European stocks rise, Wall St futures drop as US shutdown begins

European stocks and gold prices rose, while Wall Street futures fell on Wednesday as the US government shut down after lawmakers failed to reach a funding deal.The prospect of services in the United States being closed pushed gold to another record high over $3,895. In Asia, Tokyo’s stock market sank, while Hong Kong and Shanghai were closed for holidays.European markets were lifted by pharmaceutical shares after Pfizer was granted reprieve from President Donald Trump’s tariffs by agreeing to lower drug prices in the United States. Trump also announced plans to unveil a website to allow consumers to directly purchase some medications from manufacturers at discounted rates. While details remain thin, shares in British pharma giant AstraZeneca rose more than six percent and GSK was up almost three percent in London. The dollar remained under pressure on concerns caused by the US government beginning to shut down Wednesday. Democrats and Republicans failed to break a budget impasse, with talks hinging on health care funding.”Historically shutdowns have been bad for the US dollar, bad for US equities, and bad for bonds too,” said Emma Wall, chief investment strategist at Hargreaves Lansdown.”Should the shutdown remain unresolved it is likely to drive money outside of the US to markets with more certainty,” she added.While most shutdowns end after a short period, investors were concerned it could prevent the release Friday of the key non-farm payrolls report — a crucial guide for the Fed on rate decisions.The closure will see non-essential operations halted, leaving hundreds of thousands of civil servants temporarily unpaid, and many social safety net benefit payments potentially disrupted.Trump threatened to punish Democrats during any stoppage by targeting progressive priorities and forcing mass public sector job cuts.”Shutdowns have delivered bouts of volatility, but the precedent has been that weakness tends to be short-lived,” noted Joshua Mahony, chief market analyst at Scope Markets.Futures on all three main indexes in New York were in the red.India’s rupee also made small inroads as the country’s central bank decided against cutting interest rates, despite inflation remaining low, but the unit continued to hover around record lows against the greenback.The South Asian currency has been hit by concerns over stalled trade talks with Trump that will soften painful tariffs, while Washington’s strict immigration measures have added to worries.The two sides remain in talks despite sharp disagreements over agricultural trade and New Delhi’s purchases of Russian oil.In company news, Australian mining titan BHP fell 2.5 percent following reports China had told steelmakers to temporarily stop buying seagoing, dollar-denominated cargoes from the firm, as part of a pricing dispute.- Key figures at around 1100 GMT -London – FTSE 100: UP 0.7 percent at 9,413.05 pointsParis – CAC 40: UP 0.4 percent at 7,924.93Frankfurt – DAX: UP 0.5 percent at 24,003.37Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.9 percent at 44,550.85 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: Closed for a holidayShanghai – Composite: Closed for a holidayNew York – Dow: UP 0.2 percent at 46,397.89 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1729 from $1.1739 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3478 from $1.3448Dollar/yen: DOWN at 147.10 yen from 147.86 yenEuro/pound: DOWN at 87.01 pence from 87.29 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.5 percent at $62.05 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.5 percent at $65.70 per barrel

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L’affichage du coût environnemental des vêtements entre en vigueur en France, une première en Europe

