquises “légalement”, selon la police. “Le premier coup, je me suis dit: +C’est quoi ça?+”, a raconté un élève de 10 ans à la chaîne CBS. “Puis j’en ai entendu un autre. Je me suis jeté sous le banc et j’ai couvert ma tête”. L’un de ses camarades, a-t-il poursuivi, l’a “sauvé” en s’allongeant sur lui. Et il “a été touché”.Les deux enfants morts avaient 8 et 10 ans. Les victimes blessées par balle, 14 enfants âgés de 6 à 15 ans et trois paroissiens de plus de 80 ans, devraient survivre à leurs blessures, selon Brian O’Hara. La police fédérale américaine, le FBI, a ouvert une enquête pour “acte de terrorisme intérieur” et  “crime motivé par la haine anticatholiques”, a annoncé Kash Patel, patron de cette agence. Le pape Léon XIV s’est dit “attristé” et a exprimé ses condoléances aux familles des victimes.Des images en direct ont montré des parents paniqués venant chercher leurs enfants dans un imposant déploiement policier.-  Manifeste -“Il s’agit d’un acte de violence délibérée contre des enfants innocents et d’autres personnes venues prier. La cruauté et la lâcheté dont il faut faire preuve pour tirer dans une église remplie d’enfants est absolument incompréhensible”, a dit Brian O’Hara. Le tireur avait préparé un manifeste qui devait être diffusé ultérieurement sur YouTube et la police l’en a “retiré”.Cet ancien élève de l’établissement a été identifié comme étant “Robin Westman, un homme né sous le nom de Robert Westman”, selon Kash Patel. Des documents judiciaires de 2019-2020, consultés par l’AFP, font état d’un changement de prénom, de Robert à Robin, de cette personne née de sexe masculin mais s’identifiant comme une femme.”Nous avons la confirmation que le tireur était un homme qui se disait transgenre”, a quant à elle écrit Kristi Noem, la ministre de la Sécurité intérieure, évoquant un “monstre taré”. L’administration Trump mène depuis des mois une offensive contre les politiques favorables aux personnes transgenres.Le maire de Minneapolis, Jacob Frey, a de son côté condamné les attaques contre les personnes transgenres et l’instrumentalisation par l’extrême droite américaine de la tuerie.  Avec plus d’armes à feu en circulation que d’habitants, les Etats-Unis affichent le taux de mortalité par armes le plus élevé de tous les pays développés.  Les tueries sont un fléau récurrent que les gouvernements successifs n’ont jusqu’à présent pas réussi à endiguer, de nombreux Américains restant très attachés à leurs armes. Donald Trump a déclaré mercredi avoir été “pleinement informé” de la “tragique” attaque. Il a ordonné la mise en berne des drapeaux jusqu’au 31 août sur les bâtiments fédéraux.  Cette année, au moins 287 tueries de masse, définies comme faisant au moins quatre morts ou blessés, ont eu lieu aux Etats-Unis, selon l’ONG Gun Violence Archive. En 2024, au moins 16.700 personnes, sans compter les suicides, avaient été tuées par arme à feu.