L’armée israélienne a “approuvé” le nouveau plan des opérations pour Gaza

Le chef de l’armée israélienne a “approuvé” le nouveau plan des opérations militaires “à venir à Gaza”, indique un communiqué de l’armée publié mercredi.”Le chef d’état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir, a tenu aujourd’hui (mercredi) une discussion au cours de laquelle il a approuvé le cadre principal du plan opérationnel de l’armée dans la bande de Gaza”, selon le texte qui ne donne cependant aucune précision sur le calendrier. Sur ordre du cabinet militaire du Premier ministre Benjamin Netanyahu, l’armée se prépare à lancer une nouvelle phase de ses opérations militaires à Gaza pour y libérer tous les otages israéliens et y “vaincre” le Hamas, selon ses objectifs affichés.L’armée entend prendre le contrôle de la ville de Gaza et de camps de réfugiés voisins, l’une des zones les plus densément peuplées du territoire palestinien assiégé et ravagé par plus de 22 mois de guerre.Au cours des discussions mercredi, “les actions menées par l’armée jusqu’à présent ont été présentées, notamment la frappe dans la zone de Zeitoun qui a commencé hier mardi”, ajoute le communiqué.Le quartier de Zeitoun, dans la ville de Gaza, a été ces trois derniers jours la cible de nombreux bombardements aériens, selon des témoignages des habitants, qui ont également fait état de bombardements dans le quartier voisin de Tel al-Hawa.- “Extrêmement intenses” -Abou Ahmed Abbas (46 ans), dont la maison a été détruite à Tel al-Hawa et qui vit actuellement dans une tente dans la région de Zeitoun, a témoigné à l’AFP: “depuis plusieurs jours, des chars avancent à l’est de la rue Salah al-Din, dans la partie sud-est du quartier de Zeitoun, en détruisant des maisons. Des chars avancent également dans la partie sud de Tel al-Hawa, démolissant des maisons puis se retirant vers l’axe Netzarim. Ce n’est pas la première fois que des chars avancent à Zeitoun et Tel al-Hawa. Je ne sais pas si cela fait partie d’un plan pour occuper Gaza”, a expliqué cet habitant.”Mais les frappes aériennes sont extrêmement intenses, elles se sont intensifiées, et il y a aussi des tirs d’artillerie depuis dimanche dernier. Chaque nuit, nous entendons des frappes et des explosions”, a-t-il observé.Benjamin Netanyahu avait affirmé dimanche qu’Israël contrôlait militairement “70 à 75%” de la bande de Gaza et qu’il restait à prendre la ville de Gaza ainsi que des secteurs du centre du territoire palestinien.Le plan “ne vise pas à occuper Gaza, mais à la démilitariser”, a-t-il dit, énumérant les objectifs d’Israël: “Premièrement, désarmer le Hamas. Deuxièmement, tous les otages sont libérés. Troisièmement, Gaza est démilitarisée. Quatrièmement, Israël exerce un contrôle de sécurité prépondérant. Et cinquièmement, une administration civile pacifique non israélienne”.L’attaque du Hamas qui a déclenché la guerre le 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles.Les représailles israéliennes à Gaza ont fait 61.599 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Dans son communiqué mercredi, le chef d’état-major a souligné au passage “l’importance d’accroître la disponibilité et la préparation des troupes pour le recrutement de réservistes”, une question politique épineuse alors que les ultra-orhodoxes, qui représentent potentiellement des dizaines de milliers d’hommes, refusent la conscription et donc manquent à l’appel pour la réserve.

