Plus de 100 morts dans de nouveaux bombardements israéliens à Gaza

Les secours palestiniens ont recensé 120 morts jeudi dans des bombardements israéliens dans la bande de Gaza dévastée et assiégée, où une ONG soutenue par les Etats-Unis dit se préparer à distribuer de l’aide humanitaire d’ici la fin du mois.Dans le même temps, le président américain Donald Trump, en tournée dans le Golfe, a affirmé vouloir que les Etats-Unis “prennent” la bande de Gaza pour “en faire une zone de liberté”, dans une apparente déclinaison de son précédent projet, décrié à l’international, d’en faire une “Riviera” vidée de ses habitants.  “Gaza fait partie intégrante du territoire palestinien. Ce n’est pas un bien immobilier à vendre”, a rétorqué un membre du bureau politique du Hamas, Bassem Naïm.De nouveaux bombardements israéliens y ont fait jeudi 120 morts, a indiqué la Défense civile palestinienne, une organisation de secouristes.L’aviation israélienne a en particulier visé le nord et le sud du territoire, ravagé par plus de 19 mois d’offensive lancée en représailles à l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre Israël, le 7 octobre 2023.- Discussions à Doha -“Chaque jour, il y a des morts, chaque jour des blessés. On ne sait pas quand notre tour viendra”, témoigne un habitant dans le nord, Amir Saleha. A Khan Younès, dans le sud, Maryam Ashour, en larmes, caresse le linceul enveloppant le corps de sa soeur, convoyé à l’hôpital Nasser avec d’autres victimes. La jeune femme travaillait comme bénévole pour des programmes d’une agence onusienne destinés aux enfants, dit-elle.”Israël (…) ne fait pas que tuer des gens. Il tue ce qu’il reste de l’Humanité”, a lancé jeudi sur X la rapporteure spéciale de l’ONU pour les Territoires palestiniens, Francesca Albanese.Malgré les critiques internationales sur sa conduite de la guerre, Benjamin Netanyahu a averti lundi d’une prochaine entrée “en force” de l’armée pour “achever l’opération et vaincre le Hamas”, après avoir annoncé un plan pour la “conquête” de la bande de Gaza.Rompant une trêve de deux mois, Israël a repris son offensive le 18 mars avec l’objectif déclaré d’obtenir la libération de tous les otages encore retenus à Gaza depuis le 7-Octobre.Des délégations israélienne et du Hamas se sont rendues cette semaine au Qatar, un des pays médiateurs avec les Etats-Unis et l’Egypte.Mais le Hamas a accusé jeudi Israël de “saper” les efforts de médiation “par une escalade militaire délibérée”. “L’exigence minimale pour instaurer un environnement propice et constructif aux négociations est de contraindre” Israël “à ouvrir les points de passage et à permettre l’entrée de l’aide humanitaire”, a indiqué plus tard Bassem Naïm.Depuis le 2 mars, les forces israéliennes bloquent toute entrée d’aide humanitaire dans Gaza, vitale pour les 2,4 millions d’habitants, désormais menacés d’une “famine de masse”, selon plusieurs ONG.- “Outil d’extermination” -Human Rights Watch a accusé Israël d’avoir fait de ce blocus “un outil d’extermination”. L’ONU a par ailleurs indiqué qu’elle ne participerait pas à la distribution d’aide à Gaza par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF). Celle-ci, soutenue par les Etats-Unis, avait annoncé plus tôt qu’elle entendait commencer à distribuer de l’aide à Gaza d’ici fin mai. “Ce plan de distribution n’est pas en accord avec nos principes de base, y compris ceux d’impartialité, de neutralité et d’indépendance”, a justifié Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général de l’ONU.Face aux critiques, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio s’est dit ouvert à une “alternative”, exprimant son inquiétude face à la situation humanitaire dans le territoire palestinien.Depuis le début de la guerre à Gaza, les violences ont aussi explosé en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967.Israël a promis jeudi d’utiliser “tous les moyens” pour retrouver les auteurs de tirs mortels près de la colonie israélienne de Bruchin, en Cisjordanie occupée, qui ont coûté la vie dans la nuit à une Israélienne enceinte. Les groupes WhatsApp des colons israéliens de Cisjordanie regorgeaient jeudi d’appels à la vengeance après cette attaque.Dans le nord de la Cisjordanie, cinq Palestiniens ont été tués jeudi lors d’une opération israélienne à Tamoun, selon le maire et l’armée, qui a affirmé qu’il s’agissait de “terroristes”. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne. Les représailles israéliennes ont fait au moins 53.010 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Plus de 100 morts dans de nouveaux bombardements israéliens à Gaza

