Lecornu se prépare à une journée décisive, le PS maintient ses exigences

A la veille d’une déclaration à haut risque devant l’Assemblée nationale, le Premier ministre Sébastien Lecornu a poursuivi ses tractations lundi soir, le patron du PS Olivier Faure l’appelant toujours à une suspension “complète” de la réforme des retraites, sous peine de censure.Entouré de ministres et de conseillers, le chef du gouvernement a poursuivi ses travaux pour construire deux ouvrages majeurs : ses projets de budgets pour 2026 d’un côté, et sa déclaration de politique générale (DPG).Lors d’un premier Conseil des ministres mardi matin à l’Elysée (10H00), le gouvernement présentera les projets de budget de l’Etat et de la Sécurité sociale, pour qu’ils soient transmis dans les temps au Parlement.L’objectif est de garder le déficit en dessous des 5% du PIB, au lieu de 4,7% initialement prévu, un assouplissement qui laisse une marge de 9 milliards d’euros pour éventuellement satisfaire les demandes des oppositions.”Sur ces bases là, nous allons pouvoir réviser complètement la copie qui va être présentée en Conseil des ministres”, a prévenu lundi soir le Premier secrétaire du PS Olivier Faure, sur France 5.Mais avant d’en arriver à un débat budgétaire, il faudra que le gouvernement échappe à la censure. Sébastien Lecornu a demandé à ses ministres de mettre leurs “egos de côté” pour “surpasser la crise politique”.Et l’heure de vérité sera sa déclaration de politique générale, quasi bouclée, qu’il doit prononcer devant l’Assemblée mardi à partir de 15H00. Les socialistes attendent à cette occasion l’annonce d’une suspension de la réforme des retraites de 2023, qui puisse être adoptée au Parlement. Une suspension “immédiate, complète”, a insisté M. Faure. Il faut aussi “une contribution sur les plus gros patrimoines qui peut prendre différentes modalités” et la confirmation de l’abandon de “l’article 49.3” de la Constitution qui permet d’adopter un texte sans vote, a ajouté sur France 2 l’ancien président socialiste et député de Corrèze, François Hollande.Faute de quoi le gouvernement pourrait tomber dès cette semaine.Lors d’une réunion avec les chefs de parti vendredi, Emmanuel Macron avait esquissé une concession: un décalage dans le temps de “la mesure d’âge” de départ à la retraite (passage progressif à 64 ans), symbole de son deuxième quinquennat.Un geste insuffisant aux yeux du PS, qui veut à la fois une suspension de la mesure d’âge légal et de l’accélération de la hausse du nombre de trimestres cotisés. Sur ce point, les socialistes vont plus loin que la CFDT.- “Faire tout” pour éviter la dissolution -Depuis l’Egypte, où il assistait au sommet sur Gaza, Emmanuel Macron s’est défaussé sur la classe politique de toute responsabilité dans la crise, mettant plutôt en avant son rôle diplomatique.Il a appelé les partis à “se ressaisir” et à “oeuvrer à la stabilité”, au lieu de “faire des paris sur l’instabilité” dans une allusion à ceux qui espèrent une dissolution de l’Assemblée ou une présidentielle anticipée. “J’ai confiance dans l’esprit de responsabilité de chacun pour y arriver”, a-t-il ajouté un peu plus tard avant de reprendre son avion pour regagner la France.Démissionnaire en début de semaine dernière, reconduit vendredi au terme d’une mission éclair auprès des forces politiques, Sébastien Lecornu est sur une corde raide. Le RN et LFI comptent le censurer dès cette semaine. Tout dépendra donc du PS. D’autant que le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella entend voter la motion des Insoumis.Le président du parti d’extrême droite s’en est pris à un PS qui tente “de se faire acheter” sur les retraites. Olivier Faure raillant en retour un “expert” en “matière de magouilles”, et appelant le RN à clarifier sa position sur “la taxation des ultra riches”.Sébastien Lecornu a présenté dimanche soir sa nouvelle équipe : huit personnalités issues de la société civile et 26 de forces politiques, dont 11 du parti présidentiel Renaissance. Les six ministres de droite ont été écartés des Républicains (LR) de Bruno Retailleau qui avait donné pour consigne – contestée par les députés – de ne pas entrer dans l’équipe Lecornu 2. Leur sort définitif sera tranché par les instances du parti dans les prochains jours.Elisabeth Borne, auteure de la réforme des retraites qu’elle a proposée elle-même de suspendre, laisse sa place à l’Education à l’ancien directeur général de l’Enseignement scolaire Edouard Geffray.Gérald Darmanin, qui était résolument tourné vers 2027, a été renommé garde des Sceaux avant d’annoncer se mettre “en congé” de ses activités partisanes.”Nous devons tendre la main et faire tout pour éviter que nous allions vers la dissolution de l’Assemblée nationale, qui ajouterait de l’instabilité”, a-t-il exhorté lundi.pol-are-sac/sde/dch   

