Manifestations contre la “violence” des préfectures envers les étrangers aspirant à être régularisés

“Rendre visible l’invisible”: une soixantaine de militants de la Cimade, association de défense des droits des migrants ont déambulé jeudi dans le centre de Paris pour dénoncer “la violence” des préfectures à l’encontre des étrangers en quête de régularisation.”Nous sommes là pour dénoncer l’absurdité des politiques migratoires: les sans-papiers sont des personnes qui travaillent et sans qui des pans entiers de l’économie française ne tourneraient pas; certains ont des enfants scolarisés et pourtant les préfectures leur mènent une vie impossible”, dénonce Michèle Boumendil de la Cimade Ile-de-France.”Avec la dématérialisation des procédures, les files devant les préfectures ont disparu, mais la situation ne s’est pas améliorée, au contraire elle a empiré”, explique la bénévole.La Cimade dénonce les “nombreux” refus de renouvellement de titres de séjours pour des personnes installées en France depuis des années, l’absence de réponse et des délais qui s’allongent pour obtenir des rendez-vous en préfecture ou encore des obligations de quitter le territoire français (OQTF) qui se multiplient “sans raison valable”.”Ces décisions conduisent les étrangers à perdre leur travail puis leur logement. On fait tout pour ne pas qu’ils s’intègrent et ensuite on les stigmatise”, déplore Marie Langer munie d’une pancarte autour du cou sur laquelle on pouvait lire “Ouvrez les guichets! Arrêtez la fabrique des sans-papiers”. Des manifestations étaient également organisées dans d’autres villes de France dont Marseille où une cinquantaine de personnes se sont rassemblées devant la préfecture en scandant “Régularisez! Régularisez!” Dans le cortège, Bibiane Togande, bénévole à la Cimade, craint que la France rejoigne les États-Unis: “60.000 personnes se font choper dans des raids organisés par Trump. Des familles qui sont là depuis 15- 20 ans sont séparées”, pointe-t-elle.  Au printemps, plusieurs opérations de contrôles dans les gares ont été organisées contre l’immigration illégale par l’ex-ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.Les premiers titres de séjour ont légèrement augmenté en 2024 (+0,9%) par rapport à l’année précédente pour atteindre 343.024 en 2024, selon les derniers chiffres consolidés du ministère.En outre, 31.865 personnes sans-papiers ont été régularisées par l’intermédiaire de l’admission exceptionnelle au séjour, soit une baisse de 8,2%. Il s’agit d’une procédure qui permet à un étranger en situation irrégulière de déposer une demande de régularisation pour motif familial, économique (travail dans un secteur en tension) ou étudiant. Le préfet peut l’accepter ou la refuser. 

The Madagascar colonel who sent the president fleeing and took powerThu, 16 Oct 2025 09:29:35 GMT

Colonel Michael Randrianirina had already become the face of Madagascar’s military mutiny when he stood in uniform outside the presidential palace on Tuesday and told AFP the army had “taken power”.The 51-year-old commander with a history of opposing President Andry Rajoelina stepped into the limelight Saturday as leader of the mutinied CAPSAT contingent, declaring in …

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Kanchha Sherpa, le dernier survivant des pionniers de l’Everest