Les secours palestiniens ont recensé 120 morts jeudi dans des bombardements israéliens dans la bande de Gaza dévastée et assiégée, où une ONG soutenue par les Etats-Unis dit se préparer à distribuer de l’aide humanitaire d’ici la fin du mois.Dans le même temps, le président américain Donald Trump, en tournée dans le Golfe, a affirmé vouloir que les Etats-Unis “prennent” la bande de Gaza pour “en faire une zone de liberté”, dans une apparente déclinaison de son précédent projet, décrié à l’international, d’en faire une “Riviera” vidée de ses habitants.  “Gaza fait partie intégrante du territoire palestinien. Ce n’est pas un bien immobilier à vendre”, a rétorqué un membre du bureau politique du Hamas, Bassem Naïm.De nouveaux bombardements israéliens y ont fait jeudi 120 morts, a indiqué la Défense civile palestinienne, une organisation de secouristes.L’aviation israélienne a en particulier visé le nord et le sud du territoire, ravagé par plus de 19 mois d’offensive lancée en représailles à l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre Israël, le 7 octobre 2023.- Discussions à Doha -“Chaque jour, il y a des morts, chaque jour des blessés. On ne sait pas quand notre tour viendra”, témoigne un habitant dans le nord, Amir Saleha. A Khan Younès, dans le sud, Maryam Ashour, en larmes, caresse le linceul enveloppant le corps de sa soeur, convoyé à l’hôpital Nasser avec d’autres victimes. La jeune femme travaillait comme bénévole pour des programmes d’une agence onusienne destinés aux enfants, dit-elle.”Israël (…) ne fait pas que tuer des gens. Il tue ce qu’il reste de l’Humanité”, a lancé jeudi sur X la rapporteure spéciale de l’ONU pour les Territoires palestiniens, Francesca Albanese.Malgré les critiques internationales sur sa conduite de la guerre, Benjamin Netanyahu a averti lundi d’une prochaine entrée “en force” de l’armée pour “achever l’opération et vaincre le Hamas”, après avoir annoncé un plan pour la “conquête” de la bande de Gaza.Rompant une trêve de deux mois, Israël a repris son offensive le 18 mars avec l’objectif déclaré d’obtenir la libération de tous les otages encore retenus à Gaza depuis le 7-Octobre.Des délégations israélienne et du Hamas se sont rendues cette semaine au Qatar, un des pays médiateurs avec les Etats-Unis et l’Egypte.Mais le Hamas a accusé jeudi Israël de “saper” les efforts de médiation “par une escalade militaire délibérée”. “L’exigence minimale pour instaurer un environnement propice et constructif aux négociations est de contraindre” Israël “à ouvrir les points de passage et à permettre l’entrée de l’aide humanitaire”, a indiqué plus tard Bassem Naïm.Depuis le 2 mars, les forces israéliennes bloquent toute entrée d’aide humanitaire dans Gaza, vitale pour les 2,4 millions d’habitants, désormais menacés d’une “famine de masse”, selon plusieurs ONG.- “Outil d’extermination” -Human Rights Watch a accusé Israël d’avoir fait de ce blocus “un outil d’extermination”. L’ONU a par ailleurs indiqué qu’elle ne participerait pas à la distribution d’aide à Gaza par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF). Celle-ci, soutenue par les Etats-Unis, avait annoncé plus tôt qu’elle entendait commencer à distribuer de l’aide à Gaza d’ici fin mai. “Ce plan de distribution n’est pas en accord avec nos principes de base, y compris ceux d’impartialité, de neutralité et d’indépendance”, a justifié Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général de l’ONU.Face aux critiques, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio s’est dit ouvert à une “alternative”, exprimant son