Annie Genevard annonce un fonds d’urgence sur les vignobles de l’Aude sinistrés par le feu

Dans le village viticole de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, en partie brûlé par l’incendie de la semaine dernière, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a annoncé jeudi un fonds d’urgence de huit millions d’euros pour les agriculteurs sinistrés, en majorité des viticulteurs, et exprimé “la solidarité nationale” à l’égard des Corbières “balafrées” par le feu.En bordure du village, où une habitante a trouvé la mort dans l’incendie, des vignes calcinées et d’autres épargnées par le feu s’étendent au pied de la colline recouverte de cendres.Le feu d’une ampleur exceptionnelle a parcouru 16.000 hectares, dont 13.000 ont brûlé, détruit 36 maisons ainsi qu’une vingtaine de hangars agricoles et dévasté 1.000 à 1.500 hectares de vignes, à quelques semaines des vendanges.Après avoir rencontré élus et viticulteurs sinistrés, la ministre a annoncé “un fonds d’urgence de huit millions d’euros, qui servira à indemniser à la fois les pertes de récoltes, les pertes de fonds, quand la vigne par exemple est détruite, et la destruction de bâtiments et de matériels agricoles”.L’aide au monde agricole, en majorité viticole, sera complétée, a-t-elle dit, par un “dispositif fiscal qui permettra d’exonérer aussi les taxes foncières” et par “une avance de jusqu’à 10.000 euros” par producteur, dont le gouvernement a demandé le versement “dans la prochaine quinzaine”.”Le premier objectif est atteint après cette annonce. Ces 8 millions d’euros sont vitaux pour notre profession et on attend la suite”, a réagi Ludovic Roux, président de la chambre d’agriculture de l’Aude à l’issue de la table ronde avec la ministre, à la cave coopérative de Saint-Laurent.- “Situation catastrophique” -“Nous sommes dans une situation catastrophique”, estime-t-il, car “beaucoup ont tout perdu”.”Les remontées de terrain font état de 1.000 à 1.500 hectares fortement impactés (…) c’est-à-dire avec des pertes de fonds, des pertes de récoltes, des vignes qui ont reçu du produit retardant, qui ont été exposées pendant plusieurs jours à de la fumée”, a estimé Jérôme Despey, vice-président de la FNSEA.”Aider les viticulteurs à se relever de ce drame est une absolue nécessité”, a déclaré Mme Genevard, promettant de revenir “avant la fin de l’année pour le temps de la reconstruction”.”Ce traumatisme (…) marque profondément les populations, les exploitants agricoles, mais au-delà tout le pays”, a déclaré la ministre aux élus et aux vignerons, “parce que le sens de la venue du Premier ministre [le 6 août], comme de ma venue, c’est aussi l’expression de la solidarité nationale à l’égard de votre territoire”.- “Laboratoire du réchauffement climatique” -Dans ce territoire des Corbières “balafré par l’incendie”, Mme Genevard a souhaité que l’Aude devienne un “laboratoire de ce réchauffement climatique qui n’est pas étranger à l’épisode qu’on vient de connaître”. “À l’occasion de ce désastre, il faut qu’on se pose de bonnes questions et qu’on apporte des réponses appropriées”, en matière de “choix de cultures, en matière de production, en matière d’activité agricole, en matière d’adduction d’eau”, a-t-elle ajouté.Selon la ministre, il faut “un retour d’expérience pour savoir où ça a brûlé, qu’est-ce qui a brûlé, pourquoi à certains endroits ça n’a pas brûlé, pour qu’on puisse véritablement penser l’avenir”.Les viticulteurs mettent en avant le rôle essentiel de coupe-feu joué par les vignes toujours présentes, qui limitent ou stoppent la propagation des incendies. – Statut spécial -“Voir le patrimoine familial partir en fumée, ça fait mal”, a confié à l’AFP Baptiste Cabal, président de la cave coopérative “le Cellier des demoiselles”, où s’est tenue la réunion.Ce viticulteur a vu “100% des vignes enfumées ou cendrées”.Déjà accablés par des aléas climatiques et économiques, les viticulteurs des Corbières, sinistrés par cette “catastrophe d’une ampleur inédite”, selon l’expression de François Bayrou, attendent aussi que l’État accorde un statut spécial au département.”Ici, on n’est pas dans la Beauce, difficile d’avoir de la rentabilité dans une zone méditerranéenne comme les Corbières, du fait de la sécheresse et du climat. On a besoin d’un accompagnement spécifique. D’une indemnité compensatoire de handicap climatique, comme les zones de montagne bénéficient d’une indemnité compensatoire de handicap naturel dans le cadre de la PAC”, plaide M. Roux.Également présente sur place, la présidente de la région Occitanie Carole Delga a appelé le président Macron à lancer un grand plan national “Occitanie résiliente” d’investissement massif à l’image de “Marseille en grand”.

