A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Typhon Ragasa: la rupture d’une digue fait au moins 14 morts à Taïwan

Au moins 14 personnes sont mortes et 30 sont portées disparues après la rupture d’une digue naturelle formée sur une rivière par un glissement de terrain dans l’est de Taïwan, ont annoncé mercredi les autorités locales.Cette rupture, qui s’est produite mardi alors que le super typhon Ragasa frappait l’île, a libéré les eaux d’un lac qui s’était formé dans la partie supérieure de la rivière Mataian, emportant un pont, inondant une ville voisine et piégeant des centaines de personnes.”Mercredi à 07H00 du matin (23H00 GMT), le bilan est de 14 décès et de 18 blessés” a déclaré Lee Kuan-ting, un attaché de presse du comté de Hualien.Quelque 124 personnes sont portées disparues selon l’agence des incendies de l’île. “C’était comme un volcan en éruption… les eaux boueuses de la crue sont arrivées directement au premier étage de ma maison,” a déclaré Hsu Cheng-hsiung, 55 ans, un représentant de quartier à l’AFP. “Comme un film catastrophe” soutient Yen Shau, un résident de 31 ans.Il précise qu’une heure avant que la digue ne se rompe, de nombreuses personnes faisaient leurs courses.”En quelques minutes, l’eau est montée au dessus du premier étage” a-t-il déclaré.Plus de 7.600 personnes ont été évacuées sur l’ensemble de l’île.Taïwan fait régulièrement face à des typhons entre juillet et octobre.Le changement climatique augmente toutefois leur intensité, avec de fortes précipitations, des crues soudaines et de puissantes rafales de vent, selon les scientifiques.