inquiétude face à la situation humanitaire dans le territoire palestinien.Depuis le début de la guerre à Gaza, les violences ont aussi explosé en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967.Israël a promis jeudi d’utiliser “tous les moyens” pour retrouver les auteurs de tirs mortels près de la colonie israélienne de Bruchin, en Cisjordanie occupée, qui ont coûté la vie dans la nuit à une Israélienne enceinte. Les groupes WhatsApp des colons israéliens de Cisjordanie regorgeaient jeudi d’appels à la vengeance après cette attaque.Dans le nord de la Cisjordanie, cinq Palestiniens ont été tués jeudi lors d’une opération israélienne à Tamoun, selon le maire et l’armée, qui a affirmé qu’il s’agissait de “terroristes”. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne. Les représailles israéliennes ont fait au moins 53.010 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Derrière le droit du sol, la Cour suprême américaine soupèse les pouvoirs des juges

La Cour suprême américaine a paru indécise jeudi face à la réponse à apporter à la contestation par le président Donald Trump du pouvoir des juges à suspendre dans tout le pays des décisions qu’ils considèrent comme illégales.L’affaire porte sur la suspension du décret présidentiel revenant sur le droit du sol, déclaré inconstitutionnel par tous les tribunaux et cours d’appel fédéraux qui en ont été saisis.Mais une éventuelle décision de la Cour à majorité conservatrice limitant la capacité des juges à prononcer des décisions de portée nationale serait lourde de conséquences pour l’ensemble des contentieux contre l’administration Trump.Dès le 20 janvier, jour de son investiture, Donald Trump a signé ce décret, l’un des plus critiqués de son nouveau mandat, affirmant vouloir ainsi combattre l’immigration clandestine. Il revient en effet sur le principe du droit du sol, consacré par le 14e amendement de la Constitution, disposant que tout enfant né aux Etats-Unis est automatiquement citoyen américain, et appliqué depuis plus de 150 ans.”Le droit du sol n’est pas destiné aux gens qui viennent en vacances pour devenir des citoyens américains, en amenant leur famille avec eux, tout en se moquant des +pigeons+ que nous sommes”, a insisté Donald Trump jeudi sur son réseau Truth Social.L’administration Trump demande à la Cour non pas de lever la suspension du décret à ce stade, mais d’en limiter la portée aux seules personnes ayant saisi la justice, dénonçant ce qu’elle décrit comme une dérive.”Depuis le 20 janvier, les tribunaux de première instance ont émis 40 suspensions à portée nationale contre le gouvernement fédéral”, a fait valoir le conseiller juridique du gouvernement, John Sauer, lors de l’audience jeudi.”Elles fonctionnent de manière asymétrique, obligeant le gouvernement à gagner partout, alors qu’il suffit aux plaignants de gagner n’importe où” pour parvenir à bloquer la politique qu’ils contestent.”Votre argumentation semble transformer notre système judiciaire en régime de +attrape-moi si tu peux+ du point de vu du pouvoir exécutif, dans lequel tout le monde doit avoir un avocat et saisir la justice pour que le gouvernement cesse de violer les droits des citoyens”, lui a objecté l’une des trois juges progressistes, Ketanji Brown Jackson.- “Chaos sans précédent” -Les administrations successives, républicaines comme démocrates, ont souvent exprimé leur frustration envers ces suspensions à portée universelle qui permettent à un seul juge fédéral de bloquer leur politique, sur des sujets d’importance nationale, comme l’avortement, l’immigration ou encore les prêts étudiants.”Dans cette affaire, vous allez perdre face à chaque individu qui agira en justice, mais ceux qui n’ont pas les moyens de saisir les tribunaux seront perdants” en l’absence de suspension à portée nationale du décret, a affirmé une autre magistrate progressiste, Elena Kagan.Le représentant des 23 Etats qui ont obtenu la suspension du décret, Jeremy Feigenbaum, a mis en garde contre “un chaos sans précédent sur le terrain” en cas de levée des suspensions à portée nationale.”Jamais dans l’histoire