Canicule: chaleur intense sur le Centre-Est, 5 départements toujours en alerte maximale

La vigilance maximale reste de mise mercredi pour l’Aude et quatre départements de la vallée du Rhône accablés par une vague de chaleur intense, s’accompagnant d’orages à partir de la mi-journée de Midi-Pyrénées au centre du pays.Météo-France prévoit 42°C à Lyon mercredi, treize degrés de plus que les moyennes saisonnières. Il n’est pas 08H00 et le thermomètre affiche déjà 23°C dans le parc Blandan, où se croisent promeneurs et joggeurs. “On dirait que c’est déjà l’après-midi”, sourit Claire Fisher, 28 ans, qui s’est levée “plus tôt” pour faire du sport. “On a 45 minutes/une heure d’avance sur nos heures habituelles”, dit aussi Sofia Remadi, 57 ans, qui a fait venir sa mère Marie, 85 ans, de Grenoble “pour ne pas qu’elle soit toute seule” pendant la canicule.En cas de vigilance rouge, le parc reste ouvert pour que ceux qui vivent dans des bouilloires thermiques puissent y dormir, un dispositif testé pour la première fois dans la nuit de mardi à mercredi, avec sanitaires, fontaines à eau et dispositif de sécurité.”Disons que c’est une autre expérience que d’avoir un ventilateur pointé sur soi pendant neuf heures d’affilée avec un bruit ambiant”, expliquait Pierre Fromont, un jeune Lyonnais, mardi soir avant de s’installer pour une nuit à la belle étoile.- Orages -Depuis le début de semaine, le thermomètre a déjà battu plusieurs records, frôlant les 43°C à Saint-Laurent-du-Pape (Ardèche) et Saint-Côme-d’Olt en Aveyron (42,9°C) mardi.Maigre répit dans le Sud-Ouest, où la vigilance canicule a rétrogradé en orange à 06H00 pour neuf départements, mais les températures seront encore “très chaudes”, selon Météo-France, “avec des maximales redevenant inférieures à 35 degrés”. Rhône, Drôme, Ardèche, Isère et Aude resteront en vigilance rouge jusqu’à jeudi 06H00.Avec également 68 départements en vigilance orange, seul un quart nord-ouest reste épargné par l’emballement frénétique du mercure, au grand dam de ceux qui travaillent en extérieur.Paris “est vide, il n’y a aucune commande”, déplore Ahmed, un livreur de repas de 31 ans qui n’a pas souhaité donner son nom, rencontré sur le parking d’un centre commercial à Paris mardi. “Je peux pas rester là dans le feu à attendre.”A partir de la mi-journée, des orages ponctuellement forts sont attendus et 12 départements sont placés en vigilance orange pour ces phénomènes, dans le Sud-ouest, le Centre, et les Alpes du sud.- “Plus chaud” qu’avant -Des alertes rouge canicule ont aussi été déclenchées en Italie, Portugal, en Grèce dans les Balkans ou encore en Espagne, où plusieurs dizaines d’incendies sont actifs dont l’un a fait un mort. Des milliers de personnes ont aussi dû être évacuées. “Ces températures très élevées résultent de la masse d’air très chaude, mais également de l’influence du changement climatique”, explique Lauriane Batté, climatologue à Météo-France, ce qui donne un air “plus chaud” en moyenne qu’il y a “quelques décennies”.Des températures égales ou supérieures à 40°C ont été enregistrées plus de 1.800 fois au cours des dix dernières années en France contre moins de 40 fois dans les années 1990, selon les données des stations météo analysées par l’AFP.Piscines gratuites, abri pour les SDF, salles climatisées mise à disposition: les collectivités restent mobilisées pour soulager leurs administrés. Dans certains départements comme l’Ardèche ou le Rhône les manifestations en extérieur sont très encadrées, voire interdites en journée.”Les besoins de trouver des espaces de fraîcheur de proximité deviennent très importants, nous devons concevoir des lieux adaptés”, a expliqué mardi Pierre Athanase, vice-président de la métropole écologiste de Lyon, lors de la visite d’une friche industrielle transformée en jardin urbain.Dans l’Aude, la vigilance reste maximale pour éviter toute réactivation de l’incendie qui a parcouru 16.000 hectares avant d’être maîtrisé dimanche. Plusieurs épisodes de pollution à l’ozone sont signalés, notamment en Ile-de-France, accentuant les risques sanitaires. Des restrictions liées à la sécheresse ont également été prises dans certains départements comme le Puy-de-Dôme.La France subit depuis vendredi sa 51e vague de chaleur depuis 1947 et sa deuxième de l’été 2025. Selon Météo-France, elle devrait se poursuivre en fin de semaine avec “un nouveau pic caniculaire attendu pour le weekend du 15 août”.

