Trois maçons tués sur un chantier en Bourgogne, lourd bilan dans un accident du travail

Trois maçons ont été tués mardi à Pommard, en Côte d’Or, ensevelis par l’effondrement d’un mur de pierres sur un chantier, lors d’un accident du travail au bilan rarissime en France, mauvais élève d’Europe en la matière.Une enquête de flagrance a été ouverte du chef d’homicide involontaire dans le cadre du travail, a déclaré à l’AFP le procureur de Dijon Olivier Caracotch qui s’est rendu sur place.Les trois victimes étaient âgées de 45, 56 et 58 ans, a précisé le magistrat, confirmant des informations du journal local Le Bien Public. Elles travaillaient sur le chantier d’un bâtiment agricole dans ce petit village viticole de la Côte d’Or quand un vieux mur de pierres s’est effondré sur eux en début de matinée, les ensevelissant, selon des sources concordantes.M. Caracotch ne s’est pas prononcé sur les circonstances précises de l’accident, ni ses causes, dans l’attente des résultats de l’enquête, confiée à l’inspection du travail et à la gendarmerie de Beaune.Cette dernière avait entièrement bouclé le site en chantier, a constaté un journaliste de l’AFP. La propriété de petite taille est close de vieux murs de pierres, comme il en existe beaucoup dans cette région viticole, et située non loin du prestigieux Château Pommard et des vignes entourant le village. – 759 morts -Selon un responsable de la mairie de Pommard, le mur s’est écroulé tandis que des ouvriers intervenaient afin de le consolider, dans le but de construire un bâtiment viticole servant d’entrepôt et de cuverie.Deux adjoints de mairie, rapidement sur les lieux, ont tenté de déblayer les débris afin de libérer les victimes, avec l’aide d’autres ouvriers du chantier, mais en vain, a précisé cette source.Les sapeurs-pompiers, dont 28 sont intervenus sur les lieux, n’ont pas pu réanimer les maçons. La préfecture a précisé qu’une cellule médicale d’appui psychologique avait été mise en place. Le sous-préfet de Beaune, Benoît Byrski, s’est rendu sur les lieux.Dans un communiqué, la CGT Construction a appelé à “renforcer les mesures de protection” après cette “hécatombe de morts”. “Ces drames survenus dans un secteur déjà trop marqué par la précarité et les risques professionnels nous obligent à une profonde remise en question de nos pratiques de sécurité”, estime le syndicat, dénonçant notamment “les cadences élevées” et le “recours à la sous-traitance”.L’entreprise Guy Bernard, qui intervenait sur ce chantier, n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP. Cette société locale de huit salariés est spécialisée dans les travaux pour les domaines viticoles, comme la création de caves et de cuveries. Mise en liquidation l’an dernier, elle avait été rachetée par une petite société travaillant principalement dans la rénovation de bâtiments anciens et classés.En 2023, l’Assurance maladie a recensé plus de 700.000 accidents de travail, dont environ 555.000 ont donné lieu à une indemnisation. Ces accidents ont provoqué la mort de 759 personnes, 21 de plus qu’en 2022, un bilan qui classe la France parmi les mauvais élèves en Europe concernant les morts liés au travail.Le président du Conseil départemental de Côte d’Or, François Sauvadet (UDI, centre), a adressé ses “plus sincères condoléances aux familles et aux collègues des victimes de l’accident dramatique”.

Avion offert par le Qatar: un chef démocrate veut bloquer des nominations de Trump

