US, China extend tariff truce for 90 days

China and the United States delayed higher tariffs on each other’s imports for 90 days, hours before a trade truce between the world’s two largest economies was due to expire Tuesday.US President Donald Trump signed an executive order on Monday that will “extend the Tariff Suspension on China for another 90 days,” according to a post on his Truth Social platform.The White House said its halt on steeper tariffs will be in place until November 10. China also said it would continue suspending its earlier tariff hike for 90 days, starting August 12, while retaining a 10-percent duty, according to a joint statement.While the United States and China slapped escalating tariffs on each other’s products this year, bringing them to prohibitive triple-digit levels and snarling trade, both countries in May agreed to temporarily lower them.As part of their truce that month, fresh US tariffs targeting China were reduced to 30 percent and the corresponding level from China was cut to 10 percent. Those rates will now hold until November — or whenever a deal is cut before then.In the executive order posted Monday to its website, the White House reiterated its position that there are “large and persistent annual US goods trade deficits” and they “constitute an unusual and extraordinary threat to the national security and economy of the United States.” The order acknowledged Washington’s ongoing discussions with Beijing “to address the lack of trade reciprocity in our economic relationship” and noted that China has continued to “take significant steps toward remedying” the US complaints.Beijing, meanwhile, said it would “take or maintain necessary measures to suspend or remove non-tariff countermeasures against the United States,” as agreed in Geneva in May.- Trump-Xi summit? -In Shanghai, China’s commercial capital, residents welcomed the extended trade truce on Tuesday.”I feel that negotiations will definitely steer the two countries toward a better direction,” said Zhang Xuan, a 25-year-old postgraduate student.Lin Peng, a commercial property leasing agent, told AFP he felt there would be more negotiations between the two nations as Trump is a “businessman” and an escalated trade war would “hurt his own interests too.””Beijing will be happy to keep the US-China negotiation going, but it is unlikely to make concessions,” warned William Yang, an analyst at the International Crisis Group.He believes China sees its leverage over rare earth exports as strong, and that Beijing will likely use it to pressure Washington.US-China Business Council president Sean Stein said the extension was “critical to give the two governments time to negotiate an agreement,” providing much-needed certainty for companies to make plans.Since Trump took office in January, China’s tariffs have essentially boomeranged, from the initially modest 10 percent hike in February, followed by repeated surges as Beijing and Washington clashed, until it hit a high of 145 percent in April.Now the tariff has been pulled back to 30 percent, a negotiated truce rate.A trade deal would “pave the way for a Trump-Xi summit this fall,” said Asia Society Policy Institute senior vice president Wendy Cutler.But Cutler, herself a former US trade official, said: “This will be far from a walk in the park.”Even as both countries reached a pact to cool tensions after high level talks in Geneva in May, the de-escalation has been shaky.Key economic officials convened in London in June as disagreements emerged and US officials accused their counterparts of violating the pact. Policymakers met again in Stockholm last month.- ‘Reciprocal’ tariffs – Trump said in a social media post Sunday that he hoped China will “quickly quadruple its soybean orders,” adding this would be a way to balance trade with the United States.China’s exports reached record highs in 2024, and Beijing reported that their exports exceeded expectations in June, climbing 5.8 percent year-on-year, as the world’s number-two economy works to sustain growth.Since returning to the presidency, Trump has separately slapped a 10 percent “reciprocal” tariff on almost all trading partners, aimed at addressing trade practices Washington has deemed unfair.This surged to varying steeper levels last Thursday for dozens of economies.Major partners like the European Union, Japan and South Korea now see a 15 percent US duty on many products, while the level went as high as 41 percent for Syria.The “reciprocal” tariffs exclude sectors that have been targeted individually, such as steel and aluminum, and those that are being investigated like pharmaceuticals and semiconductors.

