Avec sa victoire, “l’Albanie a choisi les étoiles” se félicite Rama l’Européen

Il est un peu après 19h mercredi quand Edi Rama arrive sur la place centrale de Tirana, casquette sur la tête, pour célébrer une victoire “historique” et lancer un 4e mandat qui sera celui, promet-il, de l’entrée de l’Albanie dans l’UE.Sa formation, le parti socialiste, a recueilli plus de 52% des voix, aux élections législatives de dimanche, selon les résultats officiels publiés mardi à minuit. La victoire la plus large jamais remportée par Edi Rama. Alors il savoure, au milieu de quelques centaines de partisans, sono à fond et dizaines de drapeaux albanais et européens, cette “chance de changer l’avenir”.Les applaudissements rythment le discours du Premier ministre, se faisant un peu plus forts quand il parle de l’Europe ou évoque sa famille.”Entre la lumière des étoiles de l’Europe et l’obscurité du gouffre, l’Albanie a choisi les étoiles” lance ce géant de plus de deux mètres aux éternelles baskets, qui s’apprête à accueillir les dizaines de dirigeants de la Communauté politique européenne (CEP), qui réunit les 27 pays de l’UE et une vingtaine d’autres Etats.”Le temps est venu pour nous, sur cette place Skanderbeg (héros national pour avoir résisté à l’empire ottoman au XVe siècle, ndlr) de demander aux Albanais de nous confier l’opportunité historique de l’unification avec l’Europe et de la séparation irrévocable avec l’Asie”, ajoute M. Rama, dont le verbe fleuri fait souvent les délices des sommets internationaux. “L’Europe tout entière viendra et descendra sur cette place” dans les prochains jours, ajoute-t-il, à deux jours de l’ouverture du sommet qui doit réunir tous les dirigeants du continent, dont le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le turc Recep Tayyip Erdogan ou encore le président français Emmanuel Macron. Une réunion de famille prévue de longue date et qui tombe au lendemain d’une possible reprise des négociations directes entre Russes et Ukrainiens à Istanbul, trois ans après le début de la guerre en Ukraine.”L’Albanie des trois prochains jours sera, au vrai sens du terme, le centre de l’Europe”, se réjouit Rama.Passant sur la place quelques minutes avant le meeting, Valer Pinderi, la quarantaine, se réjouit d’un possible avenir européen et espère que son pays apportera “son immense tolérance, notamment religieuse” dans un monde nouveau. “J’espère que nous apporterons quelque chose de précieux à l’Europe. Et que l’Europe nous apportera quelque chose en échange”. – Manifestation -Depuis des semaines, le Premier ministre de ce pays de 2,8 millions d’habitants, longtemps sous le joug d’une des pires dictatures au monde et qui peine à lutter contre l’émigration de sa jeunesse, fait campagne sur une promesse : arrimer l’Albanie, pays le plus europhile des Balkans, à l’UE, d’ici 2030.Les négociations se sont ouvertes en 2022, et les défis sont encore grands, notamment la poursuite de la lutte contre le crime organisé et la corruption. L’opposition accuse d’ailleurs régulièrement Rama de liens avec le crime organisé. Un de ses proches, le maire de Tirana, est en détention depuis des semaines, soupçonné de corruption. Plusieurs hauts-fonctionnaires dont des ministres de son gouvernement son également en détention provisoires pour des faits similaires. Du côté de la droite, son ennemi historique, Sali Berisha, premier président non communiste d’Albanie, est ‘persona non grata’ aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne depuis 2021 en raison de son implication présumée dans le crime organisé et la corruption.Défait dans les urnes, il a laissé entendre mercredi qu’il ne baisserait pas la tête si facilement. “Les élections ont été truquées” a-t-il dit lors d’une conférence de presse, appelant à une manifestation vendredi à 18h, en plein sommet.Pas de quoi inquiéter Edi Rama, qui le promet, désormais en Albanie, “le soleil se lève à l’ouest”

