Madagascar: le président s’accroche au pouvoir et dissout l’Assemblée

La crise politique à Madagascar tourne au bras de fer institutionnel. Le président malgache Andry Rajoelina, contesté dans la rue mais accroché au pouvoir, a dissous mardi l’Assemblée nationale avant un vote le visant pour abandon de poste.Fragilisé par le ralliement ce weekend des militaires à la contestation ayant embrasé le pays et désormais réfugié dans un lieu inconnu, le chef de l’État a écarté la veille toute démission en appelant à “respecter la Constitution” lors de sa première apparition à l’écran depuis ce revirement.Élu en 2018, puis réélu en 2023 pour un mandat de cinq ans lors d’un scrutin boycotté par l’opposition, Andry Rajoelina était sous la menace d’un vote le visant pour “empêchement temporaire” qui nécessitait la majorité des deux tiers de l’Assemblée nationale.”Conformément aux dispositions de l’article 60 de la Constitution, l’Assemblée nationale est dissoute”, indique donc un décret diffusé sur la page Facebook de la présidence dont l’authenticité a été confirmée à l’AFP par l’entourage du président.”Ce choix s’impose pour rétablir l’ordre au sein de notre nation et renforcer la démocratie”, a-t-il justifié dans un message sur les réseaux sociaux dans la foulée.Des députés de l’opposition assuraient avoir collecté suffisamment de signatures pour procéder à un vote lors d’une session extraordinaire mardi qu’ils justifient par une vacance du pouvoir, le chef de l’État ayant, selon la radio française RFI, quitté le pays dimanche à bord d’un avion militaire français.- Milliers de manifestants -Ce weekend, une unité militaire, le Capsat, qui avait joué un rôle majeur dans le coup d’État de 2009 ayant porté au pouvoir Andry Rajoelina à la suite déjà d’une mobilisation populaire, a appelé les forces de sécurité à “refuser de tirer” sur les manifestants, avant de rejoindre ces derniers dans le centre de la capitale.La plupart des forces armées lui ont emboîté le pas depuis et ont renouvelé leur chaîne de commandement, y compris la gendarmerie, auparavant en première ligne de la répression des manifestations.Au moins 22 personnes ont été tuées au début des manifestations et plus d’une centaine blessées, d’après un bilan des Nations unies.D’après la Constitution, les élections législatives doivent se tenir “soixante jours au moins et quatre-vingt-dix jours au plus après le prononcé de la dissolution” de l’Assemblée.L’incertitude gagne encore plus cette île très pauvre de l’océan Indien où des milliers de manifestants se sont encore rassemblés mardi à Antananarivo.Comme depuis le 25 septembre, il s’agit de jeunes mobilisés par le collectif Gen Z, désormais joints par des fonctionnaires appelés à la grève par plusieurs syndicats et des protestataires de toutes générations.Les pancartes anti-françaises ont aussi fleuri, a constaté une équipe de l’AFP dans la capitale malgache. “Dégage la France”, “Dégage Rajoelina et Macron” pouvait-on y lire.”Je ne confirme rien aujourd’hui”, avait répondu le président français Emmanuel Macron la veille à une question sur l’exfiltration d’Andry Rajoelina.Madagascar, île à la population très démunie, a une longue histoire de soulèvements populaires suivis par la mise en place de gouvernements militaires de transition.Au moins 80% des 32 millions d’habitants de Madagascar vivent avec moins de 15.000 ariary par jour (2,80 euros), le seuil de pauvreté de la Banque mondiale.