Taïwan: près de 2.000 personnes évacuées à l’approche du typhon Podul

Près de 2.000 personnes vont être évacuées mardi à Taïwan à l’approche du typhon Podul avec un risque de nouvelles intempéries pour les régions déjà touchées du centre et du sud de l’île, ont annoncé les autorités.Le typhon devrait toucher terre mercredi le long de la côte sud-est, une zone peu peuplée, avant de traverser l’île et de se diriger vers le détroit de Taïwan, a indiqué l’Agence centrale de météorologie (CWA).La tempête devrait être accompagnée de vents pouvant atteindre 133 km/h, avec des rafales allant jusqu’à 166 km/h, selon l’agence.Environ 31.000 soldats sont mobilisés pour les opérations de secours et d’assistance, a déclaré le ministère de la Défense.Les compagnies aériennes locales Uni Air et Mandarin Airlines ont annoncé l’annulation de tous leurs vols intérieurs prévus mercredi.Parmi les zones qui devraient être les plus touchées figurent les comtés orientaux de Hualien et Taitung, le comté central de Chiayi, le sud de l’île et les îles périphériques de Kinmen, a précisé la prévisionniste Chu Mei-lin, lors d’un point-presse.”Chacun doit être conscient de la menace de vents violents et de fortes pluies entre demain et le matin du 14″, a-t-elle déclaré.Près de 700 personnes seront évacuées de leurs foyers à Hualien et environ 1.100 habitants des zones montagneuses de la ville méridionale de Kaohsiung devraient être déplacés, selon les autorités locales.Kaohsiung et le comté voisin de Pingtung pourraient recevoir entre 400 et 600 millimètres de pluie cumulée entre mardi et jeudi, selon un autre prévisionniste. D’autres régions pourraient enregistrer plus de 350 millimètres de précipitations.Une grande partie du centre et du sud de Taïwan se remet encore des effets du typhon Danas et de pluies diluviennes ces dernières semaines.Le typhon Danas, qui a frappé Taïwan début juillet, a fait deux morts et des centaines de blessés après avoir déversé plus de 500 millimètres de pluie sur le sud de l’île en un week-end.Taïwan est habitué à de fréquents passages de tempêtes tropicales entre juillet et octobre.Les scientifiques estiment que le changement climatique d’origine humaine provoque des phénomènes météorologiques plus intenses, augmentant le risque d’inondations dévastatrices.

Taïwan: près de 2.000 personnes évacuées à l’approche du typhon Podul

Près de 2.000 personnes vont être évacuées mardi à Taïwan à l’approche du typhon Podul avec un risque de nouvelles intempéries pour les régions déjà touchées du centre et du sud de l’île, ont annoncé les autorités.Le typhon devrait toucher terre mercredi le long de la côte sud-est, une zone peu peuplée, avant de traverser l’île et de se diriger vers le détroit de Taïwan, a indiqué l’Agence centrale de météorologie (CWA).La tempête devrait être accompagnée de vents pouvant atteindre 133 km/h, avec des rafales allant jusqu’à 166 km/h, selon l’agence.Environ 31.000 soldats sont mobilisés pour les opérations de secours et d’assistance, a déclaré le ministère de la Défense.Les compagnies aériennes locales Uni Air et Mandarin Airlines ont annoncé l’annulation de tous leurs vols intérieurs prévus mercredi.Parmi les zones qui devraient être les plus touchées figurent les comtés orientaux de Hualien et Taitung, le comté central de Chiayi, le sud de l’île et les îles périphériques de Kinmen, a précisé la prévisionniste Chu Mei-lin, lors d’un point-presse.”Chacun doit être conscient de la menace de vents violents et de fortes pluies entre demain et le matin du 14″, a-t-elle déclaré.Près de 700 personnes seront évacuées de leurs foyers à Hualien et environ 1.100 habitants des zones montagneuses de la ville méridionale de Kaohsiung devraient être déplacés, selon les autorités locales.Kaohsiung et le comté voisin de Pingtung pourraient recevoir entre 400 et 600 millimètres de pluie cumulée entre mardi et jeudi, selon un autre prévisionniste. D’autres régions pourraient enregistrer plus de 350 millimètres de précipitations.Une grande partie du centre et du sud de Taïwan se remet encore des effets du typhon Danas et de pluies diluviennes ces dernières semaines.Le typhon Danas, qui a frappé Taïwan début juillet, a fait deux morts et des centaines de blessés après avoir déversé plus de 500 millimètres de pluie sur le sud de l’île en un week-end.Taïwan est habitué à de fréquents passages de tempêtes tropicales entre juillet et octobre.Les scientifiques estiment que le changement climatique d’origine humaine provoque des phénomènes météorologiques plus intenses, augmentant le risque d’inondations dévastatrices.