Gaza rescuers say 80 killed in Israeli strikes amid hostage release talks

Gaza rescuers said at least 80 people were killed in Israeli bombardment across the Palestinian territory on Wednesday, as Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu spoke to US envoy Steve Witkoff about the release of hostages.Negotiations for the release of the captives held in Gaza have been ongoing, with the latest talks taking place in the Qatari capital Doha, where US President Donald Trump was visiting on Wednesday.Netanyahu’s office said the premier had discussed with Witkoff and his negotiating team “the issue of the hostages and the missing”.Witkoff later said Trump had “a really productive conversation” with the Qatari emir about a Gaza deal, adding that “we are moving along and we have a good plan together”.Fighting meanwhile raged in Gaza, where civil defence official Mohammed al-Mughayyir told AFP 80 people had been killed by Israeli bombardment since dawn, including 59 in the north.AFP footage from the aftermath of a strike in Jabalia, northern Gaza, showed mounds of rubble and twisted metal from collapsed buildings. Palestinians, including young children, picked through the debris in search of belongings.Footage of mourners in northern Gaza showed women in tears as they kneeled next to bodies wrapped in bloodstained white shrouds.”It’s a nine-month-old baby. What did he do?” one of them cried out.Hasan Moqbel, a Palestinian who lost relatives, told AFP: “Those who don’t die from air strikes die from hunger, and those who don’t die from hunger die from lack of medicine.”Israel’s military on Wednesday urged residents in part of a Gaza City neighbourhood to evacuate, warning that its forces would “attack the area with intense force”.- ‘Unjustifiable’ -From the occupied West Bank, Palestinian president Mahmud Abbas said Wednesday he favoured a “ceasefire at any price” in Gaza, accusing Netanyahu of wanting to continue the war “for his own reasons”.In a letter addressed to Netanyahu and sent to Trump and Witkoff, 67 former hostages held by Hamas in Gaza urged for a “negotiated deal” for the return of all the captives still held there.”The majority of Israeli society wants the hostages home — even at the cost of halting military operations,” the letter said.Mohammad Awad, an emergency doctor in northern Gaza’s Indonesian Hospital, told AFP that supply shortages meant his department could not properly handle the flow of wounded and that “the bodies of the martyrs are lying on the ground in the hospital corridors”.”There are not enough beds, no medicine, and no means for surgical or medical treatment, which leaves doctors unable to save many of the injured who are dying due to lack of care”, he said.Israel imposed an aid blockade on the Gaza Strip on March 2 after talks to prolong a January 19 ceasefire broke down.The resulting shortages of food and medicine have aggravated an already dire situation in the Palestinian territory, although Israel has dismissed UN warnings that a potential famine looms.Germany’s Chancellor Friedrich Merz on Wednesday urged all sides to avert a famine in Gaza, while Italian Prime Minister Giorgia Meloni said the humanitarian situation in Gaza was “ever more dramatic and unjustifiable”.UN Secretary General Antonio Guterres called for a ceasefire and “unimpeded humanitarian access” to the territory.A US-led initiative for aid distribution under Israeli military security drew international criticism as it appears to sideline the United Nations and existing aid organisations, and would overhaul current humanitarian structures in Gaza.- ‘Full force’ -Medical charity Medecins Sans Frontieres said the plan would make “aid conditional on forced displacement”, adding that Israel was creating “conditions for the eradication of Palestinian lives in Gaza”.Israel resumed major operations across Gaza on March 18, with officials later talking of retaining a long-term presence in the Palestinian territory.Following a short pause in air strikes during the release of US-Israeli hostage Edan Alexander on Monday, Israel resumed its pounding of Gaza.Netanyahu said on Monday that the military would enter Gaza “with full force” in the coming days.He added that his government was working to find countries willing to take in Gaza’s population.The Israeli government approved plans to expand the offensive earlier this month, and spoke of the “conquest” of Gaza.Of the 251 hostages taken during Hamas’s October 2023 attack, 57 remain in Gaza, including 34 the military says are dead.The attack resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 52,928 people in Gaza, mostly civilians, according to figures from the territory’s Hamas-run health ministry, which the United Nations considers reliable.

