Le Pakistan, lourdement endeuillé par la mousson, attend de nouvelles pluies

Secouristes et voisins s’activent mardi à extraire les dizaines de corps toujours prisonniers des décombres au Pakistan, où près d’une semaine de pluies torrentielles a fait quasiment 400 morts et où la mousson va encore s’intensifier.A la télévision nationale, le général Inam Haider, président de l’Autorité nationale de gestion des catastrophes, a prévenu: “l’épisode de pluies torrentielles va continuer jusqu’à samedi”.”Et un autre est attendu à la fin du mois”, a-t-il ajouté, dans un pays où les 255 millions d’habitants voient les phénomènes climatiques extrêmes se multiplier sous l’effet du changement climatique, selon les scientifiques.A Dalori, le village le plus touché par les trombes d’eau charriant boue et rochers lundi, 19 habitants ont été certifiés morts, dont le père d’Oumar Islam, travailleur journalier de 31 ans.”En quelques minutes, on a tout perdu, nos vies sont finies”, se lamente l’homme, entouré de voisins qui tentent de le consoler.”Personne n’a eu le temps de réagir: en 20 minutes notre village a été réduit à un tas de ruines”, abonde Fazal Akbar, 37 ans.- “Aucune chance” -“Il y a eu des appels depuis le haut-parleur de la mosquée et des habitants ont commencé à accourir pour nous porter secours”, raconte-t-il à l’AFP. Ces volontaires ont “travaillé pendant quatre heures seuls avant que les secours dépêchés par les autorités n’arrivent”.Leurs six pelleteuses n’ont pas cessé mardi de retourner les décombres, alors que tous s’activent pour retrouver la dizaine d’habitants toujours portés disparus.Chiraz Ali, un des chefs des secouristes, est pessimiste: “ils n’ont aucune chance d’avoir survécu”.”Quant à ceux qui s’en sont sortis, ils sont gravement traumatisés et ont besoin d’être suivis. Nous avons amené un psychiatre hier mais je vais demander aux autorités locales d’organiser un soutien pour tout le monde”, dit-il.Dans le village de montagne, entre dalles de béton fracassées et balcons effondrés, des secouristes et des volontaires distribuent des repas chauds, des biscuits et du thé à des habitants encore sous le choc.La plupart ont passé la nuit à fouiller les décombres à la recherche de proches. Alentour, les habits, les jouets d’enfants et autres ustensiles qui surnagent dans les décombres de maisons écrasées témoignent de la violence du torrent d’eau tombé du ciel lundi matin.Des secouristes s’improvisent fonctionnaires de l’état-civil en enregistrant les identités des morts et des disparus sur un morceau de carton arraché à une boîte de chaussure ou même sur le dos de leur main.- Les pluies gagnent le sud -Mardi, la pluie a gagné d’autres provinces. Jusqu’ici, plus de 350 des près de 400 morts ont été recensés au Khyber-Pakhtunkhwa, et la quasi totalité des autres dans le reste du nord du pays. Mais désormais le Baloutchistan et le Sindh, dans le sud côtier, sont aussi touchés.Le météorologiste en chef du Sindh, Ameer Haider Laghari, dit ainsi à l’AFP redouter “des inondations dans les grandes villes” dont Karachi, la capitale économique du pays, “car les infrastructures sont en mauvais état”.De fait, en fin de journée, à l’heure de pointe, conducteurs à motos et automobilistes ont été pris sous la montée des eaux à Karachi, entre la pluie tombée pendant des heures et l’eau qui remontait des canalisations décaties et du réseau d’égouts déliquescents. Dans de nombreux quartiers, l’électricité était coupée.Au Baloutchistan voisin déjà, “40 à 50 maisons ont été endommagées et la principale autoroute vers le Sindh a été fermée aux poids lourds” alors que 15 districts subissent des pluies d’intensité variées, rapporte à l’AFP le coordinateur de l’agence locale de gestion des catastrophes, Mohammed Younis.Depuis le début de la mousson fin juin, Islamabad dit avoir recensé plus de 700 morts et un millier de blessés.Et si les pluies se poursuivent, préviennent les autorités, la chaleur — typique de la mousson d’été — reste forte, faisant redouter la propagation de bactéries et d’épidémies, alors que l’eau stagnante est chaque année synonyme de vague de dengue au Pakistan.