de ce pays, depuis la Guerre de Sécession, la nationalité n’a changé en fonction des frontières des Etats”, a-t-il souligné.Plusieurs juges, notamment parmi les six conservateurs, ont en revanche réfuté l’idée que seule une suspension à portée nationale pourrait résoudre les problèmes soulevés par le décret.Si la Cour suprême était saisie du fond du dossier, à savoir la constitutionnalité du décret, elle a prouvé récemment sa capacité “à statuer rapidement”, a ainsi assuré son président, John Roberts.La décision de la Cour suprême est attendue d’ici le terme de sa session actuelle, fin juin, mais elle pourrait également la renvoyer à sa prochaine session, débutant en octobre.Le décret présidentiel en question interdit au gouvernement fédéral de délivrer des passeports, des certificats de citoyenneté ou d’autres documents aux enfants dont la mère séjourne illégalement ou temporairement aux Etats-Unis, et dont le père n’est pas citoyen américain ou résident permanent – titulaire de la fameuse “carte verte”.Le 14e amendement a été adopté en 1868, après la Guerre de Sécession et l’abolition de l’esclavage, afin de garantir les droits des esclaves affranchis et de leurs descendants.

Derrière le droit du sol, la Cour suprême américaine soupèse les pouvoirs des juges

La Cour suprême américaine a paru indécise jeudi face à la réponse à apporter à la contestation par le président Donald Trump du pouvoir des juges à suspendre dans tout le pays des décisions qu’ils considèrent comme illégales.L’affaire porte sur la suspension du décret présidentiel revenant sur le droit du sol, déclaré inconstitutionnel par tous les tribunaux et cours d’appel fédéraux qui en ont été saisis.Mais une éventuelle décision de la Cour à majorité conservatrice limitant la capacité des juges à prononcer des décisions de portée nationale serait lourde de conséquences pour l’ensemble des contentieux contre l’administration Trump.Dès le 20 janvier, jour de son investiture, Donald Trump a signé ce décret, l’un des plus critiqués de son nouveau mandat, affirmant vouloir ainsi combattre l’immigration clandestine. Il revient en effet sur le principe du droit du sol, consacré par le 14e amendement de la Constitution, disposant que tout enfant né aux Etats-Unis est automatiquement citoyen américain, et appliqué depuis plus de 150 ans.”Le droit du sol n’est pas destiné aux gens qui viennent en vacances pour devenir des citoyens américains, en amenant leur famille avec eux, tout en se moquant des +pigeons+ que nous sommes”, a insisté Donald Trump jeudi sur son réseau Truth Social.L’administration Trump demande à la Cour non pas de lever la suspension du décret à ce stade, mais d’en limiter la portée aux seules personnes ayant saisi la justice, dénonçant ce qu’elle décrit comme une dérive.”Depuis le 20 janvier, les tribunaux de première instance ont émis 40 suspensions à portée nationale contre le gouvernement fédéral”, a fait valoir le conseiller juridique du gouvernement, John Sauer, lors de l’audience jeudi.”Elles fonctionnent de manière asymétrique, obligeant le gouvernement à gagner partout, alors qu’il suffit aux plaignants de gagner n’importe où” pour parvenir à bloquer la politique qu’ils contestent.”Votre argumentation semble transformer notre système judiciaire en régime de +attrape-moi si tu peux+ du point de vu du pouvoir exécutif, dans lequel tout le monde doit avoir un avocat et saisir la justice pour que le gouvernement cesse de violer les droits des citoyens”, lui a objecté l’une des trois juges progressistes, Ketanji Brown Jackson.