Droits de douane: Trump prolonge de 90 jours la trêve avec Pékin

Le président américain Donald Trump a décidé de prolonger de 90 jours la détente avec Pékin sur le front des droits de douane, à quelques heures de la fin théorique de cette trêve entre les deux puissances.Le chef de l’Etat a signé lundi soir un décret pour officialiser le prolongement de cette trêve, précisant dans un message sur son réseau Truth Social que tous les autres éléments de l’accord restaient “identiques”.La Chine “continue de prendre des mesures importantes (…) pour répondre aux préoccupations des Etats-Unis en matière de sécurité économique et nationale”, a écrit le président américain dans son décret, ajoutant avoir déterminé qu’il “était nécessaire et approprié de maintenir” cette trêve jusqu’au 10 novembre 2025.A peu près au même moment, l’agence de presse officielle chinoise Xinhua publiait une déclaration commune issue des négociations sino-américaines à Stockholm, annonçant que la Chine prolongerait également sa trêve.La Chine continuera à suspendre sa précédente hausse des droits de douane pendant 90 jours à compter du 12 août, tout en conservant une surtaxe de 10%, selon cette source.Engagés au printemps dans un affrontement commercial à coups de droits de douane exorbitants, d’un pourcentage à trois chiffres, Pékin et Washington avaient fini par conclure une trêve de 90 jours en mai à Genève.Cet accord a temporairement fixé à 30% la surtaxe américaine sur les produits chinois, tandis que les taxes de Pékin sur les produits américains s’élèvent à 10%.Plusieurs cycles de négociations impliquant des hauts responsables des deux côtés ont ensuite eu lieu à Londres puis Stockholm, pour éviter un nouvel embrasement et maintenir la trêve sur les rails.Plus tôt dans la journée de lundi, Donald Trump avait affirmé que les négociations se déroulaient “plutôt bien”.”La relation entre le président Xi (Jinping) et moi est très bonne”, avait-il aussi déclaré depuis la Maison Blanche.”Nous espérons que les Etats-Unis travailleront avec la Chine pour respecter l’important consensus atteint lors de l’entretien téléphonique entre les deux chefs d’État [en juin, NDLR]… et s’efforceront d’obtenir des résultats positifs sur la base de l’égalité, du respect et du bénéfice mutuels”, a de son côté déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, Lin Jian, dans un communiqué.”Je pense que les négociations vont orienter les deux pays vers une meilleure direction”, s’est félicité mardi Zhang Xuan, un étudiant de 25 ans installé à Shanghaï, la capitale économique chinoise.Lin Peng, qui travaille dans l’immobilier d’entreprise, pense pour sa part que les négociations entre les deux superpuissances économiques vont se poursuivre, estimant qu’en “homme d’affaires” Donald Trump sait qu’une nouvelle escalade “porterait également atteinte à ses intérêts”.- Promoteur du soja américain -Sur le front des négociations, le représentant américain au Commerce, Jamieson Greer, avait déclaré à l’issue des négociations en Suède que Donald Trump aurait le “dernier mot” sur toute prolongation d’une trêve tarifaire.Le président américain semblait déterminé à obtenir des concessions de dernière minute.Dans la nuit de dimanche à lundi, il a publié un message sur sa plateforme Truth Social, appelant la Chine à “quadrupler ses achats de soja américain”.”La Chine s’inquiète de manquer de soja. Nos géniaux agriculteurs produisent les meilleures graines de soja”, a-t-il écrit, affirmant que cela permettrait de “réduire significativement” le déficit commercial que connaissent les Etats-Unis avec la Chine. Le président américain a par ailleurs fait savoir lundi, par communiqué, que l’or resterait exempté des nouveaux droits de douane.Après un article du Financial Times et la publication d’un document des douanes américaines, les investisseurs s’étaient inquiétés en fin de semaine dernière de voir certains lingots finalement taxés. Le métal précieux avait alors franchi un nouveau record.Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président américain a mis en place, par vagues, des surtaxes sur les produits entrant aux Etats-Unis. Celles-ci vont de 10 à 50% selon les situations et les pays, sans compter les droits de douane frappant des secteurs en particulier (automobile, acier, aluminium, cuivre). Le chef de l’Etat menace d’en imposer d’autres au nom de la protection de l’industrie nationale (sur les produits pharmaceutiques et les semi-conducteurs, notamment) ou pour réprimander des pays pour des motifs politiques.burs-myl-reb-sha/de

