Rubio to attend ASEAN meeting in first Asia trip

US Secretary of State Marco Rubio will make his first trip to Asia since taking up his post, traveling this week to Malaysia for meetings with ASEAN allies, his office said Monday.The trip, starting Tuesday, will see Rubio, who is also President Donald Trump’s national security advisor, focus on US policy in Asia after months of Washington concentrating on the wars in Ukraine and the Middle East.”In his first trip to Asia as Secretary of State, Secretary Rubio is focused on reaffirming the United States’ commitment to advancing a free, open, and secure Indo-Pacific region,” spokeswoman Tammy Bruce said in a statement, using Washington’s traditional wording aimed at curbing China’s growing influence in the Asia-Pacific region.Prioritizing and reaffirming Washington’s commitment to East Asia and Southeast Asia “is in America’s interest,” a senior State Department official told reporters on condition of anonymity. “It promotes American prosperity and promotes American security,” the official added.As with any trip to Asia by a US official, China will be the elephant in the room amid concerns over its expansionary behavior in the South China Sea, which the United States deems to be provocative.The visit also comes as many countries around the world are waiting for the next step in Trump’s tariff wars. Sweeping levies announced in April were mostly suspended, as Washington engages in negotiations with friends and foes alike.  On Monday, Trump said he would impose 25 percent tariffs on key US allies Japan and South Korea and a handful of others, including Southeast Asian nations Malaysia (25 percent) and Laos (40 percent), as of August 1. Export-dependent Vietnam, which like Malaysia and Laos is a member of the Association of Southeast Asian Nations (ASEAN), is one of the few countries to already reach a tentative agreement with Washington that spares it the high level of levies that Trump had threatened.At a summit in late May, Southeast Asian leaders expressed their deep concern at Trump’s protectionist offensive.The senior US official said the issue was expected to be raised, and that Rubio would likely tell ASEAN that the United States wants to “rebalance” its trade relationships.A deadline on the tariffs is due to expire on Wednesday, with Trump suggesting elevated levies would snap back into place on August 1 for any trading partners who do not make a deal.Rubio’s visit to Kuala Lumpur Thursday and Friday coincides with that of his Russian and Chinese counterparts, Sergei Lavrov and Wang Yi.While there, Rubio is scheduled to attend a meeting with his counterparts from ASEAN and with a gathering of both ASEAN and East Asian foreign ministers.   Last week, Rubio welcomed foreign ministers from Australia, India and Japan to Washington, where they pledged to work together to ensure a stable supply of critical minerals.China’s domination of such resources — essential to new technologies — is causing increasing concern in western Europe and the United States.

Inondations au Texas: 27 morts dans le camp d’été dévasté, plus de 90 décès au total

