Lecornu suspend la réforme des retraites, le PS écarte pour l’instant la censure

Sébastien Lecornu évite pour l’instant “la crise de régime”. Le Premier ministre a annoncé mardi devant l’Assemblée nationale la suspension de la réforme des retraites, symbole de la présidence Macron, obtenant la clémence au moins temporaire des socialistes, qui en faisait une condition sine qua non pour épargner la censure au gouvernement et repousser ainsi la dissolution.Le PS a fait savoir en réponse qu’ils ne censurerait pas le gouvernement, en tout cas dans l’immédiat: saluant comme la CFDT dans la suspension “une victoire” autant qu’un “premier pas qui permet d’envisager les suivants”, le chef des députés PS Boris Vallaud a dit vouloir faire “ce pari de donner (…) un budget juste au pays”.”Nous serons vigilants à ce que vos mots se traduisent en actes”, a-t-il promis.Les motions de censure déposées par le RN et par la France insoumise, qui seront examinées jeudi matin, ont donc peu de chances d’être adoptées.Au milieu d’un discours sobre, qui n’a pas dépassé la demi-heure, point d’orgue de journées d’immense tension politique, la sentence attendue est tombée: “je proposerai au Parlement dès cet automne que nous suspendions la réforme de 2023 sur les retraites jusqu’à l’élection présidentielle”, a annoncé M. Lecornu dans l’hémicycle du Palais-Bourbon.”Aucun relèvement de l’âge n’interviendra à partir de maintenant jusqu’à janvier 2028, comme l’avait précisément demandé la CFDT. En complément, la durée d’assurance sera elle aussi suspendue et restera à 170 trimestres jusqu’à janvier 2028″, a précisé le chef du gouvernement, applaudi par les députés PS.Le chef du gouvernement a également confirmé l’abandon de l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution, qui permet l’adoption d’un texte sans vote. “C’est la garantie pour l’Assemblée nationale que le débat, notamment budgétaire mais pas seulement, dans tous les domaines, vivra, ira jusqu’au bout, jusqu’au vote”, a-t-il ajouté.L’exécutif peut ainsi espérer souffler, après une nouvelle crise ouverte la semaine dernière par un gouvernement Lecornu 1 qui n’avait pas tenu une journée, fragilisé dans l’oeuf par la contestation du président des Républicains (LR) Bruno Retailleau.”Certains aimeraient voir cette crise parlementaire virer à la crise de régime. Cela n’aura pas lieu”, avait affirmé le Premier ministre à l’entame de son discours.Un an après la très décriée dissolution de 2024, la pression s’était accrue sur le chef de l’État, son premier chef de gouvernement, Édouard Philippe, allant jusqu’à lui conseiller de démissionner après l’adoption du budget et de permettre ainsi la tenue d’une élection présidentielle anticipée.Renommé vendredi par le président Macron, M. Lecornu avait “carte blanche”, avait expliqué l’Élysée.Mardi matin, le chef