Women claim spotlight in India’s macho movie industry

India’s giant movie industry is known for its macho, men-centric storylines, but a wave of women filmmakers is helping to break the mould.”More and more women are writing their stories, turning them into films,” said writer-director Reema Kagti, who believes the trend brings a more “real and healthy perspective” to movies, with complex, outspoken women characters who are masters of their own story.The world’s most populous nation churns out 1,800 to 2,000 films in more than 20 languages annually — and Hindi-language Bollywood is one of the largest segments, with more than 300 productions.Yet the films have often failed to portray women authentically, choosing instead to box them into being passive housewives or mothers who bow to societal pressure.A 2023 study by the Tata Institute of Social Sciences (TISS) found that female characters in most chart-topping Indian films play the role of a romantic interest — and are “fair skinned with a thin body type and a small screen time”. But industry insiders point to a slate of women-directed movies earning international acclaim that have also scored well at the tough domestic box office.Malayalam-language film “All We Imagine as Light”, a poetic tale about two nurses forging an intergenerational friendship, was the first Indian production to win the Grand Prix at the 2024 Cannes Film Festival.Director Payal Kapadia shunned the one-dimensional portrayal of women on Indian screens which tends to mimic “unrealistic standards set by society”, she said, in favour of one that allows women to “just be ourselves, authentic and true to how we are in everyday life”.India’s official entry for the 2025 Oscars was Kiran Rao’s “Lost Ladies” — “Laapataa Ladies” in Hindi — a comedy which challenges convictions surrounding marriage and womanhood, a sign of a shift — even if it missed the final shortlist.- ‘More inclusive narratives’ -It is not only arthouse films that are winning hearts.Mainstream movies with strong women co-leads are filling up theatres as well.”Stree 2″, a horror comedy featuring Bollywood star Shraddha Kapoor, smashed box office records last year, beating earnings by superstar Shah Rukh Khan’s action flick “Jawan”.And “Crew”, a heist comedy about flight attendants, was widely seen as a win for women-centric movies.”Women still face challenges in telling stories from their perspective”, said actor-producer Dia Mirza.”However, the increasing presence of female directors, producers and writers is paving the way for more inclusive narratives.” Movies can also tackle the way regressive traditions manifest in the daily lives of Indian families.”Mrs.”, a Hindi-language film released in February, dives into the unseen labour of a newlywed housewife, her silenced aspirations and the societal conditioning she struggles with.”Across social media, you can see people posting — that the majority of women in India go through this turmoil,” said Lakshmi Lingam, a Mumbai-based sociologist.She points out that there was no backlash to the film.”The voices of women saying, ‘Yes, this is true and I can see myself there’ is very high,” she said.”So, there is that kind of ecosystem of women resonating with many of the ideas these women filmmakers are making.”- ‘Still misogynistic’ -Industry figures suggest progress is being made, albeit slowly.Last year, 15 percent of Indian movies surveyed hired women for key production positions, up from 10 percent in 2022, according to a report by Ormax Media and Film Companion Studios.Konkona Sen Sharma, an actor-director who is a champion of women-oriented cinema, is cautiously optimistic about the role women will play in the future.Women are increasingly present in the film industry, but “we still don’t have enough women in positions of power,” she said.Filmmaker Shonali Bose points out that women directors need the independence and financial backing to tell new stories.”Our problem is not to do with gender, it is getting to make what we want to make,” Bose said. “When we want to make world cinema, we are facing market forces which are getting increasingly conservative.”Lingam, the sociologist, said that while moviegoers are being “exposed to the changing discourse”, mainstream films are “still very male-orientated” and plotlines “still misogynistic”.”Some of the women scriptwriters have great ideas, but producers don’t want to back those stories,” she said.”They intervene and make so many changes by converting the female protagonist into a male to make a ‘larger-than-life character’. At the end of the day, the buck actually dictates what can be made and what cannot.”

