Flood kills 46 in Indian Kashmir mountain village

Powerful torrents driven by intense rain smashed into a Himalayan mountain village in Indian-administered Kashmir and killed at least 46 people on Thursday, a top disaster management official told AFP.It is the second major deadly flooding disaster in India this month.”The news is grim,” Kashmir Chief Minister Omar Abdullah said in a statement, reporting a “cloudburst” of intense rain that had hit the Kishtwar district.Crowds gathered at a Kishtwar hospital while people carried some of the injured on stretchers.”Death toll has increased to 46,” a top disaster management official Mohammad Irshad told AFP, adding “some people are missing but we can’t say how many.” Irshad said 150 wounded people were also rescued from the disaster site, “50 of whom are severely injured”. All were sent to nearby hospitals.Sushil Kumar, a resident of nearby Atholi village, told AFP: “I saw at least 15 dead bodies brought to the local hospital.”Pankaj Kumar Sharma, district commissioner of Kishtwar, said earlier that “there are chances of more dead bodies being found”. – Pilgrims’ kitchen washed away -Chisoti village, where the disaster hit, is on a Hindu pilgrimage route to Machail Mata shrine.Officials said a large makeshift kitchen where there were more than 100 pilgrims — who were not registered with local authorities — was completely washed away.Rescue teams were facing difficulty reaching the area and soldiers also joined the effort.The region’s weather department has issued an alert for more heavy rain and floods, asking residents to remain vigilant.  Roads had already been damaged by days of heavy storms. The area lies more than 200 kilometres (125 miles) by road from the region’s main city Srinagar.”Every possible assistance will be provided to those in need,” Prime Minister Narendra Modi said.Floods on August 5 overwhelmed the Himalayan town of Dharali in India’s Uttarakhand state and buried it in mud. The likely death toll from that disaster is more than 70 but has yet to be confirmed.Floods and landslides are common during the monsoon season from June to September, but experts say climate change, coupled with poorly planned development, is increasing their frequency and severity.The UN’s World Meteorological Organization said last year that increasingly intense floods and droughts are a “distress signal” of what is to come as climate change makes the planet’s water cycle ever more unpredictable.