Le Pakistan, lourdement endeuillé par la mousson, attend de nouvelles pluies

Secouristes et voisins s’activent mardi à extraire les dizaines de corps toujours prisonniers des décombres au Pakistan, où près d’une semaine de pluies torrentielles a fait quasiment 400 morts et où la mousson va encore s’intensifier.A la télévision nationale, le général Inam Haider, président de l’Autorité nationale de gestion des catastrophes, a prévenu: “l’épisode de pluies torrentielles va continuer jusqu’à samedi”.”Et un autre est attendu à la fin du mois”, a-t-il ajouté, dans un pays où les 255 millions d’habitants voient les phénomènes climatiques extrêmes se multiplier sous l’effet du changement climatique, selon les scientifiques.A Dalori, le village le plus touché par les trombes d’eau charriant boue et rochers lundi, 19 habitants ont été certifiés morts, dont le père d’Oumar Islam, travailleur journalier de 31 ans.”En quelques minutes, on a tout perdu, nos vies sont finies”, se lamente l’homme, entouré de voisins qui tentent de le consoler.”Personne n’a eu le temps de réagir: en 20 minutes notre village a été réduit à un tas de ruines”, abonde Fazal Akbar, 37 ans.- “Aucune chance” -“Il y a eu des appels depuis le haut-parleur de la mosquée et des habitants ont commencé à accourir pour nous porter secours”, raconte-t-il à l’AFP. Ces volontaires ont “travaillé pendant quatre heures seuls avant que les secours dépêchés par les autorités n’arrivent”.Leurs six pelleteuses n’ont pas cessé mardi de retourner les décombres, alors que tous s’activent pour retrouver la dizaine d’habitants toujours portés disparus.Chiraz Ali, un des chefs des secouristes, est pessimiste: “ils n’ont aucune chance d’avoir survécu”.”Quant à ceux qui s’en sont sortis, ils sont gravement traumatisés et ont besoin d’être suivis. Nous avons amené un psychiatre hier mais je vais demander aux autorités locales d’organiser un soutien pour tout le monde”, dit-il.Dans le village de montagne, entre dalles de béton fracassées et balcons effondrés, des secouristes et des volontaires distribuent des repas chauds, des biscuits et du thé à des habitants encore sous le choc.La plupart ont passé la nuit à fouiller les décombres à la recherche de proches. Alentour, les habits, les jouets d’enfants et autres ustensiles qui surnagent dans les décombres de maisons écrasées témoignent de la violence du torrent d’eau tombé du ciel lundi matin.Des secouristes s’improvisent fonctionnaires de l’état-civil en enregistrant les identités des morts et des disparus sur un morceau de carton arraché à une boîte de chaussure ou même sur le dos de leur main.- Les pluies gagnent le sud -Mardi, la pluie a gagné d’autres provinces. Jusqu’ici, plus de 350 des près de 400 morts ont été recensés au Khyber-Pakhtunkhwa, et la quasi totalité des autres dans le reste du nord du pays. Mais désormais le Baloutchistan et le Sindh, dans le sud côtier, sont aussi touchés.Le météorologiste en chef du Sindh, Ameer Haider Laghari, dit ainsi à l’AFP redouter “des inondations dans les grandes villes” dont Karachi, la capitale économique du pays, “car les infrastructures sont en mauvais état”.De fait, en fin de journée, à l’heure de pointe, conducteurs à motos et automobilistes ont été pris sous la montée des eaux à Karachi, entre la pluie tombée pendant des heures et l’eau qui remontait des canalisations décaties et du réseau d’égouts déliquescents. Dans de nombreux quartiers, l’électricité était coupée.Au Baloutchistan voisin déjà, “40 à 50 maisons ont été endommagées et la principale autoroute vers le Sindh a été fermée aux poids lourds” alors que 15 districts subissent des pluies d’intensité variées, rapporte à l’AFP le coordinateur de l’agence locale de gestion des catastrophes, Mohammed Younis.Depuis le début de la mousson fin juin, Islamabad dit avoir recensé plus de 700 morts et un millier de blessés.Et si les pluies se poursuivent, préviennent les autorités, la chaleur — typique de la mousson d’été — reste forte, faisant redouter la propagation de bactéries et d’épidémies, alors que l’eau stagnante est chaque année synonyme de vague de dengue au Pakistan.