Madagascar: le président s’accroche au pouvoir et dissout l’Assemblée

La crise politique à Madagascar tourne au bras de fer institutionnel. Le président malgache Andry Rajoelina, contesté dans la rue mais accroché au pouvoir, a dissous mardi l’Assemblée nationale avant un vote le visant pour abandon de poste.Fragilisé par le ralliement ce weekend des militaires à la contestation ayant embrasé le pays et désormais réfugié dans un lieu inconnu, le chef de l’État a écarté la veille toute démission en appelant à “respecter la Constitution” lors de sa première apparition à l’écran depuis ce revirement.Élu en 2018, puis réélu en 2023 pour un mandat de cinq ans lors d’un scrutin boycotté par l’opposition, Andry Rajoelina était sous la menace d’un vote le visant pour “empêchement temporaire” qui nécessitait la majorité des deux tiers de l’Assemblée nationale.”Conformément aux dispositions de l’article 60 de la Constitution, l’Assemblée nationale est dissoute”, indique donc un décret diffusé sur la page Facebook de la présidence dont l’authenticité a été confirmée à l’AFP par l’entourage du président.”Ce choix s’impose pour rétablir l’ordre au sein de notre nation et renforcer la démocratie”, a-t-il justifié dans un message sur les réseaux sociaux dans la foulée.Des députés de l’opposition assuraient avoir collecté suffisamment de signatures pour procéder à un vote lors d’une session extraordinaire mardi qu’ils justifient par une vacance du pouvoir, le chef de l’État ayant, selon la radio française RFI, quitté le pays dimanche à bord d’un avion militaire français.- Milliers de manifestants -Ce weekend, une unité militaire, le Capsat, qui avait joué un rôle majeur dans le coup d’État de 2009 ayant porté au pouvoir Andry Rajoelina à la suite déjà d’une mobilisation populaire, a appelé les forces de sécurité à “refuser de tirer” sur les manifestants, avant de rejoindre ces derniers dans le centre de la capitale.La plupart des forces armées lui ont emboîté le pas depuis et ont renouvelé leur chaîne de commandement, y compris la gendarmerie, auparavant en première ligne de la répression des manifestations.Au moins 22 personnes ont été tuées au début des manifestations et plus d’une centaine blessées, d’après un bilan des Nations unies.D’après la Constitution, les élections législatives doivent se tenir “soixante jours au moins et quatre-vingt-dix jours au plus après le prononcé de la dissolution” de l’Assemblée.L’incertitude gagne encore plus cette île très pauvre de l’océan Indien où des milliers de manifestants se sont encore rassemblés mardi à Antananarivo.Comme depuis le 25 septembre, il s’agit de jeunes mobilisés par le collectif Gen Z, désormais joints par des fonctionnaires appelés à la grève par plusieurs syndicats et des protestataires de toutes générations.Les pancartes anti-françaises ont aussi fleuri, a constaté une équipe de l’AFP dans la capitale malgache. “Dégage la France”, “Dégage Rajoelina et Macron” pouvait-on y lire.”Je ne confirme rien aujourd’hui”, avait répondu le président français Emmanuel Macron la veille à une question sur l’exfiltration d’Andry Rajoelina.Madagascar, île à la population très démunie, a une longue histoire de soulèvements populaires suivis par la mise en place de gouvernements militaires de transition.Au moins 80% des 32 millions d’habitants de Madagascar vivent avec moins de 15.000 ariary par jour (2,80 euros), le seuil de pauvreté de la Banque mondiale.

