La start-up française d’IA générative Mistral envisage une introduction en Bourse

Mistral, la pépite française de l’intelligence artificielle générative, envisage une introduction en Bourse pour conserver son indépendance, a annoncé mardi son cofondateur Arthur Mensch à Bloomberg TV, lors du forum économique mondial à Davos.Interrogé sur la possibilité d’une introduction en Bourse, le dirigeant a répondu que “bien entendu, c’est le plan”, sans donner de calendrier, ajoutant que sa société n’était “pas à vendre”. “L’indépendance dont nous jouissons est une chose à laquelle nous tenons beaucoup”, a insisté cet ingénieur polytechnicien et normalien.”Nous avons quitté les géants américains de la tech pour créer une entreprise en Europe pour montrer que l’Europe a quelque chose à dire”, a indiqué Arthur Mensch, 32 ans, passé par le laboratoire d’intelligence artificielle de Google, DeepMind, avant de lancer Mistral. Fondée en avril 2023 avec deux anciens chercheurs de Meta, Mistral a connu, à l’image de son patron, une ascension fulgurante, bouclant en juin dernier un tour de table de 600 millions d’euros avec une valorisation estimée à près de 6 milliards d’euros.En tout, la start-up, qui a présenté dès ses débuts des modèles d’intelligence artificielle générative capables de concurrencer ceux de Meta, Google ou encore OpenAI, créateur de ChatGPT, a levé plus d’un milliard d’euros en moins d’un an. Si l’entreprise n’a pas besoin de nouveaux financements dans l’immédiat, “nous allons évidemment continuer à nous développer, ce qui nécessiterait de lever de nouveaux fonds” à terme, a précisé Arthur Mensch à Bloomberg TV. “Nous avons beaucoup de puissance de calcul mais moins que nos concurrents”, a-t-il reconnu, ajoutant: “Nous avons tout de même réussi à produire d’excellents modèles dans différents secteurs”. Développer des modèles d’intelligence artificielle demande en effet des capitaux très importants. A titre d’exemple, l’entreprise d’intelligence artificielle d’Elon Musk, xAI, a conclu récemment un nouveau tour de table de 6 milliards de dollars, tandis qu’OpenAI, soutenu notamment par Microsoft, a lui levé 6,6 milliards de dollars. Mistral et l’Agence France-Presse (AFP) ont signé mi-janvier un accord qui permet au robot conversationnel de la start-up d’utiliser les dépêches d’actualité de l’agence pour répondre aux requêtes de ses utilisateurs.

La start-up française d’IA générative Mistral envisage une introduction en Bourse

Mistral, la pépite française de l’intelligence artificielle générative, envisage une introduction en Bourse pour conserver son indépendance, a annoncé mardi son cofondateur Arthur Mensch à Bloomberg TV, lors du forum économique mondial à Davos.Interrogé sur la possibilité d’une introduction en Bourse, le dirigeant a répondu que “bien entendu, c’est le plan”, sans donner de calendrier, ajoutant que sa société n’était “pas à vendre”. “L’indépendance dont nous jouissons est une chose à laquelle nous tenons beaucoup”, a insisté cet ingénieur polytechnicien et normalien.”Nous avons quitté les géants américains de la tech pour créer une entreprise en Europe pour montrer que l’Europe a quelque chose à dire”, a indiqué Arthur Mensch, 32 ans, passé par le laboratoire d’intelligence artificielle de Google, DeepMind, avant de lancer Mistral. Fondée en avril 2023 avec deux anciens chercheurs de Meta, Mistral a connu, à l’image de son patron, une ascension fulgurante, bouclant en juin dernier un tour de table de 600 millions d’euros avec une valorisation estimée à près de 6 milliards d’euros.En tout, la start-up, qui a présenté dès ses débuts des modèles d’intelligence artificielle générative capables de concurrencer ceux de Meta, Google ou encore OpenAI, créateur de ChatGPT, a levé plus d’un milliard d’euros en moins d’un an. Si l’entreprise n’a pas besoin de nouveaux financements dans l’immédiat, “nous allons évidemment continuer à nous développer, ce qui nécessiterait de lever de nouveaux fonds” à terme, a précisé Arthur Mensch à Bloomberg TV. “Nous avons beaucoup de puissance de calcul mais moins que nos concurrents”, a-t-il reconnu, ajoutant: “Nous avons tout de même réussi à produire d’excellents modèles dans différents secteurs”. Développer des modèles d’intelligence artificielle demande en effet des capitaux très importants. A titre d’exemple, l’entreprise d’intelligence artificielle d’Elon Musk, xAI, a conclu récemment un nouveau tour de table de 6 milliards de dollars, tandis qu’OpenAI, soutenu notamment par Microsoft, a lui levé 6,6 milliards de dollars. Mistral et l’Agence France-Presse (AFP) ont signé mi-janvier un accord qui permet au robot conversationnel de la start-up d’utiliser les dépêches d’actualité de l’agence pour répondre aux requêtes de ses utilisateurs.

