Fears of fighters loyal to IS linger near DR Congo-Uganda borderTue, 21 Jan 2025 06:50:36 GMT

A mosque and military headquarters once teeming with fighters loyal to the Islamic State group lay empty in a desiccated field near the Democratic Republic of Congo’s border with Uganda.The two abandoned buildings are a distant reminder of the presence of the ADF, an armed militia with Ugandan origins that for years has plagued the …

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Troisième jour de trêve à Gaza, Trump doute qu’elle tienne

Le cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza tient toujours mardi, trois jours après son entrée en vigueur, le président américain Donald Trump exprimant toutefois des doutes quant à sa solidité.”Ce n’est pas notre guerre, c’est la leur. Mais je ne suis pas confiant”, a répondu M. Trump à une journaliste qui lui demandait s’il pensait que les armes allaient se taire durablement entre les deux belligérants dans le territoire palestinien dévasté.Donald Trump a exercé une intense pression sur les deux camps pour qu’un accord soit conclu avant son investiture.A peine arrivé à la Maison Blanche lundi, le républicain a révoqué un décret de son prédécesseur Joe Biden qui avait permis de sanctionner des colons israéliens accusés de violences contre des Palestiniens en Cisjordanie. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu l’avait auparavant félicité, lui promettant “les plus beaux jours” des relations entre les deux pays dans les années à venir.”Je pense que retravailler ensemble va porter l’alliance Etats-Unis-Israël à de plus hauts sommets encore”, avait-il ajouté.- “Plus jamais de menace” -M. Netanyahu a également déclaré lundi vouloir s’assurer que la bande de Gaza “ne présente plus jamais de menace pour Israël”, après avoir auparavant dit qu’il se réservait le droit de reprendre la guerre contre le Hamas.Un premier échange de trois otages israéliennes, prisonnières du Hamas à Gaza depuis 471 jours, contre 90 détenus palestiniens avait marqué dimanche et lundi le début d’un long processus devant mettre fin à 15 mois de guerre.Dès que les armes se sont tues, l’aide humanitaire a commencé à affluer dans la bande de Gaza, pendant que des milliers d’habitants se précipitaient pour retrouver leurs maisons.Un total de 915 camions d’aide humanitaire sont entrés lundi dans le territoire palestinien, soit plus que le nombre fixé par l’accord de cessez-le-feu, a annoncé l’ONU.La trêve initiale de 42 jours entre Israël et le Hamas est censée permettre un afflux d’aide humanitaire dans le territoire palestinien et prévoit l’entrée de 600 camions par jour.Les prochaines libérations auront lieu samedi, selon un responsable du Hamas. D’après l’armée israélienne, “trois ou quatre femmes enlevées” seront libérées chaque semaine.- “Seulement des ruines” -Durant la première phase, 33 otages retenus à Gaza doivent être libérés en échange d’environ 1.900 Palestiniens détenus par Israël, et l’armée israélienne doit se retirer d’une partie du territoire.Mais la suite du calendrier reste incertaine. Les termes de la deuxième phase, qui doit voir la fin définitive de la guerre et la libération de tous les otages, doivent être négociés au cours des six semaines à venir. En attendant, des milliers de déplacés palestiniens ont pris la route depuis dimanche, au milieu d’un paysage apocalyptique de ruines poussiéreuses et d’immeubles éventrés.”Nous sommes finalement chez nous. Il n’y a plus de maison, seulement des ruines. Mais c’est notre maison”, a témoigné Rana Mohsen, une femme de 43 ans rentrée à Jabalia, dans le nord du territoire.Même scène à Rafah, tout au sud. “Nous n’avons même pas pu trouver l’emplacement exact de nos maisons”, a raconté Maria Gad El Haq, déplacée elle aussi par la guerre comme la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants de Gaza.Malgré les incertitudes, l’accord conclu le 15 janvier par l’intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte nourrit l’espoir d’une paix durable dans le territoire palestinien, où la guerre avait été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas dans le sud d’Israël.Si les deux premières étapes se déroulent comme prévu, la troisième et dernière portera sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts.Le mouvement palestinien a affirmé, lui, que la trêve dépendait du “respect des engagements” par Israël. Lundi, il a déployé ses forces de sécurité dans la bande de Gaza, en tenue militaire ou en uniforme noir, selon des journalistes de l’AFP.En Israël, après l’émotion suscitée par les premières libérations d’otages, le journal Yedioth Ahronoth craint une suite moins heureuse.”Certains arriveront sur des brancards et des chaises roulantes. D’autres arriveront dans des cercueils…”, a écrit l’éditorialiste Sima Kadmon.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Sur 251 personnes enlevées, 91 restent otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.Au moins 46.913 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans l’offensive israélienne de représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Troisième jour de trêve à Gaza, Trump doute qu’elle tienne