Lecornu face à l’Assemblée, son gouvernement suspendu à la réforme des retraites

C’est l’heure de vérité pour Sébastien Lecornu, après des semaines de crise politique: le Premier ministre va enfin prononcer mardi sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée, où ses engagements sur les retraites dicteront la conduite des socialistes, qui détiennent la clé de la censure.Avant cette déclaration, le locataire de Matignon, qui s’est une nouvelle fois rendu à l’Elysée consulter Emmanuel Macron, assiste au premier Conseil des ministres de son gouvernement afin d’examiner les projets de budget de l’Etat et de la Sécurité sociale pour qu’ils soient transmis dans les temps au Parlement.Ce projet de budget de l’Etat, qui devrait être largement modifié par le Parlement, propose un effort d’une trentaine de milliards d’euros et repose sur des hypothèses “optimistes” de croissance en 2026, selon le Haut conseil des finances publiques.Mais c’est à partir de 15H00 que tout va se jouer à la tribune de l’Assemblée avec la déclaration de politique générale du Premier ministre. Les responsables des groupes parlementaires pourront ensuite lui répondre avant qu’il ne reprenne une dernière fois la parole.Si l’exercice impose qu’il aborde de nombreux sujets cruciaux, l’attention sera focalisée sur la fiscalité et surtout les retraites. – “suspension immédiate et complète”-Le PS demande “la suspension immédiate et complète” de la réforme de 2023, avec un blocage de l’âge légal à 62 ans et 9 mois mais aussi de l’allongement de la durée de cotisation.Même le camp présidentiel est divisé sur la question: si certains ne veulent pas voir détricoter un marqueur emblématique du second quinquennat d’Emmanuel Macron, d’autres espèrent une telle initiative pour tenter de sortir de la crise politique.La chute du gouvernement “coûterait plus d’argent à la France” qu’une “suspension de quelques mois” de la réforme des retraites, a ainsi fait valoir l’entourage du garde des Sceaux Gérald Darmanin.Les Républicains, au bord de l’explosion après la volte-face sur la participation à l’exécutif sont aussi divisés sur la question de la suspension. Si certains députés sont pour, ce n’est pas la position du parti. On ne “soutiendra pas” une telle initiative, “une irresponsabilité absolue”, a indiqué le vice-président du parti François-Xavier Bellamy sur franceinfo. Pour autant, on “ne censurera pas” pour “ne pas aggraver le chaos”.Afin de tenter de déminer le terrain, Sébastien Lecornu a invité à 13H30 à Matignon les députés du camp gouvernemental, y compris LR, avant de prononcer son discours. Une invitation à laquelle ne se rendra pas le petit groupe indépendant Liot qui reste dans l’opposition en dépit de l’entrée au gouvernement de son ex-président Laurent Panifous comme ministre des Relations avec le Parlement. De son côté, Patrick Martin, patron du Medef, ne veut pas de suspension car “à un moment ou à un autre, ça se paiera”, a-t-il lancé sur RTL. A l’inverse, le prix Nobel d’économie Philippe Aghion, ex-conseiller d’Emmanuel Macron, est pour, afin, a-t-il souligné mardi, d’éviter le “danger de l’arrivée du Rassemblement national” au pouvoir en cas de dissolution.- “Poignée de voix” -Le PS tiendra un Bureau national à 13H00 et se retrouve sous la pression des autres oppositions, RN et LFI en tête.Le projet de budget est “terriblement mauvais”, a affirmé Marine Le Pen, qui entend de toute manière censurer le gouvernement et estime “qu’il manque une poignée de voix” pour y parvenir.A ce stade, deux motions de censure ont été déposées, par LFI et des alliés de gauche, et par la coalition RN/UDR, le parti d’Eric Ciotti.Elles seront examinées jeudi matin, sauf si le PS déposait sa propre motion après la déclaration de politique générale, ce qui pourrait décaler l’examen de l’ensemble des motions à jeudi soir.Le choix des socialistes sera décisif: leurs voix feraient presque assurément pencher la balance de la censure, qui nécessite 289 voix.Si tout le reste de la gauche (insoumis, écologistes et communistes) et l’alliance RN-UDR votaient une censure, il ne faudrait même qu’une vingtaine de voix du PS pour faire tomber le gouvernement.Une équation qui interroge un conseiller de l’exécutif: “est-ce que Faure tient le groupe?””En leur for intérieur”, les députés socialistes sont partagés alors que “les Français sont aussi fatigués” par la crise politique et “qu’ils nous demandent de nous entendre”, résume une source au sein du groupe PS.