WHO ‘regrets’ Trump decision to pull US from organization

The World Health Organization said Tuesday it regretted US President Donald Trump’s decision — just hours after taking power — to withdraw his country from the UN agency, saying it hoped he would “reconsider”.Trump on Monday signed an executive order directing the United States to withdraw from the WHO, a body he has repeatedly criticized over its handling of the Covid-19 pandemic.Speaking at the White House hours after his inauguration, Trump said the United States was paying far more to the UN body compared to China, adding: “World Health ripped us off.”The United States, the largest donor to the Geneva-based organization, provides substantial financial support that is vital to the WHO’s operations. The UN health agency said Tuesday it regretted the decision.”WHO plays a crucial role in protecting the health and security of the world’s people, including Americans,” spokesman Tarik Jasarevic told reporters in Geneva.”We hope the United States will reconsider and we look forward to engaging in constructive dialogue to maintain the partnership between the USA and WHO, for the benefit of the health and well-being of millions of people around the globe.”The US withdrawal is expected to trigger a significant restructuring of the institution and could further disrupt global health initiatives.This marks the second time Trump has sought to sever ties with the WHO. During his first term, the United States issued a notice of intent to withdraw, accusing the organization of being overly influenced by China during the pandemic’s early stages. That move was later reversed under former president Joe Biden’s administration.Jasarevic stressed that it would take one year from formal notification for the US to leave WHO, according to the rules in place.- China promises support -In China, a foreign ministry spokesman said Beijing would continue supporting the WHO.”The role of the WHO should only be strengthened, not weakened,” Guo Jiakun said.”China will, as always, support the WHO in fulfilling its responsibilities… and work towards building a shared community of health for humanity.”In his new executive order, Trump directed agencies to “pause the future transfer of any United States Government funds, support, or resources to the WHO” and to “identify credible and transparent United States and international partners to assume necessary activities previously undertaken by the WHO.”The administration also announced plans to review and rescind Biden’s 2024 US Global Health Security Strategy, which was designed to prevent, detect, and respond to infectious disease threats, “as soon as practicable.”Several experts expressed dismay at the withdrawal.”We cannot make WHO more effective by walking away from it,” Tom Frieden, a former senior health official under Barack Obama, wrote on on X.”The decision to withdraw weakens America’s influence, increases the risk of a deadly pandemic, and makes all of us less safe.”Others warned that by withdrawing from the organization, the United States will lose privileged access to important epidemic surveillance data which could harm the capacity to monitor and prevent health threats from abroad.”Instead of being the first to receive vaccines, we will be at the back of the line,” wrote Lawrence Gostin, professor of public health law at Georgetown University, on X.”Withdrawal from WHO inflicts a deep wound on US security & our competitive edge in innovation.”The timing of the US withdrawal comes amid mounting fears over the pandemic potential of the current bird flu outbreak (H5N1), which has infected dozens and claimed one life in the United States.Meanwhile, WHO member states have been negotiating the world’s first treaty on pandemic prevention, preparedness, and response since late 2021 — negotiations now seemingly set to proceed without US participation.

