La Bourse de Paris patiente face à l’instabilité politique

La Bourse de Paris restait atone jeudi après avoir ouvert en légère hausse, les investisseurs patientant face à la situation en France, engluée dans une crise politique historique.L’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, s’affichait en léger repli de 0,03%, soit une perte de 2,46 points à 8.057,67 points, vers 10H30 heure de Paris. La veille, le CAC 40 a gagné 1,07%, pour terminer à 8.060,13 points.Le chef de l’Etat Emmanuel Macron doit tirer les leçons des consultations de la dernière chance menées par le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu, afin de nommer un Premier ministre d’ici à vendredi soir, les spéculations s’intensifiant sur la personnalité choisie. “Cela repousse le risque d’élections anticipées pour le moment”, estime Jim Reid, économiste à la Deutsche Bank. “Les investisseurs ont affiché un certain optimisme pendant la séance, alors que le Premier ministre sortant Lecornu continuait d’affirmer qu’une solution était possible et que l’objectif de déficit pour 2026 devait être inférieur à 5% du PIB”, poursuit l’économiste.Interrogé au journal de 20H00 de France 2 mercredi, Sébastien Lecornu a promis qu’un projet de budget pour 2026 pourrait être présenté en conseil des ministres lundi, date butoir pour qu’il soit adopté d’ici à la fin de l’année par le Parlement. Mais il “ne sera pas parfait” et devra être débattu, a admis M. Lecornu.”L’attention se porte désormais sur la capacité du nouveau Premier ministre à former un gouvernement, ou sur la possibilité que Macron doive finalement convoquer des élections législatives”, poursuit Jim Reid.Feu vert pour SodexoLe groupe de restauration collective et de services Sodexo va dissocier les fonctions de présidence et direction générale assurées jusqu’ici par Sophie Bellon, a-t-il annoncé mercredi. Thierry Delaporte, passé par Capgemini et la société de services informatiques Wipro, est nommé directeur général à partir du 10 novembre. Le titre Sodexo prenait 2,42% à 55,10 euros vers 10H30 heure de Paris.Alstom change de têteL’actuel président exécutif d’ArianeGroup, Martin Sion, quittera au printemps ses fonctions dans le groupe qui produit la fusée européenne Ariane 6, pour diriger le constructeur ferroviaire Alstom, où il remplacera Henri Poupart-Lafarge, à ce poste depuis près de dix ans.L’action Alstom perdait 0,44% à 22,60 euros.

L’humoriste américain Jimmy Kimmel défend la liberté d’expression

L’humoriste américain Jimmy Kimmel, dont le talk-show a été temporairement suspendu le mois dernier après ses attaques contre la droite américaine, a souhaité que sa mésaventure serve de “ligne rouge” pour la liberté d’expression.”J’espère que nous, en tant qu’Américains, avons tracé une ligne rouge vraiment, vraiment audacieuse sur ce que nous accepterons et ce que nous n’accepterons pas”, a déclaré l’animateur au cours d’une conférence sur les médias à Los Angeles.”J’espère vraiment que c’est ce qui ressortira de tout cela”.Kimmel, une des grandes stars des émissions américaines de débats de la nuit ou “late night shows”, avait accusé la droite américaine d’exploiter politiquement l’assassinat de l’influenceur pro-Trump, Charlie Kirk. La chaîne ABC, propriété de Disney, avait dès lors suspendu d’antenne l’animateur le 18 septembre lorsque les groupes Sinclair et Nexstar ont annoncé qu’ils ne diffuseraient plus son programme sur les dizaines de chaînes locales qu’ils possèdent.Face au tollé provoqué par sa disparition de l’antenne et les accusations de censure, ABC a fait revenir M. Kimmel une semaine après son éviction, avant que les deux groupes ne mettent fin à leur tour à leur boycott. Donald Trump avait salué la suspension de l’humoriste comme une “grande nouvelle pour l’Amérique”, avant de dénoncer son retour sur “ABC fake news”.Pas rancunier, Jimmy Kimmel a indiqué qu’il adorerait “avoir Trump comme invité” dans l’avenir. “Je ne serais pas nécessairement intéressé d’avoir Brendan Carr”, a-t-il en revanche ajouté, épinglant le patron du gendarme américain de l’audiovisuel (FCC) qui avait dénoncé son “comportement scandaleux” à l’antenne juste avant sa suspension.Kimmel a par ailleurs reconnu avoir craint, après son boycott initial, la fin définitive de son talk-show. “J’ai dit à ma femme: +C’est fini. C’est terminé+”, a-t-il expliqué.Bien au contraire, le retour de Kimmel sur ABC s’est avéré un énorme succès d’audience. Il est désormais visible partout aux Etats-Unis.

