Le Libanais Georges Abdallah va-t-il sortir de prison, après 40 ans? La justice française se prononce jeudi

Après plus de 40 ans de prison en France, peut-être la liberté. Le Libanais Georges Abdallah, condamné en 1987 pour complicité d’assassinats de diplomates américain et israélien et considéré comme l’un des plus anciens détenus du pays, saura jeudi si la justice l’autorise à rentrer chez lui.La cour d’appel de Paris rendra sa décision à 09H00, en audience non publique et en l’absence de Georges Ibrahim Abdallah, détenu à la prison de Lannemezan (Hautes-Pyrénées).Incarcéré en France depuis 1984, l’ancien chef d’un groupuscule de chrétiens libanais marxistes pro-palestiniens est libérable depuis 25 ans, mais a vu sa dizaine de demandes de remise en liberté échouer.Cette nouvelle demande pourrait être la bonne: le tribunal d’application des peines puis la cour d’appel se sont à quelques mois d’intervalle prononcés pour, estimant la durée de sa détention “disproportionnée” par rapport aux crimes commis, et jugeant qu’à 74 ans, ce détenu “âgé” aspirant à “finir ses jours” dans son village du nord-Liban ne présentait plus de risque de trouble à l’ordre public.Le jugement du tribunal en novembre avait immédiatement été suspendu par un appel du parquet antiterroriste. Quant à la cour, tout en se disant en février favorable à sa remise en liberté, elle avait repoussé sa décision de quelques mois, exigeant que Georges Abdallah fasse preuve d’un “effort conséquent” pour indemniser les victimes, ce qu’il a toujours refusé de faire, se considérant comme un prisonnier politique.Lors d’une nouvelle audience le 19 juin cependant, et sans s’épancher sur la position de son client ni l’origine des fonds, l’avocat de Georges Abdallah avait informé les juges que 16.000 euros se trouvaient désormais à disposition des parties civiles sur son compte en prison.Le parquet général, comme les Etats-Unis – parties civiles et qui se sont farouchement opposés à chacune de ses demandes de libération – ont considéré que cela ne suffisait pas, qu’il n’avait fait “aucun effort” car l’argent n’était pas le sien et qu’il n’y avait pas de repentir, ont rapporté des sources proches du dossier (l’audience n’était pas publique).- Départ immédiat -“La notion de repentir” n’existe “pas dans le droit français”, s’était indigné au sortir de la salle l’avocat de Georges Abdallah, Me Jean-Louis Chalanset. “J’ai dit aux juges +soit vous le libérez, soit vous le condamnez à mort+”.Reste à savoir si la cour a, elle, été convaincue. Si c’est le cas, elle ordonnera sa libération avec une condition: qu’il quitte immédiatement le territoire français et n’y paraisse plus. Un délai de quelques jours avec une date butoir pourrait lui être donné.Il videra dans ce cas sa cellule remplie de 40 ans de journaux et courriers quasi-quotidiens de ses soutiens, décrochera son drapeau rouge de Che Guevara du mur, puis il prendra un vol pour Beyrouth. Le Liban, qui réclame sa libération aux autorités françaises depuis des années, avait confirmé en décembre dans un courrier à la cour qu’il organiserait son retour.Aujourd’hui tombé dans l’oubli, à l’exception d’une poignée de fidèles manifestant chaque année devant sa prison ou de quelques parlementaires de gauche, Georges Abdallah était dans les années 80 l’ennemi public n°1 et l’un des prisonniers les plus célèbres de France.Pas à cause de son affaire, mais parce qu’on l’a longtemps cru, à tort, à l’origine de la vague d’attentats de 1985-86 qui avait fait 13 morts dont sept au magasin Tati de la rue de Rennes, et installé la psychose dans les rues de la capitale.Les véritables responsables, des pro-Iraniens, avaient été identifiés deux mois après la condamnation à la perpétuité de Georges Abdallah.Ce dernier n’a jamais reconnu son implication dans les assassinats des diplomates à Paris, mais les a toujours qualifiés d'”actes de résistance” contre “l’oppression israélienne et américaine”, dans le contexte de la guerre civile libanaise et l’invasion israélienne au sud-Liban en 1978. Il a toujours refusé de renier ses convictions.Son groupuscule des FARL (Fractions armées révolutionnaires libanaises) est dissous depuis longtemps et “n’a pas commis d’action violente depuis 1984”, avait toutefois souligné la cour dans son arrêt de février, estimant que Georges Abdallah “représente aujourd’hui un symbole passé de la lutte palestinienne”.