A Davos, l’UE se dit pragmatique face à Trump et tend la main à la Chine

Pragmatisme face au retour au pouvoir de Donald Trump, et déjà une main tendue à la Chine et un voyage annoncé en Inde: la présidente de la Commission européenne a montré mardi à Davos que l’Europe cherchait de nouveaux alliés face au président américain.”Notre priorité absolue consistera à engager le dialogue sans attendre, à examiner quels sont nos intérêts communs et à nous préparer à la négociation”, a déclaré Ursula von der Leyen, qui tenait l’un des discours d’ouverture à la réunion annuelle du Forum économique mondial dans la station de ski suisse.”Nous nous montrerons pragmatiques, mais nous ne renoncerons pas à nos principes. Pour protéger nos intérêts et défendre nos valeurs”, a-t-elle ajouté.Elle a d’ores et déjà pris la défense de l’accord de Paris sur le climat, qui “demeure le meilleur espoir de l’humanité toute entière”. Donald Trump a enclenché la sortie des Etats-Unis de cet accord, comme il l’avait fait pendant son premier mandat, remettant en péril les efforts mondiaux pour ralentir le réchauffement de la planète.En attendant de savoir comment évolue la relation avec le nouveau président américain, qui doit lui-même s’exprimer en visioconférence à Davos jeudi, Ursula von der Leyen a annoncé la couleur. “L’Europe continuera à prôner la coopération, pas seulement avec nos amis de longue date, qui partagent nos valeurs, mais aussi avec tous les pays avec qui nous avons des intérêts communs. Le message que nous adressons au reste du monde est simple: nous sommes prêts à engager un dialogue avec vous si cela peut conduire à des avantages réciproques”, a-t-elle encore assuré.L’Union européenne est en particulier prête à “tendre la main” à la Chine et “approfondir” sa relation avec Pékin, a-t-elle assuré alors que le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang doit lui succéder à la tribune. “Il est temps de rééquilibrer notre relation avec la Chine, dans un esprit d’équité et de réciprocité”, a-t-elle estimé.- “Nouveaux partenariats” -Elle a aussi annoncé un voyage dans une autre grande économie émergente, l’Inde, avec l’objectif de “renforcer le partenariat stratégique qui lie l’Union européenne au pays le plus peuplé et à la plus grande démocratie au monde”.Dans un message sur X lundi, Ursula von der Leyen avait déjà dit venir à Davos notamment pour “forger de nouveaux partenariats” et “travailler ensemble pour éviter une course mondiale à celui qui sera le moins disant”.Les Européens sont les plus inquiets de la deuxième présidence Trump 2.0, et “presque seuls” dans cette situation, selon un récent rapport du Conseil européen des relations internationales (ECFR) basé sur un sondage auprès de plus de 28.000 personnes dans 24 pays du monde.”Les dirigeants européens pourraient avoir du mal à trouver une unité interne ou des alliés dans le monde s’ils essayent de mettre en place une résistance” au nouveau président, prévenait cependant l’ECFR.L’Europe sera aussi représentée mardi à Davos par le chancelier allemand Olaf Scholz, qui doit s’exprimer dans l’après-midi tout comme son principal opposant pour les élections législatives de février, Friedrich Merz.- Quelle paix en Ukraine? -Quel rôle les Etats-Unis de Trump joueront-ils dans le monde? La question a un impact important pour un pays comme l’Ukraine, qui s’approche de trois ans de guerre avec la Russie et dont le président Volodymyr Zelensky doit lui aussi prendre la parole dans l’après-midi à Davos.Alors que Washington fournit un soutien militaire et économique vital à Kiev, Donald Trump a critiqué cette aide et promis de résoudre rapidement le conflit. Mais à quelles conditions? Le gouvernement ukrainien craint d’être forcé à des concessions majeures.Dans son message de félicitations au nouveau président américain, Zelensky a d’ailleurs dit espérer qu’il permette d’atteindre “une paix juste et durable”. Son homologue russe Vladimir Poutine s’est de son côté dit “ouvert au dialogue”.  Les conflits au Moyen-Orient, à l’heure où une trêve vient d’entrer en vigueur à Gaza, devraient aussi être au coeur des interventions du président israélien Isaac Herzog et du Premier ministre et ministre des Affaires étrangères qatari Mohammed ben Abdelrahmane al-Thani. 

