Un arbre pour Zyed et Bouna, 20 ans après: “c’est tous ensemble qu’on fera France”

Un arbre a été planté lundi à Clichy-sous-Bois, dans le silence du recueillement, vingt ans jour pour jour après la mort dans cette ville des adolescents Zyed Benna et Bouna Traoré, qui avait déclenché trois semaines d’émeutes urbaines à travers le pays. Une centaine de personnes se sont recueillies autour d’un ginkgo biloba, choisi comme “symbole de résilience”, planté devant le collège où les deux adolescents étaient scolarisés. Les pelletées de terre ont été jetées par leurs proches.”Nous sommes là, ensemble, pour que leur histoire ne soit pas seulement une douleur du passé mais une lumière pour l’avenir, pour que chaque jeune de nos quartiers sache qu’il a de la valeur, qu’il compte, qu’il mérite de vivre en paix dans la dignité et le respect”, a déclaré le président de l’association Au-delà des mots, organisant la cérémonie, l’enseignant Samir Mihi.Devant son père qui pleurait tout doucement, le grand frère de Bouna, Syhakha Traoré, a évoqué ces “deux gamins, deux enfants, deux frères” dont les prénoms sont devenus synonymes de “lutte contre les violences” et de “revendication de justice sociale”. “Nos deux compatriotes doivent nous aider à comprendre que c’est tous ensemble qu’on fera peuple, c’est tous ensemble qu’on fera France”, a de son côté déclaré au micro le slameur et réalisateur Abd al malik. “Régler cette problématique des quartiers populaires (…), c’est régler un problème de la France, faire en sorte que la France soit enfin à la hauteur d’elle-même”, a ajouté l’artiste.Le 27 octobre 2005, Zyed Benna, 17 ans, et Bouna Traoré, 15 ans, sont morts électrocutés dans un transformateur EDF où ils avaient voulu se réfugier pour échapper à la police, paniqués, après une course-poursuite, bien qu’ils n’aient rien à se reprocher.La mort des deux adolescents puis le fait que les autorités avaient d’abord nié la réalité de la course-poursuite et évoqué à tort une tentative de cambriolage sur un chantier, avaient servi de détonateurs à des émeutes urbaines de grande ampleur dans le pays, finalement placé sous état d’urgence. Les pères des deux adolescents, tout deux éboueurs à la Ville de Paris, étaient originaires de Tunisie et de Mauritanie. C’est dans ces deux pays que les adolescents avaient été inhumés après le drame. Mais “ici à Clichy-sous-Bois, leur souvenir s’est transmis”, a souligné le maire (divers gauche) Olivier Klein. Evoquant la colère exprimée depuis leur mort, il a assuré que la ville avait appris à “transformer cette révolte en engagement” et su “refuser l’oubli sans céder à la haine”. 

Une centaine de TGV perturbés sur la ligne Sud-Est lundi après un acte de vandalisme

