La Colombie accuse les États-Unis de commettre des “exécutions” en mer

Le gouvernement américain commet des “exécutions extrajudiciaires” avec ses frappes dans les Caraïbes et le Pacifique, a dénoncé jeudi le président colombien Gustavo Petro, aux relations tendues avec Donald Trump. Dans le cadre de ce qui est présenté comme une opération de lutte contre le narcotrafic, Washington a revendiqué depuis début septembre neuf attaques ayant fait 37 morts.Mercredi, l’administration Trump a annoncé deux premières frappes dans le Pacifique. Au moins l’une d’elles s’est produite près des eaux colombiennes, selon une source militaire. La Maison Blanche et le Pentagone ont fourni peu de preuves pour étayer leurs affirmations selon lesquelles les personnes ciblées étaient impliquées dans le trafic de drogue.Dans “ce type de manœuvres, qui selon nous enfreignent le droit international, les États-Unis (…) commettent des exécutions extrajudiciaires”, a déclaré le président de gauche lors d’une conférence de presse à Bogota, demandant à ce que les personnes suspectées de transporter de la drogue soient jugées et non tuées.”Il y a un usage disproportionné de la force qui est puni par le droit international humanitaire”, a insisté M. Petro.Selon le président colombien, au cours de ces opérations, les États-Unis ont violé les eaux nationales et “tué” un pêcheur colombien. “La mer des Caraïbes est traversée par des navires de guerre, des aéronefs navals et des missiles (…) Un pêcheur de Santa Marta (nord) a même été tué sur son bateau”, a-t-il réaffirmé jeudi.- “Insulté” -Donald Trump et Gustavo Petro multiplient les échanges musclés ces derniers jours. Le président américain Donald Trump a qualifié son homologue de “baron de la drogue” et de “voyou”. L’élu de gauche a répondu en annonçant vouloir porter plainte pour diffamation devant la justice américaine.Le secrétaire d’État Marco Rubio a de son côté qualifié le dirigeant colombien de “fou”. Le locataire de la Maison Blanche a invité Gustavo Petro à “faire attention, sinon nous prendrons des mesures très sérieuses contre lui et son pays.””Monsieur Trump m’a calomnié et a insulté la Colombie”, a fustigé Gustavo Petro jeudi devant les médias internationaux.”Je ne pense pas que nous assistions actuellement à une désescalade de la part du leader déséquilibré de la Colombie”, a rétorqué la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, en conférence de presse.Les États-Unis ont également retiré cette année la Colombie de la liste des pays alliés dans la lutte antidrogue et révoqué le visa de Gustavo Petro et de plusieurs fonctionnaires colombiens. Lorsque la certification antidrogue a été annulée, “cela nous a semblé très paradoxal et évidemment, nous l’avons reçu comme une insulte”, a affirmé le chef de l’État colombien.Les États-Unis ont en outre annoncé la fin de l’aide financière au pays et des droits de douane punitifs à venir en représaille à la hausse de la production de cocaïne en Colombie.La Colombie est le premier producteur mondial de cocaïne, mais elle travaille depuis des décennies avec Washington pour en réduire la production, contrôlée par divers groupes paramilitaires, cartels et guérillas. “Ce qui est en jeu, c’est une relation historique vieille de plus de 200 ans, qui profite aux États-Unis comme à la Colombie”, s’est alarmé mercredi l’ambassadeur colombien à Washington Daniel Garcia-Peña, dans un entretien à l’AFP, après avoir été rappelé à Bogota pour consultations. Il a jugé les déclarations du président américain “inacceptables”.

