Canicule: une grande partie de la France étouffe, le mercure bat des records

Presque 43°C enregistrés en Ardèche et en Aveyron: les températures se sont affolées mardi en France, où 14 départements du sud-Ouest et du Centre-Est étaient en alerte maximale face à une vague de chaleur exceptionnelle, même pour un mois d’août.Comme la veille, plusieurs stations météorologiques ont enregistré des niveaux de température records: 42,9°C à Saint-Laurent-du-Pape (Ardèche), 42,6°C à Romans-sur-Isère (Drôme) ou encore 37,2°C dans le petit village des Sauvages (Rhône) pourtant situé à 831 mètres d’altitude.A midi, le Rhône, l’Isère, la Drôme et l’Ardèche ont basculé en vigilance rouge canicule, s’ajoutant aux dix départements du Sud-Ouest déjà en alerte maximale depuis la veille.   “C’est étouffant, il n’y a pas d’air à Lyon, que du béton”, soulignait Andréa, une jeune femme employée par une association pour recruter des donateurs dans le centre-ville, dont les horaires ont été aménagés afin de lui éviter le pire de la fournaise.Deux tiers du pays est également en alerte orange et la barre des 30°C a été franchie partout sauf sur les côtes de la Manche et de l’Atlantique en Bretagne et Pays de la Loire, d’après Météo-France.La vigilance rouge sera levée mercredi à 06H00 sur les départements du Sud-Ouest, sauf l’Aude, mais sera maintenue sur la vallée du Rhône jusqu’à minuit.La nuit s’annonce chaude, notamment dans les plaines du Sud-Ouest, le littoral méditerranéen et la Corse avec des températures “nettement supérieures à 20 °C”. La puissante vague de chaleur a aussi déclenché des alertes rouges en Italie et dans plusieurs régions des Balkans, qui, avec la péninsule ibérique, luttent contre de violents incendies. Un homme est mort dans un feu de forêt près de Madrid. – Malaises -S’il n’y a pas encore d’afflux aux urgences, “il va y avoir une augmentation des malaises et d’autres raisons liées directement ou indirectement à la chaleur”, a prédit le secrétaire général de l’Association des médecins urgentistes de France, Franck Becker, sur RTL.Lors des 16 jours de canicule en juin, Santé publique France a relevé 480 décès “en excès” par rapport à la normale.Face aux risques, les autorités multiplient les appels à la vigilance et le message semble passer. “Je ne sors pas à 40°C, je ne cherche pas le drame”, explique Régine Blachère, 86 ans, croisée mardi matin à Lyon. La préfète du Rhône a aussi suspendu les chantiers extérieurs et interdit toute manifestation jusqu’en soirée. Dans les Landes, la préfecture a annoncé que la feria de Dax, prévue de mercredi à dimanche avec un million de “festayres” attendus, aurait bien lieu mais avec des “adaptations” si les 39°C annoncés pour vendredi se confirment.Les municipalités agissent aussi: Lyon a instauré la gratuité de ses musées climatisés et autorise à dormir dans un des parcs de la ville, plusieurs communes voisines offrent la piscine à leurs administrés, l’une d’elle des séances de cinéma à un euro…- Monde dangereux -“Des vagues de chaleur plus étendues, plus longues et plus fréquentes sont une conséquence prévisible de la hausse des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, principalement due à notre utilisation des combustibles fossiles”, explique à l’AFP Richard Allan, professeur à l’université britannique de Reading. Pour lui, il faut se “préparer à un monde plus dangereux”. D’ores et déjà, le pic de chaleur participe à la détérioration de la qualité de l’air, avec de la pollution à l’ozone, aggrave la sécheresse et augmente le risque de feux de forêts.Dans le parc national des Ecrins, le refuge de la Selle, 2.673 mètres d’altitude, a fermé faute d’approvisionnement suffisant en eau, les deux canicules de l’été ayant tari les sources.La France subit depuis vendredi sa 51e vague de chaleur depuis 1947 et sa deuxième de l’été 2025. Selon Météo-France, elle devrait se poursuivre en fin de semaine avec “un nouveau pic caniculaire attendu pour le week-end du 15 août”.