Markets rise on growing rate cut hopes

Markets rose Wednesday on growing hopes of US interest rate cuts after soft inflation data, with Japan’s Nikkei hitting a second record high in as many days.The S&P 500 and Nasdaq finished at fresh highs Tuesday after US data showed a tamer-than-feared impact on prices from President Donald Trump’s tariff blitz.That boosted hopes among that the US Federal Reserve and its embattled chief Jerome Powell will cut interest rates next month.”Jerome ‘Too Late’ Powell must NOW lower the rate,” Trump said on Truth Social, while also threatening a “major lawsuit” over renovations to Fed buildings.The US consumer price index reading for July showed annualised inflation at 2.7 percent, unchanged from a month earlier.Investors calculated that the benign data was not enough to sway the Fed away from an expected interest rate cut next month.”Stocks… took the (inflation) number as confirmation that September is shaping up to be the long-anticipated ‘insurance cut’ in an economy still treading water above the break-even line,” said Stephen Innes at SPI Asset Management.Katy Stoves, investment manager at Mattioli Woods, warned however: “This gentle cooling of the economy will certainly not justify a cut of interest rates to one percent as President Donald Trump is calling for.”Tokyo climbed 1.3 percent to a record high and Hong Kong rose 2.6 percent while Seoul, Shanghai, Taipei, Singapore, Kuala Lumpur, Bangkok and Jakarta also saw healthy gains.Europe followed suit, with London, Frankfurt and Paris all higher in early trade.Oil prices edged lower after OPEC raised its demand forecast for 2026, signalling it expected stronger global activity next year.Investor focus was also on a summit in Alaska on Friday between Trump and Russian leader Vladimir Putin on the three-year-old Ukraine war.In corporate news, AI firm Perplexity offered Google $34.5 billion for its Chrome web browser, which it may have to sell as part of antitrust proceedings.Intel rose 5.5 percent on Wall Street after CEO Lip-Bu Tan met with Trump, who praised the executive after previously calling for him to step down.- Key figures at around 0820 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 1.3 percent at 43,274.67 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 2.6 percent at 25,613.67 (close)Shanghai – Composite: UP 0.5 percent at 3,683.46 (close)London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 9,172.20 Euro/dollar: UP at $1.1718 from $1.1677 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3561 from $1.3501Dollar/yen: DOWN at 147.39 yen from  147.77 yenEuro/pound: DOWN at 86.41 pence from 86.45 penceBrent North Sea Crude: DOWN 0.2 percent at $65.92 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 0.3 percent at $62.90 per barrelNew York – Dow: UP 1.1 percent at 44,458.61 (close)

