Bangladesh’s Tarique Rahman to take part in polls

Bangladeshi heavyweight politician Tarique Rahman said Monday he would return “soon” after 17 years in self-imposed exile to contest the first elections since a 2024 mass uprising.Rahman, 59, heir to Bangladesh’s longtime ruling family as son of former prime minister Khaleda Zia, is the acting chairman of the Bangladesh Nationalist Party (BNP), widely seen as a key frontrunner in the upcoming polls.”For some reasonable reasons my return hasn’t happened… but the time has come, and I will return soon, God willing,” Rahman told BBC Bangla in an interview broadcast Monday.The elections, due in February 2026, will be the first since a mass uprising ousted prime minister Sheikh Hasina last year, ending her 15-year hardline rule — during which she crushed the BNP.Rahman, known in Bangladesh as Tarique Zia, has lived in London since 2008, saying he fled politically-motivated persecution.Since Hasina’s fall, Rahman has been acquitted of the most serious charge against him; a life sentence handed down in absentia for a 2004 grenade attack on a Hasina rally, which he always denied.Rahman has emerged as an outspoken figure on social media and a rallying point for BNP supporters.”I am running in the election,” he told the BBC, speaking from London.Regarding the possibility of assuming office as prime Minister if the BNP forms the government, he said: “The people will decide.”It is unclear if his mother, 80-year-old Khaleda Zia, who has suffered ill health after being jailed during Hasina’s tenure, will run again herself or play a guiding role behind her son.”She went to jail in good health and returned with ailments, she was deprived of her right to proper treatment,” he said.”But… if her health permits, she will definitely contribute to the election.” He also spoke on the ban on Hasina’s Awami League ordered by the interim government of Muhammad Yunus, who will step down after the elections.Hasina, 78, has defied court orders to return from India, where she fled last year, to attend her trial for ordering a deadly crackdown against the uprising. Hasina has refused to recognise the court’s authority.The charges amount to crimes against humanity in Bangladesh.”Those who are responsible for such cruelties, those who ordered them, must be punished. This is not about vengeance,” Tarique added.”I strongly believe people cannot support a political party or its activists who murder, forcibly disappear people, or launder money,” he added. 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Indonésie: un léopard capturé dans un hôtel

Un léopard, soupçonné de s’être échappé d’un zoo, a été capturé lundi en Indonésie après avoir erré dans un complexe hôtelier d’une zone touristique, provoquant la panique parmi les clients, a indiqué un responsable de la protection animalière.Le félin a été aperçu pour la première fois lundi matin devant une chambre située au deuxième étage d’un hôtel de Bandung, grande ville de la province de Java, située à une centaine de kilomètres à l’est de Jakarta.La direction de l’hôtel a alors appelé les pompiers, qui ont ensuite informé l’agence locale de conservation de la faune.”Nous avons utilisé un tranquillisant et vers 10h00 du matin, le léopard a été évacué et sorti de l’hôtel”, a déclaré à l’AFP le directeur de l’agence de conservation de Java occidental, Agus Arianto.Fin août, un léopard aurait été aperçu en train de s’échapper d’un zoo situé à seulement cinq kilomètres de l’hôtel. Il faudra cependant du temps pour vérifier si le léopard capturé dans l’hôtel est bien le félin qui s’était échappé du zoo, a ajouté M. Agus.”Actuellement, le léopard reprend lentement conscience. Il a commencé à grogner”, a-t-il déclaré, en ajoutant que l’animal serait ensuite transporté dans un centre de conservation pour observation.En 2021, deux tigres du Bengale s’étaient échappés de leur enclos par un trou apparu après plusieurs jours de pluies torrentielles, dans le zoo de la ville de Singkawang, dans la partie indonésienne de l’île de Bornéo.Un gardien du zoo âgé de 47 ans et plusieurs animaux avaient été retrouvés morts près de la cage des félins. L’un des tigres avait été abattu tandis qu’un autre avait été capturé vivant.