Obsèques d’Ardisson à Paris, les invités attendus tout de noir vêtus

“Chers amis, chers ennemis, dernier bonsoir!” Dans une ultime mise en scène, les obsèques de Thierry Ardisson, producteur et animateur star décédé à 76 ans, sont célébrées jeudi à Paris, devant une assistance invitée à revêtir sa couleur fétiche, le noir.La cérémonie se tiendra à 16H30 en l’église Saint-Roch à Paris, la paroisse des artistes, avant une “inhumation dans la plus stricte intimité”, a indiqué sa famille à l’AFP.L’accès à l’intérieur de l’église sera “réservé aux invités”, à qui il est demandé de respecter le “dress code Ardisson (avec ou sans lunettes noires)”, c’est-à-dire le costume noir.”Chers amis, chers ennemis, dernier bonsoir! Retrouvez-nous pour dire au revoir à l’homme en noir”, est-il inscrit sur le carton d’invitation, portant la mention “Roch never dies”, clin d’Å“il à la paroisse du 1er arrondissement et promesse d’une bande-son éclectique à son image. Vedette du petit écran dès les années 1980, Thierry Ardisson est mort lundi à Paris des suites d’un cancer.L’annonce de son décès a suscité une pluie d’hommages, du président Macron aux patrons de chaîne en passant par de nombreuses figures du PAF (Arthur, Cyril Hanouna, Karine Le Marchand…).Mais des extraits d’émissions où il avait mis mal à l’aise ses invitées, comme les actrices Judith Godrèche ou Milla Jovovich, ont été aussi relayées. “J’étais ni con ni macho, on était dans l’époque” et “l’époque a changé”, balayait-il en mai sur France Inter.- “Face cachée” -Issu d’un milieu social modeste, l’ancien publicitaire a bousculé le paysage cathodique avec ses talk-shows à succès où se rendait le Tout-Paris, comme “Bains de minuit”, présenté depuis la boîte de nuit des Bains Douches à Paris, “Lunettes noires pour nuits blanches” au Palace et “Rive droite/Rive gauche”, premier magazine culturel TV quotidien en France.Il a connu ses plus belles heures avec “Tout le monde en parle” sur France 2 (1998-2006) où ses questions aux artistes comme aux politiques, parfois trash, ont souvent créé le buzz.Thierry Ardisson est ensuite passé aux commandes de “Salut les Terriens” (2006-2019), sur Canal+ puis C8, qu’il a dû arrêter après avoir refusé d’en baisser le budget.Réalisé par son épouse, la journaliste Audrey Crespo-Mara, un documentaire diffusé mercredi soir sur TF1 et disponible sur la plateforme TF1+, “La face cachée de l’homme en noir”, dresse un portrait tout en nuances de ce roi de la provocation, dépeint comme hypersensible et tourmenté.Dans cette émission testament, Ardisson, qui était croyant, retrace sa vie en 10 commandements, jusqu’au dernier depuis son lit d’hôpital au printemps: “La mort en face, tu regarderas”.”J’ai toujours tout mis en scène” et “je sais déjà la musique que je vais mettre à mon enterrement”, avait-il déclaré sur le plateau de son amie Léa Salamé sur France 2 en mai. “Ça m’intéresse d’aller jusqu’au bout”.- L’après -Paris Match a publié cette semaine en Une une photo de 2005, où Ardisson, lunettes fumées sur le nez, sourit allongé dans un cercueil. Il voulait que cette image soit publiée à sa mort, comme un pied de nez, et “on a tenu parole”, narre Jérôme Béglé, directeur de la rédaction de l’hebdomadaire. À France Télévisions, la communicante Anne Méaux, une proche, l’a dépeint comme “passionné par les tendances, dans le temps court, et profondément préoccupé par le temps long et la suite”.Comme obsédé par l’après, le vétéran était revenu brièvement en 2022 avec “Hôtel du temps” sur France 3, où il interrogeait des stars défuntes dont les visages et voix étaient recréés grâce aux nouvelles technologies.”Où que j’aille, j’espère bien retrouver Denise Glaser et François Chalais (anciennes figures de la télé, ndlr), John Lennon et George Harrison (des Beatles), Paul Morand et Alain Pacadis (des auteurs)”, avait déclaré Ardisson à Paris Match dans une “interview jugement dernier” en 2005.