Au Burkina, les violences jihadistes bouleversent la production de coton

“Aujourd’hui on peine à vivre”. Comme beaucoup de producteurs de coton au Burkina Faso, Laurent Koadima est frappé de plein fouet par les violences jihadistes qui minent le pays et poussent les agriculteurs à abandonner leurs champs. Dans ce pays qui compte parmi les principaux producteurs du continent, l’exploitation de coton a chuté de plus d’un quart en un an. Environ 4 des 23 millions d’habitants vivent directement ou indirectement de cette filière.”L’insécurité a affecté fortement la production cotonnière dans la région”, explique à l’AFP Issa Lompo, producteur de 38 ans dans l’est du pays. Ses champs sont son unique source de revenus, pour prendre en charge ses sept enfants.  “En quatre ans, plus de 32.000 exploitations cotonnières ont été perdues dans la région à cause de l’insécurité”, poursuit-il.Cette zone est régulièrement visée par des attaques de groupes jihadistes depuis 2018. Fin juin, sept policiers et un soldat ont été tués lors d’une série d’attaques autour de Fada N’Gourma, chef-lieu de région où les familles des producteurs disent se réfugier.Dans cette ville se trouve une des trois entreprises cotonnières du Burkina, la Société cotonnière du Gourma (Socoma): récemment, elle a licencié la totalité de ses centaines d’employés.Dans une note adressée à son personnel datée du 7 juillet, la Socoma a annoncé “le licenciement pour motif économique de tous les personnels permanents et saisonniers”, en raison du manque d’activité depuis maintenant trois ans.Si la société a atteint au milieu des années 2000 une production annuelle moyenne de 80.000 tonnes, ce chiffre est tombé à 3.000 tonnes en 2024.Au niveau national, la production de coton a chuté de 26% en un an, passant de 386.794 tonnes en 2023 à 286.623 tonnes en 2024, selon les chiffres officiels.- “Très difficile” – “Avant, on était envié car le coton marchait bien et les productions étaient bonnes”, raconte Laurent Koadima, producteur de 48 ans.”Mais depuis ces deux ou trois dernières années, c’est très difficile”, la “situation sécuritaire a fait que nous avons perdu beaucoup de terres cultivables”, confirme-t-il. Et “aujourd’hui, on peine à vivre”, dit-il: “moi j’ai du mal à assurer les besoins de ma famille car l’an passé je n’ai pas récolté, actuellement je fais des petits travaux et un peu de commerce”, mais “deux de mes enfants ont dû abandonner l’école”.”Ceux qui ont perdu leurs champs à cause de l’insécurité se sont reconvertis dans d’autres activités comme l’élevage, ou le commerce”, constate pour sa part Issa Lompo. Fin juin, l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB) pointait également du doigt les difficultés à “évacuer ou récolter” le coton “du fait de l’insécurité”, lors d’une assemblée générale.L’Association interprofessionnelle du coton du Burkina (AICB) évoquait par ailleurs en 2023 des “difficultés de livraison des commandes d’intrants agricoles” et “la hausse du coût du fret maritime”, qui fragilisent également le secteur, dans ce pays enclavé.”La filière prend des coups année après année”, déplore Moussa Barro, un autre producteur.Le régime militaire a attribué cette année des subventions aux producteurs pour l’acquisition des intrants agricoles, à hauteur de 5 milliards de francs CFA (7,6 millions d’euros).Le Burkina est miné depuis près de 10 ans par les attaques meurtrières de groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique.La junte du capitaine Ibrahim Traoré, au pouvoir depuis un putsch en septembre 2022 assure faire de la reconquête du territoire une “priorité”, mais le pays reste pris dans une spirale de violences.Selon l’ONG Acled, qui recense les victimes de conflits dans le monde, elles ont fait en tout plus de 26.000 morts, civils et militaires, dont plus de la moitié ces trois dernières années.Selon le ministère burkinabè du Commerce, le coton représente 4% du PIB et environ 14% des recettes d’exportations du pays.La quasi totalité de la fibre de coton burkinabè est exportée, majoritairement en Asie. 

Jours fériés supprimés: une députée macroniste fustige une mesure “contraire à ses valeurs”