Pourparlers attendus en Egypte sur une libération d’otages et un cessez-le-feu à Gaza

Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas doivent tenir des discussions indirectes lundi en Egypte, le président américain Donald Trump pressant les négociateurs “d’avancer rapidement” pour obtenir la libération des otages et mettre fin à deux ans de guerre dévastatrice à Gaza.Les pourparlers se tiennent à Charm el-Cheikh, à la veille du 2e anniversaire de l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, où l’armée israélienne poursuit ses opérations.Ils sont basés sur le plan Trump pour faire cesser la guerre dans le territoire palestinien ravagé par l’offensive israélienne de représailles qui a fait des dizaines de milliers de morts.”Je demande à tout le monde d’avancer rapidement”, a déclaré le président américain après avoir dépêché en Egypte son émissaire Steve Witkoff et son gendre Jared Kushner.Annoncé le 29 septembre, son plan prévoit un cessez-le-feu, la libération dans les 72 heures des otages retenus à Gaza, le retrait par étapes de l’armée israélienne de Gaza et le désarmement du Hamas.La délégation israélienne doit se rendre lundi en Egypte, où le président Abdel Fattah al-Sissi a salué le plan Trump. Celle du Hamas est arrivée dimanche.L’équipe du Hamas est dirigée par Khalil Al-Hayya, qui avait échappé, avec d’autres dirigeants du Hamas, à une tentative d’assassinat d’Israël le 9 septembre à Doha. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait ensuite, depuis la Maison Blanche, présenté ses excuses à son homologue du Qatar pour les frappes menées dans son pays.- “Modalités” -Selon un haut responsable du Hamas, la délégation du mouvement devait s’entretenir lundi matin au Caire avec les médiateurs égyptiens et qataris avant le début, à une date encore non précisée, des négociations à Charm el-Cheikh.Celles-ci “porteront sur les modalités du cessez-le-feu, du retrait des forces israéliennes (de Gaza) et de l’échange” des otages contre les prisonniers palestiniens détenus par Israël, a-t-il précisé à l’AFP.Dimanche, le Hamas a exprimé sa volonté “d’entamer immédiatement le processus d’échange”.Il a réclamé “l’arrêt de toutes les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza”, selon une source proche du dossier. Le Hamas “mettra fin à ses opérations militaires” dans le même temps.Dans sa réponse au plan Trump, le Hamas a dit vendredi être prêt à libérer tous les otages “afin de parvenir à la fin de la guerre et d’assurer un retrait total israélien de Gaza”.Il n’a pas mentionné la question de son désarmement, un point clé du plan, affirmant en outre qu’il entendait participer aux discussions sur l’avenir de Gaza alors que la proposition américaine exclut tout rôle du Hamas “dans la gouvernance de Gaza”.Allié du président américain, M. Netanyahu affirme soutenir le plan Trump, tout en précisant que son armée se maintiendra dans la majeure partie de la bande de Gaza, qu’elle contrôle à environ 75%. Il a aussi réaffirmé la nécessité de désarmer le Hamas.- Bombardements israéliens à Gaza -En cas d’échec des négociations, “nous reprendrons le combat”, a averti dimanche le chef d’état-major israélien Eyal Zamir.Les efforts des médiateurs ont échoué jusque-là à aboutir à un cessez-le-feu durable à Gaza. Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens.Dans la bande de Gaza, la Défense civile a fait état de frappes lundi notamment à Gaza-ville (nord) et à Khan Younès (sud) où deux Palestiniens ont été tués. “Les tirs d’artillerie et de drones se sont poursuivis toute la nuit à l’est de Gaza-ville”, selon cette organisation de secours opérant sous l’autorité du mouvement islamiste palestinien Hamas.Des images de l’AFP ont montré plusieurs explosions le matin dans la bande de Gaza, d’où s’élèvent des panaches de fumée. L’attaque du 7-Octobre a tué côté israélien 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont toujours otages à Gaza dont 25 sont mortes selon l’armée.L’offensive de représailles israélienne a fait au moins 67.139 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, fiables selon l’ONU.L’ONU a déclaré l’état de famine dans une partie du territoire assiégé par les troupes israéliennes et ses enquêteurs affirment qu’Israël y commet un génocide. Des affirmations rejetées par Israël.Considéré comme une organisation terroriste par l’Union européenne et les Etats-Unis, le Hamas a pris le pouvoir à Gaza en 2007, deux ans après le retrait unilatéral d’Israël du territoire palestinien qu’il a occupé pendant 38 ans.

