Afrique du Sud: des mamies “rajeunissent” sur le podium

A 17 ans, Joyce Malindi a remporté son premier concours de beauté dans le carcan étouffant de l’Afrique du Sud de l’apartheid. Cinquante-cinq ans plus tard, elle est de retour sur le podium, à l’occasion d’un concours réservé aux grands-mères.L’événement, qui s’est déroulé dans le township de Tokoza, dans la banlieue de Johannesburg, a été précédé de prières, de discours et d’un spectacle contre la violence domestique, fléau national.Mais l’attraction principale était sur le tapis rouge déroulé dans la salle communautaire, où de sémillantes grands-mères ont fièrement défilé.”Cela me rajeunit” déclare à l’AFP Malindi, arrière-grand-mère de cinq enfants, avant d’amorcer quelques pas de danse sur l’air “d’Happy Mama” du légendaire musicien de jazz Hugh Masekela.Dans cette version argentée du concours de beauté, pas de catégories maillot de bain ou tenue de soirée. Les belles ont défilé dans leurs habits du dimanche, de la robe d’été sans manches au bandeau orange audacieux, du collier de perles à la tenue traditionnelle.Le public, pour la plupart des femmes du groupe de soutien Sukuma Mbokodo qui a organisé le spectacle, applaudit, encourage et filme avec ses téléphones.- “Jeune à nouveau”Dans le stand du maquillage, priorité aux rouges à lèvres aux tons de baies, mais la plupart des candidates ont choisi d’exposer leurs visages nus et leurs sourires éclatants. la plus jeune participante a 63 ans, la plus âgée 81. C’est la septuagénaire Margaret Fatyela qui a remporté la couronne argentée.  “Maintenant, nous sommes comme des écolières”, dit-elle, assise près de son premier prix, un service à thé et un sac d’articles de toilette.C’est la première fois que cette ancienne employée de maison et mère de huit enfants participe à un concours de beauté. “J’ai l’impression d’être à nouveau jeune, capable de tout faire”, dit-elle en regardant la première dauphine, Lidia Mokoena. Pour les organisateurs, l’événement visait à célébrer les grands-mères et arrière-grands-mères si importantes dans la société sud-africaine, largement appauvrie, même si elles restent le plus souvent dans l’ombre.Selon les données officielles, près de quatre enfants sur dix sont élevés dans des foyers dirigés par des grands-parents.De nombreux parents sont contraints de déménager pour trouver du travail. Avec le taux élevé de grossesses chez les adolescentes et les décès liés au sida, ce sont autant de facteurs qui contribuent à cette situation.”Souvent, dès qu’ils prennent leur retraite, elles deviennent des citoyennes oubliées. Tout ce qu’elles font, c’est s’occuper de leurs arrière-petits-enfants et de leurs petits-enfants”, explique à l’AFP Bridget Thusi, une fonctionnaire locale.”Voir des programmes comme celui-ci où elles sont célébrées et où elles oublient un temps les problèmes domestiques est vraiment une chose étonnante”, ajoute-t-elle. “A notre âge, nous pensions peut-être que comme nos maris ne sont plus là, c’est la fin du monde” dit Joyce Malindi, qui a perdu son mari il y a quatre ans. Mais cet événement “nous remonte le moral (…) Nous sommes toujours en vivantes et la vie continue”. 