Zelensky accuse la Russie de vouloir “semer le chaos” avec ses frappes sur l’énergie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie de vouloir “semer le chaos” en Ukraine en multipliant les frappes sur les infrastructures énergétiques et les chemins de fer du pays.A l’approche de l’hiver, la Russie a ciblé ces dernières semaines des installations électriques, gazières ou ferroviaires dans plusieurs régions de l’Ukraine, faisant craindre une campagne similaire à celle d’hivers précédents, quand des millions de personnes avaient par moments été plongées dans le noir ou privées de chauffage.”L’objectif de la Russie est de semer le chaos, de faire pression psychologiquement sur les gens en frappant les infrastructures énergétiques et ferroviaires”, a dénoncé mercredi M. Zelensky devant un groupe de médias dont l’AFP, ses propos étant sous embargo jusqu’à jeudi.Il a notamment fait état d'”une forte pression des attaques russes” sur le secteur gazier ukrainien, qui pourrait forcer Kiev à augmenter les importations.L’hiver dernier, les bombardements russes avaient déjà réduit de moitié la production nationale de gaz en Ukraine.Des frappes russes ont provoqué des coupures de courant dans plusieurs régions d’Ukraine le week-end dernier et touché deux locomotives dans une gare du nord du pays, faisant plusieurs morts.Dans la nuit de mercredi à jeudi, une nouvelle série de frappes russes a endommagé des infrastructures énergétiques, des bâtiments civils et fait au moins cinq blessés dans la région d’Odessa (sud), a déploré son gouverneur Oleg Kiper.Les entrepôts de ce port de la mer Noire, stratégique pour les échanges commerciaux de l’Ukraine, sont régulièrement la cible d’attaques, depuis l’offensive d’ampleur lancée par Moscou en février 2022.Parallèlement, une délégation ukrainienne conduite par la Première ministre Ioulia Svyrydenko se rendra “en début de semaine prochaine” aux Etats-Unis, a annoncé jeudi Volodymyr Zelensky sur son compte X.Il sera question de l’énergie, de la défense anti-aérienne face à la multiplication des attaques nocturnes de drones russes, mais aussi du “gel des actifs” de la Russie à l’étranger en vigueur dans le cadre de sanctions internationales, a-t-il précisé.- “Notre défi suivant” -Face aux journalistes, M. Zelensky a dit toutefois voir des “résultats positifs” de la campagne ukrainienne de frappes sur les raffineries russes, qui ont provoqué une hausse des prix du carburant en Russie depuis l’été.La nuit dernière, des installations pétrolières de la région russe de Volgograd ont été frappées par plusieurs drones ukrainiens, a rapporté jeudi le gouverneur Andrey Bocharov.L’Ukraine a aussi récemment frappé une centrale électrique dans la région russe frontalière de Belgorod, provoquant des coupures de courant.”En ce qui concerne nos frappes en profondeur en Russie (…), il y a des résultats positifs”, s’est félicité M. Zelensky, évoquant des “pénuries de carburant à hauteur de 20% des besoins” en Russie.Sur le front, le président ukrainien a une nouvelle fois salué la contre-offensive menée par ses forces en riposte à une percée cet été de l’armée russe près de Dobropillia, estimant que cette opération a “fait échouer la campagne offensive estivale russe”.Selon lui, la situation est la plus “tendue” pour l’armée ukrainienne dans l’est du pays, près des villes de Dobropillia et de Pokrovsk (région de Donetsk), ainsi qu’à proximité de Novopavlivka (Dnipropetrovsk). “C’est notre défi suivant”, a-t-il dit à propos de la région de Dnipropetrovsk où l’armée russe avait pénétré cet été pour la première fois en trois ans et demi d’offensive.Trois personnes ont par ailleurs été tuées dans des frappes de drones russes dans la région de Soumy (nord), selon le chef de l’administration militaire régionale, Oleg Grygorov.La Russie a de son côté été la cible lundi et mardi de deux attaques de drones ayant chacune impliqué plus de 200 engins, soit parmi les attaques ukrainiennes les plus massives depuis 2022.

