Tondelier demande à Lecornu des engagements sur le Mercosur
La cheffe des Ecologistes Marine Tondelier a demandé dimanche au Premier ministre Sébastien Lecornu de mettre dans la balance de ses tractations avec les partis politiques un engagement contre l’accord de libre-échange entre des pays du Mercosur et l’Union européenne.”Je vais être d’accord avec la FNSEA”, n’a pas manqué de souligner la cheffe du parti écologiste à l’antenne de LCI. “Ça fait des décennies que nous on défend les agriculteurs dans ce pays contre les traités de libre échange”.Interrogée sur les sujets sur lesquels elle attendait des réponses du chef du gouvernement, engagé dans des tractations avec les forces politiques pour éviter une censure lors de la séquence budgétaire automnale, Mme Tondelier a notamment cité la fiscalité des plus aisés, la réforme des retraites, et le Mercosur.”Monsieur Macron, il y a quelques mois, était prêt à s’allonger sur les rails, disait-il, pour faire dérailler le Mercosur (…) Résultat, ils se sont couchés comme jamais, ils se sont couchés et ce traité est en train de passer, inquiétant fortement les agriculteurs”, a-t-elle critiqué, demandant des “réponses” de l’exécutif.Bruxelles a lancé le processus de ratification de cet accord, qui doit permettre à l’UE d’exporter davantage de voitures, machines ou vins en Argentine, au Brésil, en Uruguay et au Paraguay. En retour, le traité facilitera l’entrée de viande, sucre, riz, miel ou soja sud-américains.Début septembre la France, qui menait l’opposition au sein des 27 contre cet accord, avait salué des garanties apportées par Bruxelles, sous forme notamment de clauses de sauvegarde renforcées, mais avait ajouté avoir encore “besoin de (les) analyser”.”L’Union européenne, c’est nous”, a insisté dimanche Marine Tondelier. “Si la France décide de s’opposer fortement, de monter au cocotier et d’en faire un point dur, alors nous entraînons des pays derrière nous parce qu’on n’est pas les seuls à avoir des agriculteurs”, a-t-elle argué.Si la France voulait s’opposer à l’accord, elle ne pourrait pas le faire seule. Il lui faudrait réunir une “minorité de blocage”, soit au moins quatre Etats représentant plus de 35% de la population de l’Union européenne.
Aurore Bergé réaffirme la “fidélité” de Renaissance envers Emmanuel Macron
La ministre démissionnaire Aurore Bergé a réaffirmé “la fidélité” du parti Renaissance envers Emmanuel Macron, alors que Gabriel Attal doit prononcer, selon son entourage, un “discours fondateur” d’un “homme libre” en clôture de la rentrée du parti dimanche à Arras.”Oui, je crois à la fidélité au projet politique que l’on mène depuis 2017 et je crois à la fidélité que l’on a, nous militants, au président de la République. Et je crois que c’est important qu’on le dise, qu’on le fasse savoir et qu’on le réaffirme: on est à ses côtés, pleinement à ses côtés”, a déclaré Mme Bergé lors d’un échange avec la salle, dans le cadre de cette rentrée organisée sur un weekend dans le Pas-de-Calais.”J’entends toutes celles et ceux qui espèrent la fin du macronisme, toutes celles et ceux qui espèrent que nous soyons finalement de passage, une parenthèse que l’on pourrait aisément refermer, comme si nous n’avions rien bâti depuis huit ans”. Mais “en huit ans, nous avons réussi des transformations majeures”, a insisté la ministre démissionnaire chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes.A la tête de Renaissance depuis moins d’un an, Gabriel Attal, en froid avec Emmanuel Macron depuis la dissolution, a promis, selon son entourage, de “renverser la table” lors de son discours, dans lequel il abordera notamment la question de la “pratique du pouvoir” depuis 2017.”Le sujet, ce n’est pas qu’il affirme une ambition présidentielle. Il a le droit d’affirmer une ambition présidentielle” mais “on ne veut pas que ce parti devienne un parti de rupture avec le président de la République”, a expliqué une cadre de Renaissance.”On clôt une décennie politique dans 18 mois”, “c’est une émancipation non pas contre quelqu’un mais parce que la situation a changé”, a-t-on expliqué dans l’entourage de Gabriel Attal, en évoquant une “instrumentalisation” de la séquence de rentrée de Renaissance par des opposants internes.”Quand vous êtes un chef et que vous décidez une ligne, soit vous tracez un chemin et les gens vous suivent, soit vous suivez une ligne tracée par d’autres que vous et dans ce cas, ça ne s’appelle pas être un chef”. “Est-ce qu’on sera capable de rassembler une majorité de Français pour éviter que le pays ne tombe aux extrêmes ? C’est ça notre boussole”, a-t-on insisté de même source.
