Wall Street ouvre en ordre dispersé, digère de nouveaux indicateurs

La Bourse de New York évolue sans direction claire vendredi, les investisseurs se penchant sur une nouvelle série de données économiques en demi-teinte, tandis que le Dow Jones était porté par l’assureur santé UnitedHealth. Vers 13H50 GMT, l’indice élargi S&P 500 perdait 0,13%, l’indice Nasdaq reculait de 0,40%, tandis que le Dow Jones prenait 0,37%.Les ventes au détail aux États-Unis, publiées avant l’ouverture, “ont été quelque peu meilleures que prévu (…) les investisseurs peuvent donc, en partie, pousser un soupir de soulagement”, commente auprès de l’AFP Sam Stovall, de CFRA.Ces dernières ont poursuivi leur progression au mois de juillet, pour le deuxième mois d’affilée, tirées en particulier par les ventes de voitures et de meubles.Selon les données publiées vendredi par le département du Commerce, les ventes au détail ont progressé de 0,5% sur un mois, pour atteindre 726,3 milliards de dollars, moins cependant qu’en juin, où elles avaient progressé de 0,9% (contre 0,6% annoncé initialement).”Tant que les dépenses de consommation se maintiennent et que les entreprises sont en mesure de conserver leurs employés (…), le moteur peut continuer à tourner, poussant les bénéfices des entreprises et les cours des actions à la hausse”, analyse Chris Zaccarelli de Northlight Asset Management.En revanche, la production industrielle américaine au mois de juillet a marqué un recul, légèrement en deçà des attentes du marché, sous l’effet d’une baisse dans le secteur de la construction et des matières premières.Mais selon M. Stovall, “la plupart des investisseurs continuent de penser que la Réserve fédérale (Fed) réduira ses taux au moins deux fois cette année: en septembre, puis en décembre”.L’institution maintient depuis décembre 2024 ses taux dans une fourchette comprise entre 4,25% 4,50%.Un indice de confiance des consommateurs est désormais attendu à 14H00 GMT.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’État américains à dix ans se tendait très légèrement à 4,29% contre 4,28% à la clôture jeudi.Les acteurs du marché continuent par ailleurs de surveiller les développements sur le plan commercial, notamment entre Pékin et Washington.”Le marché s’attend à un accord” entre les deux puissances après leur pause de 90 jours, résume M. Stovall.A la cote, l’assureur santé UnitedHealth — l’une des plus grandes pondérations du Dow Jones — décollait (+11,29% à 302,15 dollars) après que le conglomérat Berkshire Hathaway, qui possède des dizaines d’entreprises, a acheté environ 5 millions d’actions du groupe pour une participation d’environ 1,6 milliard de dollars.Le géant des semi-conducteurs et microprocesseurs Intel poursuivait son ascension entamée la veille (+4,98% à 25,04 dollars) après des informations de presse selon lesquelles le gouvernement américain pourrait acquérir une participation dans l’entreprise.L’action d’Applied Materials, autre grand nom des puces, chutait lourdement (-12,09% à 165,49 dollars) minée par des perspectives financières pour le quatrième trimestre jugées décevantes. Le groupe s’attend notamment à un ralentissement de la demande chinoise.La chaîne de supermarchés Target perdait du terrain (-0,24% à 104,00 dollars) après une révision à la baisse de son titre par Bank of America, l’institution financière citant notamment les difficultés que l’entreprise pourrait rencontrer dans un environnement de plus en plus concurrentiel. Les investisseurs attendent d’ailleurs les résultats de certains grands distributeurs, à l’instar du géant Walmart (-0,22% à 100,39 dollars) la semaine prochaine.