- “Chaos sans précédent” -Les administrations successives, républicaines comme démocrates, ont souvent exprimé leur frustration envers ces suspensions à portée universelle qui permettent à un seul juge fédéral de bloquer leur politique, sur des sujets d’importance nationale, comme l’avortement, l’immigration ou encore les prêts étudiants.”Dans cette affaire, vous allez perdre face à chaque individu qui agira en justice, mais ceux qui n’ont pas les moyens de saisir les tribunaux seront perdants” en l’absence de suspension à portée nationale du décret, a affirmé une autre magistrate progressiste, Elena Kagan.Le représentant des 23 Etats qui ont obtenu la suspension du décret, Jeremy Feigenbaum, a mis en garde contre “un chaos sans précédent sur le terrain” en cas de levée des suspensions à portée nationale.”Jamais dans l’histoire de ce pays, depuis la Guerre de Sécession, la nationalité n’a changé en fonction des frontières des Etats”, a-t-il souligné.Plusieurs juges, notamment parmi les six conservateurs, ont en revanche réfuté l’idée que seule une suspension à portée nationale pourrait résoudre les problèmes soulevés par le décret.Si la Cour suprême était saisie du fond du dossier, à savoir la constitutionnalité du décret, elle a prouvé récemment sa capacité “à statuer rapidement”, a ainsi assuré son président, John Roberts.La décision de la Cour suprême est attendue d’ici le terme de sa session actuelle, fin juin, mais elle pourrait également la renvoyer à sa prochaine session, débutant en octobre.Le décret présidentiel en question interdit au gouvernement fédéral de délivrer des passeports, des certificats de citoyenneté ou d’autres documents aux enfants dont la mère séjourne illégalement ou temporairement aux Etats-Unis, et dont le père n’est pas citoyen américain ou résident permanent – titulaire de la fameuse “carte verte”.Le 14e amendement a été adopté en 1868, après la Guerre de Sécession et l’abolition de l’esclavage, afin de garantir les droits des esclaves affranchis et de leurs descendants.

Eurovision: deux heures de spectacle avant de connaître les finalistes

L’Australien Go-Jo et son “Milkshake Man” a ouvert la seconde demi-finale de l’Eurovision édition 2025 jeudi à Bâle, avec une chanson pleine de sous-entendus grivois et une scénographie inspirée de l’ambiance glamour des années 1970.A l’issue de la soirée pendant laquelle 16 candidats vont s’affronter pour les dix dernières places à prendre en finale, on connaîtra le nom des 26 élus qui tenteront samedi soir d’emporter le trophée très convoité du plus grand télé-crochet du monde.Le Monténégro a pris la suite avec Nina Zizic qui interprètera “Dobrodosli”.- Incident -La performance de la chanteuse israélienne et survivante du 7-Octobre, Yuval Raphael, a été perturbée lors de la répétition générale jeudi après-midi par “six personnes, dont une famille” qui ont agité “des drapeaux surdimensionnés et des sifflets”, a indiqué dans un communiqué la Société suisse de radiodiffusion et de télévision (SSR). Elles ont été “rapidement” accompagnées hors de la salle. Restent en lice jeudi soir outre l’Australie et le Monténégro : l’Arménie, l’Autriche, la Grèce, l’Irlande, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Géorgie, le Danemark, la Tchéquie, le Luxembourg, Israël, la Serbie et la Finlande.La Suisse comme pays hôte et les “Big 5” qui payent le plus (Allemagne, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni) sont sélectionnés d’office.Les statistiques des bookmakers tirées des paris placent l’Autriche, Israël et la Finlande parmi les tous grands favoris pour la deuxième demi-finale.Mais ce sont des millions de téléspectateurs qui décideront du sort des artistes ce jeudi. – Survivante -L’incident en salle est le second depuis le début de l’Eurovision dirigé contre la chanteuse israélienne, après un geste d’égorgement d’un spectateur lors de la parade de présentation.La jeune femme de 24 ans montera sur la scène high-tech de la Sankt Jakobshalle pour y interpréter “New Day Will Rise” (un jour nouveau se lèvera). Celle qui n’a survécu que parce qu’elle a fait la morte sous un tas de cadavres pendant le massacre perpétré par le Hamas veut lancer un message universel “d’espoir et de solidarité”.La participation d’Israël a suscité critiques et protestations mais peu mobilisé pour le moment à Bâle, malgré l’intensification de la guerre menée par Israël à Gaza, qui a déjà fait des dizaines de milliers de morts.