Il était le dernier survivant de l’expédition qui a mené pour la première fois l’homme au sommet de l’Everest en 1953. Héros célébré par toute la profession, le Népalais Kanchha Sherpa est décédé jeudi à l’âge de 92 ans.Son voyage vers la notoriété a débuté quand, adolescent, il a fui son village de Namche Bazar, aujourd’hui le plus grand pôle touristique sur la route du camp de base de l’Everest, et rejoint les montagnes de Darjeeling.Le jeune homme de 19 ans retrouve dans la ville indienne, à l’époque point de départ des expéditions himalayennes, son compatriote Tenzing Norgay Sherpa, qui l’emploie comme homme à tout faire.Quelques mois plus tard, il le retrouve au Népal, enrôlé dans l’expédition emmenée par le Néo-Zélandais Edmund Hillary en échange de quelques roupies (quelques centimes d’euros).Réunis à Katmandou, les grimpeurs gagnent le camp de base au prix de plusieurs jours de marche, faute de route praticable ou de liaison aérienne. Aujourd’hui, les alpinistes suivent un itinéraire tout tracé par des guides népalais. Sans avoir jamais été entraîné à l’alpinisme, Kanchha Sherpa est monté à plus de 8.000 m d’altitude sur l’Everest.Lors d’un échange il y a deux ans avec l’AFP, le nonagénaire, fatigué, s’est dit “le plus heureux (des hommes), quand Tenzing et Hillary ont atteint le sommet”, a-t-il affirmé, cité par son petit-fils Tenzing Chogyal Sherpa.Avec des vêtements trop grands pour eux, le dos chargé des tentes, du matériel et des vivres, les sherpas népalais grimpaient alors les pentes de la montagne en chantant, s’était-il souvenu.- “Gagner sa vie” -Sept décennies plus tard, des centaines de personnes atteignent chaque année le sommet de l’Everest (8.849 m) et des milliers d’autres voyagent au Népal pour admirer les sites himalayens. L’industrie de l’alpinisme, pesant aujourd’hui plusieurs millions de dollars, repose sur l’expérience des “sherpas”, qui paient chaque année un lourd tribut pour accompagner des centaines d’alpinistes au sommet. Un tiers des morts dans l’Everest sont des grimpeurs népalais.”Tenzing et Hillary nous ont ouvert les yeux et rendu le développement possible ici”, avait déclaré Kanchha Sherpa à la chaîne locale YOHO TV en 2019, “la vie était très dure avant. Il n’y avait aucun moyen de gagner sa vie”.Témoin direct de la transformation de la région de l’Everest, Kanchha Sherpa a continué ses ascensions pendant deux décennies, jusqu’à ce que sa femme lui demande d’arrêter ses dangereux périples.L’éducation des enfants sherpas est le bénéfice le plus significatif, a souligné l’ancien alpiniste. “Ils ont désormais la possibilité d’étudier et peuvent devenir ce qu’ils veulent, médecin, ingénieur ou scientifique comme mon petit-fils”, avait-il poursuivi.”Je n’aurais jamais imaginé qu’une telle chose soit possible de mon temps”, avait ajouté le montagnard.Après avoir quitté les sommets, Kanchha Sherpa a créé une fondation à son nom, dédiée à l’aide aux familles qui n’ont pas les moyens d’envoyer leurs enfants à l’école.Pendant ses derniers jours, il redoutait que “la jeunesse soit influencée par la culture occidentale et oublie lentement la culture et la langue sherpa”.

Sweden seeks arrest of Koran burner’s suspected murderer

Swedish prosecutors on Thursday sought the arrest a young Syrian man for killing Salwan Momika, who repeatedly burned copies of the Koran in 2023 and sparked outrage in the Muslim world.Momika, an Iraqi Christian, was shot on January 29 in an apartment in Sodertalje, south of Stockholm. He died soon after in hospital.”We have a clear picture of the sequence of events, and following extensive technical investigations and a review of the collected surveillance footage, we have requested that a person be remanded in custody,” senior prosecutor Rasmus Oman said in a statement.Oman added that “at present, the whereabouts of the suspect are unknown.” A court hearing will be held on Friday.According to documents filed with the Sodertalje district court, the suspect was a 24-year-old Syrian man.The prosecutor said the suspect “killed Salwan Momika by shooting him several times with a handgun,” adding that the murder had been extensively planned.Five men were originally arrested just hours after the shooting but were all released two days later.They were formally dismissed as suspects in March.Momika was killed just hours before a Stockholm court was due to rule whether he and co-defendant Salwan Najem were guilty of inciting ethnic hatred.After Momika’s murder, the Stockholm court postponed its ruling for several days.It ultimately convicted 50-year-old Najem, also of Iraqi origin, of inciting ethnic hatred during four Koran burnings in 2023. There was no ruling on Momika.Relations between Sweden and several Middle Eastern countries were strained by the pair’s actions.Iraqi protesters stormed the Swedish embassy in Baghdad twice in July 2023, starting fires in the compound on the second occasion.In August 2023, Sweden’s intelligence service Sapo raised its threat level to four on a scale of one to five, saying the Koran burnings had made the country a “prioritised target”.