Le chef des démocrates au Sénat américain, Chuck Schumer, a dénoncé mardi le don d’un avion présidentiel par le Qatar aux Etats-Unis comme de la “pure corruption” et annoncé qu’il mettrait un frein à la confirmation des nominations de Donald Trump au ministère de la Justice.”Ce n’est pas seulement de la pure corruption, c’est également une menace grave à la sécurité nationale”, affirme le sénateur new-yorkais dans un discours partagé par son bureau et qu’il doit prononcer dans l’hémicycle mardi.Donald Trump a fermement défendu la veille son choix d’accepter un Boeing 747 offert par la famille royale qatarie aux Etats-Unis et estimé à 400 millions de dollars par des experts. Le président républicain a assuré qu’il serait “stupide” de refuser un tel cadeau, dont il compte faire son nouvel avion présidentiel.Des sénateurs démocrates avaient déjà dénoncé lundi un “conflit d’intérêt évident”, d’autant que la Constitution américaine interdit aux dépositaires de l’autorité publique d’accepter des cadeaux “de la part d’un roi, d’un prince ou d’un Etat étranger”.”Au regard de ces nouvelles profondément dérangeantes d’un potentiel Air Force One financé par le Qatar, et d’informations selon lesquelles la ministre de la Justice a personnellement approuvé cet accord clairement contraire à l’éthique, j’annonce une suspension sur tous les nommés au ministère de la Justice, jusqu’à ce que nous obtenions davantage de réponses”, affirme Chuck Schumer dans son discours.Aux Etats-Unis, la Constitution exige que les nominations de ministres et d’autres hauts responsables soient confirmées par le Sénat.Si les démocrates y sont minoritaires, ils disposent de moyens réglementaires pour fortement ralentir le processus.Après l’annonce de ce cadeau qatari, Chuck Schumer appelle à ce qu’une unité spécialisée du ministère de la Justice “fasse son travail et révèle toutes les activités d’agents étrangers qataris au sein des Etats-Unis qui pourraient bénéficier au président Trump ou à la Trump Organization”, la holding familiale du milliardaire républicain.Le ténor démocrate exhorte également à ce que toute la lumière soit faite sur l’accord avec le Qatar, et notamment si l’émirat sera chargé d’installer les dispositifs de sécurité à bord. Lundi, le sénateur démocrate Chris Murphy avait déjà promis de bloquer toute vente d’armes future à un “pays qui fait des affaires personnelles directes avec Trump”.

Ukraine: Zelensky appelle Trump à se rendre jeudi en Turquie pour convaincre Poutine de venir