Trump calls Italian PM ‘beautiful’ at Gaza summit

US President Donald Trump had some choice words for Italian Prime Minister Giorgia Meloni, the only female leader on stage at a Gaza summit in Egypt on Monday: “She’s beautiful.”The three-times-married 79-year-old admitted that he risked being accused of sexism with the comments about hard-right leader Meloni, who was standing behind him on the podium.”I’m not allowed to say it because usually it’s the end of your political career if you say it — she’s a beautiful young woman,” Trump said in the middle of a speech about his peace efforts for the Middle East.”If you use the word ‘beautiful’ in the United States about a woman, that’s the end of your political career, but I’ll take my chances.”Turning round to address the 48-year-old, Trump said: “You don’t mind being called beautiful, right? Because you are.”Meloni’s immediate reaction could not be seen, as Trump’s back was between her and the cameras.Trump went on to call Meloni, an ideological ally when it comes to immigration and cultural issues, “incredible”.”And they really respect her in Italy. She’s a very successful politician,” he added.Meloni was the only woman among around 30 leaders gathered on the stage behind Trump for the summit, where they signed a declaration pledging to help push through peace for Gaza.Trump has previously been criticised for sexist remarks.In September, a US appeals court upheld a jury’s $83.3-million penalty against Trump for defaming author E. Jean Carroll, whom he was found to have sexually assaulted.

Trump proclame un “jour formidable pour le Moyen-Orient” devant un sommet sur Gaza