A Davos, l’UE se dit pragmatique face à Trump et tend la main à la Chine

Pragmatisme face au retour au pouvoir de Donald Trump, et déjà une main tendue à la Chine et un voyage annoncé en Inde: la présidente de la Commission européenne a montré mardi à Davos que l’Europe cherchait de nouveaux alliés face au président américain.”Notre priorité absolue consistera à engager le dialogue sans attendre, à examiner quels sont nos intérêts communs et à nous préparer à la négociation”, a déclaré Ursula von der Leyen, qui tenait l’un des discours d’ouverture à la réunion annuelle du Forum économique mondial dans la station de ski suisse.”Nous nous montrerons pragmatiques, mais nous ne renoncerons pas à nos principes. Pour protéger nos intérêts et défendre nos valeurs”, a-t-elle ajouté.Elle a d’ores et déjà pris la défense de l’accord de Paris sur le climat, qui “demeure le meilleur espoir de l’humanité toute entière”. Donald Trump a enclenché la sortie des Etats-Unis de cet accord, comme il l’avait fait pendant son premier mandat, remettant en péril les efforts mondiaux pour ralentir le réchauffement de la planète.En attendant de savoir comment évolue la relation avec le nouveau président américain, qui doit lui-même s’exprimer en visioconférence à Davos jeudi, Ursula von der Leyen a annoncé la couleur. “L’Europe continuera à prôner la coopération, pas seulement avec nos amis de longue date, qui partagent nos valeurs, mais aussi avec tous les pays avec qui nous avons des intérêts communs. Le message que nous adressons au reste du monde est simple: nous sommes prêts à engager un dialogue avec vous si cela peut conduire à des avantages réciproques”, a-t-elle encore assuré.L’Union européenne est en particulier prête à “tendre la main” à la Chine et “approfondir” sa relation avec Pékin, a-t-elle assuré alors que le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang doit lui succéder à la tribune. “Il est temps de rééquilibrer notre relation avec la Chine, dans un esprit d’équité et de réciprocité”, a-t-elle estimé.- “Nouveaux partenariats” -Elle a aussi annoncé un voyage dans une autre grande économie émergente, l’Inde, avec l’objectif de “renforcer le partenariat stratégique qui lie l’Union européenne au pays le plus peuplé et à la plus grande démocratie au monde”.Dans un message sur X lundi, Ursula von der Leyen avait déjà dit venir à Davos notamment pour “forger de nouveaux partenariats” et “travailler ensemble pour éviter une course mondiale à celui qui sera le moins disant”.Les Européens sont les plus inquiets de la deuxième présidence Trump 2.0, et “presque seuls” dans cette situation, selon un récent rapport du Conseil européen des relations internationales (ECFR) basé sur un sondage auprès de plus de 28.000 personnes dans 24 pays du monde.”Les dirigeants européens pourraient avoir du mal à trouver une unité interne ou des alliés dans le monde s’ils essayent de mettre en place une résistance” au nouveau président, prévenait cependant l’ECFR.L’Europe sera aussi représentée mardi à Davos par le chancelier allemand Olaf Scholz, qui doit s’exprimer dans l’après-midi tout comme son principal opposant pour les élections législatives de février, Friedrich Merz.- Quelle paix en Ukraine? -Quel rôle les Etats-Unis de Trump joueront-ils dans le monde? La question a un impact important pour un pays comme l’Ukraine, qui s’approche de trois ans de guerre avec la Russie et dont le président Volodymyr Zelensky doit lui aussi prendre la parole dans l’après-midi à Davos.Alors que Washington fournit un soutien militaire et économique vital à Kiev, Donald Trump a critiqué cette aide et promis de résoudre rapidement le conflit. Mais à quelles conditions? Le gouvernement ukrainien craint d’être forcé à des concessions majeures.Dans son message de félicitations au nouveau président américain, Zelensky a d’ailleurs dit espérer qu’il permette d’atteindre “une paix juste et durable”. Son homologue russe Vladimir Poutine s’est de son côté dit “ouvert au dialogue”.  Les conflits au Moyen-Orient, à l’heure où une trêve vient d’entrer en vigueur à Gaza, devraient aussi être au coeur des interventions du président israélien Isaac Herzog et du Premier ministre et ministre des Affaires étrangères qatari Mohammed ben Abdelrahmane al-Thani. 