US pressures Israel on West Bank, Rubio voices confidence in Gaza truce

US President Donald Trump issued a stark warning to Israel over annexing the West Bank in an interview published Thursday, as visiting Secretary of State Marco Rubio voiced confidence that a US-backed ceasefire in Gaza would hold.Trump’s remarks were made to Time magazine by telephone on October 15 — just days after the Gaza truce plan he spearheaded took effect — but were only published on Thursday.”It won’t happen,” Trump said when asked about calls in Israel to annex the Palestinian West Bank, which has been occupied by Israel since 1967. “It won’t happen because I gave my word to the Arab countries.”He added: “Israel would lose all of its support from the United States if that happened.”Israeli lawmakers on Wednesday advanced two bills paving the way for West Bank annexation, leading to condemnation Thursday from US Vice President JD Vance, who was in Israel at the time and who echoed Trump’s comments.When asked on Thursday if he was concerned by the votes, Trump told reporters at the White House: “Don’t worry about the West Bank. Israel’s not going to do anything with the West Bank.”The United States remains Israel’s most important military and diplomatic supporter.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s Likud party boycotted and criticised the vote, though members of his ruling coalition support annexation.Arab and Muslim countries, which the US has been courting to provide troops and money for a stabilisation force in Gaza — a key element of Trump’s ceasefire plan — have warned that annexation of the West Bank is a red line.In a joint statement carried by Saudi state media on Thursday, more than a dozen such states including Saudi Arabia, Jordan and Turkey condemned the Israeli parliament’s vote.Rubio, one of a string of top US officials to visit Israel in recent days, had warned before his arrival that the annexation moves were “threatening” to the fragile ceasefire in Gaza.But he expressed confidence in the truce after meeting with Netanyahu on Thursday.”We feel confident and positive about the progress that’s being made. We’re clear-eyed about the challenges, too,” said Rubio, just hours after Vance wrapped up his own three-day visit.- ‘Very stupid’ -As he ended his trip, Vance hit out at the votes in Israel’s parliament in favour of examining two annexation bills, which mean they will be brought forward for further readings. “If it was a political stunt it was a very stupid political stunt and I personally take some insult to it,” Vance said.”The West Bank is not going to be annexed by Israel, the policy of the Trump administration is that the West Bank will not be annexed by Israel, that will continue to be our policy.”Netanyahu, standing next to Rubio after their meeting Thursday, was quick to avoid any suggestion of tension with Washington, calling the secretary an “extraordinary friend of Israel” and saying that the back-to-back visits were part of a “circle of trust and partnership”.Violence has surged in the West Bank since the war began in Gaza with Hamas’s October 7, 2023 attack.According to the Ramallah-based Palestinian health ministry, Israeli troops and settlers have killed nearly 1,000 Palestinians, including militants and civilians, since October 2023.Over the same period, at least 43 Israelis, including members of the security forces, have died in Palestinian attacks or Israeli operations, official figures show.The Palestinian Authority exercises limited self-rule in parts of the West Bank.- ‘Tough task’ -The Gaza truce faced its toughest test on Sunday, when Israeli forces launched strikes in Gaza after two soldiers were killed. The strikes killed at least 45 Palestinians, according to the health ministry in Hamas-run Gaza.Gaza’s Nasser Hospital said that one person was killed in an Israeli drone strike on Thursday in the Khan Yunis area.During his visit, Vance warned that disarming Hamas and rebuilding Gaza would be a “very, very tough task”.Under Trump’s 20-point peace plan, an international security force drawn from Arab and Muslim allies would oversee Gaza’s transition as Israeli troops withdraw.Delegations from Hamas and its rival Fatah, meanwhile, met in Egypt to discuss post-war arrangements for Gaza, Egypt’s state-linked Al-Qahera News reported on Thursday.- ‘Not enough food’ -In Gaza, civilians displaced by two years of war continued to struggle.”We were afraid of dying during the war, and now we’re afraid of living after it,” said Maher Abu Wafah, 42.”Our lives and our children’s future are slipping away before our eyes. We just want a stable life.”The World Health Organization said on Thursday there had been little improvement in the amount of aid going into Gaza since the ceasefire took hold — and no observable reduction in hunger.”The situation still remains catastrophic because what’s entering is not enough,” WHO chief Tedros Adhanom Ghebreyesus told reporters, lamenting that “there is no dent in hunger because there is not enough food”.