Zelensky accuse la Russie de vouloir “semer le chaos” avec ses frappes sur l’énergie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie de vouloir “semer le chaos” en Ukraine en multipliant les frappes sur les infrastructures énergétiques et les chemins de fer du pays.A l’approche de l’hiver, la Russie a ciblé ces dernières semaines des installations électriques, gazières ou ferroviaires dans plusieurs régions de l’Ukraine, faisant craindre une campagne similaire à celle d’hivers précédents, quand des millions de personnes avaient par moments été plongées dans le noir ou privées de chauffage.”L’objectif de la Russie est de semer le chaos, de faire pression psychologiquement sur les gens en frappant les infrastructures énergétiques et ferroviaires”, a dénoncé mercredi M. Zelensky devant un groupe de médias dont l’AFP, ses propos étant sous embargo jusqu’à jeudi.Il a notamment fait état d'”une forte pression des attaques russes” sur le secteur gazier ukrainien, qui pourrait forcer Kiev à augmenter les importations.L’hiver dernier, les bombardements russes avaient déjà réduit de moitié la production nationale de gaz en Ukraine.Des frappes russes ont provoqué des coupures de courant dans plusieurs régions d’Ukraine le week-end dernier et touché deux locomotives dans une gare du nord du pays, faisant plusieurs morts.Dans la nuit de mercredi à jeudi, une nouvelle série de frappes russes a endommagé des infrastructures énergétiques, des bâtiments civils et fait au moins cinq blessés dans la région d’Odessa (sud), a déploré son gouverneur Oleg Kiper.Les entrepôts de ce port de la mer Noire, stratégique pour les échanges commerciaux de l’Ukraine, sont régulièrement la cible d’attaques, depuis l’offensive d’ampleur lancée par Moscou en février 2022.Parallèlement, une délégation ukrainienne conduite par la Première ministre Ioulia Svyrydenko se rendra “en début de semaine prochaine” aux Etats-Unis, a annoncé jeudi Volodymyr Zelensky sur son compte X.Il sera question de l’énergie, de la défense anti-aérienne face à la multiplication des attaques nocturnes de drones russes, mais aussi du “gel des actifs” de la Russie à l’étranger en vigueur dans le cadre de sanctions internationales, a-t-il précisé.- “Notre défi suivant” -Face aux journalistes, M. Zelensky a dit toutefois voir des “résultats positifs” de la campagne ukrainienne de frappes sur les raffineries russes, qui ont provoqué une hausse des prix du carburant en Russie depuis l’été.La nuit dernière, des installations pétrolières de la région russe de Volgograd ont été frappées par plusieurs drones ukrainiens, a rapporté jeudi le gouverneur Andrey Bocharov.L’Ukraine a aussi récemment frappé une centrale électrique dans la région russe frontalière de Belgorod, provoquant des coupures de courant.”En ce qui concerne nos frappes en profondeur en Russie (…), il y a des résultats positifs”, s’est félicité M. Zelensky, évoquant des “pénuries de carburant à hauteur de 20% des besoins” en Russie.Sur le front, le président ukrainien a une nouvelle fois salué la contre-offensive menée par ses forces en riposte à une percée cet été de l’armée russe près de Dobropillia, estimant que cette opération a “fait échouer la campagne offensive estivale russe”.Selon lui, la situation est la plus “tendue” pour l’armée ukrainienne dans l’est du pays, près des villes de Dobropillia et de Pokrovsk (région de Donetsk), ainsi qu’à proximité de Novopavlivka (Dnipropetrovsk). “C’est notre défi suivant”, a-t-il dit à propos de la région de Dnipropetrovsk où l’armée russe avait pénétré cet été pour la première fois en trois ans et demi d’offensive.Trois personnes ont par ailleurs été tuées dans des frappes de drones russes dans la région de Soumy (nord), selon le chef de l’administration militaire régionale, Oleg Grygorov.La Russie a de son côté été la cible lundi et mardi de deux attaques de drones ayant chacune impliqué plus de 200 engins, soit parmi les attaques ukrainiennes les plus massives depuis 2022.