de l’Etat avait une dernière fois mis la pression sur les oppositions lors du Conseil des ministres, qualifiant les motions de censure à venir de “motions de dissolution”. Le PS, qui demandait “la suspension immédiate et complète” de la réforme des retraites de 2023, la confirmation de l’abandon du 49.3 et du relâchement de la trajectoire budgétaire, menaçait de déposer sa propre motion de censure dès mardi soir en cas de réponse négative ou évasive du gouvernement.-“Anomalies” fiscales-Adopté mardi matin en Conseil des ministres, le projet de budget de l’État, qui devrait être largement modifié par le Parlement, propose un effort d’une trentaine de milliards d’euros et repose sur des hypothèses “optimistes” de croissance en 2026, selon le Haut conseil des finances publiques.Le déficit devra “dans tous les cas de figure être à moins de 5% à la fin de la discussion” parlementaire, a précisé M. Lecornu, après avoir présenté un projet de budget avec un déficit de 4,7% du PIB.Le Premier ministre a par ailleurs reconnu “des anomalies” dans la fiscalité des très grandes fortunes, souhaitant “une contribution exceptionnelle” des plus riches dans le prochain budget.M. Lecornu a également annoncé une “conférence” sur les retraites et le travail avec les partenaires sociaux. Et promis un nouvel “acte de décentralisation” par un projet de loi déposé en décembre. – “Peur des urnes” -Dans sa décision de ne pas censurer le gouvernement, le PS se trouve isolé à gauche. La présidente du groupe écologiste, Cyrielle Chatelain, a affirmé que son groupe “ira à la censure”, fustigeant une “petite suspension” de la réforme.Même tonalité très offensive de Stéphane Peu, chef du groupe des députés communistes et ultra-marins, qui en majorité voteront la censure, même si le patron du parti Fabien Roussel a évoqué lui une “première victoire”.”Une réforme imposée contre tout un peuple (…) ne se suspend pas, elle s’abroge”, a martelé la cheffe des Insoumis, Mathilde Panot, refusant de participer au “sauvetage” du gouvernement.A droite, le président des Républicains (LR) Bruno Retailleau a accusé le gouvernement d’être “l’otage des socialistes”. Quant au président du RN Jordan Bardella, il a brocardé “l’amicale des sauveurs d’Emmanuel Macron” dont “le seul dénominateur commun” serait “la peur des urnes”.Le camp présidentiel était divisé sur la question des retraites, et le parti Horizons d’Edouard Philippe s’est chargé de rappeler ses réserves. “Suspendre la réforme des retraites” est “une dangereuse facilité”, a mis en garde le chef des députés Paul Christophe.La chute du gouvernement “coûterait plus d’argent à la France” qu’une “suspension de quelques mois” de la réforme des retraites, avait au contraire fait valoir dans la matinée l’entourage du garde des Sceaux Gérald Darmanin, proche de M. Lecornu.sac-sl-are-bpa/hr