La suppression de deux jours fériés, proposée par François Bayrou pour réduire le déficit public, est “un très mauvais signe du gouvernement”, a estimé mercredi la députée macroniste Violette Spillebout, jugeant même la mesure “contraire à (ses) valeurs”.”Je ne défends pas une mesure de suppression de jours fériés, je suis contre cette suppression de jours fériés. C’est extrêmement clair parce que c’est contraire à mes valeurs”, a déclaré l’élue du Nord sur Europe 1.Le Premier ministre a pourtant invité syndicats et patronat à engager dès la rentrée une négociation visant à retirer le “caractère férié de deux jours” – qui pourraient être le lundi de Pâques et le 8-Mai – afin d’abonder le budget de l’Etat de plus de 4 milliards d’euros dès l’an prochain.”On a besoin de faire rentrer de l’argent dans les caisses, mais ça veut dire qu’il faut remettre plus de personnes à l’emploi”, a objecté Mme Spillebout, pour qui “ce n’est pas sur les travailleurs qu’il faut faire peser l’effort national”.”Ces jours fériés, c’est un très mauvais signe du gouvernement, parce que c’est comme une marque de défiance envers ceux qui paient le plus aujourd’hui. C’est vrai que ça me révolte”, a-t-elle ajouté.Pour faire des économies, la députée du groupe Ensemble pour la République a défendu, à l’instar de son leader Gabriel Attal, une nouvelle réforme de l’assurance chômage “qui rende encore plus contraignante l’accès aux indemnités et accompagne encore plus fortement (…) vers le retour à l’emploi”.Sur ce sujet, l’ex-socialiste désormais proche de Gérald Darmanin est sur la même ligne que M. Bayrou, qui a demandé aux partenaires sociaux une autre négociation avec un objectif de 2 à 2,5 milliards d’euros d’économies dès 2026.Mme Spillebout a en outre plaidé pour “un effort supplémentaire” et “temporaire” de “ceux qui ne travaillent pas”, en l’occurrence des retraités dont “certains qui sont très aisés sont prêts à faire l’effort (et) le disent eux-mêmes”.

Jihadist insurgency leaves Burkina cotton farmers hanging by a threadWed, 13 Aug 2025 08:11:40 GMT

Laurent Koadima yearns for the days when his cotton farm in Burkina Faso allowed him to provide for his family, before advancing jihadists forced them to make sacrifices.”Before, we were envied because cotton was a good business and the harvests were good,” the 48-year-old said. “Today, we struggle to live.”Koadima is but one of many …

Jihadist insurgency leaves Burkina cotton farmers hanging by a threadWed, 13 Aug 2025 08:11:40 GMT Read More »

La Bourse de Paris en hausse après l’inflation américaine

La Bourse de Paris avance mercredi, portée par le regain d’appétit pour le risque et l’espoir d’un assouplissement de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) après la publication d’un indice sur l’inflation aux Etats-Unis.Vers 09H40 heure locale, l’indice CAC 40 prenait 0,31%, soit un gain de 24,02 points, pour s’établir à 7.777,44 points. La veille, l’indice vedette de la Bourse de Paris avait terminé en hausse de 0,71%, à 7.753,42 points.”Les acteurs du marché tentent de profiter en partie de la séance positive aux Etats-Unis et en Asie pour la séance européenne” après la publication des chiffres de l’inflation aux Etats-Unis, commente Andreas Lipkow, analyste indépendant.L’indice des prix à la consommation (CPI) aux Etats-Unis en juillet a progressé au même rythme qu’en juin (+2,7% sur un an), contenu par la baisse du coût du pétrole (-9,5% sur un an), alors que les marchés s’attendaient à une accélération en raison des nouveaux droits de douane.Sur un mois, la progression de l’indice ralentit même, à +0,2% après +0,3% en juin.Ces chiffres “ont donné un coup de pouce aux marchés financiers américains et il reste maintenant à voir dans quelle, mesure cette dynamique pourra profiter” aux indices européens, poursuit M. Lipkow. Le rapport a “apaisé les inquiétudes sur les prix et renforcé les anticipations d’une baisse des taux de la Réserve fédérale en septembre”, commente Patrick Munnelly, analyste chez Tickmill Group.Le marché anticipe désormais “massivement une baisse des taux en septembre, qui dépendra probablement des prochains indicateurs” comme le prochain rapport sur l’emploi américain, ajoute-t-il. Selon l’outil de veille de CME FedWatch, les investisseurs prévoient  à 96% une baisse des taux d’un quart de point lors de la prochaine réunion de la Fed.Valneva reste recherchéLe titre Valneva reste recherché mercredi, au lendemain de la publication de ses résultats semestriels.Les échanges du titre étaient suspendus vers 10H00 après que l’action soit montée de 12,13% à 4,44 euros dans les premiers échanges.Le laboratoire franco-autrichien spécialisé dans les vaccins avait fait état mardi d’un chiffre d’affaires de 97,6 millions d’euros contre 70,8 millions d’euros au premier semestre 2024 et confirmé ses perspectives 2025 dans un communiqué.