Au moins 80 morts dans des raids israéliens à Gaza, selon les secours

La Défense civile palestinienne a recensé mercredi au moins 80 Palestiniens tués dans des frappes israéliennes à Gaza, la diplomatie américaine faisant elle état d’avancées dans les efforts de médiation en cours, en marge d’une tournée régionale de Donald Trump.  En visite à Doha, le président américain s’est entretenu de la bande de Gaza avec l’émir qatari, a indiqué son envoyé spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff. “Je pense que cela va mener à de bonnes choses (…) nous avançons et avons un bon plan ensemble”, a-t-il affirmé aux journalistes, sans plus de détails. Le Hamas a de son côté appelé le président américain à “poursuivre ses efforts pour mettre fin à la guerre”, déclenchée par l’attaque sans précédent de ce mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023. Une délégation israélienne est arrivée mardi au Qatar – médiateur avec l’Egypte et les Etats-Unis – pour des négociations sur les otages du 7-Octobre toujours captifs à Gaza, et M. Witkoff s’est aussi entretenu dans la matinée de ce dossier avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Sur le terrain, l’armée israélienne a appelé mercredi à évacuer un secteur de Gaza-ville (nord), annonçant une attaque “de forte intensité”. Selon un bilan publié auparavant par la Défense civile palestinienne, les raids israéliens ont tué au moins 80 personnes mercredi, dont 59 dans le nord du territoire palestinien, notamment dans le camp de Jabalia. – “Les corps dans les couloirs” -Des images de l’AFP à Jabalia montrent des femmes en pleurs se recueillant autour de linceuls blancs tachés de sang.”C’est un bébé de neuf mois. Qu’est-ce qu’il a fait de mal?”, hurle l’une d’elles.”Ceux qui ne meurent pas à cause d’un missile meurent de faim, et ceux qui ne meurent pas de faim meurent du manque de médicaments”, se lamente un autre Palestinien, Hassan Moqbel, qui a perdu des proches dans le bombardement.”Il n’y a pas assez de lits, pas de médicaments et aucun moyen de traitement” a témoigné pour l’AFP Mohammad Awad, urgentiste à l’hôpital indonésien près de Jabalia. “De nombreux blessés meurent faute de soins”, a-t-il dit, décrivant des corps “gisant par terre, dans les couloirs de l’hôpital”.Benjamin Netanyahu a averti lundi d’une prochaine entrée “en force” de l’armée israélienne à Gaza pour “achever l’opération et vaincre le Hamas”. Israël, a-t-il ajouté, cherche des pays prêts à accepter des habitants de Gaza, après un plan annoncé par son gouvernement pour la “conquête” du territoire palestinien.Le président palestinien, Mahmoud Abbas, l’a accusé mercredi de poursuivre la guerre “pour des raisons personnelles”, et appelé à un “cessez-le-feu à tout prix” à Gaza. Soixante-sept ex-otages ont pour leur part exhorté MM. Netanyahu et Trump à trouver une solution négociée pour obtenir la libération de tous les captifs encore à Gaza.  Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lui de nouveau réclamé un cessez-le-feu, la libération des otages et “un accès humanitaire sans entrave” au territoire palestinien.- “Eradication des Palestiniens” -Le 18 mars, l’armée israélienne a rompu une trêve de deux mois et repris son offensive à Gaza, s’y emparant de vastes secteurs.Les forces israéliennes bloquent aussi depuis le 2 mars toute entrée d’aide humanitaire, vitale pour les 2,4 millions de Gazaouis. Plusieurs ONG, dont Médecins du Monde, Médecins sans frontières ou Oxfam, ont alerté sur le risque d’une “famine de masse” si le blocus de l’aide se poursuit. Et MSF a mis en garde contre une “éradication des Palestiniens à Gaza”, alors que les Palestiniens commémorent cette semaine la “Nakba”, leur exode massif lié à la création d’Israël, il y a 77 ans.  La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a elle dénoncé une situation humanitaire “injustifiable”. Mardi, le président français, Emmanuel Macron, avait qualifié l’action du gouvernement Netanyahu de “honte”. Le dirigeant israélien l’a accusé en retour de se ranger du côté d’une “organisation terroriste”. L’attaque du 7-Octobre lancée de la bande de Gaza, a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 57 restent retenues à Gaza, – dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne – après la libération lundi de l’Israélo-Américain Edan Alexander.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.928 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.bur-phy-tp-cab/vl