SPA: quelque 40.000 animaux adoptés en 2024 et c’est plus difficile pour les chiens

La Société protectrice des animaux (SPA) a confié à l’adoption quelque 40.000 animaux de compagnie en 2024, mais les chiens ont trouvé plus difficilement un foyer que l’année précédente, en partie à cause “du contexte économique difficile”.En 2024, 39.863 animaux “ont trouvé une nouvelle famille”, a indiqué l’association mardi dans un communiqué. Un chiffre en baisse par rapport à 2023 (40.587 animaux), en particulier pour les chiens, avec 11.683 placements, soit un recul de 6,4%.Une baisse liée selon la SPA “au contexte économique difficile”, mais aussi à “une situation observée depuis plusieurs années”, à savoir l’abandon de chiens “souvent issus de races à la mode”, qui “nécessitent des connaissances spécifiques et dont l’éducation demande plus de temps et d’investissement”.La SPA cite notamment les Malinois, les American Staffordshire Terrier, dits aussi Amstaff ou Staff, ainsi que les bergers australiens, qui ont suscité l’engouement du public et se retrouvent davantage abandonnés.Ces types de chiens ont besoin de beaucoup d’activité et d’espace pour courir, et leurs propriétaires peuvent penser qu’ils ont des problèmes de comportement alors qu’ils ne savent pas bien les éduquer ou ne peuvent subvenir à leurs besoins, et “sont dépassés car ils ne sont pas bien renseignés”, explique la SPA.Pour les chats en revanche, “les adoptions sont en légère augmentation”, à 25.703, soit une progression de 2% par rapport à 2023.En 2024, l’association a recueilli dans ses 64 refuges et maisons SPA 43.742 animaux, abandonnés ou maltraités: 12.253 chiens, 28.547 chats et 2.942 nouveaux animaux de compagnie ou NAC (lapins, cochons d’Inde, rats, souris, furets…), animaux de ferme et équidés. Le nombre d’animaux recueillis est en baisse de 2,5%.La SPA soigne également les animaux des personnes les plus démunies: près de 47.000 animaux ont été soignés dans ses dispensaires, en hausse de 3,6% par rapport à 2023, reflétant ainsi “les difficultés économiques de nombreux Français pour subvenir aux besoins de leurs animaux” de compagnie.L’année écoulée a par ailleurs été marquée par “une intensification des actions de lutte contre la maltraitance animale”, souligne la SPA, qui a traité 21.256 signalements et organisé 208 opérations de saisies dans le cadre de procédures judiciaires, permettant de “sauver 3.114 animaux maltraités puis confiés à l’association”.