Donald Trump a proclamé lundi un “jour formidable pour le Moyen-Orient” lors d’un sommet sur Gaza en Egypte et a cosigné une déclaration visant à cimenter le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, après un échange d’otages et de détenus entre Israël et le Hamas.Plus tôt, lors d’une visite éclair à Jérusalem, le président américain a annoncé devant la Knesset la fin d’un “long cauchemar” pour Israël et les Palestiniens. “Ce n’est pas seulement la fin d’une guerre, c’est la fin d’une ère de terreur et de mort”, a-t-il dit, appelant les Palestiniens à “se détourner pour toujours de la voie du terrorisme”.Au quatrième jour du cessez-le-feu dans la bande de Gaza dévastée par deux ans de guerre, le mouvement islamiste palestinien Hamas a libéré les 20 derniers otages vivants qu’il détenait en échange de 1.968 prisonniers palestiniens relâchés par Israël.Sur la place des Otages à Tel-Aviv, des scènes de liesse ont accueilli la libération des otages enlevés le 7 octobre 2023 lors d’une attaque sans précédent du Hamas contre Israël, qui a déclenché la guerre.”C’est superbe et bouleversant que cela arrive enfin” a déclaré Shelly Bar Nir, 34 ans. “Nos otages rentrent enfin chez eux.””Ma vie, tu es ma vie… tu es un héros”, s’exclame Einav Zangauker en serrant dans ses bras son fils Matan, tout sourire, après sa libération, selon une vidéo diffusée par l’armée israélienne. A Ramallah en Cisjordanie occupée, une explosion de joie a accompagné l’arrivée des cars transportant des prisonniers palestiniens libérés. “C’est une renaissance”, a dit Mahdi Ramadan après sa libération. D’autres bus ont gagné la bande de Gaza, accueillis par des milliers de personnes agitant le drapeau palestinien et celui du Hamas.- “PEACE 2025” -A l’origine du plan sur un cessez-le-feu à Gaza, M. Trump a coprésidé le sommet à Charm el-Cheikh avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, en présence de nombreux dirigeants  internationaux. Ni le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ni le Hamas n’y étaient présents.M. Trump a accueilli les dirigeants sur un tapis rouge, souriant et serrant la main de chacun. Derrière une inscription géante “PEACE 2025”, il a levé plusieurs fois le pouce devant les caméras.Avec les dirigeants d’Egypte, du Qatar et de Turquie, il a ensuite signé une déclaration sur Gaza, en tant que garants de l’accord de cessez-le-feu. Ils s’y engagent à “poursuivre une vision de paix” au Moyen-Orient et se félicitent “des progrès accomplis dans la mise en place d’arrangements de paix durables à Gaza”.”Le document va détailler les règles et les dispositions et bien d’autres choses”, a déclaré M. Trump en répétant par deux fois “cela va tenir”. Il n’a pas fourni de précisions.”Nous avons réussi ensemble ce que tout le monde pensait impossible. Enfin, nous avons la paix au Moyen-Orient”, a dit le président américain avant de quitter l’Egypte.M. Sissi a lui annoncé que son pays allait accueillir une conférence sur la reconstruction de Gaza, à une date non précisée.Dans la journée, vingt otages ont été remis en deux phases au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), dont les voitures ont pris la direction d’Israël sous l’oeil de combattants armés du Hamas.La majorité des 251 personnes enlevées durant l’attaque du 7-Octobre avaient été libérées lors de deux précédentes trêves à Gaza.- “Libération totale” -L’attaque du Hamas a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.En riposte, Israël a lancé une offensive qui a ravagé la bande de Gaza, provoqué un désastre humanitaire et fait 67.869 morts, en majorité des civils, d’après les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.La première phase du plan américain prévoit outre le cessez-le-feu et un retrait israélien de certains secteurs de Gaza, le retour dans les 72 heures des 47 derniers otages retenus à Gaza, dont 27 sont morts.Mais l’armée israélienne a annoncé la remise de seulement quatre corps d’otages via le CICR lundi. “Le Hamas est tenu de respecter l’accord et de prendre les mesures nécessaires pour le retour de tous les otages décédés.”Le Hamas a salué “la libération des prisonniers palestiniens des prisons de l’occupation” comme “un succès national sur le chemin de la libération totale”.Le plan Trump prévoit dans une phase ultérieure notamment le désarmement du Hamas et son exclusion de la gouvernance du territoire, où le mouvement a pris le pouvoir en 2007.Le mouvement islamiste ne s’est pas prononcé sur son désarmement et exige un retrait total israélien de la bande de Gaza. L’armée israélienne contrôle aujourd’hui 53% du territoire.Un responsable du Hamas a dit prévoir une deuxième phase “difficile” des négociations.