Volodymyr Zelensky a exhorté mardi son homologue américain Donald Trump à se rendre jeudi en Turquie pour convaincre Vladimir Poutine, toujours silencieux sur la proposition du président ukrainien d’une rencontre, de venir et négocier en face-à-face l’issue de la guerre.Le dirigeant ukrainien a également accusé le président russe de “ne pas vouloir” la fin de la guerre, tout en assurant vouloir “tout faire” pour garantir la tenue de cette rencontre, encore très hypothétique.”Si (le président américain) confirmait sa participation, je pense que cela donnerait un élan supplémentaire pour que Poutine vienne”, a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse à Kiev.Lundi, Donald Trump, en tournée dans le Golfe, avait exhorté MM. Zelensky et Poutine à participer aux négociations ensemble, ajoutant qu’il “envisageait” de se rendre aussi en Turquie pour ces discussions.Depuis deux jours, le Kremlin maintient de son côté le flou sur la composition de la délégation russe – et une éventuelle présence de Vladimir Poutine – lors de ces pourparlers directs annoncées ce week-end par le président russe et qui constitueraient une première entre Kiev et Moscou depuis le printemps 2022.Mardi après-midi, lors d’une réunion télévisée avec des entrepreneurs, le chef du Kremlin n’a dit mot sur la proposition de Zelensky, ni sur la réunion russo-ukrainienne de jeudi.Or, ce silence prolongé agace Kiev et ses alliés. M. Zelensky a estimé mardi que l’absence de M. Poutine serait “un signal clair” sur le fait que la Russie “ne veut pas et ne va pas arrêter la guerre”.Et si le président russe refusait une rencontre, il a appelé aux sanctions occidentales “les plus fortes” jamais prises contre Moscou.En attendant la réponse du Kremlin, le chef de l’Etat ukrainien a précisé qu’il allait se rendre en Turquie quoiqu’il arrive, pour rencontrer mercredi ou jeudi à Ankara Recep Tayyip Erdogan.- “Pas de commentaire” -La Turquie avait accueilli des discussions de paix entre Russes et Ukrainiens en mars 2022, sans qu’elles n’aboutissent toutefois à un accord, avant que la découverte des atrocités commises par l’armée russe à Boutcha, selon Kiev et les Occidentaux, n’y mette un terme. Moscou a toujours nié ces crimes.Les discussions bilatérales sont depuis plus de trois ans au point mort, mais Donald Trump cherche depuis mi-février à les relancer, notamment en se rapprochant de la Russie, quitte à reprendre sa rhétorique sur les causes de son invasion qui a entraîné au moins plusieurs dizaines de milliers de morts, civils et militaires.Pourtant, aucune avancée majeure n’a été réalisée en trois mois, avant une accélération inattendue ces derniers jours.Dans un premier temps, Kiev et ses alliés européens ont appelé Vladimir Poutine à accepter un cessez-le-feu de 30 jours à partir de lundi, faute de quoi des “sanctions massives” seraient adoptées.Puis le président russe, tout en ignorant cet ultimatum, s’est déclaré prêt samedi à des discussions “directes” entre Russes et Ukrainiens le 15 mai à Istanbul. Volodymyr Zelensky a riposté en proposant de rencontrer M. Poutine “en personne” dans cette même ville. Depuis, pour le deuxième jour consécutif, le Kremlin refuse de répondre clairement à cette invitation.”La partie russe continue de se préparer aux négociations qui doivent avoir lieu jeudi. C’est tout ce que nous pouvons dire. Pour l’heure, nous ne prévoyons pas de commenter davantage”, a déclaré mardi sur ce sujet le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.- Revendications opposées -Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a pour sa part répété plus tard dans la journée que Moscou voulait absolument discuter jeudi “des sources premières” du conflit, en premier lieu la non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan, ligne rouge pour le Kremlin.En plus de cette demande, Vladimir Poutine réclame inlassablement la démilitarisation de l’Ukraine ou encore l’assurance que la Russie garde les territoires ukrainiens annexés en 2022, en plus de la Crimée, occupée depuis 2014. Plus largement, le président russe demande une refonte générale de l’architecture sécuritaire en Europe, considérant le rapprochement de l’Otan aux frontières russes comme une menace existentielle pour son pays.L’Ukraine et ses alliés européens rejettent ces revendications, en affirmant que l’armée russe, qui occupe toujours 20% du territoire ukrainien, mène un conflit de type impérialiste dans cette ex-république soviétique.Dans ce jeu de poker menteur avant d’éventuelles discussions, “la Russie joue clairement un jeu”, a encore dénoncé mardi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.

Ukraine: Zelensky appelle Trump à se rendre jeudi en Turquie pour convaincre Poutine de venir

