Le rendez-vous raté de Macron sur le référendum et la fin du quinquennat

“Ce n’est pas le président qui fait les choses” : Emmanuel Macron a surtout fait aveu de faiblesse mardi lors d’une émission fleuve sur TF1 en décevant les attentes sur un référendum et en n’ouvrant pas de perspectives claires pour la fin de son quinquennat.”Je ne sais pas pourquoi il a été se mettre dans un truc comme ça. C’était long, il n’y avait pas d’annonce. Je l’ai trouvé en défensive”, estime, sans ambages, un cadre du camp présidentiel.Durant cette émission XXL à l’intitulé prometteur “Emmanuel Macron – Les défis de la France”, le chef de l’Etat entendait pourtant se remettre au centre du jeu intérieur après les soubresauts de la dissolution.Dans un paysage politique morcelé, marqué par un désamour croissant pour l’exécutif et la chose publique, il était surtout très attendu sur sa promesse de redonner la parole aux Français pour “trancher” des sujets déterminants.Au final, il n’a fait qu’en agiter la possibilité, sans plus de précisions, si ce n’est pour exclure les thèmes qui étaient les plus plébiscités dans l’opinion, retraites, immigration ou déficits publics. De quoi alimenter la machine aux frustrations alors que le président reste très impopulaire malgré un petit regain à la faveur de son action à l’international. – “Dissuasion référendaire” -La séquence sur le référendum, intervenue de surcroît en fin d’émission, après déjà plus de deux heures passées à défendre son bilan, a eu un “effet incroyablement déceptif”, résume Bruno Cautrès, politologue, à l’AFP.Au final il a presque donné l’impression de “ne pas être “convaincu” lui-même de la nécessité de dégainer un tel outil, dit-il, sauf à vouloir contourner un blocage des débats au Parlement, notamment sur l’aide à mourir.”Il a inventé l’arme de dissuasion référendaire”, a ironisé le député Modem Olivier Falorni, auteur de la proposition de loi sur le suicide assisté, qui divise jusqu’au sein du gouvernement, devant l’Association des journalistes parlementaires (AJP).La fenêtre de tir pour un tel exercice s’annonce en outre très étroite. “C’est septembre”, esquisse Bruno Cautrès, avant les municipales de 2026 qui risquent de virer au vote-sanction.”En octobre, on sera déjà dans le dur des discussions budgétaires 2026 avec toutes les mauvaises nouvelles qu’il va falloir annoncer au pays. C’est pas là qu’on va nous expliquer qu’on fait un référendum sur les écrans et les réseaux sociaux”, relève le politologue.Emmanuel Macron s’est surtout longuement échiné à défendre son bilan avant de le ponctuer par un aveu inédit depuis le pari raté de la dissolution, ponctué par l’échec de son camp.- “Indémerdable” -“Je ne suis pas un homme-orchestre. Ce n’est pas le président de la République – et heureusement – qui fait les choses. Et encore moins depuis juillet dernier”, a-t-il lâché. De quoi rappeler “l’Etat ne peut pas tout” de Lionel Jospin ou “Contre le chômage on a tout essayé” de François Mitterrand, au risque de casser l’incarnation de la fonction présidentielle.”Tout ca pour ca”, renchérit le directeur de l’Ifop, Frédéric Dabi, jugeant que le chef de l’Etat est trop “resté en réaction” et qu’il a donné le spectacle “d’un président et d’un Premier ministre empêchés”.”On reste dans cette période d’éclipse du politique où les Français ont le sentiment que le président et le Premier ministre ne changent plus la vie, ne parviennent pas à résoudre les grands problèmes”, souligne-t-il.Face à une telle volatilité politique, il aurait “mieux fait de rester dans le couloir international” qui commençait “à payer” en termes d’image face aux outrances et au caractère imprévisible de Donald Trump, estime Bruno Cautrès.Emmanuel Macron s’est alors posé en chef de file des Européens devant une administration américaine prompte à négocier avec Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre en l’Ukraine.”On est dans une situation +indémerdable+. Il essaye de trouver une ouverture. Mais s’il veut retrouver de la mobilité, il reste la dissolution”, considère le cadre de la majorité cité plus haut, sans illusion toutefois sur le score de son camp en cas de nouvelles législatives.

