Wall Street demeure prudente, subit des prises de bénéfices

La Bourse de New York a terminé en baisse mardi face au repli de certaines grandes capitalisations, les investisseurs demeurant par ailleurs attentistes avant la réunion des banquiers centraux de Jackson Hole en fin de semaine.L’indice Nasdaq, où se concentre les valeurs technologiques, a perdu 1,46% et l’indice élargi S&P 500 a reculé de 0,58%. Le Dow Jones (+0,02%) a terminé à un niveau proche de l’équilibre.”Nous avons atteint des sommets historiques la semaine dernière, le marché recule donc, alors que les investisseurs digèrent cette très forte (…) hausse”, résume auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments, selon qui ce mouvement est commun.”Les pertes considérables enregistrées par les grandes valeurs technologiques mettent le S&P 500 et le Nasdaq sous pression”, précisent par ailleurs les analystes de Briefing.com.Après une forte hausse ces dernières semaines, les “Sept Magnifiques” –le surnom donné aux géants du secteur technologique– ont tous terminé en berne, à l’instar du géant des semiconducteurs Nvidia (-3,50% à 175,64 dollars), de Microsoft (-1,42% à 509,77 dollars), de Tesla (-1,75% à 329,31 dollars) ou d’Amazon (-1,50% à 228,01 dollars).La place américaine demeure aussi prudente à l’approche du colloque de Jackson Hole (Wyoming), qui réunit de nombreux banquiers centraux en fin de semaine. A cette occasion, le président de la banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, prononcera un discours vendredi.M. Powell devrait se montrer “prudent quant à l’état de santé de l’économie (américaine), car depuis sa dernière intervention (…), les données se sont détériorées”, note M. Sarhan.Mais “presque tout le monde s’accorde à dire que la Fed devrait baisser ses taux (…), il ne reste donc plus qu’à déterminer quand”, ajoute l’analyste.Le marché privilégie toujours l’hypothèse d’une baisse de taux à l’issue de la prochaine réunion de la Fed des 16 et 17 septembre, d’après l’outil de veille de CME, FedWatch.Les investisseurs seront aussi attentifs à la publication mercredi du compte-rendu (“minutes”) de la dernière réunion monétaire de la banque centrale américaine de juillet, ainsi qu’aux discours de plusieurs responsables de la Fed prévus tout au long de la semaine.Sur le marché obligataire, vers 20H15 GMT, le rendement des emprunts d’État américains à dix ans se détendait légèrement à 4,31% contre 4,33% à la clôture la veille.Ailleurs, au tableau des valeurs, le fabricant de semiconducteurs Intel a poursuivi son ascension (+6,97% à 25,31 dollars), profitant de l’annonce d’un investissement de 2 milliards de dollars du géant japonais SoftBank. L’accord, annoncé lundi, va porter à environ 2% la présence du japonais au capital du groupe américain.Par ailleurs, le gouvernement américain souhaite des parts au capital du groupe en échange des subventions déjà prévues par l’ancien président Joe Biden, a déclaré mardi lors d’un entretien le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick.La chaîne américaine de magasins de bricolage Home Depot a gagné du terrain (+3,12% à 407,01 dollars) après avoir confirmé ses prévisions annuelles malgré un résultat net pour le deuxième trimestre de son exercice décalé inférieur aux attentes.Le groupe de grande distribution électronique BestBuy (+3,27% à 74,15 dollars) a progressé après la mise en œuvre de la transformation de son site internet en marketplace, permettant à des vendeurs externes à l’entreprise d’y afficher leurs produits.Les investisseurs attendent désormais les résultats d’autres grands distributeurs cette semaine, à l’image de Target (+0,41%) ou du géant Walmart (+0,62%).”Les résultats des distributeurs donnent une bonne idée de l’état de la santé” financière des consommateurs, conclut M. Sarhan.

