Ecrans: Borne annonce un “droit à la déconnexion” pour les ENT et Pronote

En pleine relance du débat sur la régulation des réseaux sociaux pour les jeunes, Elisabeth Borne poursuit l’offensive contre le temps d’écran des élèves, avec un “droit à la déconnexion” des Espaces numériques de travail (ENT), après la promesse d’une “pause numérique” au collège.La ministre de l’Education nationale entend “arrêter les mises à jour” de “20H00 à 7H00 la semaine et le week-end” des outils numériques tels que les ENT de l’Education nationale ou des logiciels comme Pronote, permettant les échanges entre parents, enseignants et élèves et où sont consignés notes et devoirs. “Je souhaite mettre en Å“uvre la recommandation de la commission écrans (…) sur le droit à la déconnexion pour tous les outils numériques qui servent à assurer le lien entre les écoles, les établissements, les élèves et les familles”, a déclaré mardi l’ex-Première ministre, en visite avec son homologue chargée du Numérique Clara Chappaz, dans un groupe scolaire de Bondy (Seine-Saint-Denis).”C’est quelque chose qu’il faut qu’on mène en lien avec les collectivités qui gèrent les Espaces numériques de travail”, a poursuivi la ministre venue promouvoir l’opération “Dix jours sans écrans”. Cette initiative annuelle vise à sensibiliser les enfants et leurs familles à l’usage raisonné des écrans.Dans un rapport remis au président Emmanuel Macron en avril 2024, la commission écrans recommande notamment de “fixer un cadre strict d’utilisation pour +Pronote+ et les ENT”. Elle estime que certains usages des ENT impliquent une injonction paradoxale à consulter ces outils numériques “à des heures indues alors même que, dans le même temps, il leur est demandé de modérer leurs usages des écrans”.- “Techniquement facile” -“Les logiciels de vie scolaire (Pronote, Ecole directe…) permettent aux parents et aux enfants d’être engagés dans la scolarité. Mais ils suscitent une connexion importante des enfants car ils reçoivent tout le temps des notifications concernant les devoirs, les notes ou des changements d’emploi du temps. Et quand ils ont pris leur téléphone en main, ils sont tentés d’aller sur une autre appli”, explique à l’AFP Grégory Veret, membre de la commission écran et président de la société Xooloo, spécialisée dans la protection des enfants sur Internet. La déconnexion “est techniquement facile à faire, il y a juste un paramètre à changer et les notifications ne sont plus envoyées”, ajoute-t-il.  Les collectivités territoriales (communes pour les écoles, départements pour les collèges, régions pour les lycées) sont responsables de la politique d’équipements numériques des établissements scolaires, et notamment du déploiement des ENT. Mme Borne, qui a promis d’engager une concertation avec leurs représentants, juge “important qu’on puisse avancer dès la prochaine rentrée”.La fédération de parents FCPE a salué “un pas en avant”. Elle rappelle qu’elle avait déploré au sein des ENT “un far-west des notifications, générant stress et une hyper pression sur les devoirs à rendre” et les notes.La ministre a par ailleurs confirmé son intention de voir la “pause numérique” (interdiction totale de l’utilisation des téléphones portables au collège) généralisée à la rentrée, selon des modalités qui seront “définies par chaque chef d’établissement, en lien avec les collectivités territoriales”.De nombreuses études accusent “smartphones” et réseaux sociaux de nuire au développement cognitifs et surtout à la santé mentale des enfants et adolescents.Le débat sur les écrans et les jeunes qui agite de nombreux pays – l’Australie vient par exemple d’interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans – a rebondi chez les politiques français.  L’ex-Premier ministre Gabriel Attal a appelé au côté du pédopsychiatre Marcel Rufo à des “mesures radicales” telles qu’un “couvre-feu numérique”.Alors que les spéculations vont bon train sur l’organisation par M. Macron de référendums dont l’un sur la régulation des écrans chez les jeunes, le chef de l’Etat est attendu mardi soir sur TF1 pour un entretien télévisé. Il a en outre annoncé son intention de lancer en juin une nouvelle convention citoyenne sur “les temps de l’enfant”.