Kenya’s Odira upsets Hodgkinson to win world 800m goldSun, 21 Sep 2025 11:01:54 GMT
Kenya’s Lilian Odira overhauled Olympic champion Keely Hodgkinson to win the women’s 800 metres title at the world championships in Tokyo on Sunday.Odira set a championship record– and a massively improved personal best time — of 1min 54.62sec for victory, beating by 0.06sec the previous best set by Jarmila Kratochvilova of the then-Czechoslavakia in Helsinki …
Kenya’s Odira upsets Hodgkinson to win world 800m goldSun, 21 Sep 2025 11:01:54 GMT Read More »
US deal on Bagram base ‘not possible’ says Afghan Taliban official
An Afghan government defence official said Sunday that a deal over Bagram air base was “not possible”, after US President Donald Trump said he wanted the former US base back. Bagram, the largest air base in Afghanistan located north of the capital Kabul, was the centre of US operations in their 20 year-war against the Taliban.Trump threatened unspecified punishment against Afghanistan if it was not returned — four years after it was abandoned by US troops. “If Afghanistan doesn’t give Bagram Airbase back to those that built it, the United States of America, BAD THINGS ARE GOING TO HAPPEN!!!” the 79-year-old leader wrote on his Truth Social platform.On Sunday, Fasihuddin Fitrat, chief of staff of Afghanistan’s ministry of defence, said “some people” want to take back the base through a “political deal”.”Recently, some people have said that they have entered negotiations with Afghanistan for taking back Bagram air base,” he said in comments broadcast by local media. “A deal over even an inch of Afghanistan’s soil is not possible. We don’t need it.”Later in an official statement, the Afghan government said warned that “Afghanistan’s independence and territorial integrity are of the utmost importance”.Trump has repeatedly criticised the loss of the base, noting its proximity to China.But Thursday while on a state visit to Britain was the first time he publicly raised the idea of the United States retaking control of it.US and NATO troops chaotically pulled out of Bagram in July 2021, under Joe Biden’s presidency but as part of a 2020 Trump-brokered deal with Taliban insurgents. The loss of crucial air power saw the Afghan military collapse just weeks later and the Taliban sweep back to power.Trump was asked by reporters at the White House if he was considering sending US troops to retake Bagram.”We won’t talk about that, but we’re talking now to Afghanistan, and we want it back and we want it back soon, right away. And if they don’t do it, you’re going to find out what I’m going to do,” he said.A massive, sprawling facility, Amnesty International, Human Rights Watch and others have repeatedly raised allegations of systematic human rights abuses by US forces at Bagram, especially pertaining to detainees in Washington’s murky “War on Terror”.The original airfield was built with assistance from what was then the Soviet Union in the early 1950s, expanded with US help during the Cold War, and significantly developed further by Moscow during the decade-long Soviet occupation of Afghanistan.At the height of US control around 2010 it had grown to the size of a small town, with supermarkets and shops including outlets such as Dairy Queen and Burger King.It was visited by several US presidents including Barrack Obama in 2012 and Trump in 2019.