Un jean de mode ultra-éphémère à “5.178 points d’impact” contre “1.428 points d’impact” pour son homologue Made in France: l’affichage du coût environnemental des vêtements entre en vigueur ce mercredi en France, une première en Europe.Il est déjà déployé par quelques marques soucieuses de produire responsable.Dans sa boutique du Marais, un quartier du centre de Paris, le fondateur de la marque 1083 épingle une affiche présentant les scores environnementaux de ses jeans. “Notre enjeu, c’est de populariser cet affichage et que les politiques ne puissent plus faire autrement que de le défendre”, explique à l’AFP Thomas Huriez, qui a commencé à déployer cet affichage avant l’entrée en vigueur du dispositif.Celui-ci n’est pas contraignant: prévu dans la loi Climat et Résilience (2021), il devait être obligatoire dès 2024 mais n’est finalement que volontaire, afin de laisser l’Union européenne boucler ses travaux sur l’élaboration d’un futur affichage environnemental obligatoire, et de ne pas, ainsi, imposer le cadre français avant la copie européenne.L’affichage français se présente sous la forme d’un score à points: plus le nombre est élevé, plus l’impact environnemental est important.Il est notamment calculé selon la consommation en eau, les émissions de gaz à effet de serre, la toxicité, les possibilités de recyclage ou réparation, le volume de fibres microplastiques rejetées lors du lavage et un “coefficient de fast fashion” qui prend en compte les volumes de production.- Améliorer la note -Mais comment calculer ce score avec des chaînes d’approvisionnement concentrant énormément de fournisseurs, souvent de plusieurs pays, pour un seul vêtement ?Pour 1083, rien de plus aisé: les jeans sont tissés, coupés et confectionnés en France. “On n’a pas 100 fournisseurs à appeler”, assure M. Huriez, précisant que la marque travaille avec trois teinturiers, deux en France, un en Italie. Et que le coton bio vient de Tanzanie, le lin et la laine de France.”On a construit cette marque-là pour tout maîtriser” dès son lancement en 2013, souligne le dirigeant d’entreprise.Cyrillus, enseigne française de prêt-à-porter pour la famille, a elle aussi devancé l’appel.”Notre idée, c’est d’améliorer notre note”, témoigne la responsable qualité et RSE Amandine Devienne, “mais c’est tellement multifactoriel que ce n’est pas simple”. Parmi les pistes envisagées, réduire l’impact du transport des marchandises, introduire davantage de cotons bio ou simplifier la composition des vêtements pour faciliter le recyclage.La plupart de ces marques volontaires, soutenues par l’application Clear Fashion qui note l’impact environnemental et social des vêtements selon un code couleur du vert au rouge et une note sur 100, affichent ce calcul en parallèle du nouvel éco-score souhaité par les autorités. Ces informations sont disponibles en magasins via un QR code sur l’étiquette ou en ligne sur les fiches produits.- L’argent, le nerf de la guerre – Être éco-responsable et rentable n’est pas contradictoire, prouvent ces deux marques.Par ailleurs, les produits ne sont pas forcément plus chers: un jean 1083 coûte entre 100 et 150 euros, comme n’importe quel autre jean de marque, et Cyrillus “a des marges un peu moins élevées que le reste du marché” pour ne pas répercuter le coût de sa politique RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) sur les produits, révèle à l’AFP son directeur Hervé Bailly.Convaincu de la pertinence de l’affichage environnemental, le Slip Français regrette “qu’aucune aide” du gouvernement ne soit attribuée pour aider les marques.La marque Made In France chiffre elle à 100.000 euros l’investissement qu’elle doit faire pour noter avec l’éco-score 1.000 de ses références.Entre 2025 et 2026, plusieurs dizaines de marques devraient avoir adopté le dispositif, estime le cabinet de la ministre de la Transition écologique, interrogé par l’AFP.Adopter l’affichage éco-score n’est cependant pas sans risque pour les marques volontaires.Elles doivent déclarer leurs données en prévision d’éventuels contrôles de la Répression des Fraudes, ont encore précisé les équipes d’Agnès Pannier-Runacher.”C’est souvent présenté comme un outil pour le consommateur mais c’est aussi un outil pour les producteurs, un levier pour les guider dans leurs efforts d’éco-conception”, juge le ministère.

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Ukraine: au moins neuf morts à la suite de pluies torrentielles dans le sud 

