Riek Machar: survivor of South Sudan’s brutal warsMon, 22 Sep 2025 17:19:28 GMT

South Sudan’s Riek Machar is a veteran rebel who has survived years of bush warfare, assassination attempts and exile and now faces charges of treason and crimes against humanity. Until this month, Machar was South Sudan’s first vice-president under a fragile power-sharing agreement designed to stop the country slipping back into civil war. But the perennial number …

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TikTok Etats-Unis utilisera une copie de l’algorithme, contrôlée par Oracle

La version américaine de TikTok, qui va devenir indépendante de sa maison mère ByteDance, utilisera une copie de l’algorithme actuel de la plateforme, dont les données seront inaccessibles au groupe chinois et gérées par la société américaine Oracle, a indiqué lundi un haut responsable américain.Cette formule permet de satisfaire aux conditions fixées par le Congrès, qui craignait de voir les autorités chinoises accéder aux données des utilisateurs américains ou modifier l’algorithme pour les influencer.Ce fameux algorithme est considéré comme la clef du succès, aux Etats-Unis, du réseau social, car ses recommandations incitent les internautes à passer, en moyenne, beaucoup plus de temps sur TikTok que sur Instagram ou Snapchat, selon les données du cabinet Emarketer.L’application de courtes vidéos compte plus de 170 millions d’utilisateurs aux Etats-Unis.Géant de l’informatique à distance (cloud) et des systèmes d’information, Oracle héberge déjà les données des usagers américains de TikTok sur ses serveurs aux États-Unis.La copie de l’algorithme va être “inspectée”, testée, puis fera l’objet d’une “surveillance continue pour s’assurer qu’elle fonctionne normalement et n’est pas utilisée à des fins malveillantes, ou influencée sans autorisation”, a indiqué le haut responsable.Selon ce dernier, Donald Trump va prendre “plus tard cette semaine” un décret établissant que “les termes de l’accord” passé avec ByteDance “satisfont aux impératifs de sécurité nationale”.”Nous avons toute confiance dans le fait que cette proposition (…) est en conformité avec la loi”, a insisté le responsable.La filiale de TikTok aux États-Unis va changer de statuts et devenir une société commune, a indiqué le haut responsable, avec, à son capital, “une majorité d’investisseurs américains”, et à son conseil, “une majorité” d’administrateurs issus des États-Unis.Le détail du nouvel actionnariat n’est pas encore arrêté, selon le gouvernement américain, qui a néanmoins précisé qu’Oracle et la société de capital-investissement Silver Lake détiendraient des part du futur ensemble.- Pas de participation pour l’Etat -Mi-septembre, États-Unis et Chine ont annoncé être parvenu à un accord cadre sur l’avenir du TikTok américain, après plusieurs mois de discussions.Il prévoit que la participation de ByteDance descende légèrement en deçà de 20%, a confirmé le haut responsable, et que la majorité du capital soit détenue par des investisseurs américains.La porte-parole de la Maison-Blanche Karoline Leavitt a déclaré samedi que six des sept membres du conseil d’administration de la société commune seraient américains.En vertu d’une loi votée en avril 2024, le Congrès américain mettait en demeure ByteDance de céder le contrôle de TikTok aux États-Unis, sous peine d’interdiction.Selon le haut responsable, l’Etat américain n’aura pas de participation dans TikTok Etats-Unis ni d’action préférentielle (“golden share”) qui lui permettrait d’opposer son veto en cas de désaccord.Le gouvernement n’aura pas non plus de présence au conseil d’administration, a-t-il ajouté.Donald Trump a affirmé jeudi que l’Etat américain recevrait une commission “énorme” des investisseurs de TikTok Etats-Unis, en contrepartie de son intervention pour trouver une issue au dossier.Décidé à ne pas laisser la plateforme disparaître aux Etats-Unis, le chef de l’Etat a repoussé à quatre reprises la date butoir pour la cession du TikTok américain, l’échéance étant désormais fixée au 16 décembre.Selon le haut responsable, le TikTok américain nouvelle version aura une valorisation de “plusieurs milliards de dollars”.Wall Street a salué la montée en puissance d’Oracle dans le projet. Vers 16H25 GMT, le titre gagnait près de 5% à la Bourse de New York.Le marché réagissait aussi favorablement à la désignation par le groupe texan de deux co-directeurs généraux, qui vont succéder à Safra Catz, aux commandes depuis 2014.Des questions demeurent sur une possible baisse de qualité des résultats de l’algorithme, qui ne serait plus alimenté que par des données d’utilisateurs américains.Pour Jasmine Enberg, du cabinet Emarketer, les annonceurs pourraient ralentir ou suspendre leurs dépenses publicitaires sur la plateforme le temps d’évaluer les performances du nouveau TikTok Etats-Unis.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