Le Pakistan, lourdement endeuillé par la mousson, attend de nouvelles pluies

Secouristes et voisins s’activent mardi à extraire les dizaines de corps toujours prisonniers des décombres au Pakistan, où près d’une semaine de pluies torrentielles a fait quasiment 400 morts et où la mousson va encore s’intensifier.A la télévision nationale, le général Inam Haider, président de l’Autorité nationale de gestion des catastrophes, a prévenu: “l’épisode de pluies torrentielles va continuer jusqu’à samedi”.”Et un autre est attendu à la fin du mois”, a-t-il ajouté, dans un pays où les 255 millions d’habitants voient les phénomènes climatiques extrêmes se multiplier sous l’effet du changement climatique, selon les scientifiques.A Dalori, le village le plus touché par les trombes d’eau charriant boue et rochers lundi, 19 habitants ont été certifiés morts, dont le père d’Oumar Islam, travailleur journalier de 31 ans.”En quelques minutes, on a tout perdu, nos vies sont finies”, se lamente l’homme, entouré de voisins qui tentent de le consoler.”Personne n’a eu le temps de réagir: en 20 minutes notre village a été réduit à un tas de ruines”, abonde Fazal Akbar, 37 ans.- “Aucune chance” -“Il y a eu des appels depuis le haut-parleur de la mosquée et des habitants ont commencé à accourir pour nous porter secours”, raconte-t-il à l’AFP. Ces volontaires ont “travaillé pendant quatre heures seuls avant que les secours dépêchés par les autorités n’arrivent”.Leurs six pelleteuses n’ont pas cessé mardi de retourner les décombres, alors que tous s’activent pour retrouver la dizaine d’habitants toujours portés disparus.Chiraz Ali, un des chefs des secouristes, est pessimiste: “ils n’ont aucune chance d’avoir survécu”.”Quant à ceux qui s’en sont sortis, ils sont gravement traumatisés et ont besoin d’être suivis. Nous avons amené un psychiatre hier mais je vais demander aux autorités locales d’organiser un soutien pour tout le monde”, dit-il.Dans le village de montagne, entre dalles de béton fracassées et balcons effondrés, des secouristes et des volontaires distribuent des repas chauds, des biscuits et du thé à des habitants encore sous le choc.La plupart ont passé la nuit à fouiller les décombres à la recherche de proches. Alentour, les habits, les jouets d’enfants et autres ustensiles qui surnagent dans les décombres de maisons écrasées témoignent de la violence du torrent d’eau tombé du ciel lundi matin.Des secouristes s’improvisent fonctionnaires de l’état-civil en enregistrant les identités des morts et des disparus sur un morceau de carton arraché à une boîte de chaussure ou même sur le dos de leur main.- Les pluies gagnent le sud -Mardi, la pluie a gagné d’autres provinces. Jusqu’ici, plus de 350 des près de 400 morts ont été recensés au Khyber-Pakhtunkhwa, et la quasi totalité des autres dans le reste du nord du pays. Mais désormais le Baloutchistan et le Sindh, dans le sud côtier, sont aussi touchés.Le météorologiste en chef du Sindh, Ameer Haider Laghari, dit ainsi à l’AFP redouter “des inondations dans les grandes villes” dont Karachi, la capitale économique du pays, “car les infrastructures sont en mauvais état”.De fait, en fin de journée, à l’heure de pointe, conducteurs à motos et automobilistes ont été pris sous la montée des eaux à Karachi, entre la pluie tombée pendant des heures et l’eau qui remontait des canalisations décaties et du réseau d’égouts déliquescents. Dans de nombreux quartiers, l’électricité était coupée.Au Baloutchistan voisin déjà, “40 à 50 maisons ont été endommagées et la principale autoroute vers le Sindh a été fermée aux poids lourds” alors que 15 districts subissent des pluies d’intensité variées, rapporte à l’AFP le coordinateur de l’agence locale de gestion des catastrophes, Mohammed Younis.Depuis le début de la mousson fin juin, Islamabad dit avoir recensé plus de 700 morts et un millier de blessés.Et si les pluies se poursuivent, préviennent les autorités, la chaleur — typique de la mousson d’été — reste forte, faisant redouter la propagation de bactéries et d’épidémies, alors que l’eau stagnante est chaque année synonyme de vague de dengue au Pakistan.

