Trump, casting himself as peacemaker, to lift Syria sanctions

US President Donald Trump said Tuesday he would lift sanctions on Syria to offer it a chance for “greatness” after Bashar al-Assad’s fall, as he cast himself as a peacemaker in the Middle East.On a state visit to Saudi Arabia primarily aimed at securing billions of dollars of investment, the billionaire president took aim both at the US left and right who he said had intervened in the region in the guise of “nation builders” but “wrecked far more nations than they built”.Trump renewed his offer for a better US relationship with longtime nemesis Iran, although he warned the nation’s rulers of consequences if ongoing talks with his administration failed.In his most significant announcement, Trump said he would end sweeping US sanctions on Syria, in place for decades and ramped up dramatically during the iron-fisted rule of Assad, who was overthrown by Islamist-led forces in December.”I will be ordering the cessation of sanctions against Syria in order to give them a chance at greatness,” Trump said in a speech in Riyadh.”The sanctions were brutal and crippling,” he said. “But now it’s their time to shine.”Trump will at least “say hello” to Syria’s interim president, Ahmed al-Sharaa, in Riyadh on Wednesday, a US official said.Secretary of State Marco Rubio will hold more extensive talks in Turkey this week with Syria’s foreign minister, Asaad al-Shaibani, Trump said.Shaibani welcomed the lifting of sanctions, telling state news agency SANA it was a “pivotal turning point for the Syrian people”.- Listening to Saudi appeals -In announcing the move, Trump said he was listening to the appeals of Saudi Arabia’s de facto ruler, Crown Prince Mohammed bin Salman — who joined the crowd in cheering the announcement — as well as President Recep Tayyip Erdogan of Turkey, the longtime patron of the triumphant Syrian Islamists.United Nations spokesman Stephane Dujarric welcomed the easing of US sanctions, saying it would “help the Syrian people recover from more than a decade of conflict”.The European Union, Britain and Canada had already eased sanctions that had intensified during Syria’s decade and a half of brutal civil war.But the United States had held out on maintaining sanctions, which have impeded investment for the reconstruction of Syria whose economy was devastated by the war.After Assad’s fall, Washington, then under president Joe Biden, lay down conditions for sanctions removal including protection of minorities.In recent weeks, there have been a series of deadly attacks on the Alawite and Druze minorities.- Breaking with Israel -The last US president to meet a Syrian leader was Bill Clinton, who in 2000 unsuccessfully tried to persuade Bashar’s father Hafez al-Assad to make peace with Israel.On both Syria and Iran, Trump is moving in directions that put him at odds with Israel, which he has long supported.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu has repeatedly ordered strikes on Syria, demanded the demilitarisation of its south, and pushed for action against Iran’s contested nuclear programme.The Trump administration has held four rounds of talks with Iran on reaching a nuclear accord to avoid war.Trump, who himself pulled out of an earlier nuclear agreement with Tehran in his first term, sharply criticised Iran’s leaders, saying they had “focused on stealing their people’s wealth to fund terror and bloodshed abroad” and “dragged down an entire region with them.”But he added: “I’m here today not merely to condemn the past chaos of Iran’s leaders, but to offer them a new path — and a much better path — toward a far better and more hopeful future”. If the talks fail, however, Trump said he would “have no choice but to inflict massive maximum pressure,” including using sanctions to curtail all Tehran’s oil exports.Trump’s speech took on much of the tone of his domestic rhetoric. He lashed out at US rivals and even brought the Saudi crown prince on stage to the sound of the Village People’s “YMCA”, a gay anthem turned Trump campaign song.But the US president, whose second term has included slashing most foreign assistance and aggressively deporting migrants, said that he still saw himself as a “peacemaker”.”In the case of Iran, I have never believed in having permanent enemies. I am different than a lot of people think,” Trump said.

Affaire des sondages de l’Elysée: le parquet général demande la confirmation des peines de première instance

