Les manifestants propalestiniens font définitivement dérailler la Vuelta

Soudain, les barrières tombent, et un flot de manifestants pénètrent sur Gran Via, en plein coeur de Madrid: brandissant drapeaux et pancartes fustigeant le “génocide sioniste” à Gaza, plus de 100.000 manifestants propalestiniens viennent de signer dimanche la fin prématurée du Tour d’Espagne cycliste.Peu après 18H00 (16H00 GMT), alors qu’ils bordent le parcours, trois ou quatre d’entre eux enlèvent une barrière et pénètrent sur cette avenue touristique, a constaté une journaliste de l’AFP.Des policiers, déployés en nombre après les incidents qui ont perturbé la Vuelta depuis son arrivée en Espagne en raison de la participation de l’équipe Israel-Premier Tech, s’approchent, mais bientôt toutes les barrières sont renversées sur plusieurs mètres, et une marée de personnes envahit la chaussée.Après un léger mouvement de panique, l’ambiance se calme, et la foule, dans laquelle se trouvent des familles avec pour certaines de jeunes enfants en poussette, ou des personnes âgées, défile tranquillement, encadrée par des policiers qui n’interviennent pas.Dans le même temps, des scènes similaires se répètent dans d’autres points de la ville. Près de la gare d’Atocha, les policiers répliquent dans un premier temps plus fermement, en chargeant et en lançant quelques grenades lacrymogènes, avant finalement, de laisser les manifestants défiler aux cris de “Boycott Israël”, “Ce n’est pas une guerre, c’est un génocide!” ou “Halte aux morts d’enfants innocents!”.- Renforts exceptionnels -A une cinquantaine de kilomètres, les coureurs, eux, mettent pied à terre. Quelques instants plus tard, la direction de la course annonce son arrêt définitif, épilogue d’une compétition qui aura été marquée quasi quotidiennement par des manifestations et des incidents.Dans le coeur de Madrid, les policiers ont empêché tout accès à la zone où devaient notamment avoir lieu les cérémonies protocolaires. Quelques incidents y ont éclaté toutefois en début de soirée, et les forces de l’ordre ont usé à nouveau de gaz lacrymogènes, avant une dispersion dans le calme en fin de soirée.Des renforts exceptionnels avaient été déployés dimanche – à un niveau jamais vu dans la ville depuis un sommet de l’Otan en 2022 selon les autorités – et des blindés avaient même été prépositionnés à certains carrefours en cas d’incidents graves.”La Vuelta, c’est une excuse pour venir montrer notre soutien” aux Palestiniens, a expliqué à l’AFP, avant l’irruption sur le parcours des manifestants, Rosa Mostaza Rodriguez, une enseignante de 54 ans, robe rouge et foulard vert sur la tête. “Je n’aime pas que nous soyons arrivés à ça parce que cette course n’aurait jamais dû avoir lieu. Israël commet un génocide à Gaza et ne devrait pas participer à ces événements internationaux”, a estimé pour sa part José Luis Fernández, 74 ans, professeur d’université à la retraite, défilant après l’interruption de l’épreuve. L’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils. L’offensive israélienne de représailles a fait au moins 64.871 morts dans la bande de Gaza, aujourd’hui en pleine crise humanitaire.- Réglement de compte politique -Depuis son arrivée sur le territoire espagnol, la course a été le théâtre de manifestations propalestiniennes qui ont fortement perturbé les coureurs, dont certains ont chuté lors d’incidents, et entraîné la modification de plusieurs étapes.Dans un pays où la cause palestinienne est très populaire, ces manifestations ont en outre lieu en période de grande tension entre le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez et celui de Benjamin Netanyahu, après notamment l’annonce récente par le Premier ministre espagnol de mesures destinées à “mettre un terme au génocide à Gaza”.Dans la soirée, la fin chaotique de l’épreuve a tournée au règlement de compte politique entre le gouvernement et l’opposition de droite.”La société espagnole ne tolère pas que le génocide à Gaza soit normalisé dans des événements sportifs ou culturels”, a salué sur les réseaux sociaux la ministre du Travail Yolanda Diaz, issue de la plateforme d’extrême gauche Sumar et N.3 du gouvernement. Selon elle, “Israël ne peut participer à aucun événement tant qu’il continue de commettre un génocide”.Le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez, l’une des voix les plus critiques en Europe sur l’action menée par Israël à Gaza, n’a pas réagi immédiatement, mais il avait fait part dimanche matin de son “admiration” pour les manifestants tout en disant son “respect” des sportifs.Le chef du Parti populaire (PP, opposition de droite), Alberto Nunez Feijoo a quant à lui fustigé dimanche sur X “une honte internationale relayée dans le monde entier”, due, selon lui, au gouvernement socialiste qui a “non seulement permis, mais aussi encouragé l’interruption de La Vuelta”. 