Près de 7 millions de téléspectateurs pour l’interview de Lecornu sur France 2

Près de sept millions de téléspectateurs ont regardé l’interview du Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, mercredi au JT de 20H00 de France 2, qui a largement distancé celui de TF1, selon les chiffres de Médiamétrie publiés jeudi.Très attendue en pleine crise politique, l’interview de près de 30 minutes a réuni 6,8 millions de téléspectateurs en moyenne (avec un pic à sept millions), ce qui représente 32,4% de part d’audience (PDA). Cela veut dire que près d’un tiers des personnes devant leur poste de télévision à ce moment-là la regardaient.En moyenne, le nombre de téléspectateurs du JT du 20H00 depuis que Léa Salamé en a pris les rênes début septembre s’établit à 3,9 millions (pour la première partie de journal), a indiqué la chaîne à l’AFP.En face, le 20H00 de TF1, qui distance traditionnellement celui de France 2, a rassemblé mercredi soir 4,7 millions de téléspectateurs en moyenne (22,7% de PDA).Selon France 2, qui a salué un record “historique”, il s’agit du plus grand nombre de téléspectateurs pour un de ses JT de 20H00 depuis trois ans. Début septembre, l’interview de François Bayrou, alors encore Premier ministre, au 20H00 de France 2 avait attiré 3,36 millions de téléspectateurs, soit 17,8% de PDA.

Près de 7 millions de téléspectateurs pour l’interview de Lecornu sur France 2

Près de sept millions de téléspectateurs ont regardé l’interview du Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, mercredi au JT de 20H00 de France 2, qui a largement distancé celui de TF1, selon les chiffres de Médiamétrie publiés jeudi.Très attendue en pleine crise politique, l’interview de près de 30 minutes a réuni 6,8 millions de téléspectateurs en moyenne (avec un pic à sept millions), ce qui représente 32,4% de part d’audience (PDA). Cela veut dire que près d’un tiers des personnes devant leur poste de télévision à ce moment-là la regardaient.En moyenne, le nombre de téléspectateurs du JT du 20H00 depuis que Léa Salamé en a pris les rênes début septembre s’établit à 3,9 millions (pour la première partie de journal), a indiqué la chaîne à l’AFP.En face, le 20H00 de TF1, qui distance traditionnellement celui de France 2, a rassemblé mercredi soir 4,7 millions de téléspectateurs en moyenne (22,7% de PDA).Selon France 2, qui a salué un record “historique”, il s’agit du plus grand nombre de téléspectateurs pour un de ses JT de 20H00 depuis trois ans. Début septembre, l’interview de François Bayrou, alors encore Premier ministre, au 20H00 de France 2 avait attiré 3,36 millions de téléspectateurs, soit 17,8% de PDA.