Lecornu face à l’Assemblée, son gouvernement suspendu à la réforme des retraites

C’est l’heure de vérité pour Sébastien Lecornu, après des semaines de crise politique: le Premier ministre va enfin prononcer mardi sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée, où ses engagements sur les retraites dicteront la conduite des socialistes, qui détiennent la clé de la censure.Avant cette déclaration, le locataire de Matignon, qui s’est une nouvelle fois rendu à l’Elysée consulter Emmanuel Macron, assiste au premier Conseil des ministres de son gouvernement afin d’examiner les projets de budget de l’Etat et de la Sécurité sociale pour qu’ils soient transmis dans les temps au Parlement.Ce projet de budget de l’Etat, qui devrait être largement modifié par le Parlement, propose un effort d’une trentaine de milliards d’euros et repose sur des hypothèses “optimistes” de croissance en 2026, selon le Haut conseil des finances publiques.Mais c’est à partir de 15H00 que tout va se jouer à la tribune de l’Assemblée avec la déclaration de politique générale du Premier ministre. Les responsables des groupes parlementaires pourront ensuite lui répondre avant qu’il ne reprenne une dernière fois la parole.Si l’exercice impose qu’il aborde de nombreux sujets cruciaux, l’attention sera focalisée sur la fiscalité et surtout les retraites. – “suspension immédiate et complète”-Le PS demande “la suspension immédiate et complète” de la réforme de 2023, avec un blocage de l’âge légal à 62 ans et 9 mois mais aussi de l’allongement de la durée de cotisation.Même le camp présidentiel est divisé sur la question: si certains ne veulent pas voir détricoter un marqueur emblématique du second quinquennat d’Emmanuel Macron, d’autres espèrent une telle initiative pour tenter de sortir de la crise politique.La chute du gouvernement “coûterait plus d’argent à la France” qu’une “suspension de quelques mois” de la réforme des retraites, a ainsi fait valoir l’entourage du garde des Sceaux Gérald Darmanin.Les Républicains, au bord de l’explosion après la volte-face sur la participation à l’exécutif sont aussi divisés sur la question de la suspension. Si certains députés sont pour, ce n’est pas la position du parti. On ne “soutiendra pas” une telle initiative, “une irresponsabilité absolue”, a indiqué le vice-président du parti François-Xavier Bellamy sur franceinfo. Pour autant, on “ne censurera pas” pour “ne pas aggraver le chaos”.Afin de tenter de déminer le terrain, Sébastien Lecornu a invité à 13H30 à Matignon les députés du camp gouvernemental, y compris LR, avant de prononcer son discours. Une invitation à laquelle ne se rendra pas le petit groupe indépendant Liot qui reste dans l’opposition en dépit de l’entrée au gouvernement de son ex-président Laurent Panifous comme ministre des Relations avec le Parlement. De son côté, Patrick Martin, patron du Medef, ne veut pas de suspension car “à un moment ou à un autre, ça se paiera”, a-t-il lancé sur RTL. A l’inverse, le prix Nobel d’économie Philippe Aghion, ex-conseiller d’Emmanuel Macron, est pour, afin, a-t-il souligné mardi, d’éviter le “danger de l’arrivée du Rassemblement national” au pouvoir en cas de dissolution.- “Poignée de voix” -Le PS tiendra un Bureau national à 13H00 et se retrouve sous la pression des autres oppositions, RN et LFI en tête.Le projet de budget est “terriblement mauvais”, a affirmé Marine Le Pen, qui entend de toute manière censurer le gouvernement et estime “qu’il manque une poignée de voix” pour y parvenir.A ce stade, deux motions de censure ont été déposées, par LFI et des alliés de gauche, et par la coalition RN/UDR, le parti d’Eric Ciotti.Elles seront examinées jeudi matin, sauf si le PS déposait sa propre motion après la déclaration de politique générale, ce qui pourrait décaler l’examen de l’ensemble des motions à jeudi soir.Le choix des socialistes sera décisif: leurs voix feraient presque assurément pencher la balance de la censure, qui nécessite 289 voix.Si tout le reste de la gauche (insoumis, écologistes et communistes) et l’alliance RN-UDR votaient une censure, il ne faudrait même qu’une vingtaine de voix du PS pour faire tomber le gouvernement.Une équation qui interroge un conseiller de l’exécutif: “est-ce que Faure tient le groupe?””En leur for intérieur”, les députés socialistes sont partagés alors que “les Français sont aussi fatigués” par la crise politique et “qu’ils nous demandent de nous entendre”, résume une source au sein du groupe PS.