Des pluies torrentielles suivies d’inondations ont fait au moins neuf morts dont un enfant dans la région d’Odessa, dans le sud de l’Ukraine, ont indiqué mercredi les secours.”Toute la nuit, les sauveteurs ont aidé à évacuer des personnes prises au piège par des inondations, à dégager des voitures, à pomper de l’eau des bâtiments”, ont souligné les services d’urgence ukrainiens sur Telegram.Des images de leurs interventions montrent des véhicules bloqués en pleine rue, en grande partie immergés, ainsi qu’une opération de secours à bord d’un bus, dont les passagers sont extraits un à un sur les épaules de sauveteurs ayant de l’eau jusqu’à la taille.Le président Volodymyr Zelensky a déploré une “situation horrible”.”Neuf personnes ont péri à la suite de cette catastrophe naturelle, dont un enfant. Mes condoléances à leurs familles et à leurs proches”, a écrit le président sur les réseaux sociaux, faisant aussi état d’une personne disparue.”C’était le chaos complet, un cauchemar, la pluie ne cessait pas”, a témoigné auprès de l’AFP une habitante d’Odessa, Nadia Zakhartchenko.Elle a raconté avoir été comme prise au piège lors d’une sortie en ville avec sa fille. Faute de pouvoir circuler, elles se sont réfugiées, “gelées”, dans un café, où elles ont dû attendre plusieurs heures une prise en charge en voiture. “Honnêtement, nous avons eu du mal à rentrer”, dit-elle.Les intempéries ont commencé mardi en début d’après-midi et selon le maire d’Odessa, Guennadiï Troukhanov, il est tombé sur la ville, en l’espace de sept heures, l’équivalent de deux mois de précipitations en moyenne.”Aucun réseau d’égouts ne peut supporter une telle charge”, a ajouté l’élu.Ces intempéries meurtrières interviennent alors que l’Ukraine continue de subir des bombardements quotidiens de l’armée russe, qui contrôle environ 20% de son territoire, trois ans et demi après le lancement de son invasion à grande échelle.La Russie a intensifié ses frappes en septembre. Selon une analyse de l’AFP des rapports quotidiens de l’armée de l’air ukrainienne, les forces russes ont lancé 5.638 drones de longue portée et 185 missiles contre l’Ukraine lors d’attaques nocturnes le mois dernier, soit une hausse de 36% par rapport à août.A Kharkiv (nord-est), les autorités ont fait état d’importantes frappes pendant la nuit de mardi à mercredi, qui ont fait huit blessés, selon le maire Igor Terekhov.A Kherson (sud), un homme a été tué mercredi matin par un tir d’artillerie russe, a annoncé le chef de l’administration militaire régionale, Oleksandr Prokoudine.

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Philippines: le bilan d’un violent séisme porté à 69 morts, les blessés affluent

Les secours ont relevé mercredi à 69 morts le bilan d’un violent séisme aux Philippines et les blessés affluaient au lendemain d’un tremblement de terre de magnitude 6,9 qui a frappé l’archipel quelques jours après des intempéries meurtrières. La plupart des victimes “ont été écrasées par des débris, ce qui a causé leur mort”, a expliqué Rafaelito Alejandro, responsable adjoint de la défense civile, à la télévision nationale, portant le bilan à 69 morts. L’épicentre de la secousse a été détecté en mer, à proximité de l’île de Cebu dans le centre de l’archipel, mardi à 12H59 GMT (21H59 heure locale), selon l’Institut d’études géologiques des États-Unis (USGS).Les autorités ont fait état de 30 morts dans la ville de Bogo, tandis que d’autres localités proches de l’épicentre ont aussi été endeuillées, notamment San Remigio (22 morts) et Medellin (10). L’hôpital de Bogo a indiqué que 186 personnes ont été blessées.- Hôpital saturé -A l’entrée de cet hôpital provincial, des enfants blessés pleurent et des adultes crient en recevant des soins sur des lits disposés sous des tentes bleues. Ils ont été évacués du bâtiment par précaution face aux centaines de répliques qui ont secoué la région pendant la nuit. A côté, des employés de l’hôpital transportent des sacs mortuaires noirs sur des civières jusqu’à des vans, ont observé des journalistes de l’AFP.Le secouriste Teddy Fontillas, 56 ans, qui dit n’avoir pas fermé l’œil de la nuit, explique que des patients doivent être transférés dans d’autres hôpitaux, celui de Bogo étant saturé. “Nous sommes déjà dépassés, donc nous devons les amener en ville”, dit-il, en référence à la capitale provinciale Cebu, située à environ 100 kilomètres au sud. Plus loin à Bogo, des pompiers creusent avec un excavateur pour sonder les débris d’un motel de deux étages effondré, où ils pensent que deux réceptionnistes et un enfant peuvent être piégés. “Nous ne pouvons pas abandonner, même si nous cherchons depuis environ cinq heures maintenant”, déclare à l’AFP Erwin Castaneda, un pompier. “Nous parlons de vies humaines. Nous ferons tout ce que nous pouvons”. Le président Ferdinand Marcos a offert ses “sincères condoléances aux familles endeuillées” et promis une aide rapide.Des images filmées par des habitants et partagées sur les réseaux sociaux montrent une église catholique ancienne sur l’île de Bantayan, près de Cebu, pendant le séisme: devant le bâtiment, une guirlande d’ampoules oscille violemment avant que le clocher ne s’effondre.Dans la ville de Cebu, le marchand de chaussures en ligne Jayford Maranga, 21 ans, raconte s’être caché sous une table pour éviter d’être écrasé par le plafond d’un centre commercial. “Mon ami et moi mangions à la cafétéria près de l’heure de fermeture, et puis bam! C’était comme si la Terre s’arrêtait de tourner. Et ensuite le centre commercial a commencé à trembler”, selon le jeune homme, qui ajoute que son ami a été légèrement blessé.Plus de 300 répliques ont ébranlé la région, selon l’Institut philippin de volcanologie et de sismologie, ralentissant les efforts des sauveteurs.- “Sous le choc” -“J’avais l’impression que nous allions tous tomber. C’est la première fois que je vis ça”, témoigne Agnes Merza, aide-soignante à Bantayan.Les tremblements de terre sont quasi quotidiens aux Philippines, situées sur la Ceinture de feu du Pacifique, un arc de forte activité sismique qui s’étend de l’Asie du Sud-Est au Japon, et à travers le bassin pacifique jusqu’aux côtes ouest des Amériques, du nord au sud. Le passage de la récente tempête Bualoi et du typhon Ragasa avaient causé une quarantaine de morts ces derniers jours dans l’archipel philippin, où se produisent de nombreuses catastrophes naturelles.