Accord Israël-Hamas sur un cessez-le-feu à Gaza après des pressions de Trump

Israël et le Hamas sont parvenus jeudi à un accord sur un cessez-le-feu à Gaza et une libération d’otages après de fortes pressions du président américain Donald Trump, une étape majeure visant à mettre fin à deux ans de guerre destructrice dans le territoire palestinien.Selon une source palestinienne proche du dossier à l’AFP, l’accord sera signé jeudi en Egypte après quatre jours de négociations-marathon indirectes entre les belligérants dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh ayant impliqué plusieurs acteurs internationaux dont les Etats-Unis.L’accord n’entrera en vigueur qu’après l’approbation du gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu, a indiqué le bureau de ce dernier. La réunion est prévue à 15H00 GMT. Evoquant “un grand jour pour Israël”, M. Netanyahu avait annoncé cette réunion pour “approuver l’accord et rapatrier tous nos précieux otages” retenus à Gaza.Le ministre d’extrême droite Bezalel Smotrich a dit qu’il ne voterait pas en faveur de l’accord mais n’a pas menacé de démissionner, alors que les ministres d’extrême droite sont nécessaires pour la survie du gouvernement.A Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza, dévastée, affamée et assiégée, des Palestiniens ont en revanche applaudi, chanté et dansé à l’annonce de l’accord, salué par plusieurs pays arabes et occidentaux, selon des images de l’AFP.”Dieu Merci! Malgré tous les morts et la perte d’êtres chers, nous sommes heureux aujourd’hui”, a affirmé Ayman al-Najjar à Khan Younès.”Nous prions Dieu pour que cette fois-ci ce soit la fin de la guerre. Nous avons tellement souffert”, a déclaré Oum Fadi Shounnar à Deir el-Balah (centre).Sur la “place des Otages” à Tel-Aviv, des centaines de personnes se sont rassemblées, beaucoup arborant un autocollant avec l’inscription “Ils reviennent” et un cœur jaune, d’autres s’embrassant et se félicitant.- Trump au Moyen-Orient? -Lancée en riposte à l’attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas, l’offensive israélienne à Gaza a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire. Jeudi, la Défense civile locale a fait état de la poursuite des frappes israéliennes à Gaza.Selon un responsable palestinien, les otages vivants seront libérés contre près de 2.000 prisonniers palestiniens détenus par Israël, “simultanément à des retraits israéliens spécifiques (de Gaza) et une entrée de (davantage) d’aides humanitaires”. Il n’a pas mentionné les otages morts.Sur les 251 personnes enlevées durant l’attaque du 7-Octobre, 47 sont toujours otages à Gaza dont au moins 25 sont mortes selon l’armée.De son côté, l’armée israélienne a annoncé se préparer à repositionner ses troupes dans la bande de Gaza, dont elles contrôlent environ 75%.M. Trump s’est dit “fier d’annoncer qu’Israël et le Hamas ont tous deux accepté la première phase” de son plan. “Cela veut dire que TOUS les otages seront libérés très prochainement et qu’Israël retirera ses troupes (de Gaza) jusqu’à la ligne convenue (…)”. Il a estimé que les otages seraient “de retour lundi”, y compris “les corps des (otages) morts”. Avant l’annonce de l’accord, Donald Trump a annoncé une possible visite au Moyen-Orient en fin de semaine.- Augmentation des aides -Dans un communiqué, le Hamas a annoncé être parvenu “à un accord qui prévoit la fin de la guerre à Gaza, le retrait israélien du territoire, la libération (des otages) et l’entrée des aides humanitaires”.Il a appelé M. Trump et “les pays garants à ne pas permettre à (Israël) de se dérober à sa mise en oeuvre”.Selon une source du Hamas, au moins 400 camions d’aide humanitaire devront entrer chaque jour dans la bande de Gaza pendant les cinq premiers jours du cessez-le-feu.Le plan Trump annoncé le 29 septembre prévoit un cessez-le-feu, un échange dans les 72 heures des otages contre des prisonniers palestiniens, le retrait par étapes de l’armée israélienne de Gaza et le désarmement du Hamas.Le Hamas a accepté de libérer les otages et réclamé le retrait total israélien de Gaza. Mais il n’a pas mentionné son propre désarmement. M. Netanyahu a, lui, souligné que son armée resterait dans la majeure partie de Gaza et répété que le Hamas devait être désarmé.Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens, avant de s’effondrer.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.En riposte, Israël a lancé une campagne militaire qui a dévasté le territoire, et fait selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 67.194 morts, en majorité des civils.