Turkey eyes legal steps after Kurdish militant group PKK disbands

After the decision by the Kurdish militant group PKK to disband, Turkey was eyeing Wednesday a raft of legal and technical measures to ensure its full implementation and finally end a four-decade insurgency.Monday’s announcement sought to draw a line under a bloody chapter that began in 1984 when the Kurdistan Workers’ Party (PKK) took up arms, triggering a conflict that cost more than 40,000 lives.”What matters most is the implementation,” President Recep Tayyip Erdogan said Wednesday, pledging to “meticulously monitor whether the promises are kept”. The pro-Kurdish DEM party, a key player that facilitated contact between jailed PKK founder Abdullah Ocalan and the political establishment, urged Ankara on Tuesday to take “confidence-building steps” such as freeing political prisoners. So far, Turkish officials have said little but the government is working on a proposal that could ease prison sentences in general. The text, which should be submitted to parliament by June at the latest, provides for the conditional release of all those in pre-trial detention for offences committed before July 31, 2023.  There are also plans to release to house arrest those who are sick, or women with children, if they are serving sentences of less than five years. The moves could affect more than 60,000 people, Turkish media reports say. – No general amnesty -But the authorities are reportedly being careful not to frame it as an “amnesty”. “Sick prisoners should not die in prison… These measures should not be interpreted as a general amnesty, which is not on the agenda,” Justice Minister Yilmaz Tunc said.But DEM co-chair Tulay Hatimogullari said a move to free prisoners was essential.”There are nearly 10,000 political prisoners in this country… If a peace process is ever to get under way, they must be released as soon as possible,” she said Monday. For DEM, that must include prisoners like Selahattin Demirtas, the charismatic former leader of a former pro-Kurdish party who has been jailed since 2016.”With the complete elimination of terror and violence, the door to a new era will open,” Erdogan said Monday.Some prisoners, such as Demirtas or the philanthropist Osman Kavala, who is serving life on charges of “trying to overthrow the government”, could in theory be quickly freed if Turkey heeded rulings by the European Court of Human Rights, which has repeatedly demanded their release. – Proof of disarming -But before that, Ankara is awaiting concrete proof that the PKK has actually laid down its weapons, Abdulkadir Selvi, a columnist close to the government, wrote in the Hurriyet newspaper. “The democratic changes will start after the head of the MIT (intelligence services) has submitted his report to President Erdogan,” he wrote. According to Turkish media reports, the MIT will supervise the weapons handover at locations in Turkey, Syria and Iraq. It will register the weapons handed in and the identity of the fighters in coordination with the Syrian and Iraqi authorities. “Our intelligence service will follow the process meticulously to ensure the promises are kept,” Erdogan said Wednesday. Most of the PKK’s fighters have spent the past decade in the mountains of northern Iraq. Those who have committed no crime in Turkey will be allowed to return without fear of prosecution. But the PKK’s leaders will be forced into exile in third-party states such as Norway or South Africa, media reports suggest. – Deposed mayors -Duran Kalkan, a member of the PKK’s executive committee, said Tuesday that renouncing armed struggle “can only be implemented under (Ocalan’s) leadership” and when he is guaranteed “free living and working conditions”. Experts say prison conditions for Ocalan, 76, will be “eased” but he is unlikely to leave the Imrali prison island where he has been held since 1999, largely because his life would be threatened.  “Naming trustees (to replace deposed mayors) will become an exceptional measure… after the terrorist organisation is dissolved,” Erdogan said, suggesting that Kurdish mayors removed from office over alleged ties to the PKK would be reinstated. In total, 16 opposition mayors from the DEM and the main opposition CHP have been removed since local elections in March 2024. 

Top chef Georgiana Viou: blending cuisine across continentsWed, 14 May 2025 14:58:57 GMT

Georgiana Viou calls herself a “UFO”, championing free and daring cuisine straddling two continents, from Cotonou’s lively street markets to the kitchens of her Michelin-starred restaurant in Nimes, southern France.In the alleys of the historic Saint-Michel market in Benin’s bustling economic capital, unchanged since her childhood, Viou goes from stallholder to stallholder.At one she buys …

Top chef Georgiana Viou: blending cuisine across continentsWed, 14 May 2025 14:58:57 GMT Read More »

Ethiopia bans historic Tigrayan opposition partyWed, 14 May 2025 14:44:31 GMT

A leading opposition party that dominated Ethiopian politics for decades has been banned from any political activity, the Election Commission said Wednesday, ahead of national elections due next year.The Tigray People’s Liberation Front (TPLF) has roots that go back a long way in national politics. It led the 1991 revolution that toppled the authoritarian Derg regime …

Ethiopia bans historic Tigrayan opposition partyWed, 14 May 2025 14:44:31 GMT Read More »