Bolsonaro conviction ‘not a witch hunt,’ Lula tells Trump in NYT op-ed

Brazilian President Luiz Inacio Lula da Silva pushed back Sunday against harsh US criticism of the conviction this week of his far-right predecessor Jair Bolsonaro on coup charges.In his first public reaction to Bolsonaro’s conviction, Lula wrote in a New York Times opinion column — addressed to US counterpart Donald Trump — that he was “proud” of the Supreme Court verdict which “safeguards our institutions and the democratic rule of law.””This was not a ‘witch hunt'” as Trump and other US officials have called the trial, Lula wrote in a guest essay titled: “Brazilian democracy and sovereignty are non-negotiable.” Trump’s ally Bolsonaro, 70, was convicted in a 4-1 decision of plotting a coup to overthrow leftist rival Lula following the far-right leader’s October 2022 election defeat.His lawyers have said they will appeal.Bolsonaro was sentenced to 27 years in prison, in a conviction Trump called “very surprising” and to which US Secretary of State Marco Rubio warned Washington will “respond accordingly.”Trump has already slapped a 50-percent tariff on many Brazilian imports, citing the trial of Bolsonaro as well as various other issues which he claimed threatened the US economy, national security, and foreign policy.The United States has also sanctioned the judge overseeing Bolsonaro’s trial, Alexandre de Moraes, who has led a charge against disinformation in Brazil, sparking feuds with US tech giants.Lula criticized Trump’s tariffs as “not only misguided but illogical,” given the United States’ trade surplus with Brazil.The lack of a logical economic rationale behind the tariffs, Lula added, “makes it clear that the motivation of the White House is political.”- Hospital visit -Lula also knocked Trump’s administration for accusing Brazil of “targeting and censoring” American tech companies like X, arguing that such firms were being regulated, not censored.And he described as “baseless” Washington’s charge of unfair practices in electronic payment services and in its digital payment system known as PIX.Lula, who at 79 is barely seven months older than Trump, said he penned his essay “to establish an open and frank dialogue” with his US counterpart, and stressed Brasilia remains “open” to negotiation on any issue.Since returning to the White House in January, Trump has repeatedly criticized Brazil’s judicial system over the Bolsonaro case, which has sparked a diplomatic crisis between the two biggest economies in the Americas.But Lula insisted the judicial actions were fair and comprehensive.”It followed months of investigations that uncovered plans to assassinate me, the vice president and a Supreme Court justice,” he said.The plot was not carried out due to lack of support from the military leadership, according to the Supreme Court ruling.The process was “very much like they tried to do with me, but they didn’t get away with it at all,” Trump said Thursday, referring to his own legal battle after his supporters stormed the US Capitol on January 6, 2021.Bolsonaro, who has been under house arresta and banned from using social media, on Sunday made his first public appearance since the conviction, for a hospital visit.His doctor, Claudio Birolini, told reporters that the former president had eight skin lesions removed and sent for biopsies.He added that Bolsonaro, who has had multiple operations in recent years due to complications from a 2018 stabbing in his stomach, was “quite weak” and had developed slight anemia, “probably due to poor nutrition over the last month.”Dozens of supporters gathered outside the hospital to cheer on their beloved ex-president, waving Brazilian flags.”I hope justice will prevail. It’s difficult, but with the intervention of other countries…I am hopeful that it will turn out well,” one supporter, 67-year-old engineer Francisco Costa, told AFP.