Obsèques d’Ardisson à Paris, les invités attendus tout de noir vêtus

“Chers amis, chers ennemis, dernier bonsoir!” Dans une ultime mise en scène, les obsèques de Thierry Ardisson, producteur et animateur star décédé à 76 ans, sont célébrées jeudi à Paris, devant une assistance invitée à revêtir sa couleur fétiche, le noir.La cérémonie se tiendra à 16H30 en l’église Saint-Roch à Paris, la paroisse des artistes, avant une “inhumation dans la plus stricte intimité”, a indiqué sa famille à l’AFP.L’accès à l’intérieur de l’église sera “réservé aux invités”, à qui il est demandé de respecter le “dress code Ardisson (avec ou sans lunettes noires)”, c’est-à-dire le costume noir.”Chers amis, chers ennemis, dernier bonsoir! Retrouvez-nous pour dire au revoir à l’homme en noir”, est-il inscrit sur le carton d’invitation, portant la mention “Roch never dies”, clin d’Å“il à la paroisse du 1er arrondissement et promesse d’une bande-son éclectique à son image. Vedette du petit écran dès les années 1980, Thierry Ardisson est mort lundi à Paris des suites d’un cancer.L’annonce de son décès a suscité une pluie d’hommages, du président Macron aux patrons de chaîne en passant par de nombreuses figures du PAF (Arthur, Cyril Hanouna, Karine Le Marchand…).Mais des extraits d’émissions où il avait mis mal à l’aise ses invitées, comme les actrices Judith Godrèche ou Milla Jovovich, ont été aussi relayées. “J’étais ni con ni macho, on était dans l’époque” et “l’époque a changé”, balayait-il en mai sur France Inter.- “Face cachée” -Issu d’un milieu social modeste, l’ancien publicitaire a bousculé le paysage cathodique avec ses talk-shows à succès où se rendait le Tout-Paris, comme “Bains de minuit”, présenté depuis la boîte de nuit des Bains Douches à Paris, “Lunettes noires pour nuits blanches” au Palace et “Rive droite/Rive gauche”, premier magazine culturel TV quotidien en France.Il a connu ses plus belles heures avec “Tout le monde en parle” sur France 2 (1998-2006) où ses questions aux artistes comme aux politiques, parfois trash, ont souvent créé le buzz.Thierry Ardisson est ensuite passé aux commandes de “Salut les Terriens” (2006-2019), sur Canal+ puis C8, qu’il a dû arrêter après avoir refusé d’en baisser le budget.Réalisé par son épouse, la journaliste Audrey Crespo-Mara, un documentaire diffusé mercredi soir sur TF1 et disponible sur la plateforme TF1+, “La face cachée de l’homme en noir”, dresse un portrait tout en nuances de ce roi de la provocation, dépeint comme hypersensible et tourmenté.Dans cette émission testament, Ardisson, qui était croyant, retrace sa vie en 10 commandements, jusqu’au dernier depuis son lit d’hôpital au printemps: “La mort en face, tu regarderas”.”J’ai toujours tout mis en scène” et “je sais déjà la musique que je vais mettre à mon enterrement”, avait-il déclaré sur le plateau de son amie Léa Salamé sur France 2 en mai. “Ça m’intéresse d’aller jusqu’au bout”.- L’après -Paris Match a publié cette semaine en Une une photo de 2005, où Ardisson, lunettes fumées sur le nez, sourit allongé dans un cercueil. Il voulait que cette image soit publiée à sa mort, comme un pied de nez, et “on a tenu parole”, narre Jérôme Béglé, directeur de la rédaction de l’hebdomadaire. À France Télévisions, la communicante Anne Méaux, une proche, l’a dépeint comme “passionné par les tendances, dans le temps court, et profondément préoccupé par le temps long et la suite”.Comme obsédé par l’après, le vétéran était revenu brièvement en 2022 avec “Hôtel du temps” sur France 3, où il interrogeait des stars défuntes dont les visages et voix étaient recréés grâce aux nouvelles technologies.”Où que j’aille, j’espère bien retrouver Denise Glaser et François Chalais (anciennes figures de la télé, ndlr), John Lennon et George Harrison (des Beatles), Paul Morand et Alain Pacadis (des auteurs)”, avait déclaré Ardisson à Paris Match dans une “interview jugement dernier” en 2005.