Ramaphosa urges dialogue, unity to fix ‘broken’ South AfricaFri, 15 Aug 2025 13:44:58 GMT

President Cyril Ramaphosa urged South Africans to come together to find solutions to the country’s many problems, launching Friday a months-long “national dialogue” dismissed by critics as a costly talk shop.The nationwide public consultation comes with Africa’s most industrialised nation still grappling with massive poverty and inequality 30 years after the end of apartheid.”We all …

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Trump to meet Putin in high-stakes Alaska summit

US President Donald Trump and Russian counterpart Vladimir Putin will meet on Friday in Alaska in a high-risk summit that could prove decisive for the future of Ukraine.Putin will step onto Western soil for the first time since he ordered the invasion of Ukraine in February 2022, a relentless war that has killed tens of thousands of people and has seen Russia make rapid gains just before the summit.Trump extended the invitation at the Russian leader’s suggestion, but the US president has since been defensive and warned that the meeting could be over within minutes if Putin does not compromise.Speaking to reporters aboard Air Force One en route to Anchorage, Trump sounded a positive note.”There’s a good respect level on both sides and I think something’s going to come out of it,” he said.Every word and gesture will be closely watched by European leaders and Ukrainian President Volodymyr Zelensky, who was not included and has publicly refused pressure from Trump to surrender territory seized by Russia.”It is time to end the war, and the necessary steps must be taken by Russia. We are counting on America,” Zelensky said in a social media post.Trump has called the summit a “feel-out meeting” to test Putin, whom he last saw in 2019, and said Friday that he was not going to Alaska to “negotiate.””I’m here to get them at the table,” he said of the Russian and Ukrainian leaders.Russian Foreign Minister Sergei Lavrov said Moscow would not forecast the outcome of the meeting.”We never make any predictions ahead of time,” Lavrov told Russian state TV after he reached Alaska, wearing what appeared to be a shirt with “USSR” written across it in Cyrillic script.Russia’s “position is clear and unambiguous,” he said.Trump has promised to consult with European leaders and Zelensky, saying that any final agreement would come in a three-way meeting with Putin and the Ukrainian president to “divvy up” territory.- Trump’s latest shift -Trump has boasted of his relationship with Putin, blamed predecessor Joe Biden for the war and had vowed before his return to the White House in January that he would be able to bring peace within 24 hours.But despite repeated calls to Putin, and a stunning February 28 White House meeting in which Trump publicly berated Zelensky, the Russian leader has shown no signs of compromise.Trump has acknowledged his frustration with Putin and warned of “very severe consequences” if he does not accept a ceasefire — but also agreed to see him in Alaska.The talks are set to begin at 11:30 am (1930 GMT)at Elmendorf Air Force Base, the largest US military installation in Alaska and a Cold War facility for surveillance of the former Soviet Union.Adding to the historical significance, the United States bought Alaska in 1867 from Russia — a deal Moscow has cited to show the legitimacy of land swaps.The Kremlin said it expected Putin and Trump to meet alone with interpreters before a working lunch with aides.Neither leader is expected to step off the base into Anchorage, Alaska’s largest city, where protesters have put up signs of solidarity with Ukraine.- A ‘personal victory’ for Putin? -The summit marks a sharp shift from the approach of Western European leaders and Biden, who vowed not to hold discussions with Russia on Ukraine’s future unless Kyiv was also at the table.Putin faces an arrest warrant from the International Criminal Court, leading him to curtail travel sharply since the war began.However, the United States is not party to the Hague tribunal and Trump’s Treasury Department temporarily eased sanctions on top Russian officials to allow them to travel and use bank cards in Alaska.Zelensky has called the Alaska summit a “personal victory” for Putin, whose forces have gone on the offensive in eastern Ukraine in recent days.With the trip, Putin “is coming out of isolation,” Zelensky said, and he has “somehow postponed sanctions,” which Trump had vowed to impose on Russia if there was no progress.