Foot: les travaux d’Hercule d’Ancelotti pour relancer le Brésil

“Un défi très important”: c’est ainsi que Carlo Ancelotti voit sa mission de sélectionneur du Brésil. Un joli euphémisme, alors qu’il doit remettre sur pied dans l’urgence une Seleçao en pleine déliquescence, à un peu plus d’un an du Mondial-2026.Le temps presse et une montagne de chantiers attend l’Italien de 65 ans, qui va quitter le Real Madrid comme le coach le plus titré de son histoire avec 15 trophées dont trois succès en Ligue des champions (2014, 2022 et 2024).Il deviendra le 26 mai officiellement sélectionneur du Brésil, le quatrième en trois ans, et annoncera sa liste de joueurs pour les matches contre l’Equateur et le Paraguay, les 5 et 10 juin.”Carletto” est attendu comme le messie dans un pays fou de foot, mais affligé par une équipe nationale qui n’est plus que l’ombre d’elle-même après avoir fait rêver en décrochant cinq Coupes du monde, un record.”Le seul fait d’avoir annoncé qu’Ancelotti est le nouveau sélectionneur a redonné de l’espoir aux gens (…) Mais il a une énorme responsabilité: mener le Brésil vers son sixième titre mondial”, déclare à l’AFP Cafu, dernier capitaine de la Seleçao à avoir soulevé le trophée suprême, en 2002.Dunga, qui fut capitaine du Brésil champion du monde en 1994 puis sélectionneur, se montre également optimiste, même s’il ne croit pas au retour du “jogo bonito” avec Ancelotti, surtout réputé pour son pragmatisme à toute épreuve.”Je crois que sa façon de penser le football peut apporter de bons résultats, mais je ne sais pas si la presse va aimer le jeu de la Seleçao. Les supporters vont apprécier, car il va gagner”, dit-il à l’AFP.- Retrouver un collectif “Le principal défi, c’est de faire en sorte que le Brésil retrouve une force collective”, estime le journaliste brésilien Gustavo Hofman, de la chaîne sportive ESPN, qui a suivi Ancelotti au quotidien à Madrid ces dernières années, après avoir longtemps couvert les matches de la Seleçao.”Et pour ce faire, il aura très peu de temps d’entraînement”, ajoute-t-il, rappelant que l’Italien va vivre sa première expérience en tant que sélectionneur, sans pouvoir être au contact de ses joueurs au quotidien comme en club.Il devra notamment tirer le meilleur d’attaquants comme Vinicius ou Raphinha, qui jouent les premiers rôles au Real Madrid et au FC Barcelone, mais sont méconnaissables en sélection.”Ancelotti sait bien gérer un vestiaire, il sait faire comprendre aux joueurs ce qu’il attend d’eux (…). Il va devoir faire jouer la Seleçao en équipe, mettant l’ego de côté, suivant un seul objectif”, affirme Cafu, qui a joué les dernières saisons de sa carrière sous les ordres d’Ancelotti, de 2003 à 2008, au Milan AC.- Régler les problèmes défensifsLe Brésil est actuellement quatrième des qualifications de la zone Amsud pour le Mondial-2026. Sa qualification ne semble pas compromise (six places sont en jeu, plus une de barragiste), mais une statistique interpelle: la Seleçao a encaissé 16 buts en 14 matches et concédé cinq défaites, dont deux face à sa rivale historique, l’Argentine.À titre de comparaison, le Brésil de Tite avait terminé les qualifications pour le Mondial-2022 invaincu, avec seulement cinq buts encaissés.Gustavo Hofman pointe notamment “des carences au niveau des latéraux”, où des joueurs comme le Monégasque Vanderson peinent à s’imposer. Certains des plus grands latéraux de l’histoire étaient pourtant brésiliens, comme Cafu, Roberto Carlos ou plus récemment Marcelo.Mais la clé de l’équilibre défensif pourrait venir du milieu de terrain, et du retour de Casemiro, très apprécié par Ancelotti quand il évoluait à Madrid, et dont la dernière cape remonte à octobre 2023.Après une longue traversée du désert depuis son départ à Manchester United en 2022, “il est parvenu à hausser son niveau de jeu ces dernières semaines”, constate Gustavo Hofman, qui voit la Seleçao d’Ancelotti évoluer en 4-4-2, comme le Real cette saison.- Gérer le cas NeymarAutre sujet épineux: décider si la Seleçao doit se passer ou non du meilleur buteur de son histoire, Neymar, 33 ans, plombé par les blessures à répétition.De retour à Santos, son club formateur, le numéro 10 devait faire son grand retour en équipe nationale en mars, mais un énième problème à la cuisse l’a tenu à nouveau à l’écart.”S’il est en forme et joue régulièrement, sa présence au sein de la Seleçao est indiscutable”, assure le spécialiste d’ESPN. “Mais contrairement à (son prédécesseur) Dorival Junior, Ancelotti ne va pas passer son temps à attendre Neymar”.

