“Crapule”: Larcher porte plainte contre l’eurodéputée LFI Rima Hassan

Le président du Sénat, Gérard Larcher, a déposé plainte contre l’eurodéputée Rima Hassan (La France Insoumise), qui l’avait qualifié de “crapule” après des déclarations sur la reconnaissance de l’Etat palestinien, a affirmé samedi l’entourage de M. Larcher à l’AFP, confirmant une information du Parisien.Le patron Les Républicains de la chambre haute a “saisi la procureure de Paris” et accuse Rima Hassan de “diffamation et injure”, a confirmé son entourage.L’eurodéputée l’avait qualifié de “crapule” dans un message posté sur X en avril, où elle réagissait à la prise de position de M. Larcher sur la pertinence de reconnaître l’Etat palestinien.”Nous avons toujours des otages dans la bande de Gaza, nous avons toujours des attaques du Hamas, nous avons malheureusement une Autorité palestinienne extrêmement faible”, avait argumenté sur Europe1/Cnews le ténor LR. “Est-ce que les conditions sont réunies pour que nous allions plus loin dans la reconnaissance indispensable à terme de la réalité d’un État de Palestine? Non”, avait-il ajouté. “Traduction : nous utilisons le statu quo dans l’espoir que la faisabilité d’un État palestinien disparaisse, nous entretenons l’illusion d’une solution à deux États en attendant qu’il ne soit plus effectivement possible d’avoir un Etat palestinien. Gérard Larcher est une crapule”, a rétorqué Rima Hassan sur X.”Un propos jugé +offensant+ par le président du Sénat, +en contradiction avec le soutien sincère à une solution fondée sur deux États+ qu’il soutient, écrit Le Parisien, citant un courrier du 16 avril de M. Larcher à la procureure de Paris. 

La pride de Bruxelles aux couleurs de celle de Budapest, menacée d’interdiction

“Faites votre boulot!”: des milliers de militants LGBT+ ont exhorté samedi les dirigeants européens à sévir contre le gouvernement de Viktor Orban lors de la marche des fiertés de Bruxelles, organisée en soutien à celle de Budapest, menacée d’interdiction.Parmi les figures de proue de cette édition: Viktoria Radvanyi, présidente de la marche des fiertés de Budapest, invitée d’honneur dans la capitale belge.”Nous sommes venus tirer la sonnette d’alarme”, assure cette militante de 29 ans debout sur une estrade.Au printemps, le Parlement hongrois a adopté une loi visant à interdire la marche des fiertés. Le texte permet notamment aux autorités d’utiliser des logiciels de reconnaissance faciale pour identifier les personnes organisant ou assistant à l’événement.”Ce qui est extrêmement inquiétant, c’est que nous n’avons pas vu la Commission prendre la moindre action légale en deux mois”, déplore Viktoria Radvanyi, un collier arc-en-ciel autour du cou.Bien qu’elle ait rencontré certains de ses représentants vendredi, elle accuse l’exécutif européen d’être, par son inaction, “complice” du Premier ministre hongrois.”Faites-votre boulot!”, exhorte-t-elle en agitant un drapeau hongrois. Un slogan immédiatement repris par la foule, qui brandit des pancartes “Protégez vos enfants d’Orban”.- “Période horrible” -“C’est super important qu’on continue à être présent à chaque pride tant qu’il y a des personnes discriminées dans le monde”, souligne Migiel Moens, croisé par l’AFP dans la foule, un drapeau européen dépassant de son short rose.”Les gens pensent souvent qu’une fois que des droits sont acquis, on ne peut pas vous les reprendre. Ce n’est pas vrai”, abonde Roland Papp. “La marche des fiertés de Budapest était célébrée depuis 30 ans et là nous revoilà de retour dans une période horrible”, déplore ce Hongrois, vêtu d’un t-shirt avec la tête de Viktor Orban recouverte d’un drapeau arc-en-ciel, aux couleurs du mouvement LGBT+.Ce journaliste de 35 ans évoque avec nostalgie les nombreuses pride de Budapest auxquelles il a participé, un “événement festif”, avec “de la super musique” et tous ses amis.Et promet d’être présent dans la capitale hongroise le 28 juin pour l’édition que le gouvernement hongrois cherche à interdire.- Rendez-vous le 28 juin -Après une série de prises de parole, le maire de Budapest, Gergely Karácsony, est accueilli sur scène par deux drag queen et un rugissement de la foule. “Je viens d’un pays qui aime la liberté, parce qu’il a énormément souffert dans le passé pour être libre”, lance l’élu écologiste. “La marche des fiertés de Budapest ne peut pas être interdite, pour la simple raison que l’amour et la liberté ne peuvent être interdits”, affirme l’édile, connu pour être un farouche opposant aux politiques de Viktor Orban. Avant qu’il n’invite les milliers de manifestants à se rendre dans sa ville le 28 juin, pour se mêler à un cortège auquel des dizaines d’eurodéputés ont déjà promis de se mêler.L’objectif: faire de cette pride la “plus grande, la plus colorée et la plus internationale” jamais vue. “On se voit à Budapest!”