Au Pakistan, la mousson fait plus de 160 morts en 24 heures

Scénario catastrophe dans le nord du Pakistan: de soudaines pluies de mousson ont tué 164 personnes en 24 heures et un hélicoptère venu à la rescousse s’est écrasé vendredi, faisant cinq morts supplémentaires.Le pays, le cinquième le plus peuplé au monde, est l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique et, préviennent les autorités, les pluies vont encore s’intensifier ces deux prochaines semaines.Les 255 millions de Pakistanais ont déjà subi ces dernières années des inondations massives et meurtrières, des explosions de lacs glaciaires et des sécheresses inédites, autant de phénomènes qui vont se multiplier sous l’influence du dérèglement climatique, préviennent les scientifiques.Ces dernières 24 heures, les pluies diluviennes les plus meurtrières ont eu lieu dans différents districts de la province montagneuse du Khyber-Pakhtunkhwa, frontalière de l’Afghanistan, qui déplore à elle seule 150 décès.Dans le village de Salarzai, dans le district de Bajaur, des dizaines d’habitants regardent les pelleteuses creuser la boue qui a tout recouvert d’un coup.De la masse marronâtre, la pelle mécanique sort un matelas ou des vêtements, derniers vestiges des vies tout juste englouties.Dans le ciel, un hélicoptère survole ce qui ressemble désormais au lit d’une rivière boueuse. Là, se dressaient des maisons de terre battue, emportées comme des fétus de paille par la coulée de boue.- Mousson “inhabituelle” -Un autre hélicoptère, un MI-17 soviétique, devait lui aussi amener vivres et matériel de sauvetage. Mais “il s’est écrasé en raison d’une mauvaise météo” avant d’arriver à Bajaur, a rapporté Ali Amin Gandapur, ministre en chef de la province.”Les cinq membres de l’équipage dont deux pilotes, sont morts”, a-t-il ajouté.L’Autorité provinciale de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa a déclaré “sinistrés” de nombreux districts où “des équipes de secours ont été déployées en renfort” pour tenter d’approcher des hameaux à la géographie accidentée.”Dans le district de Buner, une douzaine de villages ont été sévèrement touchés par les trombes d’eau”, ajoute l’Autorité, qui compte plusieurs dizaines de maisons et plusieurs écoles et bâtiments publics endommagés. Neuf autres personnes ont trouvé la mort dans le Cachemire pakistanais, tandis que dans le Cachemire administré par l’Inde, au moins 60 victimes ont été recensées dans un village himalayen –et 80 autres sont toujours portées disparues.Enfin, cinq personnes sont mortes dans la région du Gilgit-Baltistan, à l’extrême nord du Pakistan, qui abrite plusieurs des plus hauts sommets du monde.Depuis le début d’une mousson estivale qualifiée d'”inhabituelle” par les autorités, 477 personnes, dont une centaine d’enfants, ont été tuées par pluies, inondations, coulées de boue et autres glissements de terrains, tandis que 763 autres ont été blessées.Les autorités détaillent que les trois quarts des victimes ont été frappées par des crues subites ou des effondrements de maisons, tandis que 10% ont subi des électrocutions ou été foudroyés.- Mauvaise qualité des structures -Pour Syed Muhammad Tayyab Shah, de l’Autorité nationale de gestion des catastrophes, “plus de la moitié des victimes sont mortes à cause de la mauvaise qualité des structures”.Il faut absolument, dit-il, que les particuliers comme les collectivités locales entretiennent “les gouttières pour éviter les effondrements de toits” et que tous limitent les déplacements sous la pluie ou dans des zones inondables.Les autorités recommandent désormais d’éviter le nord touristique du pays, particulièrement prisé l’été des alpinistes venus du monde entier.Car sur le front du climat, cette année enregistre des records.En juillet, le Pendjab, où vivent près de la moitié des Pakistanais, a enregistré des précipitations 73% supérieures à celles de l’année précédente.Durant ce seul mois, la province a recensé plus de morts que sur la totalité de la mousson précédente. La mousson apporte 70 à 80% des précipitations annuelles en Asie du Sud entre juin et septembre et est vitale pour la subsistance de millions d’agriculteurs dans une région qui compte environ deux milliards d’habitants.Mais elle peut aussi causer des inondations dévastatrices comme en 2022, lorsque des pluies torrentielles avaient affecté près d’un tiers du pays et plus de 33 millions de personnes. Quelque 1.700 personnes avaient alors été tuées et une importante part des récoltes avait été perdue.

