Vol au Louvre: la directrice du musée reconnaît des failles, propose de nouvelles mesures

La directrice du Louvre, Laurence des Cars, a reconnu mercredi des failles dans le système de surveillance extérieur du grand musée parisien et proposé de nouvelles mesures dont un commissariat de police en son sein, trois jours après le casse spectaculaire au cours duquel huit joyaux de la Couronne ont été volés.”Il ne s’agit nullement pour moi de me dérober ou d’adopter une position de déni. Malgré nos efforts, malgré notre travail acharné au quotidien, nous avons été mis en échec”, a-t-elle dit devant la commission de la Culture du Sénat qui l’a auditionnée pendant plus de deux heures.Cette première prise de parole publique était très attendue après des jours d’intense polémique sur la sécurité des oeuvres dans le musée le plus visité du monde, qui a rouvert ses portes mercredi.Présidente-directrice du Louvre depuis septembre 2021, Mme des Cars a indiqué avoir proposé sa démission à la ministre de la Culture Rachida Dati, qui l’a refusée.- Vidéosurveillance “très insuffisante” -“Le système de sécurité tel qu’il est en place aujourd’hui dans la galerie d’Apollon a parfaitement fonctionné”, y compris toutes ses alarmes, a assuré la dirigeante.Elle a en revanche admis que le système de surveillance vidéo de l’extérieur du gigantesque palais était “très insuffisant”, évoquant une “faiblesse dans la protection périmétrique”: “Nous n’avons pas repéré suffisamment à l’avance l’arrivée des voleurs”.”Il y a quelques caméras périmétriques, mais qui sont vieillissantes (…), le parc est très insuffisant, ne couvre pas l’ensemble des façades du Louvre, et malheureusement du côté de la galerie d’Apollon” où a eu lieu le vol, “la seule caméra est posée en direction de l’ouest et donc ne couvrait pas le balcon concerné par l’effraction”, a-t-elle détaillé.Les malfaiteurs ont pénétré dans le musée grâce à un monte-charge installé sur la voie publique et fracturé à la disqueuse une porte-fenêtre en verre anti-effraction puis les vitrines abritant les joyaux, le tout en quelques minutes, avant de disparaître avec huit trésors nationaux.La question qui se pose, selon Mme des Cars, est celle de “l’adaptation de ce système de sécurité à un nouveau type d’attaque, à de nouveaux modes opératoires qui n’avaient pas été envisagés”.A court terme, elle entend “solliciter le ministère de l’Intérieur pour étudier si l’installation d’un commissariat de police au sein du musée serait envisageable”. Une demande relayée par Rachida Dati auprès de Matignon et de l’Elysée, a indiqué la ministre au Parisien.Laurence