Lecornu suspend la réforme des retraites, le PS écarte pour l’instant la censure

Sébastien Lecornu évite pour l’instant “la crise de régime”. Le Premier ministre a annoncé mardi devant l’Assemblée nationale la suspension de la réforme des retraites, symbole de la présidence Macron, obtenant la clémence au moins temporaire des socialistes, qui en faisait une condition sine qua non pour épargner la censure au gouvernement et repousser ainsi la dissolution.Le PS a fait savoir en réponse qu’ils ne censurerait pas le gouvernement, en tout cas dans l’immédiat: saluant comme la CFDT dans la suspension “une victoire” autant qu’un “premier pas qui permet d’envisager les suivants”, le chef des députés PS Boris Vallaud a dit vouloir faire “ce pari de donner (…) un budget juste au pays”.”Nous serons vigilants à ce que vos mots se traduisent en actes”, a-t-il promis.Les motions de censure déposées par le RN et par la France insoumise, qui seront examinées jeudi matin, ont donc peu de chances d’être adoptées.Au milieu d’un discours sobre, qui n’a pas dépassé la demi-heure, point d’orgue de journées d’immense tension politique, la sentence attendue est tombée: “je proposerai au Parlement dès cet automne que nous suspendions la réforme de 2023 sur les retraites jusqu’à l’élection présidentielle”, a annoncé M. Lecornu dans l’hémicycle du Palais-Bourbon.”Aucun relèvement de l’âge n’interviendra à partir de maintenant jusqu’à janvier 2028, comme l’avait précisément demandé la CFDT. En complément, la durée d’assurance sera elle aussi suspendue et restera à 170 trimestres jusqu’à janvier 2028″, a précisé le chef du gouvernement, applaudi par les députés PS.Le chef du gouvernement a également confirmé l’abandon de l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution, qui permet l’adoption d’un texte sans vote. “C’est la garantie pour l’Assemblée nationale que le débat, notamment budgétaire mais pas seulement, dans tous les domaines, vivra, ira jusqu’au bout, jusqu’au vote”, a-t-il ajouté.L’exécutif peut ainsi espérer souffler, après une nouvelle crise ouverte la semaine dernière par un gouvernement Lecornu 1 qui n’avait pas tenu une journée, fragilisé dans l’oeuf par la contestation du président des Républicains (LR) Bruno Retailleau.”Certains aimeraient voir cette crise parlementaire virer à la crise de régime. Cela n’aura pas lieu”, avait affirmé le Premier ministre à l’entame de son discours.Un an après la très décriée dissolution de 2024, la pression s’était accrue sur le chef de l’État, son premier chef de gouvernement, Édouard Philippe, allant jusqu’à lui conseiller de démissionner après l’adoption du budget et de permettre ainsi la tenue d’une élection présidentielle anticipée.Renommé vendredi par le président Macron, M. Lecornu avait “carte blanche”, avait expliqué l’Élysée.Mardi matin, le chef de l’Etat avait une dernière fois mis la pression sur les oppositions lors du Conseil des ministres, qualifiant les motions de censure à venir de “motions de dissolution”. Le PS, qui demandait “la suspension immédiate et complète” de la réforme des retraites de 2023, la confirmation de l’abandon du 49.3 et du relâchement de la trajectoire budgétaire, menaçait de déposer sa propre motion de censure dès mardi soir en cas de réponse négative ou évasive du gouvernement.-“Anomalies” fiscales-Adopté mardi matin en Conseil des ministres, le projet de budget de l’État, qui devrait être largement modifié par le Parlement, propose un effort d’une trentaine de milliards d’euros et repose sur des hypothèses “optimistes” de croissance en 2026, selon le Haut conseil des finances publiques.Le déficit devra “dans tous les cas de figure être à moins de 5% à la fin de la discussion” parlementaire, a précisé M. Lecornu, après avoir présenté un projet de budget avec un déficit de 4,7% du PIB.Le Premier ministre a par ailleurs reconnu “des anomalies” dans la fiscalité des très grandes fortunes, souhaitant “une contribution exceptionnelle” des plus riches dans le prochain budget.M. Lecornu a également annoncé une “conférence” sur les retraites et le travail avec les partenaires sociaux. Et promis un nouvel “acte de décentralisation” par un projet de loi déposé en décembre. – “Peur des urnes” -Dans sa décision de ne pas censurer le gouvernement, le PS se trouve isolé à gauche. La présidente du groupe écologiste, Cyrielle Chatelain, a affirmé que son groupe “ira à la censure”, fustigeant une “petite suspension” de la réforme.Même tonalité très offensive de Stéphane Peu, chef du groupe des députés communistes et ultra-marins, qui en majorité voteront la censure, même si le patron du parti Fabien Roussel a évoqué lui une “première victoire”.”Une réforme imposée contre tout un peuple (…) ne se suspend pas, elle s’abroge”, a martelé la cheffe des Insoumis, Mathilde Panot, refusant de participer au “sauvetage” du gouvernement.A droite, le président des Républicains (LR) Bruno Retailleau a accusé le gouvernement d’être “l’otage des socialistes”. Quant au président du RN Jordan Bardella, il a brocardé “l’amicale des sauveurs d’Emmanuel Macron” dont “le seul dénominateur commun” serait “la peur des urnes”.Le camp présidentiel était divisé sur la question des retraites, et le parti Horizons d’Edouard Philippe s’est chargé de rappeler ses réserves. “Suspendre la réforme des retraites” est “une dangereuse facilité”, a mis en garde le chef des députés Paul Christophe.La chute du gouvernement “coûterait plus d’argent à la France” qu’une “suspension de quelques mois” de la réforme des retraites, avait au contraire fait valoir dans la matinée l’entourage du garde des Sceaux Gérald Darmanin, proche de M. Lecornu.sac-sl-are-bpa/hr