Les recherches se poursuivent lundi au Texas, dans le sud des Etats-Unis, après les inondations dévastatrices qui ont fait plus de 90 morts ce week-end, dont 27 enfants et encadrants qui participaient à un camp d’été.Le bilan s’élève désormais à au moins 91 morts, a annoncé la Maison Blanche.Le seul comté de Kerr, le plus durement touché, dénombre 75 victimes. “Le Texas est en deuil. La douleur, le choc de ce qui s’est passé ces derniers jours ont brisé le coeur de notre État”, a déclaré lors d’une conférence de presse le sénateur texan Ted Cruz.Parmi les victimes figurent notamment 27 enfants et moniteurs du camp de vacances chrétien pour filles de Camp Mystic, sur les rives du fleuve Guadalupe, qui accueillait quelque 750 personnes, ont annoncé ses responsables.Le président américain Donald Trump prévoit de se rendre sur place vendredi, a confirmé la Maison Blanche, fustigeant les critiques selon lesquelles les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux avaient porté atteinte à la fiabilité des prévisions et des alertes.”Tenir le président Trump pour responsable de ces inondations est un mensonge odieux, qui n’a aucun sens en cette période de deuil national”, a dénoncé lundi la porte-parole Karoline Leavitt devant les journalistes.Elle a affirmé que les services météorologiques américains (NWS) — dont plusieurs postes au Texas étaient vacants lors des inondations, selon le New York Times — avaient émis des “prévisions et alertes à la fois précises et en temps voulu”.- Patrouilles à cheval -Estimant que les inondations étaient “une catastrophe comme l’on n’en a pas vue en 100 ans”, Donald Trump a signé ce week-end une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas les moyens du gouvernement fédéral.Plus de 400 secouristes ainsi que des hélicoptères et des drones participent aux recherches, ont précisé les autorités.Dans la localité de Hunt, à proximité du Camp Mystic, les équipes de secours tentent toujours lundi de retrouver les corps manquants. Des sauveteurs en bateau et des plongeurs fouillent les eaux du fleuve, tandis que des volontaires patrouillent à cheval sur les berges, a constaté un journaliste de l’AFP.Après deux jours de recherches au milieu des arbres déracinés et des décombres du centre de vacances, espérant jusqu’au bout “un miracle”, Michael McCown a confirmé lundi à l’AFP que sa fille de huit ans, Linnie, était décédée. “C’est le cauchemar de tous les parents”, a dit le sénateur Ted Cruz, dont les enfants fréquentent ce camp depuis une dizaine d’années.- Pluies diluviennes -Les crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes dans le centre de l’Etat très tôt vendredi, jour de la fête nationale américaine, qui ont fait monter les eaux du Guadalupe de huit mètres en seulement 45 minutes. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.Des alertes aux inondations étaient toujours en vigueur lundi dans certains secteurs du centre du Texas jusqu’à 19H00 locales (mardi minuit GMT).Le fleuve Guadalupe avait toutefois commencé à retrouver son lit et son calme dimanche, mais les rives offraient toujours un spectacle de désolation. Sur l’une d’entre elles, une vache morte était suspendue à un arbre, la tête coincée dans des branchages. Non loin, une voiture était renversée, tandis qu’au sol, des dizaines de poissons morts, emportés par le courant, entraient en décomposition.Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.