Cuban dissident Ferrer arrives in Miami for US exile

Cuban dissident Jose Daniel Ferrer landed in Miami on Monday to start his exile in the United States as Washington demanded that Cuba release more than 700 other “political prisoners.”Ferrer, 55, arrived in Florida after being freed from a Cuban prison earlier in the day.Secretary of State Marco Rubio welcomed the top Cuban dissident’s arrival in the US and demanded that Havana free hundreds of other imprisoned dissidents. “Ferrer’s leadership and tireless advocacy for the Cuban people was a threat to the regime, which repeatedly imprisoned and tortured him. We are glad that Ferrer is now free from the regime’s oppression,” Rubio said in a statement.”We call for the immediate release of the more than 700 unjustly detained political prisoners and urge the international community to join us in holding the Cuban regime accountable,” added America’s top diplomat, a Miami native and son of Cuban exiles.Ferrer, who has been imprisoned multiple times as the long-term leader of the island’s pro-democracy movement, announced this month he had opted for exile after enduring “torture” and “humiliation” behind bars.In a letter from prison, the 55-year-old said that since he was reimprisoned in April after being briefly freed under a deal negotiated with former US president Joe Biden, “the cruelty of the dictatorship towards me has known no bounds.”He cited “blows, torture, humiliation, threats and extreme conditions” in prison, including “the theft of food and hygiene products.”Ferrer said he took the difficult decision to leave given threats that his wife would also be imprisoned and his young son sent to an institution for juvenile offenders.  The foreign ministry in Havana said in a statement that Ferrer and members of his family had left the country for the United States following “a formal request from that country’s government and the express acceptance” of the dissident.His sister Ana Belkis Ferrer told AFP by telephone the opposition leader had “finally been exiled, thank God,” adding his family was “very happy despite the tension of the last days.”- ‘Dignity and honor’ -Ferrer said in his letter he would leave Cuba “with my dignity and honor intact, and not for long.”His departure deals a blow to the opposition movement in Cuba. The country faces its worst economic crisis in decades and an exodus of young people, mainly to the United States.Ferrer, founder of the Patriotic Union of Cuba (UNPACU) — one of the most active opposition organizations in the one-party state — had for years resisted pressure to go into exile to avoid prison.He was the most high-profile of a group of prisoners released in January under a landmark deal struck with Biden in exchange for Washington removing Cuba from a list of terrorism sponsors.But he was sent back to prison in April after Biden’s successor, Donald Trump, slapped Cuba back on the list.Ferrer has been in and out of prison since March 2003, when he and 74 other opposition members were arrested in a three-day period of repression known as Cuba’s “Black Spring.”He was released in 2011 but sent back to prison in 2021 following a crackdown on rare anti-government street protests that rattled the communist authorities.In his letter, he said “only the United States… truly stands in solidarity with the peaceful opposition and the Cuban people” — an implicit rebuke of the EU, which has angered dissidents by maintaining a political and cooperation agreement with Cuba.burs-iv/sms