Annie Genevard annonce un fonds d’urgence sur les vignobles de l’Aude sinistrés par le feu

Dans le village viticole de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, en partie brûlé par l’incendie de la semaine dernière, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a annoncé jeudi un fonds d’urgence de huit millions d’euros pour les agriculteurs sinistrés, en majorité des viticulteurs, et exprimé “la solidarité nationale” à l’égard des Corbières “balafrées” par le feu.En bordure du village, où une habitante a trouvé la mort dans l’incendie, des vignes calcinées et d’autres épargnées par le feu s’étendent au pied de la colline recouverte de cendres.Le feu d’une ampleur exceptionnelle a parcouru 16.000 hectares, dont 13.000 ont brûlé, détruit 36 maisons ainsi qu’une vingtaine de hangars agricoles et dévasté 1.000 à 1.500 hectares de vignes, à quelques semaines des vendanges.Après avoir rencontré élus et viticulteurs sinistrés, la ministre a annoncé “un fonds d’urgence de huit millions d’euros, qui servira à indemniser à la fois les pertes de récoltes, les pertes de fonds, quand la vigne par exemple est détruite, et la destruction de bâtiments et de matériels agricoles”.L’aide au monde agricole, en majorité viticole, sera complétée, a-t-elle dit, par un “dispositif fiscal qui permettra d’exonérer aussi les taxes foncières” et par “une avance de jusqu’à 10.000 euros” par producteur, dont le gouvernement a demandé le versement “dans la prochaine quinzaine”.”Le premier objectif est atteint après cette annonce. Ces 8 millions d’euros sont vitaux pour notre profession et on attend la suite”, a réagi Ludovic Roux, président de la chambre d’agriculture de l’Aude à l’issue de la table ronde avec la ministre, à la cave coopérative de Saint-Laurent.- “Situation catastrophique” -“Nous sommes dans une situation catastrophique”, estime-t-il, car “beaucoup ont tout perdu”.”Les remontées de terrain font état de 1.000 à 1.500 hectares fortement impactés (…) c’est-à-dire avec des pertes de fonds, des pertes de récoltes, des vignes qui ont reçu du produit retardant, qui ont été exposées pendant plusieurs jours à de la fumée”, a estimé Jérôme Despey, vice-président de la FNSEA.”Aider les viticulteurs à se relever de ce drame est une absolue nécessité”, a déclaré Mme Genevard, promettant de revenir “avant la fin de l’année pour le temps de la reconstruction”.”Ce traumatisme (…) marque profondément les populations, les exploitants agricoles, mais au-delà tout le pays”, a déclaré la ministre aux élus et aux vignerons, “parce que le sens de la venue du Premier ministre [le 6 août], comme de ma venue, c’est aussi l’expression de la solidarité nationale à l’égard de votre territoire”.- “Laboratoire du réchauffement climatique” -Dans ce territoire des Corbières “balafré par l’incendie”, Mme Genevard a souhaité que l’Aude devienne un “laboratoire de ce réchauffement climatique qui n’est pas étranger à l’épisode qu’on vient de connaître”. “À l’occasion de ce désastre, il faut qu’on se pose de bonnes questions et qu’on apporte des réponses appropriées”, en matière de “choix de cultures, en matière de production, en matière d’activité agricole, en matière d’adduction d’eau”, a-t-elle ajouté.Selon la ministre, il faut “un retour d’expérience pour savoir où ça a brûlé, qu’est-ce qui a brûlé, pourquoi à certains endroits ça n’a pas brûlé, pour qu’on puisse véritablement penser l’avenir”.Les viticulteurs mettent en avant le rôle essentiel de coupe-feu joué par les vignes toujours présentes, qui limitent ou stoppent la propagation des incendies. – Statut spécial -“Voir le patrimoine familial partir en fumée, ça fait mal”, a confié à l’AFP Baptiste Cabal, président de la cave coopérative “le Cellier des demoiselles”, où s’est tenue la réunion.Ce viticulteur a vu “100% des vignes enfumées ou cendrées”.Déjà accablés par des aléas climatiques et économiques, les viticulteurs des Corbières, sinistrés par cette “catastrophe d’une ampleur inédite”, selon l’expression de François Bayrou, attendent aussi que l’État accorde un statut spécial au département.”Ici, on n’est pas dans la Beauce, difficile d’avoir de la rentabilité dans une zone méditerranéenne comme les Corbières, du fait de la sécheresse et du climat. On a besoin d’un accompagnement spécifique. D’une indemnité compensatoire de handicap climatique, comme les zones de montagne bénéficient d’une indemnité compensatoire de handicap naturel dans le cadre de la PAC”, plaide M. Roux.Également présente sur place, la présidente de la région Occitanie Carole Delga a appelé le président Macron à lancer un grand plan national “Occitanie résiliente” d’investissement massif à l’image de “Marseille en grand”.