Gestion du Covid-19: non-lieu pour trois ex-membres du gouvernement, dont Edouard Philippe

Cinq ans après le début des investigations menées à la Cour de justice de la République (CJR) sur la gestion du Covid-19, trois ex-membres du gouvernement, dont Edouard Philippe, ont bénéficié lundi après-midi d’un non-lieu.”La commission d’instruction de la CJR a rendu une décision de non-lieu”, a annoncé Rémy Heitz, procureur général près la Cour de cassation, dans un bref communiqué, sans détailler les motivations des magistrats.Cette décision n’est pas une surprise.Le non-lieu requis en mai par le ministère public en faveur de l’ancien Premier ministre (mai 2017-juillet 2020), de l’ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn (mai 2017–février 2020) et de son successeur Olivier Véran (février 2020-mai 2022) éloignait la perspective d’un procès, même s’il revenait à la commission d’instruction de la CJR de trancher.”C’était attendu”, a simplement réagi Mme Buzyn, sollicitée par l’AFP.”On a fait le maximum de ce qu’il était possible de faire à l’époque (…) pour sauver le maximum de vies”, a-t-elle dit à Libération ensuite.”La CJR ne s’est pas penchée que sur les ministres, pas sur les éventuelles responsabilités, l’impréparation et le manque de réactivité d’autres personnes”, a-t-elle ajouté, pointant du doigt la “passivité initiale d’autres institutions, comme le président de l’Ordre des médecins” ou l’écho reçu par le professeur Didier Raoult.M. Véran a évoqué de son côté dans un communiqué “un non-lieu sans joie ni soulagement”, disant qu’il “n’effacera ni les menaces de mort, ni les insultes”, et adressant ses pensées aux victimes, à leurs familles et aux soignants.M. Philippe n’a pas encore réagi, ni son avocat.La CJR est la seule juridiction habilitée à poursuivre et juger les membres du gouvernement – Premiers ministres, ministres et secrétaires d’Etat – pour les crimes et délits commis dans l’exercice de leurs fonctions.L’information judiciaire avait été ouverte en juillet 2020 pour mise en danger de la vie d’autrui et abstention volontaire de combattre un sinistre, à la suite d’une série de plaintes (médecins, patients, syndicats…) dénonçant une mauvaise anticipation du gouvernement ou des mesures tardives.Selon Santé publique France, 168.000 personnes sont décédées du Covid-19 entre 2020 et septembre 2023, date à laquelle l’Organisation mondiale de la santé a mis fin à l’urgence sanitaire mondiale.Les trois politiques avaient été placés sous le statut de témoin assisté. La Cour de Cassation avait annulé en janvier 2023 la mise en examen de Mme Buzyn, pour mise en danger de la vie d’autrui.- “Nombreuses initiatives” -Rémy Heitz, qui exerce les fonctions de ministère public à la CJR, avait expliqué en mai que les investigations qui ont porté sur le premier semestre 2020 avaient établi que “de nombreuses initiatives (avaient) été prises par le gouvernement pour combattre la pandémie de Covid-19, faisant obstacle à ce que l’infraction d’abstention volontaire de combattre un sinistre soit constituée à l’encontre” de MM. Philippe et Véran. Concernant Mme Buzyn, le parquet général avait relevé qu’elle avait quitté ses fonctions le 16 février 2020, soit avant le premier décès d’un malade contaminé, neuf jours plus tard.D’après ces réquisitions dont l’AFP a eu connaissance, si les mesures prises “n’ont pas été suffisantes pour éviter des drames qui ont endeuillé de nombreuses familles”, le code pénal “ne vise pas à réprimer une politique publique qui n’aurait pas atteint entièrement son objectif”, “mais des individus qui volontairement ont refusé de prendre toute mesure de nature à combattre un sinistre”.”Tel n’est pas le cas de M. Philippe et de M. Véran, qui, chacun a leur niveau ont combattu l’épidémie dès son émergence en France”.- “Excessive centralisation” -“Il n’appartient pas au juge pénal de porter un jugement sur la pertinence” des choix faits, issus parfois d'”arbitrages entre des objectifs d’intérêt général opposés” et dans un contexte “de connaissances scientifiques en constante évolution”, avait estimé le parquet général. Si les masques ont en particulier manqué aux soignants du milieu libéral en mars 2020, cela résultait d’un “choix” gouvernemental de “prioriser les services hospitaliers” et non d’une “abstention d’agir”.Le confinement, jugé trop tardif par des plaignants, est aussi un “choix politique” pour “arbitrer entre différents objectifs”: “la santé publique, la liberté d’aller et venir, de travailler”…Cette analyse semble diverger de celle des magistrats de la commission d’instruction qui, même s’ils ont décidé d’un non-lieu, ont souligné “l’excessive centralisation”, “la trop grande complexité des dispositifs administratifs” ou encore “le dimensionnement insuffisant de Santé publique France”, avait relevé le parquet général en mai.Ce dossier nourrira l’information judiciaire ouverte contre X, au Pôle santé publique du tribunal de Paris, pour mise en danger de la vie d’autrui, homicides et blessures involontaires.