Lecornu suspend la réforme des retraites, le PS écarte pour l’instant la censure

Sébastien Lecornu évite pour l’instant “la crise de régime”. Le Premier ministre a annoncé mardi devant l’Assemblée nationale la suspension de la réforme des retraites, symbole de la présidence Macron, obtenant la clémence au moins temporaire des socialistes, qui en faisait une condition sine qua non pour épargner la censure au gouvernement et repousser ainsi la dissolution.Le PS a fait savoir en réponse qu’ils ne censurerait pas le gouvernement, en tout cas dans l’immédiat: saluant comme la CFDT dans la suspension “une victoire” autant qu’un “premier pas qui permet d’envisager les suivants”, le chef des députés PS Boris Vallaud a dit vouloir faire “ce pari de donner (…) un budget juste au pays”.”Nous serons vigilants à ce que vos mots se traduisent en actes”, a-t-il promis.Les motions de censure déposées par le RN et par la France insoumise, qui seront examinées jeudi matin, ont donc peu de chances d’être adoptées.Au milieu d’un discours sobre, qui n’a pas dépassé la demi-heure, point d’orgue de journées d’immense tension politique, la sentence attendue est tombée: “je proposerai au Parlement dès cet automne que nous suspendions la réforme de 2023 sur les retraites jusqu’à l’élection présidentielle”, a annoncé M. Lecornu dans l’hémicycle du Palais-Bourbon.”Aucun relèvement de l’âge n’interviendra à partir de maintenant jusqu’à janvier 2028, comme l’avait précisément demandé la CFDT. En complément, la durée d’assurance sera elle aussi suspendue et restera à 170 trimestres jusqu’à janvier 2028″, a précisé le chef du gouvernement, applaudi par les députés PS.Le chef du gouvernement a également confirmé l’abandon de l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution, qui permet l’adoption d’un texte sans vote. “C’est la garantie pour l’Assemblée nationale que le débat, notamment budgétaire mais pas seulement, dans tous les domaines, vivra, ira jusqu’au bout, jusqu’au vote”, a-t-il ajouté.L’exécutif peut ainsi espérer souffler, après une nouvelle crise ouverte la semaine dernière par un gouvernement Lecornu 1 qui n’avait pas tenu une journée, fragilisé dans l’oeuf par la contestation du président des Républicains (LR) Bruno Retailleau.”Certains aimeraient voir cette crise parlementaire virer à la crise de régime. Cela n’aura pas lieu”, avait affirmé le Premier ministre à l’entame de son discours.Un an après la très décriée dissolution de 2024, la pression s’était accrue sur le chef de l’État, son premier chef de gouvernement, Édouard Philippe, allant jusqu’à lui conseiller de démissionner après l’adoption du budget et de permettre ainsi la tenue d’une élection présidentielle anticipée.Renommé vendredi par le président Macron, M. Lecornu avait “carte blanche”, avait expliqué l’Élysée.Mardi matin, le chef de l’Etat avait une dernière fois mis la pression sur les oppositions lors du Conseil des ministres, qualifiant les motions de censure à venir de “motions de dissolution”. Le PS, qui demandait “la suspension immédiate et complète” de la réforme des retraites de 2023, la confirmation de l’abandon du 49.3 et du relâchement de la trajectoire budgétaire, menaçait de déposer sa propre motion de censure dès mardi soir en cas de réponse négative ou évasive du gouvernement.-“Anomalies” fiscales-Adopté mardi matin en Conseil des ministres, le projet de budget de l’État, qui devrait être largement modifié par le Parlement, propose un effort d’une trentaine de milliards d’euros et repose sur des hypothèses “optimistes” de croissance en 2026, selon le Haut conseil des finances publiques.Le déficit devra “dans tous les cas de figure être à moins de 5% à la fin de la discussion” parlementaire, a précisé M. Lecornu, après avoir présenté un projet de budget avec un déficit de 4,7% du PIB.Le Premier ministre a par ailleurs reconnu “des anomalies” dans la fiscalité des très grandes fortunes, souhaitant “une contribution exceptionnelle” des plus riches dans le prochain budget.M. Lecornu a également annoncé une “conférence” sur les retraites et le travail avec les partenaires sociaux. Et promis un nouvel “acte de décentralisation” par un projet de loi déposé en décembre. – “Peur des urnes” -Dans sa décision de ne pas censurer le gouvernement, le PS se trouve isolé à gauche. La présidente du groupe écologiste, Cyrielle Chatelain, a affirmé que son groupe “ira à la censure”, fustigeant une “petite suspension” de la réforme.Même tonalité très offensive de Stéphane Peu, chef du groupe des députés communistes et ultra-marins, qui en majorité voteront la censure, même si le patron du parti Fabien Roussel a évoqué lui une “première victoire”.”Une réforme imposée contre tout un peuple (…) ne se suspend pas, elle s’abroge”, a martelé la cheffe des Insoumis, Mathilde Panot, refusant de participer au “sauvetage” du gouvernement.A droite, le président des Républicains (LR) Bruno Retailleau a accusé le gouvernement d’être “l’otage des socialistes”. Quant au président du RN Jordan Bardella, il a brocardé “l’amicale des sauveurs d’Emmanuel Macron” dont “le seul dénominateur commun” serait “la peur des urnes”.Le camp présidentiel était divisé sur la question des retraites, et le parti Horizons d’Edouard Philippe s’est chargé de rappeler ses réserves. “Suspendre la réforme des retraites” est “une dangereuse facilité”, a mis en garde le chef des députés Paul Christophe.La chute du gouvernement “coûterait plus d’argent à la France” qu’une “suspension de quelques mois” de la réforme des retraites, avait au contraire fait valoir dans la matinée l’entourage du garde des Sceaux Gérald Darmanin, proche de M. Lecornu.sac-sl-are-bpa/hr