L’actrice Anouk Grinberg dépose plainte à l’Ordre contre l’avocat de Gérard Depardieu

L’actrice Anouk Grinberg, qui avait témoigné à l’appui de femmes dénonçant des violences sexuelles de la part de Gérard Depardieu, a déposé plainte à l’Ordre des avocats de Paris contre Me Jérémie Assous, conseil du comédien de “Cyrano”, a appris lundi l’AFP de source proche du dossier.Sollicité par l’AFP, Me Assous a répondu qu'”il s’agit simplement d’une saisine ordinale, laquelle entraîne automatiquement un échange entre le représentant du bâtonnier et l’avocat concerné, aboutissant à la rédaction d’un avis purement consultatif et non contraignant, comme il s’en rend près de huit mille chaque année au seul barreau de Paris”.Selon la source proche du dossier, Anouk Grinberg vise avec cette plainte déposée début octobre des propos de Me Assous tenus sur BFMTV le 2 septembre, soir de l’annonce du renvoi en cour criminelle départementale de l’acteur pour des soupçons de viols sur la comédienne Charlotte Arnould.Ce soir-là, Me Assous, interrogé sur des critiques passées de Anouk Grinberg à l’encontre de son client, avait indiqué: “Je ne vais pas (lui) répondre parce qu’elle est ridicule. C’est elle qui, durant (le tournage du film) +Les Volets verts+, harcelait le réalisateur et l’équipe de tournage pour avoir plus de scènes avec Gérard Depardieu”.”C’est la même qui dit qu’elle se pinçait le nez quand elle tournait avec lui alors que tout le monde a dit qu’elle faisait tout, qu’elle se frottait à Gérard Depardieu pour avoir plus de scènes”, avait ajouté Me Assous.Auprès de l’AFP, Mme Grinberg a expliqué lundi que “défendre un homme accusé de viol ne devrait pas autoriser un avocat à traîner dans la boue la vie tragique d’une femme ou à salir une de ses soutiens”.”Avec ses mensonges éhontés, Me Assous sème le doute devant des millions de téléspectateurs sur la valeur de ma parole et de mon intégrité. Il ne me dégrade pas seulement moi mais aussi le métier d’avocat de la défense”, a-t-elle estimé.Et l’écrivaine d’accuser: “Ce qu’il fait ressemble à ce que font les agresseurs sexuels: il fait des victimes des coupables et inverse la donne. J’espère que l’Ordre des avocats pourra défendre l’honneur de ce beau métier, dont la démocratie a tant besoin”.L’Ordre des avocats de Paris a déjà ouvert récemment une procédure déontologique visant le conseil de Gérard Depardieu, afin d’examiner les plaintes déposées par Charlotte Arnould elle-même et par son avocate, Me Carine Durrieu-Diebolt.Cette première étape permet d’entendre les parties. A l’issue, l’Ordre des avocats peut s’en tenir-là, adresser un rappel à des obligations déontologiques ou encore ouvrir une procédure disciplinaire. 

