Evacuation des familles de migrants installées devant l’Hôtel de ville de Paris

Quelque 200 personnes migrantes qui dormaient depuis une semaine sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris faute de place dans des hébergements d’urgence ont été évacuées mardi matin, a constaté une journaliste de l’AFP.Les sans-abri, principalement des femmes avec de jeunes enfants, mais aussi quelques pères de famille, ont été réveillés à l’aube et priés de quitter les lieux avec leurs maigres effets personnels.Plusieurs cars avaient été mobilisés pour transporter les familles qui le souhaitaient en régions, à Marseille, Rennes, Toulouse, Orléans, Bourges, Besançon et Strasbourg, où elles doivent être accueillies dans un sas d’accueil temporaire.Leur évacuation s’est déroulée dans le calme en présence d’un important dispositif policier tandis qu’une trentaine de personnes du service assistance des sans-abri de la mairie de Paris et des membres de l’association France terre d’asile s’activaient aux côtés des familles, également épaulées par l’association Utopia 56.Globalement, depuis le début de ce rassemblement il y a une semaine, “150 personnes” ont été “prises en charge et orientées vers une solution d’hébergement, dont la moitié vers des structures d’accueil hors Île-de-France”, a précisé la préfecture d’Île-de-France dans un communiqué.Avant l’intervention, 323 personnes, dont 127 enfants, ont été recensés par les autorités, selon une source proche du dossier. Soixante-six personnes sont montées dans les cars vers les sas régionaux mardi, a précisé cette même source.De nombreuses familles, vivant à Paris depuis plusieurs mois, étaient néanmoins déjà parties mardi matin avant d’être relogées, refusant d’être éloignées de la capitale, comme Nico, 33 ans, père de quatre enfants qui n’a pas souhaité donner son nom de famille. Ce Congolais et sa femme, en situation régulière mais sans logement, ont refusé de monter dans un car: “Bientôt c’est l’école, nous on travaille, là, et on va laisser tout, pour aller dans la province pour recommencer dans un endroit qu’on ne maîtrise pas ?”, s’est-il indigné.Il fait des démarches pour obtenir un logement depuis un an et demi, sans succès: “Ma priorité, c’est de protéger mon travail”, dit-il.”Je comprends que des familles qui ont déjà des implantations de vie à Paris et en Île-de-France ne veuillent pas partir”, réagit Gwenaëlle Austin, élue du 19e arrondissement, regrettant des orientations vers des sas d’accueil faites “en dépit du bon sens”.La préfecture a jugé “regrettable de constater qu’une partie des ménages a refusé cette solution de mise à l’abri, alors même que de fortes chaleurs s’installent sur Paris”.”Une soixantaine” de ces personnes qui étaient toujours sur place, sans solution d’hébergement, ont été déplacées vers 11H00 par les forces policières pour prendre le métro, témoigne Utopia 56.Trente-quatre personnes identifiées comme vulnérables par la ville de Paris, tenue de trouver une solution d’hébergement pour les femmes enceintes et les familles monoparentales avec enfant de moins de trois ans, ont, elles, été orientées en fin de matinée vers des gymnases mis à disposition par la mairie.

In China’s factory heartland, warehouses weather Trump tariffs

Labourer Shuai Hang went a week without work earlier this year when sky-high US tariffs on Chinese goods overwhelmed the warehouse he works at and slowed the company’s US-bound parcels to a trickle.But on Tuesday, after US President Donald Trump announced a truce on those duties would be extended, the depot in southern China’s manufacturing hub Guangzhou was alive with noise as workers stuffed trucks with packages of clothes and kitchenware.Many are destined for the doorsteps of US customers of Chinese-founded online shopping giant Temu.”Tariffs impact our daily lives,” said 31-year-old Shuai, whose monthly pay of more than 10,000 yuan ($1,400) had dropped by a third previously.”If tariffs are slightly lower, then there are more outgoing shipments, and then we have higher wages,” he said.Trump’s tariff policies since taking office have upended global trade and set off a blistering tit-for-tat with Beijing — but in May the two major economies agreed to a fragile truce, with each temporarily lowering levies on the other’s goods.That agreement was extended to November by Trump on Monday, hours before it expired.At the height of the tariffs, said Shuai, who has been loading parcels for Guangzhou-based logistics company Weijiang International for a year, “there was not a single truck” for him to fill, so he couldn’t work.Overall deliveries dropped by about 20 percent in May, according to Weijiang’s founder Xiong Wei, with the US market making up around a quarter of their cross-border business.But business has recovered since July, he said.Xiong said he hadn’t lost sleep over the looming expiration of the 90-day tariff truce this week, as he had expected it would be renewed.”We might have been worried in May, but now we are indifferent,” said Xiong. “We are used to it”.- ‘Cards reshuffled’ -These days the warehouse is sending out 100 tonnes of packages every 24 hours, with up to 70 trucks making trips.On Tuesday industrial fans whirred as sweat-slicked workers methodically scanned yellow, black and sage green bundles into lorries.Xiong’s company has recently invested in its own warehouse in Chicago. In many ways the uncertainty provided opportunity for smaller logistics companies like theirs, said manager Chen Weiyan, as they have taken the chance to expand their market. “The cards have been reshuffled,” he said. Around 30 percent of the parcels moved by Weijiang International end up in a different warehouse, this one owned by Temu-parent PDD, where they are unloaded, repacked and readied for a flight across the ocean.While the truce is welcome, Shuai, who packs three to four tonnes in a truck daily, said he still pays close attention to tariff news.”For those of us who have travelled over 1,000 kilometres to work here, we definitely don’t want frequent breaks. We all want to earn more money,” said the native of neighbouring Guizhou province.Working at the warehouse was less tiring than labouring at a construction site, and earning money had become more difficult in the past two years, he said.Chen, the manager, was bullish. “We will not give up this market,” he said. “Folks in America need our goods”.