Le trafic des trains à grande vitesse dans le Sud-Est est fortement perturbé lundi après un acte de vandalisme au sud de la gare de Valence, causant des perturbations pour une centaine de TGV selon les chiffres du ministère des Transports.En plein milieu des vacances scolaires de la Toussaint, de nombreuses annulations et retards allant jusqu’à sept heures, étaient à déplorer ce lundi.Le retour à la normale est “prévu” mardi “dans la matinée”, a indiqué le ministère des Transports dans un communiqué lundi vers 13 heures, alors que de nombreux TGV entre Paris et Marseille, Montpellier ou Nice, ont d’ores et déjà été supprimés. En revanche, les perturbations ne concernent pas la ligne entre Paris et Lyon. Des agents ont découvert un départ de feu sur des câbles au sud de Valence tôt lundi, a expliqué SNCF Réseau à l’AFP. En tout, ce sont “16 câbles” qui doivent être remplacés “sur 25 mètres”, précise l’entreprise, ajoutant que “les câbles de remplacement sont en cours d’acheminement”. “Une vingtaine d’agents” sont  “à pied d’oeuvre”, et ce “jusqu’au milieu de la nuit s’il le faut” pour rétablir une circulation normale “demain à la première heure” a affirmé Frédéric Guichard, directeur des opérations Sud-EST SNCF Réseau, lors d’un point presse près du lieu du sabotage, à Saint-Marcel-lès-Valence, au sud de la gare de Valence TGV.Le dirigeant a précisé que “le feu a été mis directement dans les chambres de tirage des câbles”, sorte de boîte en béton où sont tirées les câbles de fibre optique pour être connectés au réseau, sans disposer de “plus de précisions sur le mode opératoire”.  Dans un premier temps confiée à la brigade de recherche de Romans-sur-Isère, l’enquête est désormais entre les mains de la section de recherches de Grenoble, a indiqué la gendarmerie de la Drôme à l’AFP. “Les enquêtes de gendarmerie viennent de se terminer”, a annoncé Frédéric Guichard. – Report des voyages préférable -“Tous les TGV empruntent un autre itinéraire via la ligne classique afin d’éviter la zone de l’incident”, ajoute la SNCF. Mais cette même ligne a elle aussi été l’objet d’un “vol de câble caténaire” dans la nuit de dimanche à lundi, et sa capacité est “très limitée”, raison pour laquelle “seuls quelques trains seront détournés”, a expliqué la SNCF à l’AFP, invitant les clients à “reporter leur voyage”. Gare de Lyon, à Paris, deux files d’environ 150 m pour l’accès aux bornes et au guichet de la gare se sont rapidement formées.Lina, étudiante allemande qui voyage en Europe et se rendait lundi à Barcelone, en fait partie: “J’étais dans le train et ils m’ont dit qu’il était cassé, je n’ai pas tout compris c’était en français. J’espère récupérer mon argent et prendre un bus.”A la gare de Lyon Part-Dieu, les trains vers Marseille sont supprimés, tout comme des liaisons vers Luxembourg ou Le Havre.  A Marseille, gare Saint-Charles, plusieurs dizaines de voyageurs consultaient lundi matin les panneaux d’affichage pour voir si leur train était maintenu ou annulé – comme pour Lyon Part Dieu, Nice, Paris, Lille Flandres, ou encore Nancy, a constaté un journaliste de l’AFP.Tout le long du quai jusqu’au bureau de la billetterie une longue queue de voyageurs de tous âges. “Bienvenue dans la jungle”, lance en plaisantant un employé SNCF à un couple de voyageurs qui arrivent à la gare.”Pardon monsieur je voulais aller à Lille qu’est-ce que je peux faire ?”, s’enquiert la septuagénaire, Jeanne-Marie, venue voir des amis à Marseille, poussant sa valise et tenant à la main un sac de voyage. “Demain”, lui répond un employé de la SNCF.En gare de Toulouse Matabiau, vers 08H00, de longues files d’attente se formaient aussi devant les guichets fermés en raison des perturbations sur la ligne Toulouse-Lyon.  Ylona, 21 ans et son amie Victoriana, 22 ans, se rendaient à Sète lundi. “Et moi qui voulais arriver tôt à Sète ce matin pour avoir le temps de me reposer avant de reprendre mon travail demain matin, c’est raté”, remarque Victoriana.hrc-mlb-tff-fmy-epe/jum/vk

Une centaine de TGV perturbés sur la ligne Sud-Est lundi après un acte de vandalisme