Ligue 1: le PSG domine Lens grâce à Barcola mais perd “Kvara”

Le PSG a conforté dimanche sa place de leader de la Ligue 1 en battant Lens (2-0) à domicile grâce à un doublé de Bradley Barcola, mais a perdu son troisième attaquant Kvaratskhelia, blessé avant le début de la Ligue des champions.A trois jours de l’entrée en lice des champions d’Europe contre l’Atalanta Bergame dans une phase de ligue qui s’annonce complexe, la liste s’allonge du côté de l’infirmerie du PSG, où figurent déjà Désiré Doué et Ousmane Dembélé.Quelques minutes après avoir manqué une occasion (26e), le Géorgien Khvicha Kvaratskhelia a demandé le changement, touché au mollet gauche (30e) à la suite d’un “tacle” d’un Lensois qui a laissé des traces sur sa peau. Il a été remplacé par le jeune “titi” parisien Ibrahim Mbaye sur le côté droit, qui a très peu d’expérience en Ligue des champions mais qui pourrait être titularisé mercredi.Aligné pour la première fois avec le PSG depuis la Supercoupe en août, “Kvara” est sorti à la demi-heure de jeu, rejoignant directement les vestiaires, sous les yeux d’Ousmane Dembélé, blessé à l’ischio-jambier et assis dans les tribunes du Parc des Princes. Ce dernier, favori pour le prochain Ballon d’or, est indisponible pour six à huit semaines, tandis que Désiré Doué sera absent environ quatre semaines (mollet),  des blessures survenues lors de la trêve internationale.En seconde période, Lee Kang-In, titularisé dans l’entre-jeu avec Vitinha et Warren Zaïre-Emery mais qui peut aussi jouer en attaque pour suppléer les blessés, est resté au sol et a été remplacé par Luis Enrique dans la foulée (57e). Dix minutes plus tard (68e), c’était au tour du défenseur Lucas Beraldo, blessé à une cheville sur un contact, d’être évacué sur une civière.”C’est un moment un peu difficile pour nous car il y a des joueurs blessés, il faut attendre les examens”, a commenté le coach, sachant qu’avec la direction du club, il a décidé cet été de recruter seulement deux joueurs: Lucas Chevalier et Illia Zabarnyi. “Il faut accepter cette situation, c’est le football de haut niveau. On a préparé le match d’une manière. Il faut faire un Tetris pour répartir les minutes aux joueurs et voir dans la globalité”, a-t-il ajouté.Hormis ces blessures, le PSG a maîtrisé les joueurs de Pierre Sage, qui ont réussi quand même à se montrer dangereux grâce à Florian Thauvin. D’abord sur un coup franc indirect dans la surface provoqué par une passe de Beraldo à son gardien, mais Lucas Chevalier a repoussé de la poitrine la frappe du champion du monde 2018 (9e). Puis un centre de Thauvin devant le but parisien a été dévié par Zabarnyi qui a été tout proche de marquer contre son camp (27e). – Barcola, leader d’attaque -Juste avant la mi-temps, sa frappe du gauche, qui a redondi sur Lucas Hernandez, a frôlé le poteau droit de Lucas Chevalier, qui s’est montré solide tout au long du match (45+2).”C’est un honneur pour moi d’être là. Merci pour l’accueil, on va faire de grandes choses ensemble”, avait lancé le portier juste avant le match sur la pelouse du Parc lors de sa présentation au public parisien.Mais c’est bien l’attaquant français, en grande forme en ce moment, Bradley Barcola, auteur d’un doublé, qui a porté l’équipe dimanche.Servi par Vitinha, l’ailier gauche a ouvert le score d’une frappe enroulée en dehors de la surface (1-0, 15e), puis il s’est débrouillé tout seul, toujours servi par le Portugais, sur son second but en tirant de loin, profitant de l’appel de Gonçalo Ramos (2-0, 51e).Responsabilisé par Luis Enrique cet été, l’ex-Lyonnais a marqué son troisième but en quatre matches en Ligue 1 et semble déjà “profiter” des blessures de ses coéquipiers pour creuser son sillon face à la concurrence en attaque.La fin du match a été marquée par des chants insultants contre les Marseillais à une semaine du “classique” au Vélodrome contre l’OM, qui a nécessité une intervention du speaker du Parc. Avant que Presnel Kimpembe, qui a signé au Qatar, soit célébré par le club.