Plateforme porno French Bukkake: des femmes torturées ? La Cour de cassation délibère

La Cour de cassation délibère mercredi après-midi dans l’affaire de la plateforme French Bukkake, qui a fait l’objet de multiples recours de parties civiles, en particulier sur trois points: les viols dénoncés ont-ils été commis avec torture, sexisme et racisme ?Dans cette information judiciaire, 16 hommes, présumés innocents, ont été renvoyés en procès pour viols en réunion ou trafic d’êtres humains, de 2015 à 2020. De nombreuses plaignantes ont demandé que soient ajoutées les circonstances aggravantes de torture, sexisme et racisme, qui feraient encourir aux suspects une peine plus lourde aux assises.Début février, la cour d’appel de Paris avait rejeté leurs requêtes. Une trentaine de parties civiles ont formé un pourvoi, examiné mercredi matin par la plus haute juridiction française.- “On va l’achever” – Dans ce dossier d’envergure, “on reconnait l’existence de viols, y compris aggravés par la sérialité, par des auteurs qui agissent en même temps sur plusieurs personnes, avec des propos insultants, humiliants”, a rappelé l’avocat général à l’audience.Mais pas la torture. “Le législateur n’a pas précisément défini les actes de torture et de barbarie”, a relevé l’avocat général.Or, selon “la jurisprudence de la Cour de cassation”, de tels actes sont “caractérisés par leur nature, leur durée, leur répétition, par une gravité exceptionnelle dépassant les simples violences et provoquant de souffrances aigües”.Sur le volet intentionnel, il faut aussi “un dol spécial”, mettant au jour “un comportement pervers”. Le dol concerne des agissements trompeurs dans le but de manipuler une victime.Dans French Bukkake, les blessures des plaignantes, comme “des plaies” engendrées par des pénétrations, ne résultent pas d’une violence d'”intensité encore supérieure”, a estimé l’avocat général, reprenant le raisonnement de la cour d’appel.Cette dernière avait écarté la torture car il n’y avait pas eu de “blessure distincte (aux viols) délibérément infligée”.Cette lecture s’oppose au ressenti de nombreuses plaignantes. Fanny avait raconté sa version des faits fin mars à l’AFP, requérant son prénom soit modifié pour garantir son anonymat.”J’ai subi une double pénétration vaginale sans en être informée” et “j’ai saigné”, se souvenait Fanny. “J’ai repoussé, pleuré. J’ai bien dit +Non+ (…) mais on m’a tenue plus fort”.”Je n’ai pas été une actrice”, affirmait Fanny. “On ne m’a pas fait signer de contrat, et surtout, une actrice joue un rôle. Tout ce qui a été montré à l’écran, la violence, les viols, je les ai vécus, il n’y a pas eu de simulation”.D’après des éléments d’enquête consultés par l’AFP, les gendarmes ont constaté, lors du visionnage du film, que l’un des dirigeants de la plateforme, surnommé “Pascal OP”, enjoignait “d’user complètement” de Fanny. “On va l’achever”, lui répondait une voix d’homme.- “Å’uvres de l’esprit” – Concernant le sexisme et le racisme, la cour d’appel avait estimé que les propos des acteurs – “salope, pute, vide-couilles”… – étaient “délibérément outrés, joués” et non réellement destinés aux “jeunes actrices, mais au spectateur”.Pour la chambre de l’instruction, “les actes commis sur les actrices participent de la réalisation d’oeuvres de l’esprit”.”La chambre de l’instruction a qualifié, peut-être maladroitement, d’Å“uvres de l’esprit” ces tournages, a observé mercredi l’avocat général. “On cherche l’esprit… mais il y a quand même des acteurs”.Selon lui, il ne revient pas à la Cour de “faire la distinction entre la bonne ou la mauvaise pornographie”, et de trancher “un débat sociétal”, mais au législateur, “s’il le souhaite”, lors d’un débat ultérieur.La cour d’appel avait aussi écarté les accusations de proxénétisme au sujet des acteurs, qui n’avaient pas participé aux tournages pour “obtenir une jouissance sexuelle” mais pour “réaliser une oeuvre cinématographique”. Ce que contestent les parties civiles, s’appuyant sur des échanges entre accusés.L’avocat général, là encore, est d’accord avec la cour d’appel. Il rappelle que la prostitution est une “industrie légale”, avec un “droit du travail”, qui ne peut donc être assimilée à de la prostitution, illégale.Selon lui, le proxénétisme ne doit être retenu qu’à l’encontre du dirigeant de la plateforme, qui est accusé d’avoir permis à des abonnés du site de participer “pour satisfaire leurs envies sexuelles”.