Le cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza tient toujours mardi, trois jours après son entrée en vigueur, le président américain Donald Trump exprimant toutefois des doutes quant à sa solidité.”Ce n’est pas notre guerre, c’est la leur. Mais je ne suis pas confiant”, a répondu M. Trump à une journaliste qui lui demandait s’il pensait que les armes allaient se taire durablement entre les deux belligérants dans le territoire palestinien dévasté.Donald Trump a exercé une intense pression sur les deux camps pour qu’un accord soit conclu avant son investiture.A peine arrivé à la Maison Blanche lundi, le républicain a révoqué un décret de son prédécesseur Joe Biden qui avait permis de sanctionner des colons israéliens accusés de violences contre des Palestiniens en Cisjordanie. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu l’avait auparavant félicité, lui promettant “les plus beaux jours” des relations entre les deux pays dans les années à venir.”Je pense que retravailler ensemble va porter l’alliance Etats-Unis-Israël à de plus hauts sommets encore”, avait-il ajouté.- “Plus jamais de menace” -M. Netanyahu a également déclaré lundi vouloir s’assurer que la bande de Gaza “ne présente plus jamais de menace pour Israël”, après avoir auparavant dit qu’il se réservait le droit de reprendre la guerre contre le Hamas.Un premier échange de trois otages israéliennes, prisonnières du Hamas à Gaza depuis 471 jours, contre 90 détenus palestiniens avait marqué dimanche et lundi le début d’un long processus devant mettre fin à 15 mois de guerre.Dès que les armes se sont tues, l’aide humanitaire a commencé à affluer dans la bande de Gaza, pendant que des milliers d’habitants se précipitaient pour retrouver leurs maisons.Un total de 915 camions d’aide humanitaire sont entrés lundi dans le territoire palestinien, soit plus que le nombre fixé par l’accord de cessez-le-feu, a annoncé l’ONU.La trêve initiale de 42 jours entre Israël et le Hamas est censée permettre un afflux d’aide humanitaire dans le territoire palestinien et prévoit l’entrée de 600 camions par jour.Les prochaines libérations auront lieu samedi, selon un responsable du Hamas. D’après l’armée israélienne, “trois ou quatre femmes enlevées” seront libérées chaque semaine.- “Seulement des ruines” -Durant la première phase, 33 otages retenus à Gaza doivent être libérés en échange d’environ 1.900 Palestiniens détenus par Israël, et l’armée israélienne doit se retirer d’une partie du territoire.Mais la suite du calendrier reste incertaine. Les termes de la deuxième phase, qui doit voir la fin définitive de la guerre et la libération de tous les otages, doivent être négociés au cours des six semaines à venir. En attendant, des milliers de déplacés palestiniens ont pris la route depuis dimanche, au milieu d’un paysage apocalyptique de ruines poussiéreuses et d’immeubles éventrés.”Nous sommes finalement chez nous. Il n’y a plus de maison, seulement des ruines. Mais c’est notre maison”, a témoigné Rana Mohsen, une femme de 43 ans rentrée à Jabalia, dans le nord du territoire.Même scène à Rafah, tout au sud. “Nous n’avons même pas pu trouver l’emplacement exact de nos maisons”, a raconté Maria Gad El Haq, déplacée elle aussi par la guerre comme la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants de Gaza.Malgré les incertitudes, l’accord conclu le 15 janvier par l’intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte nourrit l’espoir d’une paix durable dans le territoire palestinien, où la guerre avait été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas dans le sud d’Israël.Si les deux premières étapes se déroulent comme prévu, la troisième et dernière portera sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts.Le mouvement palestinien a affirmé, lui, que la trêve dépendait du “respect des engagements” par Israël. Lundi, il a déployé ses forces de sécurité dans la bande de Gaza, en tenue militaire ou en uniforme noir, selon des journalistes de l’AFP.En Israël, après l’émotion suscitée par les premières libérations d’otages, le journal Yedioth Ahronoth craint une suite moins heureuse.”Certains arriveront sur des brancards et des chaises roulantes. D’autres arriveront dans des cercueils…”, a écrit l’éditorialiste Sima Kadmon.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Sur 251 personnes enlevées, 91 restent otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.Au moins 46.913 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans l’offensive israélienne de représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