“Un été exceptionnellement meurtrier”: la chaleur a tué des dizaines de milliers d’Européens en 2024

Comme les années précédentes, la chaleur a contribué à la mort de dizaines de milliers de personnes en Europe lors de l’été 2024, conclut une étude publiée lundi, alors que le continent enchaîne les étés torrides sur fond de réchauffement climatique.”L’Europe a connu un été exceptionnellement meurtrier en 2024 avec plus de 60.000 morts liées à la chaleur, ce qui porte à plus de 181.000 morts le bilan total des trois étés écoulés jusqu’alors”, résume ce travail publié dans Nature Medicine. Depuis le début des années 2020, cette étude, réalisée par des chercheurs de l’Institut pour la Santé Mondiale de Barcelone, est un rendez-vous annuel de référence pour évaluer à quel point les températures élevées contribuent à la mortalité d’une trentaine de pays, qui représentent presque toute l’Europe.L’enjeu est crucial alors que les étés européens tendent à devenir plus en plus chauds à cause du réchauffement climatique mondial. L’Europe est même le continent qui se réchauffe le plus vite. L’été 2024 est le plus chaud jamais enregistré sur le continent, avec un précédent record remontant à 2022 suivi d’une accalmie toute relative en 2023.Or les dangers de la chaleur sur l’organisme sont multiples notamment chez les personnes âgées et ne se résument pas aux déshydratations et coups de chaleur immédiats. Les fortes températures peuvent aggraver à plus long terme des pathologies cardiaques, respiratoires, mentales, liées au diabète…Quel bilan, pour l’Europe, en matière de décès liés à la chaleur? Les chercheurs avancent des chiffres de 67.873 décès pour 2022 et 50.798 pour 2023, légèrement revus à la hausse par rapport à leurs précédentes publications grâce à une méthodologie plus précise. Avec 62.775, 2024 se situe entre les deux.Mais, malgré leur précision apparente, “ces chiffres comprennent leur lot d’incertitude”, prévient auprès de l’AFP Tomas Janos, le principal auteur de l’étude.Il s’agit d’estimations jugées les plus probables parmi un grand nombre de possibilités. Pour 2024, les chercheurs donnent une fourchette d’environ 35.000 à 85.000 morts.- Espagne et Italie en tête -Ces variations importantes sont liées à des considérations méthodologiques complexes, une certaine part d’arbitraire existant dans la manière de croiser chiffres de température et de mortalité. Mais, soulignent les chercheurs, ce vaste écart ne doit pas occulter un constat indiscutable: la chaleur tue chaque année des dizaines de milliers de personnes en Europe et représente donc un enjeu majeur de santé publique.En 2024, les pays les plus frappés ont été l’Italie – entre 13.858 et 23.506 décès – et l’Espagne – entre 4.655 et 8.513. Toutefois, rapportée à la population, la mortalité a été encore plus lourde en Grèce et Bulgarie.Concernant l’été 2025, marqué par deux canicules importantes, une autre étude, publiée la semaine précédente, a tenté d’évaluer le nombre de morts liées au réchauffement climatique dans un petit millier de villes européennes lors de ces vagues de chaleur. Les auteurs, affiliés à des institutions britanniques, donnaient un bilan de plus de 15.000 décès.Les deux études sont néanmoins loin d’avoir la même portée. Celle publiée lundi porte sur un périmètre géographique plus exhaustif, ne se concentre pas sur les seuls quelques jours de canicule et, surtout, se base sur une méthodologie bien plus solide.Les chercheurs utilisent les véritables données de mortalité observées lors de l’été 2024 dans une multitude de régions européennes, un travail de fourmi qui explique pourquoi leur étude a nécessité un an de travail. A l’inverse, l’étude britannique extrapole d’anciennes données de mortalité.Pour autant, M. Janos se refuse à renvoyer dos à dos les deux travaux, soulignant l’intérêt d’alerter sur l’effet délétère de la chaleur sans attendre de longs mois d’analyse.Il ne fait en effet guère de doute que l’été 2025, le plus chaud jamais enregistré dans plusieurs pays comme l’Espagne ou le Royaume-Uni, portera un lourd bilan sanitaire.”Les deux estimations ont leur utilité”, conclut M. Janos. “Leur étude permet de donner une première idée de la mortalité liée à la chaleur lors d’un été donné; la nôtre fournit des chiffres plus solides qui peuvent servir de base à des décisions de politique publique.”