Pourparlers attendus en Egypte sur une libération d’otages et un cessez-le-feu à Gaza

Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas doivent tenir des discussions indirectes lundi en Egypte, le président américain Donald Trump pressant les négociateurs “d’avancer rapidement” pour obtenir la libération des otages et mettre fin à deux ans de guerre dévastatrice à Gaza.Les pourparlers se tiennent à Charm el-Cheikh, à la veille du 2e anniversaire de l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, où l’armée israélienne poursuit ses opérations.Ils sont basés sur le plan Trump pour faire cesser la guerre dans le territoire palestinien ravagé par l’offensive israélienne de représailles qui a fait des dizaines de milliers de morts.”Je demande à tout le monde d’avancer rapidement”, a déclaré le président américain après avoir dépêché en Egypte son émissaire Steve Witkoff et son gendre Jared Kushner.Annoncé le 29 septembre, son plan prévoit un cessez-le-feu, la libération dans les 72 heures des otages retenus à Gaza, le retrait par étapes de l’armée israélienne de Gaza et le désarmement du Hamas.La délégation israélienne doit se rendre lundi en Egypte, où le président Abdel Fattah al-Sissi a salué le plan Trump. Celle du Hamas est arrivée dimanche.L’équipe du Hamas est dirigée par Khalil Al-Hayya, qui avait échappé, avec d’autres dirigeants du Hamas, à une tentative d’assassinat d’Israël le 9 septembre à Doha. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait ensuite, depuis la Maison Blanche, présenté ses excuses à son homologue du Qatar pour les frappes menées dans son pays.- “Modalités” -Selon un haut responsable du Hamas, la délégation du mouvement devait s’entretenir lundi matin au Caire avec les médiateurs égyptiens et qataris avant le début, à une date encore non précisée, des négociations à Charm el-Cheikh.Celles-ci “porteront sur les modalités du cessez-le-feu, du retrait des forces israéliennes (de Gaza) et de l’échange” des otages contre les prisonniers palestiniens détenus par Israël, a-t-il précisé à l’AFP.Dimanche, le Hamas a exprimé sa volonté “d’entamer immédiatement le processus d’échange”.Il a réclamé “l’arrêt de toutes les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza”, selon une source proche du dossier. Le Hamas “mettra fin à ses opérations militaires” dans le même temps.Dans sa réponse au plan Trump, le Hamas a dit vendredi être prêt à libérer tous les otages “afin de parvenir à la fin de la guerre et d’assurer un retrait total israélien de Gaza”.Il n’a pas mentionné la question de son désarmement, un point clé du plan, affirmant en outre qu’il entendait participer aux discussions sur l’avenir de Gaza alors que la proposition américaine exclut tout rôle du Hamas “dans la gouvernance de Gaza”.Allié du président américain, M. Netanyahu affirme soutenir le plan Trump, tout en précisant que son armée se maintiendra dans la majeure partie de la bande de Gaza, qu’elle contrôle à environ 75%. Il a aussi réaffirmé la nécessité de désarmer le Hamas.- Bombardements israéliens à Gaza -En cas d’échec des négociations, “nous reprendrons le combat”, a averti dimanche le chef d’état-major israélien Eyal Zamir.Les efforts des médiateurs ont échoué jusque-là à aboutir à un cessez-le-feu durable à Gaza. Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens.Dans la bande de Gaza, la Défense civile a fait état de frappes lundi notamment à Gaza-ville (nord) et à Khan Younès (sud) où deux Palestiniens ont été tués. “Les tirs d’artillerie et de drones se sont poursuivis toute la nuit à l’est de Gaza-ville”, selon cette organisation de secours opérant sous l’autorité du mouvement islamiste palestinien Hamas.Des images de l’AFP ont montré plusieurs explosions le matin dans la bande de Gaza, d’où s’élèvent des panaches de fumée. L’attaque du 7-Octobre a tué côté israélien 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont toujours otages à Gaza dont 25 sont mortes selon l’armée.L’offensive de représailles israélienne a fait au moins 67.139 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, fiables selon l’ONU.L’ONU a déclaré l’état de famine dans une partie du territoire assiégé par les troupes israéliennes et ses enquêteurs affirment qu’Israël y commet un génocide. Des affirmations rejetées par Israël.Considéré comme une organisation terroriste par l’Union européenne et les Etats-Unis, le Hamas a pris le pouvoir à Gaza en 2007, deux ans après le retrait unilatéral d’Israël du territoire palestinien qu’il a occupé pendant 38 ans.