Le parquet général a demandé mardi à la cour d’appel de Paris de confirmer les jugements prononcés en première instance dans l’affaire des sondages de l’Elysée, dans laquelle est notamment impliqué l’ancien secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant.La cour fera connaître sa décision le 4 novembre à 13H30.Contre l’ancien numéro deux de l’Elysée et ministre de l’Intérieur de Nicolas Sarkozy, poursuivi pour favoritisme, les avocats généraux ont requis un an de prison dont huit mois ferme.L’avocat de M. Guéant, Philippe Bouchez El Ghozi, a plaidé “une relaxe totale” de son client expliquant que l’ancien secrétaire général n’avait “aucune marge de manoeuvre” face aux “instructions” du président de la République, Nicolas Sarkozy.On poursuit “celui qui obéit au président de la République”, a-t-il insisté. “Le secrétaire général de l’Elysée était dans la tour de contrôle mais ce n’était pas le pilote”, a-t-il dit.Selon Me Bouchez El Ghozi, son client n’a pas commandé les sondages, sans appel d’offres, qui lui valent de comparaître devant la justice.Claude Guéant a déjà dû faire face à la justice en début d’année, au procès du supposé financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy. Dans ce dossier, le parquet a requis contre lui six ans de prison et 100.000 euros d’amende, l’accusant d’avoir été un intermédiaire afin d’obtenir des fonds.Dans ce dossier, le tribunal correctionnel de Paris fera connaître sa décision le 25 septembre.Concernant l’autre prévenu, l’ex-sondeur Pierre Giacometti, jugé pour recel de favoritisme, le parquet général a requis six mois de prison avec sursis et 70.000 euros d’amende. Les magistrats ont également réclamé 300.000 euros d’amende contre sa société No Com.L’avocat de l’ex-sondeur, Me Patrick Maisonneuve, a demandé la relaxe de son client qui n’est pas, selon lui, “un fin connaisseur des marchés publics”.Claude Guéant, 80 ans, qui souffre de multiples pathologies ayant nécessité encore récemment une opération chirurgicale, et Pierre Giacometti, 62 ans, étaient présents à l’audience.- “Procès autour d’un absent” -Les magistrats ont également demandé la confirmation de l’amende d’un million d’euros contre l’institut de sondages Ipsos, soupçonné de recel de favoritisme.Ils ont requis des amendes de 500.000 euros contre Publifact et de 50.000 euros contre Publi-Opinion, deux entreprises de Patrick Buisson, ancien influent inspirateur du président Sarkozy, condamné en première instance pour recel de favoritisme, abus de biens sociaux et détournement de fonds publics, mais qui est décédé fin 2023.L’affaire des sondages de l’Elysée a débuté en 2009 avec la publication d’un rapport de la Cour des comptes sur l’exécution du budget 2008 du Palais de l’Elysée, dans lequel la Cour épinglait une série d’études d’opinion réalisées sans respecter la procédure des marchés publics.”J’ai été le premier chef d’Etat à avoir l’étrange idée de faire rentrer la Cour des comptes à l’Elysée. Si je n’avais pas pris cette décision, votre tribunal ne serait pas saisi”, avait fait remarquer M. Sarkozy lorsqu’il avait été entendu par le tribunal correctionnel de Paris en novembre 2021.”C’est le procès autour d’un absent, du fait d’un absent”, a résumé Me Bouchez El Ghozi. “Comme on ne peut pas juger le président de la République”, couvert par son immunité présidentielle, “on juge son plus proche collaborateur”, a déploré le conseil de M. Guéant.Les contrats passés sans appel d’offres avec l’Elysée pour la fourniture d’enquêtes d’opinion et des prestations de conseil politique étaient facturés par les sociétés de Patrick Buisson et Pierre Giacometti, ainsi que par l’institut Ipsos.Le Parquet national financier estime à 4,7 millions d’euros d’argent public les dépenses de sondages passées sans appel d’offres par l’Elysée de 2007 à 2012 et à 2,7 millions d’euros les dépenses de conseils demandés également sans appel d’offres aux sociétés mises en cause.

Pesticides: point d’étape, un an après l’adoption d’une nouvelle stratégie contestée

