Au procès Le Scouarnec, les “conséquences gigantesques” des “loupés” des instances médicales

Comment Joël Le Scouarnec, condamné dès 2005 pour infraction pédocriminelle, a-t-il pu continuer à être chirurgien et à faire impunément des victimes? Sept responsables des institutions médicales ont été pressés de questions lundi par la cour criminelle du Morbihan, peinant à reconnaître une part de responsabilité de leurs institutions.A neuf jours du verdict, attendu le 28 mai, les débats ont été marqués par l’agacement grandissant de la cour et des avocats des parties civiles face à des témoins qui n’ont souvent que de vagues souvenirs et se renvoient la balle concernant “la situation du Dr Le Scouarnec”.L’ex-chirurgien est jugé à Vannes pour des viols et agressions sexuelles sur 299 victimes, en grande majorité des patients mineurs, dont des dizaines après 2005.”Est-ce qu’il n’y a pas enfin une personne qui va reconnaître que ça a merdé?”, s’est exclamée Me Myriam Guedj Benayoun.Le 1er août 2006, Joël Le Scouarnec était titularisé à la tête du service de chirurgie de l’hôpital de Quimperlé (Finistère) alors que le directeur de l’établissement savait dès le 14 juin qu’il avait été condamné en 2005 pour détention d’images pédopornographiques.De nombreux courriers prouvent que le Conseil départemental de l’Ordre des médecins (CDOM) du Finistère, la direction départementale des Affaires sanitaires et sociales (Ddass) de ce département et l’Agence régionale d’hospitalisation (ARH, devenue depuis Agence régionale de santé) de Bretagne étaient avisés.Tout comme la Direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins (Dhos), au ministère de la Santé, dont la directrice de l’époque, Annie Podeur, est citée à plusieurs reprises dans des échanges de mails.Elle affirme à la barre ne jamais avoir eu connaissance du dossier Le Scouarnec “parce qu’il n’a pas été traité à (son) niveau”, mais par Bernard Chenevière, son “N-3”.Ce dernier demande à plusieurs reprises à l’ARH de Bretagne de saisir le CDOM du Finistère. En vain: Joël Le Scouarnec pratiquera la chirurgie jusqu’à son arrestation pour viol sur mineur en 2017 à Jonzac (Charente-Maritime).- “Conséquences gigantesques” -La directrice de l’hôpital de Jonzac avait elle aussi été avertie – par l’accusé lui-même – de sa condamnation pour pédocriminalité. Mais elle l’embauche malgré tout en 2008: “on avait un tel besoin de chirurgiens (…) je ne vois pas pourquoi je ne l’aurais pas pris.”Elle rappelle qu’en 2005, le tribunal de Vannes n’interdit à Joël Le Scouarnec ni de travailler ni de côtoyer des mineurs. “Je ne vois pas pourquoi, moi, je serais allée au-delà de ce jugement”, lance-t-elle. Et si le chirurgien n’avait pas été “pris à Jonzac, croyez-moi, il aurait été pris ailleurs.””Avec le recul, je n’ai pas creusé assez (…) j’ai dysfonctionné comme toute la hiérarchie”, finit-elle par admettre. “Des dysfonctionnements aux conséquences gigantesques”, assène l’avocat général, Stéphane Kellenberger.D’autres, comme le président à l’époque du CDOM du Finistère, François Simon, refusent mordicus de reconnaître une faute malgré un feu roulant de questions.Âgé de 81 ans, il a cherché à échapper in extremis à cette déposition en produisant le certificat d’un psychiatre mais la présidente de la cour, Aude Buresi, l’a fermement “invité à comparaître”. Lors de son témoignage, il s’enferre et bredouille, sans convaincre.- “Gravissime” -Pour Mme Podeur, l’affaire Le Scouarnec est symptomatique de l’isolement des praticiens dans “les petits établissements” hospitaliers comme Quimperlé.”Loin de moi l’idée de remettre en cause les instances disciplinaires, mais force est de constater qu’elles ont failli, et sans doute parce qu’on est dans des microcosmes locaux”, dit-elle.Interrogé par visioconférence, Joël Belloc, ancien président du CDOM de Charente-Maritime, département où l’accusé de 74 ans a fini sa carrière, semble faire amende honorable. “Personnellement, je pense que (sa condamnation) était gravissime”.Pour le médecin, “ça méritait au moins interdiction de contact avec les enfants” pour Joël Le Scouarnec dans sa pratique médicale.Mais lorsque la présidente lui demande s’il avait voté contre son inscription au tableau de l’ordre départemental en 2008, il ne se “souvient pas”.- “Un loupé” -Appelé à la barre, le directeur-adjoint de l’ARH de l’époque, Yvon Guillerm, tente de justifier l’absence de sanctions disciplinaires envers le médecin pédocriminel mais se perd dans un charabia administratif.Et celle qui fut sa chargée des ressources humaines, Valérie Astruc, admet que “c’est un loupé” de ne pas avoir imposé de sanctions disciplinaires à l’accusé.Auriez-vous pu faire les choses autrement? demande la présidente à M. Belloc. “Il est évident qu’avec le recul on peut le penser” mais à l’époque “les perceptions étaient différentes”, répond-il.Il admet ainsi que si le dossier de Joël Le Scouarnec avait été instruit en 2025, “il aurait été refusé”.