La canicule touche encore une grande partie du pays

Une grande partie du pays reste en surchauffe jeudi, au septième jour d’une vague de chaleur encore écrasante dans les trois quarts de l’Hexagone, et ces fortes chaleurs pourraient, selon météo-France, perdurer tout le week-end du 15 août et au moins jusqu’à mardi .Ce nouvel épisode de canicule, le deuxième de l’été, a débuté vendredi dernier avec 11 départements méridionaux, avant de s’étendre graduellement à la grande majorité du pays et l’Andorre, à l’exception du quart nord-ouest, qui est resté épargné jeudi.De très fortes chaleurs sont à nouveau attendues pour le week-end du 15 août avec probablement jusqu’à 40°C sur le Sud-Ouest.Bien qu’inférieures à celles de mercredi, les températures sont restées jeudi “à des niveaux caniculaires sur une grande partie du pays”, en particulier sur les trois quarts sud et est du pays, selon Météo-France.Sur l’arc méditerranéen, les températures enregistrées ont atteint les 40°C à Pézénas (Hérault), à Villevieille (Gard), à Cogolin (Var) ou encore à Narbonne (Aude). Les mêmes conditions sont attendues vendredi dans le Sud-Ouest et sur l’arc méditerranéen tandis que la canicule gagnera également la Bretagne, jusqu’ici épargnée, selon Météo-France.A compter de jeudi soir à 22h00, la vigilance orange sera levée pour les départements du Nord, de l’Oise, de l’Aisne et des Ardennes, puis vendredi à 6h00 pour la région Ile-de-France et à 22h pour les départements du Loiret, de l’Yonne, de l’Aube et de la Haute-Marne. – “Très dur” -C’est sous un soleil de plomb que la ministre de l’Agriculture Annie Genevard est allée jeudi à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, dans l’Aude, annoncer un fonds d’urgence de huit millions d’euros pour les agriculteurs sinistrés par un incendie exceptionnel auquel “le réchauffement climatique n’est pas étranger”.”C’est très dur, il n’y pas d’ombre, on travaille en plein soleil”, confie Alex Lima, 39 ans, fossoyeur dans des cimetières de cette même partie de l’Aude.A Lyon, chacun a sa méthode pour tenir: “Il suffit de se lever tôt, à partir de 06h00 on peut aller se promener”, explique Anne, 84 ans, assise sur un banc à l’ombre avec son éventail. Ensuite, “c’est difficile de ressortir jusqu’à 20h” car “on sent la chaleur” du bitume “remonter sous les pieds”.”Le soir on a très chaud, c’est impossible d’arriver à s’endormir”, confirme son amie Juliette. Mais la retraitée a trouvé une technique : s’allonger nue avec un linge de toilettes mouillé, en commençant par les pieds. “Après ça, le corps est refroidi et je peux m’endormir”, assure-t-elle.Plusieurs régions ont subi d’importants orages mercredi soir.Dans la Nièvre, les pompiers sont intervenus plus de cent fois, en particulier à La Charité-sur-Loire, pour des toits arrachés et des arbres couchés.Dans le Sud-Ouest, ils ont fait face à plusieurs départs d’incendie, parfois causés par les orages.Même si le Rhône, la Drôme, l’Ardèche, l’Isère et l’Aude ont basculé de la vigilance rouge à orange jeudi à 06H00, les trois quarts de l’Hexagone sont restés en vigilance orange.Vendredi, 80 départements seront en alerte orange canicule, contre 75 jeudi, selon Météo-France. – L’agriculture à rude épreuve -Dans le sud-ouest, la vague de chaleur met à rude épreuve les cultures et l’élevage.”C’est la deuxième canicule de l’année, et entre les deux nous avons eu très peu d’eau. On va avoir une petite récolte”, déplore Ludovic Roux, vigneron à Talairan, dans l’Aude.Dans le Tarn-et-Garonne, la récolte de noisettes a eu lieu lundi, soit une petite semaine d’avance sur “la normale”, selon Thierry Descazeaux, agriculteur à Mas-Grenier et président d’Unicoque. Du déjà vu dans le département, notamment en 2003, année de canicule.Au village de Ginouillac, dans le Lot, où les températures sont montées jusqu’à 41°C, les vaches de Christophe Bonnet, éleveur de 54 ans, produisent moins de lait.”Quand il fait chaud on perd 10%” de la production et il y a aussi “plus de risques au vêlage car les vaches peuvent faire une infection”, explique-t-il.- Même dans le Nord -En région parisienne, touchée par un épisode de pollution “persistant” à l’ozone, des restrictions de circulation ont été mises en place. A Lille, Kristine Büttner et Nils Wiemers, deux Allemands quinquagénaires venus de Berlin, sont surpris que la vague de chaleur atteigne le nord de la France. “Nous nous sommes dit qu’il ne ferait peut-être pas si chaud dans le Nord”, confie Kristine Büttner.La France subit depuis vendredi sa 51e vague de chaleur depuis 1947 et la 2e depuis le début de l’été, des épisodes rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). 