Volodymyr Zelensky a exhorté mardi son homologue américain Donald Trump à se rendre jeudi en Turquie pour convaincre Vladimir Poutine, toujours silencieux sur la proposition du président ukrainien d’une rencontre, de venir et négocier en face-à-face l’issue de la guerre.Le dirigeant ukrainien a également accusé le président russe de “ne pas vouloir” la fin de la guerre, tout en assurant vouloir “tout faire” pour garantir la tenue de cette rencontre, encore très hypothétique.”Si (le président américain) confirmait sa participation, je pense que cela donnerait un élan supplémentaire pour que Poutine vienne”, a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse à Kiev.Lundi, Donald Trump, en tournée dans le Golfe, avait exhorté MM. Zelensky et Poutine à participer aux négociations ensemble, ajoutant qu’il “envisageait” de se rendre aussi en Turquie pour ces discussions.Depuis deux jours, le Kremlin maintient de son côté le flou sur la composition de la délégation russe – et une éventuelle présence de Vladimir Poutine – lors de ces pourparlers directs annoncées ce week-end par le président russe et qui constitueraient une première entre Kiev et Moscou depuis le printemps 2022.Mardi après-midi, lors d’une réunion télévisée avec des entrepreneurs, le chef du Kremlin n’a dit mot sur la proposition de Zelensky, ni sur la réunion russo-ukrainienne de jeudi.Or, ce silence prolongé agace Kiev et ses alliés. M. Zelensky a estimé mardi que l’absence de M. Poutine serait “un signal clair” sur le fait que la Russie “ne veut pas et ne va pas arrêter la guerre”.Et si le président russe refusait une rencontre, il a appelé aux sanctions occidentales “les plus fortes” jamais prises contre Moscou.En attendant la réponse du Kremlin, le chef de l’Etat ukrainien a précisé qu’il allait se rendre en Turquie quoiqu’il arrive, pour rencontrer mercredi ou jeudi à Ankara Recep Tayyip Erdogan.- “Pas de commentaire” -La Turquie avait accueilli des discussions de paix entre Russes et Ukrainiens en mars 2022, sans qu’elles n’aboutissent toutefois à un accord, avant que la découverte des atrocités commises par l’armée russe à Boutcha, selon Kiev et les Occidentaux, n’y mette un terme. Moscou a toujours nié ces crimes.Les discussions bilatérales sont depuis plus de trois ans au point mort, mais Donald Trump cherche depuis mi-février à les relancer, notamment en se rapprochant de la Russie, quitte à reprendre sa rhétorique sur les causes de son invasion qui a entraîné au moins plusieurs dizaines de milliers de morts, civils et militaires.Pourtant, aucune avancée majeure n’a été réalisée en trois mois, avant une accélération inattendue ces derniers jours.Dans un premier temps, Kiev et ses alliés européens ont appelé Vladimir Poutine à accepter un cessez-le-feu de 30 jours à partir de lundi, faute de quoi des “sanctions massives” seraient adoptées.Puis le président russe, tout en ignorant cet ultimatum, s’est déclaré prêt samedi à des discussions “directes” entre Russes et Ukrainiens le 15 mai à Istanbul. Volodymyr Zelensky a riposté en proposant de rencontrer M. Poutine “en personne” dans cette même ville. Depuis, pour le deuxième jour consécutif, le Kremlin refuse de répondre clairement à cette invitation.”La partie russe continue de se préparer aux négociations qui doivent avoir lieu jeudi. C’est tout ce que nous pouvons dire. Pour l’heure, nous ne prévoyons pas de commenter davantage”, a déclaré mardi sur ce sujet le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.- Revendications opposées -Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a pour sa part répété plus tard dans la journée que Moscou voulait absolument discuter jeudi “des sources premières” du conflit, en premier lieu la non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan, ligne rouge pour le Kremlin.En plus de cette demande, Vladimir Poutine réclame inlassablement la démilitarisation de l’Ukraine ou encore l’assurance que la Russie garde les territoires ukrainiens annexés en 2022, en plus de la Crimée, occupée depuis 2014. Plus largement, le président russe demande une refonte générale de l’architecture sécuritaire en Europe, considérant le rapprochement de l’Otan aux frontières russes comme une menace existentielle pour son pays.L’Ukraine et ses alliés européens rejettent ces revendications, en affirmant que l’armée russe, qui occupe toujours 20% du territoire ukrainien, mène un conflit de type impérialiste dans cette ex-république soviétique.Dans ce jeu de poker menteur avant d’éventuelles discussions, “la Russie joue clairement un jeu”, a encore dénoncé mardi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.

Canada: Mark Carney forme son nouveau gouvernement chargé de faire face aux menaces de Donald Trump