Annie Genevard annonce un fonds d’urgence sur les vignobles de l’Aude sinistrés par le feu

Dans le village viticole de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, en partie brûlé par l’incendie de la semaine dernière, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a annoncé jeudi un fonds d’urgence de huit millions d’euros pour les agriculteurs sinistrés, en majorité des viticulteurs, et exprimé “la solidarité nationale” à l’égard des Corbières “balafrées” par le feu.En bordure du village, où une habitante a trouvé la mort dans l’incendie, des vignes calcinées et d’autres épargnées par le feu s’étendent au pied de la colline recouverte de cendres.Le feu d’une ampleur exceptionnelle a parcouru 16.000 hectares, dont 13.000 ont brûlé, détruit 36 maisons ainsi qu’une vingtaine de hangars agricoles et dévasté 1.000 à 1.500 hectares de vignes, à quelques semaines des vendanges.Après avoir rencontré élus et viticulteurs sinistrés, la ministre a annoncé “un fonds d’urgence de huit millions d’euros, qui servira à indemniser à la fois les pertes de récoltes, les pertes de fonds, quand la vigne par exemple est détruite, et la destruction de bâtiments et de matériels agricoles”.L’aide au monde agricole, en majorité viticole, sera complétée, a-t-elle dit, par un “dispositif fiscal qui permettra d’exonérer aussi les taxes foncières” et par “une avance de jusqu’à 10.000 euros” par producteur, dont le gouvernement a demandé le versement “dans la prochaine quinzaine”.”Le premier objectif est atteint après cette annonce. Ces 8 millions d’euros sont vitaux pour notre profession et on attend la suite”, a réagi Ludovic Roux, président de la chambre d’agriculture de l’Aude à l’issue de la table ronde avec la ministre, à la cave coopérative de Saint-Laurent.- “Situation catastrophique” -“Nous sommes dans une situation catastrophique”, estime-t-il, car “beaucoup ont tout perdu”.”Les remontées de terrain font état de 1.000 à 1.500 hectares fortement impactés (…) c’est-à-dire avec des pertes de fonds, des pertes de récoltes, des vignes qui ont reçu du produit retardant, qui ont été exposées pendant plusieurs jours à de la fumée”, a estimé Jérôme Despey, vice-président de la FNSEA.”Aider les viticulteurs à se relever de ce drame est une absolue nécessité”, a déclaré Mme Genevard, promettant de revenir “avant la fin de l’année pour le temps de la reconstruction”.”Ce traumatisme (…) marque profondément les populations, les exploitants agricoles, mais au-delà tout le pays”, a déclaré la ministre aux élus et aux vignerons, “parce que le sens de la venue du Premier ministre [le 6 août], comme de ma venue, c’est aussi l’expression de la solidarité nationale à l’égard de votre territoire”.- “Laboratoire du réchauffement climatique” -Dans ce territoire des Corbières “balafré par l’incendie”, Mme Genevard a souhaité que l’Aude devienne un “laboratoire de ce réchauffement climatique qui n’est pas étranger à l’épisode qu’on vient de connaître”. “À l’occasion de ce désastre, il faut qu’on se pose de bonnes questions et qu’on apporte des réponses appropriées”, en matière de “choix de cultures, en matière de production, en matière d’activité agricole, en matière d’adduction d’eau”, a-t-elle ajouté.Selon la ministre, il faut “un retour d’expérience pour savoir où ça a brûlé, qu’est-ce qui a brûlé, pourquoi à certains endroits ça n’a pas brûlé, pour qu’on puisse véritablement penser l’avenir”.Les viticulteurs mettent en avant le rôle essentiel de coupe-feu joué par les vignes toujours présentes, qui limitent ou stoppent la propagation des incendies. – Statut spécial -“Voir le patrimoine familial partir en fumée, ça fait mal”, a confié à l’AFP Baptiste Cabal, président de la cave coopérative “le Cellier des demoiselles”, où s’est tenue la réunion.Ce viticulteur a vu “100% des vignes enfumées ou cendrées”.Déjà accablés par des aléas climatiques et économiques, les viticulteurs des Corbières, sinistrés par cette “catastrophe d’une ampleur inédite”, selon l’expression de François Bayrou, attendent aussi que l’État accorde un statut spécial au département.”Ici, on n’est pas dans la Beauce, difficile d’avoir de la rentabilité dans une zone méditerranéenne comme les Corbières, du fait de la sécheresse et du climat. On a besoin d’un accompagnement spécifique. D’une indemnité compensatoire de handicap climatique, comme les zones de montagne bénéficient d’une indemnité compensatoire de handicap naturel dans le cadre de la PAC”, plaide M. Roux.Également présente sur place, la présidente de la région Occitanie Carole Delga a appelé le président Macron à lancer un grand plan national “Occitanie résiliente” d’investissement massif à l’image de “Marseille en grand”.