‘What a great feeling!’ Trump returns to the White House

There’s no place like home. And for Donald Trump, home is back in the White House after four tumultuous years.”What a great feeling,” Trump told reporters when asked how it felt to be back in the Oval Office on Monday. “One of the better feelings I’ve ever had.”Trump acted as if he’d never left. Nor was there any mention of how he had left in disgrace after his supporters attacked the US Capitol in January 2021 trying to overturn his election defeat to Joe Biden.Instead, the 78-year-old launched straight into an impromptu, 50-minute press conference in the symbolic heart of the US presidency.But if it all felt familiar to the Republican billionaire, that was largely thanks to the work of an army of White House staff.They had only around five hours to erase every trace of his Democratic predecessor and create Trump’s Oval Office 2.0.Trump wouldn’t confirm reports of the return of the famed “Diet Coke button” — a button on the desk that he would press during his first term to summon a glass of his favorite drink on a silver tray.But signs of other changes were all around. – ‘Extraordinary decorators’ -A portrait of George Washington hung over the fireplace as it did four years ago — replacing Franklin D. Roosevelt who had occupied the spot under Biden — along with one of the third US president, Thomas Jefferson.A bust of British wartime leader Winston Churchill had also reportedly returned to its spot in the Oval, as it was in the first term.The aim, as ever with the presidency, is to portray an image of might and dignity, and Trump seemed to think his staff had done just right.”I just got here. My people came in, they have extraordinary decorators,” said Trump, who has spent much of the last four years at his luxury Mar-a-Lago resort in Florida and arrived in a freezing Washington on Saturday.Pointing to the pictures of his predecessors, the 47th president said, “I can live with George Washington, I can live with Thomas Jefferson — they took a very safe route.”  However, Trump did have one surprise, underscoring just how quickly holders of the world’s most powerful job pass the torch.Asked if Biden had left him a traditional handover letter, Trump replied that he didn’t know and checked inside the drawer of the historic Resolute Desk.”Ooh!” Trump said, extracting a white envelope with the numbers “47” in Biden’s handwriting. “It could have been years before we got it.”- ‘Welcome home’ -Despite Biden’s gesture, Trump could not help lambasting his political rival as he kept talking.”Does Biden ever do news conferences like this?” said the Republican, no doubt knowing full well that Biden was often shielded by White House staff and would only take a handful of questions.For Biden and his staff, the day was a harsh reminder of the transitory nature of power.Before he had even left, photos on the walls of the West Wing had been removed and moving trucks were in the driveway.Officials from the Biden and Trump teams had awkward interactions on campus, like it was the first day of school.Social media accounts, websites and even email fonts all changed along with the new administration.Trump’s return was above all a bitter pill to swallow for the man who had branded him a threat to democracy, and was forced to bow out of their 2024 rematch after a humiliating debate performance against his rival sparked concerns about his age.Biden spent his last hours showing just what he thought of Trump, issuing pardons to aides and family members he feared would be prosecuted by the Republican.But as Trump and his wife Melania arrived for a pre-inauguration cup of tea with Biden and his wife Jill, the 82-year-old did his best to hide his feelings.”Welcome home,” he said.