Le rendez-vous raté de Macron sur le référendum et la fin du quinquennat

“Ce n’est pas le président qui fait les choses” : Emmanuel Macron a surtout fait aveu de faiblesse mardi lors d’une émission fleuve sur TF1 en décevant les attentes sur un référendum et en n’ouvrant pas de perspectives claires pour la fin de son quinquennat.”Je ne sais pas pourquoi il a été se mettre dans un truc comme ça. C’était long, il n’y avait pas d’annonce. Je l’ai trouvé en défensive”, estime, sans ambages, un cadre du camp présidentiel.Durant cette émission XXL à l’intitulé prometteur “Emmanuel Macron – Les défis de la France”, le chef de l’Etat entendait pourtant se remettre au centre du jeu intérieur après les soubresauts de la dissolution.Dans un paysage politique morcelé, marqué par un désamour croissant pour l’exécutif et la chose publique, il était surtout très attendu sur sa promesse de redonner la parole aux Français pour “trancher” des sujets déterminants.Au final, il n’a fait qu’en agiter la possibilité, sans plus de précisions, si ce n’est pour exclure les thèmes qui étaient les plus plébiscités dans l’opinion, retraites, immigration ou déficits publics. De quoi alimenter la machine aux frustrations alors que le président reste très impopulaire malgré un petit regain à la faveur de son action à l’international. – “Dissuasion référendaire” -La séquence sur le référendum, intervenue de surcroît en fin d’émission, après déjà plus de deux heures passées à défendre son bilan, a eu un “effet incroyablement déceptif”, résume Bruno Cautrès, politologue, à l’AFP.Au final il a presque donné l’impression de “ne pas être “convaincu” lui-même de la nécessité de dégainer un tel outil, dit-il, sauf à vouloir contourner un blocage des débats au Parlement, notamment sur l’aide à mourir.”Il a inventé l’arme de dissuasion référendaire”, a ironisé le député Modem Olivier Falorni, auteur de la proposition de loi sur le suicide assisté, qui divise jusqu’au sein du gouvernement, devant l’Association des journalistes parlementaires (AJP).La fenêtre de tir pour un tel exercice s’annonce en outre très étroite. “C’est septembre”, esquisse Bruno Cautrès, avant les municipales de 2026 qui risquent de virer au vote-sanction.”En octobre, on sera déjà dans le dur des discussions budgétaires 2026 avec toutes les mauvaises nouvelles qu’il va falloir annoncer au pays. C’est pas là qu’on va nous expliquer qu’on fait un référendum sur les écrans et les réseaux sociaux”, relève le politologue.Emmanuel Macron s’est surtout longuement échiné à défendre son bilan avant de le ponctuer par un aveu inédit depuis le pari raté de la dissolution, ponctué par l’échec de son camp.- “Indémerdable” -“Je ne suis pas un homme-orchestre. Ce n’est pas le président de la République – et heureusement – qui fait les choses. Et encore moins depuis juillet dernier”, a-t-il lâché. De quoi rappeler “l’Etat ne peut pas tout” de Lionel Jospin ou “Contre le chômage on a tout essayé” de François Mitterrand, au risque de casser l’incarnation de la fonction présidentielle.”Tout ca pour ca”, renchérit le directeur de l’Ifop, Frédéric Dabi, jugeant que le chef de l’Etat est trop “resté en réaction” et qu’il a donné le spectacle “d’un président et d’un Premier ministre empêchés”.”On reste dans cette période d’éclipse du politique où les Français ont le sentiment que le président et le Premier ministre ne changent plus la vie, ne parviennent pas à résoudre les grands problèmes”, souligne-t-il.Face à une telle volatilité politique, il aurait “mieux fait de rester dans le couloir international” qui commençait “à payer” en termes d’image face aux outrances et au caractère imprévisible de Donald Trump, estime Bruno Cautrès.Emmanuel Macron s’est alors posé en chef de file des Européens devant une administration américaine prompte à négocier avec Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre en l’Ukraine.”On est dans une situation +indémerdable+. Il essaye de trouver une ouverture. Mais s’il veut retrouver de la mobilité, il reste la dissolution”, considère le cadre de la majorité cité plus haut, sans illusion toutefois sur le score de son camp en cas de nouvelles législatives.