Ecrans: Borne annonce un “droit à la déconnexion” pour les ENT et Pronote

En pleine relance du débat sur la régulation des réseaux sociaux pour les jeunes, Elisabeth Borne poursuit l’offensive contre le temps d’écran des élèves, avec un “droit à la déconnexion” des Espaces numériques de travail (ENT), après la promesse d’une “pause numérique” au collège.La ministre de l’Education nationale entend “arrêter les mises à jour” de “20H00 à 7H00 la semaine et le week-end” des outils numériques tels que les ENT de l’Education nationale ou des logiciels comme Pronote, permettant les échanges entre parents, enseignants et élèves et où sont consignés notes et devoirs. “Je souhaite mettre en Å“uvre la recommandation de la commission écrans (…) sur le droit à la déconnexion pour tous les outils numériques qui servent à assurer le lien entre les écoles, les établissements, les élèves et les familles”, a déclaré mardi l’ex-Première ministre, en visite avec son homologue chargée du Numérique Clara Chappaz, dans un groupe scolaire de Bondy (Seine-Saint-Denis).”C’est quelque chose qu’il faut qu’on mène en lien avec les collectivités qui gèrent les Espaces numériques de travail”, a poursuivi la ministre venue promouvoir l’opération “Dix jours sans écrans”. Cette initiative annuelle vise à sensibiliser les enfants et leurs familles à l’usage raisonné des écrans.Dans un rapport remis au président Emmanuel Macron en avril 2024, la commission écrans recommande notamment de “fixer un cadre strict d’utilisation pour +Pronote+ et les ENT”. Elle estime que certains usages des ENT impliquent une injonction paradoxale à consulter ces outils numériques “à des heures indues alors même que, dans le même temps, il leur est demandé de modérer leurs usages des écrans”.- “Techniquement facile” -“Les logiciels de vie scolaire (Pronote, Ecole directe…) permettent aux parents et aux enfants d’être engagés dans la scolarité. Mais ils suscitent une connexion importante des enfants car ils reçoivent tout le temps des notifications concernant les devoirs, les notes ou des changements d’emploi du temps. Et quand ils ont pris leur téléphone en main, ils sont tentés d’aller sur une autre appli”, explique à l’AFP Grégory Veret, membre de la commission écran et président de la société Xooloo, spécialisée dans la protection des enfants sur Internet. La déconnexion “est techniquement facile à faire, il y a juste un paramètre à changer et les notifications ne sont plus envoyées”, ajoute-t-il.  Les collectivités territoriales (communes pour les écoles, départements pour les collèges, régions pour les lycées) sont responsables de la politique d’équipements numériques des établissements scolaires, et notamment du déploiement des ENT. Mme Borne, qui a promis d’engager une concertation avec leurs représentants, juge “important qu’on puisse avancer dès la prochaine rentrée”.La fédération de parents FCPE a salué “un pas en avant”. Elle rappelle qu’elle avait déploré au sein des ENT “un far-west des notifications, générant stress et une hyper pression sur les devoirs à rendre” et les notes.La ministre a par ailleurs confirmé son intention de voir la “pause numérique” (interdiction totale de l’utilisation des téléphones portables au collège) généralisée à la rentrée, selon des modalités qui seront “définies par chaque chef d’établissement, en lien avec les collectivités territoriales”.De nombreuses études accusent “smartphones” et réseaux sociaux de nuire au développement cognitifs et surtout à la santé mentale des enfants et adolescents.Le débat sur les écrans et les jeunes qui agite de nombreux pays – l’Australie vient par exemple d’interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans – a rebondi chez les politiques français.  L’ex-Premier ministre Gabriel Attal a appelé au côté du pédopsychiatre Marcel Rufo à des “mesures radicales” telles qu’un “couvre-feu numérique”.Alors que les spéculations vont bon train sur l’organisation par M. Macron de référendums dont l’un sur la régulation des écrans chez les jeunes, le chef de l’Etat est attendu mardi soir sur TF1 pour un entretien télévisé. Il a en outre annoncé son intention de lancer en juin une nouvelle convention citoyenne sur “les temps de l’enfant”.