La canicule touche encore une grande partie du pays

Une grande partie du pays reste en surchauffe jeudi, au septième jour d’une vague de chaleur encore écrasante dans les trois quarts de l’Hexagone, et ces fortes chaleurs pourraient, selon météo-France, perdurer tout le week-end du 15 août et au moins jusqu’à mardi .Ce nouvel épisode de canicule, le deuxième de l’été, a débuté vendredi dernier avec 11 départements méridionaux, avant de s’étendre graduellement à la grande majorité du pays et l’Andorre, à l’exception du quart nord-ouest, qui est resté épargné jeudi.De très fortes chaleurs sont à nouveau attendues pour le week-end du 15 août avec probablement jusqu’à 40°C sur le Sud-Ouest.Bien qu’inférieures à celles de mercredi, les températures sont restées jeudi “à des niveaux caniculaires sur une grande partie du pays”, en particulier sur les trois quarts sud et est du pays, selon Météo-France.Sur l’arc méditerranéen, les températures enregistrées ont atteint les 40°C à Pézénas (Hérault), à Villevieille (Gard), à Cogolin (Var) ou encore à Narbonne (Aude). Les mêmes conditions sont attendues vendredi dans le Sud-Ouest et sur l’arc méditerranéen tandis que la canicule gagnera également la Bretagne, jusqu’ici épargnée, selon Météo-France.A compter de jeudi soir à 22h00, la vigilance orange sera levée pour les départements du Nord, de l’Oise, de l’Aisne et des Ardennes, puis vendredi à 6h00 pour la région Ile-de-France et à 22h pour les départements du Loiret, de l’Yonne, de l’Aube et de la Haute-Marne. – “Très dur” -C’est sous un soleil de plomb que la ministre de l’Agriculture Annie Genevard est allée jeudi à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, dans l’Aude, annoncer un fonds d’urgence de huit millions d’euros pour les agriculteurs sinistrés par un incendie exceptionnel auquel “le réchauffement climatique n’est pas étranger”.”C’est très dur, il n’y pas d’ombre, on travaille en plein soleil”, confie Alex Lima, 39 ans, fossoyeur dans des cimetières de cette même partie de l’Aude.A Lyon, chacun a sa méthode pour tenir: “Il suffit de se lever tôt, à partir de 06h00 on peut aller se promener”, explique Anne, 84 ans, assise sur un banc à l’ombre avec son éventail. Ensuite, “c’est difficile de ressortir jusqu’à 20h” car “on sent la chaleur” du bitume “remonter sous les pieds”.”Le soir on a très chaud, c’est impossible d’arriver à s’endormir”, confirme son amie Juliette. Mais la retraitée a trouvé une technique : s’allonger nue avec un linge de toilettes mouillé, en commençant par les pieds. “Après ça, le corps est refroidi et je peux m’endormir”, assure-t-elle.Plusieurs régions ont subi d’importants orages mercredi soir.Dans la Nièvre, les pompiers sont intervenus plus de cent fois, en particulier à La Charité-sur-Loire, pour des toits arrachés et des arbres couchés.Dans le Sud-Ouest, ils ont fait face à plusieurs départs d’incendie, parfois causés par les orages.Même si le Rhône, la Drôme, l’Ardèche, l’Isère et l’Aude ont basculé de la vigilance rouge à orange jeudi à 06H00, les trois quarts de l’Hexagone sont restés en vigilance orange.Vendredi, 80 départements seront en alerte orange canicule, contre 75 jeudi, selon Météo-France. – L’agriculture à rude épreuve -Dans le sud-ouest, la vague de chaleur met à rude épreuve les cultures et l’élevage.”C’est la deuxième canicule de l’année, et entre les deux nous avons eu très peu d’eau. On va avoir une petite récolte”, déplore Ludovic Roux, vigneron à Talairan, dans l’Aude.Dans le Tarn-et-Garonne, la récolte de noisettes a eu lieu lundi, soit une petite semaine d’avance sur “la normale”, selon Thierry Descazeaux, agriculteur à Mas-Grenier et président d’Unicoque. Du déjà vu dans le département, notamment en 2003, année de canicule.Au village de Ginouillac, dans le Lot, où les températures sont montées jusqu’à 41°C, les vaches de Christophe Bonnet, éleveur de 54 ans, produisent moins de lait.”Quand il fait chaud on perd 10%” de la production et il y a aussi “plus de risques au vêlage car les vaches peuvent faire une infection”, explique-t-il.- Même dans le Nord -En région parisienne, touchée par un épisode de pollution “persistant” à l’ozone, des restrictions de circulation ont été mises en place. A Lille, Kristine Büttner et Nils Wiemers, deux Allemands quinquagénaires venus de Berlin, sont surpris que la vague de chaleur atteigne le nord de la France. “Nous nous sommes dit qu’il ne ferait peut-être pas si chaud dans le Nord”, confie Kristine Büttner.La France subit depuis vendredi sa 51e vague de chaleur depuis 1947 et la 2e depuis le début de l’été, des épisodes rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). 