Le trafic des trains à grande vitesse dans le Sud-Est est fortement perturbé lundi après un acte de vandalisme au sud de la gare de Valence, causant des perturbations pour une centaine de TGV selon les chiffres du ministère des Transports.En plein milieu des vacances scolaires de la Toussaint, de nombreuses annulations et retards allant jusqu’à sept heures, étaient à déplorer ce lundi.Le retour à la normale est “prévu” mardi “dans la matinée”, a indiqué le ministère des Transports dans un communiqué lundi vers 13 heures, alors que de nombreux TGV entre Paris et Marseille, Montpellier ou Nice, ont d’ores et déjà été supprimés. En revanche, les perturbations ne concernent pas la ligne entre Paris et Lyon. Des agents ont découvert un départ de feu sur des câbles au sud de Valence tôt lundi, a expliqué SNCF Réseau à l’AFP. En tout, ce sont “16 câbles” qui doivent être remplacés “sur 25 mètres”, précise l’entreprise, ajoutant que “les câbles de remplacement sont en cours d’acheminement”. “Une vingtaine d’agents” sont  “à pied d’oeuvre”, et ce “jusqu’au milieu de la nuit s’il le faut” pour rétablir une circulation normale “demain à la première heure” a affirmé Frédéric Guichard, directeur des opérations Sud-EST SNCF Réseau, lors d’un point presse près du lieu du sabotage, à Saint-Marcel-lès-Valence, au sud de la gare de Valence TGV.Le dirigeant a précisé que “le feu a été mis directement dans les chambres de tirage des câbles”, sorte de boîte en béton où sont tirées les câbles de fibre optique pour être connectés au réseau, sans disposer de “plus de précisions sur le mode opératoire”.  Dans un premier temps confiée à la brigade de recherche de Romans-sur-Isère, l’enquête est désormais entre les mains de la section de recherches de Grenoble, a indiqué la gendarmerie de la Drôme à l’AFP. “Les enquêtes de gendarmerie viennent de se terminer”, a annoncé Frédéric Guichard. – Report des voyages préférable -“Tous les TGV empruntent un autre itinéraire via la ligne classique afin d’éviter la zone de l’incident”, ajoute la SNCF. Mais cette même ligne a elle aussi été l’objet d’un “vol de câble caténaire” dans la nuit de dimanche à lundi, et sa capacité est “très limitée”, raison pour laquelle “seuls quelques trains seront détournés”, a expliqué la SNCF à l’AFP, invitant les clients à “reporter leur voyage”. Gare de Lyon, à Paris, deux files d’environ 150 m pour l’accès aux bornes et au guichet de la gare se sont rapidement formées.Lina, étudiante allemande qui voyage en Europe et se rendait lundi à Barcelone, en fait partie: “J’étais dans le train et ils m’ont dit qu’il était cassé, je n’ai pas tout compris c’était en français. J’espère récupérer mon argent et prendre un bus.”A la gare de Lyon Part-Dieu, les trains vers Marseille sont supprimés, tout comme des liaisons vers Luxembourg ou Le Havre.  A Marseille, gare Saint-Charles, plusieurs dizaines de voyageurs consultaient lundi matin les panneaux d’affichage pour voir si leur train était maintenu ou annulé – comme pour Lyon Part Dieu, Nice, Paris, Lille Flandres, ou encore Nancy, a constaté un journaliste de l’AFP.Tout le long du quai jusqu’au bureau de la billetterie une longue queue de voyageurs de tous âges. “Bienvenue dans la jungle”, lance en plaisantant un employé SNCF à un couple de voyageurs qui arrivent à la gare.”Pardon monsieur je voulais aller à Lille qu’est-ce que je peux faire ?”, s’enquiert la septuagénaire, Jeanne-Marie, venue voir des amis à Marseille, poussant sa valise et tenant à la main un sac de voyage. “Demain”, lui répond un employé de la SNCF.En gare de Toulouse Matabiau, vers 08H00, de longues files d’attente se formaient aussi devant les guichets fermés en raison des perturbations sur la ligne Toulouse-Lyon.  Ylona, 21 ans et son amie Victoriana, 22 ans, se rendaient à Sète lundi. “Et moi qui voulais arriver tôt à Sète ce matin pour avoir le temps de me reposer avant de reprendre mon travail demain matin, c’est raté”, remarque Victoriana.hrc-mlb-tff-fmy-epe/jum/vk