Au moins 80 morts dans des raids israéliens à Gaza, selon les secours

La Défense civile palestinienne a recensé mercredi au moins 80 Palestiniens tués dans des frappes israéliennes à Gaza, la diplomatie américaine faisant elle état d’avancées dans les efforts de médiation en cours, en marge d’une tournée régionale de Donald Trump.  En visite à Doha, le président américain s’est entretenu de la bande de Gaza avec l’émir qatari, a indiqué son envoyé spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff. “Je pense que cela va mener à de bonnes choses (…) nous avançons et avons un bon plan ensemble”, a-t-il affirmé aux journalistes, sans plus de détails. Le Hamas a de son côté appelé le président américain à “poursuivre ses efforts pour mettre fin à la guerre”, déclenchée par l’attaque sans précédent de ce mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023. Une délégation israélienne est arrivée mardi au Qatar – médiateur avec l’Egypte et les Etats-Unis – pour des négociations sur les otages du 7-Octobre toujours captifs à Gaza, et M. Witkoff s’est aussi entretenu dans la matinée de ce dossier avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Sur le terrain, l’armée israélienne a appelé mercredi à évacuer un secteur de Gaza-ville (nord), annonçant une attaque “de forte intensité”. Selon un bilan publié auparavant par la Défense civile palestinienne, les raids israéliens ont tué au moins 80 personnes mercredi, dont 59 dans le nord du territoire palestinien, notamment dans le camp de Jabalia. – “Les corps dans les couloirs” -Des images de l’AFP à Jabalia montrent des femmes en pleurs se recueillant autour de linceuls blancs tachés de sang.”C’est un bébé de neuf mois. Qu’est-ce qu’il a fait de mal?”, hurle l’une d’elles.”Ceux qui ne meurent pas à cause d’un missile meurent de faim, et ceux qui ne meurent pas de faim meurent du manque de médicaments”, se lamente un autre Palestinien, Hassan Moqbel, qui a perdu des proches dans le bombardement.”Il n’y a pas assez de lits, pas de médicaments et aucun moyen de traitement” a témoigné pour l’AFP Mohammad Awad, urgentiste à l’hôpital indonésien près de Jabalia. “De nombreux blessés meurent faute de soins”, a-t-il dit, décrivant des corps “gisant par terre, dans les couloirs de l’hôpital”.Benjamin Netanyahu a averti lundi d’une prochaine entrée “en force” de l’armée israélienne à Gaza pour “achever l’opération et vaincre le Hamas”. Israël, a-t-il ajouté, cherche des pays prêts à accepter des habitants de Gaza, après un plan annoncé par son gouvernement pour la “conquête” du territoire palestinien.Le président palestinien, Mahmoud Abbas, l’a accusé mercredi de poursuivre la guerre “pour des raisons personnelles”, et appelé à un “cessez-le-feu à tout prix” à Gaza. Soixante-sept ex-otages ont pour leur part exhorté MM. Netanyahu et Trump à trouver une solution négociée pour obtenir la libération de tous les captifs encore à Gaza.  Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lui de nouveau réclamé un cessez-le-feu, la libération des otages et “un accès humanitaire sans entrave” au territoire palestinien.- “Eradication des Palestiniens” -Le 18 mars, l’armée israélienne a rompu une trêve de deux mois et repris son offensive à Gaza, s’y emparant de vastes secteurs.Les forces israéliennes bloquent aussi depuis le 2 mars toute entrée d’aide humanitaire, vitale pour les 2,4 millions de Gazaouis. Plusieurs ONG, dont Médecins du Monde, Médecins sans frontières ou Oxfam, ont alerté sur le risque d’une “famine de masse” si le blocus de l’aide se poursuit. Et MSF a mis en garde contre une “éradication des Palestiniens à Gaza”, alors que les Palestiniens commémorent cette semaine la “Nakba”, leur exode massif lié à la création d’Israël, il y a 77 ans.  La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a elle dénoncé une situation humanitaire “injustifiable”. Mardi, le président français, Emmanuel Macron, avait qualifié l’action du gouvernement Netanyahu de “honte”. Le dirigeant israélien l’a accusé en retour de se ranger du côté d’une “organisation terroriste”. L’attaque du 7-Octobre lancée de la bande de Gaza, a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 57 restent retenues à Gaza, – dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne – après la libération lundi de l’Israélo-Américain Edan Alexander.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.928 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.bur-phy-tp-cab/vl