Jimmy Kimmel fait son retour à la télévision, Trump menace ABC

Donald Trump s’en est pris mardi soir au retour à la télévision américaine de l’humoriste Jimmy Kimmel, menaçant le diffuseur ABC, après une suspension qui a provoqué d’intenses débats sur les pressions de l’administration Trump envers les médias.L’émission de Jimmy Kimmel mélangeant information et divertissement ne sera toutefois pas accessible à tous les foyers américains, car plusieurs dizaines de chaînes locales continuent à boycotter l’animateur, critique inlassable du président américain.La séquence d’ouverture, dans laquelle M. Kimmel doit aborder sa suspension survenue après une polémique sur ses propos concernant l’assassinat de l’influenceur pro-Trump Charlie Kirk, sera scrutée de près.Avant même l’émission, Donald Trump a accusé ABC de “diffuser à 99% des conneries positives pour les démocrates”, et Jimmy Kimmel d’être “un autre bras du DNC”, le Comité national démocrate, sur son réseau Truth Social.”Je pense que nous allons mettre à l’épreuve ABC à propos de cela. Voyons comment nous allons faire. La dernière fois que je les ai poursuivis, ils m’ont donné 16 millions de dollars”, a écrit le dirigeant américain.L’humoriste avait indigné le camp trumpiste en accusant la droite américaine d’exploiter politiquement le meurtre de l’influenceur Charlie Kirk, assassiné par un jeune homme de 22 ans qui semblait avoir des opinions de gauche, selon ses parents républicains.Les commentaires de Jimmy Kimmel étaient “malvenus” et “indélicats”, a jugé lundi Disney en annonçant le retour de l’émission sur sa chaîne ABC, après “des conversations réfléchies avec Jimmy”.Le géant du divertissement a justifié la suspension temporaire décidée mercredi dernier par le souhait “d’éviter d’exacerber une situation tendue à un moment émotionnel pour notre pays”.- Boycott -Les partisans de Trump “s’efforcent désespérément de présenter ce jeune qui a assassiné Charlie Kirk comme tout sauf un des leurs” et “font tout leur possible pour en tirer un avantage politique”, avait lancé Jimmy Kimmel dans son émission du 15 septembre.Le patron du gendarme américain de l’audiovisuel (FCC), Brendan Carr, s’était saisi de la polémique, en sous-entendant qu’il pourrait retirer leur licence aux chaînes qui diffusaient l’émission.Nexstar et Sinclair, deux groupes possédant des dizaines de chaînes locales piochant dans les programmes d’ABC, avaient dans la foulée annoncé qu’ils ne retransmettraient plus “Jimmy Kimmel Live!”. Face à cette crise, Disney avait suspendu l’émission pour tout le pays.Malgré le retour à l’antenne de l’humoriste, les deux groupes protestataires ont pour l’instant décidé de maintenir leur boycott. La semaine dernière, Sinclair avait notamment réclamé que M. Kimmel fasse des excuses publiques.Le retrait d’antenne imposé à M. Kimmel a provoqué un tollé aux Etats-Unis: la gauche y a vu un prétexte pour se débarrasser d’un des visages les plus célèbres du petit écran, poil à gratter notoire de Donald Trump.- Liberté d’expression -Le président américain avait immédiatement salué “une grande nouvelle pour l’Amérique” et appelé à priver d’antenne d’autres figures du secteur.Il avait également suggéré de retirer la licence des chaînes d’information qui le critiquent.L’affaire “concerne le premier amendement” de la Constitution américaine, protégeant la liberté d’expression, estime Rogelio Nunez, un Américain de 38 ans venu assister à l’émission à Los Angeles.”Nous devons nous assurer que nous ne sommes pas censurés”, poursuit-il. “Donc au-delà du divertissement, c’est important de venir pour protéger nos droits.”La suspension de M. Kimmel avait aussi suscité quelques remous au sein de la droite, des figures républicaines comme le sénateur Ted Cruz ou le présentateur Tucker Carlson ayant notamment émis des réserves.M. Kimmel n’a pas réagi publiquement depuis sa suspension. Quelques heures avant son émission mardi, il a publié sur Instagram une photo de lui avec le producteur Norman Lear, mort en 2023, qui était connu pour sa défense de la liberté d’expression.”Ce gars me manque aujourd’hui”, a-t-il écrit.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Aux Seychelles, présidentielle à suspense sur fond d’inquiétudes environnementales