des Cars souhaite aussi pouvoir empêcher le stationnement des véhicules aux abords du musée.La dirigeante a assuré avoir, dès son arrivée, “accéléré l’élaboration” d’un plan de sécurisation à plus long terme du musée, ou “schéma directeur”. Ces travaux, chiffrés à 80 millions d’euros et qui doivent débuter en 2026, permettront selon elle de couvrir “l’ensemble des façades” et de “doubler” le nombre de caméras sur le domaine du Louvre.Sa responsable de la sécurité, Dominique Buffin, a toutefois ajouté que “la réglementation nous limite sur l’emprise de notre vidéoprotection”, avec des compétences qui relèvent “de la préfecture de police de Paris”.Selon Mme Buffin, ce système rénové devrait être relié à un “hyperviseur”, un système informatique d’analyse rapide des images.S’agissant de la mise en oeuvre du plan de sécurisation, il n’y a “pas eu de retard”, “nous accélérons autant que nous pouvons dans le cadre extrêmement contraint et lent des marchés publics”, a assuré Mme des Cars, alors qu’un pré-rapport de la Cour des comptes évoque un “retard persistant” sur ce point. – “Constat terrible” -La dirigeante a également dit avoir été frappée, dès son arrivée en provenance d’un musée d’Orsay bien plus moderne, par le “sous-investissement chronique en matière d’équipement et d’infrastructures au Louvre”. Elle a déploré des “infrastructures techniques absolument obsolescentes, voire absentes”, “un constat terrible pour le plus grand musée du monde”.”Je ne veux pas laisser penser que ce vol est une fatalité. Je n’ai cessé depuis ma prise de fonction en septembre 2021 d’attirer l’attention de notre tutelle de la représentation nationale et des médias sur l’état de dégradation et d’obsolescence générale du Louvre, ses bâtiments et structure”, a-t-elle souligné.Le président Emmanuel Macron a demandé de son côté mercredi une “accélération” des “mesures de sécurisation en cours de déploiement” au Louvre, visité par neuf millions de visiteurs en 2024.En coulisses, l’enquête se poursuit pour tenter de mettre la main sur les quatre cambrioleurs et leur incroyable butin. La couronne de l’impératrice Eugénie, qui leur avait échappé dans leur fuite, est “assez endommagée”. Sa restauration est “délicate mais possible”, a annoncé Mme des Cars.L’enquête “progresse”, a assuré sur CNews et Europe 1 le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez. “J’ai toute confiance, ça c’est sûr, dans le fait que nous retrouverons les auteurs”, a-t-il martelé.Les bijoux volés ont été estimés par le musée à 88 millions d’euros, un montant qui ne tient toutefois pas compte de leur valeur patrimoniale.