Man pleads guilty to firebombing US state governor’s residence

A US man plead guilty on Tuesday to attempted murder for firebombing the home of Pennsylvania governor and prominent Democrat Josh Shapiro, and now faces between 25 and 50 years imprisonment under a plea agreement, prosecutors said.Cody Balmer, 38, told police he harbored “hatred” towards Governor Shapiro. In April, he threw a Molotov cocktail at the Democrat’s official residence as Shapiro marked the first night of the Passover holiday with friends and family.Asked what he would have done had he encountered Shapiro in the residence during the attack, Balmer told investigators he would “have beaten him with his hammer.””Balmer pleaded guilty to attempted murder of Governor Josh Shapiro, aggravated arson, 22 counts of arson, one for each of the 22 victims within the residence endangered by the arson, burglary, and related offenses,” the Dauphin County District Attorney prosecutor’s office said in a statement. “After the defendant’s guilty plea to all counts, he received the agreed upon sentence of not less than 25 years or more than 50 years.”Shapiro, widely viewed as a potential 2028 presidential contender, was inside with his family when the fire broke out in a different part of the Georgian-style mansion in Harrisburg.No one was hurt but parts of the residence were badly damaged.- ‘Risks’ of public office -“It’s especially hard to know that he tried to murder our family… the hardest part has been to try and explain it to our four children,” Shapiro said in an emotional statement after the plea.”Serving in public office today brings risks. It’s a sad state of affairs.”The United States has faced a rash of political violence in recent months, with the killing of conservative influencer Charlie Kirk following the targeted killing of a Democratic Minnesota lawmaker and her husband, and the assassination of an insurance executive in broad daylight.”We need real accountability for acts of political violence,” Shapiro said. “Today is real accountability… this is a just outcome.”Describing the attack previously, Shapiro said that he and his sleeping family were woken up by a police trooper who “banged on our door” at around 2:00 am local time and that they were evacuated from the building.Balmer was captured on surveillance cameras climbing a perimeter fence, breaking a window and throwing a gasoline-filled Heineken beer bottle, before breaking another window, entering the residence and igniting another bottle.He then fled the property.An ex-lover of Balmer called police and reported that the alleged arsonist wanted to hand himself in, the criminal complaint alleges.Balmer then subsequently walked up to state police headquarters and told an officer he was responsible for the attack.

Madagascar’s president, from coup to impeachmentTue, 14 Oct 2025 15:45:38 GMT

Andry Rajoelina first came to power in Madagascar in his mid-thirties in a 2009 military-backed coup after he was able to rally thousands to anti-government protests.On Tuesday, the national assembly voted to impeach the 51-year-old after he reportedly left the country as soldiers from the elite CAPSAT unit joined weeks of youth-led demonstrations against his …

Madagascar’s president, from coup to impeachmentTue, 14 Oct 2025 15:45:38 GMT Read More »