L’armée israélienne a “approuvé” le nouveau plan des opérations pour Gaza

Le chef de l’armée israélienne a “approuvé” le nouveau plan des opérations militaires “à venir à Gaza”, indique un communiqué de l’armée publié mercredi.”Le chef d’état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir, a tenu aujourd’hui (mercredi) une discussion au cours de laquelle il a approuvé le cadre principal du plan opérationnel de l’armée dans la bande de Gaza”, selon le texte qui ne donne cependant aucune précision sur le calendrier. Sur ordre du cabinet militaire du Premier ministre Benjamin Netanyahu, l’armée se prépare à lancer une nouvelle phase de ses opérations militaires à Gaza pour y libérer tous les otages israéliens et y “vaincre” le Hamas, selon ses objectifs affichés.L’armée entend prendre le contrôle de la ville de Gaza et de camps de réfugiés voisins, l’une des zones les plus densément peuplées du territoire palestinien assiégé et ravagé par plus de 22 mois de guerre.Au cours des discussions mercredi, “les actions menées par l’armée jusqu’à présent ont été présentées, notamment la frappe dans la zone de Zeitoun qui a commencé hier mardi”, ajoute le communiqué.Le quartier de Zeitoun, dans la ville de Gaza, a été ces trois derniers jours la cible de nombreux bombardements aériens, selon des témoignages des habitants, qui ont également fait état de bombardements dans le quartier voisin de Tel al-Hawa.- “Extrêmement intenses” -Abou Ahmed Abbas (46 ans), dont la maison a été détruite à Tel al-Hawa et qui vit actuellement dans une tente dans la région de Zeitoun, a témoigné à l’AFP: “depuis plusieurs jours, des chars avancent à l’est de la rue Salah al-Din, dans la partie sud-est du quartier de Zeitoun, en détruisant des maisons. Des chars avancent également dans la partie sud de Tel al-Hawa, démolissant des maisons puis se retirant vers l’axe Netzarim. Ce n’est pas la première fois que des chars avancent à Zeitoun et Tel al-Hawa. Je ne sais pas si cela fait partie d’un plan pour occuper Gaza”, a expliqué cet habitant.”Mais les frappes aériennes sont extrêmement intenses, elles se sont intensifiées, et il y a aussi des tirs d’artillerie depuis dimanche dernier. Chaque nuit, nous entendons des frappes et des explosions”, a-t-il observé.Benjamin Netanyahu avait affirmé dimanche qu’Israël contrôlait militairement “70 à 75%” de la bande de Gaza et qu’il restait à prendre la ville de Gaza ainsi que des secteurs du centre du territoire palestinien.Le plan “ne vise pas à occuper Gaza, mais à la démilitariser”, a-t-il dit, énumérant les objectifs d’Israël: “Premièrement, désarmer le Hamas. Deuxièmement, tous les otages sont libérés. Troisièmement, Gaza est démilitarisée. Quatrièmement, Israël exerce un contrôle de sécurité prépondérant. Et cinquièmement, une administration civile pacifique non israélienne”.L’attaque du Hamas qui a déclenché la guerre le 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles.Les représailles israéliennes à Gaza ont fait 61.599 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Dans son communiqué mercredi, le chef d’état-major a souligné au passage “l’importance d’accroître la disponibilité et la préparation des troupes pour le recrutement de réservistes”, une question politique épineuse alors que les ultra-orhodoxes, qui représentent potentiellement des dizaines de milliers d’hommes, refusent la conscription et donc manquent à l’appel pour la réserve.

Renowned Egyptian novelist Sonallah Ibrahim dies at 88

Egyptian novelist Sonallah Ibrahim, famed for his critiques of political repression, neoliberalism and Western hegemony, has died at the age of 88, the culture ministry announced on Wednesday.Ibrahim “passed away today, leaving behind an immortal literary and humanitarian legacy,” Culture Minister Ahmed Fouad Hanno said in a tribute, calling the writer a “pillar of modern Arabic literature”.Born in Cairo in 1937, Ibrahim was famed around the Arab world as a chronicler of social injustice, known for his sparse, documentary-style prose and his fierce independence.His writings — which blurred the line between the personal and the political — captured the struggles of the Arab world in the postcolonial era, particularly those of his native Egypt.Arguably his most famous novel, “Zaat” (1992), tells the story of Egypt’s modern history — from the overthrow of the monarchy in 1952 to the neoliberalism of the 1990s under president Hosni Mubarak — through the eyes of an ordinary, middle-class woman.It was adapted into a prime-time television series in 2013, bringing Ibrahim’s scathing portrayal of power to a new generation of Egyptians in the aftermath of the Arab Spring uprising that ousted Mubarak.A dissident through and through, Ibrahim was first jailed for his leftist politics in 1959, under then president Gamal Abdel Nasser.His five years in prison would form the basis for his debut 1966 novel, “That Smell”, which was initially banned.Ibrahim’s renown later saw many of his works translated into English and French.In 2003, he refused to accept a prestigious literary prize from the Mubarak government charging that it “oppresses our people, protects corruption and allows the Israeli ambassador to remain while Israel kills and rapes”.The last was a reference to alleged Israeli abuses in the occupied territories during the second Palestinian intifada or uprising.Among Ibrahim’s most celebrated works are “The Committee” (1981), a Kafkaesque allegory of bureaucracy and surveillance, and “Stealth” (2007), a semi-autobiographical account of his childhood during World War II.Generations of Arab writers found inspiration in his minimalist style, heavy with irony and rooted in everyday life.