Vol au Louvre: la directrice du musée reconnaît des failles, propose de nouvelles mesures

La directrice du Louvre, Laurence des Cars, a reconnu mercredi des failles dans le système de surveillance extérieur du grand musée parisien et proposé de nouvelles mesures dont un commissariat de police en son sein, trois jours après le casse spectaculaire au cours duquel huit joyaux de la Couronne ont été volés.”Il ne s’agit nullement pour moi de me dérober ou d’adopter une position de déni. Malgré nos efforts, malgré notre travail acharné au quotidien, nous avons été mis en échec”, a-t-elle dit devant la commission de la Culture du Sénat qui l’a auditionnée pendant plus de deux heures.Cette première prise de parole publique était très attendue après des jours d’intense polémique sur la sécurité des oeuvres dans le musée le plus visité du monde, qui a rouvert ses portes mercredi.Présidente-directrice du Louvre depuis septembre 2021, Mme des Cars a indiqué avoir proposé sa démission à la ministre de la Culture Rachida Dati, qui l’a refusée.- Vidéosurveillance “très insuffisante” -“Le système de sécurité tel qu’il est en place aujourd’hui dans la galerie d’Apollon a parfaitement fonctionné”, y compris toutes ses alarmes, a assuré la dirigeante.Elle a en revanche admis que le système de surveillance vidéo de l’extérieur du gigantesque palais était “très insuffisant”, évoquant une “faiblesse dans la protection périmétrique”: “Nous n’avons pas repéré suffisamment à l’avance l’arrivée des voleurs”.”Il y a quelques caméras périmétriques, mais qui sont vieillissantes (…), le parc est très insuffisant, ne couvre pas l’ensemble des façades du Louvre, et malheureusement du côté de la galerie d’Apollon” où a eu lieu le vol, “la seule caméra est posée en direction de l’ouest et donc ne couvrait pas le balcon concerné par l’effraction”, a-t-elle détaillé.Les malfaiteurs ont pénétré dans le musée grâce à un monte-charge installé sur la voie publique et fracturé à la disqueuse une porte-fenêtre en verre anti-effraction puis les vitrines abritant les joyaux, le tout en quelques minutes, avant de disparaître avec huit trésors nationaux.La question qui se pose, selon Mme des Cars, est celle de “l’adaptation de ce système de sécurité à un nouveau type d’attaque, à de nouveaux modes opératoires qui n’avaient pas été envisagés”.A court terme, elle entend “solliciter le ministère de l’Intérieur pour étudier si l’installation d’un commissariat de police au sein du musée serait envisageable”. Une demande relayée par Rachida Dati auprès de Matignon et de l’Elysée, a indiqué la ministre au Parisien.Laurence des Cars souhaite aussi pouvoir empêcher le stationnement des véhicules aux abords du musée.La dirigeante a assuré avoir, dès son arrivée, “accéléré l’élaboration” d’un plan de sécurisation à plus long terme du musée, ou “schéma directeur”. Ces travaux, chiffrés à 80 millions d’euros et qui doivent débuter en 2026, permettront selon elle de couvrir “l’ensemble des façades” et de “doubler” le nombre de caméras sur le domaine du Louvre.Sa responsable de la sécurité, Dominique Buffin, a toutefois ajouté que “la réglementation nous limite sur l’emprise de notre vidéoprotection”, avec des compétences qui relèvent “de la préfecture de police de Paris”.Selon Mme Buffin, ce système rénové devrait être relié à un “hyperviseur”, un système informatique d’analyse rapide des images.S’agissant de la mise en oeuvre du plan de sécurisation, il n’y a “pas eu de retard”, “nous accélérons autant que nous pouvons dans le cadre extrêmement contraint et lent des marchés publics”, a assuré Mme des Cars, alors qu’un pré-rapport de la Cour des comptes évoque un “retard persistant” sur ce point. – “Constat terrible” -La dirigeante a également dit avoir été frappée, dès son arrivée en provenance d’un musée d’Orsay bien plus moderne, par le “sous-investissement chronique en matière d’équipement et d’infrastructures au Louvre”. Elle a déploré des “infrastructures techniques absolument obsolescentes, voire absentes”, “un constat terrible pour le plus grand musée du monde”.”Je ne veux pas laisser penser que ce vol est une fatalité. Je n’ai cessé depuis ma prise de fonction en septembre 2021 d’attirer l’attention de notre tutelle de la représentation nationale et des médias sur l’état de dégradation et d’obsolescence générale du Louvre, ses bâtiments et structure”, a-t-elle souligné.Le président Emmanuel Macron a demandé de son côté mercredi une “accélération” des “mesures de sécurisation en cours de déploiement” au Louvre, visité par neuf millions de visiteurs en 2024.En coulisses, l’enquête se poursuit pour tenter de mettre la main sur les quatre cambrioleurs et leur incroyable butin. La couronne de l’impératrice Eugénie, qui leur avait échappé dans leur fuite, est “assez endommagée”. Sa restauration est “délicate mais possible”, a annoncé Mme des Cars.L’enquête “progresse”, a assuré sur CNews et Europe 1 le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez. “J’ai toute confiance, ça c’est sûr, dans le fait que nous retrouverons les auteurs”, a-t-il martelé.Les bijoux volés ont été estimés par le musée à 88 millions d’euros, un montant qui ne tient toutefois pas compte de leur valeur patrimoniale.