Lecornu face à l’Assemblée, son gouvernement suspendu à la réforme des retraites

C’est l’heure de vérité pour Sébastien Lecornu, après des semaines de crise politique: le Premier ministre va enfin prononcer mardi sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée, où ses engagements sur les retraites dicteront la conduite des socialistes, qui détiennent la clé de la censure.Avant cette déclaration, le locataire de Matignon, qui s’est une nouvelle fois rendu à l’Elysée consulter Emmanuel Macron, assiste au premier Conseil des ministres de son gouvernement afin d’examiner les projets de budget de l’Etat et de la Sécurité sociale pour qu’ils soient transmis dans les temps au Parlement.Ce projet de budget de l’Etat, qui devrait être largement modifié par le Parlement, propose un effort d’une trentaine de milliards d’euros et repose sur des hypothèses “optimistes” de croissance en 2026, selon le Haut conseil des finances publiques.Mais c’est à partir de 15H00 que tout va se jouer à la tribune de l’Assemblée avec la déclaration de politique générale du Premier ministre. Les responsables des groupes parlementaires pourront ensuite lui répondre avant qu’il ne reprenne une dernière fois la parole.Si l’exercice impose qu’il aborde de nombreux sujets cruciaux, l’attention sera focalisée sur la fiscalité et surtout les retraites. – “suspension immédiate et complète”-Le PS demande “la suspension immédiate et complète” de la réforme de 2023, avec un blocage de l’âge légal à 62 ans et 9 mois mais aussi de l’allongement de la durée de cotisation.Même le camp présidentiel est divisé sur la question: si certains ne veulent pas voir détricoter un marqueur emblématique du second quinquennat d’Emmanuel Macron, d’autres espèrent une telle initiative pour tenter de sortir de la crise politique.La chute du gouvernement “coûterait plus d’argent à la France” qu’une “suspension de quelques mois” de la réforme des retraites, a ainsi fait valoir l’entourage du garde des Sceaux Gérald Darmanin.Les Républicains, au bord de l’explosion après la volte-face sur la participation à l’exécutif sont aussi divisés sur la question de la suspension. Si certains députés sont pour, ce n’est pas la position du parti. On ne “soutiendra pas” une telle initiative, “une irresponsabilité absolue”, a indiqué le vice-président du parti François-Xavier Bellamy sur franceinfo. Pour autant, on “ne censurera pas” pour “ne pas aggraver le chaos”.Afin de tenter de déminer le terrain, Sébastien Lecornu a invité à 13H30 à Matignon les députés du camp gouvernemental, y compris LR, avant de prononcer son discours. Une invitation à laquelle ne se rendra pas le petit groupe indépendant Liot qui reste dans l’opposition en dépit de l’entrée au gouvernement de son ex-président Laurent Panifous comme ministre des Relations avec le Parlement. De son côté, Patrick Martin, patron du Medef, ne veut pas de suspension car “à un moment ou à un autre, ça se paiera”, a-t-il lancé sur RTL. A l’inverse, le prix Nobel d’économie Philippe Aghion, ex-conseiller d’Emmanuel Macron, est pour, afin, a-t-il souligné mardi, d’éviter le “danger de l’arrivée du Rassemblement national” au pouvoir en cas de dissolution.- “Poignée de voix” -Le PS tiendra un Bureau national à 13H00 et se retrouve sous la pression des autres oppositions, RN et LFI en tête.Le projet de budget est “terriblement mauvais”, a affirmé Marine Le Pen, qui entend de toute manière censurer le gouvernement et estime “qu’il manque une poignée de voix” pour y parvenir.A ce stade, deux motions de censure ont été déposées, par LFI et des alliés de gauche, et par la coalition RN/UDR, le parti d’Eric Ciotti.Elles seront examinées jeudi matin, sauf si le PS déposait sa propre motion après la déclaration de politique générale, ce qui pourrait décaler l’examen de l’ensemble des motions à jeudi soir.Le choix des socialistes sera décisif: leurs voix feraient presque assurément pencher la balance de la censure, qui nécessite 289 voix.Si tout le reste de la gauche (insoumis, écologistes et communistes) et l’alliance RN-UDR votaient une censure, il ne faudrait même qu’une vingtaine de voix du PS pour faire tomber le gouvernement.Une équation qui interroge un conseiller de l’exécutif: “est-ce que Faure tient le groupe?””En leur for intérieur”, les députés socialistes sont partagés alors que “les Français sont aussi fatigués” par la crise politique et “qu’ils nous demandent de nous entendre”, résume une source au sein du groupe PS.