Présidentielle en Pologne: le pro-européen Trzaskowski et le nationaliste Nawrocki se qualifient pour le second tour

Le maire pro-européen de Varsovie Rafal Trzaskowski et l’historien nationaliste Karol Nawrocki s’affronteront au second tour de l’élection présidentielle en Pologne le 1er juin, après être arrivés au coude-à-coude au premier tour dimanche, selon un sondage.M. Trzaskowski est crédité de 31,2% des voix, contre 29,7% pour M. Nawrocki, le candidat soutenu par le parti Droit et Justice (PiS, conservateur) du président sortant Andrzej Duda, d’après ce sondage Ipsos pour la télévision publique TVP portant sur 90% des votes.Le scrutin a démontré une montée en puissance de l’extrême droite dont deux représentants, le député libertarien Slawomir Mentzen et l’eurodéputé antisémite Grzegorz Braun, ont obtenu ensemble près de 22% des voix.Le scrutin est décisif pour l’avenir du gouvernement centriste et pro-européen du Premier ministre Donald Tusk, en place depuis 2023, à un moment délicat pour le pays voisin de l’Ukraine en guerre. Les enjeux sont également importants pour le droit à l’avortement et les droits des minorités sexuelles.”Ce résultat montre à quel point nous devons être forts, à quel point nous devons être déterminés”, a déclaré M. Trzaskowski à ses partisans dans un stade à Sandomierz, dans l’est du pays.Le candidat nationaliste a quant à lui remercié ses électeurs, disant qu’une victoire au second tour empêcherait la coalition en place de “monopoliser” le pouvoir en Pologne.”Je n’accepterai pas que de nouveaux traités de l’Union européenne soient signés et que la Pologne perde sa souveraineté dans de nombreux secteurs de la vie sociale”, a assuré M. Nawrocki, tout en promettant d’empêcher “que la sécurité des femmes et des hommes polonais soit menacée par des migrants illégaux”.- Paralysé -Le taux de participation a été de 66,8%, selon le sondage.Le chef de l’Etat polonais a des pouvoirs limités, mais il dispose d’un droit de veto sur les initiatives législatives, une prérogative fréquemment utilisée par M. Duda face à la coalition de M. Tusk. Une victoire de M. Trzaskowski permettrait au gouvernement de tenir ses engagements les plus importants qui n’ont pas été honorés. La coalition en place à Varsovie a en effet fait bien des déçus, en particulier parmi les défenseurs des droits des femmes – dont celui à l’avortement.Elle lui donnerait aussi la possibilité de réaliser des progrès dans le rétablissement de l’Etat de droit, mis à mal par le précédent gouvernement populiste et le président sortant.”Avec Nawrocki, le gouvernement sera de fait paralysé et cela peut mener à terme à la chute de la coalition au pouvoir”, juge la politologue Anna Materska-Sosnowska.Son succès signifierait “en réalité le retour des populistes, avec une force décuplée, au plus tard dans deux ans”, aux prochaines législatives, selon elle.Rafal Trzaskowski, 53 ans, a promis de soutenir le droit à l’avortement dans un pays où il est quasiment interdit, ainsi que ceux de la communauté LGBT+.M. Nawrocki, 42 ans, qui dit admirer Donald Trump, affirme que le président américain lui a dit: “Vous allez gagner” lorsqu’ils se sont rencontrés à la Maison Blanche début mai. – “Tout ou rien” -“La partie pour tout ou rien ne fait que commencer. Une lutte acharnée pour chaque vote. Ces deux semaines décideront de l’avenir de notre patrie. C’est pourquoi il ne faut pas reculer ne serait-ce que d’un pas”, a déclaré Donald Tusk sur X.Selon Ewa Marciniak, sociologue et directrice de l’institut de sondages CBOS, la campagne pour le second tour “sera très brutale: chacun des candidats cherchera à tout prix à discréditer son rival, par tous les moyens possibles”.Le résultat du scrutin dépendra en grande partie des électeurs de l’extrême droite et notamment de M. Mentzen, qui est crédité de 14,5% des voix.”C’est le plus grand succès dans l’histoire de notre camp”, a clamé ce libertarien eurosceptique, fermement opposé à l’avortement, aux migrants et même aux réfugiés ukrainiens.Selon Wojciech Przybylski de la fondation Res Publica, “plus de 20% des voix pour l’extrême droite signifie que Trzaskowski ne peut absolument pas être sûr de l’emporter”.”Le résultat du deuxième tour dépend du taux de participation et de la mobilisation des jeunes qui ont voté pour M. Mentzen et le candidat de gauche radicale Adrian Zandberg”, lequel est crédité de 4,8% des voix, a-t-il ajouté.