Au procès Depardieu, la victimisation secondaire retenue par le tribunal

“Propos outranciers”, “tensions prégnantes”: lors du jugement de Gérard Depardieu, condamné à 18 mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles, le tribunal correctionnel de Paris a reconnu mardi la “victimisation secondaire” subie par les parties civiles pendant le procès. Une décision rarissime voire inédite en France.”Les propos de la défense par leur nature et leur répétition ont généré chez les parties civiles un préjudice distinct de celui né de la commission de l’infraction.” Ce sont les derniers mots du jugement, accueillis avec satisfaction par les parties civiles et leurs avocates.Au premier rang, directement visé, Me Jérémie Assous, le conseil de Gérard Depardieu n’a d’abord aucune réaction à l’évocation des “tensions prégnantes” pendant l’audience. Ce préjudice distinct évoqué par le tribunal est également appelé “victimisation secondaire”. Il s’agit d’une double peine pour les victimes de violences sexistes et sexuelles qui, après avoir subi une première agression, sont confrontées à des préjugés, des questions déplacées et des remarques culpabilisantes par des acteurs d’un système judiciaire censé les protéger.Pendant les quatre jours du procès de Gérard Depardieu pour agressions sexuelles sur deux femmes lors du tournage des “Volets verts” en 2021, son avocat n’a cessé de s’en prendre aux plaignantes et à leurs conseils. “Vous êtes abjecte et stupide”, “on ne vous croit pas!”, “hystérique”, “c’est insupportable de vous entendre, déjà votre voix, c’est dur alors…”, avait-il notamment lancé. Sarah (prénom modifié) avait dénoncé le “traitement inacceptable” dont elle avait fait l’objet, tandis qu’Amélie sortait du procès “avec le sentiment que ça avait été plus violent que l’agression sexuelle elle-même”.Reconnaissant les droits de la défense et la liberté de parole de l’avocat, le tribunal a néanmoins souligné qu'”ils ne sauraient légitimer des propos outranciers ou humiliants portant atteinte à la dignité des personnes ou visant à les intimider”. En plus de sa condamnation à 18 mois de prison avec sursis, le tribunal a ainsi condamné Gérard Depardieu à verser 1.000 euros à chacune des victimes au nom de la victimisation secondaire dont elles ont fait l’objet, en plus des sommes à verser au titre des dommages et intérêts. “Cette reconnaissance de la maltraitance de prétoire est très importante pour nous, a souligné Me Carine Durrieu Diebolt, avocate d’Amélie et autrice de “Violences sexuelles : quand la justice maltraite”, paru en mai.-“Manifestation de la vérité”-Passée la surprise, Me Assous a dénoncé la remise en cause de sa méthode de défense. “A partir du moment où vous êtes mis en cause aujourd’hui dans une affaire dite d’agression sexuelle, vous êtes automatiquement condamné”, a-t-il déclaré devant les nombreuses caméras postées devant la salle d’audience. “L’avocat est un auxiliaire de justice qui est censé aider à la manifestation de la vérité. A partir du moment où les propos n’ont pas d’utilité pour la manifestation de la vérité et que cela vise à intimider, à décrédibiliser ou à humilier des personnes, on n’est plus dans les droits de la défense”, a souligné Magali Lafourcade, magistrate et secrétaire générale de la Commission nationale consultative des droits de l’homme.Fin avril, la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme pour avoir failli à protéger des mineures qui avaient dénoncé des viols, pointant la victimisation secondaire dont ont été victimes les plaignantes. “Cette décision de la CEDH a mis en lumière quelque chose qui était connu de la part des spécialistes des violences faites aux femmes”, estime Mme Lafourcade, ajoutant que la publicité autour des procès Pelicot et Depardieu a permis une prise de conscience par les magistrats de la victimisation secondaire dans les prétoires. L’avocat de Gérard Depardieu a annoncé faire appel du jugement, espérant que “la cour d’appel sanctionnera ce type de décision”.Gérard Dépardieu devra à nouveau faire face à la justice. Le parquet de Paris a requis un procès à son encontre après sa mise en examen à la suite d’une plainte de l’actrice Charlotte Arnould pour viol en 2018.