De la dissolution à la démission de Lecornu, des inédits à la chaîne

De la dissolution surprise en juin 2024 à la démission lundi du Premier ministre Sébastien Lecornu, quelques heures après l’annonce d’une partie de son gouvernement, la France a enchaîné, ces 16 derniers mois, les moments politiques inédits.- Campagne électorale la plus courte -Le 9 juin, au soir d’élections européennes largement remportées en France par le Rassemblement national (RN, 31,37% des suffrages), le président Emmanuel Macron annonce la dissolution de l’Assemblée nationale.C’est une première depuis la dissolution ratée de Jacques Chirac en 1997 qui avait porté au pouvoir l’opposition de gauche emmenée par le socialiste Lionel Jospin.Seules trois semaines séparent l’annonce de la dissolution du premier tour des législatives, le 30 juin. Une campagne express sans équivalent sous la Ve République.  – Nombre inédit de députés RN – Les élections aboutissent à une fragmentation de l’Assemblée nationale avec trois blocs, dont aucun n’approche de la majorité absolue des 289 députés.Le Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen devient le parti le plus représenté dans l’Hémicycle avec 123 députés, un nombre jamais atteint par cette formation.- Plus long interrègne -Après la démission du Premier ministre Gabriel Attal, Emmanuel Macron annonce qu’il ne désignera pas de Premier ministre avant la fin des Jeux olympiques de Paris.S’ouvre alors le plus long “interrègne” entre deux exécutifs de la Ve République: pendant 51 jours, le gouvernement démissionnaire expédie les affaires courantes.- Premier ministre le plus âgé -Emmanuel Macron désigne le 5 septembre Michel Barnier au poste de Premier ministre. L’ancien commissaire européen et ex-ministre devient à 73 ans le plus vieux Premier ministre de la Ve République (un record battu de quelques mois en avril par son successeur, François Bayrou). Il forme un exécutif marqué à droite, avec à l’Intérieur le conservateur Bruno Retailleau.- Plus court passage à Matignon -La préparation du budget 2025 éprouve durement la fragile coalition de M. Barnier. Le 2 décembre, il engage sa responsabilité pour faire adopter sans vote le budget de la Sécurité sociale (article 49.3). Le 4, une motion de censure de la gauche obtient 311 voix sur les 288 nécessaires, grâce au soutien du RN. Michel Barnier est contraint de démissionner, trois mois à peine après sa prise de fonction. C’est alors le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République.- Quatre gouvernements en 12 mois -Emmanuel Macron nomme le 13 décembre le président du MoDem, François Bayrou, à Matignon qui présente le 23 décembre un gouvernement marqué par le retour de deux anciens Premiers ministres, Élisabeth Borne et Manuel Valls, et par le tandem droitier Retailleau-Darmanin. C’est le quatrième gouvernement en l’espace de 12 mois, fait inédit sous la Ve République.Il devra avoir recours en février 2025 à l’article 49-3 pour faire adopter sans vote le budget pour l’année en cours, qui devient le budget le plus tardivement adopté de l’histoire de la Ve République.- Première chute sur un vote de confiance -La chute le 8 septembre du gouvernement Bayrou sur un vote de confiance de l’Assemblée nationale, sollicité par le Premier ministre pour tenter de faire valider ses choix budgétaires, est aussi une première sous la Ve République. Avant François Bayrou, 21 Premiers ministres se sont essayés au vote de confiance, tous avec succès, parfois de justesse comme Jacques Chirac sous la première cohabitation avec François Mitterrand en 1986 et 1987.- Démission avant le premier conseil des ministres -Il avait fallu près d’un mois au nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, nommé le 9 septembre, pour annoncer dimanche soir la majeure partie de son gouvernement. Son premier conseil des ministres était prévu lundi à 16H00, mais, critiqué de toutes parts et fragilisé par la fronde des Républicains, il a présenté sa démission dans la matinée. Encore une fois du jamais vu sous la Ve République.