Vol au Louvre: la directrice du musée reconnaît des failles, propose de nouvelles mesures

La directrice du Louvre, Laurence des Cars, a reconnu mercredi des failles dans le système de surveillance extérieur du grand musée parisien et proposé de nouvelles mesures dont un commissariat de police en son sein, trois jours après le casse spectaculaire au cours duquel huit joyaux de la Couronne ont été volés.”Il ne s’agit nullement pour moi de me dérober ou d’adopter une position de déni. Malgré nos efforts, malgré notre travail acharné au quotidien, nous avons été mis en échec”, a-t-elle dit devant la commission de la Culture du Sénat qui l’a auditionnée pendant plus de deux heures.Cette première prise de parole publique était très attendue après des jours d’intense polémique sur la sécurité des oeuvres dans le musée le plus visité du monde, qui a rouvert ses portes mercredi.Présidente-directrice du Louvre depuis septembre 2021, Mme des Cars a indiqué avoir proposé sa démission à la ministre de la Culture Rachida Dati, qui l’a refusée.- Vidéosurveillance “très insuffisante” -“Le système de sécurité tel qu’il est en place aujourd’hui dans la galerie d’Apollon a parfaitement fonctionné”, y compris toutes ses alarmes, a assuré la dirigeante.Elle a en revanche admis que le système de surveillance vidéo de l’extérieur du gigantesque palais était “très insuffisant”, évoquant une “faiblesse dans la protection périmétrique”: “Nous n’avons pas repéré suffisamment à l’avance l’arrivée des voleurs”.”Il y a quelques caméras périmétriques, mais qui sont vieillissantes (…), le parc est très insuffisant, ne couvre pas l’ensemble des façades du Louvre, et malheureusement du côté de la galerie d’Apollon” où a eu lieu le vol, “la seule caméra est posée en direction de l’ouest et donc ne couvrait pas le balcon concerné par l’effraction”, a-t-elle détaillé.Les malfaiteurs ont pénétré dans le musée grâce à un monte-charge installé sur la voie publique et fracturé à la disqueuse une porte-fenêtre en verre anti-effraction puis les vitrines abritant les joyaux, le tout en quelques minutes, avant de disparaître avec huit trésors nationaux.La question qui se pose, selon Mme des Cars, est celle de “l’adaptation de ce système de sécurité à un nouveau type d’attaque, à de nouveaux modes opératoires qui n’avaient pas été envisagés”.A court terme, elle entend “solliciter le ministère de l’Intérieur pour étudier si l’installation d’un commissariat de police au sein du musée serait envisageable”. Une demande relayée par Rachida Dati auprès de Matignon et de l’Elysée, a indiqué la ministre au Parisien.Laurence des Cars souhaite aussi pouvoir empêcher le stationnement des véhicules aux abords du musée.La dirigeante a assuré avoir, dès son arrivée, “accéléré l’élaboration” d’un plan de sécurisation à plus long terme du musée, ou “schéma directeur”. Ces travaux, chiffrés à 80 millions d’euros et qui doivent débuter en 2026, permettront selon elle de couvrir “l’ensemble des façades” et de “doubler” le nombre de caméras sur le domaine du Louvre.Sa responsable de la sécurité, Dominique Buffin, a toutefois ajouté que “la réglementation nous limite sur l’emprise de notre vidéoprotection”, avec des compétences qui relèvent “de la préfecture de police de Paris”.Selon Mme Buffin, ce système rénové devrait être relié à un “hyperviseur”, un système informatique d’analyse rapide des images.S’agissant de la mise en oeuvre du plan de sécurisation, il n’y a “pas eu de retard”, “nous accélérons autant que nous pouvons dans le cadre extrêmement contraint et lent des marchés publics”, a assuré Mme des Cars, alors qu’un pré-rapport de la Cour des comptes évoque un “retard persistant” sur ce point. – “Constat terrible” -La dirigeante a également dit avoir été frappée, dès son arrivée en provenance d’un musée d’Orsay bien plus moderne, par le “sous-investissement chronique en matière d’équipement et d’infrastructures au Louvre”. Elle a déploré des “infrastructures techniques absolument obsolescentes, voire absentes”, “un constat terrible pour le plus grand musée du monde”.”Je ne veux pas laisser penser que ce vol est une fatalité. Je n’ai cessé depuis ma prise de fonction en septembre 2021 d’attirer l’attention de notre tutelle de la représentation nationale et des médias sur l’état de dégradation et d’obsolescence générale du Louvre, ses bâtiments et structure”, a-t-elle souligné.Le président Emmanuel Macron a demandé de son côté mercredi une “accélération” des “mesures de sécurisation en cours de déploiement” au Louvre, visité par neuf millions de visiteurs en 2024.En coulisses, l’enquête se poursuit pour tenter de mettre la main sur les quatre cambrioleurs et leur incroyable butin. La couronne de l’impératrice Eugénie, qui leur avait échappé dans leur fuite, est “assez endommagée”. Sa restauration est “délicate mais possible”, a annoncé Mme des Cars.L’enquête “progresse”, a assuré sur CNews et Europe 1 le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez. “J’ai toute confiance, ça c’est sûr, dans le fait que nous retrouverons les auteurs”, a-t-il martelé.Les bijoux volés ont été estimés par le musée à 88 millions d’euros, un montant qui ne tient toutefois pas compte de leur valeur patrimoniale.