12 points ou moins, l’Eurovision entre en finale

Les 26 chansons en finale de l’Eurovision samedi vont conduire les téléspectateurs à choisir entre l’humour d’une ode au sauna, le regret d’un amour dilapidé, la promesse d’une aube nouvelle après l’horreur, l’apologie de la jouissance ou encore le souvenir d’une maman.Le concours de la chanson a 69 ans et c’est le plus grand télé-crochet du monde. Musique, kitsch, compétition, mur LED haute définition et beaucoup de pyrotechnie se disputent l’attention et les votes de quelque 160 millions de téléspectateurs en Europe et au-delà. Le concours reste une grande fête populaire. Quelque 500.000 visiteurs sont venus pendant la semaine à Bâle, selon la ville suisse. Et si la Sankt Jakobshalle ne peut accueillir que 6.500 spectateurs, ils seront 36.000 à suivre la finale depuis le stade du FC Bâle de l’autre côté de la rue.”Nous avons commencé tout ça avec l’espoir de rétablir un sentiment d’unité, de calme et de solidarité dans un monde compliqué”, confie Martin Green, le patron du concours, les larmes aux yeux. “Je suis tout simplement bouche bée que (l’Eurovision) transmette un message aussi profond et magnifique au reste du monde”.Les organisateurs ont craint que la participation israélienne n’attire les foules que l’on a vu l’année dernière à Malmö marcher contre la guerre à Gaza, au moment où Israël intensifie son offensive dans le territoire palestinien.Mais la mobilisation a été faible jusque-là. Un rassemblement est encore prévu samedi à 19H00 (17H00 GMT), peu avant le début de la compétition à 21H00.  – Et le vainqueur… -La Suède reste la favorite des parieurs avec l’ode du trio comique KAJ et son entêtant et entraînant “Bara Bada Bastu”, qui évoque les joies d’un sauna. En total contraste mais sur les talons du trio, le contre-ténor JJ a ébloui pour l’Autriche avec “Wasted Love” sur l’amour dilapidé, avec une interprétation mise en valeur par un noir et blanc de studio Harcourt. Louane, pour la France, était sélectionnée d’office pour la finale, mais sa chanson “maman” hommage à sa mère disparue, intensément interprétée et une scénographie toute en retenue symbolisant le temps qui passe dans un sablier, lui ont permis de se hisser à la troisième place des bookmakers. – Adrénaline -Le Norvégien Kyle Alessandro ouvrira le spectacle dans une explosion de flammes, suivi par la Luxembourgeoise Laura Thorn et “la poupée monte le son”. Une possible surprise.Sur un ton léger et en français, la chanteuse dénonce le patriarcat en invoquant “Poupée de cire, poupée de son”, écrit par Serge Gainsbourg et dont l’interprétation par France Gall avait donné la victoire au Luxembourg il y a 60 ans. L’Albanie sera la dernière à se produire avant une longue séquence qui mènera à l’annonce du résultat, la remise du trophée en cristal et une vie bouleversée.  Les concurrents seront départagés par des votes : celui du jury et celui séparé des téléspectateurs de chacun des 37 pays participants, avec un poids égal. S’y ajoute le vote des spectateurs du reste du monde. “La course au vainqueur s’annonce serrée”, dit Thomas Niedermeyer, le maître des votes de l’Eurovision.  – Espoir et désir-Sur fond d’appels au boycott d’Israël à l’Eurovision, la chanteuse israélienne et survivante de l’attaque du 7-Octobre, Yuval Raphael a vu sa cote augmenter au fil des semaines et son interprétation de “New Day Will Rise” (Un jour nouveau se lèvera) lui a offert un ticket en finale. La jeune femme de 24 ans qui a survécu en faisant la morte sous un tas de cadavres pendant le massacre perpétré par le Hamas, veut lancer un message universel “d’espoir et de solidarité”.La Finlandaise Erika Vikman, célèbre aussi la vie, mais à sa façon. Body de cuir clouté, cuissardes, chantant à tue-tête “Ich Komme” (je jouis), la chanteuse s’envole dans les airs sur un micro géant d’où jaillissent des gerbes d’étincelles.C’est la seule dont le public a scandé “Erika”, “Erika, Erika”, reflétant l’enthousiasme grandissant pour celle qui a dû cacher des fesses que l’Eurovision ne saurait voir. Et il y a le mystère qui devient une obsession pour les médias et les fans présents à Bâle : Céline Dion, qui souffre d’une grave maladie,  participera-t-elle à la finale samedi, 37 ans après avoir remporté le prix ? “Le Père Noël existe, et il faudra attendre et voir” ce qui va se passer, répond Martin Green, le patron du concours.