La canicule touche encore une grande partie du pays

Une grande partie du pays reste en surchauffe jeudi, au septième jour d’une vague de chaleur encore écrasante dans les trois quarts de l’Hexagone, et ces fortes chaleurs pourraient, selon météo-France, perdurer tout le week-end du 15 août et au moins jusqu’à mardi .Ce nouvel épisode de canicule, le deuxième de l’été, a débuté vendredi dernier avec 11 départements méridionaux, avant de s’étendre graduellement à la grande majorité du pays et l’Andorre, à l’exception du quart nord-ouest, qui est resté épargné jeudi.De très fortes chaleurs sont à nouveau attendues pour le week-end du 15 août avec probablement jusqu’à 40°C sur le Sud-Ouest.Bien qu’inférieures à celles de mercredi, les températures sont restées jeudi “à des niveaux caniculaires sur une grande partie du pays”, en particulier sur les trois quarts sud et est du pays, selon Météo-France.Sur l’arc méditerranéen, les températures enregistrées ont atteint les 40°C à Pézénas (Hérault), à Villevieille (Gard), à Cogolin (Var) ou encore à Narbonne (Aude). Les mêmes conditions sont attendues vendredi dans le Sud-Ouest et sur l’arc méditerranéen tandis que la canicule gagnera également la Bretagne, jusqu’ici épargnée, selon Météo-France.A compter de jeudi soir à 22h00, la vigilance orange sera levée pour les départements du Nord, de l’Oise, de l’Aisne et des Ardennes, puis vendredi à 6h00 pour la région Ile-de-France et à 22h pour les départements du Loiret, de l’Yonne, de l’Aube et de la Haute-Marne. – “Très dur” -C’est sous un soleil de plomb que la ministre de l’Agriculture Annie Genevard est allée jeudi à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, dans l’Aude, annoncer un fonds d’urgence de huit millions d’euros pour les agriculteurs sinistrés par un incendie exceptionnel auquel “le réchauffement climatique n’est pas étranger”.”C’est très dur, il n’y pas d’ombre, on travaille en plein soleil”, confie Alex Lima, 39 ans, fossoyeur dans des cimetières de cette même partie de l’Aude.A Lyon, chacun a sa méthode pour tenir: “Il suffit de se lever tôt, à partir de 06h00 on peut aller se promener”, explique Anne, 84 ans, assise sur un banc à l’ombre avec son éventail. Ensuite, “c’est difficile de ressortir jusqu’à 20h” car “on sent la chaleur” du bitume “remonter sous les pieds”.”Le soir on a très chaud, c’est impossible d’arriver à s’endormir”, confirme son amie Juliette. Mais la retraitée a trouvé une technique : s’allonger nue avec un linge de toilettes mouillé, en commençant par les pieds. “Après ça, le corps est refroidi et je peux m’endormir”, assure-t-elle.Plusieurs régions ont subi d’importants orages mercredi soir.Dans la Nièvre, les pompiers sont intervenus plus de cent fois, en particulier à La Charité-sur-Loire, pour des toits arrachés et des arbres couchés.Dans le Sud-Ouest, ils ont fait face à plusieurs départs d’incendie, parfois causés par les orages.Même si le Rhône, la Drôme, l’Ardèche, l’Isère et l’Aude ont basculé de la vigilance rouge à orange jeudi à 06H00, les trois quarts de l’Hexagone sont restés en vigilance orange.Vendredi, 80 départements seront en alerte orange canicule, contre 75 jeudi, selon Météo-France. – L’agriculture à rude épreuve -Dans le sud-ouest, la vague de chaleur met à rude épreuve les cultures et l’élevage.”C’est la deuxième canicule de l’année, et entre les deux nous avons eu très peu d’eau. On va avoir une petite récolte”, déplore Ludovic Roux, vigneron à Talairan, dans l’Aude.Dans le Tarn-et-Garonne, la récolte de noisettes a eu lieu lundi, soit une petite semaine d’avance sur “la normale”, selon Thierry Descazeaux, agriculteur à Mas-Grenier et président d’Unicoque. Du déjà vu dans le département, notamment en 2003, année de canicule.Au village de Ginouillac, dans le Lot, où les températures sont montées jusqu’à 41°C, les vaches de Christophe Bonnet, éleveur de 54 ans, produisent moins de lait.”Quand il fait chaud on perd 10%” de la production et il y a aussi “plus de risques au vêlage car les vaches peuvent faire une infection”, explique-t-il.- Même dans le Nord -En région parisienne, touchée par un épisode de pollution “persistant” à l’ozone, des restrictions de circulation ont été mises en place. A Lille, Kristine Büttner et Nils Wiemers, deux Allemands quinquagénaires venus de Berlin, sont surpris que la vague de chaleur atteigne le nord de la France. “Nous nous sommes dit qu’il ne ferait peut-être pas si chaud dans le Nord”, confie Kristine Büttner.La France subit depuis vendredi sa 51e vague de chaleur depuis 1947 et la 2e depuis le début de l’été, des épisodes rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). 