Droits de douane: Trump prolonge de 90 jours la trêve avec Pékin

Le président américain Donald Trump a décidé de prolonger de 90 jours la détente avec Pékin sur le front des droits de douane, à quelques heures de la fin théorique de cette trêve entre les deux puissances.Le chef de l’Etat a signé lundi soir un décret pour officialiser le prolongement de cette trêve, précisant dans un message sur son réseau Truth Social que tous les autres éléments de l’accord restaient “identiques”.La Chine “continue de prendre des mesures importantes (…) pour répondre aux préoccupations des Etats-Unis en matière de sécurité économique et nationale”, a écrit le président américain dans son décret, ajoutant avoir déterminé qu’il “était nécessaire et approprié de maintenir” cette trêve jusqu’au 10 novembre 2025.A peu près au même moment, l’agence de presse officielle chinoise Xinhua publiait une déclaration commune issue des négociations sino-américaines à Stockholm, annonçant que la Chine prolongerait également sa trêve.La Chine continuera à suspendre sa précédente hausse des droits de douane pendant 90 jours à compter du 12 août, tout en conservant une surtaxe de 10%, selon cette source.Engagés au printemps dans un affrontement commercial à coups de droits de douane exorbitants, d’un pourcentage à trois chiffres, Pékin et Washington avaient fini par conclure une trêve de 90 jours en mai à Genève.Cet accord a temporairement fixé à 30% la surtaxe américaine sur les produits chinois, tandis que les taxes de Pékin sur les produits américains s’élèvent à 10%.Plusieurs cycles de négociations impliquant des hauts responsables des deux côtés ont ensuite eu lieu à Londres puis Stockholm, pour éviter un nouvel embrasement et maintenir la trêve sur les rails.Plus tôt dans la journée de lundi, Donald Trump avait affirmé que les négociations se déroulaient “plutôt bien”.”La relation entre le président Xi (Jinping) et moi est très bonne”, avait-il aussi déclaré depuis la Maison Blanche.”Nous espérons que les Etats-Unis travailleront avec la Chine pour respecter l’important consensus atteint lors de l’entretien téléphonique entre les deux chefs d’État [en juin, NDLR]… et s’efforceront d’obtenir des résultats positifs sur la base de l’égalité, du respect et du bénéfice mutuels”, a de son côté déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, Lin Jian, dans un communiqué.”Je pense que les négociations vont orienter les deux pays vers une meilleure direction”, s’est félicité mardi Zhang Xuan, un étudiant de 25 ans installé à Shanghaï, la capitale économique chinoise.Lin Peng, qui travaille dans l’immobilier d’entreprise, pense pour sa part que les négociations entre les deux superpuissances économiques vont se poursuivre, estimant qu’en “homme d’affaires” Donald Trump sait qu’une nouvelle escalade “porterait également atteinte à ses intérêts”.- Promoteur du soja américain -Sur le front des négociations, le représentant américain au Commerce, Jamieson Greer, avait déclaré à l’issue des négociations en Suède que Donald Trump aurait le “dernier mot” sur toute prolongation d’une trêve tarifaire.Le président américain semblait déterminé à obtenir des concessions de dernière minute.Dans la nuit de dimanche à lundi, il a publié un message sur sa plateforme Truth Social, appelant la Chine à “quadrupler ses achats de soja américain”.”La Chine s’inquiète de manquer de soja. Nos géniaux agriculteurs produisent les meilleures graines de soja”, a-t-il écrit, affirmant que cela permettrait de “réduire significativement” le déficit commercial que connaissent les Etats-Unis avec la Chine. Le président américain a par ailleurs fait savoir lundi, par communiqué, que l’or resterait exempté des nouveaux droits de douane.Après un article du Financial Times et la publication d’un document des douanes américaines, les investisseurs s’étaient inquiétés en fin de semaine dernière de voir certains lingots finalement taxés. Le métal précieux avait alors franchi un nouveau record.Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président américain a mis en place, par vagues, des surtaxes sur les produits entrant aux Etats-Unis. Celles-ci vont de 10 à 50% selon les situations et les pays, sans compter les droits de douane frappant des secteurs en particulier (automobile, acier, aluminium, cuivre). Le chef de l’Etat menace d’en imposer d’autres au nom de la protection de l’industrie nationale (sur les produits pharmaceutiques et les semi-conducteurs, notamment) ou pour réprimander des pays pour des motifs politiques.burs-myl-reb-sha/de

Droits de douane: Trump prolonge de 90 jours la trêve avec Pékin

Le président américain Donald Trump a décidé de prolonger de 90 jours la détente avec Pékin sur le front des droits de douane, à quelques heures de la fin théorique de cette trêve entre les deux puissances.Le chef de l’Etat a signé lundi soir un décret pour officialiser le prolongement de cette trêve, précisant dans un message sur son réseau Truth Social que tous les autres éléments de l’accord restaient “identiques”.La Chine “continue de prendre des mesures importantes (…) pour répondre aux préoccupations des Etats-Unis en matière de sécurité économique et nationale”, a écrit le président américain dans son décret, ajoutant avoir déterminé qu’il “était nécessaire et approprié de maintenir” cette trêve jusqu’au 10 novembre 2025.A peu près au même moment, l’agence de presse officielle chinoise Xinhua publiait une déclaration commune issue des négociations sino-américaines à Stockholm, annonçant que la Chine prolongerait également sa trêve.La Chine continuera à suspendre sa précédente hausse des droits de douane pendant 90 jours à compter du 12 août, tout en conservant une surtaxe de 10%, selon cette source.Engagés au printemps dans un affrontement commercial à coups de droits de douane exorbitants, d’un pourcentage à trois chiffres, Pékin et Washington avaient fini par conclure une trêve de 90 jours en mai à Genève.Cet accord a temporairement fixé à 30% la surtaxe américaine sur les produits chinois, tandis que les taxes de Pékin sur les produits américains s’élèvent à 10%.Plusieurs cycles de négociations impliquant des hauts responsables des deux côtés ont ensuite eu lieu à Londres puis Stockholm, pour éviter un nouvel embrasement et maintenir la trêve sur les rails.Plus tôt dans la journée de lundi, Donald Trump avait affirmé que les négociations se déroulaient “plutôt bien”.”La relation entre le président Xi (Jinping) et moi est très bonne”, avait-il aussi déclaré depuis la Maison Blanche.”Nous espérons que les Etats-Unis travailleront avec la Chine pour respecter l’important consensus atteint lors de l’entretien téléphonique entre les deux chefs d’État [en juin, NDLR]… et s’efforceront d’obtenir des résultats positifs sur la base de l’égalité, du respect et du bénéfice mutuels”, a de son côté déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, Lin Jian, dans un communiqué.”Je pense que les négociations vont orienter les deux pays vers une meilleure direction”, s’est félicité mardi Zhang Xuan, un étudiant de 25 ans installé à Shanghaï, la capitale économique chinoise.Lin Peng, qui travaille dans l’immobilier d’entreprise, pense pour sa part que les négociations entre les deux superpuissances économiques vont se poursuivre, estimant qu’en “homme d’affaires” Donald Trump sait qu’une nouvelle escalade “porterait également atteinte à ses intérêts”.- Promoteur du soja américain -Sur le front des négociations, le représentant américain au Commerce, Jamieson Greer, avait déclaré à l’issue des négociations en Suède que Donald Trump aurait le “dernier mot” sur toute prolongation d’une trêve tarifaire.Le président américain semblait déterminé à obtenir des concessions de dernière minute.Dans la nuit de dimanche à lundi, il a publié un message sur sa plateforme Truth Social, appelant la Chine à “quadrupler ses achats de soja américain”.”La Chine s’inquiète de manquer de soja. Nos géniaux agriculteurs produisent les meilleures graines de soja”, a-t-il écrit, affirmant que cela permettrait de “réduire significativement” le déficit commercial que connaissent les Etats-Unis avec la Chine. Le président américain a par ailleurs fait savoir lundi, par communiqué, que l’or resterait exempté des nouveaux droits de douane.Après un article du Financial Times et la publication d’un document des douanes américaines, les investisseurs s’étaient inquiétés en fin de semaine dernière de voir certains lingots finalement taxés. Le métal précieux avait alors franchi un nouveau record.Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président américain a mis en place, par vagues, des surtaxes sur les produits entrant aux Etats-Unis. Celles-ci vont de 10 à 50% selon les situations et les pays, sans compter les droits de douane frappant des secteurs en particulier (automobile, acier, aluminium, cuivre). Le chef de l’Etat menace d’en imposer d’autres au nom de la protection de l’industrie nationale (sur les produits pharmaceutiques et les semi-conducteurs, notamment) ou pour réprimander des pays pour des motifs politiques.burs-myl-reb-sha/de