Trump rules out US troops but eyes air power in Ukraine deal

President Donald Trump on Tuesday ruled out sending US troops to back up any Ukraine peace deal but suggested air support instead, as European nations began hashing out security guarantees ahead of a potential Russia summit.In a flurry of diplomacy aimed at ending the war, Trump brought Ukrainian President Volodymyr Zelensky and European leaders to the White House on Monday, three days after his landmark encounter with Russia’s Vladimir Putin in Alaska.But while Trump said Putin had agreed to meet Zelensky and accept some Western security guarantees for Ukraine, those promises have been met with extreme caution by Kyiv and Western capitals, and many details remain vague.Putin proposed holding the summit with Zelensky in Moscow, three sources familiar with the Trump call told AFP. One source said Zelensky immediately said no to meeting in the capital of his country’s invader.Trump, long a fierce critic of the billions of dollars in US support to Ukraine since Russia invaded in 2022, said that European nations were “willing to put people on the ground” to secure any settlement.”France and Germany, a couple of them, UK, they want to have boots on the ground,” Trump said in a Fox News interview. “We’re willing to help them with things, especially, probably, if you talk about by air.”Asked what assurances Trump had that US boots would not be on the ground, he replied: “Well, you have my assurance and I’m president.”- Allies discuss next steps -The White House later doubled down on Trump’s statements — but gave few new details on either the summit or the security guarantees.Press Secretary Karoline Leavitt told reporters that Trump “has definitively stated US boots will not be on the ground in Ukraine” and that the use of US air power was “option and a possibility.” Leavitt insisted that Putin had promised Trump he would meet Zelensky, and said top US officials were “coordinating” with Russia on a summit.Trump had dramatically interrupted his meeting with Zelensky and the Europeans at the White House on Monday to call the Russian leader.Allies have expressed doubts that Putin will go through with the meeting.The Europeans are however seizing on the possibility of a peace deal following the Trump talks.French President Emmanuel Macron and British Prime Minister Keir Starmer brought together around 30 of Ukraine’s allies known as the “Coalition of the Willing” for virtual consultations.Starmer told them coalition teams and US officials would meet in the coming days to “prepare for the deployment of a reassurance force if the hostilities ended,” a Downing Street spokesperson said.The military chiefs of staff of all 32 nations in the NATO military alliance will meet by video Wednesday to discuss Ukraine, officials said.- Geneva, Budapest floated for summits -Russia has warned that any solution must also protect its own “security interests” and has ruled out Ukraine joining NATO.Foreign Minister Sergei Lavrov added that any meeting between the leaders “must be prepared very thoroughly.”Lavrov’s comments, and Putin’s offer of Moscow as a summit venue, reinforced European fears that Russia was once again stalling. Macron said he wanted the summit to take place in Geneva, a historic venue for peace talks.Switzerland said it was ready to offer immunity to Putin, who faces an arrest warrant from the International Criminal Court over the war.Macron and German Chancellor Friedrich Merz have both said the summit could take place in two weeks.The White House declined to comment on a Politico report that it was eying Hungary’s capital Budapest as a venue for a follow-up three-way summit including Trump.On the streets of Kyiv, there was skepticism about whether the latest talks can end the grinding conflict.”The main problem is Putin himself doesn’t want it,” said Anton, 32, who works in a warehouse.But in Moscow, some people were more optimistic. “I hope we can agree on mutually beneficial terms,” said Vyacheslav, 23, who works for the government. burs-dk/st