Le Premier ministre canadien Mark Carney a formé mardi son nouveau gouvernement centré autour d’une équipe chargée de la relation avec les Etats-Unis après avoir remporté les élections fin avril sur la promesse de faire face aux menaces de Donald Trump.Dès sa victoire, il a juré de lancer la plus grande transformation de l’économie depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale pour construire un pays “fort” au moment où la 9e puissance économique mondiale est confrontée à une crise sans précédent.L’ancien banquier central, arrivé en politique il y a très peu de temps, a dévoilé un gouvernement paritaire qui compte 28 ministres dans lequel il a conservé le petit noyau chargé des discussions avec l’administration Trump depuis plusieurs semaines, tout en y ajoutant de nouveaux visages. Cette équipe “est conçue pour apporter le changement que les Canadiens souhaitent et méritent”, a déclaré Mark Carney dans un communiqué. Elle devra, selon lui, apporter de “nouvelles idées” et “stimuler les investissements pour construire une nouvelle économie canadienne qui pourra résister aux chocs futurs”. Parmi les principaux ministres: Dominic LeBlanc est chargé directement de la relation commerciale entre le Canada et les Etats-Unis. A ses côté, Mélanie Joly sera en charge de l’Industrie tandis qu’Anita Anand devient ministre des Affaires étrangères.L’annonce du nouveau gouvernement a eu lieu devant la gouverneure générale Mary Simon, représentante du roi Charles III, chef d’Etat en titre de ce pays du Commonwealth.Le Parlement, suspendu depuis janvier, fera son retour le 26 mai et le roi viendra exceptionnellement prononcer le lendemain le discours d’ouverture, une allocution solennelle généralement prononcée par le gouverneur général.Avec 170 députés, les libéraux de Mark Carney ont échoué de peu à obtenir la majorité absolue au Parlement canadien, fixée à 172 sièges. Ils devraient toutefois pouvoir gouverner en s’appuyant sur l’un des petits partis représentés à la chambre basse.Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump a lancé contre le Canada des attaques commerciales mais aussi politiques particulièrement violentes, en répétant que le gigantesque pays était voué à devenir le 51e Etat américain.Le président républicain a déjà imposé des droits de douane sur l’acier et l’aluminium canadiens, notamment, et menace son voisin du Nord de taxes douanières généralisées de 25%, ce qui a déjà des répercussions dans le pays. Le Canada a riposté avec des contre-mesures.

Stocks mixed after cool US inflation and as rally tapers

Stocks traded mixed and the dollar dipped on Tuesday as the rally from the previous day faded despite cool US inflation data easing concerns about the economy.Temporary US-China tariff reductions announced on Monday still firmed up oil prices, however. They extended gains as investors’ fears of blocked trade between the world’s two largest economies were quelled.But “the US dollar rally seems to be momentarily running out of steam,” said Axel Rudolph, senior technical analyst for trading platform IG.In midday New York trading, the S&P 500 and Nasdaq were trading in positive territory, while the Dow was showing small losses.In Europe, London closed barely changed, while Paris and Frankfurt both ticked up 0.3 percent.Asian equities had finished with strong gains, in their catch-up session digesting Wall Street’s jump on Monday, although Hong Kong dropped nearly two percent on profit-taking.”Both the Nasdaq 100 and the S&P 500 are trading back in positive territory for the year as US inflation unexpectedly slows and China lowers tariffs on US goods,” said Rudolph.Data released on Tuesday showed US consumer inflation cooled slightly in April, despite financial markets that month being spooked by President Donald Trump’s sweeping tariffs.The US consumer price index eased to 2.3 percent in April from a year ago, a shade below the 2.4 percent figure recorded in March, the Labor Department said in a statement. “This data suggests that the US economy was in good shape in April, that tariffs are not showing up in the inflation data yet, and that demand for services remains strong,” said Kathleen Brooks, research director at XTB.Briefing.com analyst Patrick O’Hare said investor sentiment has also been comforted by progress made by US lawmakers on their budget plans, which include tax cuts.”The stock market finds itself in a hopeful state that is allowing for a better-than-feared economic and earnings outlook,” he said.But eToro market analyst Lale Akoner said stubbornly high housing and other sticky core elements in US inflation shored up a wait-and-see stance by the US Federal Reserve while it weighs a possible rate cut.”For now, this mixed bag validates the Fed’s cautious stance,” she said. “There’s no urgency to cut, but no clear case for tightening either.”Investors are now pricing in a first-quarter percentage point rate cut in September. On the corporate front, focus was on the auto sector after major news out of Japan.Nissan posted a annual net loss of $4.5 billion, confirmed plans to slash 15 percent of its global workforce and warned about the possible impact of US tariffs.The carmaker, whose mooted merger with Honda collapsed this year, is heavily indebted and engaged in an expensive business restructuring plan.For its part, Honda on Tuesday forecast a 70-percent drop in net profit for the 2025-26 financial year.”The impact of tariff policies in various countries on our business has been very significant, and frequent revisions are being made, making it difficult to formulate an outlook,” said Honda chief executive Toshihiro Mibe.- Key figures at around 1530 GMT -New York – Dow: DOWN 0.3 percent at 42,277.05 pointsNew York – S&P 500: UP 0.9 percent at 5,896.01New York – Nasdaq Composite: UP 1.6 percent at 19,007.40London – FTSE 100: FLAT at 8,602.92 (close)Paris – CAC 40: UP 0.3 percent at 7,873.83 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.3 percent at 23,638.56 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.4 percent at 38,183.26 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.9 percent at 23,108.27 (close)Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,374.87 (close)Euro/dollar: UP at $1.1177 from $1.1089 on MondayPound/dollar: UP at $1.3279 from $1.3173Dollar/yen: DOWN at 147.83 yen from 148.38 yenEuro/pound: DOWN at 84.15 pence from 84.18 penceBrent North Sea Crude: UP 1.9 percent at $66.17 per barrelWest Texas Intermediate: UP 2.2 percent at $63.28 per barrelburs-rmb/rl