Droits de douane: Trump rejette la main tendue du Canada

Arcboutée sur une nouvelle hausse des droits de douane sur les produits de son voisin, Donald Trump a refusé lundi toute rencontre avec le Premier ministre canadien Mark Carney, sur fond de brouille autour d’une publicité qu’il a qualifiée d'”acte hostile”.”Nous sommes prêts à nous asseoir à la table des négociations (…) lorsque les États-Unis seront prêts à s’y asseoir”, a tenté M. Carney aux journalistes, en marge du sommet de l’Asean (Association des Nations d’Asie du sud-est), en Malaisie.Mais une telle perspective semblait bien improbable à court terme. Le dirigeant canadien a indiqué n’avoir eu aucun contact avec le milliardaire américain à Kuala Lumpur, où ils se trouvaient tous les deux lundi. Et ce dernier s’est montré inflexible sur une entrevue au sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec), mercredi en Corée du Sud.”Je ne veux pas le rencontrer. Je ne vais pas le rencontrer avant longtemps”, a-t-il indiqué à la presse. “L’un des pays les plus difficiles à gérer, c’est le Canada, même si j’aime le Canada lui-même et le peuple canadien”.Il n’a donné aucune information sur la date d’entrée en vigueur de ces 10% additionnels.Donald Trump, qui a rompu les relations commerciales avec son voisin, avait annoncé samedi l’ajout de 10% supplémentaires contre les importations déjà concernées. En cause, une campagne publicitaire produite par la province canadienne de l’Ontario (centre-est), diffusée vendredi soir à l’occasion du premier match des finales du championnat nord-américain de baseball.Le spot utilisait des extraits d’un discours de Ronald Reagan, dans lequel l’ex-président américain expliquait que les “droits de douanes élevés “entraînent des représailles de la part des pays étrangers et déclenchent de féroces guerres commerciales”. Une citation vérifiée par l’AFP.  Donald Trump a dénoncé une “grave déformation des faits”, un “acte hostile” et un “coup tordu” du Canada sur sa plateforme Truth Social. La Fondation Ronald Reagan a pour sa part accusé la campagne sur X de “déformer” les propos de l’ex-président, utilisés “de manière sélective”. Elle a préciser examiner des “options juridiques”.- Une Rencontre Xi-Carney mercredi -Avant la diffusion de cette publicité, une rencontre entre Mark Carney et Donald Trump était prévue au sommet de l’APEC.Ce nouvel épisode est un coup dur pour le Canada au moment où un accord commercial entre les deux pays – portant sur l’acier, l’aluminium et l’énergie – semblait pouvoir être conclu, selon le journal canadien Globe and Mail.Le président républicain a imposé, depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, des surtaxes sur les importations du monde entier, y compris ses alliés majeurs. Il a négocié – et obtenu avec un certain nombre de pays – des accords bilatéraux. En sus, il a décidé d’appliquer des droits de douane sur certains produits spécifiques (acier et aluminium, en particulier).  Le Canada est le deuxième partenaire commercial des Etats-Unis et un fournisseur majeur d’acier et d’aluminium pour les entreprises américaines, notamment la construction automobile.Avant l’annonce de samedi, une partie des importations canadiennes subissaient des droits de douane maximum de 25% (10% pour l’énergie et la potasse). Mais en sont exemptées toutes les marchandises entrant dans le cadre de l’accord de libre-échange entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique (ACEUM).Ces surtaxes ont durement touché Ottawa, entraînant des pertes d’emploi et mettant les entreprises sous pression.S’exprimant vendredi avant de s’envoler, lui aussi, pour l’Asie, M. Carney avait jugé que les discussions bilatérales montraient des “progrès”. Mais “nous ne pouvons pas contrôler la politique commerciale des Etats-Unis”, avait-il relevé, soulignant son désir d’approfondir les échanges commerciaux avec d’autres pays.A cet égard, il a indiqué lundi avoir accepté de rencontrer le président chinois Xi Jinping lors du sommet de l’Apec, pour des discussions sur la “relation commerciale bilatérale ainsi que l’évolution du système mondial”.