Présidentielle en Pologne: le pro-européen Trzaskowski et le nationaliste Nawrocki se qualifient pour le second tour

Le maire pro-européen de Varsovie Rafal Trzaskowski et l’historien nationaliste Karol Nawrocki s’affronteront au second tour de l’élection présidentielle en Pologne le 1er juin, après être arrivés au coude-à-coude au premier tour dimanche, selon un sondage.M. Trzaskowski est crédité de 31,2% des voix, contre 29,7% pour M. Nawrocki, le candidat soutenu par le parti Droit et Justice (PiS, conservateur) du président sortant Andrzej Duda, d’après ce sondage Ipsos pour la télévision publique TVP portant sur 90% des votes.Le scrutin a démontré une montée en puissance de l’extrême droite dont deux représentants, le député libertarien Slawomir Mentzen et l’eurodéputé antisémite Grzegorz Braun, ont obtenu ensemble près de 22% des voix.Le scrutin est décisif pour l’avenir du gouvernement centriste et pro-européen du Premier ministre Donald Tusk, en place depuis 2023, à un moment délicat pour le pays voisin de l’Ukraine en guerre. Les enjeux sont également importants pour le droit à l’avortement et les droits des minorités sexuelles.”Ce résultat montre à quel point nous devons être forts, à quel point nous devons être déterminés”, a déclaré M. Trzaskowski à ses partisans dans un stade à Sandomierz, dans l’est du pays.Le candidat nationaliste a quant à lui remercié ses électeurs, disant qu’une victoire au second tour empêcherait la coalition en place de “monopoliser” le pouvoir en Pologne.”Je n’accepterai pas que de nouveaux traités de l’Union européenne soient signés et que la Pologne perde sa souveraineté dans de nombreux secteurs de la vie sociale”, a assuré M. Nawrocki, tout en promettant d’empêcher “que la sécurité des femmes et des hommes polonais soit menacée par des migrants illégaux”.- Paralysé -Le taux de participation a été de 66,8%, selon le sondage.Le chef de l’Etat polonais a des pouvoirs limités, mais il dispose d’un droit de veto sur les initiatives législatives, une prérogative fréquemment utilisée par M. Duda face à la coalition de M. Tusk. Une victoire de M. Trzaskowski permettrait au gouvernement de tenir ses engagements les plus importants qui n’ont pas été honorés. La coalition en place à Varsovie a en effet fait bien des déçus, en particulier parmi les défenseurs des droits des femmes – dont celui à l’avortement.Elle lui donnerait aussi la possibilité de réaliser des progrès dans le rétablissement de l’Etat de droit, mis à mal par le précédent gouvernement populiste et le président sortant.”Avec Nawrocki, le gouvernement sera de fait paralysé et cela peut mener à terme à la chute de la coalition au pouvoir”, juge la politologue Anna Materska-Sosnowska.Son succès signifierait “en réalité le retour des populistes, avec une force décuplée, au plus tard dans deux ans”, aux prochaines législatives, selon elle.Rafal Trzaskowski, 53 ans, a promis de soutenir le droit à l’avortement dans un pays où il est quasiment interdit, ainsi que ceux de la communauté LGBT+.M. Nawrocki, 42 ans, qui dit admirer Donald Trump, affirme que le président américain lui a dit: “Vous allez gagner” lorsqu’ils se sont rencontrés à la Maison Blanche début mai. – “Tout ou rien” -“La partie pour tout ou rien ne fait que commencer. Une lutte acharnée pour chaque vote. Ces deux semaines décideront de l’avenir de notre patrie. C’est pourquoi il ne faut pas reculer ne serait-ce que d’un pas”, a déclaré Donald Tusk sur X.Selon Ewa Marciniak, sociologue et directrice de l’institut de sondages CBOS, la campagne pour le second tour “sera très brutale: chacun des candidats cherchera à tout prix à discréditer son rival, par tous les moyens possibles”.Le résultat du scrutin dépendra en grande partie des électeurs de l’extrême droite et notamment de M. Mentzen, qui est crédité de 14,5% des voix.”C’est le plus grand succès dans l’histoire de notre camp”, a clamé ce libertarien eurosceptique, fermement opposé à l’avortement, aux migrants et même aux réfugiés ukrainiens.Selon Wojciech Przybylski de la fondation Res Publica, “plus de 20% des voix pour l’extrême droite signifie que Trzaskowski ne peut absolument pas être sûr de l’emporter”.”Le résultat du deuxième tour dépend du taux de participation et de la mobilisation des jeunes qui ont voté pour M. Mentzen et le candidat de gauche radicale Adrian Zandberg”, lequel est crédité de 4,8% des voix, a-t-il ajouté.