Le typhon Podul touche Taïwan

Le typhon Podul a frappé le sud-est de Taïwan mercredi, avec des vents puissants et de fortes pluies s’abattant sur l’île.Des rafales de vent de 191 kilomètres par heure ont soufflé sur l’île lorsque le typhon a touché terre dans le comté de Taitung (sud-est) vers 13H00 (05H00 GMT), a déclaré l’Agence centrale de météorologie (CWA)Il est attendu que Podul balaye l’île et se dirige vers le détroit de Taïwan plus tard mercredi, s’abattant sur les régions du centre et du sud, qui peinent déjà à ce remettre des tempêtes du mois dernier.Plus de 5.500 personnes vivant sur la trajectoire du typhon ont été évacuées de leur domicile, tandis que les pêcheurs ont sécurisé leurs bateaux.”Nous sommes inquiets à propos de ce typhon”, a déclaré à l’AFP Huang Wei, un pêcheur de Kaohsiung, alors qu’il ajoutait des cordes pour attacher son bateau et vérifiait d’autres navires, quelques heures avant que Podul ne touche terre.”La dernière fois, les deux bateaux derrière nous n’étaient pas correctement amarrés et ont heurté mon bateau”, explique-t-il.Le typhon Podul devrait déverser des pluies torrentielles dans les zones montagneuses de la ville de Kaohsiung et du comté voisin de Pingtung, ainsi que dans les comtés faiblement peuplés de Hualien et Taitung, a souligné la CWA.L’agence estime que Pingtung et Kaohsiung devraient recevoir entre 400 et 600 millimètres de pluie cumulée entre mardi et jeudi.Lo Wan-chun, une employée d’un hôtel à Taitung, a déclaré à l’AFP par téléphone que les habitants craignaient que la tempête puisse être aussi forte que le typhon Nepartak en 2016, lorsque le comté avait enregistré ses rafales les plus fortes depuis 1901.Une grande partie du centre et du sud de Taïwan se remet encore des effets du typhon Danas et de pluies diluviennes ces dernières semaines.Danas, qui a frappé Taïwan début juillet, avait fait deux morts et des centaines de blessés après avoir déversé plus de 500 millimètres de pluie sur le sud de l’île en un week-end.Taïwan est habitué à de fréquents passages de tempêtes tropicales entre juillet et octobre.Les scientifiques estiment que le changement climatique d’origine humaine provoque des phénomènes météorologiques plus intenses, augmentant le risque d’inondations dévastatrices.

Nouvelle-Calédonie: le FLNKS rejette l’accord de Bougival et demande des élections en novembre