Appel à Poutine: Trump annonce des négociations russo-ukrainiennes mais pas de cessez-le-feu

Donald Trump a affirmé lundi que la Russie et l’Ukraine allaient “démarrer immédiatement des négociations en vue d’un cessez-le-feu” après son appel avec son homologue russe, Vladimir Poutine, lequel n’a cependant pas consenti à un arrêt des combats sans conditions comme réclamé par Washington et Kiev.”Je pense que des progrès ont été accomplis”, a déclaré le président américain depuis la Maison Blanche, disant espérer avoir “accompli quelque chose” lors de cet appel qui s’est, selon lui, “très bien passé”.Le président russe avait auparavant de son côté qualifié la conversation d'”utile”. A la presse, il a ajouté que la Russie était prête à travailler avec l’Ukraine sur un “mémorandum” concernant un “possible traité de paix” et a souligné le besoin de “trouver des compromis” chez les deux parties au conflit.”La Russie et l’Ukraine vont démarrer immédiatement des négociations en vue d’un cessez-le-feu, et de manière plus importante, en vue d’une fin à la guerre”, a assuré le président américain après l’appel téléphonique, sur sa plateforme Truth Social.M. Trump s’est en parallèle entretenu avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui a dit lundi avoir demandé au président américain de ne prendre “aucune décision” sur l’Ukraine sans l’aval de Kiev.Le dirigeant ukrainien a dit vouloir convaincre Washington d’imposer de nouvelles sanctions à la Russie, qui “seraient déterminantes” sur sa capacité à poursuivre son invasion de l’Ukraine.A l’inverse, Vladimir Poutine “bénéficierait” d’un éventuel désengagement américain des pourparlers de paix sur l’Ukraine, a-t-il estimé sur les réseaux sociaux.Il a encore précisé que “si la Russie pose des conditions pour le retrait de nos troupes de notre territoire, cela signifie qu’elle ne souhaite pas de cessez-le-feu et ne veut pas que la guerre prenne fin”.Le président américain a précisé avoir appelé plusieurs dirigeants européens pour les tenir informés de la teneur de la conversation avec Vladimir Poutine.Le président français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Friedrich Merz, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, et le président finlandais, Alexander Stubb, participaient à cet appel, a précisé Donald Trump, qui a aussi dit que le Vatican était prêt à accueillir les négociations russo-ukrainiennes.- “Compromis” -Les pourparlers vendredi entre Ukrainiens et Russes, les premiers depuis 2022, n’ont pas abouti au cessez-le-feu réclamé par l’Ukraine et ses alliés, les attaques meurtrières se poursuivant sur le terrain. La Russie a ainsi envoyé dans la nuit de samedi à dimanche un nombre “record” de plus de 270 drones explosifs, selon Kiev.Après cette rencontre à Istanbul, Vladimir Poutine a cependant affirmé lundi que les discussions avec l’Ukraine allaient dans “la bonne voie”.”La question est bien sûr que les parties russe et ukrainienne fassent preuve d’un maximum de volonté de paix et trouvent des compromis qui satisfassent toutes les parties”, a-t-il lancé.Donald Trump avait déclaré samedi qu’il parlerait à son homologue russe “pour mettre fin au bain de sang”, disant espérer parvenir à un cessez-le-feu.En plus de trois ans depuis le début de l’invasion russe, au moins plusieurs dizaines de milliers de personnes sont mortes, civils et militaires confondus.Lors d’un point presse lundi avant l’appel, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a affirmé que le président américain était devenu “las et frustré” de l’attitude de Moscou et Kiev.Dans son avion de retour de Rome où il s’est entretenu avec le président ukrainien, le vice-président américain JD Vance a également regretté une “impasse” dont l’Ukraine et la Russie devraient sortir.- Sanctions -Volodymyr Zelensky, qui paraît de plus en plus acculé, a dit lundi vouloir lui aussi un cessez-le-feu “complet et inconditionnel” de 30 jours, “suffisamment long” dans le temps pour permettre des discussions, et avec “la possibilité d’une prolongation”.Le président russe a repoussé jusque-là toutes les demandes de Kiev de trêve préalable à des discussions, estimant qu’une telle pause dans les combats permettrait aux forces ukrainiennes de se réarmer grâce à l’aide militaire occidentale.Avant l’entretien entre Donald Trump et Vladimir Poutine, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait dit s’attendre à un travail “laborieux” et “peut-être long” en vue d’un règlement du conflit.De leur côté, les Européens, soutiens de Kiev, tentent de faire bloc et de faire pression sur Moscou, menaçant de sanctions “massives” si le Kremlin ne finissait pas par accepter une trêve.A l’avantage sur le front face à des troupes ukrainiennes moins nombreuses, les forces russes ont revendiqué lundi la prise de deux localités, une dans la région de Soumy (nord-est) et l’autre dans celle de Donetsk (est), épicentre des combats.