Le traité sur le plastique “au bord de la falaise”

A Genève, les représentants de 184 pays ont beaucoup de difficultés mercredi à s’entendre sur les mesures nécessaires pour réduire la pollution plastique au niveau mondial, et les négociateurs censés rendre un texte de traité international jeudi sont “au bord de la falaise”, selon une déléguée.Dans la dernière phase de négociation, des dizaines de ministres sont arrivés à Genève pour tenter de débloquer le processus piloté par des diplomates, mais les négociations qui opposent de gros blocs de pays dans un climat tendu sont “très difficiles”, a indiqué mardi le ministre danois de l’Environnement Magnus Heunicke. Une nouvelle mouture du texte de traité sur lequel travaillent les délégués depuis neuf jours, simplifiée par le président des débats, est attendue dans la journée, ont indiqué à l’AFP plusieurs sources, ainsi qu’une nouvelle réunion plénière pour faire le point.Le débat oppose toujours un groupe de pays pétroliers qui refusent toute contrainte sur le niveau de production du plastique, dérivé du pétrole, et toute interdiction de molécules jugées dangereuses pour l’environnement ou la santé au niveau mondial. Deux mesures vivement soutenues par un autre groupe de pays “ambitieux” et les ONG.David Azoulay directeur du programme de santé environnementale au sein du groupe de réflexion suisse CIEL, s’attend à ce que le texte de synthèse que doit publier dans la journée le président des débats, soit “le plus petit dénominateur commun”, “très faible”, et qu’il ne soit pas à la hauteur d’un traité censé régler la crise du plastique.”Les négociateurs sont au bord de la falaise”, a ajouté Pamela Miller, coprésidente de l’ONG IPEN (International pollutants elimination network), qui fait partie des délégués observateurs de la négociation.Eirik Lindebjerg, de l’organisation environnementale WWF, craint “des compromis” et un “mauvais accord” de dernière minute, alors que WWF dit avoir recensé “plus de 150 pays en faveur d’une interdiction de certains plastiques et produits toxiques dangereux” et 136 souhaitant que le texte puisse à l’avenir être renforcé. Idem pour Graham Forbes, chef de la délégation de Greenpeace: “les ministres doivent rejeter un traité faible”, a-t-il dit à l’AFP mercredi.Mais Aleksandar Rankovic, du groupe de réflexion The Common Initiative estime qu’il “n’y a pas assez de place dans ces discussions pour les transformations industrielles nécessaires dans les pays producteurs”. “Certains abordent le sujet sous un angle de politique industrielle, de commerce international et d’accès au marché, alors que de l’autre côté, on ne les écoute pas et on parle de réglementation, d’environnement et de santé, ça ne peut pas marcher”, a-t-il dit à l’AFP.