Un an après l’entrée en vigueur de la nouvelle stratégie de réduction des pesticides, Ecophyto 2030, le gouvernement défend son bilan et sa méthode, toujours décriés par des associations environnementales.Le Comité d’orientation stratégique et de suivi (COS), instance de gouvernance de la stratégie Ecophyto 2030, qui regroupe l’ensemble des parties prenantes — représentants de l’État, agriculteurs, industriels, chercheurs, élus et associations — s’est réuni mardi matin en plénière.A l’occasion de ce comité, réintégré par les ONG environnementales qui en avaient claqué la porte l’an dernier, le gouvernement a d’abord réaffirmé l’orientation de sa stratégie: “ne laisser aucun agriculteur sans solution”, notamment en favorisant la recherche “d’alternatives non-chimiques permettant de réduire les risques et les impacts en matière de santé et d’environnement”, selon un document publié mardi.Pour cela, le gouvernement rappelle avoir mobilisé plus de 200 millions d’euros en 2024, dont 143 millions pour le Parsada, le plan de recherche d’alternatives pour anticiper le retrait de molécules au niveau européen, avec des plans d’actions spécifiques contre le mildiou de la vigne, la cercosporiose de la banane ou les mauvaises herbes des grandes cultures.Les agriculteurs “ont besoin d’être soutenus, accompagnés dans cette transition”, a déclaré la ministre de l’Agriculture Annie Genevard, dans un communiqué commun des quatre ministres présents au COS (Agriculture, Transition écologique, Recherche et Santé).Ce plan décline des “chantiers prioritaires” pour l’année à venir: outre le Parsada, il compte notamment une feuille de route, annoncée fin mars, pour une “protection renforcée des captages d’eau”, régulièrement fermés pour cause de pollution. Depuis 1980, un tiers des captages fermés l’ont été à cause de la dégradation de la qualité de l’eau, dont la moitié du fait de la présence de pesticides et nitrates.- Objectif jamais atteint -Un “portail national d’information” sera aussi créé “sur l’exposition des riverains aux produits phytopharmaceutiques qui coordonnera les dispositifs déployés au niveau régional”.Le ministre de la Santé, Yannick Neuder, s’est engagé à “une transparence totale” sur les liens entre exposition des riverains aux pesticides et risque d’apparition de maladies. La France a adopté le plan Ecophyto en 2008, avec l’objectif, jamais atteint, de réduire de moitié l’usage des pesticides en dix ans. La nouvelle mouture de ce plan renouvelle cet objectif, mais avec un nouvel indicateur, le HRI1 européen, et une nouvelle période de référence (2011-2013).Un positionnement “incohérent” pour des organisations de défense de l’environnement comme la Fondation pour la nature et l’homme ou Générations Futures. Cette dernière souligne les “contradictions” d’une politique qui “prétend défendre un objectif de réduction des pesticides tout en soutenant une proposition de loi qui vise à réintroduire les néonicotinoïdes en France”, selon son porte-parole François Veillerette.Ce texte “anti-contraintes”, porté par la droite sénatoriale et auquel la ministre de l’Agriculture Annie Genevard ne s’est pas opposée, est actuellement examiné en commission à l’Assemblée.C’est avant tout l’adoption d’un nouvel indicateur, annoncé début 2024 en pleine crise agricole par le Premier ministre d’alors Gabriel Attal, qui avait conduit plusieurs associations à quitter le COS. Elles dénonçaient un “abandon de l’objectif” d’Ecophyto servi par “un changement de thermomètre”.- “Absence d’ambition” -Car avec cet indicateur européen HRI1, la marche est en effet moins haute pour atteindre l’objectif de baisse. La France, “sans aucun effort supplémentaire”, se rapproche déjà de l’objectif — avec une diminution de 36% par rapport à la période de référence —, alors que la baisse est très faible selon l’ancien indicateur de référence, le Nodu, relève l’ONG.A l’issue de la réunion, Générations Futures a dénoncé une “absence d’ambition pour sortir notre agriculture de sa dépendance aux pesticides”.Face aux critiques visant l’indicateur HRI1, en juin dernier, le gouvernement avait saisi l’Institut national de recherche Inrae pour proposer des pistes d’amélioration de cet indice. L’institut a présenté ses premières recommandations lors du COS de mardi.La première piste propose une “évolution a minima pour éviter les principaux biais de cet indicateur”, notamment en modifiant les coefficients de pondération des différents groupes de produits, dans un rapport consulté par l’AFP.Le seconde “est basée sur une logique de rupture forte” et consiste à “construire un indicateur de risques agrégé en mobilisant les connaissances scientifiques sur l’écotoxicité de chacune des substances actives”.Le risque pour le vivant constitué par les pesticides serait ainsi calculé spécifiquement pour les mammifères terrestre, les poissons ou les abeilles.

Pesticides: point d’étape, un an après l’adoption d’une nouvelle stratégie contestée