Foot: le PSG officialise le recrutement du défenseur ukrainien Illia Zabarnyi

Le Paris SG a officialisé mardi le recrutement du défenseur ukrainien Illia Zabarnyi en provenance de Bournemouth (Premier League) pour un montant de 63 millions d’euros plus les bonus, selon les médias.”Le Paris Saint-Germain est ravi d’accueillir Illia Zabarnyi. Le défenseur central de 22 ans, qui portera le numéro 6, devient ainsi le premier joueur ukrainien de l’histoire du club”, indique le club dans un communiqué publié sur son site. Vendredi, le club parisien a également recruté le gardien Lucas Chevalier en provenance de Lille.Attendu comme une recrue de poids, Zabarnyi, 49 fois international, va rebattre les cartes au sein de la défense centrale du PSG où Luis Enrique va disposer d’une alternative crédible au capitaine Marquinhos. Zabarnyi avait fait ses débuts avec l’équipe d’Ukraine le 7 octobre 2020 au Stade de France, face à la France, à seulement 18 ans, devenant ainsi le deuxième plus jeune joueur de l’histoire de la sélection.” Nous sommes heureux de poursuivre le renforcement de notre collectif avec la signature d’Illia Zabarnyi. Illia est un joueur international de talent et un grand professionnel – il apportera une contribution majeure à tout ce que nous construisons sur le long terme au Paris Saint-Germain”, a déclaré le président du Paris SG Nasser Al-Khelaïfi, cité dans le communiqué du club.”Je suis très heureux de rejoindre le Paris Saint-Germain, le meilleur club du monde, avec le meilleur projet”, a déclaré pour sa part Illia Zabarnyi.Axial droit, Zabarnyi affectionne les duels tout en étant capable d’assurer une couverture dans son dos grâce à sa qualité de vitesse, un profil assez semblable à celui de l’Équatorien Willian Pacho, devenu en l’espace d’une saison incontournable en charnière centrale à Paris. Pour Paris, Zabarnyi constitue donc une option très séduisante pour renouveler une partie de son arrière-garde à l’heure où Marquinhos entame à 31 ans sa 13e saison dans la capitale. D’autant que les remplaçants, comme le Brésilien Lucas Beraldo ou le champion du monde 2018 Lucas Hernandez, n’ont pas donné entière satisfaction. L’attitude de l’Ukrainien sera également scrutée hors des terrains. Le défenseur va en effet retrouver à Paris le gardien russe Matvei Safonov alors que leurs deux pays sont en guerre depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. Une cohabitation à surveiller, à moins que Safonov ne se décide à s’éloigner de Paris, un an seulement après son transfert, dans la foulée de l’arrivée de Lucas Chevalier.      

South Africa police fire rubber bullets at residents in housing stand-offTue, 12 Aug 2025 12:09:55 GMT

South African police fired rubber bullets at residents who tried to block the eviction of scores of houses near Johannesburg Tuesday by throwing stones and torching a municipal building, officials said.After police gained access to the housing complex in Ekurhuleni, about 10 kilometres (six miles) east of central Johannesburg, a squad of men moved in …

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Council of Europe cautions on weapon sales to Israel

The Council of Europe urged its member states on Tuesday to halt deliveries of weapons to Israel if they could be used for human rights violations.Michael O’Flaherty, the Council’s commissioner for human rights, said member states should do “their utmost to prevent and address violations of international human rights” in the conflict.”This includes applying existing legal standards to ensure that arms transfers are not authorised where there is a risk that they may be used to commit human rights violations,” he said, in a statement.It was also “essential to intensify efforts to provide relief to those affected by the conflict, by supporting efforts to ensure unhindered access for humanitarian assistance and by pressing for the immediate release of hostages”, O’Flaherty said.The call by the Council —  a human rights organisation representing 46 states — comes shortly after Germany said it would halt delivery to Israel of some weapons that could be used in Gaza as part of Israeli plans to take control of Gaza City.O’Flaherty said the Council had taken note of this and other government initiatives, and also of contributions by some national human rights structures in raising awareness.”However, more needs to be done, and quickly,” he said.Several world leaders have condemned Israel’s decision to widen the Gaza war.But Prime Minister Benjamin Netanyahu said Sunday that the plan to target the remaining Hamas strongholds in Gaza was “the best way to end the war”.