Latest developments in the Gaza ceasefire

The United States, Egypt, Qatar and Turkey signed a declaration on Monday at a summit on Gaza as the guarantors of a ceasefire deal aimed at ending two years of war.US President Donald Trump lauded the summit — which he co-chaired with Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi — as a “tremendous day” for the Middle East, while Sisi said the Gaza deal opened a “new era of peace and stability” for the region. Earlier on Monday, Trump gave a speech to Israel’s parliament following the return of 20 surviving hostages held by militants in Gaza. Israel freed nearly 2,000 mostly Palestinian detainees as part of the ceasefire agreement, with Hamas hailing their release as a “national milestone” in the Palestinian struggle.The health ministry in Hamas-run Gaza said Monday that the death toll from the Israel-Hamas war had reached 67,869, as it continued recovering the bodies of those killed during the war. The United Nations considers its figures to be reliable.Here are the latest developments:- Gaza summit -World leaders at a summit in Egypt signed a declaration as the guarantors of a Gaza deal aimed at ending the war.”Together we have achieved what everybody said was impossible. At long last, we have peace in the Middle East,” Trump said in a speech in the resort town of Sharm el-Sheikh.”This is a tremendous day for the world, it’s a tremendous day for the Middle East,” he said in the presence of more than two dozen heads of state, government and international organisations. Sisi said the Gaza deal “opens a new era of peace and stability” for the region and marked a “historic day” that set the stage for a two-state solution.He added that his country would host a conference on the reconstruction of Gaza.After the Egyptian presidency initially announced Benjamin Netanyahu’s expected attendance, the Israeli leader said he was unable to go because the summit coincided with a Jewish holiday. Three sources told AFP Netanyahu was forced into the rapid diplomatic about-face as some leaders at the summit balked at the prospect of having to rub shoulders with him.Hamas was not represented at the gathering, though Palestinian president Mahmud Abbas, whose movement rivals Hamas, did attend.- Hostage-prisoner exchange -As part of Trump’s plan to end the Gaza war, Hamas on Monday freed the last 20 surviving hostages it held after two years of captivity in Gaza.In exchange, Israel released 1,968 mostly Palestinian prisoners held in its jails, its prison service said.Hamas hailed the release, calling it “an achievement that marks a bright national milestone in our ongoing struggle for freedom and liberation”. Israel confirmed all 20 living hostages had returned to the country, with a series of posts on X that read: “Welcome home”.Under the ceasefire agreement, Hamas is also due to return the bodies of 27 hostages who died or were killed in captivity, as well as the remains of a soldier killed in 2014 during a previous Gaza conflict. The bodies of four Israeli hostages were handed over to the Red Cross by Hamas on Monday. Israel has said it does not expect all of the dead hostages to be returned the same day.- Trump speech -Trump visited Israel on Monday, where lawmakers greeted him with a standing ovation as he entered the Knesset, with Netanyahu calling him the “greatest friend” Israel has ever had in the White House.In his speech to parliament, Trump called the hostages’ release an “incredible triumph for Israel and the world”, paying credit to mediators from Arab and Muslim nations for pressuring Hamas.He also urged Palestinians to “turn forever from the path of terror” following the failure of “jihadism and antisemitism”, and vowed that the United States would “never forget” Hamas’s October 7 attack.”For so many families across this land, it has been years since you’ve known a single day of true peace,” he said.”Not only for Israelis, but also for Palestinians and for many others, the long and painful nightmare is finally over.”- Hamas post-war role -While the ceasefire and initial releases were welcomed by Israelis, Palestinians and others around the world, the coming phases in Trump’s plan for Gaza are likely to prove more complicated to implement.A Hamas source close to the group’s negotiating committee told AFP on Sunday that it would not participate in governing post-war Gaza.The source, who requested anonymity to discuss sensitive matters, said the movement has “relinquished control of the Strip”, but stressed it “remains a fundamental part of the Palestinian fabric”.Another Hamas official, also speaking on condition of anonymity, earlier told AFP the militant group’s disarmament was “out of the question”.burs-amj/smw