Ligue Europa: Nice, réduit à 10, s’enfonce à Vigo

Réduit à dix en fin de première mi-temps, l’OGC Nice a concédé une troisième défaite en trois journées de Ligue Europa jeudi (2-1) sur la pelouse du Celta Vigo de l’éternel Iago Aspas, 38 ans.Abandonnés par leur capitaine du soir Jonathan Clauss, logiquement exclu pour deux cartons jaunes évitables (38e), les Aiglons ont fini par exploser en vol en deuxième période, s’inclinant sur le même score que lors de leurs deux premières rencontres de C3 contre l’AS Rome et Fernerbahce.Ce carton rouge a gâché les efforts niçois, bien revenus dans la partie après l’égalisation de Mohamed Ali Cho (16e, 1-1) en réponse à une demi-volée surpuissante dès la deuxième minute de jeu de Iago Aspas (2e, 1-0), devenu jeudi soir le joueur le plus capé de l’histoire du club galicien avec 534 rencontres disputées.- Solidaires à dix -L’international espagnol Borja Iglesias, entré en jeu à la mi-temps, a offert un second succès en C3 à l’actuel 17e de Liga d’une frappe croisée déviée dans son propre but par le défenseur ghanéen Kojo Peprah Eppong (75e, 2-1).Les hommes de Franck Haise, solidaires pendant plus de trente minutes à dix, n’ont eux pas su confirmer leur bonne performance du week-end contre Lyon (3-2), et s’enfoncent en bas de tableau à la 33e place, avec zéro point.Dominés en début de match, ils avaient pourtant pris le dessus dans le jeu après l’égalisation de Cho et auraient pu confirmer cette bonne réaction sur un coup franc brossé de Clauss repris par le Tunisien Ali Abdi, qui a buté sur le gardien adverse Ionut Radu (23e).”On est critiqué, on le sera et je veux bien l’entendre. Mais quand on voit le match qu’on a fait ce soir… on est là, on les joue. Après, il nous manque des choses pour gagner des matchs. Des fois on n’a pas été au niveau, mais ce n’était pas le cas aujourd’hui”, a réagi le coach niçois Franck Haise sur Canal+.”Quand on est au niveau, il faut aussi pouvoir tout gérer pour se donner tous les moyens qui dépendent de nous pour prendre des points”, a-t-il poursuivi en référence au carton rouge de Clauss.Les Aiglons tenteront de mettre fin à leur terrible série européenne de 15 matchs sans victoire le 6 novembre prochain à domicile contre Fribourg (6e, 7 points), pour éviter de plonger dans la crise.Celle-ci pourrait cependant arriver bien avant, à cause d’un calendrier d’enfer en Ligue 1, avec deux déplacements à Rennes et à Paris, et la réception de Lille. 