Un an après l’entrée en vigueur de la nouvelle stratégie de réduction des pesticides, Ecophyto 2030, le gouvernement défend son bilan et sa méthode, toujours décriés par des associations environnementales.Le Comité d’orientation stratégique et de suivi (COS), instance de gouvernance de la stratégie Ecophyto 2030, qui regroupe l’ensemble des parties prenantes — représentants de l’État, agriculteurs, industriels, chercheurs, élus et associations — s’est réuni mardi matin en plénière.A l’occasion de ce comité, réintégré par les ONG environnementales qui en avaient claqué la porte l’an dernier, le gouvernement a d’abord réaffirmé l’orientation de sa stratégie: “ne laisser aucun agriculteur sans solution”, notamment en favorisant la recherche “d’alternatives non-chimiques permettant de réduire les risques et les impacts en matière de santé et d’environnement”, selon un document publié mardi.Pour cela, le gouvernement rappelle avoir mobilisé plus de 200 millions d’euros en 2024, dont 143 millions pour le Parsada, le plan de recherche d’alternatives pour anticiper le retrait de molécules au niveau européen, avec des plans d’actions spécifiques contre le mildiou de la vigne, la cercosporiose de la banane ou les mauvaises herbes des grandes cultures.Les agriculteurs “ont besoin d’être soutenus, accompagnés dans cette transition”, a déclaré la ministre de l’Agriculture Annie Genevard, dans un communiqué commun des quatre ministres présents au COS (Agriculture, Transition écologique, Recherche et Santé).Ce plan décline des “chantiers prioritaires” pour l’année à venir: outre le Parsada, il compte notamment une feuille de route, annoncée fin mars, pour une “protection renforcée des captages d’eau”, régulièrement fermés pour cause de pollution. Depuis 1980, un tiers des captages fermés l’ont été à cause de la dégradation de la qualité de l’eau, dont la moitié du fait de la présence de pesticides et nitrates.- Objectif jamais atteint -Un “portail national d’information” sera aussi créé “sur l’exposition des riverains aux produits phytopharmaceutiques qui coordonnera les dispositifs déployés au niveau régional”.Le ministre de la Santé, Yannick Neuder, s’est engagé à “une transparence totale” sur les liens entre exposition des riverains aux pesticides et risque d’apparition de maladies. La France a adopté le plan Ecophyto en 2008, avec l’objectif, jamais atteint, de réduire de moitié l’usage des pesticides en dix ans. La nouvelle mouture de ce plan renouvelle cet objectif, mais avec un nouvel indicateur, le HRI1 européen, et une nouvelle période de référence (2011-2013).Un positionnement “incohérent” pour des organisations de défense de l’environnement comme la Fondation pour la nature et l’homme ou Générations Futures. Cette dernière souligne les “contradictions” d’une politique qui “prétend défendre un objectif de réduction des pesticides tout en soutenant une proposition de loi qui vise à réintroduire les néonicotinoïdes en France”, selon son porte-parole François Veillerette.Ce texte “anti-contraintes”, porté par la droite sénatoriale et auquel la ministre de l’Agriculture Annie Genevard ne s’est pas opposée, est actuellement examiné en commission à l’Assemblée.C’est avant tout l’adoption d’un nouvel indicateur, annoncé début 2024 en pleine crise agricole par le Premier ministre d’alors Gabriel Attal, qui avait conduit plusieurs associations à quitter le COS. Elles dénonçaient un “abandon de l’objectif” d’Ecophyto servi par “un changement de thermomètre”.- “Absence d’ambition” -Car avec cet indicateur européen HRI1, la marche est en effet moins haute pour atteindre l’objectif de baisse. La France, “sans aucun effort supplémentaire”, se rapproche déjà de l’objectif — avec une diminution de 36% par rapport à la période de référence —, alors que la baisse est très faible selon l’ancien indicateur de référence, le Nodu, relève l’ONG.A l’issue de la réunion, Générations Futures a dénoncé une “absence d’ambition pour sortir notre agriculture de sa dépendance aux pesticides”.Face aux critiques visant l’indicateur HRI1, en juin dernier, le gouvernement avait saisi l’Institut national de recherche Inrae pour proposer des pistes d’amélioration de cet indice. L’institut a présenté ses premières recommandations lors du COS de mardi.La première piste propose une “évolution a minima pour éviter les principaux biais de cet indicateur”, notamment en modifiant les coefficients de pondération des différents groupes de produits, dans un rapport consulté par l’AFP.Le seconde “est basée sur une logique de rupture forte” et consiste à “construire un indicateur de risques agrégé en mobilisant les connaissances scientifiques sur l’écotoxicité de chacune des substances actives”.Le risque pour le vivant constitué par les pesticides serait ainsi calculé spécifiquement pour les mammifères terrestre, les poissons ou les abeilles.

Pesticides: point d’étape, un an après l’adoption d’une nouvelle stratégie contestée