US envoy to UN vows to ‘defend every inch of NATO territory’

Washington’s new envoy to the United Nations vowed Monday to “defend every inch of NATO territory” as he addressed an emergency meeting over an incursion by Russian fighter jets into Estonia’s air space.NATO scrambled jets after three Russian MiG-31 fighters on Friday breached Estonian airspace for some 12 minutes, triggering complaints of a dangerous new provocation and a denial from Moscow.Estonia,  a NATO member, called for a meeting of the UN’s top body,  the Security Council, “in response to Russia’s brazen violation of Estonian airspace”, and talks with other NATO allies.”As we said nine days ago, the United States stands by our NATO Allies in the face of these airspace violations. And I want to take this first opportunity to repeat, and to emphasize, the United States and our Allies will defend every inch of NATO territory,” said US Ambassador Mike Waltz.The incursion came after fellow NATO member Poland said earlier this month Russian drones had repeatedly violated its airspace during an attack on Ukraine, in what Warsaw called an “act of aggression.”US President Donald Trump on Sunday joined the condemnation of the latest airspace violation, vowing to defend Poland and the Baltic states in case of escalation from Russia.Asked whether he would help defend the EU members if Russia intensifies hostilities, Trump told reporters: “Yeah, I would.”Trump’s relationship with Russian President Vladimir Putin has blown hot and cold, with the Kremlin leader pressing his invasion of Ukraine and the US president urging peace but showing little concrete sign of pressuring Moscow.Trump said Thursday at the close of a state visit to Britain that Putin had “really let me down” by continuing the war, now in its fourth year.”At a time when President Trump and the United States has been focused, and spent an enormous amount of time and effort to end this horrific war between Russia and Ukraine, we expect Russia to seek ways to de-escalate — not risk expansion,” Waltz added in his maiden speech to the Council.Western powers have warned that Russia is playing with fire with its repeated ventures into NATO airspace, whose members have a mutual defense assistance pact.In the incident in Estonian airspace, Italian F-35 fighters attached to NATO’s air defense support mission in the Baltic states, along with Swedish and Finnish aircraft, were scrambled to intercept the Russian jets and warn them off.

Google fights breakup of ad tech business in US court

Google faced a fresh federal court test on Monday as US government lawyers asked a judge to order the breakup of the search engine giant’s ad technology business.The lawsuit is Google’s second such test this year after the California-based tech juggernaut saw a similar government demand to split up its empire rejected by a judge earlier this month.Monday’s case focuses specifically on Google’s ad tech “stack” — the tools that website publishers use to sell ads and that advertisers use to buy them.In a landmark decision earlier this year, Federal Judge Leonie Brinkema agreed with the US Department of Justice (DOJ) that Google maintained an illegal grip on this market.This week’s trial is set to determine what penalties and changes Google must implement to undo its monopoly.For the US government, Google should be ordered to spin off a piece of its ad tech operations, commit to changing its business practices and undergo close court supervision for the coming years.”The law requires the court to put its thumb on the scale” and end Google’s “profound and persistent harms” to potential rivals, said DOJ lawyer Julia Tarver Wood in her opening arguments.Specifically, the DOJ is asking that Google relinquish its dominating ad exchange operations, the software where publishers sell their ad inventory to advertisers and ad agencies through a real-time bidding auction system.In her opening statement, Google’s lawyer Karen Dunne called the DOJ’s proposals “radical and reckless,” a “swing for the fences” and said “caution was key” when Judge Brinkema made her decision on the fate of Google’s ad tech business.Dunne added that the government’s fix was technically unfeasible, would be highly disruptive to the industry and would “fail as a practical matter.”She not surprisingly turned to the recent decision in the similar case involving Google’s search business in which a different judge decided that splitting up the company’s business would be “messy and highly risky.”Instead, Google was required to share data with rivals as part of its remedies and undergo some court-ruled oversight.The US government had pushed for Chrome’s divestment, arguing the browser serves as a crucial gateway to the internet that brings in a third of all Google web searches.Google’s Dunne said the same caution should apply, with a forced divestiture far too radical a step, as she set forth the company’s commitments to change its business practices in order to satisfy the judge.The DOJ insisted these fixes fell short of what was needed and would see the tech giant swiftly regain its monopoly over the sector.In a similar case in Europe, the European Commission, the EU’s antitrust enforcer, earlier this month fined Google 2.95 billion euros ($3.47 billion) over its control of the ad tech market.Brussels ordered behavioral changes, drawing criticism that it was going easy on Google as it had previously indicated that a divestiture may be necessary.This US trial is expected to last about a week, with a decision by Judge Brinkema not expected for months.These cases are part of a broader bipartisan government campaign against the world’s largest technology companies. The US currently has five pending antitrust cases against Silicon Valley’s tech giants.