Parcoursup: une nouvelle labellisation pour faire le tri dans les formations privées

Face aux dérives constatées dans l’enseignement supérieur privé, le gouvernement va mettre en place une nouvelle labellisation des formations à destination des étudiants et des familles pour plus de “lisibilité” et de garanties de qualité sur la plateforme d’orientation Parcoursup.Le nouveau système de labellisation, fondé sur les établissements et non les formations, comprendra deux niveaux et se veut plus clair, promeut l’entourage du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Philippe Baptiste. Le premier niveau inclura les établissements relevant d’un “service public de l’enseignement supérieur”. Il s’agit d’universités et établissements privés à but non lucratif et répondant à des critères “de mixité sociale et d’adossement de leurs formations à la recherche”, a argumenté le ministre mardi lors d’un discours.Les écoles dites EESPIG (établissements d’enseignement supérieur privé d’intérêt général) trouveront leur place dans ce premier cercle. Il s’agit d’instituts catholiques, de certaines écoles de commerce ou d’ingénieurs. Des écoles de commerce relevant des chambres de commerce, auront vocation à y appartenir également si toutefois elles se soumettent aux conditions d’agrément.Ce premier cercle a vocation à recevoir des financements de l’Etat contre le respect d’un cahier des charges.Un second degré de labellisation de ce nouveau système comprendra les établissements privés dits “agréés”, à but lucratif ou non, qui ne répondent pas aux mêmes critères stricts mais qui dispensent une formation dont la qualité aura été certifiée par l’Etat.- “Zone de confiance” -Parcoursup, plateforme de candidature aux cursus du supérieur, doit être vue comme une “zone de confiance” pour les familles, indique le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.Les établissements qui n’auront pas reçu d’agrément dans le cadre de ce nouveau dispositif n’y seront donc à terme plus présents. “Au-delà de ces deux cercles se trouvent les établissements qui n’auront aucune reconnaissance spécifique du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Ils sont néanmoins soumis à la régulation par Qualiopi pour l’accès aux fonds de l’apprentissage, garantissant ainsi un niveau minimal de qualité”, a par ailleurs souligné M. Baptiste.Une période de transition est prévue jusqu’en 2027.Deux propositions de loi pour mieux encadrer l’enseignement supérieur privé n’ont pas été mises au calendrier parlementaire avant la coupure estivale, mais M. Baptiste souhaite que son projet fasse l’objet d’un texte législatif d’ici septembre. La réforme en vue, qui donnera lieu à une concertation dans les semaines à venir avec les représentants de l’enseignement supérieur, nécessite en effet des ajustements du code de l’Education, indique-t-on au ministère.Mardi soir, le ministre a souligné que la croissance rapide de l’enseignement supérieur privé ces dernières années – il accueille désormais plus d’un quart des étudiants du pays – a été nécessaire pour faire face à une forte hausse de la population étudiante, mais a été “parfois insuffisamment encadrée”.Ce qui a généré certaines “difficultés”: “coûts parfois excessifs, manque de transparence des programmes, information insuffisante sur les débouchés, et surtout une qualité inégale”, a détaillé M. Baptiste.Des dérives comme des frais de réservation non remboursables, des classes bondées, des heures de cours érodées et une course aux rendements au détriment de la qualité ont aussi été mises en lumière dans l’enseignement supérieur à but lucratif dans le livre “Le Cube” de la journaliste Claire Marchal, qui porte sur le géant du secteur Galileo.Un resserrement des critères pour recevoir le label Qualiopi devrait être dévoilé rapidement, en collaboration avec le ministère du Travail.Ce travail avait été lancé dans la foulée des remous suscités par la parution du livre de Claire Marchal.Hors Parcoursup et hors formations professionnelles estampillées Qualiopi, le ministère estime que les établissements et cursus relèvent de la liberté d’entreprendre, de celle de choisir pour les jeunes et leurs familles, et non plus de sa responsabilité.La ministre de l’Education Elisabeth Borne avait indiqué avec M. Baptiste en mars à la suite de ces révélations qu’une inspection interministérielle serait missionnée pour “une plus grande transparence du fonctionnement des établissements d’enseignement supérieur privé à but lucratif”.Elle pourrait l’être dans les jours à venir, indique-t-on au gouvernement.