La canicule touche encore une grande partie du pays

Une grande partie du pays reste en surchauffe jeudi, au septième jour d’une vague de chaleur encore écrasante dans les trois quarts de l’Hexagone, et ces fortes chaleurs pourraient, selon météo-France, perdurer tout le week-end du 15 août et au moins jusqu’à mardi .Ce nouvel épisode de canicule, le deuxième de l’été, a débuté vendredi dernier avec 11 départements méridionaux, avant de s’étendre graduellement à la grande majorité du pays et l’Andorre, à l’exception du quart nord-ouest, qui est resté épargné jeudi.De très fortes chaleurs sont à nouveau attendues pour le week-end du 15 août avec probablement jusqu’à 40°C sur le Sud-Ouest.Bien qu’inférieures à celles de mercredi, les températures sont restées jeudi “à des niveaux caniculaires sur une grande partie du pays”, en particulier sur les trois quarts sud et est du pays, selon Météo-France.Sur l’arc méditerranéen, les températures enregistrées ont atteint les 40°C à Pézénas (Hérault), à Villevieille (Gard), à Cogolin (Var) ou encore à Narbonne (Aude). Les mêmes conditions sont attendues vendredi dans le Sud-Ouest et sur l’arc méditerranéen tandis que la canicule gagnera également la Bretagne, jusqu’ici épargnée, selon Météo-France.A compter de jeudi soir à 22h00, la vigilance orange sera levée pour les départements du Nord, de l’Oise, de l’Aisne et des Ardennes, puis vendredi à 6h00 pour la région Ile-de-France et à 22h pour les départements du Loiret, de l’Yonne, de l’Aube et de la Haute-Marne. – “Très dur” -C’est sous un soleil de plomb que la ministre de l’Agriculture Annie Genevard est allée jeudi à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, dans l’Aude, annoncer un fonds d’urgence de huit millions d’euros pour les agriculteurs sinistrés par un incendie exceptionnel auquel “le réchauffement climatique n’est pas étranger”.”C’est très dur, il n’y pas d’ombre, on travaille en plein soleil”, confie Alex Lima, 39 ans, fossoyeur dans des cimetières de cette même partie de l’Aude.A Lyon, chacun a sa méthode pour tenir: “Il suffit de se lever tôt, à partir de 06h00 on peut aller se promener”, explique Anne, 84 ans, assise sur un banc à l’ombre avec son éventail. Ensuite, “c’est difficile de ressortir jusqu’à 20h” car “on sent la chaleur” du bitume “remonter sous les pieds”.”Le soir on a très chaud, c’est impossible d’arriver à s’endormir”, confirme son amie Juliette. Mais la retraitée a trouvé une technique : s’allonger nue avec un linge de toilettes mouillé, en commençant par les pieds. “Après ça, le corps est refroidi et je peux m’endormir”, assure-t-elle.Plusieurs régions ont subi d’importants orages mercredi soir.Dans la Nièvre, les pompiers sont intervenus plus de cent fois, en particulier à La Charité-sur-Loire, pour des toits arrachés et des arbres couchés.Dans le Sud-Ouest, ils ont fait face à plusieurs départs d’incendie, parfois causés par les orages.Même si le Rhône, la Drôme, l’Ardèche, l’Isère et l’Aude ont basculé de la vigilance rouge à orange jeudi à 06H00, les trois quarts de l’Hexagone sont restés en vigilance orange.Vendredi, 80 départements seront en alerte orange canicule, contre 75 jeudi, selon Météo-France. – L’agriculture à rude épreuve -Dans le sud-ouest, la vague de chaleur met à rude épreuve les cultures et l’élevage.”C’est la deuxième canicule de l’année, et entre les deux nous avons eu très peu d’eau. On va avoir une petite récolte”, déplore Ludovic Roux, vigneron à Talairan, dans l’Aude.Dans le Tarn-et-Garonne, la récolte de noisettes a eu lieu lundi, soit une petite semaine d’avance sur “la normale”, selon Thierry Descazeaux, agriculteur à Mas-Grenier et président d’Unicoque. Du déjà vu dans le département, notamment en 2003, année de canicule.Au village de Ginouillac, dans le Lot, où les températures sont montées jusqu’à 41°C, les vaches de Christophe Bonnet, éleveur de 54 ans, produisent moins de lait.”Quand il fait chaud on perd 10%” de la production et il y a aussi “plus de risques au vêlage car les vaches peuvent faire une infection”, explique-t-il.- Même dans le Nord -En région parisienne, touchée par un épisode de pollution “persistant” à l’ozone, des restrictions de circulation ont été mises en place. A Lille, Kristine Büttner et Nils Wiemers, deux Allemands quinquagénaires venus de Berlin, sont surpris que la vague de chaleur atteigne le nord de la France. “Nous nous sommes dit qu’il ne ferait peut-être pas si chaud dans le Nord”, confie Kristine Büttner.La France subit depuis vendredi sa 51e vague de chaleur depuis 1947 et la 2e depuis le début de l’été, des épisodes rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). 