Un an après l’entrée en vigueur de la nouvelle stratégie de réduction des pesticides, Ecophyto 2030, le gouvernement défend son bilan et sa méthode, toujours décriés par des associations environnementales.Le Comité d’orientation stratégique et de suivi (COS), instance de gouvernance de la stratégie Ecophyto 2030, qui regroupe l’ensemble des parties prenantes — représentants de l’État, agriculteurs, industriels, chercheurs, élus et associations — s’est réuni mardi matin en plénière.A l’occasion de ce comité, réintégré par les ONG environnementales qui en avaient claqué la porte l’an dernier, le gouvernement a d’abord réaffirmé l’orientation de sa stratégie: “ne laisser aucun agriculteur sans solution”, notamment en favorisant la recherche “d’alternatives non-chimiques permettant de réduire les risques et les impacts en matière de santé et d’environnement”, selon un document publié mardi.Pour cela, le gouvernement rappelle avoir mobilisé plus de 200 millions d’euros en 2024, dont 143 millions pour le Parsada, le plan de recherche d’alternatives pour anticiper le retrait de molécules au niveau européen, avec des plans d’actions spécifiques contre le mildiou de la vigne, la cercosporiose de la banane ou les mauvaises herbes des grandes cultures.Les agriculteurs “ont besoin d’être soutenus, accompagnés dans cette transition”, a déclaré la ministre de l’Agriculture Annie Genevard, dans un communiqué commun des quatre ministres présents au COS (Agriculture, Transition écologique, Recherche et Santé).Ce plan décline des “chantiers prioritaires” pour l’année à venir: outre le Parsada, il compte notamment une feuille de route, annoncée fin mars, pour une “protection renforcée des captages d’eau”, régulièrement fermés pour cause de pollution. Depuis 1980, un tiers des captages fermés l’ont été à cause de la dégradation de la qualité de l’eau, dont la moitié du fait de la présence de pesticides et nitrates.- Objectif jamais atteint -Un “portail national d’information” sera aussi créé “sur l’exposition des riverains aux produits phytopharmaceutiques qui coordonnera les dispositifs déployés au niveau régional”.Le ministre de la Santé, Yannick Neuder, s’est engagé à “une transparence totale” sur les liens entre exposition des riverains aux pesticides et risque d’apparition de maladies. La France a adopté le plan Ecophyto en 2008, avec l’objectif, jamais atteint, de réduire de moitié l’usage des pesticides en dix ans. La nouvelle mouture de ce plan renouvelle cet objectif, mais avec un nouvel indicateur, le HRI1 européen, et une nouvelle période de référence (2011-2013).Un positionnement “incohérent” pour des organisations de défense de l’environnement comme la Fondation pour la nature et l’homme ou Générations Futures. Cette dernière souligne les “contradictions” d’une politique qui “prétend défendre un objectif de réduction des pesticides tout en soutenant une proposition de loi qui vise à réintroduire les néonicotinoïdes en France”, selon son porte-parole François Veillerette.Ce texte “anti-contraintes”, porté par la droite sénatoriale et auquel la ministre de l’Agriculture Annie Genevard ne s’est pas opposée, est actuellement examiné en commission à l’Assemblée.C’est avant tout l’adoption d’un nouvel indicateur, annoncé début 2024 en pleine crise agricole par le Premier ministre d’alors Gabriel Attal, qui avait conduit plusieurs associations à quitter le COS. Elles dénonçaient un “abandon de l’objectif” d’Ecophyto servi par “un changement de thermomètre”.- “Absence d’ambition” -Car avec cet indicateur européen HRI1, la marche est en effet moins haute pour atteindre l’objectif de baisse. La France, “sans aucun effort supplémentaire”, se rapproche déjà de l’objectif — avec une diminution de 36% par rapport à la période de référence —, alors que la baisse est très faible selon l’ancien indicateur de référence, le Nodu, relève l’ONG.A l’issue de la réunion, Générations Futures a dénoncé une “absence d’ambition pour sortir notre agriculture de sa dépendance aux pesticides”.Face aux critiques visant l’indicateur HRI1, en juin dernier, le gouvernement avait saisi l’Institut national de recherche Inrae pour proposer des pistes d’amélioration de cet indice. L’institut a présenté ses premières recommandations lors du COS de mardi.La première piste propose une “évolution a minima pour éviter les principaux biais de cet indicateur”, notamment en modifiant les coefficients de pondération des différents groupes de produits, dans un rapport consulté par l’AFP.Le seconde “est basée sur une logique de rupture forte” et consiste à “construire un indicateur de risques agrégé en mobilisant les connaissances scientifiques sur l’écotoxicité de chacune des substances actives”.Le risque pour le vivant constitué par les pesticides serait ainsi calculé spécifiquement pour les mammifères terrestre, les poissons ou les abeilles.