12 points ou moins, l’Eurovision entre en finale

Les 26 chansons en finale de l’Eurovision samedi vont conduire les téléspectateurs à choisir entre l’humour d’une ode au sauna, le regret d’un amour dilapidé, la promesse d’une aube nouvelle après l’horreur, l’apologie de la jouissance ou encore le souvenir d’une maman.Le concours de la chanson a 69 ans et c’est le plus grand télé-crochet du monde. Musique, kitsch, compétition, mur LED haute définition et beaucoup de pyrotechnie se disputent l’attention et les votes de quelque 160 millions de téléspectateurs en Europe et au-delà. Le concours reste une grande fête populaire. Quelque 500.000 visiteurs sont venus pendant la semaine à Bâle, selon la ville suisse. Et si la Sankt Jakobshalle ne peut accueillir que 6.500 spectateurs, ils seront 36.000 à suivre la finale depuis le stade du FC Bâle de l’autre côté de la rue.”Nous avons commencé tout ça avec l’espoir de rétablir un sentiment d’unité, de calme et de solidarité dans un monde compliqué”, confie Martin Green, le patron du concours, les larmes aux yeux. “Je suis tout simplement bouche bée que (l’Eurovision) transmette un message aussi profond et magnifique au reste du monde”.Les organisateurs ont craint que la participation israélienne n’attire les foules que l’on a vu l’année dernière à Malmö marcher contre la guerre à Gaza, au moment où Israël intensifie son offensive dans le territoire palestinien.Mais la mobilisation a été faible jusque-là. Un rassemblement est encore prévu samedi à 19H00 (17H00 GMT), peu avant le début de la compétition à 21H00.  – Et le vainqueur… -La Suède reste la favorite des parieurs avec l’ode du trio comique KAJ et son entêtant et entraînant “Bara Bada Bastu”, qui évoque les joies d’un sauna. En total contraste mais sur les talons du trio, le contre-ténor JJ a ébloui pour l’Autriche avec “Wasted Love” sur l’amour dilapidé, avec une interprétation mise en valeur par un noir et blanc de studio Harcourt. Louane, pour la France, était sélectionnée d’office pour la finale, mais sa chanson “maman” hommage à sa mère disparue, intensément interprétée et une scénographie toute en retenue symbolisant le temps qui passe dans un sablier, lui ont permis de se hisser à la troisième place des bookmakers. – Adrénaline -Le Norvégien Kyle Alessandro ouvrira le spectacle dans une explosion de flammes, suivi par la Luxembourgeoise Laura Thorn et “la poupée monte le son”. Une possible surprise.Sur un ton léger et en français, la chanteuse dénonce le patriarcat en invoquant “Poupée de cire, poupée de son”, écrit par Serge Gainsbourg et dont l’interprétation par France Gall avait donné la victoire au Luxembourg il y a 60 ans. L’Albanie sera la dernière à se produire avant une longue séquence qui mènera à l’annonce du résultat, la remise du trophée en cristal et une vie bouleversée.  Les concurrents seront départagés par des votes : celui du jury et celui séparé des téléspectateurs de chacun des 37 pays participants, avec un poids égal. S’y ajoute le vote des spectateurs du reste du monde. “La course au vainqueur s’annonce serrée”, dit Thomas Niedermeyer, le maître des votes de l’Eurovision.  – Espoir et désir-Sur fond d’appels au boycott d’Israël à l’Eurovision, la chanteuse israélienne et survivante de l’attaque du 7-Octobre, Yuval Raphael a vu sa cote augmenter au fil des semaines et son interprétation de “New Day Will Rise” (Un jour nouveau se lèvera) lui a offert un ticket en finale. La jeune femme de 24 ans qui a survécu en faisant la morte sous un tas de cadavres pendant le massacre perpétré par le Hamas, veut lancer un message universel “d’espoir et de solidarité”.La Finlandaise Erika Vikman, célèbre aussi la vie, mais à sa façon. Body de cuir clouté, cuissardes, chantant à tue-tête “Ich Komme” (je jouis), la chanteuse s’envole dans les airs sur un micro géant d’où jaillissent des gerbes d’étincelles.C’est la seule dont le public a scandé “Erika”, “Erika, Erika”, reflétant l’enthousiasme grandissant pour celle qui a dû cacher des fesses que l’Eurovision ne saurait voir. Et il y a le mystère qui devient une obsession pour les médias et les fans présents à Bâle : Céline Dion, qui souffre d’une grave maladie,  participera-t-elle à la finale samedi, 37 ans après avoir remporté le prix ? “Le Père Noël existe, et il faudra attendre et voir” ce qui va se passer, répond Martin Green, le patron du concours.