Accord Israël-Hamas sur un cessez-le-feu à Gaza après des pressions de Trump

Israël et le Hamas sont parvenus jeudi à un accord sur un cessez-le-feu à Gaza et une libération d’otages après de fortes pressions du président américain Donald Trump, une étape majeure visant à mettre fin à deux ans de guerre destructrice dans le territoire palestinien.Selon une source palestinienne proche du dossier à l’AFP, l’accord sera signé jeudi en Egypte après quatre jours de négociations-marathon indirectes entre les belligérants dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh ayant impliqué plusieurs acteurs internationaux dont les Etats-Unis.L’accord n’entrera en vigueur qu’après l’approbation du gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu, a indiqué le bureau de ce dernier. La réunion est prévue à 15H00 GMT. Evoquant “un grand jour pour Israël”, M. Netanyahu avait annoncé cette réunion pour “approuver l’accord et rapatrier tous nos précieux otages” retenus à Gaza.Le ministre d’extrême droite Bezalel Smotrich a dit qu’il ne voterait pas en faveur de l’accord mais n’a pas menacé de démissionner, alors que les ministres d’extrême droite sont nécessaires pour la survie du gouvernement.A Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza, dévastée, affamée et assiégée, des Palestiniens ont en revanche applaudi, chanté et dansé à l’annonce de l’accord, salué par plusieurs pays arabes et occidentaux, selon des images de l’AFP.”Dieu Merci! Malgré tous les morts et la perte d’êtres chers, nous sommes heureux aujourd’hui”, a affirmé Ayman al-Najjar à Khan Younès.”Nous prions Dieu pour que cette fois-ci ce soit la fin de la guerre. Nous avons tellement souffert”, a déclaré Oum Fadi Shounnar à Deir el-Balah (centre).Sur la “place des Otages” à Tel-Aviv, des centaines de personnes se sont rassemblées, beaucoup arborant un autocollant avec l’inscription “Ils reviennent” et un cœur jaune, d’autres s’embrassant et se félicitant.- Trump au Moyen-Orient? -Lancée en riposte à l’attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas, l’offensive israélienne à Gaza a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire. Jeudi, la Défense civile locale a fait état de la poursuite des frappes israéliennes à Gaza.Selon un responsable palestinien, les otages vivants seront libérés contre près de 2.000 prisonniers palestiniens détenus par Israël, “simultanément à des retraits israéliens spécifiques (de Gaza) et une entrée de (davantage) d’aides humanitaires”. Il n’a pas mentionné les otages morts.Sur les 251 personnes enlevées durant l’attaque du 7-Octobre, 47 sont toujours otages à Gaza dont au moins 25 sont mortes selon l’armée.De son côté, l’armée israélienne a annoncé se préparer à repositionner ses troupes dans la bande de Gaza, dont elles contrôlent environ 75%.M. Trump s’est dit “fier d’annoncer qu’Israël et le Hamas ont tous deux accepté la première phase” de son plan. “Cela veut dire que TOUS les otages seront libérés très prochainement et qu’Israël retirera ses troupes (de Gaza) jusqu’à la ligne convenue (…)”. Il a estimé que les otages seraient “de retour lundi”, y compris “les corps des (otages) morts”. Avant l’annonce de l’accord, Donald Trump a annoncé une possible visite au Moyen-Orient en fin de semaine.- Augmentation des aides -Dans un communiqué, le Hamas a annoncé être parvenu “à un accord qui prévoit la fin de la guerre à Gaza, le retrait israélien du territoire, la libération (des otages) et l’entrée des aides humanitaires”.Il a appelé M. Trump et “les pays garants à ne pas permettre à (Israël) de se dérober à sa mise en oeuvre”.Selon une source du Hamas, au moins 400 camions d’aide humanitaire devront entrer chaque jour dans la bande de Gaza pendant les cinq premiers jours du cessez-le-feu.Le plan Trump annoncé le 29 septembre prévoit un cessez-le-feu, un échange dans les 72 heures des otages contre des prisonniers palestiniens, le retrait par étapes de l’armée israélienne de Gaza et le désarmement du Hamas.Le Hamas a accepté de libérer les otages et réclamé le retrait total israélien de Gaza. Mais il n’a pas mentionné son propre désarmement. M. Netanyahu a, lui, souligné que son armée resterait dans la majeure partie de Gaza et répété que le Hamas devait être désarmé.Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens, avant de s’effondrer.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.En riposte, Israël a lancé une campagne militaire qui a dévasté le territoire, et fait selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 67.194 morts, en majorité des civils.