Cassie doit continuer son témoignage accablant au procès de P. Diddy

La chanteuse Cassie doit poursuivre mercredi son témoignage-choc au procès de la star du hip-hop P. Diddy après avoir raconté la veille son “humiliation” sous l’emprise d’un homme l’ayant forcé selon elle à des pratiques sexuelles qui la “dégoûtaient”.La chanteuse américaine de R&B est la pièce centrale de l’accusation au procès ultra médiatisé du rappeur et producteur de 55 ans, tombé de son piédestal depuis que les accusations de violences sexuelles se sont multipliées contre lui en 2023.Mardi, Cassie a raconté au tribunal de Manhattan son calvaire, malgré une grossesse proche du terme qui l’a obligée à faire des pauses dans son récit.Peu après le début de sa relation avec le rappeur, avec lequel elle est restée dix ans, Cassie dit avoir été contrainte de participer à des “freak-offs”: de longs marathons sexuels que P. Diddy dirigeait, dont elle était le centre de l’attention mais aussi, assure-t-elle, l’objet.P. Diddy la forçait aussi à avoir des relations sexuelles avec des travailleurs du sexe pendant qu’il regardait et se masturbait, a-t-elle témoigné mardi. – “C’était dégoûtant” -Si elle ne répondait pas à ses ordres, il envoyait sa garde rapprochée la chercher. Si elle ne se pliait pas à ses désirs, il la frappait. Les hommes étaient payés en cash, plusieurs milliers de dollars, ce qu’a confirmé l’un d’eux lundi à la barre. “C’était dégoûtant, c’était trop, j’étais accablée”, a-t-elle dit aux jurés, à propos de ces actes sexuels scénarisés et dirigés par son compagnon de l’époque dans des chambres d’hôtel. “J’étais humiliée (…). Je ne pouvais en parler à personne (…). J’avais l’impression de n’être bonne qu’à ça pour lui”, a-t-elle raconté mardi, la voix brisée par les larmes. De son vrai nom Sean Combs, P. Diddy est accusé d’avoir profité de sa notoriété et de ses moyens financiers pour forcer des femmes à participer à ces longues séances sexuelles avec des hommes prostitués, qu’il regardait, filmait, et dont il menaçait de diffuser les vidéos si les victimes parlaient. L’une des premières à sortir du silence avait justement été Casandra “Cassie” Ventura, chanteuse R&B signée par le label de Diddy, Bad Boy Records.La chanteuse avait rencontré P. Diddy quand elle avait 19 ans, lui était déjà au faîte de sa gloire. “J’étais simplement amoureuse, je voulais le rendre heureux”, décrit-elle pour parler du début de leur relation.Lundi, les jurés ont revu plusieurs fois une vidéo révélée par CNN en 2024, des images de vidéo-surveillance de 2016 dans un hôtel de Los Angeles, où l’on voit Sean Combs se déchaîner violemment contre elle, lui donnant coups de pieds et la traînant par terre. Or ces épisodes de violence se répétaient “trop de fois pour pouvoir les compter”, a déclaré mardi aux jurés Cassie, en évoquant des “lèvres gonflées” et des “ecchymoses sur tout le corps”.D’autres femmes sont attendues pour témoigner à ce procès qui secoue l’industrie musicale américaine et au terme duquel P. Diddy, figure incontournable du hip-hop des trois dernières décennies, pourrait être condamné à la prison à vie.A l’exception de la vedette déchue du R&B R. Kelly, condamné à 30 ans de prison pour crimes sexuels en 2022, l’industrie musicale avait échappé à la vague #MeToo, contrairement à l’univers d’Hollywood.  