De la dissolution à la démission de Lecornu, des inédits à la chaîne

De la dissolution surprise en juin 2024 à la démission lundi du Premier ministre Sébastien Lecornu, quelques heures après l’annonce d’une partie de son gouvernement, la France a enchaîné, ces 16 derniers mois, les moments politiques inédits.- Campagne électorale la plus courte -Le 9 juin, au soir d’élections européennes largement remportées en France par le Rassemblement national (RN, 31,37% des suffrages), le président Emmanuel Macron annonce la dissolution de l’Assemblée nationale.C’est une première depuis la dissolution ratée de Jacques Chirac en 1997 qui avait porté au pouvoir l’opposition de gauche emmenée par le socialiste Lionel Jospin.Seules trois semaines séparent l’annonce de la dissolution du premier tour des législatives, le 30 juin. Une campagne express sans équivalent sous la Ve République.  – Nombre inédit de députés RN – Les élections aboutissent à une fragmentation de l’Assemblée nationale avec trois blocs, dont aucun n’approche de la majorité absolue des 289 députés.Le Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen devient le parti le plus représenté dans l’Hémicycle avec 123 députés, un nombre jamais atteint par cette formation.- Plus long interrègne -Après la démission du Premier ministre Gabriel Attal, Emmanuel Macron annonce qu’il ne désignera pas de Premier ministre avant la fin des Jeux olympiques de Paris.S’ouvre alors le plus long “interrègne” entre deux exécutifs de la Ve République: pendant 51 jours, le gouvernement démissionnaire expédie les affaires courantes.- Premier ministre le plus âgé -Emmanuel Macron désigne le 5 septembre Michel Barnier au poste de Premier ministre. L’ancien commissaire européen et ex-ministre devient à 73 ans le plus vieux Premier ministre de la Ve République (un record battu de quelques mois en avril par son successeur, François Bayrou). Il forme un exécutif marqué à droite, avec à l’Intérieur le conservateur Bruno Retailleau.- Plus court passage à Matignon -La préparation du budget 2025 éprouve durement la fragile coalition de M. Barnier. Le 2 décembre, il engage sa responsabilité pour faire adopter sans vote le budget de la Sécurité sociale (article 49.3). Le 4, une motion de censure de la gauche obtient 311 voix sur les 288 nécessaires, grâce au soutien du RN. Michel Barnier est contraint de démissionner, trois mois à peine après sa prise de fonction. C’est alors le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République.- Quatre gouvernements en 12 mois -Emmanuel Macron nomme le 13 décembre le président du MoDem, François Bayrou, à Matignon qui présente le 23 décembre un gouvernement marqué par le retour de deux anciens Premiers ministres, Élisabeth Borne et Manuel Valls, et par le tandem droitier Retailleau-Darmanin. C’est le quatrième gouvernement en l’espace de 12 mois, fait inédit sous la Ve République.Il devra avoir recours en février 2025 à l’article 49-3 pour faire adopter sans vote le budget pour l’année en cours, qui devient le budget le plus tardivement adopté de l’histoire de la Ve République.- Première chute sur un vote de confiance -La chute le 8 septembre du gouvernement Bayrou sur un vote de confiance de l’Assemblée nationale, sollicité par le Premier ministre pour tenter de faire valider ses choix budgétaires, est aussi une première sous la Ve République. Avant François Bayrou, 21 Premiers ministres se sont essayés au vote de confiance, tous avec succès, parfois de justesse comme Jacques Chirac sous la première cohabitation avec François Mitterrand en 1986 et 1987.- Démission avant le premier conseil des ministres -Il avait fallu près d’un mois au nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, nommé le 9 septembre, pour annoncer dimanche soir la majeure partie de son gouvernement. Son premier conseil des ministres était prévu lundi à 16H00, mais, critiqué de toutes parts et fragilisé par la fronde des Républicains, il a présenté sa démission dans la matinée. Encore une fois du jamais vu sous la Ve République.

African players in Europe: Ghana trio score before World Cup tiesMon, 06 Oct 2025 09:36:41 GMT

Ghana stars Antoine Semenyo, Mohammed Kudus and Inaki Williams warmed up for crucial 2026 World Cup qualifiers by scoring in the top European leagues at the weekend.Semenyo struck twice as Bournemouth beat Fulham and Kudus was the match-winner for Tottenham Hotspur at Leeds United in the Premier League. Williams converted a penalty to claim his first …

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Le gouvernement Lecornu démissionne, la France s’enfonce dans la crise politique