Lula répond à Trump: Le procès de Bolsonaro “n’était pas une chasse aux sorcières”

Le procès de l’ancien président d’extrême droite brésilien Jair Bolsonaro “n’était pas une chasse aux sorcières”, a assuré dimanche l’actuel chef de l’État brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, en réponse aux critiques de son homologue américain Donald Trump. Dans sa première réaction après la condamnation à 27 ans de prison de son opposant, Lula s’est dit “fier de la Cour suprême du Brésil pour sa décision historique” et a affirmé, dans une tribune publiée par le quotidien américain New York Times, que “ce n’était pas une chasse aux sorcières”. Le président Trump a qualifié cette semaine la condamnation de Jair Bolsonaro à 27 ans de prison de “très surprenante”.Lula a intitulé son texte : “La démocratie et la souveraineté du Brésil ne sont pas négociables”.Il est confronté à une crise diplomatique avec les États-Unis en raison du procès contre M. Bolsonaro, principal dirigeant de la droite et de l’extrême droite au Brésil et proche allié de Donald Trump.Le président américain a puni le Brésil en lui imposant des droits de douane de 50%, parmi les plus élevés au monde, sur une grande partie de ses produits.Plusieurs magistrats de la Cour suprême brésilienne font également l’objet de sanctions de la part de Washington pour leur gestion de l’affaire Bolsonaro.L’ancien président, âgé de 70 ans, a été condamné cette semaine pour avoir dirigé un complot infructueux visant à empêcher l’investiture de Lula, qui l’a devancé aux élections de 2022.”Le jugement est le résultat de procédures menées conformément à la Constitution brésilienne de 1988, promulguée après deux décennies de lutte contre une dictature militaire”, a poursuivi Lula dans ce texte publié en anglais.”Des mois d’enquête (…) ont révélé des plans visant à m’assassiner, ainsi que le vice-président et un juge de la Cour suprême”, a-t-il ajouté. “Les autorités ont également découvert un projet de décret qui aurait effectivement annulé les résultats des élections de 2022.”- Relation “de plus de 200 ans” -“Lorsque les Etats-Unis tournent le dos à une relation vieille de plus de 200 ans, comme celle qu’ils entretiennent avec le Brésil, tout le monde y perd”, a ajouté Lula. “Président Trump, nous restons ouverts à toute négociation susceptible d’apporter des avantages mutuels. Mais la démocratie et la souveraineté du Brésil ne sont pas négociables”. Donald Trump, pour sa part, a déclaré après la condamnation de M. Bolsonaro que ce procès rappelait “vraiment ce qu’ils ont essayé de me faire”, en référence à ses propres problèmes judiciaires après la prise du Capitole à Washington par ses partisans, le 6 janvier 2021.La justice brésilienne a tenu l’ancien président pour responsable d’avoir incité à l’émeute du 8 janvier 2023 contre les sièges des pouvoirs publics à Brasilia.Jair Bolsonaro se dit victime de “persécution” et sa défense a annoncé qu’il ferait appel du jugement de la Cour suprême, y compris devant les instances internationales.Dimanche, lors de sa première apparition publique après sa condamnation, il a quitté son domicile pendant quelques heures avec l’autorisation de la justice pour subir une biopsie cutanée.A sa sortie d’un hôpital de Brasilia, il ne s’est pas adressé à la presse et s’est contenté d’observer les dizaines de sympathisants qui l’attendaient avec des drapeaux brésiliens et en chantant l’hymne national.Jair Bolsonaro garde le silence depuis fin juillet, date à laquelle la Cour suprême lui a interdit de s’exprimer sur les réseaux sociaux, estimant qu’il les avait utilisés pour entraver la justice.”Huit lésions cutanées ont été retirées et envoyées en biopsie pour évaluation”, a déclaré le docteur Claudio Birolini à la presse. “En raison de toutes les interventions chirurgicales qu’il a subies et de la situation actuelle, (Bolsonaro) est assez affaibli”, a-t-il ajouté.L’ancien président a subi plusieurs opérations en raison de complications liées à un coup de couteau à l’abdomen reçu en 2018, alors qu’il était candidat.La Cour suprême doit examiner les recours déposés par la défense de M. Bolsonaro avant d’éventuellement l’envoyer en prison.L’ancien président pourrait demander à purger sa peine à domicile, invoquant son état de santé.