Wall Street continue de profiter de la détente commerciale

La Bourse de New York évolue dans le vert mercredi, cherchant à profiter de l’accalmie sur le plan des droits de douane, les différents accords commerciaux laissant présager un impact moindre de la guerre commerciale sur l’économie américaine qu’initialement anticipé par les investisseurs.Vers 13H50 GMT, le Dow Jones grappillait 0,05%, l’indice Nasdaq prenait 0,27% et l’indice élargi S&P 500 gagnait 0,03%. Ce dernier a effacé toutes ses pertes de l’année 2025.”Nous avons assisté à un changement de paradigme massif ce week-end” sur la place américaine, assure auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments.Le fort recul de Wall Street observé en début d’année jusque fin avril “était basé sur le fait que nous aurions des droits de douane plus élevés pendant une longue période et sur la possibilité que la guerre commerciale pourrait complètement déstabiliser l’ensemble de l’économie mondiale”, souligne l’analyste.Face à l’annonce d’accords avec le Royaume-Uni, et surtout la Chine, cible principale de Donald Trump, “la peur s’estompe considérablement car le scénario catastrophe qui avait fait chuter les marchés n’est plus d’actualité”, selon M. Sarhan.La Chine et les États-Unis ont levé mercredi pour 90 jours l’essentiel des lourdes surtaxes douanières qu’ils s’imposent, une trêve dans leur éprouvante guerre commerciale, qui a bouleversé les chaînes d’approvisionnement et les marchés mondiaux.Quelques heures avant cette levée partielle des droits de douane, le président américain Donald Trump a déclaré à la presse entrevoir un accord “très solide” avec le géant asiatique.Cette baisse des surtaxes a été formellement mise en Å“uvre mercredi à 04H01 GMT.Les investisseurs “s’adaptent à un nouvel environnement (avec) un chemin vers la croissance qui pourrait comporter quelques droits de douane, mais pas beaucoup”, estime Adam Sarhan.Dans le cadre du compromis entre Washington et Pékin, les États-Unis ont accepté d’abaisser leurs surtaxes douanières sur les produits chinois à 30%, tandis que la Chine a réduit les siennes à 10% sur les biens américains.La Chine a également levé l’interdiction qu’elle avait faite à ses compagnies aériennes d’accepter les avions du constructeur américain Boeing, a affirmé l’agence de presse Bloomberg.”La hausse des marchés boursiers retient toute l’attention, mais soyez assurés que le marché des bons du Trésor aura son mot à dire sur la poursuite de cette hausse”, écrit Patrick O’Hare, de Briefing.com.Sur le marché obligataire, vers 13H50 GMT, le taux d’intérêt des emprunts d’Etat américains à dix ans était quasi stable par rapport à la veille, à 4,48%.Au tableau des valeurs, les géants du secteur des semiconducteurs Nvidia et Advanced Micro Devices (AMD) avançaient respectivement de 2,14% et 7,73% après avoir décroché d’importants contrats auprès de l’Arabie saoudite.Donald Trump s’est rapproché de Ryad mardi, signant un “partenariat économique stratégique”, avec un montant des investissements saoudiens aux États-Unis qui s’élèverait à 600 milliards de dollars selon l’exécutif américain. AMD profitait également de l’annonce d’un programme de rachats d’actions à hauteur de 6 milliards de dollars.La marque d’habillement American Eagle Outfitters plongeait (-5,35%) après avoir suspendu ses prévisions 2025 en raison de “l’incertitude macroéconomique”. Microsoft progressait de 0,58% après avoir annoncé mardi à l’AFP procéder à une nouvelle vague de licenciements, dans le but notamment de simplifier sa structure hiérarchique.Le groupe n’a pas précisé le nombre d’employés affectés. Une source proche du dossier a indiqué que ce plan social portait sur “moins de 3%” des effectifs du groupe, soit environ 6.000 personnes.