Climat: des vendanges 2025 particulièrement précoces mais “de bonne qualité”

Les vendanges sont particulièrement précoces cette année grâce à une météo favorable au cycle de la vigne qui a accentué les effets du changement climatique, explique Bernard Farges, président du Comité national des interprofessions des vins (CNIV).Si la qualité devrait être au rendez-vous, les volumes pourraient souffrir à nouveau du contexte climatique, avertit le viticulteur dans un entretien avec l’AFP.Question: Dans quelles régions les vendanges ont commencé et comment expliquer cette précocité ?Réponse: Je suis dans le Bordelais, dans mes vignes, comme mes collègues. Nous sommes dans les Crémants et quelque blancs cette semaine, mais d’autres régions ont commencé dès la semaine dernière: le Languedoc, le Roussillon. La vallée du Rhône, avec des blancs, aussi cette semaine… Et après ça va enchaîner avec la Loire, la Gascogne et la Champagne dans quelques jours. On va voir de la précocité dans toutes les régions. On l’explique par un climat qui a été plutôt agréable, avec un cycle végétatif de la vigne qui n’a pas été interrompu du mois d’avril jusqu’au 10 août. On a eu de l’ensoleillement, des températures plutôt idéales et de l’eau normalement. Cela a entraîné un cycle plus court que d’habitude. D’où cette précocité, accentuée par la période de fortes températures de la semaine dernière, qui a entraîné une concentration à l’intérieur des grappes. Cela a peut-être avancé de 4-5 jours les vendanges, mais nous savions avant que nous aurions une année précoce.Au niveau logistique, on ne découvre pas la veille des vendanges qu’on va vendanger le lendemain. C’est toujours compliqué de recruter, parce que c’est un besoin qui est important pour un temps court. Dans cette période d’août, c’est peut-être peu plus compliqué que lorsque c’était en septembre. Nous avons l’habitude de devoir gérer ce problème. Une avancée de quelques jours à peine, ce n’est pas anodin mais ce n’est pas insurmontable et tout le monde y arrive.Q: Cette année est-elle si exceptionnelle dans le contexte du changement climatique ? R: Ça fait partie des années précoce, comme on en connaît maintenant depuis 10-15 ans. La viticulture est une vigie du changement climatique.Les régions qui démarrent habituellement les premières ont démarré, plus tôt, les premières. Celles qui démarreront plus tard auront à peu près le même décalage par rapport à une “année normale”, enfin, ce qui devenu normal.Depuis 30 ans on a gagné quasiment deux semaines de précocité des vendanges, ça peut aller jusqu’à vingt jours pour une année comme celle-ci.La filière viticole a lancé depuis une dizaine d’années des études importantes, avec différents organismes. Nous avons un plan d’adaptation au changement climatique, région par région, des outils de formation, de diffusion de nouvelles pratiques, des cépages qui intègrent des régions dans lesquelles ils n’étaient pas auparavant, des nouvelle méthodes de gestion de la vigne, des choix d’emplacement pour limiter un peu l’ensoleillement…Q: Après l’année noire 2024, quelle qualité et quels volumes anticipez-vous ?R: Qualitativement, tout le monde dit que c’est très bien, c’est très sain. Même si les vendanges débutent et qu’on a encore du travail devant nous, les températures qui s’annoncent pour les deux semaines à venir, beaucoup plus clémentes, nous rassurent beaucoup. C’est parfait pour faire avancer la maturité normalement, sans stress comme on a pu l’avoir avec les très fortes températures de la semaine dernière.Après, en termes de volume, toutes les régions pensent que le volume va être faible. L’an passé, c’était une récolte très faible, historiquement, pour d’autres raisons. Pour des raisons sanitaires, le mildiou, des mauvaises floraisons. Cette année, la concentration, par la sécheresse et les températures, va amener sans doute une récolte plutôt faible. Mais de très grande qualité.