Former Lebanese PM faces fraud inquiry in France: lawyers

French investigators have opened a corruption inquiry into former Lebanese prime minister Najib Mikati, lawyers who made the formal complaint said Sunday.Mikati, a 69-year-old billionaire telecoms tycoon, was prime minister until January this year. The Collective of Victims of Fraudulent and Criminal Practices in Lebanon and the anti-corruption group Sherpa, which announced the inquiry, first made a complaint against Mikati in 2024.The groups accused Mikati and his brother, Taha Mikati, of fraudulently building up their fortune.The National Financial Prosecutor’s office did not immediately comment on the claim of a formal inquiry. But the Mikati family indirectly confirmed the investigation in a statement that rejected the charges. “The origin of the Mikati family patrimony is clear, legal and transparent,” said the statement.”We have full trust in the independence and rigour of French justice and are ready to provide any complementary information requested.”The lawyers’ groups had already sought action against the former head of the Bank of Lebanon, Riad Salameh. Salameh is now wanted on fraud and corruption charges by French authorities while his brother, Raja Salameh, has been formally charged in France.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Two ships set sail from Greece to join Gaza aid flotilla

Two ships set sail Sunday evening from the Greek island of Syros to join the Global Sumud Flotilla, an international mission aiming to break the Israeli blockade of Gaza and deliver humanitarian aid, AFP journalists saw. Chanting “Free Palestine”, around 500 people gathered at the port of Ermopoulis to see off the two Greece-flagged boats, the Oxygen and Ilektra, carrying goods for famine-hit Gaza along with five and eight people on board respectively.”This is the way to show Israel that it shouldn’t have the right to impose starvation,” Kostas Fourikos, a 39-year-old crew member told AFP. “And of course to send the message of solidarity to the Palestinians, who suffer so much.” Another crew member, Angeliki Savvantoglou, said the flotilla aimed to “put pressure on our own governments to also stop collaborating with Israel and stop this genocide.”Eventually, we want this genocide to stop,” the 35-year-old added.The two vessels are set to join the rest of the fleet, which hopes to help relieve the spiralling humanitarian crisis in Gaza as Israel’s war against the Palestinian militant group Hamas grinds on.In August, as a result of the conflict, the United Nations officially declared famine in and around Gaza City, home to around a million people.Israel denies the existence of famine in the coastal territory. – Attack fears -Backed by high-profile participants including environmental activist Greta Thunberg, the pro-Palestinian Global Sumud flotilla describes itself as an independent group not linked to any government or political party. Sumud is Arabic word for “resilience”.Its journey to the Gaza Strip has been dogged by at least two suspected drone attacks while docked off the coast of Tunisia, sparking concern for the safety of the Greek ships. Crew member Savvantoglou played down such concerns fears. “I think we are all worried, but we’re also all very prepared for as much as we can be prepared for,” she told AFP. “What we are facing all these days with the bureaucracy or even with the drone attacks in Tunisia is nothing in comparison to just one minute of being alive in Gaza.”Along with Rhodes and Crete, Syros saw demonstrations rallying hundreds of people in July to prevent the Israeli cruise ship Crown Iris from docking, in response to Israel’s military campaign in Gaza.The Gaza war erupted in October 2023, triggered by a Hamas attack on Israel that resulted in the deaths of 1,219 people, most of them civilians, according to an AFP tally based on Israeli figures.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 64,871 Palestinians, also mostly civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza. The UN considers those figures to be reliable.