Obsèques d’Ardisson à Paris, les invités attendus tout de noir vêtus

“Chers amis, chers ennemis, dernier bonsoir!” Dans une ultime mise en scène, les obsèques de Thierry Ardisson, producteur et animateur star décédé à 76 ans, sont célébrées jeudi à Paris, devant une assistance invitée à revêtir sa couleur fétiche, le noir.La cérémonie se tiendra à 16H30 en l’église Saint-Roch à Paris, la paroisse des artistes, avant une “inhumation dans la plus stricte intimité”, a indiqué sa famille à l’AFP.L’accès à l’intérieur de l’église sera “réservé aux invités”, à qui il est demandé de respecter le “dress code Ardisson (avec ou sans lunettes noires)”, c’est-à-dire le costume noir.”Chers amis, chers ennemis, dernier bonsoir! Retrouvez-nous pour dire au revoir à l’homme en noir”, est-il inscrit sur le carton d’invitation, portant la mention “Roch never dies”, clin d’Å“il à la paroisse du 1er arrondissement et promesse d’une bande-son éclectique à son image. Vedette du petit écran dès les années 1980, Thierry Ardisson est mort lundi à Paris des suites d’un cancer.L’annonce de son décès a suscité une pluie d’hommages, du président Macron aux patrons de chaîne en passant par de nombreuses figures du PAF (Arthur, Cyril Hanouna, Karine Le Marchand…).Mais des extraits d’émissions où il avait mis mal à l’aise ses invitées, comme les actrices Judith Godrèche ou Milla Jovovich, ont été aussi relayées. “J’étais ni con ni macho, on était dans l’époque” et “l’époque a changé”, balayait-il en mai sur France Inter.- “Face cachée” -Issu d’un milieu social modeste, l’ancien publicitaire a bousculé le paysage cathodique avec ses talk-shows à succès où se rendait le Tout-Paris, comme “Bains de minuit”, présenté depuis la boîte de nuit des Bains Douches à Paris, “Lunettes noires pour nuits blanches” au Palace et “Rive droite/Rive gauche”, premier magazine culturel TV quotidien en France.Il a connu ses plus belles heures avec “Tout le monde en parle” sur France 2 (1998-2006) où ses questions aux artistes comme aux politiques, parfois trash, ont souvent créé le buzz.Thierry Ardisson est ensuite passé aux commandes de “Salut les Terriens” (2006-2019), sur Canal+ puis C8, qu’il a dû arrêter après avoir refusé d’en baisser le budget.Réalisé par son épouse, la journaliste Audrey Crespo-Mara, un documentaire diffusé mercredi soir sur TF1 et disponible sur la plateforme TF1+, “La face cachée de l’homme en noir”, dresse un portrait tout en nuances de ce roi de la provocation, dépeint comme hypersensible et tourmenté.Dans cette émission testament, Ardisson, qui était croyant, retrace sa vie en 10 commandements, jusqu’au dernier depuis son lit d’hôpital au printemps: “La mort en face, tu regarderas”.”J’ai toujours tout mis en scène” et “je sais déjà la musique que je vais mettre à mon enterrement”, avait-il déclaré sur le plateau de son amie Léa Salamé sur France 2 en mai. “Ça m’intéresse d’aller jusqu’au bout”.- L’après -Paris Match a publié cette semaine en Une une photo de 2005, où Ardisson, lunettes fumées sur le nez, sourit allongé dans un cercueil. Il voulait que cette image soit publiée à sa mort, comme un pied de nez, et “on a tenu parole”, narre Jérôme Béglé, directeur de la rédaction de l’hebdomadaire. À France Télévisions, la communicante Anne Méaux, une proche, l’a dépeint comme “passionné par les tendances, dans le temps court, et profondément préoccupé par le temps long et la suite”.Comme obsédé par l’après, le vétéran était revenu brièvement en 2022 avec “Hôtel du temps” sur France 3, où il interrogeait des stars défuntes dont les visages et voix étaient recréés grâce aux nouvelles technologies.”Où que j’aille, j’espère bien retrouver Denise Glaser et François Chalais (anciennes figures de la télé, ndlr), John Lennon et George Harrison (des Beatles), Paul Morand et Alain Pacadis (des auteurs)”, avait déclaré Ardisson à Paris Match dans une “interview jugement dernier” en 2005.