Climat: des vendanges 2025 particulièrement précoces mais “de bonne qualité”

Les vendanges sont particulièrement précoces cette année grâce à une météo favorable au cycle de la vigne qui a accentué les effets du changement climatique, explique Bernard Farges, président du Comité national des interprofessions des vins (CNIV).Si la qualité devrait être au rendez-vous, les volumes pourraient souffrir à nouveau du contexte climatique, avertit le viticulteur dans un entretien avec l’AFP.Question: Dans quelles régions les vendanges ont commencé et comment expliquer cette précocité ?Réponse: Je suis dans le Bordelais, dans mes vignes, comme mes collègues. Nous sommes dans les Crémants et quelque blancs cette semaine, mais d’autres régions ont commencé dès la semaine dernière: le Languedoc, le Roussillon. La vallée du Rhône, avec des blancs, aussi cette semaine… Et après ça va enchaîner avec la Loire, la Gascogne et la Champagne dans quelques jours. On va voir de la précocité dans toutes les régions. On l’explique par un climat qui a été plutôt agréable, avec un cycle végétatif de la vigne qui n’a pas été interrompu du mois d’avril jusqu’au 10 août. On a eu de l’ensoleillement, des températures plutôt idéales et de l’eau normalement. Cela a entraîné un cycle plus court que d’habitude. D’où cette précocité, accentuée par la période de fortes températures de la semaine dernière, qui a entraîné une concentration à l’intérieur des grappes. Cela a peut-être avancé de 4-5 jours les vendanges, mais nous savions avant que nous aurions une année précoce.Au niveau logistique, on ne découvre pas la veille des vendanges qu’on va vendanger le lendemain. C’est toujours compliqué de recruter, parce que c’est un besoin qui est important pour un temps court. Dans cette période d’août, c’est peut-être peu plus compliqué que lorsque c’était en septembre. Nous avons l’habitude de devoir gérer ce problème. Une avancée de quelques jours à peine, ce n’est pas anodin mais ce n’est pas insurmontable et tout le monde y arrive.Q: Cette année est-elle si exceptionnelle dans le contexte du changement climatique ? R: Ça fait partie des années précoce, comme on en connaît maintenant depuis 10-15 ans. La viticulture est une vigie du changement climatique.Les régions qui démarrent habituellement les premières ont démarré, plus tôt, les premières. Celles qui démarreront plus tard auront à peu près le même décalage par rapport à une “année normale”, enfin, ce qui devenu normal.Depuis 30 ans on a gagné quasiment deux semaines de précocité des vendanges, ça peut aller jusqu’à vingt jours pour une année comme celle-ci.La filière viticole a lancé depuis une dizaine d’années des études importantes, avec différents organismes. Nous avons un plan d’adaptation au changement climatique, région par région, des outils de formation, de diffusion de nouvelles pratiques, des cépages qui intègrent des régions dans lesquelles ils n’étaient pas auparavant, des nouvelle méthodes de gestion de la vigne, des choix d’emplacement pour limiter un peu l’ensoleillement…Q: Après l’année noire 2024, quelle qualité et quels volumes anticipez-vous ?R: Qualitativement, tout le monde dit que c’est très bien, c’est très sain. Même si les vendanges débutent et qu’on a encore du travail devant nous, les températures qui s’annoncent pour les deux semaines à venir, beaucoup plus clémentes, nous rassurent beaucoup. C’est parfait pour faire avancer la maturité normalement, sans stress comme on a pu l’avoir avec les très fortes températures de la semaine dernière.Après, en termes de volume, toutes les régions pensent que le volume va être faible. L’an passé, c’était une récolte très faible, historiquement, pour d’autres raisons. Pour des raisons sanitaires, le mildiou, des mauvaises floraisons. Cette année, la concentration, par la sécheresse et les températures, va amener sans doute une récolte plutôt faible. Mais de très grande qualité.