Le rendez-vous raté de Macron sur le référendum et la fin du quinquennat

“Ce n’est pas le président qui fait les choses” : Emmanuel Macron a surtout fait aveu de faiblesse mardi lors d’une émission fleuve sur TF1 en décevant les attentes sur un référendum et en n’ouvrant pas de perspectives claires pour la fin de son quinquennat.”Je ne sais pas pourquoi il a été se mettre dans un truc comme ça. C’était long, il n’y avait pas d’annonce. Je l’ai trouvé en défensive”, estime, sans ambages, un cadre du camp présidentiel.Durant cette émission XXL à l’intitulé prometteur “Emmanuel Macron – Les défis de la France”, le chef de l’Etat entendait pourtant se remettre au centre du jeu intérieur après les soubresauts de la dissolution.Dans un paysage politique morcelé, marqué par un désamour croissant pour l’exécutif et la chose publique, il était surtout très attendu sur sa promesse de redonner la parole aux Français pour “trancher” des sujets déterminants.Au final, il n’a fait qu’en agiter la possibilité, sans plus de précisions, si ce n’est pour exclure les thèmes qui étaient les plus plébiscités dans l’opinion, retraites, immigration ou déficits publics. De quoi alimenter la machine aux frustrations alors que le président reste très impopulaire malgré un petit regain à la faveur de son action à l’international. – “Dissuasion référendaire” -La séquence sur le référendum, intervenue de surcroît en fin d’émission, après déjà plus de deux heures passées à défendre son bilan, a eu un “effet incroyablement déceptif”, résume Bruno Cautrès, politologue, à l’AFP.Au final il a presque donné l’impression de “ne pas être “convaincu” lui-même de la nécessité de dégainer un tel outil, dit-il, sauf à vouloir contourner un blocage des débats au Parlement, notamment sur l’aide à mourir.”Il a inventé l’arme de dissuasion référendaire”, a ironisé le député Modem Olivier Falorni, auteur de la proposition de loi sur le suicide assisté, qui divise jusqu’au sein du gouvernement, devant l’Association des journalistes parlementaires (AJP).La fenêtre de tir pour un tel exercice s’annonce en outre très étroite. “C’est septembre”, esquisse Bruno Cautrès, avant les municipales de 2026 qui risquent de virer au vote-sanction.”En octobre, on sera déjà dans le dur des discussions budgétaires 2026 avec toutes les mauvaises nouvelles qu’il va falloir annoncer au pays. C’est pas là qu’on va nous expliquer qu’on fait un référendum sur les écrans et les réseaux sociaux”, relève le politologue.Emmanuel Macron s’est surtout longuement échiné à défendre son bilan avant de le ponctuer par un aveu inédit depuis le pari raté de la dissolution, ponctué par l’échec de son camp.- “Indémerdable” -“Je ne suis pas un homme-orchestre. Ce n’est pas le président de la République – et heureusement – qui fait les choses. Et encore moins depuis juillet dernier”, a-t-il lâché. De quoi rappeler “l’Etat ne peut pas tout” de Lionel Jospin ou “Contre le chômage on a tout essayé” de François Mitterrand, au risque de casser l’incarnation de la fonction présidentielle.”Tout ca pour ca”, renchérit le directeur de l’Ifop, Frédéric Dabi, jugeant que le chef de l’Etat est trop “resté en réaction” et qu’il a donné le spectacle “d’un président et d’un Premier ministre empêchés”.”On reste dans cette période d’éclipse du politique où les Français ont le sentiment que le président et le Premier ministre ne changent plus la vie, ne parviennent pas à résoudre les grands problèmes”, souligne-t-il.Face à une telle volatilité politique, il aurait “mieux fait de rester dans le couloir international” qui commençait “à payer” en termes d’image face aux outrances et au caractère imprévisible de Donald Trump, estime Bruno Cautrès.Emmanuel Macron s’est alors posé en chef de file des Européens devant une administration américaine prompte à négocier avec Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre en l’Ukraine.”On est dans une situation +indémerdable+. Il essaye de trouver une ouverture. Mais s’il veut retrouver de la mobilité, il reste la dissolution”, considère le cadre de la majorité cité plus haut, sans illusion toutefois sur le score de son camp en cas de nouvelles législatives.