Déflagration politique: quelques heures à peine après avoir formé son gouvernement, Sébastien Lecornu a remis lundi sa démission à Emmanuel Macron, sous le feu des critiques et fragilisé de l’intérieur par la fronde des Républicains de Bruno Retailleau. Le locataire de Matignon, nommé le 9 septembre et qui devait tenir son premier Conseil des ministres à la tête du gouvernement à 16h00, s’est rendu aux premières heures de la matinée à l’Élysée pour remettre sa démission au président, qui l’a acceptée, selon un communiqué de la présidence.”Les conditions n’étaient plus remplies” pour rester Premier ministre, a-t-il déclaré un peu plus tard dans la cour de Matignon, regrettant “les appétits partisans” qui ont conduit à sa démission, une allusion claire à Bruno Retailleau, qui dimanche soir a précipité sa chute en remettant en cause la participation des Républicains au gouvernement à peine celui-ci formé.Les partis politiques “continuent d’adopter une posture comme s’ils avaient tous la majorité absolue”, a déploré Sébastien Lecornu, reconnaissant que son offre de renoncer au 49.3 pour redonner la main au Parlement n’avait “pas permis ce choc de se dire qu’on peut faire différemment”.Il s’agit du gouvernement le plus bref de la Ve République, à peine plus d’une douzaine d’heures. Sa chute plonge la France dans une crise politique sans précédent depuis des décennies.Cette instabilité provoquait lundi matin la chute de près de 2% de la Bourse de Paris. Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt français à dix ans était, lui, en forte hausse.- Calme -Que va faire le Président de la République ? Dissoudre comme le demande le RN, démissionner comme le voudrait LFI ou renommer un nouveau Premier ministre ? Nul ne le sait. “Nous devons garder notre calme et penser aux Français”, a déclaré lundi Michel Barnier, qui avait lui-même été renversé par l’Assemblée nationale au bout de trois mois à Matignon. Troisième Premier ministre désigné en un an, après que la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024 a donné lieu à un hémicycle ingouvernable, divisé en trois blocs très polarisés, Sébastien Lecornu, un très proche d’Emmanuel Macron, s’est retrouvé fragilisé alors qu’il venait de composer dimanche soir un gouvernement de 18 ministres, dont 12 sortants reconduits dans leurs portefeuilles. Très remonté face à une composition qui “ne reflète pas la rupture promise”, le patron de LR Bruno Retailleau, lui-même reconduit à l’Intérieur, avait immédiatement convoqué en urgence le comité stratégique du parti gaulliste, qui devait se tenir à 11h30.Mais la décision était semble-t-il déjà prise. LR ne pouvait pas “offrir un dernier tour de piste” à la Macronie, a expliqué lundi son vice-président François-Xavier Bellamy. Les Républicains n’ont pas “à redouter une dissolution”.Principal objet de la rupture: le retour surprise aux Armées de Bruno Le Maire, symbole pour la droite du dérapage budgétaire des dernières années de gouvernements macronistes. Mais aussi la large part réservée à Renaissance dans le gouvernement – avec 10 ministres, contre 4 à LR.Quant au chef des centristes de l’UDI, Hervé Marseille, il a estimé dimanche auprès de l’AFP, que “les choix effectués par le Premier ministre redonnent à l’UDI sa liberté”.- Dissolution? -Presque simultanément à l’annonce de la démission de Sébastien Lecornu, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a appelé Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale et provoquer de nouvelles législatives anticipées. “Il ne peut y avoir de stabilité retrouvée sans un retour aux urnes”, a-t-il déclaré en arrivant au siège du parti d’extrême droite pour évoquer la situation avec Marine Le Pen. Cette dernière a également estimé une dissolution “absolument incontournable” et une démission d’Emmanuel Macron, la “seule décision sage”.Le leader de la France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon a demandé l’examen “immédiat” d’une motion de destitution du président de la République et proposé aux autres partis de gauche “une rencontre cet après-midi”.”Recyclage”, “provocation”, “bras d’honneur”, “déni de démocratie”, choix “effarant et inexplicable” ou “insultant”… L’exaspération s’était fait sentir dans tous les partis d’opposition dimanche, avivant le spectre d’une censure rapide.Le PS d’Olivier Faure avait à nouveau promis lundi de faire tomber le gouvernement sauf à obtenir un nouveau débat parlementaire sur la réforme des retraites. Le patron des socialistes a ensuite salué la décision de Sébastien Lecornu un “gaulliste” qui vient de “démissionner avec dignité et honneur”.Le président de la République “n’a tiré aucune conclusion de la défaite qui était la sienne dans les urnes et moi, je ne connais qu’un maître, qu’un guide, c’est le suffrage universel”, a relevé de son côté le chef des députés PS Boris Vallaud.