Panic grips Haitian migrants in US as Trump pushes deportations

The 500,000-strong Haitian community in the United States is in a state of panic as the Trump administration pushes to deport those who fled here after a huge 2010 earthquake.”I came here seeking refuge, and now they want to kick me out,” said Clarens, who obtained temporary protected status (TPS) following the quake that leveled much of his Caribbean island home.”I believed in the American dream, and I thought I could bring the rest of my family here. I thought we would be able to thrive in the United States.”In Miami and New York, where the Haitian diaspora is largest, fear of being returned to the destitute, violent, largely lawless and gang-ridden island is widespread.”It’s total panic, the whole community is suffering because even if your temporary status has not yet been revoked, ICE (Immigration and Customs Enforcement) agents are on the streets and can arrest anyone,” said Clarens, which is not his real name.After cancelling an extension of the protective status granted to 520,000 of Clarens’s countrymen to February 2026, Trump definitively cancelled it in June.While a New York court has blocked Trump’s move, Haitian-American immigration lawyer Stephanie Delia warned the reprieve will likely be short-lived.”If it ends February 3, which sadly we expect that it will, you’re talking about (people) who for 15 years have relied on something and have built their life on,” she said.In Brooklyn’s “Little Haiti” neighborhood, many in the diaspora are too afraid to go to church, work, or even the doctor for fear of being arrested by ICE agents.- ‘Slaughterhouse’ -“The number of TPS people, so mostly Haitians and people from Latin America, has dropped sharply at the clinic. From 300 to 30 a day. People are afraid,” said the head of a clinic in the neighborhood who requested anonymity.Guerline Jozef, director of the Haitian Bridge Alliance, said she was aware of many people afraid to go outdoors, including one woman in “complete distress.” “She had to flee Haiti 20 years ago, and was able to get that protection in 2010. Now her fear is what is going to happen — primarily with her children,” Jozef said.Haitian activist Pascale Solages warned that without legal status, “people will no longer be able to work, pay their rent, and will end up on the street.”Faced with the choice of being arrested and removed, or “self-deporting”, some migrants are fleeing to Canada.”We are receiving many inquiries and calls. We are seeing 10 to 15 people per day,” said Marjorie VilleFranche, director of Maison d’Haiti, a support organization in Montreal, home to a large Haitian community.Under an agreement on safe third countries, Haitians in the United States can apply for asylum in Canada if they have family there. Others can cross the land border and request asylum within two weeks.Canada’s Border Services Agency said more than 8,000 asylum seekers crossed at the Saint-Bernard-de-Lacolle crossing between Quebec and New York State in the first six months — up from 4,613 in the same period in 2024.Most of those were Haitian.Clarens said he could not imagine travelling to Canada without his family and waiting years for an asylum ruling.The prospect of returning home is even more daunting.Haiti is plagued by gang violence with more than 3,000 people killed in the first six months of 2025, the UN says. The gangs control most of the capital city, Port-au-Prince. Haiti is run by a weak, non-elected transitional government and has not held an election of any kind since 2016.”Gangs control everything — they have informants monitoring those who enter and leave the country. In their minds, if you live in the United States, you must have money,” Clarens said. “We’d be kidnap targets. Sending us back there is like sending us to our deaths, to the slaughterhouse.”

Three quarters of US teens use AI companions despite risks: study

Nearly three in four American teenagers have used AI companions, with more than half qualifying as regular users despite growing safety concerns about these virtual relationships, according to a new survey released Wednesday.AI companions — chatbots designed for personal conversations rather than simple task completion — are available on platforms like Character.AI, Replika, and Nomi.Unlike traditional artificial intelligence assistants, these systems are programmed to form emotional connections with users. The findings come amid mounting concerns about the mental health risks posed by AI companions.The nationally representative study of 1,060 teens aged 13-17, conducted for Common Sense Media, found that 72 percent have used AI companions at least once, while 52 percent interact with such platforms a few times per month. Common Sense Media is a leading American nonprofit organization that reviews and provides ratings for media and technology with the goal of providing information on their suitability for children.The survey revealed that 30 percent of respondents use the platforms because “it’s entertaining” and 28 percent are driven by curiosity about the technology. However, concerning patterns emerged: one-third of users have chosen to discuss serious matters with AI companions instead of real people, while 24 percent have shared personal information including real names and locations.Perhaps most troubling, 34 percent of teen users reported feeling uncomfortable with something an AI companion had said or done, though such incidents were infrequent.”The reality that nearly three-quarters of teens have used these platforms, with half doing so regularly, means that even a small percentage experiencing harm translates to significant numbers of vulnerable young people at risk,” the report said.The survey revealed an age divide in trust levels. While half of all teens expressed distrust in AI companion advice, younger teens (ages 13-14) were more likely than older teens (15-17) to trust advice from these systems. Despite widespread usage, most teens maintained perspective on these relationships: two thirds found AI conversations less satisfying than human interactions, and 80 percent spent more time with real friends than AI companions.Based on the findings, Common Sense Media recommended that no one under 18 use AI companions until stronger safeguards are implemented.”Companies have put profits before kids’ well-being before, and we cannot make the same mistake with AI companions,” the report said.