- Amour et poupée libérée -L’Autrichien JJ est le grand rival du groupe KAJ – qui chante pour la Suède – pour emporter cette édition 2025 samedi.Son “Wasted Love” propulse des aigus de soprano entre deux refrains de ballade avant de culminer en envolée techno. La chanson, qui parle d’une période de sa vie où il a “gaspillé trop d’amour” sans en recevoir, est exécutée sur scène dans un magnifique noir et blanc de studio Harcourt.La française Louane, dont “Maman” rend hommage à sa mère disparue offre une chorégraphie tout en retenue mais visuellement éblouissante, symbolisant le temps qui passe dans un sablier. Ce n’est pas sans risque, elle a confié au Parisien avoir avalé les grains de liège qui remplacent le sable. “C’est la première fois que ça m’arrivait. Mais je suis contente, vraiment, parce que j’ai vu que malgré cela, j’ai pu terminer ma chanson correctement. Je me suis étouffée à la fin, ça va, c’est cool’, a-t-elle confié au quotidien.Elle est aussi dans le top 5 des “bookies”.De l’amour, la Finlandaise Erika Vikman en a à revendre. C’est elle qui clôture le spectacle jeudi et la température risque de monter de plusieurs cran, son “Ich Komme”, célébrant l’orgasme.L’Irlande vient littéralement avec un ovni. Emmy – une Norvégienne – consacre la chanson à Laika, une chienne soviétique sacrifiée à la conquête spatiale sur fond de clavier très eighties. Et puis, il y a Laura Thorn et “La poupée monte le son” pour le Luxembourg. Poussez-vous, Serge Gainsbourg, France Gall, “Poupée de cire, poupée de son”. Laura Thorn est une épine dans le pied du patriarcat : “Nouveau mode d’emploi, je peux tout faire sans toi”. Elle espère réitérer l’exploit de France Gall à l’Eurovision 1965.L’Albanie, l’Estonie, l’Islande, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, Saint-Marin, la Suède et l’Ukraine ont été qualifiés mardi.

Trump says getting close to deal to avoid Iran military action

US President Donald Trump said Thursday a nuclear deal with Iran was close that would avert military action, as he toured Gulf capitals, securing $1.4 trillion in 10-year investments from Abu Dhabi.Trump made the Iran remarks in Qatar before flying on to the United Arab Emirates for the third and final leg of the tour that began in Saudi Arabia.The UAE vowed to invest $1.4 trillion in the US economy over 10 years, the latest in a raft of multi-billion pledges and deals secured during Trump’s Gulf tour, which also saw Washington lifting decades-long sanctions on Syria.”We’re not going to be making any nuclear dust in Iran,” Trump said earlier in Doha.”I think we’re getting close to maybe doing a deal without having to do this,” he said, referring to military action.Oil prices plunged more than three percent following his remarks, on rising hopes for a nuclear deal that could see Iranian exports return to the market.Iran has held four rounds of talks with Trump’s administration which has sought to avert threatened military action by Israel while keeping up its “maximum pressure” campaign.”You probably read today the story about Iran. It’s sort of agreed to the terms,” Trump said.The US president did not specify which remarks he was referring to, but an adviser to Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei, Ali Shamkhani, told NBC News Tehran would give up its stocks of highly enriched uranium as part of a deal in which Washington lifts sanctions.In Tehran, Foreign Minister Abbas Araghchi said Iran had yet to receive any proposal in writing from the United States but said it stood to build trust if sanctions were lifted. “We are ready to build trust and transparency about our nuclear programme in response to the lifting of sanctions,” he said.In Abu Dhabi, UAE President Sheikh Mohamed bin Zayed announced his country’s “plan to invest $1.4 trillion in the United States… over the next 10 years,” in fields including technology, artificial intelligence and energy.He hailed the “strong partnership” between Abu Dhabi and Washington which he said took an “unprecedented boost especially after your (Trump’s) arrival at the White House”.