Appel à Poutine: Trump annonce des négociations russo-ukrainiennes mais pas de cessez-le-feu

Donald Trump a affirmé lundi que la Russie et l’Ukraine allaient “démarrer immédiatement des négociations en vue d’un cessez-le-feu” après son appel avec son homologue russe, Vladimir Poutine, lequel n’a cependant pas consenti à un arrêt des combats sans conditions comme réclamé par Washington et Kiev.”Je pense que des progrès ont été accomplis”, a déclaré le président américain depuis la Maison Blanche, disant espérer avoir “accompli quelque chose” lors de cet appel qui s’est, selon lui, “très bien passé”.Le président russe avait auparavant de son côté qualifié la conversation d'”utile”. A la presse, il a ajouté que la Russie était prête à travailler avec l’Ukraine sur un “mémorandum” concernant un “possible traité de paix” et a souligné le besoin de “trouver des compromis” chez les deux parties au conflit.”La Russie et l’Ukraine vont démarrer immédiatement des négociations en vue d’un cessez-le-feu, et de manière plus importante, en vue d’une fin à la guerre”, a assuré le président américain après l’appel téléphonique, sur sa plateforme Truth Social.M. Trump s’est en parallèle entretenu avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui a dit lundi avoir demandé au président américain de ne prendre “aucune décision” sur l’Ukraine sans l’aval de Kiev.Le dirigeant ukrainien a dit vouloir convaincre Washington d’imposer de nouvelles sanctions à la Russie, qui “seraient déterminantes” sur sa capacité à poursuivre son invasion de l’Ukraine.A l’inverse, Vladimir Poutine “bénéficierait” d’un éventuel désengagement américain des pourparlers de paix sur l’Ukraine, a-t-il estimé sur les réseaux sociaux.Il a encore précisé que “si la Russie pose des conditions pour le retrait de nos troupes de notre territoire, cela signifie qu’elle ne souhaite pas de cessez-le-feu et ne veut pas que la guerre prenne fin”.Le président américain a précisé avoir appelé plusieurs dirigeants européens pour les tenir informés de la teneur de la conversation avec Vladimir Poutine.Le président français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Friedrich Merz, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, et le président finlandais, Alexander Stubb, participaient à cet appel, a précisé Donald Trump, qui a aussi dit que le Vatican était prêt à accueillir les négociations russo-ukrainiennes.- “Compromis” -Les pourparlers vendredi entre Ukrainiens et Russes, les premiers depuis 2022, n’ont pas abouti au cessez-le-feu réclamé par l’Ukraine et ses alliés, les attaques meurtrières se poursuivant sur le terrain. La Russie a ainsi envoyé dans la nuit de samedi à dimanche un nombre “record” de plus de 270 drones explosifs, selon Kiev.Après cette rencontre à Istanbul, Vladimir Poutine a cependant affirmé lundi que les discussions avec l’Ukraine allaient dans “la bonne voie”.”La question est bien sûr que les parties russe et ukrainienne fassent preuve d’un maximum de volonté de paix et trouvent des compromis qui satisfassent toutes les parties”, a-t-il lancé.Donald Trump avait déclaré samedi qu’il parlerait à son homologue russe “pour mettre fin au bain de sang”, disant espérer parvenir à un cessez-le-feu.En plus de trois ans depuis le début de l’invasion russe, au moins plusieurs dizaines de milliers de personnes sont mortes, civils et militaires confondus.Lors d’un point presse lundi avant l’appel, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a affirmé que le président américain était devenu “las et frustré” de l’attitude de Moscou et Kiev.Dans son avion de retour de Rome où il s’est entretenu avec le président ukrainien, le vice-président américain JD Vance a également regretté une “impasse” dont l’Ukraine et la Russie devraient sortir.- Sanctions -Volodymyr Zelensky, qui paraît de plus en plus acculé, a dit lundi vouloir lui aussi un cessez-le-feu “complet et inconditionnel” de 30 jours, “suffisamment long” dans le temps pour permettre des discussions, et avec “la possibilité d’une prolongation”.Le président russe a repoussé jusque-là toutes les demandes de Kiev de trêve préalable à des discussions, estimant qu’une telle pause dans les combats permettrait aux forces ukrainiennes de se réarmer grâce à l’aide militaire occidentale.Avant l’entretien entre Donald Trump et Vladimir Poutine, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait dit s’attendre à un travail “laborieux” et “peut-être long” en vue d’un règlement du conflit.De leur côté, les Européens, soutiens de Kiev, tentent de faire bloc et de faire pression sur Moscou, menaçant de sanctions “massives” si le Kremlin ne finissait pas par accepter une trêve.A l’avantage sur le front face à des troupes ukrainiennes moins nombreuses, les forces russes ont revendiqué lundi la prise de deux localités, une dans la région de Soumy (nord-est) et l’autre dans celle de Donetsk (est), épicentre des combats.

Fortnite poursuivi pour avoir créé un Dark Vador parlant grâce à l’IA

Dark Vador génère encore une résistance: le syndicat des acteurs américains, SAG-AFTRA, a annoncé lundi engager des poursuites contre les créateurs du jeu vidéo Fortnite, qui intègre depuis peu une version du seigneur Sith capable de converser grâce à l’intelligence artificielle (IA).Le méchant le plus célèbre de la galaxie reprend la voix de James Earl Jones, l’acteur qui lui prêtait déjà son timbre dans la saga Star Wars.Après son décès en septembre, un accord a été trouvé avec sa famille pour que ses enregistrements servent de base à la création d’une IA conversationnelle.Le développeur de jeux vidéos Epic Games a ainsi annoncé vendredi introduire ce “personnage emblématique de l’univers de Star Wars” dans “Fortnite Battle Royale”, volet multijoueurs de sa franchise où les participants s’affrontent pour être le dernier survivant.Le “chatbot” est rapidement passé du côté obscur de la force: certains joueurs l’ont poussé à prononcer le plus d’insultes possibles et ont publié leurs conversations sur internet.D’autres ont simplement assouvi leur curiosité, en posant des questions au seigneur noir sur sa commande McDonald’s préférée, ses tendances fétichistes ou ses conseils pour une romance entre personnages de jeux vidéos.Mais cela n’a pas fait rire le syndicat SAG-AFTRA, qui avait paralysé Hollywood en 2023 avec une grève où les craintes autour de l’utilisation de l’IA étaient au centre des revendications.L’organisation, qui représente aussi de nombreux doubleurs de jeux vidéos, reproche à la filiale d’Epic Games travaillant sur Fortnite de voler leur travail, sans avoir négocié avec elle. Elle a donc engagé une procédure devant l’inspection américaine du travail (NLRB).”Nous devons protéger notre droit de négocier les conditions d’utilisation de la voix qui remplacent le travail de nos membres, y compris ceux qui ont précédemment fait le travail d’adaptation du rythme et du ton emblématiques de Dark Vador dans les jeux vidéo”, a insisté le syndicat.Qu’ils soient acteurs, danseurs ou musiciens, les artistes s’inquiètent de plus en plus des progrès de l’intelligence artificielle, capable d’exploiter leur travail sans qu’ils soient rémunérés, ou de les remplacer à moindre coût.Aux Etats-Unis, cela fait partie des revendications de la grève qui touche plusieurs géants du jeu vidéo, dont Activision, Disney, Electronic Arts et Warner Bros. Games, depuis juillet 2024.Ce mouvement social, mené par le SAG-AFTRA, concerne environ 2.600 artistes qui assurent le doublage de jeux vidéo, ou dont les mouvements servent à animer les personnages de synthèse.Contacté par l’AFP, Epic Games n’a pas répondu dans l’immédiat.