‘No more empty statements:’ Iran ex-detainees press Sweden over death row academic

Over 20 foreign nationals who themselves endured years of captivity in Iran on Wednesday urged Sweden to step up efforts to free a Swedish-Iranian citizen sentenced to death in the country, after he had a heart attack last week.Ahmadreza Djalali, an academic who was sentenced to death in 2017 on espionage charges he denies, suffered a heart attack in Tehran’s Evin prison, his wife said Friday.Djalali, 53, is among a number of Europeans held by Iran in what some countries including France call a deliberate hostage-taking strategy to extract concessions from the West at a time of tension over Tehran’s nuclear programme.Djalali’s condition, “worsened by years of medical neglect and psychological torment, is now dire,” said the 21 former detainees including British-Iranian Nazanin Zaghari-Ratcliffe, Australian Kylie Moore-Gilbert and US-Iranian Siamak Namazi, who were freed only after years-long ordeals in prison.”While the Islamic Republic and its heinous practice of hostage diplomacy is the clear culprit here, we are deeply troubled by your government’s failure to use the means at its disposal to rescue Dr Djalali,” they said in the letter addressed to Swedish Prime Minister Ulf Kristersson via Stockholm’s embassy in Washington.”No more empty statements. Sweden must act with the same urgency and resolve it has shown in securing the freedom of other citizens,” they added in the letter seen by AFP.Djalali was granted Swedish nationality while in jail.- ‘A path home’ -The letter said Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi had offered a possible way forward in a recent social media post that it said “implicitly linked” the case to Iran’s inability to access treatment for epidermolysis bullosa (EB), a disease that affects hundreds of Iranian children and can be fatal without proper care.”The specialised wound dressings required to treat EB, produced by a Swedish company, have long been blocked due to over-compliance with sanctions,” the letter said.In a post on X last week that lamented a “regrettable shift” in bilateral relations, Araghchi said “Sweden ceased non-sanctionable exports of medicines, including specialised and unique gear for children afflicted with EB”.In June 2024, Tehran freed two Swedes held in Iran in exchange for Hamid Noury, a former Iranian prisons official serving a life sentence in Sweden. To the disappointment of his family, Djalali was not included in the swap.In the letter, the ex-detainees told Kristersson: “A path to bring Dr Djalali home — alive, not in a coffin — appears within reach. “If Sweden fails to pursue it seriously and this Swedish citizen dies in captivity, history will record that your government had more than one chance to save him — but chose not to. That responsibility will rest squarely with you.”

Sean Combs’s ex Cassie to face defense grilling at second day in court

Sean “Diddy” Combs’s former partner Casandra Ventura is expected to be grilled by the fallen music mogul’s defense lawyers Wednesday as she returns to court for a second day of testimony.Singer and model Ventura, better known as Cassie, is also likely to face questions about allegations Combs raped her in 2018, as well as her graphic accounts of elaborate sex parties organized by the hip-hop icon.In an emotional first day of testimony, Ventura, who is heavily pregnant, also detailed beatings and abuse at the hands of Combs whom she painted as controlling and willing to wield his wealth and influence to get his way. She gave vivid accounts that will underpin much of the prosecution’s case against the music industry figure who is alleged to have used violence and blackmail to manipulate women over many years.Ventura recounted so-called “freak-off” sex parties saying she participated because she was “just in love and wanted to make (Combs) happy — to a point I didn’t feel like I had much of a choice.”Ventura, who is 17 years younger than Combs and first met him when she was 19, described how the mogul would sometimes urinate on her, or he would instruct one of the numerous sex workers he engaged to do so. – ‘It was disgusting’ -The escorts, almost always men, were paid thousands of dollars in cash after encounters.”It was disgusting. It was too much. It was overwhelming,” she said, adding that the hotel rooms used for the marathon sex sessions were often trashed, with establishments charging sizable cleaning and repair bills including for sheets stained with blood and urine.Combs’s defense team indicated that during cross-examination, which is expected as early as Wednesday afternoon, they would seek to emphasize that Ventura took drugs of her own free will, and behaved erratically.Ventura said that during the encounters she took drugs including ecstasy, ketamine and cocaine, and that the “drugs honestly helped” her meet Combs’s demands to stay awake for days on end.The drugs also had a “dissociative and numbing” effect, she said, “a way to not feel it for what it really was.”In a hotel surveillance clip from March 2016 shown to jurors Monday and again Tuesday, Combs is seen brutally beating and dragging Ventura down a hallway.The prosecution played portions of the footage while Ventura was on the stand.When asked why she didn’t fight back or get up, Ventura answered simply that curled up on the ground “felt like the safest place to be.” Combs’s defense team insists while some of his behavior was questionable it did not constitute racketeering and sex trafficking. He denies all counts and proceedings are expected to last eight to 10 weeks.