Trump déploie les militaires de la Garde nationale pour “nettoyer” Washington

Donald Trump a annoncé lundi placer le maintien de l’ordre dans la capitale Washington sous le contrôle de son administration et y déployer des militaires de la Garde nationale, des mesures exceptionnelles pour cette ville qu’il dit “envahie par des gangs violents” et veut “nettoyer”.Alors que les statistiques officielles montrent une baisse de la criminalité violente à Washington, le président américain a déclaré invoquer une mesure qui l’autorise à prendre le contrôle de la police de cette ville au statut particulier aux Etats-Unis.A l’inverse des 50 Etats américains, la municipalité de Washington opère en effet dans le cadre d’une relation particulière avec l’Etat fédéral, qui limite son autonomie.”C’est devenu une situation d’anarchie complète et totale, et nous allons nous débarrasser des bidonvilles”, a affirmé Donald Trump lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche. La veille, il avait déjà sommé les sans-abris de partir “loin” de la ville dans une publication sur sa plateforme Truth Social.Le ministère de la Justice du gouvernement de Joe Biden avait annoncé début janvier que les faits de criminalité violente à Washington avaient atteint en 2024 leur niveau le plus bas en plus de 30 ans.Selon le rapport annuel du ministère du Logement, Washington se classait en outre au 15e rang en 2024 des grandes villes américaines comptant le plus de sans-abri, avec quelque 5.600 personnes recensées.- “Aller plus loin” -La maire de Washington, Muriel Bowser, a évoqué lors d’une conférence de presse des mesures “troublantes et sans précédent”. Elle a dit cependant ne pas être “totalement surprise” par l’annonce de Donald Trump, “au vu de ses déclarations passées” sur la ville.Le chef de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, a dénoncé le programme du président républicain, qui selon lui “se rêve roi”, soutenant dans un communiqué que le projet pour la capitale n’avait “aucun fondement en droit”.Donald Trump a promis que son initiative ne limiterait pas à Washington, où il a décrété un état d’urgence.”Ça va aller plus loin. Nous commençons de manière très forte à (Washington) et nous allons nettoyer ça bien rapidement”, a-t-il déclaré, citant Chicago et New York, des grandes villes considérées comme des bastions démocrates.Le milliardaire républicain a dit déployer dans un premier temps 800 militaires de la Garde nationale, un corps de réserve.”Mais si nécessaire, nous allons déployer plus de militaires directement pour rejoindre ceux de la Garde nationale, et ça va se passer très rapidement”, a-t-il averti, ajoutant que des centaines d’agents de forces de l’ordre fédérales, comme le FBI, avaient déjà été envoyés dans la capitale.Donald Trump avait déjà mobilisé en juin la Garde nationale en Californie, contre l’avis du gouverneur démocrate, affirmant vouloir ainsi rétablir l’ordre à Los Angeles après des manifestations contre sa politique migratoire.Il avait aussi déployé 700 Marines, des militaires d’active, en renfort dans la grande ville californienne, avant de les retirer fin juillet.- “Spectacle” -Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a menacé à plusieurs reprises de replacer Washington sous le contrôle des autorités fédérales, en insistant sur l’importance de l’apparence de la capitale américaine où viennent régulièrement de hauts dignitaires étrangers.La municipalité, au statut unique, n’est rattachée à aucun Etat américain, et la Constitution prévoit que le Congrès a compétence sur ses affaires.Depuis une loi de 1973, les habitants peuvent cependant élire un conseil municipal, même si ses décisions sont toujours contrôlées par le Congrès. Donald Trump veut aujourd’hui revenir sur cette loi.Pendant sa conférence de presse, des dizaines de manifestants se sont rassemblés devant la Maison Blanche pour exprimer leur opposition au projet.”Il n’y a absolument pas besoin de la Garde nationale ici”, a déclaré à l’AFP Elizabeth Critchley, une retraitée de 62 ans, dénonçant “un spectacle” orchestré par le gouvernement.Dimanche sur la chaîne MSNBC, Mme Bowser avait déjà démenti toute hausse de la criminalité à Washington, statistiques à l’appui.”Toute comparaison avec un pays ravagé par la guerre est exagérée et erronée”, avait ajouté la maire, répondant à Stephen Miller, proche conseiller de Donald Trump, qui avait affirmé que Washington était “plus violente que Bagdad”.