Gestion du Covid-19: non-lieu pour trois ex-membres du gouvernement, dont Edouard Philippe

Cinq ans après le début des investigations menées à la Cour de justice de la République (CJR) sur la gestion du Covid-19, trois ex-membres du gouvernement, dont Edouard Philippe, ont bénéficié lundi après-midi d’un non-lieu.”La commission d’instruction de la CJR a rendu une décision de non-lieu”, a annoncé Rémy Heitz, procureur général près la Cour de cassation, dans un bref communiqué, sans détailler les motivations des magistrats.Cette décision n’est pas une surprise.Le non-lieu requis en mai par le ministère public en faveur de l’ancien Premier ministre (mai 2017-juillet 2020), de l’ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn (mai 2017–février 2020) et de son successeur Olivier Véran (février 2020-mai 2022) éloignait la perspective d’un procès, même s’il revenait à la commission d’instruction de la CJR de trancher.”C’était attendu”, a simplement réagi Mme Buzyn, sollicitée par l’AFP.”On a fait le maximum de ce qu’il était possible de faire à l’époque (…) pour sauver le maximum de vies”, a-t-elle dit à Libération ensuite.”La CJR ne s’est pas penchée que sur les ministres, pas sur les éventuelles responsabilités, l’impréparation et le manque de réactivité d’autres personnes”, a-t-elle ajouté, pointant du doigt la “passivité initiale d’autres institutions, comme le président de l’Ordre des médecins” ou l’écho reçu par le professeur Didier Raoult.M. Véran a évoqué de son côté dans un communiqué “un non-lieu sans joie ni soulagement”, disant qu’il “n’effacera ni les menaces de mort, ni les insultes”, et adressant ses pensées aux victimes, à leurs familles et aux soignants.M. Philippe n’a pas encore réagi, ni son avocat.La CJR est la seule juridiction habilitée à poursuivre et juger les membres du gouvernement – Premiers ministres, ministres et secrétaires d’Etat – pour les crimes et délits commis dans l’exercice de leurs fonctions.L’information judiciaire avait été ouverte en juillet 2020 pour mise en danger de la vie d’autrui et abstention volontaire de combattre un sinistre, à la suite d’une série de plaintes (médecins, patients, syndicats…) dénonçant une mauvaise anticipation du gouvernement ou des mesures tardives.Selon Santé publique France, 168.000 personnes sont décédées du Covid-19 entre 2020 et septembre 2023, date à laquelle l’Organisation mondiale de la santé a mis fin à l’urgence sanitaire mondiale.Les trois politiques avaient été placés sous le statut de témoin assisté. La Cour de Cassation avait annulé en janvier 2023 la mise en examen de Mme Buzyn, pour mise en danger de la vie d’autrui.- “Nombreuses initiatives” -Rémy Heitz, qui exerce les fonctions de ministère public à la CJR, avait expliqué en mai que les investigations qui ont porté sur le premier semestre 2020 avaient établi que “de nombreuses initiatives (avaient) été prises par le gouvernement pour combattre la pandémie de Covid-19, faisant obstacle à ce que l’infraction d’abstention volontaire de combattre un sinistre soit constituée à l’encontre” de MM. Philippe et Véran. Concernant Mme Buzyn, le parquet général avait relevé qu’elle avait quitté ses fonctions le 16 février 2020, soit avant le premier décès d’un malade contaminé, neuf jours plus tard.D’après ces réquisitions dont l’AFP a eu connaissance, si les mesures prises “n’ont pas été suffisantes pour éviter des drames qui ont endeuillé de nombreuses familles”, le code pénal “ne vise pas à réprimer une politique publique qui n’aurait pas atteint entièrement son objectif”, “mais des individus qui volontairement ont refusé de prendre toute mesure de nature à combattre un sinistre”.”Tel n’est pas le cas de M. Philippe et de M. Véran, qui, chacun a leur niveau ont combattu l’épidémie dès son émergence en France”.- “Excessive centralisation” -“Il n’appartient pas au juge pénal de porter un jugement sur la pertinence” des choix faits, issus parfois d'”arbitrages entre des objectifs d’intérêt général opposés” et dans un contexte “de connaissances scientifiques en constante évolution”, avait estimé le parquet général. Si les masques ont en particulier manqué aux soignants du milieu libéral en mars 2020, cela résultait d’un “choix” gouvernemental de “prioriser les services hospitaliers” et non d’une “abstention d’agir”.Le confinement, jugé trop tardif par des plaignants, est aussi un “choix politique” pour “arbitrer entre différents objectifs”: “la santé publique, la liberté d’aller et venir, de travailler”…Cette analyse semble diverger de celle des magistrats de la commission d’instruction qui, même s’ils ont décidé d’un non-lieu, ont souligné “l’excessive centralisation”, “la trop grande complexité des dispositifs administratifs” ou encore “le dimensionnement insuffisant de Santé publique France”, avait relevé le parquet général en mai.Ce dossier nourrira l’information judiciaire ouverte contre X, au Pôle santé publique du tribunal de Paris, pour mise en danger de la vie d’autrui, homicides et blessures involontaires.

Gestion du Covid-19: non-lieu pour trois ex-membres du gouvernement, dont Edouard Philippe