‘We can’t go back’: India’s border residents fear returning home

Krishan Lal longs to return home after living in a government shelter for nearly a week, but like many who fled the border in Kashmir, he fears India’s ceasefire with Pakistan won’t last.Tens of thousands of people living near India’s contested frontier with Pakistan were forced to flee as both countries launched deadly attacks and counter-attacks over four days, starting May 7.The two nuclear-armed neighbours agreed to a ceasefire on Saturday but have since traded accusations of breaching the truce.”I am desperate to go to my village because each day I don’t open my shop I lose money,” said Lal, a 50-year-old tailor. His home lies in Kashmir, a mountainous Muslim-majority region divided between the two countries that is claimed in full by both. “But the word on the street is that the war is not over,” said Lal.Many people who returned home, believing the worst was over, were forced to flee again following fresh drone sightings and, in some cases, renewed artillery fire.”People had come back thinking it was safe now,” said 31-year-old Pardeep Kumar from the Kashmir village of Kotmaira, which came under artillery fire just hours after the ceasefire was announced. “But now we know better,” he said.  – ‘We are being cautious’ -Indian authorities said they were discouraging people from returning to “sensitive” areas.”We are being cautious about places within one to two kilometres (0.6 to 1.2 miles) of the border,” said a senior official in Jammu, who asked to remain anonymous as they were not authorised to speak to the media.Many displaced residents cited the lack of nearby bunkers as a key reason for not returning.”We request the government to construct more bunkers because we don’t feel safe otherwise,” said Akshay Kumar from the border town of Naushera.The 30-year-old, who has been sheltering in a Sikh temple 108 kilometres (67 miles) from his home, said he found it difficult to “trust Pakistan”. “Areas that were never targeted in the past have seen heavy shelling this time,” he said. “We cannot go back until there’s absolute certainty that we’ll be safe.”The fighting —  the deadliest between the two South Asian rivals since 1999 —  followed an April 22 attack on tourists in Indian-controlled Kashmir that killed 26 civilians.India accused Pakistan of backing the “terrorists” it said were responsible for the Pahalgam attack — a charge Islamabad denied — and last week launched missiles at sites in Pakistan it said were hosting the militants.The surprise ceasefire, which came on the brink of all-out war, offered some relief. But several reported violations have left many residents sceptical.”We really want to go back, but it seems it is not the right time yet,” said Usha Kumari, who is staying in a classroom at a government school. “Pakistani drones are still out there.”For others, there is little left to return to.Nirta Kaur fled her home in the village of Mankote after a shell flattened three of its four rooms.”Who knows what is left of it now?” said the 52-year-old from her dormitory room in a Sikh temple in Jammu. “But I will have to, one day or another.”

Finland returns sacred stool looted by France to BeninTue, 13 May 2025 16:15:39 GMT

Benin on Tuesday received from a Finnish museum a sacred “katakle” three-legged stool, symbol of the African nation’s artistic wealth looted by French colonial troops in the late 19th century.The stool was the missing piece from 27 items of cultural treasure from the royal palaces of Abomey, inhabited by the kings of the west African …

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Israel PM says army entering Gaza ‘with full force’ in coming days

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said the military will enter Gaza “with full force” in the coming days, despite ongoing ceasefire efforts and the release of a US-Israeli hostage from the war-ravaged territory.”In the very coming days, we are going in with full force to complete the operation,” Netanyahu was quoted as saying in a statement from his office on Tuesday. “Completing the operation means defeating Hamas. It means destroying Hamas,” Netanyahu said.”There will be no situation where we stop the war. A temporary ceasefire might happen, but we are going all the way.”The prime minister’s comments followed the return on Monday of 21-year-old soldier Edan Alexander, who had been in Hamas captivity since the militant group’s October 7, 2023 attack on Israel that triggered the war.Netanyahu had credited Alexander’s release to a combination of “our military pressure and the political pressure exerted by (US) President (Donald) Trump.”But on Tuesday, Hamas rejected the claim.”The return of Edan Alexander is the result of serious communications with the US administration and the efforts of mediators, not a consequence of Israeli aggression or the illusion of military pressure,” the Palestinian militant group said in a statement.Israel resumed major operations across Gaza on March 18 amid a deadlock over how to proceed with a January 19 ceasefire.Earlier this month, Israel’s government approved plans to expand its offensive, with officials talking of retaining a long-term presence there. Israel says that its renewed bombardments are aimed at forcing Hamas to free hostages.- ‘Made of steel’ -The release of Alexander — the last living captive in Gaza with US citizenship — came a day after Hamas revealed it was engaged in direct talks with Washington towards a ceasefire in Gaza.Netanyahu on Monday thanked Trump “for his assistance in the release” and said would be sending a negotiating team to Qatar on Tuesday to discuss the release of the remaining captives.He had said earlier Monday that negotiations for a possible deal to secure the release of all hostages would continue “under fire, during preparations for an intensification of the fighting”.Trump arrived in Saudi Arabia on Tuesday on the first leg of a Gulf tour that will also take him to Qatar and the United Arab Emirates.Netanyahu on Tuesday spoke on the phone with Alexander and US Middle East envoy Steve Witkoff, who met the former hostage in hospital.”The entire nation of Israel is overjoyed,” Netanyahu said on the call, according to a video released by his office.”We are grateful for American support and deeply appreciate the (Israeli) soldiers who are prepared to act by any means necessary if the remaining hostages are not released,” he added.When asked by Netanyahu how he was feeling, Alexander replied: “It’s crazy, unbelievable. I’m okay. Weak, but slowly I’ll get back to how I was before. It’s just a matter of time.”Witkoff and US hostage envoy Adam Boehler met with hostages’ relatives in Tel Aviv, with Witkoff emphasising that “they will accept nothing less than the return of everyone, as this is the (US) President’s mission,” a statement from the Hostages and Missing Families Forum said. – ‘Over 50 percent will leave’ -During the meeting with soldiers late Monday, Netanyahu said Israel was working to find countries that may be willing to take in Palestinians from the Gaza Strip.Israeli ministers have seized on a proposal initially floated by Trump for the voluntary departure of Gazans to neighbouring countries such as Jordan or Egypt.Cairo and Amman, along with other Arab allies, governments around the world and the Palestinians themselves, have flatly rejected the proposal.”We’ve set up an administration that will allow them (Gaza residents) to leave but… we need countries willing to take them in. That’s what we’re working on right now,” he said, adding that he estimated “over 50 percent will leave” if given the option.The war in Gaza was triggered by Hamas’s 2023 attack on Israel, which resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official data.In addition, militants abducted 251 people, of whom 57 are still being held in Gaza, including 34 declared dead by the Israeli army.The Israeli offensive launched in retaliation for the October 7 attack has killed at least 52,908 people in Gaza, mostly civilians, according to data from the Hamas-run health ministry, which is considered reliable by the UN.