US inflation cooled in April as Trump rolled out tariffs

US consumer inflation cooled slightly in April, but analysts warned prices could spike in the coming months as businesses grapple with President Donald Trump’s sweeping “liberation day” tariffs.The data released Tuesday covers the early days of Trump’s new levies against most countries — including steep duties on China — which spooked financial markets and raised fears of a spike in prices. The US president has since reversed some of the duties and paused others, helping to soothe nervous investors. The consumer price index (CPI) eased to 2.3 percent in April from a year ago, a tick below the 2.4 percent figure recorded in March, the Labor Department said in a statement.”The CPI report shows that the American people are experiencing real economic relief: grocery, gas, and egg prices are down, while real wages are up,” White House spokesman Kush Desai said in a statement.Democratic Senator Elizabeth Warren took a different view on the data.”Consumers and businesses will feel little relief from President Trump folding to Xi Jinping and are bracing for supply chain disruptions and even empty shelves,” she said in a statement, referring to the deal struck over the weekend between the United States and China to lower tariffs. The April CPI release was the smallest 12-month increase since February 2021, and was slightly lower than the median estimate from surveys of economists conducted by Dow Jones Newswires and The Wall Street Journal.”This may be the low point in 2025,” Nationwide senior economist Ben Ayers wrote in a note shared with AFP. “As tariff costs increasingly flow into consumer prices, we expect a jump in the CPI this summer, pushing the annual reading back above three percent,” he added.”Looking ahead, higher tariffs will lead to a renewed inflation impulse,” EY chief economist Gregory Daco said in a statement. But, he added, the recent tariff detente with China means that impulse will be slightly weaker than previously expected. Prices rose 0.2 percent from a month earlier, with “more than half” of the increase due to a 0.3 percent rise in shelter costs, according to the Labor Department.Excluding volatile food and energy costs, the inflation rate was 0.2 percent from a month earlier, and 2.8 percent over the past 12 months.The monthly figure was slightly below expectations, while the annual figure was in line with forecasts. US stocks were mixed in early trading. – ‘Too early’ to tell -Despite the good news overall, there were nevertheless some signs of Trump’s tariffs in the data. The index for household furnishings and operations increased 1.0 percent in April after standing still in March, the Labor Department said. In a recent investor note, economists at Deutsche Bank had flagged that this data point would provide a good indication of how some “import-heavy categories” could be affected by tariffs.But, they added, it was still “too early for tariffs to be evident in the aggregate numbers.” The energy index — which fell sharply in March — increased 0.7 percent in April, according to the Labor Department, spurred by a sharp rise in natural gas and electricity prices. The gasoline index decreased 0.1 percent over the month on a seasonally-adjusted basis, and by 11.8 percent over the past 12 months.The data will likely be well-received by the US Federal Reserve as it weighs when to cut interest rates.Futures traders see a roughly 90 percent chance the central bank will extend its recent pause at the next rate decision in June, holding its benchmark lending rate at between 4.25 and 4.50 percent, according to data from CME Group.