Les Seychellois se rendent aux urnes jeudi pour des élections présidentielle et législatives à suspense dans cet archipel de l’océan Indien renommé pour ses plages paradisiaques, sur fond d’inquiétudes environnementales liée à la cession d’une île à des investisseurs qataris. La campagne électorale se termine officiellement mercredi matin, 24 heures avant le début du scrutin dans ce pays au PIB par habitant le plus élevé d’Afrique – environ 18.000 dollars selon la Banque mondiale.Quelque 77.000 électeurs voteront sur trois jours, à partir de jeudi. Les résultats sont attendus dans la nuit de samedi à dimanche dans l’archipel de 115 îles surtout connu pour son tourisme de luxe, mais également gangréné par le trafic d’héroïne.Wavel Ramkalawan, le président de Linyon Democratik Seselwa (LDS, Union démocratique seychelloise) brigue un second mandat. Ce prêtre anglican a été le dirigeant de l’opposition de 1998 à 2011 et de 2015 à 2020… avant de l’emporter en 2020.Son principal adversaire est le médecin Patrick Herminie, à la tête de United Seychelles (US), nom de l’ex-parti unique qui avait, jusqu’au précédent scrutin, donné au pays tous ses chefs d’Etat depuis 1977. Il a été inculpé fin 2023 pour “sorcellerie”. Des accusations qu’il a qualifiées de “politiques”, et qui ont été levées quelques mois plus tard.- Drogue et argent qatari -M. Herminie avait été à la tête de l’agence gouvernementale antidrogue. Il pourrait profiter du bilan critiqué du président sortant en matière de trafic de stupéfiants — bien que le sujet n’ait pas dominé les débats en amont du vote.D’après l’Agence pour la prévention de l’abus de drogues et la réadaptation (APDAR), entre 5.000 et 6.000 personnes consomment de l’héroïne sur l’archipel. Ces chiffres sont basés sur le nombre d’inscrits au programme de méthadone, un médicament de substitution.Mais d’autres estimations évoquent plus de 10.000 consommateurs, soit environ 10% de la population.Patrick Herminie pourrait surtout bénéficier de la colère causée par la perte de souveraineté de l’archipel sur l’île d’Assomption, cédée l’année dernière par l’exécutif de Wavel Ramkalawan pour 70 ans à un promoteur qatari afin qu’il y construise un hôtel de luxe. Un accord que l’opposant a promis d’annuler. Une nouvelle piste d’atterrissage vient d’être construite sur ce banc de sable à environ mille kilomètres de Mahé, l’île principale de l’archipel, qui pourrait permettre aux touristes fortunés d’éviter les démarches comme la douane et les procédures d’immigration sur l’île principale.Mais c’est surtout sa proximité avec Aldabra, un site du patrimoine de l’Unesco situé à une quarantaine de kilomètres d’Assomption, qui inquiète. Aldabra abrite la plus grosse population de tortues terrestres, et un écosystème encore à l’état naturel.Des photos diffusées sur les réseaux sociaux montrant des machines sur la plage et une tortue à la carapace cassée ont suscité l’indignation sur les réseaux sociaux. – Nombre record de candidats -En l’absence d’un institut national de sondages, les prédictions se font selon le nombre de personnes présentes lors des rassemblements politiques des différentes formations ces dernières semaines. Ils montrent une légère avancée du parti du pouvoir — mais la méthode est approximative.Colonie française puis britannique, les Seychelles ont accédé à l’indépendance en 1976 et sont une démocratie relativement jeune. La première élection multipartite a eu lieu en 1993 après l’adoption d’une nouvelle Constitution.Les trois quarts de la population (121.355 habitants en 2024 selon la Banque Mondiale) vivent sur l’île principale de Mahé, où se trouve la capitale Victoria.Un nombre record de huit candidats à la présidentielle figureront sur les bulletins de vote, ce qui montre un mécontentement vis-à-vis du gouvernement et des partis traditionnels, selon l’ex-député Georges Bibi. Les deux principaux partis sont toutefois largement favoris. Le président sortant, qui a refusé de participer aux débats télévisés, espère surfer sur la stabilité économique et les progrès dans la lutte anticorruption.”Nous sommes un pays qui fait mieux que beaucoup de pays européens dans la lutte contre la corruption”, s’est-il félicité lors d’un de ses derniers rassemblements à Victoria. 