Historic World Cup qualification for Cape Verde islandersMon, 13 Oct 2025 18:30:03 GMT

Cape Verde beat Eswatini 3-0 on Monday to secure a spot at the 2026 World Cup, booking their place in football’s global showpiece for the very first time.The team from an archipelago off the coast of Senegal has about 550,000 inhabitants, making Cape Verde the country with the smallest population to represent Africa in the …

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Ultimes dénégations et contradictions de Cédric Jubillar à son procès

Le corps agité de tremblements compulsifs, Cédric Jubillar a continué lundi de nier le meurtre de son épouse Delphine devant la cour d’assises du Tarn, lors d’un long interrogatoire au cours duquel plusieurs de ses contradictions ont été relevées sans que l’accusé ne perde le fil de ses dénégations.Delphine Jubillar a-t-elle pris une douche le soir du 15 décembre? Mis son pyjama? Porté ses lunettes? Cédric avait-il promené les chiens? La présidente Hélène Ratinaud a souligné les nombreux changements de versions de l’accusé lors des quatre ans et demi écoulés entre ses premières auditions et son procès.Le peintre-plaquiste, 38 ans, s’est contredit lundi à plusieurs reprises. Interrogé par la juge à propos de l’hypothèse d’un éventuel départ volontaire de son épouse, il a répondu: “Je n’en ai aucune idée, j’espère pas”, avant d’expliquer à l’avocat général Nicolas Ruff espérer “du fond du coeur que ce soit ça”.Il a aussi assuré que la lésion constatée par un médecin légiste sur son bras droit au lendemain de la disparition, preuve selon les parties civiles d’un affrontement avec Delphine, était une “cicatrice” reçue bien en amont. Avant d’expliquer un peu plus tard qu’il se serait “taillé les bras à force de porter des paquets de parquet flottant”.”Le légiste a vu la cicatrice, mais il n’a pas vu les blessures dont vous venez de nous parler?”, lui a alors demandé, incrédule, l’avocat de ses enfants, Laurent Boguet. “Tout à fait”, a répondu l’accusé.- “Claqué” -Les débats sont par ailleurs longuement revenus sur sa consommation de contenus pornographiques les quatre jours précédant la disparition, ainsi que le lendemain, mais pas le soir-même. “Ce soir-là, j’étais extrêmement exténué, j’en avais pas envie. Le parquet, ça m’avait claqué”, s’est-il expliqué.”Et vous en consultez le 16?”, le lendemain de la disparition, s’est étonnée la présidente de la cour.”Ben, là, j’étais pas fatigué.””Pourtant vous étiez debout depuis 3H45 du matin.””C’était une journée certes dense, mais elle était pas fatigante”, a-t-il assuré, se trémoussant de plus belle sur ses jambes et respirant bruyamment dans son micro.A propos de la carte bancaire de l’infirmière, qu’il a utilisée après sa disparition, Hélène Ratinaud lui a demandé: “Si votre épouse avait disparu volontairement, ne pensez-vous pas qu’elle avait besoin de cet argent?””J’en avais besoin pour les enfants, la maison et mon propre plaisir”, a-t-il dit, expliquant avoir notamment payé des courses et du cannabis.- “J’aime les bijoux” -Pour sa dernière journée d’interrogatoire, Cédric portait à nouveau à l’annulaire gauche une bague dont il a expliqué à la barre qu’il s’agissait d’un cadeau de son ex-petite amie Jennifer, celle qui a raconté aux enquêteurs que le peintre-plaquiste lui avait avoué avoir tué son épouse.Me Pauline Rongier, qui représente une amie de Delphine, s’est étonnée: “Vous portez la bague offerte par une femme qui vous accuse devant la cour d’assises où vous encourez la réclusion à perpétuité?” “Oui, parce que j’aime les bijoux”, a-t-il assuré.”Avez-vous une explication à la disparition de votre épouse?”, l’avait plus tôt interrogé Mme Ratinaud. “Je n’en ai aucune, je voudrais en avoir une pour pouvoir la donner à mes enfants.”Un psychiatre l’ayant examiné a décrit dans la matinée un homme doté d'”une grande maîtrise de ses émotions” mais dont l’enfance chaotique a pu faire de lui “un colosse aux pieds d’argile”, aux fragilités persistantes.Au terme de l’interrogatoire, la présidente a lu une lettre que lui a récemment adressée Louis, le fils de l’accusé.”Madame la présidente, je voudrais témoigner de ce que Cédric Jubillar m’a fait subir”, écrit le petit garçon, 11 ans, avant de lister les punitions reçues de la main de son père sans jamais le désigner autrement que par “Cédric”.”Qu’en pensez-vous ?”, a demandé Hélène Ratinaud. “Que c’est triste”, a répondu laconiquement l’accusé, impassible lors de la lecture du courrier.M. Jubillar est “bunkerisé” et “bétonné” dans sa position, a déploré Me Boguet, regrettant que “malgré des signes d’impatience”, il ne “bouge pas”.Le reste de la semaine sera consacré aux plaidoiries des parties civiles, avant les réquisitions des deux avocats généraux puis les plaidoiries de la défense.L’accusé aura l’opportunité de s’exprimer en dernier avant que la cour et les jurés ne se retirent pour délibérer. Le verdict est attendu vendredi.