At least 40 dead in Sudan’s worst cholera outbreak in years: MSF

Cholera has claimed at least 40 lives in Sudan’s Darfur region over the last week as the country weathers its worst outbreak of the illness in years, Doctors Without Borders (MSF) said on Thursday.The medical charity said the vast western region, which has been a major battleground over more than two years of fighting between the regular army and the paramilitary Rapid Support Forces, had been hardest hit by the year-old outbreak.”On top of an all-out war, people in Sudan are now experiencing the worst cholera outbreak the country has seen in years,” MSF said in a statement. “In the Darfur region alone, MSF teams treated over 2,300 patients and recorded 40 deaths in the past week.”The NGO said 2,470 cholera-related deaths had been reported in the year to August 11, out of 99,700 suspected cases.Cholera is an acute intestinal infection that spreads through food and water contaminated with bacteria, often from faeces.It causes severe diarrhoea, vomiting and muscle cramps.Cholera can kill within hours when not attended to, though it can be treated with simple oral rehydration, and antibiotics for more severe cases.There has been a global increase in cholera cases, which have also spread geographically, since 2021.MSF said mass displacements of civilians sparked by the war in Sudan had aggravated the outbreak by denying people access to clean water for essential hygiene measures, such as washing dishes and food.- No other choice -“The situation is most extreme in Tawila, North Darfur state, where 380,000 people have fled to escape ongoing fighting around the city of El-Fasher, according to the United Nations,” MSF said.”In Tawila, people survive with an average of just three litres of water per day, which is less than half the emergency minimum threshold of 7.5 litres needed per person per day for drinking, cooking, and hygiene.”At a cholera isolation centre in a tent at a Tawila displacement camp, an AFP journalist saw women and a young girl receiving intravenous fluids, while around them exhausted and weak patients were sprawled out on camp beds.”We mix lemon in the water when we have it and drink it as medicine,” said Mona Ibrahim, who has been living for two months in a hastily-erected camp in Tawila.”We have no other choice,” she said. “We don’t have toilets — the children relieve themselves in the open,” she added.According to the World Health Organization, between January of 2023 and July of this year, Sudan had the highest number of cholera deaths of any country in the world.Sudan’s mortality rate from cholera, at 2.1 percent, is more than 2.5 times higher than the global average.- Contaminated water -Since forces loyal to the regular army recaptured the capital Khartoum in March, fighting has again focused on Darfur, where the paramilitaries have been attempting to take El-Fasher.The besieged pocket is the last major city in the western region still under the army’s control and UN agencies have spoken of appalling conditions for the remaining civilians trapped inside.”In displacement and refugee camps, families often have no choice but to drink from contaminated sources and many contract cholera,” said Sylvain Penicaud, MSF project coordinator in Tawila.”Just two weeks ago, a body was found in a well inside one of the camps. It was removed, but within two days, people were forced to drink from that same water again.”MSF said that heavy rains were worsening the crisis by contaminating water and damaging sewage systems, while the exodus of civilians seeking refuge was spreading the disease.”As people move around to flee fighting, cholera is spreading further, in Sudan and into neighbouring Chad and South Sudan,” it said.MSF’s head of mission in Sudan, Tuna Turkmen, said the situation was “beyond urgent”.”The outbreak is spreading well beyond displacement camps now, into multiple localities across Darfur states and beyond,” he said.”Survivors of war must not be left to die from a preventable disease.”