IA: Google annonce un investissement géant de 15 milliards de dollars en Inde

Google a annoncé mardi qu’il allait investir 15 milliards de dollars pour construire dans le sud de l’Inde un centre géant dédié à l’intelligence artificielle (IA), un projet qui confirme l’attrait des géants du secteur pour le pays le plus peuplé de la planète.”C’est le plus grand (site) que nous allons construire hors des Etats-Unis”, a déclaré mardi le PDG de Google Cloud, Thomas Kurian, en dévoilant le projet dans la capitale New Delhi.”Cela représente un investissement en capital d’un montant de 15 milliards de dollars pour les cinq prochaines années”, a détaillé M. Kurian.D’une capacité de “l’ordre de plusieurs gigawatts”, le centre de données et de recherche du géant américain sera construit à Visakhapatnam (sud), dans l’Etat de l’Andhra Pradesh.Ces derniers mois, l’Inde a attiré plusieurs acteurs majeurs du secteur de l’IA, séduits par le plus grand marché de la planète en termes de population.Quelque 900 millions d’Indiens – sur un total de près de 1,5 milliard – utilisent régulièrement Internet, à titre privé ou dans le cadre de leur profession, selon les dernières estimations du secteur.Le Premier ministre indien Narendra Modi s’est déclaré “ravi” de cette annonce qui, a-t-il ajouté sur son compte X, “donne un coup d’accélérateur à notre économie numérique et confirme le statut mondial de l’Inde en matière de technologie”.Le nouveau site indien sera intégré dans un “réseau mondial” reliant les centres installés par Google dans 12 autres pays, a détaillé Thomas Kurian. “Nous n’apportons pas seulement la technologie de l’IA mais toute une infrastructure numérique”.- “Révolution” -Patron du conglomérat indien éponyme, Gautam Adani s’est réjoui du partenariat engagé avec Google qui, a-t-il détaillé, “permettra de construire le moteur de la révolution indienne en matière d’IA”.”C’est un fantastique bond en avant pour notre Etat en matière de technologies, d’innovation et de rang dans le monde”, a pour sa part souligné le ministre en charge des technologies de l’information pour l’Andhra Pradesh, Nara Lokesh.M. Lokesh a assimilé l’information à un “nouvel or noir” dont les centres de données seraient les “nouvelles raffineries”.La semaine dernière, la start-up américaine Anthropic a annoncé l’ouverture prochaine d’un bureau en Inde, révélant que le géant asiatique figurait déjà au deuxième rang des pays utilisateurs de son assistant conversationnel (chatbot) Claude.”L’Inde s’impose comme une évidence grâce à son énorme réservoir de talents sur le plan technique et à la volonté de son gouvernement de faire en sorte que l’IA bénéficie à toute la société”, a alors souligné le PDG d’Anthropic, Dario Amodei.”L’écosystème dynamique de la tech indienne et sa jeunesse sont à la pointe de l’innovation en matière d’IA”, lui avait alors répondu sur son compte X le Premier ministre indien Narendra Modi.L’un des principaux concurrents d’Anthropic, OpenAI, a aussi fait part de son intérêt pour le marché indien et envisage également d’y ouvrir une représentation d’ici la fin de l’année.En août, l’entreprise dirigée par Sam Altman a lancé en Inde un programme d’abonnement à ses services d’un montant d’à peine 399 roupies (4 euros) par mois qui remporte un grand succès auprès des étudiants et des jeunes professionnels.La firme Perplexity a quant à elle signé un partenariat avec l’opérateur de télécommunications indien Airtel pour offrir ses services en Inde.

