Trump veut donner un coup de fouet à l’industrie spatiale américaine

Donald Trump a ordonné mercredi l’allègement de procédures et de réglementations, notamment environnementales, afin de permettre au secteur spatial privé américain d’augmenter de façon “considérable” ses lancements, une mesure qui devrait réjouir son ancien allié Elon Musk.”Les États-Unis ont pour politique de renforcer leur position dominante dans le domaine spatial en favorisant la concurrence sur le marché des lancements”, fait valoir le président américain dans un nouveau décret.Pour ce faire, le républicain demande à son administration de lever autant que faire se peut les freins administratifs aux activités spatiales commerciales, sur lesquelles il compte pour mener à bien plusieurs de ses projets.Parmi ceux-ci: l’envoi d’Hommes sur la Lune et sur la planète Mars ou encore la construction d’un bouclier antimissile baptisé “Dôme d’or”. Auparavant réservé aux Etats, le domaine de l’espace s’est ouvert à partir du début des années 2000 aux acteurs privés, dont l’importance n’a depuis cessé de croître, particulièrement aux Etats-Unis.L’entreprise américaine SpaceX du multimilliardaire Elon Musk domine ainsi désormais le marché mondial, avec plus de 130 lancements en 2024.Un nombre qui devrait continuer à augmenter, selon les directives données par le républicain, qui appelle à “augmenter considérablement la cadence des lancements commerciaux et des activités spatiales novatrices” américaines “d’ici 2030”.Ces mesures, attendues, devraient réjouir du patron de SpaceX, défenseur comme le président d’une dérégulation du secteur, mais avec qui Donald Trump s’est récemment brouillé.Elon Musk, qui développe actuellement Starship, la plus grande fusée jamais conçue pour des voyages vers la Lune et la planète rouge, est un partisan des prises de risque et mise sur le lancement de multiples prototypes pour avancer, quitte à ce qu’ils explosent.Une stratégie vivement critiquée sur le plan environnemental, et peu appréciée des autorités de régulation. “Cette décision irresponsable met en danger les populations et la faune sauvage, car les entreprises privées lancent des fusées géantes qui explosent souvent et causent des ravages dans les zones environnantes”, dénonce Jared Margolis, avocat au Center for Biological Diversity. 

Trump veut donner un coup de fouet à l’industrie spatiale américaine

Donald Trump a ordonné mercredi l’allègement de procédures et de réglementations, notamment environnementales, afin de permettre au secteur spatial privé américain d’augmenter de façon “considérable” ses lancements, une mesure qui devrait réjouir son ancien allié Elon Musk.”Les États-Unis ont pour politique de renforcer leur position dominante dans le domaine spatial en favorisant la concurrence sur le marché des lancements”, fait valoir le président américain dans un nouveau décret.Pour ce faire, le républicain demande à son administration de lever autant que faire se peut les freins administratifs aux activités spatiales commerciales, sur lesquelles il compte pour mener à bien plusieurs de ses projets.Parmi ceux-ci: l’envoi d’Hommes sur la Lune et sur la planète Mars ou encore la construction d’un bouclier antimissile baptisé “Dôme d’or”. Auparavant réservé aux Etats, le domaine de l’espace s’est ouvert à partir du début des années 2000 aux acteurs privés, dont l’importance n’a depuis cessé de croître, particulièrement aux Etats-Unis.L’entreprise américaine SpaceX du multimilliardaire Elon Musk domine ainsi désormais le marché mondial, avec plus de 130 lancements en 2024.Un nombre qui devrait continuer à augmenter, selon les directives données par le républicain, qui appelle à “augmenter considérablement la cadence des lancements commerciaux et des activités spatiales novatrices” américaines “d’ici 2030”.Ces mesures, attendues, devraient réjouir du patron de SpaceX, défenseur comme le président d’une dérégulation du secteur, mais avec qui Donald Trump s’est récemment brouillé.Elon Musk, qui développe actuellement Starship, la plus grande fusée jamais conçue pour des voyages vers la Lune et la planète rouge, est un partisan des prises de risque et mise sur le lancement de multiples prototypes pour avancer, quitte à ce qu’ils explosent.Une stratégie vivement critiquée sur le plan environnemental, et peu appréciée des autorités de régulation. “Cette décision irresponsable met en danger les populations et la faune sauvage, car les entreprises privées lancent des fusées géantes qui explosent souvent et causent des ravages dans les zones environnantes”, dénonce Jared Margolis, avocat au Center for Biological Diversity. 