Turquie : avant une audience cruciale pour le CHP, des dizaines de milliers de personnes défilent à Ankara

Des dizaines de milliers de personnes ont défilé dimanche à Ankara, à la veille d’une audience cruciale devant la justice pour le CHP, le principal parti d’opposition au président turc Recep Tayyip Erdogan, dont la direction pourrait être chamboulée en raison d’une accusation de fraudes.L’audience est prévue pour débuter à 10h00 heure locale (07h00 GMT), devant le 42e tribunal civil de première instance de la capitale turque.Selon certains observateurs, l’affaire s’apparente à une tentative des autorités de saper le plus ancien parti politique de Turquie, qui a remporté une énorme victoire contre l’AKP (Parti de la justice et du développement, conservateur) du président Erdogan aux élections locales de 2024 et gagne en popularité dans les sondages. Le CHP (Parti républicain du peuple, social démocrate) rejette les accusations et estime que le gouvernement tente de l’affaiblir en tant que force d’opposition. Sa popularité a augmenté depuis qu’il a organisé les plus grandes manifestations de rue de Turquie en une décennie, déclenchées par l’emprisonnement en mars de son candidat à la présidence de la République, le maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu.- “Fraude électorale” -L’audience doit statuer sur la possible annulation des résultats du congrès du CHP en novembre 2023. Pendant ce congrès, les délégués avaient évincé le président de longue date du parti, Kemal Kilicdaroglu, tombé en disgrâce, et élu Özgür Özel. L’acte d’accusation désigne M. Kilicdaroglu comme étant la partie lésée et réclame des peines de prison pouvant aller jusqu’à trois ans pour M. Imamoglu et 10 autres maires et responsables du CHP, accusés de “fraude électorale”. Si la justice le décidait, M. Özel pourrait donc se voir démettre de ses fonctions à la tête de cette formation. Le 2 septembre, un tribunal a destitué la direction de la branche d’Istanbul du CHP en raison d’accusations d’achats de votes au cours de son congrès provincial et nommé un administrateur pour prendre le relais.Cette décision, qui a été largement perçue comme pouvant faire jurisprudence, a déclenché de vives protestations et entraîné une chute de 5,5% de la Bourse, faisant craindre que le résultat de lundi ne nuise également à la fragile économie de la Turquie. Si le tribunal d’Ankara déclarait les résultats du congrès du CHP nuls et non avenus, cela pourrait annoncer le retour de son ancien leader Kemal Kilicdaroglu, qui a accumulé une série de défaites électorales ayant plongé le parti dans une crise. Dans une tentative de protéger sa direction, le CHP a convoqué un congrès extraordinaire le 21 septembre. Si le tribunal destituait M. Özel et rétablissait M. Kilicdaroglu, les membres du parti pourraient donc tout simplement réélire Özgür Özel six jours plus tard.- “Ce procès est politique” -À la veille de l’audience, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées en soutien au CHP dans le centre de la capitale turque. “Ecoute cette place Erdogan”, a lancé M. Özel dimanche soir devant les manifestants qui scandaient “Erdogan, démission !”. “Aujourd’hui, nous sommes confrontés aux graves conséquences de l’abandon du train de la démocratie par le gouvernement démocratiquement élu en Turquie, qui a choisi de gouverner le pays par l’oppression plutôt que par les urnes. Quiconque représente une menace démocratique pour lui est désormais sa cible”, a affirmé M. Özel.”Ce procès est politique, les allégations sont calomnieuses. C’est un coup d’État et nous résisterons”, a-t-il martelé.”Il ne s’agit pas du CHP mais de l’existence ou de l’absence de démocratie en Turquie”, a déclaré pour sa part Ekrem Imamoglu aux journalistes vendredi, après avoir comparu devant un tribunal pour des accusations sans lien avec cette affaire. Lorsque Özgür Özel a pris sa direction en novembre 2023, le CHP était en crise mais, en mars 2024, il a conduit le parti à une éclatante victoire aux élections locales.Depuis l’arrestation du maire d’Istanbul en mars dernier, M. Özel a su galvaniser les foules, s’attirant les foudres du pouvoir en organisant chaque semaine des rassemblements, jusque dans des villes longtemps considérées comme des bastions du président Erdogan. 