France: vers une croissance ralentie, mais sans redémarrage de l’inflation

L’économie française devrait croître “légèrement” au deuxième trimestre, ralentie par l’incertitude liée aux droits de douane américains, mais sans redémarrage de l’inflation, a estimé mardi la Banque de France, ce qui ouvre la voie à une nouvelle baisse des taux en zone euro. Après une hausse de 0,1% du produit intérieur brut (PIB) au premier trimestre, “l’activité progresserait légèrement au deuxième”, a-t-elle indiqué dans son enquête mensuelle de conjoncture. “Notre enquête confirme une certaine résilience de l’économie française”, a souligné son gouverneur, François Villeroy de Galhau, dans un entretien aux journaux du groupe Ebra.  “Pour autant, celle-ci est affectée par les incertitudes, et il semble que l’incertitude internationale ait pris le pas sur l’incertitude nationale”, a-t-il ajouté. “A ce stade, nous voyons pour 2025 une croissance ralentie, mais sans récession”, a-t-il précisé. La Banque de France, qui table actuellement sur une croissance annuelle de 0,7%, comme le gouvernement, actualisera ses prévisions macroéconomiques en juin. – “Cap économique européen” -Elle a toutefois précisé que sa prévision trimestrielle était encore “très préliminaire” en raison d’un mois de mai marqué par plusieurs jours fériés “et des incertitudes sur les droits de douane”. De son côté, l’Institut national de la statistique (Insee) anticipe une croissance de 0,2% au deuxième trimestre. Washington a imposé des droits de douane de 25% sur l’acier, l’aluminium et les automobiles en provenance de l’Union européenne, et de 10% sur la plupart des autres biens exportés. Bruxelles a menacé, le 9 mai, de taxer les voitures et avions américains en cas d’échec des négociations.  “Le protectionnisme de l’administration Trump entraînera un redémarrage de l’inflation aux Etats-Unis, mais pas en Europe, ce qui permettra sans doute une nouvelle baisse des taux d’ici l’été”, a indiqué François Villeroy de Galhau, qui siège dans l’instance de décision monétaire de la Banque centrale européenne (BCE). En avril, la BCE avait baissé ses taux, pour la septième fois depuis juin 2024, espérant contrer l’effet des tensions commerciales exacerbées avec les États-Unis qui menacent la croissance. Le taux de dépôt, qui fait référence, a été abaissé de 25 points de base, à 2,25%. Sa prochaine réunion de politique monétaire est prévue début juin. “Mais, pour lever l’incertitude, et dès lors qu’il n’y a malheureusement plus de cap américain, il est très important de donner un cap économique européen: il est urgent de construire la souveraineté économique et financière de l’Europe”, a plaidé le gouverneur de la Banque de France. Il a appelé à “une mobilisation générale européenne. Cela ne se fera pas tout seul; il faut agir maintenant et fortement selon les recommandations du rapport Draghi: intégrer plus notre marché unique, investir mieux, innover plus vite avec moins de bureaucratie”. – Attentisme -Dans ce contexte, l’indicateur d’incertitude de la Banque de France, basé sur une analyse textuelle des commentaires des quelque 8.500 entreprises interrogées entre le 28 avril et le 6 mai, a remonté légèrement dans les services et l’industrie en avril, mais il s’est replié dans le bâtiment. A l’exception du secteur viticole, “il n’y a pas d’effet direct à ce stade sur l’activité des hausses de droits de douane américains. En revanche, il y a sans doute un effet indirect via l’incertitude, via les comportements attentistes que cela génère”, a noté son chef économiste, Olivier Garnier, lors d’une conférence de presse. L’activité serait soutenue, entre avril et juin, par les services marchands et l’industrie manufacturière, tandis que la construction se replierait.  Sur le seul mois d’avril, l’activité a “nettement” progressé dans l’industrie et le bâtiment, et “plus modérément” dans les services marchands.  La construction a enregistré un sursaut, profitant notamment de la baisse des taux d’intérêt. Alors que l’agroalimentaire, la pharmacie ou l’automobile ont tiré l’activité industrielle, l’aéronautique a perdu en dynamisme “en raison de la baisse du dollar qui affecte les ventes aux Etats-Unis et de difficultés sur la chaîne logistique”. Les carnets de commande restent jugés dégarnis, sauf pour l’aéronautique. En mai, l’activité est attendue en repli dans les trois grands secteurs en raison des fermetures liées aux ponts.  

Devant la justice britannique, des ONG appellent à bloquer les ventes d’armes à Israël

Des organisations de défense des droits humains, qui attaquent le gouvernement britannique en justice, ont demandé mardi à la Haute Cour de Londres de bloquer les ventes par le Royaume-Uni d’éléments d’avions de combat utilisés par Israël dans sa guerre à Gaza.Ces organisations accusent le gouvernement britannique de violer le droit international avec ces exportations.  Dans la matinée, une cinquantaine de manifestants dont l’ancien chef du Labour Jeremy Corbyn se sont réunis devant la Haute Cour avec des drapeaux palestiniens et des pancartes “Arrêtez d’armer Israël: Arrêtez le génocide”.Soutenue par Amnesty International, Human Rights Watch, Oxfam et d’autres organisations, l’ONG palestinienne Al-Haq tente de bloquer les exportations de ces pièces fabriquées au Royaume-Uni, équipant les chasseurs américains F-35 de Lockheed Martin.Ces éléments incluent la perche de ravitaillement en carburant de l’avion, le système de ciblage laser, les pneus, le fuselage arrière, le système de propulsion par turbine et le siège éjectable, selon Oxfam.L’avion “ne pourrait pas continuer à voler” sans ces pièces “fabriquées au Royaume-Uni”, souligne Al-Haq. Le procès a lieu “dans le contexte de la catastrophe humaine” à Gaza, dont la gravité “est difficile à exprimer avec des mots”, a déclaré l’avocat de cette ONG, Raza Husain, dans une salle d’audience bondée. Le gouvernement britannique a autorisé les ventes de pièces de F-35 en sachant qu’il y avait un “risque évident” qu’Israël les utilise pour commettre des violations du droit international à Gaza, a affirmé l’avocat. L’audience doit durer quatre jours. La décision sera rendue à une date ultérieure.- Suspension de licences -Cette action en justice a été lancée avec l’appui du réseau d’avocats Global Legal Action Network (GLAN) après l’offensive israélienne menée dans la bande de Gaza en représailles à une attaque sans précédent lancée le 7 octobre 2023 par des commandos du Hamas.En septembre dernier, le gouvernement travailliste avait annoncé la suspension d’une trentaine de licences d’exportation d’armes à Israël sur un total de 350, en évoquant un “risque” qu’elles soient utilisées en violation du droit international à Gaza, sans inclure les composants des chasseurs F-35. Un porte-parole du gouvernement britannique a indiqué à l’AFP qu’il n’était “actuellement pas possible de suspendre la licence des composants du F-35 pour une utilisation par Israël sans compromettre l’ensemble du programme mondial du F-35, en raison de son rôle stratégique au sein de l’Otan et des implications plus larges pour la paix et la sécurité internationales”.”Dans les mois qui ont suivi notre arrivée au pouvoir, nous avons suspendu les licences pertinentes qui pouvaient être utilisées par l’armée israélienne pour commettre ou faciliter la commission de violations graves du droit international à Gaza”, a ajouté cette source.- “Complicité” -Londres a insisté sur le fait qu’il avait “agi de manière conforme à (ses) obligations légales” et était “engagé à respecter (ses) responsabilités en vertu du droit national et international”.Mais Charlotte Andrews-Briscoe, avocate pour GLAN, estime que le gouvernement britannique a “expressément dérogé à sa propre législation nationale afin de continuer à armer Israël”, les F-35 étant utilisés pour larguer des “bombes de plusieurs tonnes sur la population de Gaza”. “En vertu de la Convention sur le génocide, le Royaume-Uni a une obligation juridique claire de faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir le génocide”, a souligné Sacha Deshmukh, directeur général d’Amnesty International pour le Royaume-Uni, lors d’un point de presse la semaine dernière.”Pourtant, le gouvernement britannique continue d’autoriser l’exportation d’équipements militaires vers Israël malgré toutes les preuves qu’un génocide est commis par Israël contre le peuple palestinien à Gaza. C’est un échec fondamental du Royaume-Uni à respecter ses obligations”, a-t-il accusé.Israël a rejeté à plusieurs reprises les accusations de génocide à Gaza.L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 personnes enlevées en Israël ce jour-là, 57 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.908 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées mardi par le ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Au procès Depardieu, la “victimisation secondaire” retenue par le tribunal