Bangladesh factory blaze kills at least 16: fire official

At least 16 people were killed Tuesday when a fire tore through a chemical and garments factory in Bangladesh’s capital Dhaka, officials said.The blaze began in the factory’s warehouse before spreading to a nearby multi-storey garments facility, said Tajul Islam Chowdhury, director at the Fire Service Department.All the bodies were recovered from the garments factory, Chowdhury told reporters, confirming the toll.Outside the factory, distraught relatives searched for loved ones. Abdur Rahman, 19, said he was looking for his brother Robin.”I found one of his colleagues, who escaped by breaking a window. He saw my brother Robin inside,” Rahman told AFP. “He didn’t make it.”Several others held up pictures of missing loved ones, pleading for information.”The deceased appeared to have suffered severe inhalation injuries from the chemicals, as there were highly flammable materials stacked inside,” Chowdhury told reporters.Authorities have yet to enter the chemical warehouse.Tahmina Sharmin, 34, a witness, said she heard a loud explosion before the area was filled with flames and smoke.”People were startled and didn’t know what to do at first,” she told AFP. She said she was among the first to respond before fire crews arrived.More than 26,500 fires were reported last year alone in Bangladesh, where safety standards are lax and often ignored. In 2021, at least 52 people were killed including many children when a fire swept through a food processing factory.Bangladesh’s worst fire took place in 2012, when a blaze ripped through a garment factory on Dhaka’s outskirts, killing at least 111 people and injuring more than 200 others.

Israel identifies hostage bodies, returns 45 Palestinian dead

The Israeli military said Tuesday that the remains of four deceased hostages returned by Hamas have been identified, including those of a Nepalese student.Separately, a Gaza hospital said it has received the bodies of 45 Palestinians that had been handed back by Israel, also as part of US President Donald Trump’s plan to end the Gaza war. In a statement, the Israeli military named two of the victims as Guy Iluz, an Israeli national, and Bipin Joshi, an agriculture student from Nepal.The names of the other two hostages have not yet been released at the request of their families, the statement added.Iluz, who was 26 at the time of the attack, had been attending the Nova music festival when Hamas-led militants launched their assault on October 7, 2023. He reportedly tried to flee and hid in a tree, from where he made his last contact with his parents before being captured.The military said Iluz was wounded and abducted alive, but later died of his injuries due to a lack of medical treatment while in captivity.It did not specify when he died, though his death was announced in December 2023.The military said the final causes of death for the four hostages will be determined following the completion of forensic examinations.Joshi, who was 22 at the time of the attack, was part of a Nepalese agricultural training group that had arrived in Israel three weeks before the Hamas assault.He was abducted from Kibbutz Alumim.”It is assessed that he was murdered in captivity during the first months of the war,” the military said.- ‘Courageous’ Joshi -Joshi’s Nepalese friend Himanchal Kattel, the group’s only survivor, told AFP that the attackers had thrown a grenade into the shelter, which Joshi caught and threw away before it exploded, saving Kattel’s life.Joshi was a “courageous” student, his teacher Sushil Neupane said.”We were deeply hoping that Bipin would return home. This news hurts us all… our hope has died,” he said. Hamas returned the four bodies on Monday, following the release of all 20 surviving captives as part of the ceasefire deal brokered by Trump.”It’s difficult. You know, we kind of had the rollercoaster on the up yesterday and now we’re on the down,” said Rotem Kuper, son of Amiran Kuper, whose remains are still held in Gaza.”We need to re-gather and continue strongly. You know, we pretty much have no choice,” Kuper told journalists.Meanwhile, the bodies of 45 Palestinians that had been in Israeli custody were handed over to the Nasser Medical Centre in Gaza, the hospital said.Under the Trump deal, Israel was to turn over the bodies of 15 Palestinians for every deceased Israeli returned.- Slow recovery -Palestinian militants are still holding the bodies of 24 hostages, which are expected to be returned under the terms of the ceasefire agreement.”We will not rest untill all 24 hostages are brought home,” said the Hostages and Missing Families Forum, the main Israeli group campaigning for the release of all hostages. As Israelis awaited the return of the remaining bodies, the hostages released on Monday were gradually recovering.”Being underground affects all the body’s systems,” said Noa Eliakim Raz, director at Beilinson Hospital in Petah Tikva, where some of the surviving hostages are being treated.”There is no fixed timetable — each person is recovering at their own pace. It’s important that they heal slowly,” she told journalists, adding that many hostages had experienced weight loss.Twins Ziv and Gali Berman, who were reunited on Monday, said they had been separated throughout their captivity and held in complete isolation, according to Channel 12.The two, who were 28 when abducted, described enduring long periods of hunger, alternating with short intervals when they were better fed, the report said.