Plusieurs centaines de taxis manifestent au coeur de Paris

Plusieurs centaines de taxis bloquaient le boulevard Raspail lundi à Paris, près du ministère des Transports, pour protester contre les nouvelles conditions tarifaires du transport sanitaire et la concurrence des VTC, a constaté un journaliste de l’AFP.”C’est ici que se prennent les plus grosses décisions, il faut qu’on se montre”, a déclaré Claude Voltzenlogel, 48 ans. Cet artisan taxi du Bas-Rhin est parti de Strasbourg vers minuit en convoi avec une vingtaine de collègues. “On restera plusieurs jours s’il le faut. On préfère perdre une semaine de chiffre d’affaires que perdre nos entreprises”, a-t-il souligné. Il craint de perdre jusqu’à 18% de son chiffre d’affaires avec la nouvelle tarification de l’Assurance maladie.Les taxis sont appelés à manifester de nouveau lundi par une intersyndicale à travers toute la France, notamment à Paris et Pau, ville du Premier ministre François Bayrou, pour protester contre un projet de nouvelle tarification imposée par l’Assurance maladie sur les transports de malades aux chauffeurs conventionnés.De nombreux taxis manifestent aussi contre la concurrence des véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC), coordonnés par des plateformes comme Uber. Ils demandent l’application des lois limitant l’activité des VTC.”Nous ne partirons pas tant que nous n’aurons pas obtenu le retrait de cette convention”, a lancé lundi matin Emmanuelle Cordier, présidente de la Fédération nationale du taxi (FNDT).”Ça fait des semaines qu’on prévient Matignon (…). On demande à être reçus par les ministres de tutelle (Transports, Intérieur, Santé…) et pas par leurs porte-gobelets”, a-t-elle souligné. La nouvelle tarification, qui doit encore être approuvée par le gouvernement, doit entrer en vigueur le 1er octobre, selon l’Assurance maladie.L’objectif est de contrôler la croissance de la dépense de transports sanitaires, qui s’est élevée à 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (+45% depuis 2019).Les taxis seront rémunérés sur la base d’un forfait de prise en charge et d’une tarification kilométrique alignée sur le tarif fixé dans chaque département.Aujourd’hui environ 85% des taxis font du transport conventionné de malades, certains pouvant réaliser 90% de leurs revenus par ce moyen, notamment en milieu rural, selon M. Buisson.Le secteur se dit prêt à discuter, notamment du transport partagé et de “l’optimisation des coûts”. Mais il demande le gel du projet actuel, selon lui défini unilatéralement, ne prenant pas en compte par exemple les variations des temps de trajet.