“Quelle sensation formidable!” Trump retrouve la Maison Blanche

“George Washington, ça me va… Thomas Jefferson, ça me va… ” De retour dans le Bureau ovale fraîchement redécoré, Donald Trump passe en revue les portraits de ses illustres prédécesseurs qui ornent les murs. Le 47e président des Etats-Unis, qui a prêté serment depuis quelques heures, est installé au “Resolute Desk”, un massif bureau de bois sombre.Devant lui, des piles de documents dans des pochettes de cuir et une boîte de ses feutres noirs favoris. A côté de lui, un conseiller qui lui passe un à un des décrets sur lesquels il appose sa signature. Face à lui, un petit groupe de journalistes.Le républicain s’engage dans une conférence de presse improvisée d’une cinquantaine de minutes.Il alterne propos outranciers contre certains adversaires politiques, annonces diplomatiques fracassantes et vantardise ouverte – ainsi quand l’ancien animateur de téléréalité dit avoir eu de “bonnes critiques” pour son discours d’investiture.Le conseiller continue à lui présenter les textes. “Celui-là, il est important”, dit le républicain, élu après une campagne particulièrement virulente contre les migrants, avant de signer un décret remettant en cause le droit du sol, qu’il juge “ridicule”. Mais qui est garanti par la Constitution.”Quelle sensation formidable!” lance le milliardaire de 78 ans, déjà président de 2017 à 2021, quand la presse veut savoir ce qu’il ressent en retrouvant le Bureau ovale, qui a été redécoré en toute hâte par ses équipes dans la journée.Le tapis bleu profond installé par Joe Biden a fait place à une teinte plus neutre, des drapeaux ont été ajoutés, et certains portraits ont changé.Donald Trump se tourne vers un mur, désigne une peinture: “Celui-là est bien”, lance-t-il.- La lettre de Biden -Il s’agit d’Andrew Jackson, septième président des Etats-Unis, que Donald Trump affectionne, mais qui est une figure très critiquée par les progressistes pour ses positions racistes et populistes. L’ancien président démocrate Joe Biden n’en avait pas voulu.Puis Donald Trump montre les portraits du premier président George Washington, et du troisième, Thomas Jefferson, des figures pour le coup consensuelles. Des choix “très prudents”, juge le 45e et désormais 47e président.Quand un journaliste lui demande si conformément aux usages, Joe Biden lui a laissé une lettre, Donald Trump lève la tête du texte qu’il vient de signer – déclarant un état d’urgence à la frontière avec le Mexique – et dit: “Peut-être. Attendez un peu.”Il ouvre le tiroir du bureau, fait “Oh”, en sort une enveloppe sur laquelle est inscrit le chiffre 47, qu’il montre aux caméras. C’est bien le message de son prédécesseur.L’ancien promoteur immobilier, qui n’a cessé d’humilier publiquement Joe Biden ces dernières années, blague en disant que sans la question du reporter, il n’aurait pas trouvé le message avant “des mois” voire “des années.””Peut-être que nous devrions tous le lire ensemble”, lance-t-il. Mais il ne s’exécute pas, la lettre reste confidentielle.Donald Trump est de retour, et sa capacité à capter, exciter, entretenir l’attention médiatique est intacte.Il le sait et en joue.Après avoir répondu à une question sur le réseau social TikTok, et alors que d’autres fusent, il balaye du regard le groupe de journalistes plantés devant lui.”Est-ce que Biden faisait des conférences de presse telles que celle-là?” demande-t-il. En sachant très bien que le démocrate de 82 ans a évité au maximum ce genre d’échanges improvisés, et suscité ainsi une grande frustration chez les journalistes.

“Quelle sensation formidable!” Trump retrouve la Maison Blanche

“George Washington, ça me va… Thomas Jefferson, ça me va… ” De retour dans le Bureau ovale fraîchement redécoré, Donald Trump passe en revue les portraits de ses illustres prédécesseurs qui ornent les murs. Le 47e président des Etats-Unis, qui a prêté serment depuis quelques heures, est installé au “Resolute Desk”, un massif bureau de bois sombre.Devant lui, des piles de documents dans des pochettes de cuir et une boîte de ses feutres noirs favoris. A côté de lui, un conseiller qui lui passe un à un des décrets sur lesquels il appose sa signature. Face à lui, un petit groupe de journalistes.Le républicain s’engage dans une conférence de presse improvisée d’une cinquantaine de minutes.Il alterne propos outranciers contre certains adversaires politiques, annonces diplomatiques fracassantes et vantardise ouverte – ainsi quand l’ancien animateur de téléréalité dit avoir eu de “bonnes critiques” pour son discours d’investiture.Le conseiller continue à lui présenter les textes. “Celui-là, il est important”, dit le républicain, élu après une campagne particulièrement virulente contre les migrants, avant de signer un décret remettant en cause le droit du sol, qu’il juge “ridicule”. Mais qui est garanti par la Constitution.”Quelle sensation formidable!” lance le milliardaire de 78 ans, déjà président de 2017 à 2021, quand la presse veut savoir ce qu’il ressent en retrouvant le Bureau ovale, qui a été redécoré en toute hâte par ses équipes dans la journée.Le tapis bleu profond installé par Joe Biden a fait place à une teinte plus neutre, des drapeaux ont été ajoutés, et certains portraits ont changé.Donald Trump se tourne vers un mur, désigne une peinture: “Celui-là est bien”, lance-t-il.- La lettre de Biden -Il s’agit d’Andrew Jackson, septième président des Etats-Unis, que Donald Trump affectionne, mais qui est une figure très critiquée par les progressistes pour ses positions racistes et populistes. L’ancien président démocrate Joe Biden n’en avait pas voulu.Puis Donald Trump montre les portraits du premier président George Washington, et du troisième, Thomas Jefferson, des figures pour le coup consensuelles. Des choix “très prudents”, juge le 45e et désormais 47e président.Quand un journaliste lui demande si conformément aux usages, Joe Biden lui a laissé une lettre, Donald Trump lève la tête du texte qu’il vient de signer – déclarant un état d’urgence à la frontière avec le Mexique – et dit: “Peut-être. Attendez un peu.”Il ouvre le tiroir du bureau, fait “Oh”, en sort une enveloppe sur laquelle est inscrit le chiffre 47, qu’il montre aux caméras. C’est bien le message de son prédécesseur.L’ancien promoteur immobilier, qui n’a cessé d’humilier publiquement Joe Biden ces dernières années, blague en disant que sans la question du reporter, il n’aurait pas trouvé le message avant “des mois” voire “des années.””Peut-être que nous devrions tous le lire ensemble”, lance-t-il. Mais il ne s’exécute pas, la lettre reste confidentielle.Donald Trump est de retour, et sa capacité à capter, exciter, entretenir l’attention médiatique est intacte.Il le sait et en joue.Après avoir répondu à une question sur le réseau social TikTok, et alors que d’autres fusent, il balaye du regard le groupe de journalistes plantés devant lui.”Est-ce que Biden faisait des conférences de presse telles que celle-là?” demande-t-il. En sachant très bien que le démocrate de 82 ans a évité au maximum ce genre d’échanges improvisés, et suscité ainsi une grande frustration chez les journalistes.