Sean Combs’s ex Cassie alleges pattern of abuse ahead of defense grilling

Sean “Diddy” Combs’s former partner Casandra Ventura returned to the stand Wednesday, testifying about a pattern of violence at the music mogul’s hands ahead of what is expected to be an aggressive cross-examination by his lawyers.Singer and model Ventura, better known as Cassie, is also likely to face questions about allegations that Combs raped her in 2018, as well as her graphic accounts of elaborate sex parties organized by the 55-year-old hip-hop icon.Combs, charged with five counts including racketeering and sex trafficking, would “push me down, hit me in the side of the head, kick me” during the parties, Ventura testified Wednesday.She said that in 2011 Combs looked through her phone and discovered she was seeing rapper Kid Cudi, which sent him into a rage that saw him lunge at her with a corkscrew.”I knew his capabilities, his access to guns,” Ventura later testified.Combs subsequently threatened to release videos of her participating in his sex parties as retaliation, she said.During an emotional first day of testimony, Ventura — who is heavily pregnant with her third child with husband Alex Fine — detailed extensive, sustained abuse at the hands of Combs.She painted him as controlling and willing to wield his wealth and influence to get his way. Ventura gave vivid accounts that will underpin much of the prosecution’s case against the music industry figure who is alleged to have used violence and blackmail to manipulate women over many years.Ventura recounted so-called “freak-off” sex parties saying she participated because she was “just in love and wanted to make (Combs) happy — to a point I didn’t feel like I had much of a choice.”Ventura, who is 17 years younger than Combs and first met him when she was 19, described how the mogul would sometimes urinate on her, or he would instruct one of the numerous sex workers he engaged to do so. – ‘It was disgusting’ -The escorts, almost always men, were paid thousands of dollars in cash after encounters.”It was disgusting. It was too much. It was overwhelming,” she said, adding that the hotel rooms used for the marathon sex sessions were often trashed, with establishments charging sizable cleaning and repair bills including for sheets stained with blood and urine.Combs’s defense team indicated that during cross-examination, which is expected as early as Wednesday afternoon, they would seek to emphasize that Ventura took drugs of her own free will, and behaved erratically.Ventura said that during the encounters she took drugs including ecstasy, ketamine and cocaine, and that the “drugs honestly helped” her meet Combs’s demands to stay awake for days on end.The drugs also had a “dissociative and numbing” effect, she said, “a way to not feel it for what it really was.”Ventura revealed that she would take opiates often to cope with the parties.It “made me feel numb which is why I relied on them so heavily,” she testified. “It was an escape.”Ventura told the court she grappled with frequent urinary tract infections (UTIs) and that she would sometimes participate in the freak-off before they had cleared up which she described as “painful.”In a hotel surveillance clip from March 2016 shown to jurors Monday and again Tuesday, Combs is seen brutally beating and dragging Ventura down a hallway.The prosecution played portions of the footage while Ventura was on the stand.When asked why she didn’t fight back or get up, Ventura answered simply that curled up on the ground “felt like the safest place to be.” “I don’t remember exactly his words,” she said Wednesday, describing Combs losing control. “I’m sure he was calling me something other than my name.”Following the alleged hotel assault, Ventura was forced to attend the premiere of her movie “The Perfect Match” covered in bruises to her body and face, the jury heard as they were shown photographs of the actress at the event.Ventura said she was forced to wear sunglasses to conceal a black eye.The images contrasted with red carpet shots of the pair seemingly enjoying each other’s company and projecting harmony.Combs’s defense team insists while some of his behavior was questionable it did not constitute racketeering and sex trafficking. He denies all counts and proceedings are expected to last eight to 10 weeks.

Arrivée au Venezuela de la fillette séparée de ses parents expulsés des Etats-Unis