Plusieurs centaines de taxis manifestent au coeur de Paris

Plusieurs centaines de taxis bloquaient le boulevard Raspail lundi à Paris, près du ministère des Transports, pour protester contre les nouvelles conditions tarifaires du transport sanitaire et la concurrence des VTC, a constaté un journaliste de l’AFP.”C’est ici que se prennent les plus grosses décisions, il faut qu’on se montre”, a déclaré Claude Voltzenlogel, 48 ans. Cet artisan taxi du Bas-Rhin est parti de Strasbourg vers minuit en convoi avec une vingtaine de collègues. “On restera plusieurs jours s’il le faut. On préfère perdre une semaine de chiffre d’affaires que perdre nos entreprises”, a-t-il souligné. Il craint de perdre jusqu’à 18% de son chiffre d’affaires avec la nouvelle tarification de l’Assurance maladie.Les taxis sont appelés à manifester de nouveau lundi par une intersyndicale à travers toute la France, notamment à Paris et Pau, ville du Premier ministre François Bayrou, pour protester contre un projet de nouvelle tarification imposée par l’Assurance maladie sur les transports de malades aux chauffeurs conventionnés.De nombreux taxis manifestent aussi contre la concurrence des véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC), coordonnés par des plateformes comme Uber. Ils demandent l’application des lois limitant l’activité des VTC.”Nous ne partirons pas tant que nous n’aurons pas obtenu le retrait de cette convention”, a lancé lundi matin Emmanuelle Cordier, présidente de la Fédération nationale du taxi (FNDT).”Ça fait des semaines qu’on prévient Matignon (…). On demande à être reçus par les ministres de tutelle (Transports, Intérieur, Santé…) et pas par leurs porte-gobelets”, a-t-elle souligné. La nouvelle tarification, qui doit encore être approuvée par le gouvernement, doit entrer en vigueur le 1er octobre, selon l’Assurance maladie.L’objectif est de contrôler la croissance de la dépense de transports sanitaires, qui s’est élevée à 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (+45% depuis 2019).Les taxis seront rémunérés sur la base d’un forfait de prise en charge et d’une tarification kilométrique alignée sur le tarif fixé dans chaque département.Aujourd’hui environ 85% des taxis font du transport conventionné de malades, certains pouvant réaliser 90% de leurs revenus par ce moyen, notamment en milieu rural, selon M. Buisson.Le secteur se dit prêt à discuter, notamment du transport partagé et de “l’optimisation des coûts”. Mais il demande le gel du projet actuel, selon lui défini unilatéralement, ne prenant pas en compte par exemple les variations des temps de trajet.

Nvidia unveils plan for Taiwan’s first ‘AI supercomputer’