No pause for food delivery riders during Pakistan’s monsoon

Abdullah Abbas waded through Lahore’s flooded streets, struggling to push his motorcycle and deliver a food order on time. The water had risen to his torso, his jeans soaked and rolled up over sandals, leaving him vulnerable to electrocution and infectious diseases.Even as monsoon rains deluge Pakistan’s cities, food and grocery orders on the Singapore-based delivery platform Foodpanda pour in.”If I don’t deliver the orders, my Foodpanda account will get blocked, which would leave me without money,” Abbas told AFP in the old quarter of Lahore, known for its narrow, congested streets.”I need this money to pay my high school fees,” added the 19-year-old, who is completing his last year of secondary school. Since June, monsoon rains in Pakistan have killed more than 1,000 people, swelling major rivers and devastating rural communities along their banks.Urban centres such as Lahore, a city of more than 14 million people, and Karachi, the country’s largest city with more than 25 million people, have also suffered urban flooding in part because of poorly planned development.Abbas earns around $7 a day, above the average salary, but only when the sun is shining.To meet the average monthly pay of around $140, he was to work seven days a week for over 10 hours fitted around his studies. “Customers behave rudely and you have to handle all the stress,” added Muhammad Khan, a 23-year-old Foodpanda rider, as he carefully navigated his motorbike through Karachi’s muddy, pothole ridden roads.Pakistan, where 45 percent of people live under the poverty line, is among the countries most vulnerable to climate change, with limited resources dedicated to adaptation.- ‘Stressful’ – By the middle of August, Pakistan had already received 50 percent more monsoon rainfall than last year, according to disaster authorities, while in neighbouring India, the annual rains kill hundreds every year.While South Asia’s seasonal monsoon brings rainfall that farmers depend on, climate change is making the phenomenon more erratic.A report by the Human Rights Commission of Pakistan said brown water inundating city streets is not only the result of climate change but “clogged drains, inadequate solid waste disposal, poor infrastructure, encroachments, elitist housing societies.”Doctors warn that working repeatedly in damp conditions can cause fungal infections and flu, while exposure to dirty water can spread eye and skin infections.  Gig economy workers attached to delivery apps such as Foodpanda and ride hailing apps Bykea and InDrive, made up nearly two percent of Pakistan’s labour force or half a million people in 2023, according to Fairwork, a project by the University of Oxford.Fairwork rated six digital labour platforms in the country and all of them have the “minimum standards of fair work conditions”.International Labour Organization meanwhile says gig workers lack government protection and face systemic violations of international labour standards.Motorbike rider Muneer Ahmed, 38, said he quit being a chef and joined Bykea to become “his own boss”.”When it rains, customers try to take rickshaws or buses, which leaves me with no work,” said Ahmed, waiting anyway on the side of the flooded street.”Rain is a curse for the poor,” he said, watching the screen of his phone for a new customer. Daily wage labourers, often working in construction, also see their work dry up. It hs been nearly four days since labourer Zahid Masih, 44, was hired, he told AFP while taking refuge under a bridge with other masons in Karachi.”Jobs do come up, but only after the rain stops. There is no work as long as it is raining,” says the father of three.”Sitting idle at home is not an option, as our stoves won’t be lit.”

France to host DR Congo emergency conference as Kinshasa calls for aidWed, 24 Sep 2025 03:20:43 GMT

The leader of the Democratic Republic of the Congo asked UN member states on Tuesday to recognize a “silent genocide” in his country, as France announced it will host an emergency conference on the conflict there next month. “All the signs of planned extermination are present… This is not just a conflict, it is a silent …

France to host DR Congo emergency conference as Kinshasa calls for aidWed, 24 Sep 2025 03:20:43 GMT Read More »

YouTube va réintégrer des créateurs bannis pour désinformation

YouTube s’apprête à réintégrer des créateurs jusqu’ici bannis de la plateforme pour avoir diffusé des informations erronées sur le Covid-19 et les élections américaines, d’après une lettre envoyée mardi par la société mère Alphabet à un législateur républicain.Ce revirement de politique représente une victoire pour les alliés conservateurs du président américain Donald Trump, qui accusent depuis longtemps les plateformes en ligne et les vérificateurs d’informations professionnels d’avoir un parti pris de gauche et d’utiliser les politiques de lutte contre la désinformation comme prétexte pour censurer.”Conformément à l’engagement de l’entreprise en faveur de la liberté d’expression, YouTube offrira à tous les créateurs la possibilité de revenir sur la plateforme si l’entreprise a supprimé leurs chaînes pour violations répétées des politiques relatives au Covid-19 et à l’intégrité des élections, politiques qui ne sont plus en vigueur”, a indiqué le conseiller juridique d’Alphabet dans une lettre de cinq pages adressée à Jim Jordan, président républicain de la commission judiciaire de la Chambre des représentants des Etats-Unis.”YouTube attache de l’importance aux voix conservatrices sur sa plateforme et reconnaît que ces créateurs ont une large audience et jouent un rôle important dans le débat civique”, dit encore le courrier, sans préciser quels créateurs seront concernés ni quand ils pourront revenir.Ces dernières années, le directeur adjoint du FBI Dan Bongino, le chef de la lutte antiterroriste à la Maison Blanche Sebastian Gorka ou l’animateur de podcast Steve Bannon figuraient parmi les personnes bannies de YouTube, selon les médias américains.Dans la lettre, Alphabet a également accusé l’administration de l’ancien président Joe Biden d’avoir “fait pression sur l’entreprise” pour qu’elle impose ces interdictions.L’administration Biden avait exhorté les plateformes à supprimer ce qu’elle considérait comme des informations fausses et préjudiciables, comme les contenus encourageant à ingérer de l’eau de Javel pour guérir du Covid-19, une théorie reprise par Donald Trump.Jim Jordan, attentif à cette question depuis plusieurs années, a salué sur X l’annonce d’Alphabet comme une “victoire dans la lutte contre la censure”.”Plus personne ne dira plus aux Américains ce qu’ils doivent croire ou ne pas croire”, a-t-il ajouté.Après avoir racheté Twitter, rebaptisé X, en 2022, le milliardaire américain Elon Musk avait également permis la réintégration sur le réseau social de comptes véhiculant de la désinformation. 