En Alaska, Trump et Poutine discuteront “en tête-à-tête” de l’Ukraine, selon Moscou

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump discuteront “principalement” en Alaska du règlement du conflit armé en Ukraine, lors d’une conversation “en tête-à-tête”, a annoncé jeudi le Kremlin.Ce sommet attendu vendredi se déroulera sans le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky qui a, lui, été reçu jeudi matin à Londres par le Premier ministre britannique Keir Starmer.Les retrouvailles entre Vladimir Poutine et Donald Trump sont considérées comme décisives pour tenter d’arrêter le pire conflit en Europe depuis la Seconde guerre mondiale. Mais aucun dirigeant européen n’a été convié.La conversation entre MM. Poutine et Trump se déroulera “en tête-à-tête”, avec des interprètes, a indiqué le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov.”L’ordre du jour portera principalement sur le règlement de la crise ukrainienne”, a ajouté M. Ouchakov, évoquant aussi les thèmes de la “paix” et de la “sécurité”, les “questions internationales d’importance” et “la coopération bilatérale”. La rencontre doit débuter vendredi vers 19H30 GMT, a précisé le Kremlin et aura lieu à Anchorage sur la base militaire américaine d’Elmendorf-Richardson, dont l’importance stratégique avait culminé pendant la Guerre froide.Les présidents russe et américain donneront ensuite une conférence de presse commune, une première depuis 2018.- Espoir européen d’une trêve -M. Zelensky et ses alliés européens, qui craignent que des décisions ne soient prises aux dépens de Kiev lors du sommet Trump-Poutine, ont accentué leur pression diplomatique ces derniers jours.Jeudi, le dirigeant britannique Keir Starmer a chaleureusement accueilli le dirigeant ukrainien sur le perron de Downing Street avec une embrassade et une poignée de main. Aucun n’a fait de déclaration à l’issue de cette réunion.Mercredi, Donald Trump avait assuré avoir eu un “très bon appel” avec le président ukrainien et des dirigeants des pays européens, de l’UE et de l’Otan. M. Zelensky s’était rendu à Berlin pour suivre ces réunions virtuelles, où il a été reçu par le chancelier allemand Friedrich Merz.”Nous espérons que le thème central de la réunion” vendredi sera “un cessez-le-feu immédiat”, avait alors déclaré le dirigeant ukrainien. Keir Starmer, avait pour sa part évoqué une chance “réelle” de cessez-le-feu.Selon le président finlandais Alexander Stubb, présent à cette réunion, il n’y aura “pas de discussions concernant les territoires” lors du sommet d’Anchorage, ajoutant que Trump “ne chercherait pas à conclure un accord en Alaska”. Donald Trump avait dit lundi vouloir “tâter le terrain” en Alaska avec Vladimir Poutine. Et, mercredi, il a jugé que deux issues étaient possibles.Si l’entretien se passe bien, il débouchera “presque immédiatement” sur une rencontre à trois entre le président russe, Volodymyr Zelensky et lui-même, pour mettre un terme à un conflit déclenché en février 2022 par l’assaut russe.Mais si sa première réunion en personne avec le chef du Kremlin depuis 2019 tourne mal, Donald Trump a assuré qu’il n’y aurait pas de “seconde rencontre”.- Poutine salue des “efforts sincères” -Piqué à vif par des commentaires de presse présentant la tenue du sommet comme une victoire diplomatique pour Vladimir Poutine, le président américain a aussi assuré que la Russie ferait face à des “conséquences très graves” si elle n’acceptait pas de mettre fin aux combats, sans toutefois préciser cette menace.Vladimir Poutine a lui salué jeudi les “efforts assez énergiques et sincères” des Etats-Unis “pour mettre fin aux hostilités, sortir de la crise et parvenir à des accords qui satisfassent toutes les parties impliquées”.Sur le terrain, la pression s’accentue sur les troupes de Kiev, moins nombreuses, qui ont fait face ces derniers jours à une avancée rapide de l’armée russe sur le front dans la région orientale de Donetsk, où l’armée du Kremlin a revendiqué jeudi la prise de deux nouveaux villages.L’Ukraine a tiré des dizaines de drones dans la nuit de mercredi à jeudi, incendiant une raffinerie et faisant trois blessés près de la ville russe Volgograd (sud), selon des responsables locaux.Les positions officielles des deux belligérants sont toujours irréconciliables. La Russie réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan.Pour Kiev, ces exigences sont inacceptables.Lors des trois sessions de pourparlers au printemps et à l’été, dont la dernière s’est tenue à Istanbul en juillet, Russes et Ukrainiens avaient seulement réussi à s’entendre sur l’échange de prisonniers de guerre.Dans ce cadre, Kiev et Moscou ont annoncé jeudi avoir échangé 84 prisonniers de chaque camp.