La Bourse de Paris termine dans le vert, profitant d’un effet de change favorable

La Bourse de Paris a terminé en hausse jeudi, profitant d’un effet de change favorable avec la baisse de l’euro face au dollar après qu’un indice sur l’inflation côté producteurs aux Etats-Unis a provoqué une révision des anticipations de la politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed).L’indice phare de la Bourse de Paris a pris 0,85%, soit un gain de 65,37 points, pour s’établir à 7.870,34 points. La veille, le CAC 40 avait terminé en hausse de 0,66%.A l’instar de ses homologues européens, l’indice vedette de la place de Paris a profité d’un “effet de devises”, explique à l’AFP Florian Ielpo, responsable de la recherche macroéconomique pour Lombard Odier IM.Le dollar américain a monté après la publication des prix à la production aux Etats-Unis jeudi, qui ont nettement plus augmenté qu’escompté au mois de juillet, avec une hausse marquée dans les services.Sur un mois, l’indice des prix à la production (PPI) a progressé de 0,9% après être resté stable en juin, une augmentation bien plus marquée que ne le prévoyaient les analystes.”Dans ce contexte, la Réserve fédérale américaine n’a guère de marge de manœuvre et ne devrait pas changer de cap dans un avenir proche”, estime Andreas Lipkow, analyste indépendant. “Il faut d’abord voir quel sera l’impact final des droits de douane imposés et comment l’environnement économique évoluera.”Selon l’outil de veille de CME FedWatch, les investisseurs prévoient désormais à 90,5% une baisse des taux d’un quart de point lors de la prochaine réunion de la Fed, contre plus de 96% mercredi.Cette révision des attentes a renforcé le dollar, et pesé sur l’euro, rendant les actifs libellés en euro plus attractifs pour les investisseurs.Feu vert pour la défenseAutre focus des marchés: la rencontre historique vendredi du président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump, qui discuteront “principalement” en Alaska du règlement du conflit armé en Ukraine, lors d’une conversation “en tête-à-tête”, a annoncé jeudi le Kremlin.L’incertitude persistante autour du conflit a poussé les valeurs de la défense à la hausse, d’autant que Donald Trump a, à plusieurs reprises, tempéré les attentes autour de la rencontre.Il a dit vouloir “tâter le terrain” avec son homologue russe, et que si l’entretien se passe bien, il débouchera “presque immédiatement” sur une rencontre à trois entre Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky et lui-même. Mais si la réunion tourne mal, le président américain a assuré qu’il n’y aurait pas de “seconde rencontre”.Le groupe industriel français de défense Thales a terminé en hausse de 2,55% à 237,50 euros, soit la plus forte hausse du CAC 40 jeudi, et Dassault Aviation a gagné 1,40% à 275,80 euros.