Cinq ans après le début des investigations menées à la Cour de justice de la République (CJR) sur la gestion du Covid-19, trois ex-membres du gouvernement, dont Edouard Philippe, ont bénéficié lundi après-midi d’un non-lieu.”La commission d’instruction de la CJR a rendu une décision de non-lieu”, a annoncé Rémy Heitz, procureur général près la Cour de cassation, dans un bref communiqué, sans détailler les motivations des magistrats.Cette décision n’est pas une surprise.Le non-lieu requis en mai par le ministère public en faveur de l’ancien Premier ministre (mai 2017-juillet 2020), de l’ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn (mai 2017–février 2020) et de son successeur Olivier Véran (février 2020-mai 2022) éloignait la perspective d’un procès, même s’il revenait à la commission d’instruction de la CJR de trancher.”C’était attendu”, a simplement réagi Mme Buzyn, sollicitée par l’AFP.”On a fait le maximum de ce qu’il était possible de faire à l’époque (…) pour sauver le maximum de vies”, a-t-elle dit à Libération ensuite.”La CJR ne s’est pas penchée que sur les ministres, pas sur les éventuelles responsabilités, l’impréparation et le manque de réactivité d’autres personnes”, a-t-elle ajouté, pointant du doigt la “passivité initiale d’autres institutions, comme le président de l’Ordre des médecins” ou l’écho reçu par le professeur Didier Raoult.M. Véran a évoqué de son côté dans un communiqué “un non-lieu sans joie ni soulagement”, disant qu’il “n’effacera ni les menaces de mort, ni les insultes”, et adressant ses pensées aux victimes, à leurs familles et aux soignants.M. Philippe n’a pas encore réagi, ni son avocat.La CJR est la seule juridiction habilitée à poursuivre et juger les membres du gouvernement – Premiers ministres, ministres et secrétaires d’Etat – pour les crimes et délits commis dans l’exercice de leurs fonctions.L’information judiciaire avait été ouverte en juillet 2020 pour mise en danger de la vie d’autrui et abstention volontaire de combattre un sinistre, à la suite d’une série de plaintes (médecins, patients, syndicats…) dénonçant une mauvaise anticipation du gouvernement ou des mesures tardives.Selon Santé publique France, 168.000 personnes sont décédées du Covid-19 entre 2020 et septembre 2023, date à laquelle l’Organisation mondiale de la santé a mis fin à l’urgence sanitaire mondiale.Les trois politiques avaient été placés sous le statut de témoin assisté. La Cour de Cassation avait annulé en janvier 2023 la mise en examen de Mme Buzyn, pour mise en danger de la vie d’autrui.- “Nombreuses initiatives” -Rémy Heitz, qui exerce les fonctions de ministère public à la CJR, avait expliqué en mai que les investigations qui ont porté sur le premier semestre 2020 avaient établi que “de nombreuses initiatives (avaient) été prises par le gouvernement pour combattre la pandémie de Covid-19, faisant obstacle à ce que l’infraction d’abstention volontaire de combattre un sinistre soit constituée à l’encontre” de MM. Philippe et Véran. Concernant Mme Buzyn, le parquet général avait relevé qu’elle avait quitté ses fonctions le 16 février 2020, soit avant le premier décès d’un malade contaminé, neuf jours plus tard.D’après ces réquisitions dont l’AFP a eu connaissance, si les mesures prises “n’ont pas été suffisantes pour éviter des drames qui ont endeuillé de nombreuses familles”, le code pénal “ne vise pas à réprimer une politique publique qui n’aurait pas atteint entièrement son objectif”, “mais des individus qui volontairement ont refusé de prendre toute mesure de nature à combattre un sinistre”.”Tel n’est pas le cas de M. Philippe et de M. Véran, qui, chacun a leur niveau ont combattu l’épidémie dès son émergence en France”.- “Excessive centralisation” -“Il n’appartient pas au juge pénal de porter un jugement sur la pertinence” des choix faits, issus parfois d'”arbitrages entre des objectifs d’intérêt général opposés” et dans un contexte “de connaissances scientifiques en constante évolution”, avait estimé le parquet général. Si les masques ont en particulier manqué aux soignants du milieu libéral en mars 2020, cela résultait d’un “choix” gouvernemental de “prioriser les services hospitaliers” et non d’une “abstention d’agir”.Le confinement, jugé trop tardif par des plaignants, est aussi un “choix politique” pour “arbitrer entre différents objectifs”: “la santé publique, la liberté d’aller et venir, de travailler”…Cette analyse semble diverger de celle des magistrats de la commission d’instruction qui, même s’ils ont décidé d’un non-lieu, ont souligné “l’excessive centralisation”, “la trop grande complexité des dispositifs administratifs” ou encore “le dimensionnement insuffisant de Santé publique France”, avait relevé le parquet général en mai.Ce dossier nourrira l’information judiciaire ouverte contre X, au Pôle santé publique du tribunal de Paris, pour mise en danger de la vie d’autrui, homicides et blessures involontaires.