Au Pakistan, la mousson fait plus de 160 morts en 24 heures

Scénario catastrophe dans le nord du Pakistan: de soudaines pluies de mousson ont tué 164 personnes en 24 heures et un hélicoptère venu à la rescousse s’est écrasé vendredi, faisant cinq morts supplémentaires.Le pays, le cinquième le plus peuplé au monde, est l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique et, préviennent les autorités, les pluies vont encore s’intensifier ces deux prochaines semaines.Les 255 millions de Pakistanais ont déjà subi ces dernières années des inondations massives et meurtrières, des explosions de lacs glaciaires et des sécheresses inédites, autant de phénomènes qui vont se multiplier sous l’influence du dérèglement climatique, préviennent les scientifiques.Ces dernières 24 heures, les pluies diluviennes les plus meurtrières ont eu lieu dans différents districts de la province montagneuse du Khyber-Pakhtunkhwa, frontalière de l’Afghanistan, qui déplore à elle seule 150 décès.Dans le village de Salarzai, dans le district de Bajaur, des dizaines d’habitants regardent les pelleteuses creuser la boue qui a tout recouvert d’un coup.De la masse marronâtre, la pelle mécanique sort un matelas ou des vêtements, derniers vestiges des vies tout juste englouties.Dans le ciel, un hélicoptère survole ce qui ressemble désormais au lit d’une rivière boueuse. Là, se dressaient des maisons de terre battue, emportées comme des fétus de paille par la coulée de boue.- Mousson “inhabituelle” -Un autre hélicoptère, un MI-17 soviétique, devait lui aussi amener vivres et matériel de sauvetage. Mais “il s’est écrasé en raison d’une mauvaise météo” avant d’arriver à Bajaur, a rapporté Ali Amin Gandapur, ministre en chef de la province.”Les cinq membres de l’équipage dont deux pilotes, sont morts”, a-t-il ajouté.L’Autorité provinciale de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa a déclaré “sinistrés” de nombreux districts où “des équipes de secours ont été déployées en renfort” pour tenter d’approcher des hameaux à la géographie accidentée.”Dans le district de Buner, une douzaine de villages ont été sévèrement touchés par les trombes d’eau”, ajoute l’Autorité, qui compte plusieurs dizaines de maisons et plusieurs écoles et bâtiments publics endommagés. Neuf autres personnes ont trouvé la mort dans le Cachemire pakistanais, tandis que dans le Cachemire administré par l’Inde, au moins 60 victimes ont été recensées dans un village himalayen –et 80 autres sont toujours portées disparues.Enfin, cinq personnes sont mortes dans la région du Gilgit-Baltistan, à l’extrême nord du Pakistan, qui abrite plusieurs des plus hauts sommets du monde.Depuis le début d’une mousson estivale qualifiée d'”inhabituelle” par les autorités, 477 personnes, dont une centaine d’enfants, ont été tuées par pluies, inondations, coulées de boue et autres glissements de terrains, tandis que 763 autres ont été blessées.Les autorités détaillent que les trois quarts des victimes ont été frappées par des crues subites ou des effondrements de maisons, tandis que 10% ont subi des électrocutions ou été foudroyés.- Mauvaise qualité des structures -Pour Syed Muhammad Tayyab Shah, de l’Autorité nationale de gestion des catastrophes, “plus de la moitié des victimes sont mortes à cause de la mauvaise qualité des structures”.Il faut absolument, dit-il, que les particuliers comme les collectivités locales entretiennent “les gouttières pour éviter les effondrements de toits” et que tous limitent les déplacements sous la pluie ou dans des zones inondables.Les autorités recommandent désormais d’éviter le nord touristique du pays, particulièrement prisé l’été des alpinistes venus du monde entier.Car sur le front du climat, cette année enregistre des records.En juillet, le Pendjab, où vivent près de la moitié des Pakistanais, a enregistré des précipitations 73% supérieures à celles de l’année précédente.Durant ce seul mois, la province a recensé plus de morts que sur la totalité de la mousson précédente. La mousson apporte 70 à 80% des précipitations annuelles en Asie du Sud entre juin et septembre et est vitale pour la subsistance de millions d’agriculteurs dans une région qui compte environ deux milliards d’habitants.Mais elle peut aussi causer des inondations dévastatrices comme en 2022, lorsque des pluies torrentielles avaient affecté près d’un tiers du pays et plus de 33 millions de personnes. Quelque 1.700 personnes avaient alors été tuées et une importante part des récoltes avait été perdue.