Une fillette de deux ans, séparée de ses parents vénézuéliens expulsés des Etats-Unis, est arrivée mercredi à Caracas où elle a été accueillie en grande pompe, avec réception au palais présidentiel par Nicolas Maduro qui a, fait rare, remercié Donald Trump.   “Bienvenue Maikelys”, a déclaré la Première dame Cilia Flores en accueillant à l’aéroport la fillette, selon les images retransmises par la télévision publique. La petite fille est arrivée à bord d’un vol de rapatriement de 226 migrants expulsés des Etats-Unis. Elle a ensuite été conduite au palais présidentiel où l’attendaient sa mère et sa grand-mère, selon les images retransmises où on peut avoir la fillette jouer dans le salon d’honneur. Confiée à une famille d’accueil pendant plusieurs mois, elle avait été séparée de ses parents à son arrivée aux Etats-Unis en 2024, selon une interview récente diffusée par le parquet vénézuélien de sa mère Yorelys Bernal Inciarte, qui a confié qu’elle communiquait depuis avec sa fille par appels vidéos.Âgée de 20 ans, Mme Bernal avait été expulsée vers le Venezuela.- Parents gangsters? -Caracas affirme que le père de la fillette, Maiker Espinoza Escalona, fait partie des migrants accusés par Washington d’appartenir au gang du Tren de Aragua et expulsés des Etats-Unis vers le Centre de confinement du terrorisme (Cecot), une prison de haute sécurité au Salvador.Le Venezuela avait qualifié fin avril “d’enlèvement” la séparation par les autorités américaines de la fillette de deux ans de sa mère expulsée, alors que le ministère américain de la Sécurité intérieure (DHS) assurait avoir agi pour “protéger” l’enfant de parents “criminels”.Selon le DHS, Mme Inciarte “supervise le recrutement de jeunes femmes pour le trafic de drogue et la prostitution” et le père M. Escalona est un “lieutenant” du Tren de Aragua et “supervise des homicides, le trafic de drogue, des kidnappings, l’extorsion, le trafic sexuel”. Des accusations qu’elle réfute. “Je dois remercier (…) le président Donald Trump (…) pour cet acte de justice humaine, profondément humaine. Des différences il y en a eu et il y en aura”, a lancé mercredi depuis le palais présidentiel M. Maduro. Le président vénézuélien, qui critique régulièrement “l’empire yankee” l’accusant de colonialisme et d’être responsable de la crise économique dans son pays, entretient des rapports tendus avec Washington. Les relations diplomatiques entre les deux pays sont rompues depuis 2019. Les Etats-Unis n’ont pas reconnu les réélections de 2018 et plus récemment de 2024 de M. Maduro, durcissant les sanctions économiques pour tenter de l’évincer du pouvoir. L’opposition vénézuélienne, qui crie à la fraude, revendique toujours la victoire à la présidentielle de juillet 2024 alors que le Conseil national électoral n’a pas publié le détail du vote bureau par bureau, assurant avoir été victime d’un piratage informatique jugée peu crédible par de nombreux experts. “J’espère que très bientôt nous pourrons également sauver le père de Maikelys et les 250 Vénézuéliens qui se trouvent au Salvador”, a insisté M. Maduro, qui ne cesse de réclamer le retour au Venezuela des migrants incarcérés au Salvador. Depuis février, plus de 4.000 migrants ont été rapatriés au Venezuela dans le cadre d’un accord d’expulsions promu par l’administration Trump. Une partie d’entre eux est arrivée en provenance des États-Unis et d’autres du Mexique, où ils étaient bloqués ou avaient renoncé à tenter d’entrer aux Etats-Unis.

Toddler separated from parents in US deportation case returned to Venezuela

A two-year-old Venezuelan girl, whose parents were deported from the United States without her, was flown home on Wednesday to Caracas, earning President Donald Trump rare praise from Venezuela’s government.”Welcome, Maikelys,” First Lady Cilia Flores said as she took the toddler into her arms on her arrival on a deportation flight carrying 226 Venezuelan migrants, state TV showed.The separation of Maikelys Antonella Espinoza Bernal from her parents had caused an outcry in the South American nation.Several demonstrations were held in Caracas to denounce her “abduction” by US authorities.Her mother, Yorelys Bernal, was not at the airport to greet her daughter but was reunited with her later at the presidential palace, where President Nicolas Maduro profusely thanked Trump for the girl’s return.Striking an unusually conciliatory tone, he said that “there have been, and will be differences” with the Trump administration but called the return of the toddler a “profoundly humane act of justice.”Maikelys is one of several children caught up in Trump’s crackdown on illegal migration.Campaigners have also highlighted the case of a four-year-old cancer patient, who was deported with her mother to Honduras last month without medication, according to the American Civil Liberties Union.Maikelys’ mother said she and her husband were separated from their daughter when they handed themselves over to US authorities after arriving in the country illegally in May 2024. The US Department of Homeland Security (DHS) said the girl was placed in foster care to protect her from her parents, who it claimed were members of Venezuela’s Tren de Aragua criminal gang.Venezuela says her father was among a group of Venezuelans transferred by the United States to El Salvador’s notorious CECOT prison for gangsters.The transfers of the migrants to the brutal prison constituted one of Trump’s most controversial moves since his return to power in January.Washington said that the Venezuelans it sent to El Salvador were all members of Tren de Aragua, but has provided scant evidence to back that claim. The US Supreme Court and several lower courts have since temporarily halted transfers to CECOT, citing a lack of due process.- Tattoos -The Department of Homeland Security claimed that Maikelys’ father, Maiker Espinoza-Escalona, was a Tren de Aragua “lieutenant” who oversaw “homicides, drug sales, kidnappings, extortion, sex trafficking and operates a torture house.”It said the girl’s mother oversaw the recruitment of young women for drug smuggling and prostitution.The mother, Bernal, 20, claimed they were detained because they had tattoos, which US authorities have linked to gang activity.Since February, more than 4,000 migrants have been sent home to Venezuela, some deported from the United States and others from Mexico, where they had gathered in the hope of crossing into the United States.