L’OMS regrette le retrait des Etats-Unis décrété par Trump

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) “regrette” la décision du président américain Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l’organisation et espère qu’il va revenir sur son décret signé lundi quelques heures après son investiture.”L’OMS nous a escroqués”, a accusé le républicain en signant ce décret justifiant ce retrait par l’écart des contributions financières américaines et chinoises. Dans ce texte, il exhorte les agences fédérales à “suspendre le transfert futur de tout fonds, soutien ou ressource du gouvernement des Etats-Unis à l’OMS” et les enjoint d'”identifier des partenaires américains et internationaux crédibles” capables d'”assumer les activités précédemment entreprises par l’OMS”.”Nous espérons que les États-Unis vont revoir leur position et s’engageront dans un dialogue constructif pour le bien de la santé et du bien-être de millions de personnes dans le monde”, a souligné un porte-parole de l’organisation à Genève, en espérant “un dialogue constructif” avec les autorités américaines.Les Etats-Unis qui avaient déjà entamé les démarches pour quitter l’OMS lors du premier mandat de M. Trump en 2020, sont le principal donateur et partenaire de cette organisation onusienne basée à Genève. Selon l’OMS, ils contribuent à son financement via une cotisation indexée sur leur PIB, mais aussi par le biais de contributions volontaires.Leur départ de l’organisation devrait déclencher une restructuration importante de l’institution et pourrait nuire aux efforts mondiaux en matière de santé publique, notamment de surveillance et de lutte contre les épidémies.Mardi, Pékin a assuré que son soutien à l’OMS ne faiblirait pas.”Le rôle de l’OMS doit être renforcé, pas affaibli”, a souligné le porte-parole de la diplomatie chinoise, Guo Jiakun, ajoutant que “la Chine, comme elle l’a toujours fait, soutiendra l’OMS dans l’accomplissement de ses missions”.L’OMS joue en particulier un rôle central de coordination lors de situations d’urgence sanitaire mondiale.- Risque de pandémie -Au cours de son premier mandat, Donald Trump avait déjà essayé de sortir le pays de cette organisation internationale qu’il accusait d’être “contrôlée par la Chine”.Son successeur Joe Biden avait toutefois annulé ce retrait avant qu’il ne rentre en vigueur, l’ONU prévoyant un délai d’un an entre l’annonce et la sortie effective.”La décision de quitter (l’OMS) affaiblit l’influence de l’Amérique, augmente le risque d’une pandémie mortelle et nous rend tous plus vulnérables”, a fustigé sur X, Tom Frieden, ancien haut responsable sanitaire sous l’administration de Barack Obama.En se retirant de l’organisation, les Etats-Unis vont perdre un accès privilégié à des données de surveillance épidémique importantes, ont mis en garde plusieurs experts, ce qui pourrait nuire aux capacités de surveillance et de prévention des menaces sanitaires venues de l’étranger.Les agences de santé américaines et entreprises pharmaceutiques dépendent également de l’OMS “pour obtenir les données nécessaires au développement de vaccins et de thérapies”, relève Lawrence Gostin, professeur du droit de la santé publique à l’université de Georgetown.”Au lieu d’être les premiers à recevoir des vaccins, nous serons en queue de peloton. Le retrait de l’OMS inflige une blessure profonde à la sécurité des Etats-Unis et à notre avantage concurrentiel en matière d’innovation”, a-t-il regretté sur X.Ce retrait inquiète d’autant plus qu’il survient au moment où la forte circulation du virus de la grippe aviaire aux Etats-Unis accentue les craintes d’une prochaine pandémie. Le pays a recensé début janvier un premier décès humain lié au virus H5N1.