Plus de 350 morts dans les violences communautaires en Syrie

Les violences communautaires dans la province de Soueida, dans le sud de la Syrie, ont fait plus de 350 morts depuis dimanche, a déclaré jeudi une ONG, les autorités syriennes annonçant pour leur part le retrait de leurs forces de cette région après un appel en ce sens des Etats-Unis.Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), 189 soldats et membres des forces de sécurité ont péri dans les combats, et 15 autres dans des frappes israéliennes en soutien à la communauté druze. Un total de 79 combattants druzes et 18 combattants bédouins ont également été tués, ainsi que 55 civils, dont 27 ont été victimes d'”exécutions sommaires par les membres des ministères de la Défense et de l’Intérieur”, a affirmé cette ONG.Un correspondant de l’AFP à Soueida a vu mercredi matin une trentaine de corps gisant par terre, certains de membres des forces gouvernementales et d’autres de combattants en civil.Un journaliste local figure également parmi les personnes tuées, a précisé l’OSDH, une organisation basée à Londres qui s’appuie sur un très vaste réseau de sources à travers la Syrie.Les affrontements entre des tribus bédouines sunnites et des combattants druzes, une minorité ésotérique issue de la branche ismaélienne du chiisme, ont éclaté dimanche dans la province de Soueida après l’enlèvement d’un marchand de légumes druze. Les forces gouvernementales syriennes se sont déployées mardi dans la ville de Soueida, jusque-là tenue par des combattants druzes. Selon l’OSDH et des témoins, elles ont combattu aux côtés des tribus bédouines et exécuté des civils.Mercredi, le ministère syrien de l’Intérieur a annoncé un accord prévoyant “un arrêt total et immédiat de toutes les opérations militaires”, et la présidence syrienne s’est engagée à “punir” les auteurs d’exactions.Le ministère de la Défense a pour sa part fait savoir, dans un communiqué, que ses forces avaient “commencé à se retirer de la ville de Soueida en application des termes d’un accord conclu après la fin des opérations de ratissage contre les groupes hors-la-loi”. Il n’a pas fait mention du retrait d’autres forces relevant du pouvoir déployées dans la ville.- Bombardements israéliens -Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a quant à lui annoncé “un accord sur des mesures spécifiques qui permettront de mettre fin à cette situation troublante et terrifiante” en Syrie.Israël, qui assure vouloir protéger la communauté druze, a mené mercredi des frappes sur le quartier général de l’armée à Damas et sur une “cible militaire” dans la zone du palais présidentiel. Les autorités syriennes ont fait état de trois morts.Des bombardements ont aussi visé près de Damas “les environs de l’aéroport militaire de Mazzé”, selon les autorités syriennes. D’autres ont ciblé notamment Soueida et l’autoroute Damas-Deraa, d’après l’agence Sana.Israël affirme qu’il ne permettra pas une présence militaire du pouvoir islamiste syrien dans le sud de la Syrie, près de sa frontière.Mercredi, des soldats israéliens déployés sur le Golan syrien occupé ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser une foule de druzes massés à la clôture barbelée entre Israël et la Syrie en soutien aux membres de leur communauté dans la province de Soueida, a constaté un journaliste de l’AFP. Des dizaines de personnes ont réussi à traverser la frontière dans les deux sens, dans une atmosphère de chaos.”Nous voulons simplement aider notre peuple. Nous voulons aider nos familles”, a déclaré Fayez Chaker. “On ne peut rien faire. Nos familles sont là-bas. Ma femme est de là-bas, ma mère est de là-bas, mes oncles sont là-bas, toute ma famille est de là-bas.”La province de Soueida abrite la plus importante communauté druze de Syrie, forte de quelque 700.000 membres avant la guerre civile. Les druzes sont aussi implantés au Liban et en Israël.Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a assuré que l’armée frapperait “avec force” “pour éliminer les forces qui ont attaqué les druzes, jusqu’à leur retrait complet”, et exigé du pouvoir syrien qu’il “laisse tranquilles” les druzes.Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le gouvernement d’Ahmad al-Chareh depuis qu’il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles islamistes sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.