Israel military says approved plan for new Gaza offensive

The Israeli military said on Wednesday it had approved the framework for a new offensive in the Gaza Strip, as Hamas condemned what it called “aggressive” Israeli ground incursions in Gaza City.The approval for the expanded offensive comes days after Israel’s security cabinet called for the seizure of Gaza’s largest city, following 22 months of war that have created dire humanitarian conditions in the Palestinian territory.Israeli armed forces chief Lieutenant General Eyal Zamir “approved the main framework for the IDF’s operational plan in the Gaza Strip,” a statement released by the army said. Prime Benjamin Minister Netanyahu’s government has not provided a precise timetable for when Israeli troops will enter Gaza City, where thousands have taken refuge after fleeing previous offensives.Ismail Al-Thawabta, director general of the Hamas government media office in Gaza, told AFP on Wednesday that “the Israeli occupation forces continue to carry out aggressive incursions in Gaza City.” “These assaults represent a dangerous escalation aimed at imposing a new reality on the ground by force, through a scorched-earth policy and the complete destruction of civilian property,” he added.Sabah Fatoum, 51, who lives in a tent in the Tal al-Hawa neighbourhood of Gaza City told AFP by phone that “the explosions are massive” in the area.There are “many air strikes and tanks are advancing in the southern area of Tal al-Hawa with drones above our heads,” she said.”The tanks are still there, and I saw dozens of civilians fleeing” to the west of the city, she added.Gaza’s civil defence agency said Israeli air strikes on Gaza City have intensified in recent days, with the residential neighbourhoods of Zeitoun and Sabra hit “with very heavy air strikes targeting civilian homes, possibly including high-rise buildings”.  Agency spokesman Mahmud Bassal told AFP that Israeli strikes or fire had killed at least 35 people across Gaza on Wednesday.- ‘Just escaped death’ -AFP footage from Gaza City on Tuesday showed Palestinians fleeing Israeli strikes on the Zeitoun and Asqoola using overladen carts, vans and bikes. “I didn’t bring a mattress or anything and we just escaped death and now we’re running away and we don’t know where to go,” said displaced Palestinian Fidaa Saad.Israel’s plans to expand its offensive into Gaza City come as diplomacy aimed at securing an elusive ceasefire and hostage release deal has stalled for weeks, after the latest round of negotiations broke down in July.Egypt said Tuesday it was working with fellow Gaza mediators Qatar and the United States to broker a 60-day truce “with the release of some hostages and some Palestinian detainees, and the flow of humanitarian and medical assistance to Gaza without restrictions, without conditions”.Hamas said early Wednesday that a senior delegation had arrived in Cairo for “preliminary talks” with Egyptian officials.Israel’s plans to expand the Gaza war have sparked international outcry as well as domestic opposition.Reserve and retired pilots who served in the Israeli air force on Tuesday rallied in Tel Aviv to demand an end to the conflict.”This war and expansion will only cause the death of the hostages, death of more Israeli soldiers, and death of many more innocent Palestinians in Gaza,” said Guy Poran, a former Israeli air force pilot. – Dire conditions -UN-backed experts have warned of widespread famine unfolding in the territory, where Israel has drastically curtailed the amount of humanitarian aid it allows in.The health ministry in Hamas-run Gaza says at least 235 people including 106 children have died of hunger since the war began in October 2023, with many cases recorded in recent weeks.Netanyahu on Tuesday revived calls to “allow” Palestinians to leave Gaza, telling Israeli broadcaster i24NEWS that “we are not pushing them out, but we are allowing them to leave”.Past calls to resettle Gazans outside of the war-battered territory, including from US President Donald Trump, have sparked concern among Palestinians and condemnation from the international community.Hamas’s October 2023 attack on Israel which triggered the war resulted in the deaths of 1,219 people, according to an AFP tally based on official figures.Of the 251 hostages taken during the attack, 49 are still held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead. Israel’s offensive has killed at least 61,722 Palestinians, according to figures from the health ministry in Gaza which the United Nations considers reliable.