Arab summit presses for end to Gaza ‘bloodshed’

Arab leaders meeting Saturday at a summit in Baghdad urged the international community to press for a Gaza ceasefire, as Israel launched an expanded military offensive in the Palestinian territory.In a joint final statement, Arab League members also called for funding to back their Gaza reconstruction plan, after US President Donald Trump reiterated a proposal to take over the strip.The Arab leaders called “on the international community… to exert pressure to end the bloodshed and ensure that urgent humanitarian aid can enter without obstacles all areas in need in Gaza.”They added that they “firmly” rejected any plans to displace Palestinians. It came hours after Israel’s military launched a new Gaza offensive, saying it was part of “the expansion of the battle in the Gaza Strip” aimed at defeating Palestinian militant group Hamas.Appearing at the summit as a guest, Spanish Prime Minister Pedro Sanchez appealed for increased pressure “to halt the massacre in Gaza”.Egypt’s President Abdel Fattah al-Sisi urged his US counterpart Donald Trump to “apply all necessary efforts… for a ceasefire”.United Nations chief Antonio Guterres told the summit that “we need a permanent ceasefire, now”.Guterres said he was “alarmed by reported plans by Israel to expand ground operations and more”.”We reject the repeated displacement of the Gaza population, along with any question of forced displacement outside of Gaza.”During a press conference, he urged an end to Israel’s aid blockade on Gaza.”A policy of siege and starvation makes a mockery of international law,” Guterres said.- ‘Unacceptable number’ -Sanchez, who has sharply criticised the Israeli offensive, said world leaders should “intensify our pressure on Israel to halt the massacre in Gaza, particularly through the channels afforded to us by international law”.He said his government planned a UN resolution demanding an International Court of Justice ruling on Israel’s war methods.The “unacceptable number” of war victims in Gaza violates the “principle of humanity”, he said.The summit came days after a tour of the Gulf by Trump, who has sparked uproar by declaring the United States could take over Gaza and turn it into the “Riviera of the Middle East”.The scheme that included the proposed displacement of Palestinians was widely condemned, and prompted Arab leaders to come up with an alternative plan to rebuild the territory at a March summit in Cairo.During his visit to the region, Trump reiterated that he wanted the United States to “take” Gaza and turn it into a “freedom zone”.Iraq’s Prime Minister Mohammed Shia al-Sudani told the summit his country backed the creation of an “Arab fund to support reconstruction efforts” after crises in the region.He pledged $20 million to reconstruct Gaza and a similar amount for Lebanon, after an all-out war between Israel and the Iran-backed Hezbollah.Israel has continued to launch strikes on Lebanon despite the November 27 truce.- Syria -Iraq only recently regained a semblance of normality after decades of devastating conflict and turmoil, and its leaders view the summit as an opportunity to project an image of stability.Baghdad last hosted an Arab League summit in 2012, during the early stages of the civil war in neighbouring Syria, which in December entered a new chapter with the overthrow of longtime ruler Bashar al-Assad.In Riyadh this week, Trump met Syria’s interim President Ahmed al-Sharaa, a onetime jihadist whose Islamist group spearheaded the offensive that toppled Assad.He also said he would lift sanctions on Syria, which were mainly imposed during Assad’s rule.Arab leaders welcomed the decision and said the sanctions impacted Syria’s reconstruction efforts.Sharaa, who was imprisoned in Iraq for years after the US-led invasion of 2003 on charges of belonging to Al-Qaeda, missed the Baghdad summit after several powerful Iraqi politicians voiced opposition to his visit.Foreign Minister Asaad al-Shaibani represented Syria, one of many countries to send ministerial-level delegations instead of leaders.