Top US Democrat seeks to block Trump using Qatari jet

The leader of the Democratic minority in the US Senate introduced legislation Monday that would block President Donald Trump from using a luxury plane offered by Qatar as the official Air Force One.Chuck Schumer’s Presidential Airlift Security Act would prohibit the Pentagon from using taxpayer funds to retrofit any plane previously owned by a foreign government for use as the presidential plane.The bill marked the latest in a series of protests by Democrats over Trump’s acceptance of the $400 million 747-8 jumbo jet, offered free-of-charge by the Gulf state’s royal family.The proposal has raised huge constitutional and ethical questions — as well as security concerns about using an aircraft donated by a foreign power for use as the ultra-sensitive Air Force One.Trump has denied there are any ethical issues involved with accepting the plane, saying it would be “stupid” for the US government not to take the aircraft.”Donald Trump has shown time and again he will sell out the American people and the presidency if it means filling his own pockets,” Schumer said in a statement. “Not only would it take billions of taxpayer dollars to even attempt to retrofit and secure this plane, but there’s absolutely no amount of modifications that can guarantee it will be secure.”Although several Republicans have voiced concerns about the proposed gift, Senate Majority Leader John Thune — a Trump loyalist — is not obliged to bring the bill to the floor of Congress’s upper chamber.But Schumer plans to force a vote by offering it as an amendment to spending bills that Republicans will have to pass later in the year.The US Constitution prohibits government officials from accepting gifts “from any King, Prince or foreign State,” in a section known as the Emoluments Clause.Schumer announced last week that he was planning to hold up all Justice Department political appointees over the gift, while Senator Chris Murphy pledged to force votes to block weapons sales to Qatar.Other Democratic senators have sought to advance resolutions of disapproval and have discussed legal action to enforce the Emoluments Clause.Some Republicans have also appeared queasy over the offer, mainly raising security concerns or objecting to the high costs of modifying a craft that will only be used during Trump’s term, before being moved to his presidential library. Trump has long been unhappy with the current Air Force One jets — two highly customized Boeing 747-200B series aircraft that entered service in 1990 under president George H.W. Bush.