Trump déploie les militaires de la Garde nationale pour “nettoyer” Washington

Donald Trump a annoncé lundi placer le maintien de l’ordre dans la capitale Washington sous le contrôle de son administration et y déployer des militaires de la Garde nationale, des mesures exceptionnelles pour cette ville qu’il dit “envahie par des gangs violents” et veut “nettoyer”.Alors que les statistiques officielles montrent une baisse de la criminalité violente à Washington, le président américain a déclaré invoquer une mesure qui l’autorise à prendre le contrôle de la police de cette ville au statut particulier aux Etats-Unis.A l’inverse des 50 Etats américains, la municipalité de Washington opère en effet dans le cadre d’une relation particulière avec l’Etat fédéral, qui limite son autonomie.”C’est devenu une situation d’anarchie complète et totale, et nous allons nous débarrasser des bidonvilles”, a affirmé Donald Trump lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche. La veille, il avait déjà sommé les sans-abris de partir “loin” de la ville dans une publication sur sa plateforme Truth Social.Le ministère de la Justice du gouvernement de Joe Biden avait annoncé début janvier que les faits de criminalité violente à Washington avaient atteint en 2024 leur niveau le plus bas en plus de 30 ans.Selon le rapport annuel du ministère du Logement, Washington se classait en outre au 15e rang en 2024 des grandes villes américaines comptant le plus de sans-abri, avec quelque 5.600 personnes recensées.- “Aller plus loin” -La maire de Washington, Muriel Bowser, a évoqué lors d’une conférence de presse des mesures “troublantes et sans précédent”. Elle a dit cependant ne pas être “totalement surprise” par l’annonce de Donald Trump, “au vu de ses déclarations passées” sur la ville.Le chef de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, a dénoncé le programme du président républicain, qui selon lui “se rêve roi”, soutenant dans un communiqué que le projet pour la capitale n’avait “aucun fondement en droit”.Donald Trump a promis que son initiative ne limiterait pas à Washington, où il a décrété un état d’urgence.”Ça va aller plus loin. Nous commençons de manière très forte à (Washington) et nous allons nettoyer ça bien rapidement”, a-t-il déclaré, citant Chicago et New York, des grandes villes considérées comme des bastions démocrates.Le milliardaire républicain a dit déployer dans un premier temps 800 militaires de la Garde nationale, un corps de réserve.”Mais si nécessaire, nous allons déployer plus de militaires directement pour rejoindre ceux de la Garde nationale, et ça va se passer très rapidement”, a-t-il averti, ajoutant que des centaines d’agents de forces de l’ordre fédérales, comme le FBI, avaient déjà été envoyés dans la capitale.Donald Trump avait déjà mobilisé en juin la Garde nationale en Californie, contre l’avis du gouverneur démocrate, affirmant vouloir ainsi rétablir l’ordre à Los Angeles après des manifestations contre sa politique migratoire.Il avait aussi déployé 700 Marines, des militaires d’active, en renfort dans la grande ville californienne, avant de les retirer fin juillet.- “Spectacle” -Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a menacé à plusieurs reprises de replacer Washington sous le contrôle des autorités fédérales, en insistant sur l’importance de l’apparence de la capitale américaine où viennent régulièrement de hauts dignitaires étrangers.La municipalité, au statut unique, n’est rattachée à aucun Etat américain, et la Constitution prévoit que le Congrès a compétence sur ses affaires.Depuis une loi de 1973, les habitants peuvent cependant élire un conseil municipal, même si ses décisions sont toujours contrôlées par le Congrès. Donald Trump veut aujourd’hui revenir sur cette loi.Pendant sa conférence de presse, des dizaines de manifestants se sont rassemblés devant la Maison Blanche pour exprimer leur opposition au projet.”Il n’y a absolument pas besoin de la Garde nationale ici”, a déclaré à l’AFP Elizabeth Critchley, une retraitée de 62 ans, dénonçant “un spectacle” orchestré par le gouvernement.Dimanche sur la chaîne MSNBC, Mme Bowser avait déjà démenti toute hausse de la criminalité à Washington, statistiques à l’appui.”Toute comparaison avec un pays ravagé par la guerre est exagérée et erronée”, avait ajouté la maire, répondant à Stephen Miller, proche conseiller de Donald Trump, qui avait affirmé que Washington était “plus violente que Bagdad”.