US stocks drop as producer inflation surges

Wall Street shares fell Thursday after data showed US producer price inflation surged far more than expected in July, denting optimism that the Federal Reserve would soon start cutting interest rates.Analysts said the surprise spike raised concerns that President Donald Trump’s tariffs were having an impact on businesses, which could soon pass on the higher prices to consumers.The broad-based S&P 500 index of leading companies and the tech-heavy Nasdaq fell throughout the morning in New York, retreating from record highs set the previous day.In Europe, however, the main markets in Paris, Frankfurt and London registered positive figures by the close of trading.London rallied back into the green from an earlier slump as data showed the UK economy had slowed in the second quarter — though less than feared — as Trump’s tariffs came into effect.The US producer price index (PPI) rose 0.9 percent on a month-on-month basis in July, much higher than the 0.2 percent forecast by analysts after a flat reading in June.”The large spike in the Producer Price Index (PPI) this morning shows inflation is coursing through the economy, even if it hasn’t been felt by consumers yet,” said Chris Zaccarelli, chief investment officer for US-based Northlight Asset Management.The shock figure came after data on Tuesday showed that US consumer inflation held steady in July at 2.7 percent on an annual basis.The two diverging inflation figures complicate the task of the Federal Reserve, which had been widely expected to begin cutting rates in September.Zaccarelli said the PPI figure was a “most unwelcome surprise to the upside and is likely to unwind some of the optimism of a ‘guaranteed’ rate cut next month”.Bitcoin, which had hit a record high of $124,514.59 on rate-cut hopes, tumbled to $118,297 following the inflation report.”Today’s hot PPI data has reduced the case for a September rate cut ever so slightly,” said Fawad Razaqzada, an analyst at City Index and Forex.com.He said, however, that the market was “still nearly fully” expecting the Fed to cut its rate next month.”It is likely that the Fed will see through the rise as the one-time increase and their concerns about the jobs market may make them more open to the idea of resuming rate cuts from September,” he said.Elsewhere, oil prices rose as traders awaited Friday’s Alaska summit between Trump and Russian President Vladimir Putin, whose sanctions-hit country is a major crude producer.- Key figures at around 1545 GMT -New York – Dow: DOWN 0.4 percent at 44,750.17 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.3 percent at 6,445.48New York – Nasdaq: DOWN 0.1 percent at 21,648.61 London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 9,177.24 (close)Paris – CAC 40: UP 0.8 percent at 7,870.34 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.8 percent at 24,377.50 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.5 percent at 42,649.26 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 25,489.59 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.5 percent at 3,666.44 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1658 from $1.1704 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.3544 from $1.3577 Dollar/yen: DOWN at 147.29 yen from 147.40 yenEuro/pound: DOWN at 86.10 pence from 86.21 penceBrent North Sea Crude: UP 1.4 percent at $66.54 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.5 percent at $63.61 per barrelburs-bcp-lth-jxb/js

Yvelines: un agent pénitentiaire se suicide à la prison de Poissy

Un agent pénitentiaire s’est suicidé jeudi à la maison centrale de Poissy (Yvelines) et une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons de son geste, a indiqué le parquet de Versailles, sollicité par l’AFP. “Un agent pénitentiaire du service en charge des extractions judiciaires s’est donné la mort ce matin sur son lieu de travail”, indique le ministère public, confirmant une information d’une source proche du dossier.Le garde des Sceaux Gérald Darmanin et le directeur de l’administration pénitentiaire (AP) Sébastien Cauwel “adressent leurs plus sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à l’ensemble de ses collègues”, a réagi l’AP.”Ils leur témoignent tout leur soutien et partagent leur douleur dans cette épreuve. Une cellule psychologique est mise à disposition des personnels de l’établissement afin de les accompagner dans ce moment particulièrement éprouvant”, ajoute la même source.Sur le site du syndicat UFAP-UNSA Justice, un hommage est rendu à “un adhérent fidèle” mais aussi à “un homme au grand coeur”.L’homme était âgé de 40 ans et avait atteint le grade de brigadier-chef, selon le syndicat, pour qui “il laisse derrière lui l’image d’un  professionnel exemplaire, reconnu et apprécié par toutes celles et tous ceux qui ont eu la chance de croiser sa route”.