L1: Rabiot poussé dehors, l’OM prend feu à nouveau

La défaite de l’OM vendredi à Rennes aura laissé encore plus de traces que prévu: impliqué dans une bagarre avec un équipier après le match, Adrien Rabiot a été placé sur la liste des transferts mardi par son club, qui s’apprête donc à se séparer de son meilleur joueur.”L’Olympique de Marseille informe qu’Adrien Rabiot et Jonathan Rowe ont été placés sur la liste des transferts par le club. Cette décision a été prise en raison d’un comportement inadmissible dans le vestiaire après le match contre le Stade Rennais, en accord avec le staff technique et en application du code de conduite interne du club”, a annoncé l’OM dans un communiqué publié en début de soirée. “La décision a été communiquée par le club aux deux joueurs ce lundi”, a ajouté le club, qui recevra samedi le Paris FC pour son premier match de la saison au Stade Vélodrome.Totalement imprévisible il y a quelques jours à peine, l’annonce de mardi, qui concerne un joueur cadre de l’équipe de France, confirme que l’OM vit dans un état de chaos quasi-permanent et sait inventer des crises ex-nihilo. Après la qualification pour la Ligue des Champions obtenue en fin de saison dernière, malgré plusieurs épisodes de crise et grâce notamment aux performances de Rabiot (neuf buts et quatre passes décisives en 29 matchs de championnat), l’été avait pourtant semblé calme et la préparation réussie. Les supporters marseillais étaient confiants, heureux de voir leur coach Roberto De Zerbi et leurs joueurs les plus talentueux, Rabiot, Mason Greenwood ou Pierre-Emile Hojbjerg, poursuivre l’aventure.- Echanges de coups -Mais il a donc suffi d’un but de Ludovic Blas dans les dernières secondes vendredi à Rennes (défaite 1-0 lors de la première journée de Ligue 1) pour déclencher, tel un effet papillon, un nouveau psychodrame à Marseille.Très vite, les échos d’un après-match très tendu sont revenus aux oreilles des journalistes présents dans la zone mixte du Roazhon Park, qui n’ont pas eu besoin d’écouter aux portes tant le volume est monté haut.”C’était très électrique et le ton est vraiment monté”, a expliqué une source à l’AFP. Plusieurs cadres se sont exprimés de façon véhémente et une altercation très tendue a opposé Rabiot (30 ans, 53 sélections) et l’espoir anglais Jonathan Rowe. Le club a d’abord démenti toute bagarre mais mardi, L’Equipe a évoqué “des échanges de coups entre les deux hommes”, ce qu’a confirmé dans la journée à l’AFP une source proche du club.Dès lundi, les deux joueurs avaient été temporairement écartés de l’équipe première et ils ne se sont pas entraînés non plus mardi, avant le coup de tonnerre du communiqué du club.- “Le meilleur homme” -Rowe, qui a peu joué la saison dernière, était de toute façon annoncé sur le départ. Mais le choix de se priver de Rabiot, dont l’arrivée à Marseille l’été dernier était considéré comme le plus beau coup du tandem formé par le président Pablo Longoria et son directeur du football Medhi Benatia, est en revanche une énorme surprise.”C’est quelqu’un de spécial. Je dirais que c’est le meilleur homme que j’ai eu dans un vestiaire pendant toute ma carrière, un exemple de travail”, assurait pourtant Longoria cet été dans le documentaire “Sans jamais rien lâcher”, produit par l’OM et qui dévoile les coulisses de la saison dernière.”+Adri+, au-delà d’être un top-joueur, dans sa tête c’est le béton armé”, déclarait de son côté Benatia dans le même film. Quant au joueur, il assurait dans une interview à La Provence il n’y a même pas 10 jours que “la meilleure chose était de rester à l’OM”.Contacté par l’AFP, l’avocat de la famille Rabiot, Me Romuald Palao, a évoqué une “décision extrêmement surprenante”. “Du côté d’Adrien, un départ n’était pas du tout programmé et il était hyper épanoui à Marseille”, a-t-il dit.La carrière d’Adrien Rabiot a déjà été marquée par plusieurs situations conflictuelles. En 2019, il avait ainsi quitté le Paris SG après six mois de mise à l’écart sur fond de désaccord contractuel. En 2018, il avait refusé le statut de réserviste avec les Bleus avant la Coupe du Monde. Il avait été écarté de l’équipe de France pendant deux ans mais fait désormais partie des cadres de la sélection de Didier Deschamps, qui espère disputer l’été prochain le Mondial-2026.