Sans surprise, le Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS), principal alliance indépendantiste de Nouvelle-Calédonie, a confirmé mercredi qu’il rejetait l’accord sur l’avenir du territoire signé début juillet avec l’Etat et les non-indépendantistes.Le FLNKS “rejette formellement le projet d’accord de Bougival, en raison de son incompatibilité avec les fondements et acquis de notre lutte”, a indiqué Dominique Fochi, secrétaire général de l’Union calédonienne et membre du bureau politique du FLNKS, lors d’une conférence de presse à Nouméa. Le FLNKS avait convoqué un congrès extraordinaire samedi pour décider du futur de l’accord, signé le 12 juillet sous l’égide du ministre des Outre-mer Manuel Valls à l’issue de plusieurs jours de négociations à Bougival (Yvelines) entre les forces politiques calédoniennes, dont le Front.Cet accord prévoit notamment la création d’un “Etat de Nouvelle-Calédonie” et d’une nationalité calédonienne, ainsi qu’une possibilité de transfert des compétences régaliennes (monnaie, justice, police).Mais il a suscité une levée de boucliers chez une partie du camp indépendantiste qui estime qu’il ne va pas assez loin dans la souveraineté du territoire français du Pacifique, notamment parce qu’il ne prévoit pas de nouveau référendum sur l’indépendance”Bougival est derrière nous”, a affirmé Marie-Pierre Goyetche (Parti travailliste), également membre du bureau politique du FLNKS: “C’est un rejet en bloc, nous ne participerons pas au comité de rédaction” proposé par Manuel Valls pour clarifier certains termes de l’accord.  “Nous lançons un appel pacifique à nos forces vives pour dire stop à l’Etat s’il entend passer en force”, a-t-elle ajouté. L’accord de Bougival continue d’être défendu localement par l’ensemble du camp non-indépendantiste, par l’Eveil océanien, parti “ni-ni” (ni indépendantiste, ni loyaliste), et par le Parti de libération kanak (Palika) et l’Union progressiste en Mélanésie (UPM), deux mouvements indépendantistes qui ont quitté le FLNKS en 2024. – “Nouvelle trahison” -Dans un communiqué, les deux principaux mouvements non-indépendantistes (Les Loyalistes et le Rassemblement-LR) ont déploré la décision du FLNKS, y voyant “un reniement de sa signature” et “une nouvelle trahison”.Ils appellent à la création “d’un comité ad hoc, composé de loyalistes et d’indépendantistes favorables à l’accord de Bougival, de membres de la société civile et d’experts” pour en “approfondir certains aspects techniques”.Sans attendre l’officialisation de ce rejet, Manuel Valls avait lui annoncé se rendre “la semaine du 18 août” en Nouvelle-Calédonie pour tenter de sauver l’accord, qu’il présente comme “un compromis historique, fruit de mois de travail (…) avec toutes les délégations, y compris celle du FLNKS”. En visioconférence depuis Mulhouse (Haut-Rhin), où il a été incarcéré pendant près d’un an, le président du FLNKS, Christian Tein, a dénoncé mercredi “un accord à marche forcée proposé par Macron”.”On n’a pas tiré les leçons de ce que le pays a traversé”, a déploré le dirigeant frappé par une interdiction de se rendre en Nouvelle-Calédonie, faisant référence aux émeutes de mai 2014 qui ont fait 14 morts et plusieurs milliards d’euros de dégâts.Selon Dominique Fochi, le FLNKS souhaite “ouvrir le dialogue” pour la “signature d’un accord de Kanaky (nom donné au territoire par les indépendantistes, NDLR) le 24 septembre 2025”, conduisant à “l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté avant l’élection présidentielle de 2027”.Il a également insisté sur la tenue de discussions “sous la supervision” de M. Tein. Libéré de prison le 13 juin, il reste mis en examen pour son rôle présumé dans les émeutes de l’an dernier. Le leader politique a toujours nié avoir appelé à la violence.Malgré ce rejet, “le FLNKS rencontrera Manuel Valls” lors de sa visite en Nouvelle-Calédonie, a assuré Sylvain Pabouty (Dynamik unitaire sud).”Nous en profiterons pour lui dire que nous voulons que les élections provinciales se tiennent en novembre (…) pour connaître la réelle légitimité des uns et des autres”, a-t-il ajouté.Ces élections, cruciales en Nouvelle-Calédonie où les provinces concentrent la majorité des compétences, auraient dû se tenir fin 2024. Mais elles avaient été repoussées à novembre 2025 au plus tard après les émeutes causées en 2024 par le projet d’élargissement du corps électoral calédonien.L’accord de Bougival prévoit de les repousser de nouveau, à mi-2026. 

Nouvelle-Calédonie: le FLNKS rejette l’accord de Bougival et demande des élections en novembre