Les avocats de Bolsonaro demandent l’acquittement à son procès pour tentative présumée de coup d’Etat

La défense de Jair Bolsonaro a demandé mercredi à la Cour suprême l’acquittement de l’ex-président brésilien, jugé pour tentative présumée de coup d’Etat à l’issue de l’élection présidentielle de 2022 remportée par Luiz Inacio Lula da Silva.Dans un document de 197 pages soumis au tribunal, les avocats de l’ancien chef de l’Etat d’extrême droite (2019-2022) âgé de 70 ans ont soutenu qu’il était “innocent de toutes les accusations” formulées à son encontre et que “l’absence totale de preuves” avait été “démontrée”.Le champion du courant conservateur dans la première puissance économique d’Amérique latine doit connaître prochainement l’épilogue de son procès.Avec sept de ses collaborateurs, il est accusé d’avoir tenté d’assurer son “maintien autoritaire au pouvoir” malgré sa défaite face au président Lula (gauche). Le 8 janvier 2023, une semaine après l’investiture de Lula, des milliers de sympathisants bolsonaristes avaient pris d’assaut les sièges des institutions à Brasilia, dénonçant une fraude électorale et appelant à une intervention militaire.Jair Bolsonaro a clamé son innocence en juin devant la Cour suprême, affirmant qu'”un coup d’Etat, c’est une chose abominable”. Il encourt 40 ans d’emprisonnement.Début août, avant même l’issue de son procès, M. Bolsonaro a été assigné à résidence, chez lui à Brasilia, au motif qu’il avait bravé une interdiction de s’exprimer sur les réseaux sociaux.Bien que déjà inéligible jusqu’en 2030 pour des attaques sans preuve sur la fiabilité des urnes électroniques, l’ex-président dit encore espérer concourir à la présidentielle de 2026.

Des scientifiques découvrent un taux important de changement de sexe chez certains oiseaux

Des scientifiques australiens ont documenté un taux surprenant de changement de sexe chez les oiseaux sauvages, un phénomène qui pourrait être expliqué par une pollution croissante ou d’autres déclencheurs environnementaux.Une étude portant sur cinq espèces australiennes communes, dont les kookaburras, les pies et les loriquets, a révélé qu’environ 6% des oiseaux présentaient les chromosomes d’un sexe mais les organes reproducteurs d’un autre.Les résultats ont montré qu’un nombre étonnamment élevé d’oiseaux avaient changé de sexe après la naissance, ont déclaré des chercheurs de l’Université de la Sunshine Coast (Australie).”Cela indique que la détermination du sexe chez les oiseaux sauvages est plus fluide que ce que nous pensions, et peut persister jusqu’à l’âge adulte”, a déclaré Dominique Potvin, co-autrice de l’étude, qui a effectué des tests ADN sur près de 500 oiseaux. La grande majorité des changements de sexe impliquaient des oiseaux génétiquement femelles développant des gonades mâles.”Nous avons également découvert un kookaburra génétiquement mâle qui était reproductivement actif avec de grands follicules et un oviducte dilaté, indiquant une production récente d’œufs”, a déclaré Mme Potvin.Le changement de sexe est connu chez certaines espèces de reptiles et de poissons, mais l’on pense qu’il reste rare chez les oiseaux et les mammifères.Des scientifiques avaient déjà documenté des changements de sexe chez les grenouilles induits par des polluants ou des températures plus chaudes.Mais la cause des changements de sexe chez les oiseaux sauvages n’est pas encore claire, indique le rapport de la l’Université de la Sunshine Coast.Le phénomène pourrait être dû à des facteurs environnementaux, comme l’accumulation de produits chimiques perturbateurs hormonaux dans les zones sauvages.”Comprendre comment et pourquoi le changement de sexe se produit est vital pour la conservation et pour améliorer la précision des recherches sur les oiseaux,” a ajouté Mme Potvin.L’étude a été publiée cette semaine dans la revue scientifique à comité de lecture Biology Letters.