En Alaska, Trump et Poutine discuteront “en tête-à-tête” de l’Ukraine, selon Moscou

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump discuteront “principalement” en Alaska du règlement du conflit armé en Ukraine, lors d’une conversation “en tête-à-tête”, a annoncé jeudi le Kremlin.Ce sommet attendu vendredi se déroulera sans le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky qui a, lui, été reçu jeudi matin à Londres par le Premier ministre britannique Keir Starmer.Les retrouvailles entre Vladimir Poutine et Donald Trump sont considérées comme décisives pour tenter d’arrêter le pire conflit en Europe depuis la Seconde guerre mondiale. Mais aucun dirigeant européen n’a été convié.La conversation entre MM. Poutine et Trump se déroulera “en tête-à-tête”, avec des interprètes, a indiqué le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov.”L’ordre du jour portera principalement sur le règlement de la crise ukrainienne”, a ajouté M. Ouchakov, évoquant aussi les thèmes de la “paix” et de la “sécurité”, les “questions internationales d’importance” et “la coopération bilatérale”. La rencontre doit débuter vendredi vers 19H30 GMT, a précisé le Kremlin et aura lieu à Anchorage sur la base militaire américaine d’Elmendorf-Richardson, dont l’importance stratégique avait culminé pendant la Guerre froide.Les présidents russe et américain donneront ensuite une conférence de presse commune, une première depuis 2018.- Espoir européen d’une trêve -M. Zelensky et ses alliés européens, qui craignent que des décisions ne soient prises aux dépens de Kiev lors du sommet Trump-Poutine, ont accentué leur pression diplomatique ces derniers jours.Jeudi, le dirigeant britannique Keir Starmer a chaleureusement accueilli le dirigeant ukrainien sur le perron de Downing Street avec une embrassade et une poignée de main. Aucun n’a fait de déclaration à l’issue de cette réunion.Mercredi, Donald Trump avait assuré avoir eu un “très bon appel” avec le président ukrainien et des dirigeants des pays européens, de l’UE et de l’Otan. M. Zelensky s’était rendu à Berlin pour suivre ces réunions virtuelles, où il a été reçu par le chancelier allemand Friedrich Merz.”Nous espérons que le thème central de la réunion” vendredi sera “un cessez-le-feu immédiat”, avait alors déclaré le dirigeant ukrainien. Keir Starmer, avait pour sa part évoqué une chance “réelle” de cessez-le-feu.Selon le président finlandais Alexander Stubb, présent à cette réunion, il n’y aura “pas de discussions concernant les territoires” lors du sommet d’Anchorage, ajoutant que Trump “ne chercherait pas à conclure un accord en Alaska”. Donald Trump avait dit lundi vouloir “tâter le terrain” en Alaska avec Vladimir Poutine. Et, mercredi, il a jugé que deux issues étaient possibles.Si l’entretien se passe bien, il débouchera “presque immédiatement” sur une rencontre à trois entre le président russe, Volodymyr Zelensky et lui-même, pour mettre un terme à un conflit déclenché en février 2022 par l’assaut russe.Mais si sa première réunion en personne avec le chef du Kremlin depuis 2019 tourne mal, Donald Trump a assuré qu’il n’y aurait pas de “seconde rencontre”.- Poutine salue des “efforts sincères” -Piqué à vif par des commentaires de presse présentant la tenue du sommet comme une victoire diplomatique pour Vladimir Poutine, le président américain a aussi assuré que la Russie ferait face à des “conséquences très graves” si elle n’acceptait pas de mettre fin aux combats, sans toutefois préciser cette menace.Vladimir Poutine a lui salué jeudi les “efforts assez énergiques et sincères” des Etats-Unis “pour mettre fin aux hostilités, sortir de la crise et parvenir à des accords qui satisfassent toutes les parties impliquées”.Sur le terrain, la pression s’accentue sur les troupes de Kiev, moins nombreuses, qui ont fait face ces derniers jours à une avancée rapide de l’armée russe sur le front dans la région orientale de Donetsk, où l’armée du Kremlin a revendiqué jeudi la prise de deux nouveaux villages.L’Ukraine a tiré des dizaines de drones dans la nuit de mercredi à jeudi, incendiant une raffinerie et faisant trois blessés près de la ville russe Volgograd (sud), selon des responsables locaux.Les positions officielles des deux belligérants sont toujours irréconciliables. La Russie réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan.Pour Kiev, ces exigences sont inacceptables.Lors des trois sessions de pourparlers au printemps et à l’été, dont la dernière s’est tenue à Istanbul en juillet, Russes et Ukrainiens avaient seulement réussi à s’entendre sur l’échange de prisonniers de guerre.Dans ce cadre, Kiev et Moscou ont annoncé jeudi avoir échangé 84 prisonniers de chaque camp.