Disgraced crypto mogul Do Kwon changes plea to guilty in US court

South Korean cryptocurrency specialist Do Kwon pleaded guilty to fraud charges in front of a New York judge on Tuesday following his firm’s multi-billion-dollar bankruptcy, court filings showed.Do Kwon, who founded Terraform and nurtured two cryptocurrencies central to the bankruptcy, had faced nine counts in a superseding indictment filed by prosecutors in January 2025 to which he initially pleaded not guilty.The fallen mogul changed his plea in a hearing before Southern District of New York judge Paul Engelmayer, and will be sentenced on December 11, the docket showed.He was extradited last year from Montenegro to the United States for his role in a fraud linked to his company’s failure, which wiped out about $40 billion of investors’ money and shook global crypto markets.The crypto tycoon was arrested in March 2023 at the airport in Podgorica, the Montenegrin capital, while preparing to board a flight to Dubai, in possession of a fake Costa Rican passport.Before his arrest in the tiny Balkan nation, he had been on the run for months, fleeing South Korea and later Singapore, when his company went bankrupt in 2022.Do Kwon’s Terraform Labs created a cryptocurrency called TerraUSD that was marketed as a “stablecoin”, a token that is pegged to stable assets such as the US dollar to prevent drastic fluctuations.Do Kwon successfully marketed them as the next big thing in crypto, attracting billions in investments and global hype.Media reports in South Korea described him as a “genius”.But despite billions in investments, TerraUSD and its sister token Luna went into a death spiral in May 2022.Experts said Kwon had set up a glorified pyramid scheme, in which many investors lost their life savings.He left South Korea before the crash and spent months on the run.Cryptocurrencies have come under increasing scrutiny from regulators after a string of controversies in recent years, including the high-profile collapses of exchanges.

Disgraced crypto mogul Do Kwon changes plea to guilty in US court

South Korean cryptocurrency specialist Do Kwon pleaded guilty to fraud charges in front of a New York judge on Tuesday following his firm’s multi-billion-dollar bankruptcy, court filings showed.Do Kwon, who founded Terraform and nurtured two cryptocurrencies central to the bankruptcy, had faced nine counts in a superseding indictment filed by prosecutors in January 2025 to which he initially pleaded not guilty.The fallen mogul changed his plea in a hearing before Southern District of New York judge Paul Engelmayer, and will be sentenced on December 11, the docket showed.He was extradited last year from Montenegro to the United States for his role in a fraud linked to his company’s failure, which wiped out about $40 billion of investors’ money and shook global crypto markets.The crypto tycoon was arrested in March 2023 at the airport in Podgorica, the Montenegrin capital, while preparing to board a flight to Dubai, in possession of a fake Costa Rican passport.Before his arrest in the tiny Balkan nation, he had been on the run for months, fleeing South Korea and later Singapore, when his company went bankrupt in 2022.Do Kwon’s Terraform Labs created a cryptocurrency called TerraUSD that was marketed as a “stablecoin”, a token that is pegged to stable assets such as the US dollar to prevent drastic fluctuations.Do Kwon successfully marketed them as the next big thing in crypto, attracting billions in investments and global hype.Media reports in South Korea described him as a “genius”.But despite billions in investments, TerraUSD and its sister token Luna went into a death spiral in May 2022.Experts said Kwon had set up a glorified pyramid scheme, in which many investors lost their life savings.He left South Korea before the crash and spent months on the run.Cryptocurrencies have come under increasing scrutiny from regulators after a string of controversies in recent years, including the high-profile collapses of exchanges.