Au Pakistan, la mousson fait plus de 160 morts en 24 heures

Scénario catastrophe dans le nord du Pakistan: de soudaines pluies de mousson ont tué 164 personnes en 24 heures et un hélicoptère venu à la rescousse s’est écrasé vendredi, faisant cinq morts supplémentaires.Le pays, le cinquième le plus peuplé au monde, est l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique et, préviennent les autorités, les pluies vont encore s’intensifier ces deux prochaines semaines.Les 255 millions de Pakistanais ont déjà subi ces dernières années des inondations massives et meurtrières, des explosions de lacs glaciaires et des sécheresses inédites, autant de phénomènes qui vont se multiplier sous l’influence du dérèglement climatique, préviennent les scientifiques.Ces dernières 24 heures, les pluies diluviennes les plus meurtrières ont eu lieu dans différents districts de la province montagneuse du Khyber-Pakhtunkhwa, frontalière de l’Afghanistan, qui déplore à elle seule 150 décès.Dans le village de Salarzai, dans le district de Bajaur, des dizaines d’habitants regardent les pelleteuses creuser la boue qui a tout recouvert d’un coup.De la masse marronâtre, la pelle mécanique sort un matelas ou des vêtements, derniers vestiges des vies tout juste englouties.Dans le ciel, un hélicoptère survole ce qui ressemble désormais au lit d’une rivière boueuse. Là, se dressaient des maisons de terre battue, emportées comme des fétus de paille par la coulée de boue.- Mousson “inhabituelle” -Un autre hélicoptère, un MI-17 soviétique, devait lui aussi amener vivres et matériel de sauvetage. Mais “il s’est écrasé en raison d’une mauvaise météo” avant d’arriver à Bajaur, a rapporté Ali Amin Gandapur, ministre en chef de la province.”Les cinq membres de l’équipage dont deux pilotes, sont morts”, a-t-il ajouté.L’Autorité provinciale de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa a déclaré “sinistrés” de nombreux districts où “des équipes de secours ont été déployées en renfort” pour tenter d’approcher des hameaux à la géographie accidentée.”Dans le district de Buner, une douzaine de villages ont été sévèrement touchés par les trombes d’eau”, ajoute l’Autorité, qui compte plusieurs dizaines de maisons et plusieurs écoles et bâtiments publics endommagés. Neuf autres personnes ont trouvé la mort dans le Cachemire pakistanais, tandis que dans le Cachemire administré par l’Inde, au moins 60 victimes ont été recensées dans un village himalayen –et 80 autres sont toujours portées disparues.Enfin, cinq personnes sont mortes dans la région du Gilgit-Baltistan, à l’extrême nord du Pakistan, qui abrite plusieurs des plus hauts sommets du monde.Depuis le début d’une mousson estivale qualifiée d'”inhabituelle” par les autorités, 477 personnes, dont une centaine d’enfants, ont été tuées par pluies, inondations, coulées de boue et autres glissements de terrains, tandis que 763 autres ont été blessées.Les autorités détaillent que les trois quarts des victimes ont été frappées par des crues subites ou des effondrements de maisons, tandis que 10% ont subi des électrocutions ou été foudroyés.- Mauvaise qualité des structures -Pour Syed Muhammad Tayyab Shah, de l’Autorité nationale de gestion des catastrophes, “plus de la moitié des victimes sont mortes à cause de la mauvaise qualité des structures”.Il faut absolument, dit-il, que les particuliers comme les collectivités locales entretiennent “les gouttières pour éviter les effondrements de toits” et que tous limitent les déplacements sous la pluie ou dans des zones inondables.Les autorités recommandent désormais d’éviter le nord touristique du pays, particulièrement prisé l’été des alpinistes venus du monde entier.Car sur le front du climat, cette année enregistre des records.En juillet, le Pendjab, où vivent près de la moitié des Pakistanais, a enregistré des précipitations 73% supérieures à celles de l’année précédente.Durant ce seul mois, la province a recensé plus de morts que sur la totalité de la mousson précédente. La mousson apporte 70 à 80% des précipitations annuelles en Asie du Sud entre juin et septembre et est vitale pour la subsistance de millions d’agriculteurs dans une région qui compte environ deux milliards d’habitants.Mais elle peut aussi causer des inondations dévastatrices comme en 2022, lorsque des pluies torrentielles avaient affecté près d’un tiers du pays et plus de 33 millions de personnes. Quelque 1.700 personnes avaient alors été tuées et une importante part des récoltes avait été perdue.