US missionary abducted in Niger capitalWed, 22 Oct 2025 19:05:02 GMT

A US missionary working for evangelical Christian organisation SIM has been abducted in Niger’s capital Niamey, officials said Wednesday.It marks the latest in a spate of kidnappings of westerners this year in northern Niger, a country plagued by jihadist violence and governed by a military junta for over two years.The unnamed victim, a man in …

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Lizzo sued over Sydney Sweeney jeans reference track

American pop star Lizzo is being sued in a California court over a snippet of an unreleased song that went viral because of a reference to Sydney Sweeney.The post blew up in August after a reference to the US actress whose appearance in a jeans advertisement had already set the internet ablaze.The social media post in question for the track “I’m goin’ in till October” has the four-time Grammy winner wearing not very much as she washes a car and says “I got good jeans like I’m Sydney.”But lawyers for a firm called GRC Trust say the clip of the track — which has never been sold — uses a sample of “Win or Lose (We Tried),” a ’70s soul ballad by American band Windy City, without permission.The firm, which owns the copyright for the track, wants Lizzo to compensate them because she “obtained profits they would not have realized but for their infringement” of the rights of the song.Lawyers say they tried to come to an informal agreement with Lizzo’s team, “but reached an impasse, necessitating the filing of this case.”The suit seeks an injunction to prevent the Lizzo song being distributed and money equal to the “defendants’ profits, plus all GRC’s losses.”A representative for Lizzo told AFP: “We are surprised that the GRC Trust filed this lawsuit.” “To be clear, the song has never been commercially released or monetized, and no decision has been made at this time regarding any future commercial release of the song.”The American Eagle ad starring the blonde-haired, blue-eyed star of “The White Lotus” and “Euphoria” sparked accusations it was a white supremacist dog whistle because of its word play in the tagline “Sydney Sweeney has great jeans.”While the outrage was confined to a small number of activists, senior Republicans like Ted Cruz lashed out at the “crazy Left” which the Texas senator said had “come out against beautiful women.” 

Gaza truce plan insufficient against ‘genocide’: UN’s Albanese

UN rights expert Francesca Albanese on Wednesday criticised a US-brokered ceasefire plan in Gaza as insufficient to address what she called a “genocide” of the Palestinian people by the United States and Israel.A fragile truce is in place as part of a deal to end two years of the Israel-Hamas war, which also involves the recovery of hostages, delivery of more aid to Gaza and eventual rebuilding of the devastated Palestinian territory.The plan is “absolutely inadequate and it doesn’t comply with international law”, said Albanese, the UN special rapporteur on human rights in the occupied Palestinian territories.There needed to be commitment to “ending the occupation, ending exploitation of Palestinian resources, ending colonisation”, Albanese told reporters.Israeli troops currently control around half of the coastal Palestinian territory. “It’s not a war, it’s a genocide where there is a determination to destroy a people as such,” said Albanese, who is mandated by the United Nations but does not speak on its behalf.UN investigators and several human rights groups, among them Amnesty International and Human Rights Watch, accuse Israel of committing genocide in Gaza,Israel has denied that charge as “distorted and false”, while accusing the authors of antisemitism.- ‘Genocidal apartheid state’ -Albanese was in South Africa — which has laid a case of genocide against Israel at the International Court of Justice — to deliver the annual Nelson Mandela Lecture on October 25. Under US sanctions since July for her outspoken criticism of Israel, she will also present her next report to the United Nations from South Africa in the coming days.In a first version of that report, published on the UN website, Albanese calls the Western support for Israel during the war with Hamas “the culmination of a long history of complicity”.”Even as the genocidal violence became visible, states, mostly Western ones, have provided, and continue to provide, Israel with military, diplomatic, economic and ideological support,” Albanese wrote.For helping Israel, which she brands a “genocidal apartheid state”, the UN rapporteur argues allied countries “could and should be held liable for aiding, assisting or jointly participating in internationally wrongful acts”.”The United States and Israel are leading not just the genocide in Gaza,” Albanese told Wednesday’s press conference. “They are leading to the erosion, the collapse of the multilateral system, threatening everyone who tries to advance justice and accountability,” she charged, mentioning four ICC judges also under US sanctions.Renewed discussions over the past months about a two-state solution to the Israel-Palestinian conflict have “been a pretence of doing something while the emergency was to discuss … how we stop the genocide”, she said.Those “who still have ties with Israel, diplomatic, but especially economic, political and military ties, are all responsible in some measure”, she said.