Cannes: un homme “gravement blessé” sur la Croisette par la chute d’un palmier

Un homme marchant sur la Croisette à Cannes a été blessé par la chute d’un palmier balayé par un coup de vent samedi matin alors que le festival de cinéma battait son plein, ont constaté des journalistes de l’AFP.L’homme est “gravement blessé” selon les pompiers, contactés par l’AFP, qui n’ont pas donné d’indication sur son pronostic vital.L’accident a eu lieu en plein Festival de Cannes, qui a débuté mardi, alors que festivaliers et professionnels du cinéma se pressent sur la Croisette, le long de la plage, où sont installés de nombreux bars et restaurants éphémères.”J’étais assise, (…) il y a eu un épouvantable coup de vent, (…) j’ai entendu crier, je me suis retournée et le palmier a été déraciné — un palmier, je dirais, en mauvais état”, a témoigné Marthy Fink, festivalière luxembourgeoise habitant à Lyon. “Il a poussé par terre la personne, qui était gravement atteinte”, a-t-elle poursuivi.”Il y avait foule, il y avait des gens qui descendaient et remontaient la Croisette et c’était quelqu’un qui était visiblement pressé parce qu’il est passé devant moi pour se faufiler un petit passage”, a ajouté Mme Fink, visiblement secouée par l’accident.dac-vxm-mg-agu/pel/vk

Roumanie: le nationaliste Simion ferme ses comptes TikTok et Facebook avant le second tour

Le candidat nationaliste à l’élection présidentielle en Roumanie, George Simion, a annoncé samedi avoir décidé de fermer ses comptes sur les réseaux sociaux Facebook et TikTok à la veille du second tour, dans un climat tendu.”Pour respecter cette journée de silence, je ferme mon compte”, a-t-il annoncé sur Facebook. “Celui sur TikTok est déjà fermé (…) et j’appelle tout le monde à faire de même”.Il a cependant gardé le canal X ouvert “pour communiquer si nécessaire”, cette plateforme étant privilégiée pour les messages officiels en Roumanie en particulier à destination d’un public étranger.Le chef du parti nationaliste AUR, âgé de 38 ans, affronte dimanche le maire centriste de Bucarest, Nicusor Dan, 55 ans, pour décrocher le poste suprême, doté du pouvoir de nommer des postes clés et de participer aux sommets de l’UE et de l’Otan.George Simion a largement dominé le vote du 4 mai avec un score de près de 41%, le double de son rival, mais les sondages, pas toujours fiables par le passé, les placent désormais au coude-à-coude.Ce souverainiste, fan de Donald Trump, avait mis en garde vendredi contre des risques de “fraude massive”, des allégations immédiatement rejetées par les autorités roumaines.Les tensions sont fortes dans le pays d’Europe orientale voisin de l’Ukraine, cinq mois après la rarissime annulation d’un premier scrutin.Le 24 novembre, un candidat d’extrême droite quasi-inconnu, Calin Georgescu, avait créé la surprise après une campagne massive sur TikTok entachée de soupçons d’ingérence russe.Cet ex-haut fonctionnaire a depuis été inculpé et exclu de cette nouvelle course, une décision qui a provoqué des manifestations parfois violentes de ses partisans criant au déni de démocratie. Avant que George Simion n’annonce sa décision de fermer ses comptes TikTok et Facebook, où il est suivi par plus de 1,5 million d’abonnés, des internautes ont dénoncé sur les réseaux sociaux le geste de “censure” d’un “système désespéré”.Selon le politologue Sergiu Miscoiu, le député nationaliste “cherche à travers cette manoeuvre à se présenter en politicien respectueux des normes démocratiques”. “En réalité, il y a des milliers de faux comptes sur TikTok et sur d’autres réseaux qui continuent à faire une propagande soutenue en sa faveur”, a-t-il dit à l’AFP, dénonçant “une opération d’enfumage”.