Le rendez-vous raté de Macron sur le référendum et la fin du quinquennat

“Ce n’est pas le président qui fait les choses” : Emmanuel Macron a surtout fait aveu de faiblesse mardi lors d’une émission fleuve sur TF1 en décevant les attentes sur un référendum et en n’ouvrant pas de perspectives claires pour la fin de son quinquennat.”Je ne sais pas pourquoi il a été se mettre dans un truc comme ça. C’était long, il n’y avait pas d’annonce. Je l’ai trouvé en défensive”, estime, sans ambages, un cadre du camp présidentiel.Durant cette émission XXL à l’intitulé prometteur “Emmanuel Macron – Les défis de la France”, le chef de l’Etat entendait pourtant se remettre au centre du jeu intérieur après les soubresauts de la dissolution.Dans un paysage politique morcelé, marqué par un désamour croissant pour l’exécutif et la chose publique, il était surtout très attendu sur sa promesse de redonner la parole aux Français pour “trancher” des sujets déterminants.Au final, il n’a fait qu’en agiter la possibilité, sans plus de précisions, si ce n’est pour exclure les thèmes qui étaient les plus plébiscités dans l’opinion, retraites, immigration ou déficits publics. De quoi alimenter la machine aux frustrations alors que le président reste très impopulaire malgré un petit regain à la faveur de son action à l’international. – “Dissuasion référendaire” -La séquence sur le référendum, intervenue de surcroît en fin d’émission, après déjà plus de deux heures passées à défendre son bilan, a eu un “effet incroyablement déceptif”, résume Bruno Cautrès, politologue, à l’AFP.Au final il a presque donné l’impression de “ne pas être “convaincu” lui-même de la nécessité de dégainer un tel outil, dit-il, sauf à vouloir contourner un blocage des débats au Parlement, notamment sur l’aide à mourir.”Il a inventé l’arme de dissuasion référendaire”, a ironisé le député Modem Olivier Falorni, auteur de la proposition de loi sur le suicide assisté, qui divise jusqu’au sein du gouvernement, devant l’Association des journalistes parlementaires (AJP).La fenêtre de tir pour un tel exercice s’annonce en outre très étroite. “C’est septembre”, esquisse Bruno Cautrès, avant les municipales de 2026 qui risquent de virer au vote-sanction.”En octobre, on sera déjà dans le dur des discussions budgétaires 2026 avec toutes les mauvaises nouvelles qu’il va falloir annoncer au pays. C’est pas là qu’on va nous expliquer qu’on fait un référendum sur les écrans et les réseaux sociaux”, relève le politologue.Emmanuel Macron s’est surtout longuement échiné à défendre son bilan avant de le ponctuer par un aveu inédit depuis le pari raté de la dissolution, ponctué par l’échec de son camp.- “Indémerdable” -“Je ne suis pas un homme-orchestre. Ce n’est pas le président de la République – et heureusement – qui fait les choses. Et encore moins depuis juillet dernier”, a-t-il lâché. De quoi rappeler “l’Etat ne peut pas tout” de Lionel Jospin ou “Contre le chômage on a tout essayé” de François Mitterrand, au risque de casser l’incarnation de la fonction présidentielle.”Tout ca pour ca”, renchérit le directeur de l’Ifop, Frédéric Dabi, jugeant que le chef de l’Etat est trop “resté en réaction” et qu’il a donné le spectacle “d’un président et d’un Premier ministre empêchés”.”On reste dans cette période d’éclipse du politique où les Français ont le sentiment que le président et le Premier ministre ne changent plus la vie, ne parviennent pas à résoudre les grands problèmes”, souligne-t-il.Face à une telle volatilité politique, il aurait “mieux fait de rester dans le couloir international” qui commençait “à payer” en termes d’image face aux outrances et au caractère imprévisible de Donald Trump, estime Bruno Cautrès.Emmanuel Macron s’est alors posé en chef de file des Européens devant une administration américaine prompte à négocier avec Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre en l’Ukraine.”On est dans une situation +indémerdable+. Il essaye de trouver une ouverture. Mais s’il veut retrouver de la mobilité, il reste la dissolution”, considère le cadre de la majorité cité plus haut, sans illusion toutefois sur le score de son camp en cas de nouvelles législatives.