Des manifestations et une cérémonie pour dire l’espoir de libération des otages

Des manifestations et une cérémonie: dimanche à Paris et à Strasbourg, plusieurs milliers de personnes ont dit leur espoir d’une libération prochaine des otages du Hamas après la présentation d’un plan de paix américain soumis aux deux belligérants.A Paris plusieurs milliers de personnes se sont retrouvées vers 14H00 place de la République, scandant “Libérez les otages” et brandissant des photos de victimes, des drapeaux français et israéliens ainsi que des banderoles, ont constaté des journalistes de l’AFP.”Au départ, on avait prévu ce rassemblement pour commémorer les deux ans du 7-Octobre, rappeler qu’il reste des otages et honorer la mémoire des victimes”, a déclaré à l’AFP Jean-David Ichay, président de l’association “Tous 7 Octobre”, organisatrice de la manifestation dans le pays qui abrite la plus importante communauté juive en Europe.Après les avancées sur le plan Trump pour la paix, “on vient pousser pour que ce deal se fasse et qu’il y ait vraiment une pression maximum sur le Hamas”, a-t-il ajouté, en témoignant d'”un espoir comme on n’a pas eu depuis le 7 octobre” 2023.”Maintenant on a le sentiment que quelque chose va se passer”, a affirmé à des journalistes Ilay David, frère de l’otage Evyatar David qui était apparu très affaibli dans une vidéo publiée en août par le Hamas.”Nous sommes dans un moment important, j’espère qu’il va aboutir”, a déclaré Ruth Amiel, la tante de l’otage Elkana Bohbot. Mais “tant qu’on ne l’a pas pris dans nos bras, tant qu’on ne l’a pas enlacé, on est toujours dans l’attente et dans l’inquiétude”, a-t-elle ajouté.Le Hamas a affirmé dimanche sa volonté de parvenir à un accord pour mettre fin à la guerre à Gaza et de procéder à un échange “immédiat” d’otages et de prisonniers avec Israël, avant des négociations indirectes en Egypte entre les deux belligérants.- “gravité” -Dans la soirée, plus de 2.000 personnes se sont retrouvées salle Pleyel à Paris pour une cérémonie d’hommage aux victimes et de soutien aux otages, organisée par le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), qui a alterné tables rondes, intermèdes musicaux, lectures et enregistrements commémoratifs, et qui s’est ouverte par une minute de silence. “Ce soir dans le recueillement, la gravité mais aussi depuis quelques jours l’espoir, nous commémorons les deux ans du 7 octobre qui appartient désormais à l’Histoire”, a affirmé dans un discours Yonathan Arfi, le président du Crif.Avant le début de la cérémonie, il a confié à des journalistes son espoir “que les pressions exercées notamment par le Qatar et la Turquie, qui semblent avoir fait évoluer leur position, vont permettre d’acculer suffisamment le Hamas pour qu’il libère les otages et rentre dans un autre processus”.Parmi les intervenants : la chanteuse Keren Ann, le philosophe Raphaël Enthoven, l’essayiste Caroline Fourest, l’animateur Arthur ou encore le dessinateur Joann Sfar… “Même si cet espoir reste fragile, nous choisissons d’y croire”, a affirmé Arthur, très applaudi.Dans une communauté où beaucoup ne cachent pas leur déception vis-à-vis d’Emmanuel Macron, l’évocation du chef de l’Etat a provoqué quelques sifflets.Dans le cadre de ces commémorations, une tente commémorative sera installée lundi et mardi place des Vosges par le Crif.A Strasbourg également, quelques centaines de personnes se sont rassemblées à l’appel d’organisations juives. Devant une banderole “Deux ans en enfer, libérez les otages !”, des témoignages de proches d’otages ou de personnes tuées le 7 octobre 2023 ont été lus. “On est là pour les otages, pour leur retour sains et saufs, pour la paix entre les peuples, et aussi pour nous, parce que les actes antisémites ont augmenté, c’est devenu dangereux d’être juif”, a dit Danny, jeune homme coiffé d’une kippa, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille.