Négociations sur Gaza: le Hamas évoque “un esprit d’optimisme”

Le Hamas a évoqué mercredi “un esprit d’optimisme” dans les négociations indirectes avec Israël pour parvenir à un accord visant à mettre fin à la guerre à Gaza.Taher al-Nounou, un des dirigeants du mouvement islamiste palestinien participant à ces discussions en Egypte, a ajouté à l’AFP que le Hamas avait échangé avec Israël “des listes de prisonniers à libérer”, en faisant référence aux otages retenus dans Gaza et aux Palestiniens détenus par Israël susceptibles de faire partie de l’échange de prisonniers. Ces discussions se tiennent en Egypte, deux ans après le début de la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Elles reposent sur un plan annoncé le 29 septembre par le président américain Donald Trump, qui prévoit, outre l’échange otages-prisonniers, un cessez-le-feu, le retrait par étapes de l’armée israélienne de Gaza et le désarmement du Hamas.”Les médiateurs font de grands efforts pour lever tous les obstacles à la mise en oeuvre des différentes étapes du cessez-le-feu, et un esprit d’optimisme prévaut parmi tous les participants”, a déclaré à l’AFP M. Nounou, joint par téléphone.- “Réelle chance” -De hauts responsables américains, qataris et turcs doivent rejoindre mercredi les négociations à Charm el-Cheikh, station balnéaire du Sinaï, dans l’est de l’Egypte.Le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, devait s’y rendre dans la matinée, selon la diplomatie qatarie.L’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, et le gendre du président, Jared Kushner, sont également attendus mercredi en Egypte, selon le chef de la diplomatie égyptienne Badr Abdelatty. Ils y étaient initialement attendus le week-end dernier.Enfin, une délégation turque emmenée par le chef des services de renseignement Ibrahim Kalin doit participer également mercredi aux négociations, selon l’agence turque Anadolu. La Turquie entretient des relations étroites avec le Hamas. Son président, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé mercredi que Donald Trump avait “expressément demandé” à Ankara de convaincre le Hamas de négocier la paix avec Israël. Donald Trump a évoqué mardi une “réelle chance” de parvenir à un accord pour mettre fin à la guerre.Le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis jouent le rôle de médiateurs dans la guerre, mais leurs efforts ont jusqu’à présent échoué à aboutir à un cessez-le-feu durable.Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens, avant de s’effondrer.Le Hamas a manifesté son accord de principe au plan Trump mais plusieurs points restent en suspens.Mardi, jour du 2e anniversaire de l’attaque du Hamas contre Israël, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis la réalisation de tous les objectifs de la guerre à Gaza, en citant la libération de “tous les otages” et “la destruction du pouvoir du Hamas”.- “Garanties” -Présent en Egypte, le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, a déclaré que le mouvement voulait des “garanties” de M. Trump et des médiateurs que la guerre à Gaza “finira une fois pour toutes”. “Nous ne faisons pas confiance” à Israël, a-t-il dit. Selon une source palestinienne proche des négociateurs du Hamas, “de premières cartes ont été présentées mardi par la partie israélienne concernant le retrait des troupes ainsi que du mécanisme et du calendrier de l’échange d’otages et de prisonniers”.Dans sa réponse au plan Trump, le Hamas a accepté de libérer les otages mais réclamé la fin de l’offensive israélienne et le retrait total israélien de Gaza. Il n’a pas mentionné son propre désarmement, point clé de la proposition. M. Netanyahu a dit soutenir le plan mais a souligné que son armée resterait dans la majeure partie de Gaza et répété que le Hamas devait être désarmé.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont toujours otages à Gaza dont 25 sont mortes selon l’armée.En riposte, Israël a lancé une campagne militaire qui a dévasté le territoire palestinien, provoqué un désastre humanitaire et fait selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 67.160 morts, en majorité des civils.L’ONU a déclaré l’état de famine dans une partie de Gaza et ses enquêteurs affirment qu’Israël y commet un génocide. Des affirmations rejetées par Israël.

La Bourse de Paris évolue en hausse en dépit de la crise politique

La Bourse de Paris évolue en terrain positif mercredi, dans un marché attentif aux évolutions de la crise politique que traverse le pays, le Premier ministre démissionnaire Sebastien Lecornu devant de nouveau prendre la parole en fin de journée.L’indice vedette CAC 40 avançait de 61,73 points (+0,77%) à 8.036,58 points vers 10H20. La veille, le CAC 40 a connu une séance atone (+0,04% à 7.974,85 points à la clôture), après avoir fortement reculé de 1,36% lundi dans le sillage de la démission surprise du Premier ministre Sébastien Lecornu, quelques heures seulement après la nomination de son gouvernement.”Les investisseurs européens continuent pour l’instant d’ignorer toutes les nouvelles négatives ou les influences du marché. Ainsi, les développements politiques en France restent en arrière-plan”, commente Andreas Lipkow, analyste indépendant.Depuis dimanche soir, les rebondissements se succèdent dans un nouveau volet de la crise politique française, qui dure depuis la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024 décidée par le président Emmanuel Macron. Ce dernier a chargé le Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, de tenter des négociations de la dernière chance pendant 48 heures, qui s’achèvent mercredi.Depuis Matignon vers 09H30, Sébastien Lecornu a annoncé l’existence d’une “volonté” des forces politiques du centre, de la droite et de Place publique, d’avoir un budget “avant le 31 décembre”, “une convergence évidemment qui éloigne les perspectives de dissolution”.Le Premier ministre démissionnaire a aussi affirmé que “la cible de déficit public doit être tenue en dessous de 5% du déficit” dans le prochain budget, soit “entre 4,7 et 5% de manière définitive”.Il n’a cependant pas abordé lors de cette allocution la question cruciale d’une éventuelle suspension de la réforme des retraites sur laquelle il était très attendu. Il a en revanche indiqué qu’il s’exprimerait en fin de journée après ses entretiens.Mardi soir, Sébastien Lecornu a “ouvert la porte” à une “suspension” de la réforme des retraites. Un “bougé” de taille tant le dossier divise la classe politique française depuis 2023 et a alimenté des manifestations massives.Mais la suspension de la réforme coûtera “des centaines de millions en 2026 et des milliards en 2027″, a déclaré mercredi le ministre de l’Economie démissionnaire, Roland Lescure.”Difficile pour Emmanuel Macron de renoncer à une des rares réformes structurelles de son bilan, d’autant plus qu’un retour en arrière sur cette question pourrait (…) alimenter la défiance des marchés financiers”, note Michaël Nizard, directeur des Gestions multi-actifs de Rothschild AM. Sur le marché de la dette, le rendement de l’emprunt français à dix ans s’établissait à 3,53% vers 10H15, en baisse par rapport à la clôture la veille (à 3,57%). Son équivalent allemand, qui fait référence en Europe, était à 2,68%, après 2,71% mardi soir.L’écart entre les deux taux continuait d’osciller autour de 85 points de base (0,85%). En comparaison, avant la dissolution de l’Assemblée nationale, il se situait autour de 50 points de base.Les banques dans le vertLes banques évoluent en terrain positif mercredi après avoir reculé de 3,2% à 4,2% lundi dans le sillage de l’annonce de la démission surprise de Sébastien Lecornu.Vers 10H00, Société Générale prenait 2,59% à 54,68 euros, Crédit Agricole 1,81% à 16,60 euros, et BNP Parbibas 1,30% à 75,60 euros.En dépit de la crise politique, depuis le début de l’année, les banques françaises affichent de fortes progression en Bourse: Société Générale voit sont action s’envoler de plus de 100% depuis le 1er janvier, Crédit Agricole et BNP Paribas d’environ 25%.ArcelorMittal soutenu par des mesures européennesLa Commission européenne a dévoilé mardi des mesures sans précédent sur l’acier, dont le doublement des droits de douane sur les importations, afin de protéger les sidérurgistes face à une concurrence chinoise de plus en plus écrasante et jugée déloyale.A la cote parisienne, ArcelorMittal bondissait de 3,62% à 34,33 euros, s’arrogeant la plus forte progression sur le CAC 40.

Lecornu voit s’éloigner une dissolution, le PS attend la suspension de la réforme des retraites

Sébastien Lecornu a estimé mercredi que la perspective d’une nouvelle dissolution s’éloignait, grâce à une “volonté” des partis politiques de s’entendre sur un budget de compromis avant la fin de l’année, après avoir ouvert la porte la veille à une “suspension” de la réforme des retraites, qui pourrait s’avérer décisive pour les socialistes. Lors d’une prise de parole à Matignon, juste avant une ultime rencontre décisive avec le PS, le Premier ministre démissionnaire a souligné la “volonté” des forces politiques avec lesquelles il s’est entretenu d’avoir un budget “avant le 31 décembre”. “Une convergence évidemment, qui éloigne les perspectives de dissolution”, a-t-il résumé.Un peu plus tôt déjà, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet avait affirmé que la question d’une éventuelle dissolution n’avait pas été évoquée lors de son entretien la veille avec le président Emmanuel Macron alors que la consultation préalable de la présidente de l’Assemblée est obligatoire avant une telle décision. Lors de son allocution, le Premier ministre démissionnaire n’a pas abordé la question d’une suspension de la réforme des retraites, sur laquelle il était pourtant très attendu. Il a simplement indiqué qu’il s’exprimerait à nouveau dans la soirée, au terme de la mission que lui a confié Emmanuel Macron de mener “d’ultimes négociations” après la démission de son gouvernement lundi. Ce sera au journal de 20H de France 2.- “Gêne” -C’est Elisabeth Borne, aujourd’hui ministre démissionnaire de l’Éducation, qui a pris en charge l’annonce mardi d’une concession majeure sur la réforme qu’elle avait elle-même portée en 2023. Sa suspension peut être envisagée “si c’est la condition de la stabilité du pays”, a-t-elle dit.Le patron des socialistes Olivier Faure a assuré mercredi matin qu’il allait à Matignon “vérifier” que cette annonce ne soit pas “un écran de fumée”. Il s’est notamment inquiété des propos du ministre démissionnaire des Finances Roland Lescure, qui a rappelé qu’une telle suspension coûterait “des centaines de millions en 2026 et des milliards en 2027”. En sortant de Matignon mardi soir, Raphaël Glucksmann s’était félicité que cette revendication qui “était impossible il y a quelques jours, aujourd’hui devien(ne) possible”, semblant en avoir reçu confirmation dans le bureau du Premier ministre. “Le Premier ministre est libre, son seul mandat, c’est d’identifier une plateforme d’action et de stabilité”, a assuré mercredi l’entourage d’Emmanuel Macron, laissant entendre que le président n’avait pas été prévenu de la prise de position d’Elisabeth Borne.Mais une perspective critiquée au sein de la Macronie, notamment par Yaël Braun-Pivet qui a exprimé sa “gêne” de voir son camp “renoncer aux grandes réformes que nous avons faites”. Elle a plaidé pour “un deal global” sur le budget, plutôt que de “lâcher des trucs comme ça, quelque chose tous les jours”. – “Logique d’entente” -Dans l’immédiat, la délégation socialiste était reçue par Sébastien Lecornu. Il devrait y être question de fond, mais aussi de casting: le patron du parti à la rose juge en effet que “le temps est venu de passer à la gauche”, après avoir essayé en vain “trois Premiers ministres de droite successifs”.Une exigence partagée avec les Écologistes, qui suivront à 12H15, et les communistes, également conviés à 11h15.Mais l’idée hérisse la droite, à commencer par le président des Républicains, Bruno Retailleau, qui ne retournera “certainement pas dans un gouvernement dirigé par un homme de gauche”, ni d’ailleurs “par un macroniste” et réclame un chef d’équipe “qui ne soit pas proche” du chef de l’Etat.Visé par cet oukaze, Sébastien Lecornu a répliqué en faisant savoir au chef des députés LR, Laurent Wauquiez, que sans “logique d’entente” entre leurs camps, le choix se réduirait à un Premier ministre de gauche ou une nouvelle dissolution.Cette dernière option est toujours réclamée à cor et à cri par le Rassemblement national, qui a décliné l’invitation à Matignon et se projette déjà vers des législatives anticipées. En pré-campagne, la patronne du parti à la flamme Marine Le Pen s’affichera loin des tractations parisiennes, au Sommet de l’élevage de Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme).Pas de rendez-vous non plus pour La France insoumise, qui estime avoir mieux à faire à l’Assemblée nationale, où sa motion de destitution d’Emmanuel Macron, soumise au Bureau de l’institution, a été jugée irrecevable. Manière de faire encore monter la pression sur le chef de l’Etat, lâché par certains de ses alliés comme son ancien Premier ministre Edouard Philippe qui l’appelle carrément à démissionner de manière “ordonnée” et “digne” d’ici quelques mois, “une fois le budget adopté”.

Lecornu voit s’éloigner une dissolution, le PS attend la suspension de la réforme des retraites

Sébastien Lecornu a estimé mercredi que la perspective d’une nouvelle dissolution s’éloignait, grâce à une “volonté” des partis politiques de s’entendre sur un budget de compromis avant la fin de l’année, après avoir ouvert la porte la veille à une “suspension” de la réforme des retraites, qui pourrait s’avérer décisive pour les socialistes. Lors d’une prise de parole à Matignon, juste avant une ultime rencontre décisive avec le PS, le Premier ministre démissionnaire a souligné la “volonté” des forces politiques avec lesquelles il s’est entretenu d’avoir un budget “avant le 31 décembre”. “Une convergence évidemment, qui éloigne les perspectives de dissolution”, a-t-il résumé.Un peu plus tôt déjà, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet avait affirmé que la question d’une éventuelle dissolution n’avait pas été évoquée lors de son entretien la veille avec le président Emmanuel Macron alors que la consultation préalable de la présidente de l’Assemblée est obligatoire avant une telle décision. Lors de son allocution, le Premier ministre démissionnaire n’a pas abordé la question d’une suspension de la réforme des retraites, sur laquelle il était pourtant très attendu. Il a simplement indiqué qu’il s’exprimerait à nouveau dans la soirée, au terme de la mission que lui a confié Emmanuel Macron de mener “d’ultimes négociations” après la démission de son gouvernement lundi. Ce sera au journal de 20H de France 2.- “Gêne” -C’est Elisabeth Borne, aujourd’hui ministre démissionnaire de l’Éducation, qui a pris en charge l’annonce mardi d’une concession majeure sur la réforme qu’elle avait elle-même portée en 2023. Sa suspension peut être envisagée “si c’est la condition de la stabilité du pays”, a-t-elle dit.Le patron des socialistes Olivier Faure a assuré mercredi matin qu’il allait à Matignon “vérifier” que cette annonce ne soit pas “un écran de fumée”. Il s’est notamment inquiété des propos du ministre démissionnaire des Finances Roland Lescure, qui a rappelé qu’une telle suspension coûterait “des centaines de millions en 2026 et des milliards en 2027”. En sortant de Matignon mardi soir, Raphaël Glucksmann s’était félicité que cette revendication qui “était impossible il y a quelques jours, aujourd’hui devien(ne) possible”, semblant en avoir reçu confirmation dans le bureau du Premier ministre. “Le Premier ministre est libre, son seul mandat, c’est d’identifier une plateforme d’action et de stabilité”, a assuré mercredi l’entourage d’Emmanuel Macron, laissant entendre que le président n’avait pas été prévenu de la prise de position d’Elisabeth Borne.Mais une perspective critiquée au sein de la Macronie, notamment par Yaël Braun-Pivet qui a exprimé sa “gêne” de voir son camp “renoncer aux grandes réformes que nous avons faites”. Elle a plaidé pour “un deal global” sur le budget, plutôt que de “lâcher des trucs comme ça, quelque chose tous les jours”. – “Logique d’entente” -Dans l’immédiat, la délégation socialiste était reçue par Sébastien Lecornu. Il devrait y être question de fond, mais aussi de casting: le patron du parti à la rose juge en effet que “le temps est venu de passer à la gauche”, après avoir essayé en vain “trois Premiers ministres de droite successifs”.Une exigence partagée avec les Écologistes, qui suivront à 12H15, et les communistes, également conviés à 11h15.Mais l’idée hérisse la droite, à commencer par le président des Républicains, Bruno Retailleau, qui ne retournera “certainement pas dans un gouvernement dirigé par un homme de gauche”, ni d’ailleurs “par un macroniste” et réclame un chef d’équipe “qui ne soit pas proche” du chef de l’Etat.Visé par cet oukaze, Sébastien Lecornu a répliqué en faisant savoir au chef des députés LR, Laurent Wauquiez, que sans “logique d’entente” entre leurs camps, le choix se réduirait à un Premier ministre de gauche ou une nouvelle dissolution.Cette dernière option est toujours réclamée à cor et à cri par le Rassemblement national, qui a décliné l’invitation à Matignon et se projette déjà vers des législatives anticipées. En pré-campagne, la patronne du parti à la flamme Marine Le Pen s’affichera loin des tractations parisiennes, au Sommet de l’élevage de Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme).Pas de rendez-vous non plus pour La France insoumise, qui estime avoir mieux à faire à l’Assemblée nationale, où sa motion de destitution d’Emmanuel Macron, soumise au Bureau de l’institution, a été jugée irrecevable. Manière de faire encore monter la pression sur le chef de l’Etat, lâché par certains de ses alliés comme son ancien Premier ministre Edouard Philippe qui l’appelle carrément à démissionner de manière “ordonnée” et “digne” d’ici quelques mois, “une fois le budget adopté”.