Open d’Australie: Sabalenka rejoint Badosa, Zverev aussi en demies avant le choc Djokovic-Alcaraz

La N.1 mondiale Aryna Sabalenka a rejoint mardi l’Espagnole Paula Badosa (12e) en demi-finales de l’Open d’Australie, où Alexander Zverev a également décroché son billet pour le dernier carré avant un choc très attendu entre Carlos Alcaraz (3e) et Novak Djokovic (7e).. Sabalenka en tremblant, Badosa la surpriseLa Bélarusse s’est imposée difficilement 6-2, 2-6, 6-3 contre la Russe Anastasia Pavlyuchenkova (32e), concédant son premier set depuis le début du tournoi.Sur une série de 19 victoires consécutives à Melbourne, elle s’approche d’un troisième titre consécutif à l’Open d’Australie, une performance qui n’a plus été réalisée depuis 1999 et le triplé de la Suissesse Martina Hingis.”Honnêtement, je n’ai fait que prier aujourd’hui, en essayant de renvoyer la balle dans ces conditions difficiles. Elle a joué un tennis extraordinaire, très agressif. J’étais super contente d’avoir réussi à gagner ce match comme par magie”, a déclaré Sabalenka.Elle affrontera en demi-finales Paula Badosa qui a frappé un grand coup en dominant 7-5, 6-4 Coco Gauff (3e), invaincue depuis novembre et lauréate de l’US Open en 2023. Grâce à cette première victoire de sa carrière contre une joueuse du top 10 en Grand Chelem, l’Espagnole accède pour la première fois au dernier carré d’un tournoi majeur.”Je suis super fière de mon niveau de jeu. Pour moi, c’est un rêve qui se concrétise”, a-t-elle savouré sur le court de la Rod Laver Arena.Gauff s’est, elle, dite “déçue, mais pas complètement détruite”.”J’ai tout donné sur le court, je me suis battue jusqu’au bout”, a-t-elle poursuivi en conférence de presse, reconnaissant que Badosa lui avait été “supérieure” dans les moments clés du match.. Zverev s’en sort en quatre setsAlexander Zverev (2e) a gagné mardi pour la deuxième année d’affilée et la troisième fois de sa carrière sa place en demi-finales de l’Open d’Australie, grâce à une victoire en quatre sets contre l’Américain Tommy Paul (11e).Ce dernier a mené la vie dure à l’Allemand pendant trois sets mais n’a pas su conserver ses breaks d’avance aux moments clés des deux premières manches. Zverev s’est en outre montré largement supérieur à l’Américain dans les tie-breaks, s’imposant finalement 7-6 (7/1), 7-6 (7/0), 2-6, 6-1 en près de 3h30.Champion olympique en 2021, Zverev a gagné pour la première fois de sa carrière face à Paul, après deux défaites en 2020 et en 2022.”J’aurais dû être mené deux sets à zéro, je ne jouais pas très bien et lui si. Je ne sais pas trop comment, mais j’ai gagné le premier set, le deuxième… et le quatrième set était le meilleur que j’aie joué” mardi, a déclaré l’Allemand.Toujours en quête de son premier titre en Grand Chelem à 27 ans après deux finales perdues (US Open 2020, Roland-Garros 2024), Zverev affrontera en demi-finales Carlos Alcaraz (3e) ou Novak Djokovic (7e), qui se mesurent dans un quart de finale choc mardi soir.Attendue depuis le tirage au sort, la huitième confrontation entre les deux anciens N.1 mondiaux pourrait permettre à l’Espagnol de 21 ans de poursuivre sa marche vers le seul titre du Grand Chelem qui manque à son palmarès.Le Serbe, de 16 ans son aîné, vise lui un 25e titre dans un Majeur qui ferait de lui le seul détenteur du record de victoires en Grand Chelem, devant l’Australienne Margaret Court (24 succès).Dans leurs duels, Djokovic mène quatre victoires à trois et l’a toujours emporté sur dur, au Masters-1000 de Cincinnati et aux Finales de l’ATP en 2023.Ce match est aussi une première, puisque “Carlitos” et le “Djoker” ne s’étaient encore jamais rencontrés à un stade aussi précoce d’un tournoi: ils ont croisé le fer trois fois en demi-finales et quatre fois en finale.