‘Too hard’: Vietnam’s factory workers return to country life

Treading a familiar path for women in rural Vietnam, Nguyen Thi Hiep found a factory job in dynamic Ho Chi Minh City and spent 16 years helping make shoes for Western brands such as Adidas and Nike.Vietnam is among the world’s largest exporters of clothing, footwear and furniture and Ho Chi Minh City and its hundreds of thousands of migrant workers have for decades helped power its manufacturing boom. The southern metropolis offered stable jobs with decent pay, and young women in particular flocked to garment and shoe factories, where the workforce is three-quarters female.But as living costs surge, Hiep is joining a wave of workers rejecting the commercial hub for a quieter life back home — leaving city businesses struggling to fill their ranks.”I have stayed in this city long enough,” Hiep, 42, told AFP after her shift at a factory owned by Taiwan’s Pou Chen, one of the biggest and best-paying shoe manufacturers in the country.”I work all day long, starting at sunrise and ending when it’s dark,” she said. “But I still struggle to pay my rent.”Despite earning 10 million dong ($400) a month, a third more than the national average, Hiep lives in a 10-square-metre, one-room apartment with her husband and eight-year-old daughter, buying the cheapest food she can find and saving nothing.Housing, utility, healthcare and education costs are rising across the country, and workers in Ho Chi Minh City say their salaries can no longer meet their needs.So Hiep and her husband, a motorbike taxi driver, have decided to leave.This week, ahead of the Tet festival when Vietnam celebrates the lunar new year, the family will make the 1,000-kilometre (621-mile) journey home to a remote corner of mountainous Quang Binh province, 24 hours and a world away from the traffic and pollution of Ho Chi Minh City and its 10 million people.They have no plans to return.- Rapid departure -In the decades since Vietnam’s post-war “doi moi” economic transformation, Ho Chi Minh City and the capital Hanoi have been at the heart of the “from farm to factory” trend, said professor Pham Van Dai of the country’s Fulbright University.It is a pattern that has played out in many developing countries across the world.But when the Covid-19 pandemic forced people out of factories and back to their homes, many found rural areas had developed, offering more opportunities than a decade earlier and a higher quality of life.”The number of migrant workers (moving out) rose rapidly,” Dai told AFP.In Binh Tan, a popular migrant district where Hiep lives, the number of temporary residents dropped by almost a quarter — more than 100,000 people — between 2020 and 2023, Le Thi Ngoc Dung, vice chairwoman of the local people’s committee, told state media. And although new migrants are still arriving across the city, the number has fallen drastically — from 180,000 in 2020 to 65,000 people in 2023, according to the city’s population and planning department. “When their income can no longer cover living costs” migrants will leave, Dai said. “The city has not shifted quick enough to create better jobs.”In 2022, more than 60 percent of Ho Chi Minh City’s migrant population had decided to leave or were mulling it over, a survey by the Vietnam Chamber of Commerce and Industry and the UN’s International Organization for Migration showed. More than half blamed high living costs.- Labour shortage -Struggling to afford food and schooling, Truong Thi Le, also a Pou Chen worker, made the heartbreaking decision to send her six-year-old daughter to live with her uncle in Quang Binh.After eight years in the city, she and her younger daughter will soon follow, leaving behind the poor air quality — which regularly exceeds World Health Organization’s guidelines by three to five times — that she says is making her children ill.”We can’t make it work,” said Le, who together with her husband earns roughly 16 million dong a month.”And the environment in the countryside will be better for my kids.”Low income, small and dilapidated houses, separation from their children, overtime and night shifts: each contributes to migrant workers’ “increasing feeling of insecurity and lack of stability”, said Nguyen Thi Minh Ngoc, a manager at recruitment company ViecLamTot.As stress levels rise and their health deteriorates, they leave despite knowing their income will drop, Ngoc told AFP.Business is beginning to feel the effects.An August survey by ViecLamTot showed around 30 percent of manufacturers in the city faced a labour shortage, while 85 percent said they were having trouble recruiting.For the workers themselves, the future remains uncertain.Le said she might return to farming, while Hiep has thought of finding a factory closer to home.In any event, she envies the simple life of her neighbours back home, “playing volleyball, getting together to sing and dance”.In Ho Chi Minh City, she says, “life is too hard”.