Lecornu voit s’éloigner une dissolution, le PS attend la suspension de la réforme des retraites

Sébastien Lecornu a estimé mercredi que la perspective d’une nouvelle dissolution s’éloignait, grâce à une “volonté” des partis politiques de s’entendre sur un budget de compromis avant la fin de l’année, après avoir ouvert la porte la veille à une “suspension” de la réforme des retraites, qui pourrait s’avérer décisive pour les socialistes. Lors d’une prise de parole à Matignon, juste avant une ultime rencontre décisive avec le PS, le Premier ministre démissionnaire a souligné la “volonté” des forces politiques avec lesquelles il s’est entretenu d’avoir un budget “avant le 31 décembre”. “Une convergence évidemment, qui éloigne les perspectives de dissolution”, a-t-il résumé.Un peu plus tôt déjà, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet avait affirmé que la question d’une éventuelle dissolution n’avait pas été évoquée lors de son entretien la veille avec le président Emmanuel Macron alors que la consultation préalable de la présidente de l’Assemblée est obligatoire avant une telle décision. Lors de son allocution, le Premier ministre démissionnaire n’a pas abordé la question d’une suspension de la réforme des retraites, sur laquelle il était pourtant très attendu. Il a simplement indiqué qu’il s’exprimerait à nouveau dans la soirée, au terme de la mission que lui a confié Emmanuel Macron de mener “d’ultimes négociations” après la démission de son gouvernement lundi. Ce sera au journal de 20H de France 2.- “Gêne” -C’est Elisabeth Borne, aujourd’hui ministre démissionnaire de l’Éducation, qui a pris en charge l’annonce mardi d’une concession majeure sur la réforme qu’elle avait elle-même portée en 2023. Sa suspension peut être envisagée “si c’est la condition de la stabilité du pays”, a-t-elle dit.Le patron des socialistes Olivier Faure a assuré mercredi matin qu’il allait à Matignon “vérifier” que cette annonce ne soit pas “un écran de fumée”. Il s’est notamment inquiété des propos du ministre démissionnaire des Finances Roland Lescure, qui a rappelé qu’une telle suspension coûterait “des centaines de millions en 2026 et des milliards en 2027”. En sortant de Matignon mardi soir, Raphaël Glucksmann s’était félicité que cette revendication qui “était impossible il y a quelques jours, aujourd’hui devien(ne) possible”, semblant en avoir reçu confirmation dans le bureau du Premier ministre. “Le Premier ministre est libre, son seul mandat, c’est d’identifier une plateforme d’action et de stabilité”, a assuré mercredi l’entourage d’Emmanuel Macron, laissant entendre que le président n’avait pas été prévenu de la prise de position d’Elisabeth Borne.Mais une perspective critiquée au sein de la Macronie, notamment par Yaël Braun-Pivet qui a exprimé sa “gêne” de voir son camp “renoncer aux grandes réformes que nous avons faites”. Elle a plaidé pour “un deal global” sur le budget, plutôt que de “lâcher des trucs comme ça, quelque chose tous les jours”. – “Logique d’entente” -Dans l’immédiat, la délégation socialiste était reçue par Sébastien Lecornu. Il devrait y être question de fond, mais aussi de casting: le patron du parti à la rose juge en effet que “le temps est venu de passer à la gauche”, après avoir essayé en vain “trois Premiers ministres de droite successifs”.Une exigence partagée avec les Écologistes, qui suivront à 12H15, et les communistes, également conviés à 11h15.Mais l’idée hérisse la droite, à commencer par le président des Républicains, Bruno Retailleau, qui ne retournera “certainement pas dans un gouvernement dirigé par un homme de gauche”, ni d’ailleurs “par un macroniste” et réclame un chef d’équipe “qui ne soit pas proche” du chef de l’Etat.Visé par cet oukaze, Sébastien Lecornu a répliqué en faisant savoir au chef des députés LR, Laurent Wauquiez, que sans “logique d’entente” entre leurs camps, le choix se réduirait à un Premier ministre de gauche ou une nouvelle dissolution.Cette dernière option est toujours réclamée à cor et à cri par le Rassemblement national, qui a décliné l’invitation à Matignon et se projette déjà vers des législatives anticipées. En pré-campagne, la patronne du parti à la flamme Marine Le Pen s’affichera loin des tractations parisiennes, au Sommet de l’élevage de Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme).Pas de rendez-vous non plus pour La France insoumise, qui estime avoir mieux à faire à l’Assemblée nationale, où sa motion de destitution d’Emmanuel Macron, soumise au Bureau de l’institution, a été jugée irrecevable. Manière de faire encore monter la pression sur le chef de l’Etat, lâché par certains de ses alliés comme son ancien Premier ministre Edouard Philippe qui l’appelle carrément à démissionner de manière “ordonnée” et “digne” d’ici quelques mois, “une fois le budget adopté”.