Trump, Zelensky et la diplomatie du golf

En visite à Washington, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a offert à son homologue américain Donald Trump un club de golf appartenant à un vétéran de la guerre, a indiqué mardi la présidence ukrainienne.”Le président ukrainien a offert au président des États-Unis un club de golf donné par le sergent des forces armées ukrainiennes Kostiantyne Kartavtsev”, explique un communiqué sur le site de la présidence urkainienne.L’officier ukrainien a perdu une jambe au cours des premiers mois de l’invasion russe, précise le communiqué, et a utilisé le golf comme un moyen de rééducation.M. Zelensky a offert ce club à M. Trump en marge d’une rencontre conjointe avec des dirigeants européens venus à Washington soutenir l’Ukraine pour avancer sur un accord de paix après trois ans d’invasion russe.Selon la présidence, Donald Trump a accepté le cadeau, remerciant le vétéran ukrainien, et a remis à M. Zelensky “les clefs symboliques de la Maison Blanche”.Cette rencontre à l’atmosphère cordiale contrastait avec celle de février, quand le président Trump et le vice-président JD Vance avaient cherché à humilier publiquement le dirigeant ukrainien.Dans une vidéo publiée mardi par l’association United by Golf Club, dont fait parti Kostiantyne Kartavtsev, Donald Trump s’est adressé à l’ancien combattant, le remerciant pour son cadeau, un “putter”, club qui permet de faire des coups relativement courts et à faible vitesse, pour terminer un parcours. “Il est magnifique. Il a été fabriqué avec beaucoup d’amour et c’est vous qui me l’avez offert avec beaucoup d’amour”, dit le président américain, assis derrière son bureau du Bureau ovale, le club dans les mains.”Je l’utiliserai à chaque fois que je rentrerai un putt. Je penserai à vous”, a-t-il assuré.”Votre pays est un grand pays. Nous essayons de le ramener, de l’aider. Et votre président travaille très, très dur pour qu’il en soit ainsi”, a ajouté M. Trump.Sous la vidéo, l’association a écrit que le club de golf était gravé de l’inscription : “Let’s putt peace together!”, jeu de mots en anglais entre le fait de mettre une balle dans un trou et “faire la paix ensemble”.Kostiantyne Kartavtsev fait toujours partie de l’armée ukrainienne, selon l’association.Le golf est le sport favori du président américain, connu pour passer un temps considérable sur ses greens personnels.”La diplomatie du golf” est même devenue l’une de ses marques de fabrique : il n’hésite pas à accueillir ses homologues dans ses opulents complexes, aux États-Unis ou ailleurs.En juillet, c’est dans son club de Turnberry, en Écosse, que le dirigeant américain a conclu, avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, un accord commercial sur les exportations européennes, avant de s’entretenir le lendemain avec le Premier ministre britannique Keir Starmer sur le même lieu.

Netanyahu slams Macron for fuelling ‘antisemitic fire’

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu upbraided President Emmanuel Macron in a letter seen by AFP on Tuesday, blaming the French leader’s move to recognise a Palestinian state for fuelling antisemitism.A French minister responded by saying that the fight against antisemitism must not be “exploited”.Late last month, Macron said France would formally recognise a Palestinian state during a UN meeting in September, drawing a swift rebuke from Israel.By announcing the move, France was set to join a growing list of nations to have recognised statehood for the Palestinians since the start of the Gaza war nearly two years ago.In the letter sent to Macron, Netanyahu said antisemitism had “surged” in France following the announcement.”Your call for a Palestinian state pours fuel on this antisemitic fire. It is not diplomacy, it is appeasement. It rewards Hamas terror, hardens Hamas’s refusal to free the hostages, emboldens those who menace French Jews and encourages the Jew-hatred now stalking your streets,” Netanyahu wrote in the letter. The Israeli premier went on to call on Macron to confront antisemitism in France, saying he must “replace weakness with action, appeasement with resolve, and to do so by a clear date: the Jewish New Year, September 23”. Benjamin Haddad, France’s minister for Europe, said the country has “no lessons to learn in the fight against antisemitism”.The issue “which is poisoning our European societies” must not be “exploited”, Haddad added.France is among at least 145 of the 193 UN members that now recognise or plan to recognise a Palestinian state, according to an AFP tally.Australia joined the list earlier this month, announcing its intention to recognise a Palestinian state in September.Netanyahu slammed his Australian counterpart Anthony Albanese earlier on Tuesday, labelling him a “weak politician who betrayed Israel and abandoned Australia’s Jews,” in an angry post on his office’s official X account.The personal attack came amid a diplomatic spat between the two countries after the Australian government on Monday cancelled the visa of far-right Israeli politician Simcha Rothman.Rothman, whose ultranationalist party is in Netanyahu’s governing coalition, had been scheduled to speak at events organised by the Australian Jewish Association.Hours after his visa was cancelled, Israel’s Foreign Minister Gideon Saar said he had revoked the visas of Australia’s representatives to the Palestinian Authority.In a statement, Australian Foreign Minister Penny Wong said revoking their visas was an “unjustified reaction” by Israel and that Netanayahu’s government was “isolating Israel and undermining international efforts towards peace and a two-state solution”.