‘I thought I was going to die,’ Kardashian tells Paris robbery trial

Reality TV star Kim Kardashian told a Paris court on Tuesday she feared she would be killed by the masked men who robbed her at gunpoint of some $10 million of jewellery in her hotel room in 2016, but expressed her forgiveness despite the “trauma”.The trial of 10 suspects has attracted huge media attention, with close to 500 reporters accredited, and crowds flocking around the courthouse on Paris’s historic Ile de la Cite hoping for a glimpse of the celebrity.”Hi! I’m Kim Kardashian and I just want to thank everyone, especially the French authorities, for allowing me to testify today and tell my truth,” she told the packed court, wearing a black skirt suit and jewelled necklace.”I came to Paris for Fashion Week and Paris is always a place I love so much,” Kardashian said, giving the court her account of the night of October 2-3, 2016, when she was robbed while staying at an exclusive, discreet hotel in the centre of the city.- ‘Prayer for my family’ -She was in her room — “with my best friend downstairs, my sister and my friend and my mom… all out for the night” — when she heard “stomping” up the stairs.Then people “who I assumed were police officers because they were in uniform” entered her room, said Kardashian, who is among the world’s most followed people on Instagram and X. “Then I heard one of the gentlemen say ‘ring’ a few times over, ‘ring’, ‘ring’ and he pointed his finger with an accent,” she said, adding that she didn’t at first “understand it was for my jewellery”.The man found what he was looking for: a diamond ring given to Kardashian by her then-husband, rapper Kanye West, and valued at 3.5 million euros ($3.9 million).The attackers then began to look for more valuables, threatened Kardashian with a gun and tied her up with a zip tie, she said, visibly emotional.”I was certain that he was going to shoot me, so I said a prayer for my family.”Asked by the presiding judge if she feared she was going to be killed, Kardashian replied: “I absolutely did. I thought I was going to die.”She said she also feared she would be raped but the man with the gun “closed my legs and put a tape on my leg.”- ‘Absolutely terrifying’ -Kardashian said she was “grabbed and dragged into the other room” but not hit by the men. Their sudden appearance and the gun were, however, “absolutely terrifying”.From comments from one of the men, “I felt that he wanted me to know that I would be OK if I just shut up,” she said.”Ultimately I decided not to resist and stay calm. That calmness saved my life.”Those on trial are mainly men in their 60s and 70s with previous criminal records, with nicknames such as “Old Omar” and “Blue Eyes”.Sixty-eight-year-old Aomar Ait Khedache, known as “Old Omar”, has admitted to tying up Kardashian but denies being the mastermind of the robbery.Another suspect in the dock, 71-year-old Yunice Abbas, later wrote a book about the heist.- ‘I forgive you’ -Khedache, who according to his lawyers is no longer able to speak due to health problems, told Kardashian that he “regrets” his actions in a letter that was read out in court. He said he had been “moved and touched by your tears”.Kardashian, who appeared tearful during the reading, said: “I do appreciate the letter, for sure” and “I’ve always believed in the second chance.”She added: “I forgive you for what has taken place but it does not change the emotion, the feelings, the trauma and the way my life changed.”Kardashian has never viewed her security in the same way since the Paris robbery, she told the court. “It changed the way that I felt safe at home,” she said, adding she now relied on up to six security guards there.”We have security everywhere we go,” she said, adding she now longer posts her whereabouts in real time “unless it is on a public schedule”.Kardashian also said she had undergone therapy to deal with her fears because “I have babies that I have to raise,” but “I try to be strong.”Asked about suggestions made at the time that the robbery could have been a publicity stunt or insurance fraud, Kardashian said that those reports had been “really hurtful”.The US celebrity, sometimes described as being “famous for being famous”, became well known in the early 2000s through TV reality shows, before launching fashion brands and appearing in several films.The trial is scheduled to run until May 23.mdh-alv-edy-jh/rlp