Ethiopia accuses Eritrea of ‘actively’ preparing for warWed, 08 Oct 2025 08:45:51 GMT

Ethiopia has accused Eritrea of joining forces with a hardline opposition faction in preparing to launch a war, according to a letter from the foreign affairs ministry obtained by AFP on Wednesday.The Tigray People’s Liberation Front (TPLF), which dominated Ethiopian politics for some 30 years, has been banned from political activity. Relations have been extremely strained …

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Gold tops $4,000 for first time as traders pile into safe haven

Gold prices broke $4,000 on Wednesday for the first time as investors piled into the safe haven over expectations for US interest rate cuts and worries over the US government shutdown.The rally in the precious metal also came after concerns that a tech-fuelled rally that has sent some equity markets to record highs may have gone too far, fanning talk of an asset bubble.Traders have been piling into gold all year, pushing it up more than 50 percent since the start of 2025, on the back of a range of issues including global economic uncertainty, Donald Trump’s trade war and geopolitical crises.Its allure was increased further this week by political turmoil in France, where the prime minister resigned and President Emmanuel Macron’s former premier urged him to resign and call early elections.Gold — long considered a go-to in times of uncertainty — climbed to a high of $4,039.86 on Wednesday, even as the dollar has pushed up against most of its peers in recent days. Silver was also within a few dollars of its own record high.The closure of parts of the US government is adding to the sense of unease among investors, with key economic data, including on jobs, being postponed and muddying the waters for the Federal Reserve as it tries to decide on its rate plans.”The rapid rise in gold prices has been supported by rising inflows into (exchange-traded funds) and central bank buying, including solid demand from China, as gold benefits from political, economic, and inflation uncertainty,” wrote Taylor Nugent at National Australia Bank.And Pepperstone’s Chris Weston said, “funds and global reserve managers want a hedge — against fiscal recklessness, currency debasement, and unpredictable government policy — and gold sits squarely at the heart of that movement”.- AI party sobers up -While gold traders were busy pushing the metal ever higher, equity markets were more subdued in Asia as questions were asked about the hundreds of billions of dollars that have been invested in artificial intelligence.The AI boom has seen some indexes and companies hit record highs, with chip titan Nvidia topping a $4 trillion valuation.But a report that software firm Oracle’s cloud computing profit margin was much lower than expected sent shivers through trading floors, with all three main indexes on Wall Street falling into the red.”In a market priced for perfection, any delay in cash flow — even a temporary one — feels like the bartender calling ‘last call’,” wrote Stephen Innes of SPI Asset Management.”Traders didn’t wait for clarification; they simply started easing out of their positions. The Oracle story didn’t crash the party, but it definitely sobered it.”Tech firms, which have enjoyed strong buying this year and in recent months, led selling in Asia, with Alibaba and JD.com down in Hong Kong, TSMC dropping in Taipei and Renesas sharply lower in Tokyo.Hong Kong and Taipei were among the biggest losers, while Sydney and Singapore also fell.Tokyo dropped after a strong start to the week, fuelled by optimism that the election of business-friendly conservative Sanae Takaichi as the ruling party’s leader will see more stimulus measures and a fresh push for monetary easing.Wellington, Manila, Bangkok, Mumbai and Jakarta edged up with London, Paris and Frankfurt. – Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.5 percent at 47,734.99 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 26,829.46 (close)London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 9,511.20Shanghai – Composite: Closed for a holidayEuro/dollar: DOWN at $1.1630 from $1.1652 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.3411 from $1.3422Dollar/yen: UP at 152.51 yen from 151.97 yenEuro/pound: DOWN at 86.70 pence from 86.83 penceWest Texas Intermediate: UP 0.9 percent at $62.27 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.8 percent at $65.96 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.2 percent at 46,602.98 (close)