Cinq Français tués dans un accident de la route au Togo

Cinq Français, dont quatre originaires des Bouches-du-Rhône, ont été tués mardi dans un accident de la route au Togo, où ils voyageaient à l’occasion d’une mission caritative en Afrique de l’Ouest, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.Le gouvernement du Togo a confirmé dans un communiqué la mort de cinq personnes, sans préciser leur nationalité, et fait état de huit blessés dans un “grave accident de la circulation” mardi en début d’après-midi à Yomaboua, dans le centre du pays.”L’éclatement du pneu avant d’un minibus” a entraîné une “perte de contrôle” du véhicule qui a alors “basculé sous le pont de la rivière de Yomaboua”, précise encore le communiqué togolais.Parmi les victimes, trois sont originaires de La Ciotat (Bouches-du-Rhône), a indiqué à l’AFP le secrétaire du Lions Clubs de la ville, qui a demandé à être identifié par son seul prénom, Aurélien.Il a indiqué que les victimes “en moyenne avaient autour de 70-75 ans”.Parmi les victimes figurent également un membre du Lions Clubs du Pays de la Sainte Baume, dans les environs d’Aubagne (Bouches-du-Rhône), et un membre de l’antenne de Valenciennes (nord), a précisé ce responsable local de l’association caritative.”On a également des blessés”, a-t-il indiqué, sans pouvoir préciser immédiatement leur nombre ni la gravité de leur état.L’association, notamment via un de ses membres sur place, est en lien avec l’ambassade de France pour l’organisation du rapatriement des personnes décédées et blessées.Depuis le Togo, l’équipe caritative française devait se rendre au Bénin voisin pour y inaugurer une maternité. L’association avait “activement participé” au financement et au montage du projet “depuis une dizaine d’années”, a encore précisé le responsable.Le Lions Club, est une organisation caritative internationale, qui s’implique notamment dans des actions sociales dans les domaines de la santé, l’environnement, et vient en aide aux plus démunis.- “Extrême douleur” -“Trois habitants de notre ville ont tragiquement trouvé la mort et d’autres ont été blessés” a confirmé sur son compte X le maire de la Ciotat Alexandre Doriol, évoquant des membres des Lions Club qui “participaient à une action humanitaire au Bénin.””En ces moments d’extrême douleur, je pense à toutes les victimes de notre ville, françaises et béninoises”, a-t-il encore indiqué.”On a les informations au compte-goutte c’est ça aussi la vrai difficulté”, a indiqué à l’AFP la mairie de la Ciotat.L’accident s’est produit en saison pluvieuse, “où la pluie affecte les conditions de circulation”, a souligné le gouvernement togolais dans son communiqué.”Une enquête a été ouverte pour établir les causes exactes de ce drame”, poursuit le communiqué signé du ministre de la sécurité.Les routes dans de nombreux pays ouest-africains sont réputées pour leur dangerosité, en raison du mauvais état de la chaussée et de nombreux véhicules y circulant. La Banque mondiale soulignait en février que “chaque année, les accidents de la circulation tuent 1,19 million de personnes dans le monde”, notamment en raison d’un “déficit critique de financement”.”Ce sont les pays à revenu faible et intermédiaire qui paient le plus lourd tribut, avec 92% des décès dans le monde, alors même qu’ils ne possèdent que 60% environ du parc mondial de véhicules et 10% seulement du réseau routier interurbain asphalté”, déplorait encore l’institution internationale.