Nvidia boss Jensen Huang announced plans for Taiwan’s first “AI supercomputer”, as he showcased on Monday the company’s latest advances in artificial intelligence.Global chip giants have gathered in Taiwan for the island’s top tech expo, Computex, as the sector grapples with the impact of US tariffs and disrupted supply chains.Huang said Nvidia would work with Taiwanese tech giants Foxconn and TSMC as well as the government to build Taiwan’s “first giant AI supercomputer here for the AI infrastructure and the AI ecosystem”.”Taiwan doesn’t just build supercomputers for the world… we’re also building AI for Taiwan,” Huang said in a keynote address, describing the island as the “centre” of the industry.”Having a world-class AI infrastructure in Taiwan is really important.” Taiwan-born Huang also spotlighted a further upgrade to Nvidia’s Blackwell processing platform, as well as new hardware and software for robotics and “AI agents” that can perform company tasks.And he announced a new version of Nvidia’s NVLink technology, enabling customers to build semi-custom AI infrastructure.”In 10 years time, you will look back and you will realise that AI has now integrated into everything and in fact we need AI everywhere,” Huang said, wearing his trademark black leather jacket.Computex will draw computer and chip companies from around the world to Taiwan, whose semiconductor industry is critical to the production of everything from iPhones to the servers that run ChatGPT.Taiwan produces the bulk of the world’s most advanced chips, including those needed for the most powerful AI applications and research.Qualcomm CEO Cristiano Amon announced the company planned to expand into data centres, but he did not elaborate.Top executives from MediaTek and Foxconn will also speak at Computex, where advances in moving AI from data centres into laptops, robots and cars are in the spotlight.Tech expert Paul Yu told AFP the industry was at a “critical juncture” for AI hardware development.”Over the past two and a half years, significant investment has driven rapid advances in AI technology,” said Yu, of Witology Markettrend Research Institute.He added that “2025 to 2026 will be the crucial period for transitioning AI model training into profitable applications”.- ‘Taiwan to continue to thrive’ -While US tariffs were the biggest issue facing the sector, most companies at Computex “will shy away from addressing tariffs directly as the situation is too uncertain”, said Eric Smith of specialist platform TechInsights.Last month, Washington announced a national security probe into imports of semiconductor technology, which could put the industry in the crosshairs of President Donald Trump’s trade bazooka and inflict potentially devastating levies.Since taking office in January, Trump has threatened hefty tariffs against many of America’s biggest trade partners with the aim of forcing companies to move production to US soil.Export-dependent Taiwan has pledged to increase investment in the United States as it seeks to avoid a 32 percent US tariff on its shipments.But there are concerns the island could lose its dominance of the chip sector — the so-called “silicon shield” protecting it from an invasion or blockade by China and an incentive for the United States to defend it.TSMC, the Taiwanese contract chipmaking giant, has unveiled plans to inject an additional US$100 billion into the United States, on top of the US$65 billion already pledged.TSMC-supplier GlobalWafers also announced plans last week to increase its US investment by US$4 billion as the Taiwanese company opened a wafer facility in the US state of Texas.Competition is intensifying as US export restrictions on certain AI chips to China drives local players to develop their own. Chinese tech giant Xiaomi will invest nearly US$7 billion in developing high-end smartphone chips, the firm’s founder said on Monday.Huang was optimistic on Friday when asked about the impact of tariffs on Taiwan, saying the island would “remain at the centre of the technology ecosystem”.”I fully expect Taiwan to continue to thrive… before, after, throughout,” Huang told reporters.