Dissolution du PKK: le parti prokurde réclame des “mesures de confiance” au gouvernement turc

Le parti prokurde DEM a réclamé mardi la mise en oeuvre de “mesures de confiance” au gouvernement turc avant la fête musulmane de l’Aïd al-Adha début juin, au lendemain de l’annonce de la dissolution du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).”Nous attendons du pouvoir qu’il assume ses devoirs et ses responsabilités”, a déclaré le coprésident du DEM, Tuncer Bakirhan, en réclamant “la mise en place de mesures de confiance, concrètes et humanitaires, sans attendre la fin de l’Aïd”.”L’Aïd al-Adha serait alors doublement une fête”, a-t-il ajouté devant son groupe parlementaire.La libération des prisonniers politiques malades et l’amélioration des conditions de détention du fondateur et chef historique du PKK, Abdullah Öcalan, emprisonné à l’isolement depuis 1999, devraient faire partie des premières mesures, a souligné M. Bakirhan devant les journalistes.”Nous savons tous très bien ce que la société attend réellement. Les revendications qui reviennent les plus souvent (…) concernent les prisonniers malades et les centaines de milliers de détenus”, a-t-il affirmé.”Certaines choses peuvent être accomplies avant les mesures légales. Par exemple, les conditions de M. Öcalan. Je pense que le pouvoir peut prendre certaines dispositions pour que la société, qui a des doutes et des inquiétudes, puisse croire pleinement en ce processus”, a-t-il ajouté.- “Mesures concrètes” -Dans un court message publié mardi, Abdullah Öcalan a “salué respectueusement” la dissolution du groupe armé kurde, sans faire état de revendications vis-à-vis d’Ankara.Une source kurde proche du PKK, dans le nord de l’Irak où sont repliés les combattants du mouvement, a toutefois déclaré à l’AFP que le groupe armé attend des “mesures concrètes” de la part des autorités turques, parmi lesquelles une amnistie pour ses combattants et la libération de prisonniers politiques, dont celle du leader kurde Selahattin Demirtas, emprisonné depuis 2016. “Les combattants ne quitteront pas les montagnes et ne désarmeront pas immédiatement”, a ajouté cette source, selon laquelle le PKK souhaite également, à terme, un amendement à la Constitution turque garantissant des droits spécifiques aux Kurdes.Le PKK a annoncé lundi sa dissolution et la fin de plus de quatre décennies d’une lutte armée contre l’Etat turc qui a fait plus de 40.000 morts.Les responsables du DEM et le groupe armé ont affirmé à de nombreuses reprises que le gouvernement devrait répondre par des mesures législatives pour garantir le succès du processus de paix.Le PKK a affirmé lundi que sa dissolution “fournit une base solide pour une paix durable et une solution démocratique” et en a appelé au Parlement turc: “à ce stade, il est important que la Grande Assemblée (…) joue son rôle face à l’Histoire”, a-t-il insisté.