Plus de 350 morts dans les violences communautaires en Syrie

Les violences communautaires dans la province de Soueida, dans le sud de la Syrie, ont fait plus de 350 morts depuis dimanche, a déclaré jeudi une ONG, les autorités syriennes annonçant pour leur part le retrait de leurs forces de cette région après un appel en ce sens des Etats-Unis.Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), 189 soldats et membres des forces de sécurité ont péri dans les combats, et 15 autres dans des frappes israéliennes en soutien à la communauté druze. Un total de 79 combattants druzes et 18 combattants bédouins ont également été tués, ainsi que 55 civils, dont 27 ont été victimes d'”exécutions sommaires par les membres des ministères de la Défense et de l’Intérieur”, a affirmé cette ONG.Un correspondant de l’AFP à Soueida a vu mercredi matin une trentaine de corps gisant par terre, certains de membres des forces gouvernementales et d’autres de combattants en civil.Un journaliste local figure également parmi les personnes tuées, a précisé l’OSDH, une organisation basée à Londres qui s’appuie sur un très vaste réseau de sources à travers la Syrie.Les affrontements entre des tribus bédouines sunnites et des combattants druzes, une minorité ésotérique issue de la branche ismaélienne du chiisme, ont éclaté dimanche dans la province de Soueida après l’enlèvement d’un marchand de légumes druze. Les forces gouvernementales syriennes se sont déployées mardi dans la ville de Soueida, jusque-là tenue par des combattants druzes. Selon l’OSDH et des témoins, elles ont combattu aux côtés des tribus bédouines et exécuté des civils.Mercredi, le ministère syrien de l’Intérieur a annoncé un accord prévoyant “un arrêt total et immédiat de toutes les opérations militaires”, et la présidence syrienne s’est engagée à “punir” les auteurs d’exactions.Le ministère de la Défense a pour sa part fait savoir, dans un communiqué, que ses forces avaient “commencé à se retirer de la ville de Soueida en application des termes d’un accord conclu après la fin des opérations de ratissage contre les groupes hors-la-loi”. Il n’a pas fait mention du retrait d’autres forces relevant du pouvoir déployées dans la ville.- Bombardements israéliens -Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a quant à lui annoncé “un accord sur des mesures spécifiques qui permettront de mettre fin à cette situation troublante et terrifiante” en Syrie.Israël, qui assure vouloir protéger la communauté druze, a mené mercredi des frappes sur le quartier général de l’armée à Damas et sur une “cible militaire” dans la zone du palais présidentiel. Les autorités syriennes ont fait état de trois morts.Des bombardements ont aussi visé près de Damas “les environs de l’aéroport militaire de Mazzé”, selon les autorités syriennes. D’autres ont ciblé notamment Soueida et l’autoroute Damas-Deraa, d’après l’agence Sana.Israël affirme qu’il ne permettra pas une présence militaire du pouvoir islamiste syrien dans le sud de la Syrie, près de sa frontière.Mercredi, des soldats israéliens déployés sur le Golan syrien occupé ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser une foule de druzes massés à la clôture barbelée entre Israël et la Syrie en soutien aux membres de leur communauté dans la province de Soueida, a constaté un journaliste de l’AFP. Des dizaines de personnes ont réussi à traverser la frontière dans les deux sens, dans une atmosphère de chaos.”Nous voulons simplement aider notre peuple. Nous voulons aider nos familles”, a déclaré Fayez Chaker. “On ne peut rien faire. Nos familles sont là-bas. Ma femme est de là-bas, ma mère est de là-bas, mes oncles sont là-bas, toute ma famille est de là-bas.”La province de Soueida abrite la plus importante communauté druze de Syrie, forte de quelque 700.000 membres avant la guerre civile. Les druzes sont aussi implantés au Liban et en Israël.Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a assuré que l’armée frapperait “avec force” “pour éliminer les forces qui ont attaqué les druzes, jusqu’à leur retrait complet”, et exigé du pouvoir syrien qu’il “laisse tranquilles” les druzes.Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le gouvernement d’Ahmad al-Chareh depuis qu’il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles islamistes sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.