Orages et pluie: quatre départements en vigilance orange

L’Hérault, le Gard, la Lozère et les Côtes d’Armor ont été placés mardi en vigilance orange pour orages, pluies et inondations juste après l’épisode caniculaire, a indiqué Météo-France, précisant que cette vigilance pourrait être étendue à d’autres départements du sud-est et la Corse.Dans l’ouest de la Bretagne, l’épisode pluvio-orageux a débuté dans les Côtes d’Armor avec 40 mm de précipitations tombés dans le sud du département et jusqu’à 80 mm estimés avec les radars météorologiques.Dans trois départements du Sud-Est, Météo-France a prévu une “activité orageuse en journée avec un passage actif en soirée et première partie de nuit”. “Les cumuls de pluie attendus pourront localement être important en peu de temps”, précise le communiqué, avec des précipitations de l’ordre de 60 à 80 mm et jusqu’à 120 mm sur le relief. Les orages, accompagnés d’une forte activité électrique, de grêle et de rafales de vent, devraient débuter en début d’après-midi sur le relief et en Lozère, avant de s’étendre aux plaines en fin d’après-midi. Suivant l’évolution de ces orages, des départements du quart sud-est et la Corse pourraient également être placés en vigilance orange. Concernant la canicule, cette 51e vague de chaleur depuis 1947 a pris fin mardi matin après 11 jours de chaleur écrasante sur la quasi-totalité du territoire.

Orages et pluie: quatre départements en vigilance orange

L’Hérault, le Gard, la Lozère et les Côtes d’Armor ont été placés mardi en vigilance orange pour orages, pluies et inondations juste après l’épisode caniculaire, a indiqué Météo-France, précisant que cette vigilance pourrait être étendue à d’autres départements du sud-est et la Corse.Dans l’ouest de la Bretagne, l’épisode pluvio-orageux a débuté dans les Côtes d’Armor avec 40 mm de précipitations tombés dans le sud du département et jusqu’à 80 mm estimés avec les radars météorologiques.Dans trois départements du Sud-Est, Météo-France a prévu une “activité orageuse en journée avec un passage actif en soirée et première partie de nuit”. “Les cumuls de pluie attendus pourront localement être important en peu de temps”, précise le communiqué, avec des précipitations de l’ordre de 60 à 80 mm et jusqu’à 120 mm sur le relief. Les orages, accompagnés d’une forte activité électrique, de grêle et de rafales de vent, devraient débuter en début d’après-midi sur le relief et en Lozère, avant de s’étendre aux plaines en fin d’après-midi. Suivant l’évolution de ces orages, des départements du quart sud-est et la Corse pourraient également être placés en vigilance orange. Concernant la canicule, cette 51e vague de chaleur depuis 1947 a pris fin mardi matin après 11 jours de chaleur écrasante sur la quasi-totalité du territoire.