Attaque à la prison de Condé-sur-Sarthe : perpétuité incompressible pour Michaël Chiolo

Michaël Chiolo, l’auteur de l’attaque au couteau contre deux surveillants de la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne) le 5 mars 2019, a été condamné lundi à une peine de réclusion à perpétuité incompressible, la plus lourde peine prévue par le code pénal.La cour d’assises spéciale, composée de magistrats professionnels, a suivi les réquisitions du parquet, sauf concernant les deux accusés qui avaient bénéficié d’un non-lieu durant l’instruction.Elle a ainsi acquitté Jérémy Bailly, 37 ans, un vétéran du jihadisme français car “aucun acte préparatoire” de l’attentat n’a pu être retenu contre lui. Et elle a condamné à 12 ans de réclusion assortie d’une peine de sûreté des deux tiers Yassine Merai, en fuite à l’étranger, qui était jugé par défaut.Le parquet avait réclamé 15 ans de réclusion à l’encontre de ces deux hommes poursuivis pour association de malfaiteurs terroriste.Tout au long des cinq semaines d’audience, Michaël Chiolo, 33 ans, jugé pour tentative d’assassinat et qui revendique pleinement son acte, n’a cessé d’en rajouter dans la provocation. Il a ainsi affirmé “approuver de A à Z” les exactions du groupe Etat islamique (EI).”Ca faisait des années que je voulais faire le jihad dans le sentier d’Allah. Ca faisait des années que je voulais attaquer l’administration pénitentiaire” et “tuer un maximum de victimes”, a-t-il expliqué durant son procès. A l’annonce du verdict, il a levé un de ses doigts vers le ciel en remuant les lèvres comme lors d’une incantation.”Nous avons cherché des éléments de personnalité en sa faveur, nous n’en avons trouvé aucun”, avait affirmé l’avocate générale du parquet national antiterroriste (Pnat) lors de ses réquisitions.Sa “capacité d’évolution est quasi inexistante”, avait tranché la magistrate. “Aucune autre peine que la peine maximale n’est envisageable”, avait-elle estimé.Avant Michaël Chiolo, seuls deux hommes liés à la mouvance jihadiste avaient écopé d’une peine de perpétuité incompressible en France : Salah Abdeslam, l’un des auteurs des attentats du 13 novembre 2015 qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), et Brahim Aouissaoui, l’auteur de l’attentat de la basilique de Nice, qui avait fait trois morts, le 29 octobre 2020.”Les cours d’assises spéciales deviennent peu à peu l’antichambre d’une peine de mort qui ne dit pas son nom”, a réagi l’un des avocats de Michaël Chiolo, Me Romain Ruiz.”Michael Chiolo devient le premier condamné à cette peine abominable sans pour autant avoir tué volontairement qui que ce soit. A force de maltraiter chaque jour un peu plus l’échelle des peines, c’est le droit en son entier qu’on tire vers le bas”, a-t-il dit à l’AFP.Le 5 mars 2019, Michaël Chiolo et sa compagne Hanane Aboulhana, qui lui rendait visite, avaient grièvement blessé deux surveillants avec deux couteaux en céramique dans l’enceinte de la prison. Le couple s’était ensuite retranché pendant près de dix heures dans l’unité de vie familiale (UVF) de l’établissement pénitentiaire.Après plusieurs tentatives de négociation, les forces d’intervention de la police avaient lancé l’assaut, blessant Michaël Chiolo et tuant Hanane Aboulhana, 34 ans.- “Frère siamois jihadiste” -Reconnu coupable de complicité de tentative d’assassinat, Abdelaziz Fahd, 39 ans, a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 30 ans.Malgré ses dénégations, durant l’enquête et pendant le procès, l’accusation a vu en lui “l’instigateur” de l’attentat.Délinquant de droit commun multirécidiviste, incarcéré sans discontinuer depuis 2006, Abdelaziz Fahd est “incapable de toute forme de remise en question”, avait estimé le Pnat dans ses réquisitions.En mars dernier, il avait tenté de se faire livrer par drone un paquet contenant un couteau en céramique au centre pénitentiaire de Beauvais (Oise).Seul acquitté du procès, Jérémy Bailly a été condamné à 28 ans de réclusion en 2017 pour son implication dans une attaque à la grenade contre une épicerie casher de Sarcelles (Val-d’Oise) en septembre 2012.Présenté par l’accusation comme “le frère siamois jihadiste” de Michaël Chiolo, Nabil Ganned, 35 ans, a reconnu avoir été présent dans la salle commune de la prison, surnommée “le gourbi”, quand Chiolo discutait de son projet. A-t-il pris part aux discussions ? Personne n’est en mesure de l’affirmer mais, selon le Pnat, “le vide de ses réponses nous a parfois donné le vertige”.La cour l’a condamné à 20 ans de réclusion criminelle avec une période sûreté des deux tiers.Les condamnés disposent de dix jours pour interjeter appel.