L’Ethiopie accuse l’Erythrée de “se préparer activement à une guerre” contre elle

Financement de groupes armés, ingérence, tentative de déstabilisation: l’Ethiopie accuse son voisin érythréen ,ainsi qu’une faction du Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF), parti qui a dominé la vie politique éthiopienne pendant presque trente ans, de se préparer “activement à une guerre” contre elle.Les relations entre l’Ethiopie et l’Erythrée sont extrêmement tendues depuis plusieurs mois. Dans un courrier au secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, daté du 2 octobre et dont l’AFP a obtenu mercredi une copie, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a également accusé Asmara et “une faction extrémiste du TPLF” de “financer, mobiliser et diriger” des groupes armés, notamment en région Amhara, où l’armée fédérale est confrontée depuis plusieurs années à des rebelles.”La collusion entre le gouvernement érythréen et le TPLF est devenue plus évidente ces derniers mois”, a affirmé Addis Abeba, pour qui son voisin érythréen est le “principal artisan de ces activités néfastes” et cherche à “déstabiliser et fragmenter l’Ethiopie”.Interrogés par l’AFP sur ces accusations, le ministre érythréen de l’Information Yemane Ghebremeskel et le TPLF, n’ont pour l’heure pas donné suite.L’Ethiopie et l’Erythrée ont connu ces dernières années des relations en dents de scie. L’Erythrée a obtenu son indépendance de l’Ethiopie en 1993 après une longue lutte armée. Une sanglante guerre qui a fait plusieurs dizaines de milliers de morts a opposé les deux pays de la Corne de l’Afrique entre 1998 et 2000 à cause de différends frontaliers. Les relations se sont réchauffées en 2018 avec l’arrivée au pouvoir du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, qui a conclu un accord de paix avec le président Issaias Afeworki, qui dirige l’Erythrée d’une main de fer depuis 1993. Cet accord a valu au premier de recevoir le prix Nobel de la paix l’année suivante. L’armée érythréenne a épaulé les forces fédérales éthiopiennes durant la sanglante guerre du Tigré entre 2020 et 2022, qui a fait au moins 600.000 morts, selon une estimation de l’Union africaine.- Accès à la mer -Depuis la fin du conflit, les relations sont à nouveau à couteaux tirés, Asmara accusant son voisin enclavé de lorgner le port d’Assab. Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed répète depuis plusieurs mois sa volonté pour le pays, deuxième plus peuplé du continent avec quelque 130 millions d’habitants, d’avoir un accès à la mer qu’il a perdu depuis l’indépendance de l’Erythrée, par le biais de moyens légaux. “L’Éthiopie a exprimé à plusieurs reprises sa volonté d’engager des négociations de bonne foi avec le gouvernement érythréen”, a assuré le ministre des Affaires étrangères éthiopien Gedion Timothewos dans la lettre.”Le gouvernement érythréen doit respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Éthiopie et s’abstenir de toute ingérence dans ses affaires intérieures”, ont également souligné les autorités éthiopiennes. En mars, dans un contexte déjà tendu entre les deux voisins, Asmara avait exhorté “la communauté internationale à “faire pression” pour que l’Ethiopie respecte “la souveraineté et l’intégrité territoriale de ses voisins” avant de qualifier de “fausses accusations” les “préparatifs présumés de l’Erythrée en vue d’une guerre contre l’Ethiopie”. L’Erythrée, l’un des pays les moins peuplés du continent avec quelque 3,5 millions d’habitants, s’est rapproché récemment de l’Egypte, qui entretient également des relations tendues avec l’Ethiopie.Addis Abeba a également ciblé une faction du TPLF, qui a dominé d’une main de fer l’Ethiopie de 1991 à 2018, avant d’être marginalisé à la suite de l’arrivée au pouvoir de M. Abiy. Le parti n’a plus d’existence légale depuis sa radiation en mai par la commission électorale, mais ses membres continuent d’administrer de fait la région septentrionale, frontalière de l’Erythrée. Les relations se sont tendues ces derniers mois entre l’administration fédérale et l’administration locale.