‘Demon Slayer’ tops N.America box office with record anime opening

The latest entry in Crunchyroll’s “Demon Slayer” anime film series took first place in the North American box office this weekend with a genre-record $70 million debut, industry estimates showed Sunday.”Demon Slayer: Kimetsu No Yaiba — Infinity Castle: Part 1,” the first title in a new trilogy based on the popular manga series, opened to the top spot on US and Canadian screens after already becoming Japan’s third-highest grossing film of all time.”Sony-owned Crunchyroll is moving Japanese anime into the American mainstream,” analyst David A. Gross of Franchise Entertainment Research said, calling the movie’s North American figures “eye-popping.”The film, which continues the story of teen fighter Tanjiro Kamado as he tries to save his demon-transformed sister, soared ahead of the previous anime opening weekend record-holder, the original 1999 “Pokemon.””The Conjuring: Last Rites,” another demon-hunting film, fell to second place with $26.1 million after a monster debut last weekend of $84 million, according to Exhibitor Relations.The Warner Bros. offering once again stars Patrick Wilson and Vera Farmiga as Ed and Lorraine Warren, who this time are doing battle with a demon in a family’s home.In third place was Focus Features’ “Downton Abbey: The Grand Finale,” which debuted to $18.1 million.The film is billed as the last installment, for now, in the hit “Downton Abbey” franchise, which follows an aristocratic British family and their staff as they navigate the changing world of the early 20th century.”The Grand Finale” is the third feature film in the “Downton” universe, which kicked off as a British TV series in 2010 with an ensemble cast including Hugh Bonneville and the late Dame Maggie Smith.”This is an excellent opening for the 3rd episode in a drama series,” Gross said.Meanwhile Lionsgate’s “The Long Walk,” an adaptation of the 1979 Stephen King novel, debuted in fourth place with $11.5 million.The dystopian horror story, starring Cooper Hoffman and David Jonsson, follows an annual competition where young men must keep walking, or be shot and killed.Gross called it a “good opening for a new psychological horror film, but it’s below average for a Stephen King adaptation.”Fifth place was taken by Disney’s “Toy Story,” which was re-released for its 30th anniversary and took in $3.5 million.Rounding out the top 10 were:”Weapons” ($2.7 million)”Hamilton ($2.2 million)”Freakier Friday” ($2.1 million)”Spinal Tap II: The End Continues” ($1.7 million)”The Sound of Music (60th Anniversary)” ($1.5 million)