Rubio en Israël, avertissements américains sur une annexion de la Cisjordanie

Donald Trump a averti qu’Israël perdrait le soutien américain en cas d’annexion de la Cisjordanie, dans un entretien publié jeudi au moment où son secrétaire d’Etat Marco Rubio, en visite à Jérusalem, se disait “confiant” dans le maintien du cessez-le-feu dans la bande de Gaza.”Israël perdrait tout le soutien des Etats-Unis si cela se produisait”, a déclaré le président américain dans une interview accordée au magazine Time le 15 octobre, cinq jours après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.”Cela n’arrivera pas. Cela n’arrivera pas parce que j’ai donné ma parole aux pays arabes” dans le cadre des négociations sur le cessez-le-feu à Gaza, a-t-il ajouté. Au lendemain du vote au parlement israélien en faveur de l’examen de deux projets de loi visant à étendre la souveraineté israélienne sur ce territoire palestinien occupé, Donald Trump a confirmé jeudi sa position.”Ne vous inquiétez pas à propos de la Cisjordanie”, a déclaré le président américain en réponse à la question d’une journaliste qui lui demandait s’il considérait ce vote comme un acte de défiance envers ses tentatives de parvenir à la paix dans la région. “Israël ne va rien faire avec la Cisjordanie”, a-t-il ajouté.En pleine visite mercredi en Israël du vice-président américain JD Vance, la Knesset s’est prononcée pour l’examen de deux projets de loi visant à étendre la souveraineté israélienne en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.Pour les responsables américains, ce projet nuit aux efforts visant à consolider le fragile cessez-le-feu à Gaza, basé sur le plan de Donald Trump pour mettre fin à deux ans de guerre.JD Vance a assuré jeudi avant de quitter le pays que la Cisjordanie ne “serait pas annexée par Israël”. – “Très difficile” -Avant de quitter Washington mercredi, M. Rubio avait estimé qu’un tel projet, soutenu par l’extrême droite israélienne, “menacerait” le cessez-le-feu à Gaza et serait “contre-productif”.Après avoir rencontré jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le secrétaire d’Etat s’est toutefois dit “confiant et positif” sur le maintien de la trêve. “Nous sommes également lucides face aux défis”, a-t-il ajouté.M. Netanyahu a de son côté évacué toute suggestion de tension avec les Etats-Unis, en qualifiant M. Rubio d'”ami extraordinaire d’Israël” et en déclarant que les visites consécutives de responsables américains s’inscrivaient dans “un cercle de confiance et de partenariat”.Plusieurs responsables américains se sont succédés cette semaine à Jérusalem pour tenter de cimenter le cessez-le-feu à Gaza, alors que l’accord entre Israël et le Hamas a paru vaciller dimanche.Jeudi, des délégations du Hamas et du Fatah, le parti du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, se sont réunies en Egypte pour évoquer les dispositions à prendre après la guerre, selon un média égyptien.  M. Vance avait reconnu mercredi que les prochaines étapes de l’accord, dont le désarmement du Hamas et la reconstruction de Gaza, seraient “très difficiles”. La première phase de l’accord prévoit, outre le cessez-le-feu, la libération de tous les otages, vivants et morts, retenus à Gaza depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, le début du retrait israélien et l’afflux de l’aide humanitaire.Le Hamas a libéré le 13 octobre les 20 derniers otages vivants encore à Gaza. Il devait aussi rendre à cette date les 28 corps des captifs qu’il retient, mais il n’en a restitué que 15 jusqu’à présent, arguant de difficultés pour trouver les dépouilles dans le territoire en ruines.Israël a restitué en échange 195 corps de Palestiniens. Les forces israéliennes se sont retirées de secteurs de Gaza mais contrôlent toujours environ la moitié du territoire assiégé.- “La faim toujours présente” -Les phases ultérieures du plan Trump prévoient un nouveau retrait israélien, le désarmement du Hamas, le déploiement d’une force de sécurité internationale ainsi que la reconstruction du territoire notamment.Le Hamas a jusqu’à présent refusé d’envisager son désarmement et ses combattants se sont redéployés dans des secteurs de Gaza après la trêve, affrontant des groupes armés dont il accuse certains de “collaborer” avec Israël. L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.  L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68.280 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.La guerre a provoqué un désastre humanitaire dans le petit territoire, où l’aide humanitaire reste “insuffisante” malgré la trêve, a averti jeudi l’Organisation mondiale de la Santé. “La faim est toujours présente car il n’y a pas assez de nourriture” qui parvient à la bande de Gaza et “la situation reste catastrophique”, a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus,Jeudi, l’Association de la presse étrangère à Jérusalem (FPA) a exprimé sa déception après que la Cour suprême israélienne a reporté de 30 jours sa décision sur sa demande d’un accès indépendant à Gaza, qu’elle réclame depuis deux ans.

Ligue Europa: Lille perd un match fou face au PAOK (4-3)

D’abord apathique et surpris par l’efficacité exceptionnelle du PAOK Salonique, puis révolté et proche de tout renverser, Lille a perdu un match fou (4-3) à domicile contre le club grec jeudi soir en Ligue Europa.Ce revers ne compromet par les chances du Losc (onzième, six points) d’accéder aux huitièmes de finale de la C3, mais il stoppe le bel élan des deux premiers succès contre Brann Bergen (2-1) et à Rome (1-0), et rappelle à quel point le club nordiste est inconstant cette saison.La faute à une première période cauchemardesque, conclue sur le score de 3 à 0, où les Dogues ont été aux abois, pris dans l’engagement et punis par les Grecs, impressionnants de précision dans leur tentative.Dans ces 45 premières minutes, deux joueurs ont coulé: les défenseurs Tiago Santos et Nathan Ngoy, en cause dans les trois buts grecs inscrits par l’ancien lillois Souhaliho Meité (18e) à l’entrée de la surface, Andrija Zivkovic (23e) en contre et Giannis Konstantelias (42e).Ngoy et Santos ont d’ailleurs été remplacés par Bruno Genesio dès la mi-temps, supplées par Chancel Mbemba et Thomas Meunier.Un fait de jeu sera sans doute au coeur des commentaires d’après-match: juste avant le troisième but du PAOK, l’arbitre n’a pas accordé de pénalty aux Lillois quand Matias Fernandez-Pardo s’est écroulé dans la surface grecque, retenu par le maillot (42e), malgré l’intervention de la VAR. Cela a déclenché l’ire du président du Losc Olivier Létang, qui a s’est plaint en anglais auprès de l’arbitre à la mi-temps. “J’ai déjà écrit à M. Ceferin (président de l’UEFA, NDLR), ce qui s’est passé ce soir est incroyable”, a déclaré Létang dans le couloir, des propos captés par les caméras du diffuseur Canal+.- Hamza Igamane déchaîné -Mais ce score ne présageait rien de la dramaturgie qui allait suivre. Par deux fois, les Lillois ont réduit le score après des corners, d’abord par Benjamin André (57e), qui, en bon capitaine, a montré la voie à suivre, puis par Hamza Igamane (68e).Le Stade Pierre-Mauroy, à peine rempli à moitié pour cette affiche, s’est alors mis à vrombir, voyant que le match avait tourné. Ce n’est pas une énième bourde lilloise, cette fois d’André, coupable d’avoir offert un pénalty d’une faute grossière, qui a su arrêter cet élan, puisque Berke Özer a détourné la tentative d’Andrija Zivkovic (71e).Le Turc a refait le coup de Rome, où il avait réussi l’exploit d’en arrêter trois consécutifs. Mais il n’a fait que retarder l’échéance de trois minutes, quand Zivkovic a cette fois inscrit le quatrième but grec (74e) après une nouvelle percée du PAOK dans la défense.Lille mis K.O. par le PAOK? Igamane ne l’entendait pas ainsi: le Marocain a encore réduit le score d’une reprise de volée superbe du pied gauche (78e), démontrant une nouvelle fois son sens inné pour les buts d’exception.Lille a poussé, obtenu plusieurs occasions pour égaliser par Chancel Mbemba (85e), encore Igamane (90e+1) et Matias Fernandez-Pardo (90e+6), jusqu’à croire au miracle quand Benjamin André a poussé le ballon au fond des filets au terme du temps additionnel, avant que son but ne soit refusé pour une position de hors-jeu.C’en était fini des chances lilloises dans cette rencontre folle de bout en bout, mais qu’ils auront abordée de la pire manière possible, se sabordant en une période. Il leur faudra rebondir dès dimanche (15h00) en Ligue 1 contre Metz.