Au tour de Sanofi d’annoncer un investissement majeur aux Etats-Unis

Le géant pharmaceutique français Sanofi, dont la moitié des ventes sont américaines, a annoncé mercredi son intention d'”investir au moins 20 milliards de dollars aux Etats-Unis d’ici 2030″, emboîtant le pas à d’autres laboratoires qui ont déjà pris la même initiative pour se prémunir d’éventuels droits de douane.Le groupe tricolore réalise à peu près la moitié de son chiffre d’affaires aux États-Unis, où seulement 25% de sa production est implantée, répartie dans cinq usines.Son annonce n’est pas vraiment une surprise puisque la direction avait préparé le terrain fin avril en déclarant envisager d’augmenter ses investissements aux Etats-Unis.Elle intervient néanmoins dans un climat d’imprévisibilité et donc d’inquiétude concernant la politique commerciale américaine du médicament.Dans son communiqué diffusé aux Etats-Unis, Sanofi indique qu’il compte augmenter “considérablement ses dépenses de recherche et développement” aux Etats-Unis et d’y “étendre sa capacité de production”, à la fois par “des investissements directs” dans ses sites et par des partenariats avec d’autres fabricants nationaux, afin d’assurer la production de médicaments aux Etats-Unis”.Ces investissements “contribueront à garantir la production de médicaments essentiels aux États-Unis”, a déclaré le patron de Sanofi, Paul Hudson cité dans le communiqué.Il n’est pas précisé quelle proportion des 20 milliards de dollars envisagés correspond à des investissements déjà prévus et quelle part représentent de nouveaux investissements.”Les investissements prévus devraient créer un nombre important d’emplois bien rémunérés” dans les années à venir, assure Sanofi, qui compte 13.000 employés basés aux Etats-Unis.A l’occasion de ses résultats trimestriels et sans trop s’avancer, le directeur financier de Sanofi, François Roger, avait déclaré fin avril que Sanofi évaluait ses besoins de capacité de production aux Etats-Unis où le groupe envisageait “potentiellement des investissements supplémentaires”.”Même avant toute la discussion sur les droits de douane”, Sanofi avait planifié de fabriquer davantage aux Etats-Unis, avait-il souligné, disant surveiller “de près le développement” de la situation liée à l’offensive protectionniste américaine.- Stratégie d’alignement -Avant Sanofi, d’autres grands noms de la pharmacie, comme Eli Lilly, Johnson & Johnson, Merck, Roche et Novartis, avaient déjà annoncé de grands programmes d’investissements outre-Atlantique pour répondre aux attentes de Washington qui exerce des pressions pour encourager le retour des gros laboratoires aux Etats-Unis, grand importateur de médicaments.Cette stratégie d’alignement vise à atténuer les risques de droits de douane et à rester compétitif sur le marché américain, le plus important au monde pour le secteur pharmaceutique.Le prix du médicament y est significativement plus élevé qu’en Europe, du fait d’un système de santé où les assureurs privés jouent un rôle clé dans la fixation des prix.Selon une étude de la Rand Corporation, les Américains payent en moyenne 2,5 fois plus pour les médicaments sur ordonnance que les Français par exemple.Aussi, le président améticain Donald Trump a annoncé lundi un plan pour baisser les prix des médicaments sur ordonnance aux Etats-Unis, afin de les aligner sur les prix les plus bas pratiqués ailleurs dans le monde.Sans avoir suffisamment de détails sur ce plan, il est compliqué pour les experts du secteur d’évaluer un possible impact sur la rentabilité des sociétés pharmaceutiques. Celles-ci échappent pour l’heure aux droits de douane mais la vigilance reste de mise.En parallèle, les laboratoires européens demandent avec insistance des mesures destinées à renforcer la compétitivité du secteur sur le Vieux Continent, dont une révision à la hausse des prix.Les Etats-Unis sont la principale destination des exportations des laboratoires européens: l’an dernier, 38,2% de leurs ventes hors Union européenne y ont été réalisées, générant un excédent commercial record de 74 milliards d’euros, selon des données d’Eurostat.