Budget: Bercy poursuit son tour de table des groupes politiques avec la gauche

Bercy a poursuivi son tour de table des groupes politiques lundi en recevant des représentants du Parti socialiste (PS) et des communistes qui se sont dits “prêts à faire un pas”, avant l’annonce des orientations budgétaires du Premier ministre le 15 juillet, tandis que le gouvernement est toujours en quête de 40 milliards d’euros d’économies.Après le sénateur centriste Hervé Marseille dans la matinée, le ministre de l’Economie Eric Lombard a rencontré des représentants du PS et du Parti communiste ainsi que le président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale Eric Coquerel (LFI).Interrogé à l’issue de son entretien avec M. Lombard sur l’hypothèse d’une “année blanche”, régulièrement avancée pour 2026 par le gouvernement – qui n’en a pas précisé le périmètre -, M. Coquerel a affirmé qu’elle pourrait se traduire par “une vraie année blanche pour les budgets de l’Etat, et moins de dépenses” concernant les collectivités locales et la Sécurité sociale. “Sur le reste, tout ce qui est gel de pension, etc., ce n’est pas décidé”, a-t-il ajouté. Ces consultations avec les groupes politiques sont prévues jusqu’au 11 juillet, alors que le gouvernement, dépourvu de majorité au Parlement, ambitionne un effort budgétaire de 40 milliards d’euros dans le cadre du projet de budget pour 2026 afin de réduire le lourd déficit du pays, attendu à 5,4% du PIB en 2025 puis 4,6% en 2026. M. Lombard “nous a donné quelques éléments, à dire vrai très légers, sur la situation économique, et sur les grands équilibres qu’il entendait proposer au Premier ministre” François Bayrou pour 2026, a déclaré à la presse le président des députés PS, Boris Vallaud, à l’issue de la réunion.”Nous serons vigilants pour que les efforts ne soient pas demandés aux mêmes” et pour “que soient mis à contribution celles et ceux qui depuis trop longtemps sont les passagers clandestins de la solidarité nationale”, a-t-il poursuivi. “J’ai dit à (M. Lombard) que, s’il voulait un dialogue, il fallait que l’un et l’autre avance, qu’il y ait une main tendue et que chacun fasse un pas”, a dit à l’issue de la rencontre le secrétaire national du PCF Fabien Roussel.”On est prêts à faire un pas, à discuter, on ne demande pas tout notre programme”, a-t-il assuré, réclamant “des gestes en faveur du pouvoir d’achat, de la lutte contre la vie chère”, et annonçant que les communistes allaient adresser à Bercy “un courrier précis avec des mesures précises”.Le ministère a indiqué à l’AFP que la cheffe du groupe la France insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, avait également été invitée à participer à ces rencontres cette semaine, sans préciser la date. Les Insoumis avaient boudé des réunions similaires en janvier, pour la préparation du budget 2025, même si M. Coquerel était venu en tant que président de la Commission des Finances de l’Assemblée.Le député des Bouches-du-Rhône et représentant d’Eric Ciotti (UDR), Gérault Verny, doit lui être reçu mardi à midi. Le ballet des consultations avait repris la semaine dernière avec notamment la venue d’un allié de M. Ciotti, le député Rassemblement national (RN) Jean-Philippe Tanguy mercredi. Le même jour, plusieurs sources indiquaient que le Premier ministre, dont les orientations budgétaires doivent être présentées le 15 juillet, pourrait lancer un appel à propositions aux groupes politiques pour certaines économies. 