‘Out of NY!’: New Yorkers rage against migrant roundups

“Hands off!” chanted hundreds of New Yorkers furious over a roundup of street vendors by federal agents as part of US President Donald Trump’s escalating campaign against undocumented migrants.Masked federal officers are often found in the halls of 26 Federal Plaza in Manhattan, where immigrants attempting to remain in the United States attend court hearings. But on Tuesday, agents hit Canal Street in Chinatown, picking up nine African men suspected of being in the country illegally during an operation Homeland Security said focused on counterfeit goods.Four people who sought to interrupt the arrests were also detained, but later released without charge. Immigration and Customs Enforcement (ICE) director Todd Lyons subsequently announced that arrests in New York would increase as it is a sanctuary city — meaning local police do not cooperate with federal enforcement. Lyons added that his agency’s operations were not “random” but “intelligence driven.” – ‘Get out of New York’ – Several dozen New Yorkers took to the streets on Tuesday night to protest the arrests, followed by hundreds more on Wednesday.Protester Lorelei Crean, 18, warned that immigration officers had “been taking over all over the country.” “Now it’s coming to New York, and this is New York showing and saying that ICE has to get out of New York,” Crean said. Political and religious leaders spoke out during a briefing Thursday, alongside City Council speaker Adrienne Adams. “We have gathered in unison to send a clear message to the Trump administration: Hands off New York City. Stop threatening our public safety and our economy,” Adams said. Since Trump’s return to the White House in January, National Guard troops have deployed in several major Democratic cities including Los Angeles, Washington and Memphis.”New York City does not want or need a military or federal occupation,” Adams added. New York Attorney General Letitia James, a Trump foe who has been indicted on charges she says are politically motivated, is seeking digital evidence of immigration raids in the city. – ‘Declare war’ – Migrant roundups topped the agenda at Wednesday’s final debate among candidates for New York City’s mayoral election on November 4. All three leading candidates oppose the deployment of federal immigration officers in the city.The frontrunner, Democrat Zohran Mamdani, called ICE “a reckless entity that cares little for the law and even less for the people that they’re supposed to serve.”Mamdani has accused Trump of “looking to declare war” on New Yorkers and insisted he would only cooperate with the Republican president on bringing down the city’s soaring cost of living.Mamdani’s closest rival, former state governor Andrew Cuomo, said that as mayor, he would “have to confront President Trump,” while Republican Curtis Sliwa said “negotiation” would be the only solution.

US B-1B bomber flew off coast of Venezuela: flight tracking data

At least one US B-1B bomber flew over the Caribbean Sea off the coast of Venezuela Thursday, flight tracking data showed, the second such show of force by US military aircraft in a week.The bomber flight — which President Donald Trump later falsely claimed did not occur — comes as Washington carries out a military campaign against alleged drug traffickers in the region, deploying forces that have sparked fears in Caracas that regime change is the ultimate goal.Data from tracking website Flightradar24 showed a B-1B flying toward the Venezuelan coast on Thursday afternoon before making a U-turn and heading north, after which it disappeared from view.Asked during a White House event about reporting that the United States had sent B-1Bs near Venezuela, Trump responded that “it’s false,” while adding the United States is “not happy with Venezuela for a lot of reasons.”The latest flight came about a week after US-based B-52 bombers circled off Venezuela’s coast for several hours.The US military described that mission as a demonstration of Washington’s commitment “to proactively deter adversary threats, enhance crew training, and ensure the global force readiness necessary to respond to any contingency or challenge.”The United States has deployed stealth warplanes and Navy ships as part of what it calls counter-narcotics efforts, but has yet to release evidence that its targets — eight boats and a semi-submersible — were smuggling drugs.The US strikes, which began on September 2, have killed at least 37 people, according to an AFP tally based on US figures.Regional tensions have flared as a result of the campaign, with Venezuela accusing the United States of plotting to overthrow President Nicolas Maduro, who said Wednesday that his country has 5,000 Russian man-portable surface-to-air missiles to counter US forces.