“Propos outranciers”, “tensions prégnantes”: lors du jugement de Gérard Depardieu, condamné à 18 mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles, le tribunal correctionnel de Paris a reconnu mardi la “victimisation secondaire” subie par les parties civiles pendant le procès. Une décision rarissime voire inédite en France.”Les propos de la défense par leur nature et leur répétition ont généré chez les parties civiles un préjudice distinct de celui né de la commission de l’infraction.” Ce sont les derniers mots du jugement, accueillis avec satisfaction par les parties civiles et leurs avocates.Au premier rang, directement visé, Me Jérémie Assous, le conseil de Gérard Depardieu n’a d’abord aucune réaction à l’évocation des “tensions prégnantes” pendant l’audience. Ce préjudice distinct évoqué par le tribunal est également appelé “victimisation secondaire”. Il s’agit d’une double peine pour les victimes de violences sexistes et sexuelles qui, après avoir subi une première agression, sont confrontées à des préjugés, des questions déplacées et des remarques culpabilisantes par des acteurs d’un système judiciaire censé les protéger.Pendant les quatre jours du procès de Gérard Depardieu pour agressions sexuelles sur deux femmes lors du tournage des “Volets verts” en 2021, son avocat n’a cessé de s’en prendre aux plaignantes et à leurs conseils. “Vous êtes abjecte et stupide”, “on ne vous croit pas!”, “hystérique”, “c’est insupportable de vous entendre, déjà votre voix, c’est dur alors…”, avait-il notamment lancé. Sarah (prénom modifié) avait dénoncé le “traitement inacceptable” dont elle avait fait l’objet, tandis qu’Amélie sortait du procès “avec le sentiment que ça avait été plus violent que l’agression sexuelle elle-même”.Reconnaissant les droits de la défense et la liberté de parole de l’avocat, le tribunal a néanmoins souligné qu'”ils ne sauraient légitimer des propos outranciers ou humiliants portant atteinte à la dignité des personnes ou visant à les intimider”. En plus de sa condamnation à 18 mois de prison avec sursis, le tribunal a ainsi condamné Gérard Depardieu à verser 1.000 euros à chacune des victimes au nom de la victimisation secondaire dont elles ont fait l’objet, en plus des sommes à verser au titre des dommages et intérêts. “Cette reconnaissance de la maltraitance de prétoire est très importante pour nous, a souligné Me Carine Durrieu Diebolt, avocate d’Amélie et autrice de “Violences sexuelles: quand la justice maltraite”, paru en mai.-“Manifestation de la vérité”-Passée la surprise, Me Assous a dénoncé la remise en cause de sa méthode de défense. “A partir du moment où vous êtes mis en cause aujourd’hui dans une affaire dite d’agression sexuelle, vous êtes automatiquement condamné”, a-t-il déclaré devant les nombreuses caméras postées devant la salle d’audience.”L’avocat est un auxiliaire de justice qui est censé aider à la manifestation de la vérité. A partir du moment où les propos n’ont pas d’utilité pour la manifestation de la vérité et que cela vise à intimider, à décrédibiliser ou à humilier des personnes, on n’est plus dans les droits de la défense”, a souligné Magali Lafourcade, magistrate et secrétaire générale de la Commission nationale consultative des droits de l’homme.Fin avril, la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme pour avoir failli à protéger des mineures qui avaient dénoncé des viols, pointant la victimisation secondaire dont ont été victimes les plaignantes.”Cette décision de la CEDH a mis en lumière quelque chose qui était connu de la part des spécialistes des violences faites aux femmes”, estime Mme Lafourcade, ajoutant que la publicité autour des procès Pelicot et Depardieu a permis une prise de conscience par les magistrats de la victimisation secondaire dans les prétoires.L’avocat de Gérard Depardieu, Me Jérémie Assous, a annoncé faire appel du jugement, espérant que “la cour d’appel sanctionnera ce type de décision”.Il a jugé “totalement ridicule” la reconnaissance par le tribunal de la “victimisation secondaire” des parties civiles. “Gérard Depardieu est condamné pour les propos tenus par un tiers, en l’espèce moi, (…) ça n’a aucun sens en droit”, a-t-il affirmé.”Dorénavant, si vous contestez les faits avec véhémence, puisque vous considérez que vous n’êtes pas un agresseur sexuel (…), on considère que c’est une faute supplémentaire”, a-t-il déploré.