IA: Google annonce un investissement géant de 15 milliards de dollars en Inde

Google a annoncé mardi qu’il allait investir 15 milliards de dollars pour construire dans le sud de l’Inde un centre géant dédié à l’intelligence artificielle (IA), un projet qui confirme l’attrait des géants du secteur pour le pays le plus peuplé de la planète.”C’est le plus grand (site) que nous allons construire hors des Etats-Unis”, a déclaré mardi le PDG de Google Cloud, Thomas Kurian, en dévoilant le projet dans la capitale New Delhi.”Cela représente un investissement en capital d’un montant de 15 milliards de dollars pour les cinq prochaines années”, a détaillé M. Kurian.D’une capacité de “l’ordre de plusieurs gigawatts”, le centre de données et de recherche du géant américain sera construit à Visakhapatnam (sud), dans l’Etat de l’Andhra Pradesh.Ces derniers mois, l’Inde a attiré plusieurs acteurs majeurs du secteur de l’IA, séduits par le plus grand marché de la planète en termes de population.Quelque 900 millions d’Indiens – sur un total de près de 1,5 milliard – utilisent régulièrement Internet, à titre privé ou dans le cadre de leur profession, selon les dernières estimations du secteur.Le Premier ministre indien Narendra Modi s’est déclaré “ravi” de cette annonce qui, a-t-il ajouté sur son compte X, “donne un coup d’accélérateur à notre économie numérique et confirme le statut mondial de l’Inde en matière de technologie”.Le nouveau site indien sera intégré dans un “réseau mondial” reliant les centres installés par Google dans 12 autres pays, a détaillé Thomas Kurian. “Nous n’apportons pas seulement la technologie de l’IA mais toute une infrastructure numérique”.- “Révolution” -Patron du conglomérat indien éponyme, Gautam Adani s’est réjoui du partenariat engagé avec Google qui, a-t-il détaillé, “permettra de construire le moteur de la révolution indienne en matière d’IA”.”C’est un fantastique bond en avant pour notre Etat en matière de technologies, d’innovation et de rang dans le monde”, a pour sa part souligné le ministre en charge des technologies de l’information pour l’Andhra Pradesh, Nara Lokesh.M. Lokesh a assimilé l’information à un “nouvel or noir” dont les centres de données seraient les “nouvelles raffineries”.La semaine dernière, la start-up américaine Anthropic a annoncé l’ouverture prochaine d’un bureau en Inde, révélant que le géant asiatique figurait déjà au deuxième rang des pays utilisateurs de son assistant conversationnel (chatbot) Claude.”L’Inde s’impose comme une évidence grâce à son énorme réservoir de talents sur le plan technique et à la volonté de son gouvernement de faire en sorte que l’IA bénéficie à toute la société”, a alors souligné le PDG d’Anthropic, Dario Amodei.”L’écosystème dynamique de la tech indienne et sa jeunesse sont à la pointe de l’innovation en matière d’IA”, lui avait alors répondu sur son compte X le Premier ministre indien Narendra Modi.L’un des principaux concurrents d’Anthropic, OpenAI, a aussi fait part de son intérêt pour le marché indien et envisage également d’y ouvrir une représentation d’ici la fin de l’année.En août, l’entreprise dirigée par Sam Altman a lancé en Inde un programme d’abonnement à ses services d’un montant d’à peine 399 roupies (4 euros) par mois qui remporte un grand succès auprès des étudiants et des jeunes professionnels.La firme Perplexity a quant à elle signé un partenariat avec l’opérateur de télécommunications indien Airtel pour offrir ses services en Inde.