Premier pas timide de l’UE vers l’utilisation des avoirs russes au profit de l’Ukraine

Un premier pas extrêmement prudent : les dirigeants de l’UE ont demandé jeudi à la Commission d’explorer les moyens de financer l’Ukraine sur les deux années à venir, laissant la porte ouverte à la mise en place d’un prêt qui s’appuierait sur les avoirs russes gelés.Cette proposition a minima a été arrachée après plusieurs heures de négociations et sera à l’ordre du jour du prochain sommet européen en décembre, repoussant de facto les arbitrages les plus difficiles.Elle est délibérément formulée en termes vagues par rapport à la version qui circulait à Bruxelles il y a quelques jours, afin de prendre en compte les fortes réserves de la Belgique où se trouve l’essentiel de ces avoirs russes en Europe.Son Premier ministre Bart De Wever avait menacé, dès le début du sommet, de bloquer tout le processus s’il n’obtenait pas satisfaction sur les conditions qu’il a posées, au grand dam du président ukrainien. Selon un diplomate, plusieurs autres pays ont également exprimé des réserves.Présent à Bruxelles pour une partie des discussions, Volodymyr Zelensky avait exhorté les dirigeants à sauter ce pas sur les avoirs de la banque centrale russe.”J’espère qu’ils prendront une décision politique, une décision positive d’une manière ou d’une autre pour aider l’Ukraine”, a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse.- Mutualisation des risques -Même avec ce timide feu vert politique, il faudra encore attendre une proposition légale officielle de la Commission européenne dans les semaines à venir.”C’est une grande réussite”, a affirmé un diplomate à l’AFP, se réjouissant qu’un mandat ait été confié, malgré un “langage un peu vague”. “C’est un texte qui ne ferme la porte à rien”, tempère un autre.Plus tôt dans la journée, les dirigeants européens, et M. Zelensky, avaient par ailleurs salué la décision des Etats-Unis, exaspérés par l’attitude de Vladimir Poutine, de prendre à leur tour des sanctions contre Moscou.Le chef de l’Etat russe a répondu que ces mesures contre le secteur pétrolier russe étaient “sérieuses” mais qu’elles n’auraient pas d'”impact significatif” sur l’économie de son pays. Il a plaidé en faveur de la poursuite du “dialogue”.La veille, Donald Trump avait manifesté son impatience envers Vladimir Poutine et annoncé des sanctions qu’il avait qualifiées d'”énormes” contre le secteur pétrolier russe.- “Nulle part” -Le président américain, qui s’est refusé pendant de longs mois à imposer ces sanctions, a estimé que ses conversations avec son homologue russe ne menaient “nulle part”, au lendemain du report sine die d’une rencontre entre eux envisagée à Budapest.Les sanctions impliquent un gel de tous les actifs de Rosneft et de Lukoil aux États-Unis ainsi qu’une interdiction à toutes les entreprises américaines de faire des affaires avec les deux géants pétroliers russes.Les cours du brut ont accéléré leur hausse jeudi, à plus de 5%, propulsés par ces annonces, susceptibles de limiter l’offre sur le marché pétrolier.La Russie a dénoncé des sanctions américaines “contre-productives” dont “le résultat sera négatif pour la stabilité de l’économie mondiale”, tout en se disant “immunisée”. La Chine a exprimé son opposition à ces mesures.- Flotte fantôme -Les Européens ont également ciblé le secteur pétrolier russe en annonçant mercredi soir un nouveau train de sanctions contre Moscou, le 19e depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.Il prévoit notamment un arrêt total des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe d’ici à fin 2026 et des mesures supplémentaires contre la flotte fantôme de pétroliers que Moscou utilise pour contourner les sanctions occidentales.Des frappes russes dans la nuit et tôt jeudi matin ont causé la mort d’un secouriste, perturbé le trafic ferroviaire et endommagé une synagogue, ont annoncé les autorités ukrainiennes. Deux journalistes ukrainiens de la chaîne Freedom TV ont été tués le même jour par un drone russe à Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine, a rappelé jeudi à Bruxelles M. Zelensky.