Colombie: décès du candidat présidentiel blessé lors d’un attentat en juin

Le candidat à la présidence de la Colombie et sénateur Miguel Uribe, blessé par balles lors d’une réunion publique en juin à Bogota, est décédé après deux mois en soins intensifs, a annoncé lundi son épouse.”Tu seras toujours l’amour de ma vie. Merci pour une vie pleine d’amour”, a écrit Claudia Tarazona sur son compte Instagram, ajoutant: “Repose en paix (…), je veillerai sur nos enfants”.Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, s’est rapidement dit “profondément attristé” par la mort de l’homme politique de 39 ans.Miguel Uribe Turbay, candidat favori de la droite en Colombie, avait été touché de deux balles à la tête et une balle dans la jambe par un tueur à gages présumé, âgé de 15 ans, alors qu’il prononçait un discours dans la capitale, le 7 juin. Les autorités pointent la responsabilité présumée d’une branche dissidente de l’ex-guérilla des FARC. Le candidat conservateur avait subi plusieurs interventions chirurgicales. Samedi, la clinique où il était hospitalisé avait annoncé que son état était “redevenu critique” à la suite d’une nouvelle hémorragie cérébrale.Le sénateur, avocat de formation, laisse derrière lui un jeune fils ainsi que trois adolescentes, filles de son épouse nées d’une précédente union, qu’il avait adoptées.Le président de gauche Gustavo Petro, dont Miguel Uribe était un féroce critique, a écrit sur X que le rôle du gouvernement était de “répudier le crime (…) indépendamment de l’idéologie” et a assuré que la sécurité des Colombiens était sa principale priorité. Sa vice-présidente Francia Márquez a regretté “un jour triste pour le pays”. “La violence ne peut continuer à marquer notre destin. La démocratie ne se construit pas avec des balles ni avec du sang, elle se construit avec respect, avec dialogue”, a-t-elle ajouté.- “Ils ont tué l’espoir” -Membre du parti Centre démocratique de l’ancien président de droite Alvaro Uribe — avec lequel il n’a pas de lien de parenté –, Miguel Uribe avait annoncé en octobre 2024 son souhait de se présenter à l’élection présidentielle de mai 2026.L’attaque le visant a rappelé la violence des années 1980 et 1990, lorsque meurtres politiques et attentats secouaient la Colombie. Quatre candidats à la présidence avaient été assassinés.La vie de Miguel Uribe, qui voulait oeuvrer pour la réconciliation, a été marquée par la violence du conflit armé dans son pays. Sa mère a perdu la vie alors qu’il n’avait que quatre ans, séquestrée sur ordre du narcotrafiquant Pablo Escobar, en 1991. Célèbre journaliste, Diana Turbay est morte lors d’une opération menée par des hommes en uniforme qui tentaient de la libérer. “Le mal détruit tout, ils ont tué l’espoir. Que le combat de Miguel soit une lumière qui éclaire le bon chemin pour la Colombie”, a écrit sur X l’ancien président colombien et chef de file de la droite Álvaro Uribe, qui depuis début août est en résidence surveillée après avoir été condamné dans une affaire de subornation de témoins. Outre le tireur, cinq autres personnes en lien avec l’attentat ont depuis été arrêtées, dont le présumé cerveau logistique, Elder José Arteaga Hernández, surnommé “El Costeño”. Le parquet a indiqué lundi à l’AFP que leurs poursuites allaient être requalifiées en “homicide aggravé”.La semaine dernière, le directeur de la police colombienne, Carlos Fernando Triana, a déclaré que “très probablement la Segunda Marquetalia”, une dissidence de la guérilla fondée par le leader historique des FARC Iván Márquez, était à l’origine de la planification de l’attentat.Lundi, le ministère de la Défense a annoncé la mort du numéro deux de l’organisation, surnommé Zarco Aldinever, tué au Venezuela par l’Armée de libération nationale (ELN), une guérilla rivale.Sur la place où Miguel Uribe a été mortellement blessé, plusieurs personnes se sont réunies lundi, déposant des fleurs, bougies ou priant.”Briser une famille est l’acte de violence le plus horrible qui soit”, a déclaré sur place Claudia Tarazona.”Nous ressentons de la tristesse parce que notre vie est méprisée par les structures criminelles qui nous gouvernent”, a dit à l’AFP Pablo Peña, un professeur de 64 ans.Pour Luis Eduardo Dorado, également professeur, la mort de M. Uribe est le résultat d'”une guerre fratricide qui n’en finit pas”.La dépouille de Miguel Uribe devait être transférée dans l’après-midi au Parlement colombien pour un hommage jusqu’à mercredi.