Asia markets waver after Wall St retreats from record

Equities wavered Wednesday following a down day on Wall Street, where worries about high valuations were compounded by mixed messaging from the Federal Reserve on its plans for interest rates.Investors have enjoyed a months-long rally that has pushed some markets to record highs but the run-up took a pause Tuesday amid talk that the gains may have gone too far.All three main indexes in New York were dragged down from peaks by tech titans including Nvidia and Amazon, which have been at the forefront of the global surge owing to huge bets on artificial intelligence.Another key driver of the gains has been expectations that the Fed will cut borrowing costs several times this year, with last week’s reduction followed by forecasts that two more were in the pipeline.However, comments from key officials stoked uncertainty among investors.Boss Jerome Powell warned there was “no risk-free path”.”If we ease too aggressively, we could leave the inflation job unfinished and need to reverse course later to fully restore two-percent inflation,” he said at an event in Rhode Island.But he added: “If we maintain restrictive policy too long, the labour market could soften unnecessarily.”The remarks came as Atlanta Fed chief Raphael Bostic and Chicago counterpart Austan Goolsbee warned of more inflation.However, governor Michelle Bowman called on her colleagues to slash rates amid fears they were “at serious risk of already being behind the curve in addressing deteriorating labor market conditions”.”Now that we have seen many months of deteriorating labour market conditions, it is time for the committee to act decisively and proactively to address decreasing labor market dynamism and emerging signs of fragility,” she said in prepared remarks ahead of an event in Kentucky.Investors are now awaiting the release Friday of the personal consumption expenditure (PCE) index, the Fed’s favoured gauge of inflation, and key jobs figures the week after.New governor Stephen Miran, who was appointed by Donald Trump, also called for more reductions.Pepperstone’s Chris Weston wrote: “One assumes that if we see US core PCE inflation print at 0.2 percent month-on-month, followed by a tick higher in the layoff rate… and another weak non-farm payrolls release, Bowman may conclude the time for insurance cuts has passed and revert back to a 50-basis-point dissent.”In Asian trade, Tokyo fell along with Sydney, Seoul, Singapore, Taipei and Wellington, though there were small gains in Hong Kong, Shanghai and Manila.- Key figures at around 0230 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.4 percent at 45,300.30 (break)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.2 percent at 26,223.11 Shanghai – Composite: UP 0.3 percent at 3,832.38Euro/dollar: DOWN at $1.1802 from $1.1816 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.3514 from $1.3524Dollar/yen: UP at 147.74 yen from 147.66 yenEuro/pound: DOWN at 87.33 pence from 87.37 penceWest Texas Intermediate: UP 0.3 percent at $63.58 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.2 percent at $67.08 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.2 percent at 46,292.78 (close)London – FTSE 100: FLAT at 9,223.32 (close)