Russia says peace deal must ensure its ‘security’ amid Ukraine talks

Russia said Tuesday that any deal on Ukraine should ensure its own security and that of Russians in Ukraine, as Kyiv’s allies met to discuss possible peace talks, after suggestions that Volodymyr Zelensky could sit down with Vladimir Putin.Hopes of a breakthrough rose when the Ukrainian president and European leaders met in Washington on Monday with US President Donald Trump, who said he had also spoken by phone with his Russian counterpart.But Russia warned that any solution of the war in Ukraine must respect “Russia’s security interests”, with its Foreign Minister Sergei Lavrov adding that any meeting between the leaders “must be prepared very thoroughly”.Face-to-face talks between Zelensky and Putin would be their first since Russia’s brutal invasion three-and-a-half years ago.The Ukraine war, which has killed tens of thousands of people, has ground to a virtual stalemate despite a few recent Russian advances, defying Trump’s push to end it.Lavrov told state TV channel Rossiya 24 that any deal to end the conflict must ensure the rights of “Russian-speaking people who live in Ukraine.”His comments came as France and Britain were co-hosting a virtual meeting of about 30 of Kyiv’s allies known as the “coalition of the willing” to “keep them up to date on what was decided”, President Emmanuel Macron told French news channel LCI.He added that work on setting the peace talks will start after that, hinting at Geneva as a possible location. Macron also voiced wider European concern about Moscow’s territorial ambitions, after suggestions Ukraine could be forced to concede parts of the embattled Donbas region still under its control.On the streets of Kyiv, there was scepticism about whether the latest talks can end the grinding conflict.”The main problem is Putin himself doesn’t want it,” Anton, 32, who works in a warehouse, told AFP. “They can meet as many times as they want but Putin doesn’t need it and Donald Trump doesn’t really know what to do.” But in Moscow, some people were more hopeful. “I hope we can agree on mutually beneficial terms,” said Vyacheslav, 23, who works for the government. He added that it would have been better if the meeting between the presidents happened “at the very beginning.”- Open to talks -Trump, who last week held talks with Putin in Alaska, wrote on his Truth Social network after Monday’s meetings that he called Putin to start planning peace talks with Zelensky.A three-way summit with both leaders would then be held, he added.German Chancellor Friedrich Merz, who was part of the European delegation, said Putin had agreed to the bilateral meeting within the next two weeks.Zelensky said he was “ready” to meet his bitter foe Putin and on Tuesday hailed the Washington talks as a “truly significant step toward ending the war and ensuring the security of Ukraine and our people”.In Moscow, where a Kremlin aide said that Putin was open to the “idea” of direct talks with Ukraine, Lavrov said the United States had now taken “a much deeper approach to resolving the crisis”.Trump’s summit with Putin last Friday failed to produce a ceasefire and, just before Monday’s talks, a Russian drone strike on an apartment block in Kharkiv killed seven, including two children.Zelensky rushed to the White House to meet with Trump after the US president increasingly pushed the Ukrainian leader to make concessions to Russia.- Security guarantees -Trump meanwhile said he had discussed security guarantees for Ukraine and that Putin had agreed to them, despite ruling out Kyiv’s long-held dream of joining the NATO alliance.The guarantees “would be provided by the various European Countries, with a coordination with the United States of America”, he said.The Financial Times said Ukraine had undertaken to buy $100 billion of US weapons financed by Europe in return for US guarantees for its security.Zelensky later spoke to reporters about a $90-billion package, and said Ukraine and its allies would formalise the terms of the security guarantees within 10 days.The presence of the European leaders however also underscored continuing nervousness about whether Trump will pivot towards Putin as he has on a number of occasions.Trump had pushed Ukraine ahead of the meeting to give up Crimea and abandon its goal of joining NATO — both key demands made by Putin.burs/dc