Rouler en chargeant sa batterie: deux solutions de “route électrique” testées en France

A quarante kilomètres au sud-ouest de Paris, sur l’autoroute A10, un panneau jaune annonce: “Ici, nous testons la recharge dynamique sur autoroute”, l’une des solutions qui pourrait permettre d’accélérer la décarbonation du transport routier.Hormis ce détail, difficile de deviner qu’un consortium mené par Vinci expérimente depuis septembre à Angervilliers (Essonne) la recharge par induction, sans contact, pour les véhicules électriques.Sur la voie de droite, seul un revêtement plus sombre suggérant une réfection récente trahit le tronçon test. Mais, dix centimètres sous la chaussée, 900 bobines de cuivre alimentées par le réseau électrique et générant un champ électromagnétique se succèdent, sur 1,5 kilomètre.Pour ces tests, quatre prototypes (poids lourd, bus, utilitaire et voiture) se mêlent au flot de véhicules empruntant cet axe. “C’est une première mondiale sur une autoroute” ouverte, indique à l’AFP Pierre Delaigue, responsable du projet chez Vinci Autoroutes. Au passage d’un véhicule équipé de bobines réceptrices, chaque dispositif enfoui “le détecte et lui envoie une impulsion”, ce qui “fournit de l’énergie régulièrement tout au long du trajet”, explique Guillaume Demond, chargé du projet chez Electreon, startup israélienne conceptrice du système de recharge.Les bobines réceptrices, des plaques d’une quarantaine de kilogrammes mesurant 1,3 mètre sur 80 centimètres, peuvent être installées sur des véhicules existants et à terme, elles pourront être intégrées dès la construction.Le couplage de ces bobines réceptrices avec les bobines émettrices placées dans la chaussée, – qui pourront être produites à l’échelle industrielle par Hutchinson – est suffisament puissant pour recharger des camions, avec une puissance transfére de 200 kW en moyenne selon les premières mesures de l’université Gustave-Eiffel. “Avec une telle puissance, la moitié va au moteur et la moitié va recharger la batterie. On gagne un kilomètre d’autonomie par kilomètre parcouru pour un poids lourd et deux à trois kilomètres d’autonomie par kilomètre parcouru pour un véhicule léger”, observe M. Delaigue.Un résultat encourageant puisque l’induction est l’une des trois technologies testées actuellement pour développer la “route électrique” (Electric Road System, ERS en anglais), un système de recharge de véhicules électriques en circulation qui devrait faciliter la décarbonation du transport routier, majoritairement effectué aujourd’hui par des camions à moteur diesel.- Conduction par le sol -Les deux autres solutions nécessitent un contact : la conduction aérienne par caténaire, inspirée du ferroviaire, et la conduction par le sol.Cette dernière est expérimentée à Saint-Maurice-de-Rémens (Ain), à près de 500 kilomètres de Paris, un ancien site militaire reconverti en centre d’essais routiers est ainsi le théâtre de tests d’une solution d’alimentation par le sol (APS).Les porteurs du projet “100% français” eRoadMontBlanc – la société d’autoroutes ATMB, Alstom, l’université Gustave-Eiffel et les PME Pronergy et Greenmot – mènent actuellement des essais sur une route aménagée sur 420 mètres avec “une piste d’alimentation qui s’intègre dans la chaussée”, précise Patrick Duprat, directeur de la R&D et de la compétitivité chez Alstom.Adapté d’une technologie développée dans les années 2000 par Alstom pour le tramway de Bordeaux, ce système utilise des “rails” moulés dans une résine pour s’intégrer au revêtement de la route sans aspérité.Pour capter le courant, un bras articulé installé sur le véhicule vient faire glisser un patin sur les courts segments conducteurs des rails, alimentés uniquement au passage d’un véhicule de façon automatique.Les tests doivent durer trois à six mois”, indique Florian Grange, chef de projet Innovation chez ATMB. Les résultats seront ensuite transmis au ministère des Transports qui devra valider un passage en “phase 2″.Au-delà des différences techniques et de leur degré d’avancement, l’objectif des deux projets – soutenus financièrement par Bpifrance et par le plan d’investissements d’avenir France 2030 – est d'”essayer de montrer qu’il y a un modèle économique rentable” pour les ERS, note Nicolas Hautière, de l’université Gustave-Eiffel, qui participe au projet alpin.”Le but c’est d’avoir des tarifs abordables à terme”, observe de son côté M. Demond en soulignant que l’induction “ce n’est pas une option (seulement) pour les Porsche”.