Trump decrees end of diversity programs, LGBTQ protections

US President Donald Trump repealed numerous executive orders promoting LGBTQ equality and issued new ones decreeing only two genders and ending government diversity programs Monday, definitively breaking with what he decries as “woke” culture.On the campaign trail, Trump vilified diversity, equity and inclusion policies in the federal government and corporate world, saying they discriminated against white people — men in particular.”The Biden Administration forced illegal and immoral discrimination programs, going by the name ‘diversity, equity, and inclusion’ (DEI), into virtually all aspects of the Federal Government, in areas ranging from airline safety to the military,” said one new order ending such programs.While campaigning, Trump also demonized any recognition of gender diversity, attacking transgender people — notably transgender women in sports — and gender-affirming care for children.In front of a crowd of supporters in a Washington arena, Trump wiped out 78 executive orders, actions and presidential memoranda issued by his predecessor Joe Biden.Several of the overturned decrees promoted diversity and equality in the government, workplaces and healthcare, as well as the rights of LGBTQ Americans.In doing so, Trump fulfilled a campaign promise to immediately curtail programs that sought to redress historical inequality but that he has insisted disadvantage white people, particularly men.He scrapped Biden-era executive orders that prevented “discrimination on the basis of gender identity or sexual orientation,” discrimination against LGBTQ Americans in education, as well as equity programs for Black, Hispanic and Pacific Islander Americans.He later issued a separate executive order requiring federal agencies to only give the option of male or female, removing the option for any other gender identity — such as “X” on passport applications.- ‘Continued backlash’ -“Agencies shall take all necessary steps, as permitted by law, to end the Federal funding of gender ideology,” the order said, using a catch-all phrase invoked by Trump to refer to any language inclusive of gender identity other than male or female.His administration would only use “clear and accurate language and policies that recognize women are biologically female, and men are biologically male,” the order said.The policies will almost certainly face legal challenges.Outside the historic Stonewall Inn in New York City, a focal point of the struggle for LGBTQ rights, members of the community were defiant.”These announcements and these policy changes really affect people in a deep level,” Angel Bullard, a 22-year-old transgender student from Wyoming, told AFP.”It’s a horrible place to be when you are unaffirmed and alone in this world.”As a result of the flurry of changes, access to gender affirming medical care could be at risk where federal funds are involved, warned Jami Taylor, a politics professor at Toledo University and an expert on LGBTQ policy.That could apply in cases funded by state-run insurances Medicare and Medicaid, used by older and less well-off Americans, or in federal prisons. Ahead of the election, Trump promised to ban gender-affirming care for minors and to take legal action against any doctors and educators who carry out or enable the practice.The LGBTQ Victory Fund, which seeks to promote political candidates friendly to the community, said “work to elect pro-equality LGBTQ candidates is even more critical as our community faces continued backlash, anti-LGBTQ rhetoric and rollback of pro-equality mandates.”The LGBT National Help Center has been receiving about 2,000 calls per day since the election results, instead of the usual 300, according to its director Aaron Almanza.Anti-trans rhetoric was a mainstay of Trump’s campaign rallies, drawing huge cheers from crowds.