Foreign NGOs say new Israeli rules keep them from delivering Gaza aid

New Israeli legislation regulating foreign aid groups has increasingly been used to deny their requests to bring supplies into Gaza, a joint letter signed by more than 100 groups said Thursday.Ties between foreign-backed aid groups and the Israeli government have long been tense, with Israeli officials often complaining that the organisations are biased. Those rocky relations have become even more strained since Hamas’s October 2023 attack on Israel triggered the Gaza war. “Israeli authorities have rejected requests from dozens of NGOs to bring in lifesaving goods, citing that these organisations are ‘not authorised to deliver aid’,” the aid groups said.COGAT, the Israeli defence ministry body overseeing civil affairs in the Palestinian territories, rejected what it called “false claims” made by the organisations. According to the joint letter, whose signatories include Oxfam and Doctors Without Borders (MSF), at least 60 requests to bring aid into Gaza were rejected in July alone.UK-based Oxfam said that $2.5 million worth of its supplies, including food, were barred from entering Gaza, while another charity, CARE, said it had not been authorised to bring in aid since March.Another signatory, Anera, said it had over seven million dollars’ worth of supplies, including enough rice for six million meals, waiting just outside Gaza in the Israeli port city of Ashdod.But COGAT denied Israel was blocking supplies.”Israel acts to allow and facilitate the entry of humanitarian aid into the Gaza Strip, while Hamas seeks to exploit the aid to strengthen its military capabilities and consolidate its control over the population,” it wrote on X.”This is sometimes done under the cover of certain international aid organisations, whether knowingly or unknowingly,” added COGAT, which said that close to 380 trucks had entered the Gaza Strip on Wednesday.- ‘Hostile activity’ -But Amjad Al-Shawa, head of the Palestinian NGOs Network in Gaza, told AFP that Israel “continues to prevent international NGOs from bringing their trucks” into the territory.”The number of trucks entering Gaza (each day) is only between 70 and 90 at best,” he said.In March, the Israeli government approved a new set of rules for foreign non-governmental organisations working with Palestinians.The law updates the framework for how aid groups must register to maintain their status within Israel.Registration can be refused if Israeli authorities deem that a group denies the democratic character of Israel or “promotes delegitimisation campaigns” against the country.”Unfortunately, many aid organisations serve as a cover for hostile and sometimes violent activity,” said Diaspora Minister Amichai Chikli, whose ministry has been put in charge of NGO registrations.”Organisations that have no connection to hostile or violent activity and no ties to the boycott movement will be granted permission to operate,” he added.- Deadly distributions -The aid groups complained that the new rules were leaving Gazans without life-saving assistance.”Today, international NGOs’ fears have proven true: the registration system is now being used to further block aid and deny food and medicine in the midst of the worst-case scenario of famine”, their joint letter concluded.”Our mandate is to save lives but due to the registration restrictions, civilians are being left without the food, medicine and protection they urgently need,” said Jolien Veldwijk, Palestinian territories director for CARE.Israel has long accused Hamas of diverting aid entering the territory under the UN-led distribution system.Since May, it has distributed aid through the US-backed Gaza Humanitarian Foundation, an organisation that is boycotted by the UN and other aid groups over accusations it serves Israeli military objectives.According to Gaza’s civil defence agency, the GHF’s operations have been frequently marred by chaos as thousands of Gazans have scrambled daily to approach its hubs, where some have been shot, including by Israeli soldiers.In late July, the United Nations reported that at least 1,373 Palestinians had been killed in Gaza since May 27 while waiting or searching for aid.International NGOs now fear they could be barred from operating in Israel and the Palestinian territories altogether if they do not submit sensitive information about their Palestinian staff to the Israeli government.The deadline for information submission is in September, at which point “many could be forced to halt operations in Gaza and the West Bank, including east Jerusalem, and remove all international staff within 60 days.”