Les touristes du Golfe à l’assaut d’une ville de montagne polonaise

Emerveillé, le photographe saoudien Fahad Alayyash contemple le panorama alpin des Tatras, la plus haute chaîne de montagnes de Pologne — et une nouvelle destination favorite pour les touristes arabes. Cet homme de 38 ans fait partie des milliers de touristes des pays du Golfe qui passent leurs vacances d’été à Zakopane, une station dans le sud de la Pologne, connue pour ses remontées mécaniques et ses sentiers de randonnée, de même que ses chalets en bois traditionnels et hôtels modernes.”Nous avons complètement envahi l’endroit”, déclare-t-il en se tenant sur Gubalowka, une montagne surplombant Zakopane, où des dizaines de visiteurs boivent du café, achètent des souvenirs et profitent du panorama des Tatras.Flydubai a lancé la première liaison Dubaï-Cracovie, ville avec l’aéroport le plus proche, en 2018. Aujourd’hui jusqu’à sept vols quotidiens y arrivent avec des vacanciers des Émirats Arabes Unis, d’Arabie Saoudite et du Koweït.L’année dernière, les touristes émiratis étaient le groupe avec la plus forte croissance de visites, selon le ministère polonais du Tourisme, avec une hausse de 66% par rapport à 2023. Manal Alanazy, une professeure de technologie éducative de 45 ans à l’Université King Saud, confirme à l’AFP que Zakopane est bien connu des Saoudiens.Quand elle a dit à sa famille qu’elle allait en Pologne, son frère était déçu et lui a dit “il n’y a que des gens du Golfe là-bas”, raconte-t-elle à l’AFP.– Effet réseaux sociaux –Ce sont les réseaux sociaux qui offrent la plateforme publicitaire la plus puissante à Zakopane.Les touristes du Golfe, très actifs en ligne, ont créé “un effet boule de neige”, déclare Agata Wojtowicz, présidente de la chambre de commerce des Tatras.Des influenceurs arabes ont également été invités pour des visites promotionnelles dans la région.Mme Alanazy et Abdullah Alotaibi, un capitaine de navire koweïtien de 30 ans, ont tous deux entendu parler de Zakopane via X.”J’ai vu sur Twitter (X) un fil de discussion sur Zakopane, et comment cette ville traite tout le monde de la même manière, sans racisme envers les religions. J’ai aimé cela, et je suis venu”, a déclaré M. Alotaibi.Les touristes arabes citent le sentiment de sécurité comme l’un des principaux atouts de Zakopane. “Il faisait nuit et je marchais (…) Je me suis dit: ‘Tu n’es pas en Pologne, tu es dans l’un des pays du Golfe, regarde, il ne se passera rien'”, a déclaré Mme Alanazy.– “Menu Halal” –Pour les entrepreneurs de Zakopane, les clients du Golfe sont une bénédiction, les Polonais ayant boudé la ville à cause de la méteo.”Cette année, environ les deux tiers sont des Arabes”, déclare Anna Stoch-El Einen, qui possède un restaurant de kebabs et une boutique de souvenirs.L’hôtellerie s’est rapidement adaptée aux préférences des touristes du Moyen-Orient.Mme Stoch-El Einen propose des menus en polonais et en arabe, et détient un certificat “halal” affiché au-dessus du comptoir.”Nous veillons également à avoir un menu halal”, déclare Wiktor Wrobel, PDG de Nosalowy, un groupe hôtelier régional.Les clients arabes constituent jusqu’à 30% de la clientèle estivale de son hôtel cinq étoiles à Zakopane. “Les entrepreneurs locaux sont très contents de la présence des touristes du Moyen-Orient”, confirme le maire de la ville, Lukasz Filipowicz, soulignant qu’ils étaient “bienvenus à Zakopane”. Selon lui, le plus grand défi pour les autorités locales est la différence dans les cultures de conduite, les visiteurs enfreignant souvent les lois sur le stationnement et les entrées interdites. Pour éviter les malentendus, chaque patrouille de police municipale est désormais équipée d’un manuel en arabe.– Les pluies torrentielles –La journée est pluvieuse, mais la bruine ne dissuade pas les visiteurs du Golfe, qui fuient la chaleur infernale de l’été chez eux, avec des températures dépassant parfois les 50°C, tandis que les étés polonais sont généralement doux. Mme Alanazy voulait initialement passer ses vacances à Paris. “J’ai annulé à cause de la vague de chaleur qui a frappé les pays européens”, a-t-elle confié à l’AFP, ajoutant que “le temps est parfait” à Zakopane.Le changement climatique est une raison derrière l’augmentation de la popularité de Zakopane, selon M. Wrobel. “Le répit que recherchent les visiteurs des pays arabes ne peut pas être trouvé en Italie ou en Espagne, où les températures ont également augmenté considérablement,” a-t-il déclaré. Hanka Krzeptowska-Marusarz, dont la famille gère une maison d’hôtes à Zakopane, se souvient avoir aperçu une visiteuse koweïtienne en tenue islamique complète alors qu’elle se tenait dans un pré, les bras grands ouverts, trempée par une pluie torrentielle. “J’ai pensé que c’était magnifique”, a-t-elle dit.

Zelensky appelle à contrer toute “tromperie” russe

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé mercredi ses alliés à faire pression sur Moscou et à contrer toute “tromperie” russe, avant une réunion avec les dirigeants européens et Donald Trump.”Il faut mettre la pression sur la Russie pour obtenir une paix équitable. Nous devons utiliser l’expérience de l’Ukraine et de nos partenaires afin d’empêcher toute tromperie de la part de la Russie”, a-t-il déclaré dans un message sur Telegram.”Il n’y a actuellement aucun signe indiquant que les Russes se préparent à mettre fin à la guerre”, a-t-il ajouté.M. Zelensky doit se rendre à Berlin mercredi pour cette réunion sur la paix en Ukraine, à l’initiative de l’Allemagne et de la France, avant le sommet de vendredi entre le président américain et son homologue russe Vladimir Poutine.La réunion se tient alors que la Russie a opéré mardi une avancée militaire rapide dans l’est ukrainien, menaçant des villes stratégiques comme Pokrovsk et Dobropillia.Cette situation sur le front “n’a pas influencé” les préparatifs de la réunion à Berlin, a assuré à l’AFP un membre de la délégation ukrainienne.”Ce n’est pas la première fois qu’ils (les Russes, nldr) utilisent cette tactique d’infiltration, mais l’essentiel est de les tuer”, a expliqué cette source sous couvert d’anonymat, assurant que l’Ukraine a envoyé des “forces supplémentaires” qui opèrent dans la zone.L’Ukraine craint que la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine vendredi, prévue pour l’heure sans la participation de leur homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, n’aboutisse à un accord qui la forcerait à céder des parties de son territoire à la Russie.