Syria says pulling troops from Druze heartland after US request

Syria announced that its army had begun to withdraw from violence-hit Sweida on Wednesday, following a wave of Israeli strikes on the capital and a US call for government forces to leave the majority-Druze southern city.The United States, which is close allies with Israel and has been trying to reboot its relationship with Syria, said an agreement had been reached to restore calm in the area, and urged “all parties to deliver on the commitments they have made”.The Syrian government earlier announced a new ceasefire in Sweida that would bring a halt to military operations there, after clashes that a war monitor said had left more than 350 people dead since Sunday.The Syrian army “has begun withdrawing from the city of Sweida in implementation of the terms of the adopted agreement, after the end of the sweep of the city for outlaw groups”, a defence ministry statement said.The statement did not mention any withdrawal of other government security forces, which had deployed to the city on Tuesday with the stated aim of overseeing a previous truce agreed with Druze community leaders following days of deadly fighting with local Bedouin tribes.That ceasefire appeared to have little effect, however, with witnesses reporting that the government forces joined with the Bedouin in attacking Druze fighters and civilians in a bloody rampage through the city.The Syrian Observatory for Human Rights war monitor said that the violence in Sweida province had left more than 350 people dead, including government forces, local fighters and 27 Druze civilians killed in “summary executions”.The Syrian presidency vowed to investigate the “heinous acts” in Sweida and to punish “all those proven to be involved”.- Damascus strikes -Israel, which has its own Druze community, has presented itself as a defender of the group, although some analysts say that is a pretext for pursuing its own military goal of keeping Syrian government forces as far from their shared frontier as possible.Following the fall of Syria’s longtime ruler Bashar al-Assad in December, the Israeli military took control of the UN-monitored demilitarised zone in the Golan Heights and conducted hundreds of strikes on military targets in Syria.After carrying out air strikes in Sweida province earlier this week in what it said was defence of the Druze, Israel launched a series of attacks on the capital Damascus on Wednesday.AFP images showed the side of a building in the defence ministry complex in ruins after one strike, as smoke billowed over the area.Israel said it had also struck a “military target” in the area of the presidential palace, while a Syrian interior ministry source reported strikes outside the capital in “the vicinity of the Mazzeh (military) airport”.Israeli Defence Minister Israel Katz called on Damascus to “leave the Druze in Sweida alone”, and threatened to unleash “painful blows” until government forces pulled back.Syria’s foreign ministry slammed the attacks as a “dangerous escalation”, while Israel’s military chief insisted his forces were “acting with responsibility, restraint and sound judgment”.The Syrian health ministry said that at least three people were killed and 34 wounded in the strikes on Damascus.- Halt to Sweida operations -Announcing the new ceasefire on Wednesday, Syria’s interior ministry said there would be a “total and immediate halt to all military operations”, as well as the formation of a committee comprising government representatives and Druze spiritual leaders to supervise its implementation.An AFP correspondent in Sweida, however, reported hearing gunfire in the city even after the announcement.In a video carried by state television, Sheikh Youssef Jarboua, one of Syria’s main Druze spiritual leaders, read out the 10 points of the accord, which also includes “the full integration of the province” of Sweida into the Syrian state.Until now, Druze areas have been controlled by fighters from the minority community.The latest fighting was the most serious outbreak of violence in Syria since government forces battled Druze fighters in Sweida province and near Damascus in April and May, leaving more than 100 people dead.The clashes between the Bedouin and the Druze that first prompted the government deployment were triggered by the kidnapping of a Druze vegetable merchant, according to the Observatory. The two groups have been at loggerheads for decades.The Islamist authorities have had strained relations with Syria’s patchwork of religious and ethnic minorities, and have been repeatedly accused of not doing enough to protect them.US Secretary of State Marco Rubio had expressed concern on Wednesday about the Israeli bombings, adding “we want it to stop”.A State Department spokesperson said Washington was also asking Syria to “withdraw their military in order to enable all sides to de-escalate”.Rubio later announced on X that all sides had “agreed on specific steps that will bring this troubling and horrifying situation to an end”.”This will require all parties to deliver on the commitments they have made and this is what we fully expect them to do,” he wrote, without elaborating on the nature of the agreement.burs/ami/smw/gv/aks

Trump says Coca-Cola to switch to cane sugar in US

Beverage giant Coca-Cola has agreed to use real cane sugar in its US production, President Donald Trump announced Wednesday on social media.The company currently uses high-fructose corn syrup (HFCS) in its domestic beverages — a sweetener that has long drawn criticism from Health Secretary Robert F. Kennedy Jr. and his Make America Healthy Again movement.”I have been speaking to Coca-Cola about using REAL Cane Sugar in Coke in the United States, and they have agreed to do so,” Trump wrote on his Truth Social platform.”I’d like to thank all of those in authority at Coca-Cola. This will be a very good move by them — You’ll see. It’s just better!”The US president did not explain what motivated his push for the change, which would not impact his well-known favorite beverage, Diet Coke.Since his return to the White House, Trump has re-installed a special button in the Oval Office which summons a helping of the sugar-free carbonated drink.Coca-Cola did not immediately confirm the ingredient shift.”We appreciate President Trump’s enthusiasm for our iconic Coca‑Cola brand. More details on new innovative offerings within our Coca‑Cola product range will be shared soon,” the company said in a short statement.HFCS became popular in the 1970s, with its use skyrocketing thanks to government subsidies for corn growers and high import tariffs on cane sugar.Any shift away from corn is likely to draw backlash in the Corn Belt, a Midwestern region that has been a stronghold of support for Trump.Both HFCS and sucrose (cane sugar) are composed of fructose and glucose. However, they differ structurally: HFCS contains free (unbonded) fructose and glucose in varying ratios — 55/45 in soft drinks — while sucrose consists of the two sugars chemically bonded together.These structural differences, however, don’t appear to significantly affect health outcomes. A 2022 review of clinical studies found no meaningful differences between HFCS and sucrose in terms of weight gain or heart health.The only notable distinction was an increase in a marker of inflammation in people consuming HFCS. Overall, both sweeteners appear similarly impactful when consumed at equal calorie levels.Despite this, Mexican Coke — which is made with cane sugar — is often sold at a premium in US stores and prized for its more “natural” flavor.Trump’s prized Diet Coke is sweetened with aspartame — a compound classified as a “possible carcinogen” by the International Agency for Research on Cancer (IARC).