Une migrante meurt en tentant de gagner l’Angleterre par la mer

Une jeune femme “d’origine somalienne” est morte dans la nuit de lundi à mardi près de Dunkerque (Nord) lors d’une tentative de traversée clandestine de la frontière franco-britannique, a appris l’AFP auprès de la préfecture et du parquet de Dunkerque.Il s’agit “d’une jeune femme d’origine somalienne d’environ 25-30 ans” dont “les circonstances du décès restent à déterminer”, selon le parquet.Selon la préfecture du Nord, ce drame est survenu lors d’une tentative de traversée maritime en “taxi-boat”, du nom des semi-rigides de quelques mètres de long arrivant par la mer pour récupérer les migrants, donnant lieu à des départs particulièrement périlleux et parfois meurtriers.La jeune femme est décédée malgré “trois tentatives de réanimation, par les polices nationale et municipale puis par les pompiers”, selon la préfecture.L’association d’aide aux migrants Utopia 56 a réagi sur X, indiquant qu’elle était “morte sur la plage de Malo, à Dunkerque” alors qu’elle “tentait de monter à bord d’une embarcation”.Il s’agit de la 19e personne migrante à décéder en mer depuis le début de l’année lors de tentatives de rejoindre clandestinement l’Angleterre par bateau, selon un comptage de l’AFP à partir de données officielles.Sur la seule journée de lundi, 164 migrants au total ont été secourus par les moyens de secours français en mer, selon un communiqué de la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord (Prémar) publié mardi.Diverses interventions de secours ont été menées dans les secteurs de Hardelot, du Touquet et de Merlimont-Plage (Pas-de-Calais), selon la Prémar.Malgré l’entrée en vigueur la semaine dernière d’un accord migratoire franco-britannique se voulant dissuasif pour les traversées clandestines de la Manche et de la mer du Nord, de nombreux migrants continuent de tenter leur chance, au profit d’une météo jugée favorable.Londres a annoncé jeudi avoir placé en détention, dans le cadre de cet accord bilatéral, de premiers migrants arrivés sur ses côtes à bord de “small boats”.Dans le même temps, entre mercredi dernier et lundi, près de 1.600 personnes ont rejoint le Royaume-Uni par “small boats”, selon les dernières données du ministère britannique de l’Intérieur publiées sur son site, dont 474 sur la seule journée de lundi.

Foot: Jack Grealish prêté par Manchester City à Everton

L’ailier anglais Jack Grealish a été prêté par Manchester City pour une saison à Everton, ont annoncé les deux clubs de Premier League mardi.L’attaquant n’était plus en odeur de sainteté la saison dernière auprès de son entraîneur Pep Guardiola, qui ne l’avait titularisé que sept fois en championnat, l’avait mis sur le banc pour la finale de la “Cup”, contre Crystal Palace et ne l’avait pas emmené au Mondial des clubs en juillet aux États-Unis.L’ailier de 29 ans portera chez les Toffees le maillot frappé du numéro 28, qui fut celui de deux de ses illustres prédécesseurs, Wayne Rooney et Paul Gascoigne.Grealish avait rejoint Manchester City en provenance d’Aston Villa en 2021, pour 100 millions de livres (115.000 M EUR). Il a conquis avec les Citizens trois titres de champion d’Angleterre (2022, 2023 et 2024), la Ligue des champions et la Coupe d’Angleterre en 2023.Mais il a décliné au cours des deux dernières saisons, ce qui lui a valu de ne pas être retenu dans la sélection de l’Angleterre pour l’Euro-2024.À bientôt 30 ans – le 10 septembre -, Grealish aura une bonne occasion de relancer sa carrière à Everton, 13e de la Premier League la saison dernière. Le club de Liverpool va quitter son vieux stade de Goodison Park pour le flambant neuf Hill Dickinson Stadium.”Il arrive au bon moment car il a de l’expérience, il comprend la Premier League et nous sommes tous pleinement conscients du niveau auquel il est capable de jouer”, a déclaré l’entraîneur David Moyes.Grealish a disputé 157 matches pour City et marqué 17 buts en quatre saisons avec le club.