Israël se prépare à répondre à une proposition de cessez-le-feu à Gaza

Israël se prépare mardi à répondre à une nouvelle proposition des médiateurs sur une trêve dans la bande de Gaza, associée à une libération d’otages retenus dans le territoire palestinien.Après plus de 22 mois de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas en Israël, le mouvement islamiste a annoncé lundi avoir accepté cette proposition des médiateurs -Egypte, Qatar et Etats-Unis- qui prévoit une trêve de 60 jours et la libération des otages en deux étapes.Saluant la réponse “très positive” du Hamas, le Qatar a indiqué que la proposition reprenait “presque intégralement” un plan américain accepté précédemment par Israël. Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, s’est cependant gardé de parler de “percée”.”La balle est désormais dans le camp israélien”, a résumé au Caire le directeur des services de renseignement égyptiens, après que la proposition a été formellement soumise à Israël. Interrogée par l’AFP, une source politique israélienne de haut-rang a simplement commenté: “la position d’Israël n’a pas changé – libération de tous les otages et respect des autres conditions définies pour mettre fin à la guerre”.- “Avant la fin de la semaine” -Selon la presse israélienne, la réponse à la proposition devrait intervenir “avant la fin de la semaine”. Le texte se base sur un précédent plan de l’émissaire américain Steve Witkoff: la libération de dix otages vivants et des dépouilles de 18 otages décédés en échange d’une trêve de 60 jours, et de négociations pour mettre fin à la guerre, a indiqué la radio publique Kan.”Le Hamas et les (autres) factions espèrent (…) que Netanyahu ne placera pas d’obstacles et d’entraves” à la mise en oeuvre de l’accord, a déclaré à l’AFP un membre du bureau politique du mouvement islamiste, Izzat al-Rishq.Des ministres d’extrême droite, comme celui de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, ont de leur côté averti M. Netanyahu de ne pas “céder au Hamas”, estimant qu’il n’a “pas de mandat pour conclure un accord partiel”.Malgré les efforts des médiateurs, les belligérants ont échoué jusque-là à aboutir à un cessez-le-feu durable dans la guerre qui ravage Gaza, déclenchée en riposte à une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. Sur les 251 otages enlevés ce jour-là, 49 restent retenus à Gaza, dont 27 morts selon l’armée israélienne.Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages vivants et morts en échange de la libération de prisonniers palestiniens.Ces annonces surviennent au moment où l’armée israélienne opère pour prendre le contrôle de la ville de Gaza et des camps de réfugiés voisins, avec l’objectif affiché d’en finir avec le Hamas et de libérer tous les otages. – Objectif Sabra -Selon des témoins, les bombardements israéliens se sont poursuivis dans le quartier de Zeitoun à Gaza-ville, tandis qu’une colonne de blindés s’est positionnée à la lisière du quartier voisin d’Al-Sabra.La Défense civile de Gaza a fait état mardi matin d’au moins 31 morts à travers le territoire palestinien, dont une personne tuée par une frappe de drone sur ce quartier et 11 près de centres de distribution d’aide.”Les explosions n’arrêtent pas à al-Sabra. Les chars et l’artillerie nous tirent dessus, mais aussi les drones”, a raconté à l’AFP un habitant, Hussein al-Dairi.L’armée israélienne a indiqué de son côté que les forces israéliennes menaient des opérations pour démanteler les capacités militaires du Hamas. Selon un porte-parole, l’armée “respecte le droit international et prend des précautions raisonnables pour atténuer les préjudices causés aux civils”.Le site israélien Walla, citant un expert militaire, explique que “la division 99 est sur le point d’achever la conquête du quartier de Zeitoun. “Des informations à Gaza indiquent que la prochaine cible sera le quartier de Sabra”, affirme cet expert, Amir Bohbot.Depuis le début de la guerre, Israël assiège à Gaza plus de deux millions de Palestiniens menacés de famine selon l’ONU. Israël rejette les accusations de famine délibérée et affirme autoriser l’entrée de davantage d’aides.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort côté israélien de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.L’offensive de représailles israélienne a fait 62.064 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.