Ultimes dénégations et contradictions de Cédric Jubillar à son procès

Le corps agité de tremblements compulsifs, Cédric Jubillar a continué lundi de nier le meurtre de son épouse Delphine devant la cour d’assises du Tarn, lors d’un long interrogatoire au cours duquel plusieurs de ses contradictions ont été relevées sans que l’accusé ne perde le fil de ses dénégations.Delphine Jubillar a-t-elle pris une douche le soir du 15 décembre? Mis son pyjama? Porté ses lunettes? Cédric avait-il promené les chiens? La présidente Hélène Ratinaud a souligné les nombreux changements de versions de l’accusé lors des quatre ans et demi écoulés entre ses premières auditions et son procès.Le peintre-plaquiste, 38 ans, s’est contredit lundi à plusieurs reprises. Interrogé par la juge à propos de l’hypothèse d’un éventuel départ volontaire de son épouse, il a répondu: “Je n’en ai aucune idée, j’espère pas”, avant d’expliquer à l’avocat général Nicolas Ruff espérer “du fond du coeur que ce soit ça”.Il a aussi assuré que la lésion constatée par un médecin légiste sur son bras droit au lendemain de la disparition, preuve selon les parties civiles d’un affrontement avec Delphine, était une “cicatrice” reçue bien en amont. Avant d’expliquer un peu plus tard qu’il se serait “taillé les bras à force de porter des paquets de parquet flottant”.”Le légiste a vu la cicatrice, mais il n’a pas vu les blessures dont vous venez de nous parler?”, lui a alors demandé, incrédule, l’avocat de ses enfants, Laurent Boguet. “Tout à fait”, a répondu l’accusé.- “Claqué” -Les débats sont par ailleurs longuement revenus sur sa consommation de contenus pornographiques les quatre jours précédant la disparition, ainsi que le lendemain, mais pas le soir-même. “Ce soir-là, j’étais extrêmement exténué, j’en avais pas envie. Le parquet, ça m’avait claqué”, s’est-il expliqué.”Et vous en consultez le 16?”, le lendemain de la disparition, s’est étonnée la présidente de la cour.”Ben, là, j’étais pas fatigué.””Pourtant vous étiez debout depuis 3H45 du matin.””C’était une journée certes dense, mais elle était pas fatigante”, a-t-il assuré, se trémoussant de plus belle sur ses jambes et respirant bruyamment dans son micro.A propos de la carte bancaire de l’infirmière, qu’il a utilisée après sa disparition, Hélène Ratinaud lui a demandé: “Si votre épouse avait disparu volontairement, ne pensez-vous pas qu’elle avait besoin de cet argent?””J’en avais besoin pour les enfants, la maison et mon propre plaisir”, a-t-il dit, expliquant avoir notamment payé des courses et du cannabis.- “J’aime les bijoux” -Pour sa dernière journée d’interrogatoire, Cédric portait à nouveau à l’annulaire gauche une bague dont il a expliqué à la barre qu’il s’agissait d’un cadeau de son ex-petite amie Jennifer, celle qui a raconté aux enquêteurs que le peintre-plaquiste lui avait avoué avoir tué son épouse.Me Pauline Rongier, qui représente une amie de Delphine, s’est étonnée: “Vous portez la bague offerte par une femme qui vous accuse devant la cour d’assises où vous encourez la réclusion à perpétuité?” “Oui, parce que j’aime les bijoux”, a-t-il assuré.”Avez-vous une explication à la disparition de votre épouse?”, l’avait plus tôt interrogé Mme Ratinaud. “Je n’en ai aucune, je voudrais en avoir une pour pouvoir la donner à mes enfants.”Un psychiatre l’ayant examiné a décrit dans la matinée un homme doté d'”une grande maîtrise de ses émotions” mais dont l’enfance chaotique a pu faire de lui “un colosse aux pieds d’argile”, aux fragilités persistantes.Au terme de l’interrogatoire, la présidente a lu une lettre que lui a récemment adressée Louis, le fils de l’accusé.”Madame la présidente, je voudrais témoigner de ce que Cédric Jubillar m’a fait subir”, écrit le petit garçon, 11 ans, avant de lister les punitions reçues de la main de son père sans jamais le désigner autrement que par “Cédric”.”Qu’en pensez-vous ?”, a demandé Hélène Ratinaud. “Que c’est triste”, a répondu laconiquement l’accusé, impassible lors de la lecture du courrier.M. Jubillar est “bunkerisé” et “bétonné” dans sa position, a déploré Me Boguet, regrettant que “malgré des signes d’impatience”, il ne “bouge pas”.Le reste de la semaine sera consacré aux plaidoiries des parties civiles, avant les réquisitions des deux avocats généraux puis les plaidoiries de la défense.L’accusé aura l’opportunité de s’exprimer en dernier avant que la cour et les jurés ne se retirent pour délibérer. Le verdict est attendu vendredi.