Plus de 80 médias espagnols réclament en justice à Madrid 550 millions d’euros à Meta

Plus de 80 médias espagnols réclament à la société Meta, propriétaire de Facebook et Instagram, quelque 550 millions d’euros pour les dommages causés par son modèle publicitaire, dans un procès très attendu qui s’est ouvert mercredi matin à Madrid.L’audience a débuté à 10H00 (08H00 GMT) dans un tribunal de commerce de la capitale espagnole et doit durer jusqu’à jeudi.L’Association des médias d’information (AMI), principale association du secteur en Espagne, a déposé plainte en décembre 2023 contre Meta Irlande, où le géant technologique américain dispose de son siège européen. Elle réclame 551 millions d’euros pour concurrence déloyale dans la vente de publicité numérique.”Ce qui est en jeu, ici, c’est la survie des médias d’information menacés par le comportement prédateur d’une plateforme comme Meta, qui agit sans respecter notre cadre législatif”, a déclaré à la presse Irene Lanzaco, directrice générale de l’association avant le début de l’audience.”Ce que Meta a fait, c’est réaliser un profilage massif du comportement de tous les internautes et, à partir de ce profilage massif, sans les en voir avoir informés ni obtenu le consentement des citoyens, le groupe aurait vendu de la publicité segmentée, générant ainsi un énorme profit à partir d’une action illégale d’un point de vue réglementaire”, a-t-elle insisté.L’AMI accuse Meta d’avoir violé entre mai 2018 et juillet 2023 la réglementation européenne de protection des données, en utilisant les données des internautes sans leur consentement afin de créer des profils publicitaires individualisés. “Il s’agit d’une demande infondée qui (…) ne repose sur aucune preuve concernant le préjudice supposé, tout en ignorant intentionnellement l’évolution de l’industrie publicitaire au cours des dernières années”, a de son côté réagi Meta dans un message transmis à l’AFP.”Meta respecte toutes les lois applicables et a fourni des options claires, des informations transparentes et une large gamme d’outils aux utilisateurs pour contrôler leur expérience sur nos services”, a aussi affirmé le groupe.Les témoins doivent être entendus mercredi, et les rapports d’experts ainsi que les conclusions des parties seront présentés jeudi. Parmi les groupes de médias représentés par l’AMI figurent Prisa, propriétaire du quotidien El Pais et du journal sportif AS, mais aussi Godo (La Vanguardia, Mundo deportivo…), Unidad Editorial (El Mundo, Marca) et Vocento, qui publie le quotidien conservateur ABC.En plus de l’AMI, les radios et télévisions espagnoles ont déposé une autre plainte contre Meta pour les mêmes raisons, réclamant 160 millions d’euros de dommages et intérêts. En France, environ 200 groupes de médias français, y compris les principales chaînes de télévision et les principaux journaux, ont intenté une action similaire contre Meta en avril dernier.