- AI ambitions -Trump was welcomed by the UAE president along with children waving flags and women performing a traditional dance that involves moving their heads from side to side to make their hair “dance”.Afterwards, he toured the opulent Sheikh Zayed mosque, the country’s largest, with its giant white columns and high walls adorned with golden moulding.English-language Emirati newspaper The National has reported that the United States and UAE are working on announcing an AI and tech partnership during Trump’s visit.The UAE is betting on artificial intelligence to help diversify its oil-reliant economy.But these ambitions hinge on access to advanced US technologies, including AI chips that were under stringent export restriction — which the UAE president’s brother and spy chief Sheikh Tahnoon bin Zayed reportedly lobbied for during a Washington visit in March.Two days ago, Trump rescinded further controls on AI chips, which were imposed by his predecessor Joe Biden to make it harder for China to access advanced technology.Trump estimated his “record” tour would raise between $3.5 trillion and $4 trillion.He hailed what he said was a record $200-billion deal for Boeing aircraft from flag-carrier Qatar Airways.Saudi Arabia promised its own $600 billion in investment, including one of the largest-ever purchases of US weapons.- Gulf largesse -The Gulf leaders’ largesse has also stirred controversy, with Qatar offering Trump a luxury aircraft ahead of his visit for presidential and then personal use, in what Trump’s Democratic opponents charged was blatant corruption.Trump has made no mention of human rights during his tour.Biden had initially vowed to shun Saudi Arabia’s Crown Prince Mohammed bin Salman over US intelligence findings that he ordered the gruesome murder in 2018 of Jamal Khashoggi — a Saudi dissident writer who lived in the United States.Trump, instead, hailed the crown prince, Saudi Arabia’s de facto ruler, as a visionary due to the kingdom’s rapid economic investments.The president also acceded to a key request of the crown prince in announcing the lifting of sanctions on Syria following the toppling of Bashar al-Assad in December.He met in Riyadh with interim President Ahmed al-Sharaa, the first encounter between leaders of the two nations in 25 years.Sharaa — a former jihadist once on the US wanted list — appeared in a suit and was complimented by Trump as a “young, attractive guy”.

Tunisia Jewish pilgrimage sees low turn out amid security concerns

Only about 30 people turned up Thursday at this year’s Jewish pilgrimage on Tunisia’s island of Djerba amid safety concerns following a deadly 2023 attack and as the war in Gaza rages on.The pilgrimage to the Ghriba synagogue, Africa’s oldest, has in the past drawn thousands of pilgrims from Europe, Israel and beyond, attracting international and local tourists as well.But after a 2023 deadly attack on the synagogue that killed two worshippers and three police officers, fewer pilgrims have been turning out to make the pilgrimage.”It has been difficult for people to come, given what’s happening in the world,” Rene Trabelsi, the event organiser, told AFP.”The pilgrimage has gone through many difficult periods in its history,” he said.This year’s activities were restricted to indoor events at the place of worship.”In 30 years, I have never seen the Ghriba synagogue so empty,” said Khoudhir Hanya, the synagogue’s manager.”Usually even a week beforehand, pilgrims begin to arrive — sometimes up to 1,000 people.”Earlier this month, a knife attack injured a local Jewish jeweller, but Trabelsi said it was unclear whether it was motivated by anti-Semitism, as authorities have not provided further details. The pilgrimage is at the heart of Jewish tradition in Tunisia, where only about 1,500 members of the faith still live — mainly on Djerba. Many have left for Israel and France.Organisers say more than 5,000 people, mostly from abroad, attended the pilgrimage in 2023, whereas up to 8,000 pilgrims had attended in previous years.Security at the synagogue had already been tightened after previous attacks.A suicide truck bombing in 2002, claimed by Al-Qaeda, killed 21 at the synagogue, and another attack in 1985 killed four worshippers and a police officer.