Cameroon’s veteran leader Paul Biya wins controversial eighth termMon, 27 Oct 2025 12:28:26 GMT

The world’s oldest head of state Paul Biya, 92, has extended his more than four-decade rule, securing an eighth term in Cameroon’s presidential poll, the Constitutional Council announced Monday, in the face of a fierce protest by his rival.Biya, 92, was re-elected with 53.7 percent of the vote, according to official results announced by the …

Cameroon’s veteran leader Paul Biya wins controversial eighth termMon, 27 Oct 2025 12:28:26 GMT Read More »

Cameroun: Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, réélu président

Le président Paul Biya, 92 ans et au pouvoir depuis 1982, a été réélu sans surprise président pour un huitième mandat au Cameroun avec 53,66% des suffrages, selon les résultats officiels proclamés par le Conseil constitutionnel lundi.La plupart des analystes s’attendaient à ce que Paul Biya, plus vieux chef d’Etat en exercice au monde remporte un nouveau septennat, dans un système que ses détracteurs accusent d’avoir verrouillé au fil de ses 43 ans au pouvoir.Mais le scrutin a été plus serré que prévu, l’opposant Issa Tchiroma Bakary ayant décroché la deuxième place, avec plus d’un tiers des voix (35,19%) selon les chiffres officiels. Cet ancien ministre revendique la victoire face au président sortant après le scrutin du 12 octobre et a appelé les Camerounais à sortir massivement pour défendre sa victoire lors de “marches pacifiques”.Quatre personnes sont décédées dimanche dans la capitale économique Douala, lors de manifestations de soutien à l’opposant, a annoncé le gouverneur de la région du Littoral. Les forces de sécurité ont commencé par une salve de gaz lacrymogène avant de tirer “à balle réelle”, selon des manifestants interrogés par l’AFP.Les chiffres de la participation s’élèvent à 46,31%, selon les résultats du Conseil constitutionnel proclamés 15 jours après le scrutin. Cabral Libii, est arrivé troisième de la course avec 3,41%, suivi de Bello Bouba Maïgari avec 2,45%, et Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya, la seule femme, avec 1,66%.Les huit autres candidats n’ont respectivement pas obtenus plus de 1% des suffrages. – “résultats falsifiés” – Les rassemblements ont été interdits et la circulation restreinte dans la plupart des grandes villes du pays jusqu’à l’annonce du président élu. Mais depuis la semaine dernière, des partisans d’Issa Tchiroma qui selon son propre décompte a remporté 54,8% des suffrages contre 31,3% pour le président sortant Paul Biya, sont descendus sporadiquement dans la rue pour revendiquer la victoire au scrutin présidentiel.Il a appelé mercredi les Camerounais à manifester si le Conseil constitutionnel venait à proclamer des “résultats falsifiés et tronqués”. Depuis les premières heures de la matinée, des patrouilles mixtes de police et de gendarmerie sont postés aux principaux carrefours de la capitale Yaoundé, tandis que des véhicules blindés stationnent à proximité des zones jugés sensibles. La police affirme vouloir “garantir la sécurité du processus électoral et prévenir tout débordement”. Dans plusieurs quartiers de Yaoundé, de nombreuses boutiques et stations-service ont gardé leurs rideaux baissés, par crainte de troubles. Les transports en commun fonctionnent au ralenti et la circulation y est inhabituellement fluide.Paul Biya est le deuxième chef d’État à diriger le Cameroun depuis son indépendance de la France en 1960, et a gouverné en réprimant toute opposition, survivant aux bouleversements économiques et à un conflit séparatiste depuis 2016 dans les deux régions anglophones du pays.