La Bourse de Paris freinée par le triple A perdu de la dette américaine

La Bourse de Paris évolue dans le rouge lundi, freinée par l’abaissement de la note de la qualité de la dette américaine par l’agence Moody’s, le marché en évaluant les implications.L’indice vedette CAC 40 reculait de 0,53% vers 10H05 GMT, soit de 42,08 points, pour s’établir à 7.844,61 points. Vendredi, le CAC 40 a pris 0,42% à la clôture. Sur l’ensemble de la semaine, l’indice parisien vedette a pris 1,85%.”Le contrecoup de l’abaissement de la note de crédit des Etats-Unis par Moody’s pèse sur les marchés en ce début de semaine”, commente Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown.Pour la toute première fois, Moody’s a retiré vendredi à la dette américaine sa note maximale de Aaa et l’a rétrogradée à Aa1, “citant le déficit budgétaire américain croissant et les coûts d’emprunt plus élevés que l’administration sera obligée de payer”, résume l’analyste.Or, “étant donné que Donald Trump s’est engagé à baisser les impôts, il est à craindre que la situation ne se détériore encore davantage”, si le gouvernement n’arrive pas à le compenser avec de nouvelles rentrées fiscales, poursuit Susannah Streeter.Sur le marché obligataire, le rendement des obligations à échéance 10 ans des Etats-Unis évoluait à 4,52% vers 10H05 (08h05 GMT), contre 4,48% à la clôture vendredi. Le dollar reculait quant à lui fortement de 0,72% à 1,1243 dollar pour un euro.Les annonces des Etats-Unis autour des droits de douane restent ainsi une des préoccupations premières sur les marchés financiers. “Les implications de la politique erratique de M. Trump incitent à la prudence, ce qui atténue l’enthousiasme de ces dernières semaines”, conclu l’analyste d’Hargreaves Lansdown.Moody’s était la dernière des trois grandes agences de notation à ne pas avoir abaissé la dette américaine et à lui conserver la plus haute note. Sa concurrente Fitch l’avait dégradé d’un cran, à AA+, en 2023, et l’agence Standard and Poor’s Global Ratings avait été la première grande agence de notation à priver les Etats-Unis du “triple A” en 2011.Ailleurs à l’agenda, “les données chinoises de la nuit ont été mitigées”, commente Neil Wilson, analyste de Saxo Markets.La production industrielle en Chine a progressé à un rythme plus soutenu que prévu en avril, selon des données officielles publiées lundi, signe d’une certaine résilience face aux tensions commerciales avec Washington malgré des difficultés persistantes.Autre indicateur, “les ventes au détail” au sein de la deuxième puissance économique du globe “ont augmenté de 5,1%, en dessous des prévisions de +5,5% et des +5,9% du mois dernier”, détaille Neil Wilson.

Le mégaprojet de loi budgétaire de Trump franchit une étape clé au Congrès

Le colossal projet de loi budgétaire vivement souhaité par Donald Trump a franchi une étape clé au Congrès dimanche soir, après que plusieurs élus républicains ont cessé de s’y opposer.Le président américain pousse les parlementaires à faire vite pour adopter cette “grande et belle loi”, comme il la décrit, surtout afin de concrétiser l’extension des crédits d’impôt de son premier mandat, qui arrivent à expiration à la fin de l’année.Mais dans le camp républicain, pourtant majoritaire dans les deux chambres du Congrès, le conflit ouvert entre différentes factions menaçait de retarder le processus.Du côté de l’aile modérée, on craint que d’importantes coupes dans Medicaid fassent peser un risque électoral trop élevé avant les élections législatives de mi-mandat, en novembre 2026.Pour une partie de l’aile ultraconservatrice, qui prône une réduction du déficit, ces coupes au contraire ne vont pas assez loin.Quatre élus conservateurs, qui avaient réussi à faire dérailler temporairement le processus vendredi en votant contre le texte lors de l’examen devant la commission du budget, ont modifié leur vote en “présent” dimanche, ne s’y opposant plus mais sans le soutenir pour autant, ce qui permet de justesse au texte de poursuivre son parcours législatif.”Ce soir, la commission budgétaire de la Chambre a franchi une étape cruciale vers l’adoption de la +grande et belle loi+”, a écrit sur X le président républicain de la commission, Jodey Arrington. Le plan est de voir le texte arriver dans l’hémicycle “d’ici la fin de la semaine”, avait affirmé plus tôt dimanche le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, à l’émission Fox News Sunday.La bataille est loin d’être terminée puisque les sénateurs républicains ont déjà fait part de leur volonté d’effectuer des changements majeurs quand le projet atteindra la chambre haute.Selon une commission indépendante du Congrès, une telle extension accompagnée d’autres mesures fiscales entraînerait une hausse de plus de 4.800 milliards de dollars du déficit de l’Etat fédéral au cours de la prochaine décennie.Pour la compenser en partie, les républicains comptent effectuer des coupes claires dans certaines dépenses, en particulier Medicaid, l’assurance santé dont plus de 70 millions d’Américains aux revenus modestes dépendent.