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Typhon Matmo: des inondations record dans le nord du Vietnam font huit morts

Des inondations d’un niveau record submergent mercredi les rues de plusieurs provinces au Vietnam et ont fait au moins huit morts cette semaine, selon le gouvernement. Ces crues sont causées par les fortes pluies du typhon Matmo, qui, bien qu’affaibli lundi, a durement frappé le nord du Vietnam, une semaine après des inondations provoquées par le typhon Bualoi qui ont fait plus de 50 morts dans le pays.Des dizaines de milliers de personnes se sont retrouvées bloquées chez elles, parfois sans électricité ni provisions, ou ont dû fuir la montée des eaux qui ont atteint le toit des voitures et des maisons dans certaines zones de la ville de Thai Nguyen, à environ 80 km au nord de la capitale Hanoï.Le ministère de l’Environnement a déclaré mercredi que huit personnes avaient été tuées par de violentes crues et des glissements de terrain dans le nord montagneux du Vietnam depuis lundi, et que cinq autres étaient portées disparues.Le bureau météorologique du pays a indiqué que le niveau de la rivière Cau, qui traverse la ville de Thai Nguyen, était supérieur de plus d’un mètre au précédent record de 28,81 mètres, qui avait été atteint en septembre 2024, quand le typhon Yagi a dévasté le pays.”Je n’ai jamais vu d’inondation aussi terrible depuis ma naissance, il y a 60 ans”, a déclaré Nguyen Van Nguyen à l’AFP depuis sa maison de trois étages dont le bas est “complètement submergé”, dans la province de Thai Nguyen.”Notre rez-de-chaussée a été complètement inondé. Mes parents et mes cinq enfants sont bloqués, sans assez de nourriture ni d’eau. Nous n’avons plus de nouvelles depuis mardi soir. Ils ont besoin d’une aide urgente, a publié Thoan Vu sur les réseaux sociaux, parmi des centaines d’appels à l’aide similaires.L’armée a déclaré avoir utilisé deux hélicoptères pour larguer quatre tonnes d’eau potable, des nouilles instantanées, des gâteaux secs, du lait et des gilets de sauvetage aux habitants des zones inondées de la province de Lang Son, à la frontière avec la Chine.Le changement climatique provoque des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses partout dans le monde, selon des scientifiques.

Typhon Matmo: des inondations record dans le nord du Vietnam font huit morts

Des inondations d’un niveau record submergent mercredi les rues de plusieurs provinces au Vietnam et ont fait au moins huit morts cette semaine, selon le gouvernement. Ces crues sont causées par les fortes pluies du typhon Matmo, qui, bien qu’affaibli lundi, a durement frappé le nord du Vietnam, une semaine après des inondations provoquées par le typhon Bualoi qui ont fait plus de 50 morts dans le pays.Des dizaines de milliers de personnes se sont retrouvées bloquées chez elles, parfois sans électricité ni provisions, ou ont dû fuir la montée des eaux qui ont atteint le toit des voitures et des maisons dans certaines zones de la ville de Thai Nguyen, à environ 80 km au nord de la capitale Hanoï.Le ministère de l’Environnement a déclaré mercredi que huit personnes avaient été tuées par de violentes crues et des glissements de terrain dans le nord montagneux du Vietnam depuis lundi, et que cinq autres étaient portées disparues.Le bureau météorologique du pays a indiqué que le niveau de la rivière Cau, qui traverse la ville de Thai Nguyen, était supérieur de plus d’un mètre au précédent record de 28,81 mètres, qui avait été atteint en septembre 2024, quand le typhon Yagi a dévasté le pays.”Je n’ai jamais vu d’inondation aussi terrible depuis ma naissance, il y a 60 ans”, a déclaré Nguyen Van Nguyen à l’AFP depuis sa maison de trois étages dont le bas est “complètement submergé”, dans la province de Thai Nguyen.”Notre rez-de-chaussée a été complètement inondé. Mes parents et mes cinq enfants sont bloqués, sans assez de nourriture ni d’eau. Nous n’avons plus de nouvelles depuis mardi soir. Ils ont besoin d’une aide urgente, a publié Thoan Vu sur les réseaux sociaux, parmi des centaines d’appels à l’aide similaires.L’armée a déclaré avoir utilisé deux hélicoptères pour larguer quatre tonnes d’eau potable, des nouilles instantanées, des gâteaux secs, du lait et des gilets de sauvetage aux habitants des zones inondées de la province de Lang Son, à la frontière avec la Chine.Le changement climatique provoque des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses partout dans le monde, selon des scientifiques.