Foot: Igor Tudor n’est plus l’entraîneur de la Juventus Turin (club)

La Juventus Turin, déjà distancée dans la course au titre de champion d’Italie, a mis un terme au contrat de son entraîneur Igor Tudor lundi, au lendemain de la défaite contre la Lazio Rome (1-0).”La Juventus annonce avoir relevé ce lundi de ses fonctions d’entraîneur de son équipe première Igor Tudor, ainsi que son staff composé d’Ivan Javorcic, Tomislav Rogic et Riccardo Ragnacci”, a indiqué dans un communiqué la Juve qui pointe à la 8e place de la Serie A, à six points de la tête après huit journées.”Le club remercie Igor Tudor et son staff pour leur professionnalisme et investissement durant les derniers mois et leur souhaite le meilleur pour leur avenir professionnel”, poursuit le texte.Le club le plus titré du football italien a précisé dans son communiqué que l’équipe serait dirigée lors de son prochain match, mercredi contre l’Udinese pour le compte de la 9e journée, par l’actuel entraîneur de la réserve, Massimiliano Brambilla.  Ancien joueur de la Juve, Tudor, 47 ans, avait succédé en mars dernier à Thiago Motta, remercié neuf mois après sa prise de fonction. Le technicien croate, qui a notamment entraîné Marseille (2022-23), avait atteint l’objectif que lui avaient alors assigné ses dirigeants en décrochant la 4e place, synonyme de qualification pour la Ligue des champions.Si la “Vieille Dame” a débuté la saison 2025-26 par trois victoires, elle a vite perdu pied, en championnat comme en Ligue des champions.Elle n’a empoché que cinq points lors des cinq dernières journées de Serie A, ce qui l’a fait plonger de la première à la 8e place.La Juve n’a plus gagné depuis le 10 septembre et vient d’enchaîner huit matches sans victoire, les quatre derniers sans marquer le moindre but. Le bilan de Tudor à la tête de la Juve est l’un des plus mauvais des dernières années avec dix victoires, huit nuls et six défaites, soit une moyenne de 1,58 point par match, avec 39 buts marqués et 29 encaissés.Le club va donc connaître son cinquième entraîneur depuis mai 2024 et le départ de Massimiliano Allegri, quelques jours après avoir remporté la Coupe d’Italie 2024.Selon la chaîne de télévision Sky Sport, les dirigeants bianconeri aimeraient confier leur équipe à Luciano Spalletti, ancien entraîneur de Naples et ex-sélectionneur de l’Italie, remercié début juin par la Fédération italienne de football.Durant l’été, la Juve a été très active sur le marché des transferts où elle a dépensé plus de 130 millions d’euros pour recruter notamment Edon Zhegrova, Loïs Openda et Jonathan David, dont l’impact se fait encore attendre.

Putin terminates plutonium disposal agreement with US

Russian President Vladimir Putin signed a law on Monday terminating an already defunct plutonium disposal agreement with the United States that aimed to prevent both sides from building more nuclear weapons.The move comes as ties cool between Putin and US President Donald Trump, who has expressed mounting frustration at his Russian counterpart for refusing to accept a peace deal in Ukraine.Trump scrapped plans for a peace summit with Putin last week, saying it would have been a “waste of time”, and ruled out rescheduling unless the Russian leader sent signals he would agree to a deal.The Plutonium Management and Disposition Agreement, signed in 2000 and amended in 2010, committed Moscow and Washington to reduce their vast Cold War-era stockpiles of plutonium by 34 metric tonnes each and use it for nuclear power instead.US officials estimated the agreement would eliminate the material needed to produce the equivalent of around 17,000 nuclear weapons.Putin had already suspended Russia’s participation in the agreement in 2016, when ties were fraying with Trump’s predecessor Barack Obama.The law that Putin signed on Monday, approved by Russian lawmakers earlier this month, is a formal “denunciation” of the agreement.Western leaders have accused Russia of nuclear sabre-rattling since it sent troops into Ukraine in February 2022.Days after launching the offensive, Putin put his nuclear forces on high alert, and last year the Russian leader signed a decree lowering the threshold for using nuclear weapons.On Sunday, Putin announced Russia had launched a successful final test of a new nuclear-powered cruise missile.