Impossible n’est pas Tom Cruise au Festival de Cannes

Après la politique, place au grand spectacle: au lendemain de la cérémonie d’ouverture, marquée par le plaidoyer anti-Trump de Robert De Niro, le Festival de Cannes crée l’événement mercredi en invitant Tom Cruise pour le 8e volet de “Mission: Impossible”.La venue hors compétition de la superstar du cinéma hollywoodien, membre de l’église de scientologie, est l’un des événements les plus attendus de cette 78e édition.Les fans du héros Ethan Hunt ne pouvaient pas rêver d’un plus bel écrin pour clore une saga cinématographique devenue culte, et Cannes d’une star plus charismatique que l’acteur de 62 ans, l’un des rares capables d’attirer des millions de spectateurs sur son nom.Le show est assuré avec ce casse-cou, qui débarquait en hélicoptère sur la Croisette il y a trois ans pour présenter le nouveau “Top Gun : Maverick”, et électrisait en août dernier la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris, en sautant du toit du Stade de France.Pour ce qui est présenté comme l’ultime volet de la saga, en salles le 21 mai, Tom Cruise, qui montera les marches peu avant 19H00, n’a pas le droit de décevoir.On sait qu’il sera entouré de musiciens jouant la célèbre musique originelle de “Mission: Impossible”, signée Lalo Schifrin.La franchise dure “depuis 30 ans. C’est le premier film que j’ai officiellement produit et ça signifie tellement pour moi”, a confié Tom Cruise lors d’une conférence avec le réalisateur Christopher McQuarrie. “On s’est beaucoup amusés à la faire (…) et l’aboutissement intervient maintenant”, a-t-il ajouté.Le film, d’une durée XXL (02H49), promet de livrer aux fans toutes les clés de la saga, débutée sur le petit écran entre 1966 et 1973, lancée au cinéma par Brian De Palma en 1996 et conduite à son terme par le réalisateur Christopher McQuarrie.- Ouverture de la compétition -Le septième volet mettait Tom Cruise aux prises avec une intelligence artificielle machiavélique, l’Entité, et la suite promet de reprendre l’intrigue là où elle avait été laissée, avec les mêmes complices à l’écran, dont Simon Pegg et Hayley Atwell.Après une cascade parmi les plus spectaculaires de “Mission: Impossible”, à bord d’un train chutant dans le vide, Tom Cruise voltige cette fois accroché aux ailes d’un petit avion ou plonge dans les abysses pour pénétrer un sous-marin, selon les premiers extraits dévoilés.La journée est également marquée par l’ouverture de la compétition, avec deux premiers films en lice pour la Palme d’or: “Sound of Falling”, un drame allemand réalisé par une nouvelle venue, Mascha Schilinski, sur quatre générations de femmes, et “Deux procureurs”, de Sergueï Loznitsa.Le dernier résonnera avec l’actualité: grand nom du cinéma ukrainien, le réalisateur remonte à l’époque des purges staliniennes et promet une plongée “dans un régime totalitaire qui ne dit pas son nom”.Dans les sections parallèles, l’émotion sera au rendez-vous avec la projection, en ouverture de la Quinzaine des cinéastes, du film “Enzo”.Laurent Cantet, Palme d’or en 2008 avec “Entre les murs”, l’a écrit et préparé avec son ami et partenaire de travail de longue date Romain Campillo, distingué du Grand Prix à Cannes pour “120 battements par minute” en 2017.Cantet est décédé en avril 2024, juste avant le tournage du film, à 63 ans. Celui-ci a donc été bouclé par Campillo, comme un ultime hommage à son ami disparu.La cérémonie d’ouverture, entre 19h00 et 20h00 mardi, a réuni un peu plus de 2 millions de téléspectateurs sur France 2, pour une part d’audience de 14,5%, selon les chiffres de Médiamétrie mercredi.Second partenaire médias du Festival, le média en ligne Brut ajoute dans un communiqué que “cette cérémonie d’ouverture et les contenus diffusés par Brut sur les différentes plateformes ont enregistré une audience record avec 28 millions de personnes touchées dans le monde”.