India and China eye resumption of border trade

India and China are discussing resuming border trade five years after it was halted, foreign ministry officials on both sides have said, as US tariffs disrupt the global trade order.Past trade between the neighbours across the icy and high-altitude Himalayan border passes was usually small in volume, but any resumption is significant for its symbolism.The two major economic powers have long competed for strategic influence across South Asia.However, the two countries, caught in global trade and geopolitical turbulence triggered by US President Donald Trump’s tariff regime, have moved to mend ties.Chinese Foreign Minister Wang Yi is expected for talks in New Delhi on Monday, according to Indian media, after his counterpart Subrahmanyam Jaishankar visited Beijing in July.That, as well as agreements to resume direct flights and issue tourist visas, has been seen as an effort to rebuild a relationship damaged after a deadly 2020 border clash between troops. “For a long time, China–India border trade cooperation has played an important role in improving the lives of people living along the border,” China’s foreign ministry said in a statement sent to AFP on Thursday.It said the two sides have “reached a consensus on cross-border exchanges and cooperation, including resumption of border trade”.New Delhi’s junior foreign minister, Kirti Vardhan Singh, told parliament last week that “India has engaged with the Chinese side to facilitate the resumption of border trade”.No restart date was given by either side.- ‘Transitions and challenges’ -Successive US administrations have seen India as a longstanding ally with like-minded interests when it comes to China.India is part of the Quad security alliance with the United States, as well as Australia and Japan.However, ties between New Delhi and Washington have been strained by Trump’s ultimatum for India to end its purchases of Russian oil, a key source of revenue for Moscow as it wages its military offensive in Ukraine.The United States will double new import tariffs on India from 25 percent to 50 percent by August 27 if New Delhi does not switch crude suppliers.Indian foreign ministry spokesman Randhir Jaiswal told reporters on Thursday that the partnership between New Delhi and Washington had “weathered several transitions and challenges”.Jaiswal said India hoped that the “relationship will continue to move forward based on mutual respect and shared interests”.He said India “stands ready” to support the efforts to end the Ukraine war and endorses the summit to be held between Trump and Russian President Vladimir Putin in Alaska on Friday.Prime Minister Narendra Modi, according to Indian media, might also visit China in late August. It would be Modi’s first visit since 2018, although it has not been confirmed officially.Beijing has said that “China welcomes Prime Minister Modi” for the Shanghai Cooperation Organization summit opening on August 31.burs-bb/pjm/pbt

India and China eye resumption of border trade

India and China are discussing resuming border trade five years after it was halted, foreign ministry officials on both sides have said, as US tariffs disrupt the global trade order.Past trade between the neighbours across the icy and high-altitude Himalayan border passes was usually small in volume, but any resumption is significant for its symbolism.The two major economic powers have long competed for strategic influence across South Asia.However, the two countries, caught in global trade and geopolitical turbulence triggered by US President Donald Trump’s tariff regime, have moved to mend ties.Chinese Foreign Minister Wang Yi is expected for talks in New Delhi on Monday, according to Indian media, after his counterpart Subrahmanyam Jaishankar visited Beijing in July.That, as well as agreements to resume direct flights and issue tourist visas, has been seen as an effort to rebuild a relationship damaged after a deadly 2020 border clash between troops. “For a long time, China–India border trade cooperation has played an important role in improving the lives of people living along the border,” China’s foreign ministry said in a statement sent to AFP on Thursday.It said the two sides have “reached a consensus on cross-border exchanges and cooperation, including resumption of border trade”.New Delhi’s junior foreign minister, Kirti Vardhan Singh, told parliament last week that “India has engaged with the Chinese side to facilitate the resumption of border trade”.No restart date was given by either side.- ‘Transitions and challenges’ -Successive US administrations have seen India as a longstanding ally with like-minded interests when it comes to China.India is part of the Quad security alliance with the United States, as well as Australia and Japan.However, ties between New Delhi and Washington have been strained by Trump’s ultimatum for India to end its purchases of Russian oil, a key source of revenue for Moscow as it wages its military offensive in Ukraine.The United States will double new import tariffs on India from 25 percent to 50 percent by August 27 if New Delhi does not switch crude suppliers.Indian foreign ministry spokesman Randhir Jaiswal told reporters on Thursday that the partnership between New Delhi and Washington had “weathered several transitions and challenges”.Jaiswal said India hoped that the “relationship will continue to move forward based on mutual respect and shared interests”.He said India “stands ready” to support the efforts to end the Ukraine war and endorses the summit to be held between Trump and Russian President Vladimir Putin in Alaska on Friday.Prime Minister Narendra Modi, according to Indian media, might also visit China in late August. It would be Modi’s first visit since 2018, although it has not been confirmed officially.Beijing has said that “China welcomes Prime Minister Modi” for the Shanghai Cooperation Organization summit opening on August 31.burs-bb/pjm/pbt