Budget: Bercy poursuit son tour de table des groupes politiques avec la gauche

Bercy a poursuivi son tour de table des groupes politiques lundi en recevant des représentants du Parti socialiste (PS) et des communistes qui se sont dits “prêts à faire un pas”, avant l’annonce des orientations budgétaires du Premier ministre le 15 juillet, tandis que le gouvernement est toujours en quête de 40 milliards d’euros d’économies.Après le sénateur centriste Hervé Marseille dans la matinée, le ministre de l’Economie Eric Lombard a rencontré des représentants du PS et du Parti communiste ainsi que le président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale Eric Coquerel (LFI).Interrogé à l’issue de son entretien avec M. Lombard sur l’hypothèse d’une “année blanche”, régulièrement avancée pour 2026 par le gouvernement – qui n’en a pas précisé le périmètre -, M. Coquerel a affirmé qu’elle pourrait se traduire par “une vraie année blanche pour les budgets de l’Etat, et moins de dépenses” concernant les collectivités locales et la Sécurité sociale. “Sur le reste, tout ce qui est gel de pension, etc., ce n’est pas décidé”, a-t-il ajouté. Ces consultations avec les groupes politiques sont prévues jusqu’au 11 juillet, alors que le gouvernement, dépourvu de majorité au Parlement, ambitionne un effort budgétaire de 40 milliards d’euros dans le cadre du projet de budget pour 2026 afin de réduire le lourd déficit du pays, attendu à 5,4% du PIB en 2025 puis 4,6% en 2026. M. Lombard “nous a donné quelques éléments, à dire vrai très légers, sur la situation économique, et sur les grands équilibres qu’il entendait proposer au Premier ministre” François Bayrou pour 2026, a déclaré à la presse le président des députés PS, Boris Vallaud, à l’issue de la réunion.”Nous serons vigilants pour que les efforts ne soient pas demandés aux mêmes” et pour “que soient mis à contribution celles et ceux qui depuis trop longtemps sont les passagers clandestins de la solidarité nationale”, a-t-il poursuivi. “J’ai dit à (M. Lombard) que, s’il voulait un dialogue, il fallait que l’un et l’autre avance, qu’il y ait une main tendue et que chacun fasse un pas”, a dit à l’issue de la rencontre le secrétaire national du PCF Fabien Roussel.”On est prêts à faire un pas, à discuter, on ne demande pas tout notre programme”, a-t-il assuré, réclamant “des gestes en faveur du pouvoir d’achat, de la lutte contre la vie chère”, et annonçant que les communistes allaient adresser à Bercy “un courrier précis avec des mesures précises”.Le ministère a indiqué à l’AFP que la cheffe du groupe la France insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, avait également été invitée à participer à ces rencontres cette semaine, sans préciser la date. Les Insoumis avaient boudé des réunions similaires en janvier, pour la préparation du budget 2025, même si M. Coquerel était venu en tant que président de la Commission des Finances de l’Assemblée.Le député des Bouches-du-Rhône et représentant d’Eric Ciotti (UDR), Gérault Verny, doit lui être reçu mardi à midi. Le ballet des consultations avait repris la semaine dernière avec notamment la venue d’un allié de M. Ciotti, le député Rassemblement national (RN) Jean-Philippe Tanguy mercredi. Le même jour, plusieurs sources indiquaient que le Premier ministre, dont les orientations budgétaires doivent être présentées le 15 juillet, pourrait lancer un appel à propositions aux groupes politiques pour certaines économies. 

UN General Assembly condemns ‘systematic oppression’ of women in Afghanistan

The United Nations General Assembly on Monday denounced the “systematic oppression” of women and girls in Afghanistan by the country’s Taliban authorities.The resolution was adopted by 116 votes in favor versus the United States and Israel against, with 12 abstentions.The text “expresses its serious concern about the grave, worsening, widespread and systematic oppression of all women and girls in Afghanistan by the Taliban.”It said the Taliban, a strictly conservative Islamist armed group that took control of the country in 2021, “has put in place an institutionalized system of discrimination, segregation, disrespect for human dignity and the exclusion of women and girls.”Since taking power, Taliban authorities, who also ruled the country between 1996 and 2001, have restricted women’s education and ability to work, and barred them from participation in many forms of public life. Member states called on the Taliban “to swiftly reverse contradictory policies and practices,” including laws that “extend the already intolerable restrictions on the human rights of women and girls and on basic personal freedoms for all Afghans.”The resolution welcomed the Doha talks, initiated in 2023 by the UN to coordinate the international community’s approach to the Taliban authorities, and called on UN Secretary General Antonio Guterres to appoint a coordinator to facilitate that process.The United States opposed the resolution and rejected engagement with the Taliban government.”Nearly four years following the Taliban takeover, we continue the same conversations and engage with the same so-called Taliban officials about improving the situation in Afghanistan without demanding results from them,” said US representative Jonathan Shrier.”The United States will no longer enable their heinous behavior.”The Taliban returned to power after reaching a peace agreement with the United States during President Donald Trump’s first term, overthrowing the country’s government after foreign forces withdrew under the deal. Russia officially became the first country to recognize the Taliban government last week.Â