Pollution plastique: “les heures cruciales” s’égrènent et pas d’accord en vue

Les “heures cruciales” continuaient de s’égrener jeudi et les négociateurs de 185 pays menaient d’intenses discussions pour tenter de réconcilier des intérêts très éloignés et forger le premier traité international de lutte contre la pollution plastique.Théoriquement, la séquence de négociations qui a débuté à Genève le 5 août doit s’arrêter à minuit locales (22H00 GMT) ce 14 août mais comme souvent, elles devraient jouer les prolongations après un premier constat d’échec en Corée du sud l’année dernière.Dans un message sur le réseau X, le président français Emmanuel Macron tonne: “Qu’attendons nous pour agir ?” et demande d'”adopter un texte à la hauteur de l’urgence environnementale et sanitaire. Pour notre santé. Pour notre environnement. Pour nos enfants”.”Cela fait deux ans et demi qu’on négocie et les dernières heures qui restent sont cruciales” pour “trouver un accord qui résolve le problème et donne la priorité à la santé du grand public”, abonde Graham Forbes, le chef de la délégation de l’ONG de défense de l’environnement Greenpeace, auprès de l’AFP.La ministre de l’environnement du Kenya rappelle aussi l’importance de l’enjeu face au fléau de la pollution plastique.”Nous devons avoir un traité mondial cohérent. Nous ne pouvons pas le faire seuls,” a expliqué Deborah Barasa à l’AFP. Comme l’Union européenne, le Kenya fait partie des pays dits à forte ambition, ceux qui veulent un traité entérinant une réduction de la production et la suppression des additifs les plus dangereux. Pour résoudre la quadrature du cercle, la ministre suggère de conclure un traité maintenant et de travailler sur certains aspects plus en détail ultérieurement.”Nous devons trouver un terrain d’entente. Il faudra peut-être faire des compromis, puis nous pourrons adopter une approche progressive pour construire ce traité… et mettre fin à la pollution plastique”, détaille t-elle.Mais surtout “nous devons repartir avec le traité”.- 15, 18, 19 -Une nouvelle séance plénière réunissant tous les délégués, qui devra entériner un résultat quel qu’il soit, a déjà été repoussée du milieu d’après-midi à 18H00, puis 19H00.Les chances de trouver un accord, après trois ans de négociations, semblent très minces, étant donné les profondes divisions qui demeurent entre les deux camps qui se sont affrontés sur le sujet.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, veulent nettoyer la planète du plastique qui commence à la gangréner et affecte la santé humaine.En face les pays essentiellement pétroliers, qui refusent toute contrainte sur la production de plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux.Mercredi, une tentative maladroite de la présidence de présenter un texte acceptable par tous n’a finalement satisfait personne.”Le manque d’ambition dans le texte présenté (mercredi) aux Nations unies est inacceptable”, a résumé M. Macron.Poussés par une résolution des Nations Unies de 2022, cela fait près de trois ans qu’ils tentent de forger un texte “juridiquement contraignant” pour les États qui s’attaque à la pollution plastique, y compris en milieu marin. Mais sous l’œil des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs et opposés à toute coercition, ils ont déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024.- Moins de 10% recyclé -Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 ans précédents, en majorité des produits à usage unique et des emballages et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Or moins de 10% est recyclé.Pour Aleksandar Rankovic du groupe de réflexion The Common Initiative, “il reste deux scénarios: il y a le mauvais et le très mauvais, et beaucoup de choses pas très belles entre entre les deux”, a-t-il dit à l’AFP.”Le mauvais scenario, c’est si les pays adoptent un mauvais traité, un texte comme celui qui a été présenté mercredi”.”Le très mauvais scénario, c’est s’ils ne sont d’accord sur rien, et s’ils prévoient de se réunir de nouveau pour trouver encore une nouvelle synthèse, ou si le texte reste à l’abandon pendant longtemps et soit pratiquement abandonné”.Les pays “ambitieux” pourraient avancer “leur propre texte”, a indiqué Zaynab Sadan, cheffe de la délégation plastique de l’ONG environnementale WWF. “Ils doivent se préparer à faire adopter leur texte par vote. Il n’y a aucun autre moyen d’obtenir un traité qui ait du sens”, a-t-elle estimé.