Sans surprise, le Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS), principal alliance indépendantiste de Nouvelle-Calédonie, a confirmé mercredi qu’il rejetait l’accord sur l’avenir du territoire signé début juillet avec l’Etat et les non-indépendantistes.Le FLNKS “rejette formellement le projet d’accord de Bougival, en raison de son incompatibilité avec les fondements et acquis de notre lutte”, a indiqué Dominique Fochi, secrétaire général de l’Union calédonienne et membre du bureau politique du FLNKS, lors d’une conférence de presse à Nouméa. Le FLNKS avait convoqué un congrès extraordinaire samedi pour décider du futur de l’accord, signé le 12 juillet sous l’égide du ministre des Outre-mer Manuel Valls à l’issue de plusieurs jours de négociations à Bougival (Yvelines) entre les forces politiques calédoniennes, dont le Front.Cet accord prévoit notamment la création d’un “Etat de Nouvelle-Calédonie” et d’une nationalité calédonienne, ainsi qu’une possibilité de transfert des compétences régaliennes (monnaie, justice, police).Mais il a suscité une levée de boucliers chez une partie du camp indépendantiste qui estime qu’il ne va pas assez loin dans la souveraineté du territoire français du Pacifique, notamment parce qu’il ne prévoit pas de nouveau référendum sur l’indépendance”Bougival est derrière nous”, a affirmé Marie-Pierre Goyetche (Parti travailliste), également membre du bureau politique du FLNKS: “C’est un rejet en bloc, nous ne participerons pas au comité de rédaction” proposé par Manuel Valls pour clarifier certains termes de l’accord.  “Nous lançons un appel pacifique à nos forces vives pour dire stop à l’Etat s’il entend passer en force”, a-t-elle ajouté. L’accord de Bougival continue d’être défendu localement par l’ensemble du camp non-indépendantiste, par l’Eveil océanien, parti “ni-ni” (ni indépendantiste, ni loyaliste), et par le Parti de libération kanak (Palika) et l’Union progressiste en Mélanésie (UPM), deux mouvements indépendantistes qui ont quitté le FLNKS en 2024. – “Nouvelle trahison” -Dans un communiqué, les deux principaux mouvements non-indépendantistes (Les Loyalistes et le Rassemblement-LR) ont déploré la décision du FLNKS, y voyant “un reniement de sa signature” et “une nouvelle trahison”.Ils appellent à la création “d’un comité ad hoc, composé de loyalistes et d’indépendantistes favorables à l’accord de Bougival, de membres de la société civile et d’experts” pour en “approfondir certains aspects techniques”.Sans attendre l’officialisation de ce rejet, Manuel Valls avait lui annoncé se rendre “la semaine du 18 août” en Nouvelle-Calédonie pour tenter de sauver l’accord, qu’il présente comme “un compromis historique, fruit de mois de travail (…) avec toutes les délégations, y compris celle du FLNKS”. En visioconférence depuis Mulhouse (Haut-Rhin), où il a été incarcéré pendant près d’un an, le président du FLNKS, Christian Tein, a dénoncé mercredi “un accord à marche forcée proposé par Macron”.”On n’a pas tiré les leçons de ce que le pays a traversé”, a déploré le dirigeant frappé par une interdiction de se rendre en Nouvelle-Calédonie, faisant référence aux émeutes de mai 2014 qui ont fait 14 morts et plusieurs milliards d’euros de dégâts.Selon Dominique Fochi, le FLNKS souhaite “ouvrir le dialogue” pour la “signature d’un accord de Kanaky (nom donné au territoire par les indépendantistes, NDLR) le 24 septembre 2025”, conduisant à “l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté avant l’élection présidentielle de 2027”.Il a également insisté sur la tenue de discussions “sous la supervision” de M. Tein. Libéré de prison le 13 juin, il reste mis en examen pour son rôle présumé dans les émeutes de l’an dernier. Le leader politique a toujours nié avoir appelé à la violence.Malgré ce rejet, “le FLNKS rencontrera Manuel Valls” lors de sa visite en Nouvelle-Calédonie, a assuré Sylvain Pabouty (Dynamik unitaire sud).”Nous en profiterons pour lui dire que nous voulons que les élections provinciales se tiennent en novembre (…) pour connaître la réelle légitimité des uns et des autres”, a-t-il ajouté.Ces élections, cruciales en Nouvelle-Calédonie où les provinces concentrent la majorité des compétences, auraient dû se tenir fin 2024. Mais elles avaient été repoussées à novembre 2025 au plus tard après les émeutes causées en 2024 par le projet d’élargissement du corps électoral calédonien.L’accord de Bougival prévoit de les repousser de nouveau, à mi-2026. 

Les Bourses européennes ouvrent en petite hausse

Les Bourses européennes ont ouvert en terrain positif mercredi, portées par un regain d’appétit pour le risque  au lendemain de la publication de chiffres sur l’inflation américaine alimentant les attentes d’une baisse de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed).Dans les premiers échanges, la Bourse de Paris prenait 0,36%, Francfort 0,55%, Londres 0,30% et Milan 0,29%.