Deadly monsoon rains lash Pakistan, killing nearly 170

Heavy monsoon rains have triggered landslides and flash floods across northern Pakistan, leaving at least 169 people dead in the last 24 hours, national and local officials said Friday.The majority of the deaths, 150, were recorded in mountainous Khyber Pakhtunkhwa province, according to the National Disaster Management Authority.Nine more people were killed in Pakistan-administered Kashmir, while five died in the northern Gilgit-Baltistan region, it said.The majority of those killed have died in flash floods and collapsing houses.Five others, including two pilots, were killed when a Khyber Pakhtunkhwa government helicopter crashed due to bad weather during a mission to deliver relief goods, the chief minister of the province, Ali Amin Gandapur, said in a statement.The provincial government has declared the severely affected mountainous districts of Buner, Bajaur, Mansehra and Battagram as disaster-hit areas.In Bajaur, a tribal district abutting Afghanistan, a crowd amassed around an excavator trawling a mud-soaked hill, AFP photos showed. Funeral prayers began in a paddock nearby, with people grieving in front of several bodies covered by blankets.The meteorological department has issued a heavy rain alert for the northwest, urging people to avoid “unnecessary exposure to vulnerable areas”.In the Indian-administered part of Kashmir, a region divided with Pakistan, rescuers pulled bodies from mud and rubble on Friday after a flood crashed through a Himalayan village, killing at least 60 people and washing away dozens more.- Prolonged monsoon -The monsoon season brings South Asia about three-quarters of its annual rainfall, vital for agriculture and food security, but it also brings destruction.Landslides and flash floods are common during the season, which usually begins in June and eases by the end of September.Syed Muhammad Tayyab Shah, a representative of the national disaster agency, told AFP that this year’s monsoon season began earlier than usual and is expected to end later.”The next 15 days, particularly from August 16 till the 30th of August, the intensity of the monsoon will further exacerbate,” he added.The provincial government has declared Saturday as a day of mourning, chief minister Gandapur said.”The national flag will fly at half-mast across the province, and the martyrs will be laid to rest with full state honours,” the statement from his office said. Scientists say that climate change has made weather events around the world more extreme and more frequent.Pakistan is one of the world’s most vulnerable countries to the effects of climate change, and its population is contending with extreme weather events with increasing frequency.The torrential rains that have pounded Pakistan since the start of the summer monsoon, described as “unusual” by authorities, have killed more than 320 people, nearly half of them children. In July, Punjab, home to nearly half of Pakistan’s 255 million people, recorded 73 percent more rainfall than the previous year and more deaths than in the entire previous monsoon.In 2022, monsoon floods submerged a third of the country and killed 1,700 people.