Gaza mediators ‘working very hard’ to revive truce plan: Egypt

Egypt said Tuesday it was working with fellow Gaza mediators Qatar and the United States to broker a 60-day truce, as part of a renewed push to end the Israel-Hamas war.Foreign Minister Badr Abdelatty made the announcement at a press conference in Cairo, as two Palestinian sources told AFP that a senior Hamas delegation was due to meet Egyptian officials for talks on Wednesday.Diplomacy aimed at securing an elusive ceasefire and hostage release deal in the 22-month-old war has stalled for weeks, after the latest round of negotiations broke down in July.Abdelatty said that “we are working very hard now in full cooperation with the Qataris and Americans”, aiming for “a ceasefire for 60 days, with the release of some hostages and some Palestinian detainees, and the flow of humanitarian and medical assistance to Gaza without restrictions, without conditions”.One of the Palestinian sources earlier told AFP that the mediators were working “to formulate a new comprehensive ceasefire agreement proposal” that would include the release of all remaining hostages in Gaza “in one batch”.Mediation efforts led by Qatar, Egypt and the United States have failed to secure a breakthrough since a short-lived truce earlier this year.The Hamas delegation expected in Cairo, led by the group’s chief negotiator Khalil al-Hayya, is scheduled to meet Egyptian officials on Wednesday to “discuss the latest developments” in negotiations, said the second Palestinian source.News of the potential truce talks came as Gaza’s civil defence agency said Israel has intensified its air strikes on Gaza City in recent days, following a government decision to expand the war there.- Intensified strikes -Prime Minister Benjamin Netanyahu’s government has not provided an exact timetable on when forces may enter the area, but civil defence spokesman Mahmud Bassal said on Tuesday that air raids had already begun increasing over the past three days.Bassal said the neighbourhoods of Zeitun and Sabra have been hit “with very heavy air strikes targeting civilian homes”.”For the third consecutive day, the Israeli occupation is intensifying its bombardment” using “bombs, drones, and also highly explosive munitions that cause massive destruction”, he said.Bassal said that Israeli strikes across the territory, including on Gaza City, killed at least 33 people on Tuesday.”The bombardment has been extremely intense for the past two days. With every strike, the ground shakes,” said Majed al-Hosary, a resident of Gaza City’s Zeitun.”There are martyrs under the rubble that no one can reach because the shelling hasn’t stopped.”An Israeli air strike on Sunday killed five Al Jazeera employees and a freelance reporter outside a Gaza City hospital, with Israel accusing one of the slain Al Jazeera correspondents of being a Hamas militant.Israel has faced mounting criticism over the war, which was triggered by Palestinian militant group Hamas’s October 2023 attack.UN-backed experts have warned of widespread famine unfolding in the territory, where Israel has drastically curtailed the amount of humanitarian aid it allowed in.Netanyahu is under mounting pressure to secure the release of the remaining hostages — 49 people including 27 the Israeli military says are dead — as well as over his plans to expand the war.The Israeli premier has vowed to keep on with or without the backing of Israel’s allies.Hamas’s 2023 attack resulted in the deaths of 1,219 people, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s offensive has killed at least 61,599 Palestinians, according to the health ministry in Hamas-run Gaza, whose toll the United Nations considers reliable.

La Bourse de Paris portée par la perspective de baisse des taux aux Etats-Unis

La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,71% mardi, portée par la publication d’un indice d’inflation aux Etats-Unis qui soutient la perspective de baisses des taux de la banque centrale américaine (Fed) dans l’année.L’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, a gagné 54,90 points, terminant à 7.753,42 points. La veille, il avait fini en baisse de 0,57%.”Le marché a été assez rassuré par l’inflation aux Etats-Unis, qui devrait permettre à la banque centrale américaine de baisser ses taux en septembre, mais aussi en décembre”, commente Philippe Cohen, gestionnaire de portefeuilles chez Kiplink Finance. Dans le détail, hors prix volatils de l’énergie et de l’alimentation, l’inflation aux Ettas-Unis marque une nette accélération à +3,1% en juillet sur un an, ce qui reste toutefois dans la lignée des attentes des analystes, selon le consensus publié par MarketWatch. Sur un mois, l’indice affiche même un ralentissement, à +0,2% après +0,3% en juin, là aussi dans la lignée des attentes des analystes.Surtout, “on ne constate pas d’envolée des prix aussi importante que ce qui était craint à cause des droits de douane. Par déduction, cela signifie que les entreprises font un effort pour rogner une partie de leurs marges pour que cela ne se reflète pas sur le consommateur”, explique M. Cohen.Après des mois de politique commerciale erratique de l’administration Trump aux Etats-Unis, “l’inflation reste encore jugulée, malgré des droits de douane en moyenne multiplié par cinq”, précise aussi M. Cohen.Valneva saluéLe laboratoire franco-autrichien Valneva, spécialisé dans les vaccins, a grimpé de 8,74% à 3,78 euros, après avoir fait état mardi d’un chiffre d’affaires de 97,6 millions d’euros contre 70,8 millions d’euros au premier semestre 2024 et confirmé ses perspectives 2025 dans un communiqué.