US stocks edge higher while dollar dips after Moody’s downgrade

Wall Street stocks finished a meandering session higher Monday, shrugging off Moody’s downgrade of US sovereign debt, which could balloon further.Yields of US Treasury bonds spiked early in the day in a dynamic that revived talk of the “Sell America” narrative that unsettled markets in early April following President Donald Trump’s sweeping tariff announcements.But US Treasury yields subsequently eased as markets concluded that Moody’s analysis contained no surprises.After the knee-jerk reaction, “the market settles down and focuses on the economic fundamentals,” said Subadra Rajappa, head of US rates strategy at Societe Generale.The downgrade reflects serious concerns about the US’ fiscal picture, but these were well known prior to the Moody’s downgrade, Rajappa said.All three major US indices finished with modest gains.The dollar retreated somewhat against the euro and other major currencies. But the move was less substantial than during most volatile stretches earlier this year.In comparison with that turbulent period, a closely-watched volatility index remained relatively stable on Monday. Stocks have rallied since Trump suspended many of his most onerous tariff measures.Gold, seen as a safe haven investment, jumped more than one percent.In Europe, London and Frankfurt erased early losses to close higher after UK and EU leaders reached a series of defense and trade accords at a landmark summit, the first since Britain’s acrimonious exit from the European Union.British Prime Minister Keir Starmer said leaders had agreed a “win-win” deal that his office said would add nearly £9 billion ($12 billion) to the British economy by 2040.The euro, meanwhile, strengthened despite a cut to the eurozone’s 2025 economic growth forecast due to global trade tensions sparked by Trump’s tariffs.The European Commission said the 20-country single currency area’s economy should grow 0.9 percent in 2025 — down from a previous forecast of 1.3 percent — due to “a weakening global trade outlook and higher trade policy uncertainty”.”Underpinned by a robust labor market and rising wages, growth is expected to continue in 2025, albeit at a moderate pace,” EU economy chief Valdis Dombrovskis said.In company news, Walmart returned to the list of firms feeling a rollercoaster effect under Trump, after the US president slammed the retail giant for warning of price increases due to his tariffs.Trump called on the company to “EAT THE TARIFFS” on social media, adding, “I’ll be watching.”Walmart shares finished slightly lower on Monday.- Key figures at around 2030 GMT -New York – Dow: UP 0.3 percent at 42,792.07 (close)New York – S&P 500: UP 0.1 percent at 5,963.60 (close)New York – Nasdaq Composite: UP less than 0.1 percent at 19,104.28London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 8,699.31 (close)Paris – CAC 40: FLAT at 7,883.63 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.7 percent at 23,934.98 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.7 percent at 37,498.63 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.1 percent at 23,332.72 (close)Shanghai – Composite: FLAT at 3,367.58 (close)Euro/dollar: UP at $1.1244 from $1.1163 on FridayPound/dollar: UP at $1.3360 from $1.3283Dollar/yen: DOWN at 144.87 yen from 145.70 yenEuro/pound: UP at 84.14 pence from 84.04 penceWest Texas Intermediate: UP 0.3 percent at $62.69 per barrelBrent North Sea Crude:  UP 0.2 percent at $65.54 per barrelburs-jmb/dw

Actors’ union sues Fortnite over AI Darth Vader

An actors’ union is suing the makers of the Fortnite video game over the use of AI to create an interactive Darth Vader, it said Monday.Fortnite announced last week it had got permission from the family of James Earl Jones to make a chatty “Star Wars” villain based on the late actor’s voice work in the smash hit space opera series.Using AI models, developer Epic Games introduced the Emperor’s consigliere into Battle Royale, a player-versus-player version of Fortnite in which squads form to defeat other contestants online.Users were quick to adopt the Sith Lord on their missions, posting clips of their interactions with one of cinema’s most famous bad guys.Many delighted in the character’s apparent wit, laughing as he tells them off for poor technique, or suggesting that they are cheating.”The empire has no need for fast food,” he chides one player who asks what his McDonald’s order would be.”If I were forced to endure such a culinary experience, I would take a Chicken Selects Meal with large fries and a Coca-Cola drink.”But actors’ union SAG-AFTRA was not amused, claiming the use of AI in video games puts performers out of work.”We celebrate the right of our members and their estates to control the use of their digital replicas and welcome the use of new technologies,” a statement said Monday.”However, we must protect our right to bargain terms and conditions around uses of voice that replace the work of our members, including those who previously did the work of matching Darth Vader’s iconic rhythm and tone in video games.”The union, which says it represents around 160,000 people, says Epic’s subsidiary did not talk to its negotiators over how AI would be used in the game.SAG-AFTRA said it had filed a claim for unfair labor practice with the National Labor Relations Board, a federal agency that protects workers’ rights to organize and to negotiate.Epic Games did not immediately respond to AFP’s queries, but a statement released last week cited Jones’s family saying they were pleased with the project.”We hope that this collaboration with Fortnite will allow both longtime fans of Darth Vader and newer generations to share in the enjoyment of this iconic character,” the family said. Performers have become concerned about the use of artificial intelligence in films, TV and video games.Improving technology makes it increasingly possible to digitally recreate the audio and visual likeness of an actor.The strikes that crippled Hollywood in 2023 stemmed in part from fears that studios would seek to use digital models to replace human performers and creators.Video game actors began their own strike against major players in the sector in July 2024.