Trump hosts roundtable accusing ‘sick’ media of backing Antifa

Seated in the White House State Dining Room, US President Donald Trump called on far-right content creators to name and shame backers of Antifa, leading a roundtable discussion that quickly devolved into media bashing. The president had invited “independent journalists” to the White House on Wednesday to share their experiences with the nebulous left-wing antifascist movement that his administration accuses of inciting violence against conservatives.But Trump and his guests largely used the event to pile on mainstream media, blaming one of his favorite scapegoats for inflaming left-wing “anti-fascist” activists who have increasingly clashed with far-right groups. “I think they [Antifa] work in conjunction with some of the media,” Trump told the roundtable, which was also attended by Secretary of State Marco Rubio and other administration officials.Trump recently classified Antifa as a terrorist group, despite its amorphous and leaderless nature, and has pledged to dismantle it.  The 79-year-old Republican, who has launched multiple lawsuits against the media, also called MSNBC “sick,” and ABC and NBC “very bad.” He encouraged participants to continue the tirade against the press corps. “What network would you say is the worst, if I could ask?”Seated at a large, U-shaped table, many of the assembled guests joined in.”The same media that’s sitting in this room with us has declared all of us at this table Nazis and fascists, and they’ve been doing this for years,” said Savanah Hernandez a representative of youth conservative organization Turning Point USA, whose founder Charlie Kirk was assassinated.”This is why Antifa feels emboldened to attack us.”- ‘Garbage’ -Conservative influencer Nick Sortor accused the press of lying about the Trump administration’s immigration crackdown.”People genuinely believe, based on what comes out of the garbage standing over here, that you guys are deporting US citizens,” he said, pointing at the press box, cordoned off by a velvet rope. Sortor brought a partially burned American flag to the event, saying he had recovered it from Portland.The Democratic-run city on the US West Coast has emerged as a flashpoint, with Trump declaring it under attack from Antifa and sending troops to quell demonstrations against Immigration and Customs Enforcement raids. Trump asked Sortor to give Attorney General Pam Bondi the name of the man who burned the flag so she could file charges.Trump signed a decree in August that makes burning the American flag punishable by up to a year in prison. – ‘Worst network’ -Reality TV personality Trump pivoted during his reelection campaign to relying on social media influencers and podcasters to amplify his views. Once back at the White House, he has granted them significant access, inviting them to attend his addresses in the Oval Office and to travel aboard Air Force One.At the same time, he has escalated his war on legacy media, often calling outlets “fake news” and “enemy of the people”, at a time of already record-low public trust.He has moved to exclude major news outlets from the press pool and suggested TV networks critical of his policies should have their licences revoked.The American Civil Liberties Union, a rights advocacy group, has accused the Trump administration of autocratic retaliation against the press, likening its targeting of opponents to the Red Scare of the 1940s and 1950s under senator Joseph McCarthy.During a Q&A session on Wednesday, Trump lashed out at a journalist attempting to question him about the Middle East: “That’s CNN, by the way. She’s one of the worst journalists… I don’t even want to take that question.”However, Trump said he was optimistic about CBS, where Bari Weiss, a noted critic of mainstream media, was recently appointed editor-in-chief.”We have hope for CBS,” he said.