Rights groups urge court to halt UK fighter jet supplies to Israel

Rights groups on Tuesday urged judges to halt Britain’s supply of fighter jet parts to Israel amid the war in Gaza, as they took the government to court and accused it of breaking international law.Supported by Amnesty, Human Rights Watch, Oxfam and others, the Palestinian rights association Al-Haq is seeking a court order to stop the government’s export of UK-made components for Lockheed Martin F-35 fighter jets.Israel has used the US warplanes to devastating effect in Gaza and the West Bank.Outside the High Court in London, around 50 protesters waved Palestinian flags and placards with the words “Stop Arming Israel: Stop the genocide”.Inside the packed courtroom, Al-Haq lawyer Raza Husain said the case was “being heard against the backdrop of human calamity unfolding in Gaza, the extremity of which is difficult to convey in words.”He argued the government’s trade department had unlawfully allowed exports of F-35 parts knowing there was a “clear risk” Israel would use them to commit violations of international law in Gaza.Israel has repeatedly denied accusations of genocide.The plane’s refuelling probe, laser targeting system, tyres, rear fuselage, fan propulsion system and ejector seat are all made in Britain, according to Oxfam, and lawyers for Al-Haq have said the aircraft “could not keep flying without continuous supply of UK-made components.”Britain’s defence ministry has previously said suspending F-35 licences would “undermine US confidence in the UK and NATO,” while in a written submission a lawyer for the government said its actions were “consistent with the rules of international law.”It is not certain when a decision could be made following the four-day hearing, which marks the latest stage in a long-running legal battle.- ‘Loophole’ -Lawyers for the Global Action Legal Network (GLAN) have said they launched the case soon after Israel’s assault on Gaza began, following the October 7, 2023 attack in Israel led by Palestinian militants from Hamas. The lawyers said the UK government had decided in December 2023 and again in April and May 2024 to continue arms sales to Israel, before suspending licences in September 2024 for weapons assessed as being for military use by the Israeli army in Gaza.The new Labour government suspended around 30 of 350 export licences following a review of Israel’s compliance with international humanitarian law.But the partial ban did not cover British-made parts for the advanced F-35 stealth fighter jets.A UK government spokesperson told AFP it was “not currently possible to suspend licensing of F-35 components for use by Israel without prejudicing the entire global F-35 programme, due to its strategic role in NATO and wider implications for international peace and security”.”Within a couple of months of coming to office, we suspended relevant licences for the IDF (Israeli Defense Forces) that might be used to commit or facilitate serious violations of International Humanitarian Law in Gaza,” they said.But GLAN described the F-35 exemption as a “loophole” which allowed the components to reach Israel through a global pooling system.Charlotte Andrews-Briscoe, a lawyer for GLAN, told a briefing last week the UK government had “expressly departed from its own domestic law in order to keep arming Israel”, with F-35s being used to drop “multi-ton bombs on the people of Gaza”.The 2023 Hamas-led attack in southern Israel resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 52,908 people in Gaza, mostly civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry, whose figures the United Nations deems reliable.”Under the Genocide Convention, the UK has a clear legal obligation to do everything within its power to prevent genocide,” said Sacha Deshmukh, Amnesty International UK’s chief executive.  “Yet the UK government continues to authorise the export of military equipment to Israel. “This is a fundamental failure by the UK to fulfil its obligations.”