Cannes: thriller choc égyptien et Palme d’or d’honneur pour Denzel Washington

Un thriller politique égyptien sans concession a secoué lundi le Festival de Cannes, avant la remise surprise d’une Palme d’or d’honneur à la star Denzel Washington et le retour de la Française Julia Ducournau, quatre ans après sa victoire avec “Titane”.Le secret avait été bien gardé: juste avant la projection hors compétition de “Highest 2 Lowest” de Spike Lee, son acteur fétiche s’est vu remettre une distinction pour l’ensemble de sa carrière par le réalisateur américain et les dirigeants du festival, Iris Knobloch et Thierry Frémaux.Sur les marches, l’équipe du film avait auparavant assuré le show avec Spike Lee en costume rayé, lunettes rondes et chapeau orange et bleu et la star du rap A$AP Rocky – M. Rihanna à la ville – porteur d’un “grillz” (prothèse dentaire) doré.Les Américains devaient être suivis sur le tapis rouge, en fin de soirée, de la Franco-Iranienne Golshifteh Farahani et le Franco-Algérien Tahar Rahim. Ce duo est à l’affiche d'”Alpha”, nouvel ovni de Julia Ducournau, dont la Croisette a découvert le potentiel explosif en 2021. Choc esthétique, “Titane” avait valu une Palme d’or à la Française, faisant d’elle la deuxième réalisatrice couronnée de l’histoire, trente ans après Jane Campion, puis imitée en 2023 par sa compatriote Justine Triet pour son “Anatomie d’une chute”.- “Pas le choix” -Auparavant, la compétition a vu débarquer, dans l’après-midi, un sérieux prétendant. Déjà récompensé du prix du scénario à Cannes en 2022 pour “La Conspiration du Caire”, Tarik Saleh a livré une nouvelle charge contre le président égyptien dans “Les Aigles de la République”.”Ce n’est pas que je sois un grand admirateur d’al-Sissi et que je veuille le mettre dans chacun des mes films, mais je n’ai pas le choix parce qu’il est une constante”, a-t-il déclaré à l’AFP. “Il restera au pouvoir jusqu’à sa mort”.Avec ce nouveau brûlot parsemé de traits d’humour, le réalisateur de 53 ans clôt le triptyque politico-religieux qui a fait son succès international et avait été amorcé en 2017 avec “Le Caire confidentiel”. “+Les Aigles de la République+ est probablement le plus fort de (la trilogie) parce qu’il repose sur un très riche matériau venant du monde réel”, écrit la revue spécialisée Deadline sur son site.- Se méfier des pronostics -A mi-parcours, en attendant plusieurs poids lourds, les jeux restent toutefois ouverts dans une compétition riche en nouveaux venus ou en jeunes cinéastes.Actrice prisée devenue réalisatrice, la Française Hafsia Herzi (38 ans) a prouvé qu’il fallait compter sur son talent en présentant “La Petite Dernière”, une romance lesbienne très maîtrisée. Et un film en forme de réponse à “La vie d’Adèle”, du réalisateur qui l’a révélée dans “La graine et le mulet”, Abdellatif Kechiche.Pour sa première fois en compétition, le Franco-Espagnol Oliver Laxe (43 ans) a stupéfait le festival en plongeant Sergi López dans le milieu des free parties du désert marocain (“Sirât”), quand une réalisatrice allemande quasi-inconnue, Mascha Schilinski (41 ans), a livré avec “Sound of Falling” un tableau impressionniste des traumas qui se transmettent de mères en filles.”Deux Procureurs”, réflexion de l’Ukrainien Sergueï Loznitsa (60 ans) sur le despotisme autour des purges staliniennes, et “L’Agent secret” du Brésilien Kleber Mendonça Filho (56 ans), seul film sud-américain de la compétition, ont aussi marqué la critique.Mais le délégué général du festival, Thierry Frémaux, a appelé lundi à se méfier des pronostics.”N’oublions jamais que +La Dolce Vita+ (de Federico Fellini) a été sifflée avant de recevoir la Palme d’or” en 1960, a-t-il déclaré à l’occasion d’un point presse présentant le futur musée cannois du cinéma. “C’est pour ça qu’on a un peu tendance à toujours dire, attention, tournons notre langue et notre plume dans l’encrier sept fois.”La course à la Palme doit s’achever samedi. Sont encore attendus des films de deux cinéastes iraniens, Jafar Panahi et Saeed Roustaee, ainsi que “Jeunes mères” des frères belges Jean-Pierre et Luc Dardenne, vétérans du cinéma social déjà doublement palmés.