Colombie: décès du candidat présidentiel blessé lors d’un attentat en juin

Le candidat à la présidence de la Colombie et sénateur Miguel Uribe, blessé par balles lors d’une réunion publique en juin à Bogota, est décédé après deux mois en soins intensifs, a annoncé lundi son épouse.”Tu seras toujours l’amour de ma vie. Merci pour une vie pleine d’amour”, a écrit Claudia Tarazona sur son compte Instagram, ajoutant: “Repose en paix (…), je veillerai sur nos enfants”.Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, s’est rapidement dit “profondément attristé” par la mort de l’homme politique de 39 ans.Miguel Uribe Turbay, candidat favori de la droite en Colombie, avait été touché de deux balles à la tête et une balle dans la jambe par un tueur à gages présumé, âgé de 15 ans, alors qu’il prononçait un discours dans la capitale, le 7 juin. Les autorités pointent la responsabilité présumée d’une branche dissidente de l’ex-guérilla des FARC. Le candidat conservateur avait subi plusieurs interventions chirurgicales. Samedi, la clinique où il était hospitalisé avait annoncé que son état était “redevenu critique” à la suite d’une nouvelle hémorragie cérébrale.Le sénateur, avocat de formation, laisse derrière lui un jeune fils ainsi que trois adolescentes, filles de son épouse nées d’une précédente union, qu’il avait adoptées.Le président de gauche Gustavo Petro, dont Miguel Uribe était un féroce critique, a écrit sur X que le rôle du gouvernement était de “répudier le crime (…) indépendamment de l’idéologie” et a assuré que la sécurité des Colombiens était sa principale priorité. Sa vice-présidente Francia Márquez a regretté “un jour triste pour le pays”. “La violence ne peut continuer à marquer notre destin. La démocratie ne se construit pas avec des balles ni avec du sang, elle se construit avec respect, avec dialogue”, a-t-elle ajouté.- “Ils ont tué l’espoir” -Membre du parti Centre démocratique de l’ancien président de droite Alvaro Uribe — avec lequel il n’a pas de lien de parenté –, Miguel Uribe avait annoncé en octobre 2024 son souhait de se présenter à l’élection présidentielle de mai 2026.L’attaque le visant a rappelé la violence des années 1980 et 1990, lorsque meurtres politiques et attentats secouaient la Colombie. Quatre candidats à la présidence avaient été assassinés.La vie de Miguel Uribe, qui voulait oeuvrer pour la réconciliation, a été marquée par la violence du conflit armé dans son pays. Sa mère a perdu la vie alors qu’il n’avait que quatre ans, séquestrée sur ordre du narcotrafiquant Pablo Escobar, en 1991. Célèbre journaliste, Diana Turbay est morte lors d’une opération menée par des hommes en uniforme qui tentaient de la libérer. “Le mal détruit tout, ils ont tué l’espoir. Que le combat de Miguel soit une lumière qui éclaire le bon chemin pour la Colombie”, a écrit sur X l’ancien président colombien et chef de file de la droite Álvaro Uribe, qui depuis début août est en résidence surveillée après avoir été condamné dans une affaire de subornation de témoins. Outre le tireur, cinq autres personnes en lien avec l’attentat ont depuis été arrêtées, dont le présumé cerveau logistique, Elder José Arteaga Hernández, surnommé “El Costeño”. Le parquet a indiqué lundi à l’AFP que leurs poursuites allaient être requalifiées en “homicide aggravé”.La semaine dernière, le directeur de la police colombienne, Carlos Fernando Triana, a déclaré que “très probablement la Segunda Marquetalia”, une dissidence de la guérilla fondée par le leader historique des FARC Iván Márquez, était à l’origine de la planification de l’attentat.Lundi, le ministère de la Défense a annoncé la mort du numéro deux de l’organisation, surnommé Zarco Aldinever, tué au Venezuela par l’Armée de libération nationale (ELN), une guérilla rivale.Sur la place où Miguel Uribe a été mortellement blessé, plusieurs personnes se sont réunies lundi, déposant des fleurs, bougies ou priant.”Briser une famille est l’acte de violence le plus horrible qui soit”, a déclaré sur place Claudia Tarazona.”Nous ressentons de la tristesse parce que notre vie est méprisée par les structures criminelles qui nous gouvernent”, a dit à l’AFP Pablo Peña, un professeur de 64 ans.Pour Luis Eduardo Dorado, également professeur, la mort de M. Uribe est le résultat d'”une guerre fratricide qui n’en finit pas”.La dépouille de Miguel Uribe devait être transférée dans l’après-midi au Parlement colombien pour un hommage jusqu’à mercredi.