Affectés par le feu, les viticulteurs des Corbières attendent l’aide de l’Etat

Déjà accablés par des aléas climatiques et économiques, les viticulteurs des Corbières sinistrés par un incendie exceptionnel attendent une aide du gouvernement, que la ministre de l’Agriculture doit annoncer jeudi, lors de sa visite dans les vignobles de l’Aude affectés par le feu.Désormais maîtrisé, l’incendie d’une intensité exceptionnelle a parcouru 16.000 hectares en deux jours, détruit 36 maisons, une vingtaine de hangars agricoles et dévasté 1.000 à 1.500 hectares de vignes, à quelques semaines des vendanges.A Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, village viticole de l’Aude particulièrement affecté, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard doit préciser jeudi des mesures d’urgence et le premier bilan des dégâts, dans un contexte de crise viticole persistante.”On espère que l’enveloppe sera conséquente (…) Juridiquement, l’incendie, ce n’est ni une catastrophe naturelle, ni une calamité agricole, donc il faut que la solidarité nationale joue son rôle”, estime Ludovic Roux, président de la chambre d’agriculture de l’Aude.- “Electrochoc” -Au-delà des conséquences du sinistre — le plus gros incendie sur le pourtour méditerranéen français depuis un demi-siècle — le représentant agricole plaide pour que l’Etat accorde un statut spécial au département.”Ici, on n’est pas dans la Beauce, difficile d’avoir de la rentabilité dans une zone méditerranéenne comme les Corbières, du fait de la sécheresse et du climat. On a besoin d’un accompagnement spécifique. D’une indemnité compensatoire de handicap climatique, comme les zones de montagne bénéficient d’une indemnité compensatoire de handicap naturel dans le cadre de la PAC”, plaide-t-il.Baisse de la consommation de vin, hausse des coûts de production, baisse des revenus malgré les arrachages destinés à soutenir le cours du vin, “on espère que le feu va créer un électrochoc. Si l’agriculture recule, ça va coûter plus cher à l’Etat”, avertit M. Roux.Les viticulteurs mettent également en avant le rôle essentiel de coupe-feu joué par les vignes toujours présentes, qui limitent ou stoppent la propagation des incendies. – Pertes de récoltes -Outre les bordures de vignes détruites par les flammes, les œnologues devront déterminer si le raisin épargné peut encore être vinifié, car l’exposition durable aux fumées en altère le goût. Pour le vice-président de la FNSEA Jérôme Despey, “les vignes détruites sont pour la plupart assurées. Les pertes liées à une non-conformité des vins à cause de la fumée ou du retardant, ça, les assurances ne prennent pas a priori”.”Les remontées de terrain font état de 1.000 à 1.500 hectares fortement impactés (…) c’est-à-dire avec des pertes de fonds, des pertes de récoltes, des vignes qui ont reçu du produit retardant, qui ont été exposées pendant plusieurs jours à de la fumée”, a déclaré mardi à l’AFP Jérôme Despey, aussi viticulteur et président du conseil spécialisé Vin et Cidre de FranceAgriMer.Le ministère de l’Agriculture a fait savoir qu’Annie Genevard apporterait “son soutien aux acteurs locaux de la filière et des mesures concrètes d’aide en faveur des agriculteurs, et en particulier des viticulteurs sinistrés”. Une réunion sera consacrée à des “mesures d’urgence”, mais aussi aux “solutions durables pour reconstruire et renforcer la résilience des exploitations touchées”, selon la même source.Le Premier ministre François Bayrou s’était rendu sur place le 6 août, au lendemain du départ du feu. Il avait qualifié l’incendie de “catastrophe d’ampleur inédite” et évoqué un “plan de sauvegarde et d’avenir”.L’eurodéputé Renew Grégory Allione pointe du doigt des “dégâts irréversibles” et, dans un message sur X, appelle la ministre à puiser dans un fonds européen: “activez la réserve de la PAC (Politique agricole commune)”, lui recommande-t-il.