US Senate confirms Ratcliffe as director of CIA
The US Senate on Thursday confirmed John Ratcliffe with overwhelming bipartisan support as director of the CIA, filling a key post in President Donald Trump’s national security team.The upper house of the US legislature voted 74-25 to approve Ratcliffe, who served as the director of national intelligence from 2020-2021 during Trump’s first term in office.Ratcliffe said during his confirmation hearing last week that under his leadership, the agency would “produce insightful, objective, all-source analysis, never allowing political or personal biases to cloud our judgment or infect our products.”He also zeroed in on Beijing, saying the CIA needs to “continue and increase in intensity the focus on the threats posed by China and its ruling Chinese Communist Party.”And he emphasized the importance of having the agency focus on technology as a target, saying that understanding adversaries’ capabilities on that front “is more important than ever.”Ratcliffe, a former federal prosecutor, was a US representative for Texas from 2015-2020 — a period in which he helped defend Trump during the first impeachment proceedings against him.Trump then appointed Ratcliffe to serve as the director of national intelligence, leading the US intelligence community and serving as the president’s main advisor on that topic.
Le cofondateur d’une entreprise de cryptomonnaies enlevé puis libéré, 10 personnes interpellées
Dix personnes sont en garde à vue jeudi soir, soupçonnés d’être impliqués dans le kidnapping et la séquestration, avec actes de torture, du cofondateur d’une société spécialisée dans la sécurisation de cryptoactifs et de sa compagne, depuis libérés.Une information judiciaire sera ouverte vendredi, notamment pour “enlèvement et séquestration en bande organisée”, accompagnés d'”actes de torture ou de barbarie” ainsi qu'”extorsion avec arme”, a indiqué la procureure de Paris Laure Beccuau, dont la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) est chargée des investigations.Ces dix suspects, neuf hommes et une femme âgés de 20 à 40 ans, ont été notamment interpellés à Châteauroux (Indre) pour trois d’entre d’entre eux et à Étampes (Essonne) pour six.La plupart étaient connus de la justice pour des faits de droit commun, mais pas pour liens avec la criminalité organisée, selon Mme Beccuau, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse à Paris.Interrogée sur l’éventualité d’un commanditaire encore non identifié, voire à l’étranger, Mme Beccuau a simplement répondu que les investigations se poursuivaient pour “identifier tous les acteurs”.- Main mutilée -L’enlèvement a eu lieu mardi, au “petit matin”.David Balland, cofondateur et ex-employé de Ledger, ainsi que sa compagne ont été kidnappés à leur domicile à Méreau dans le Cher.L’un est emmené à Châteauroux, l’autre est séquestrée dans plusieurs lieux.L’alerte est donnée par Eric Larchevêque, cofondateur de l’entreprise: il a reçu une vidéo d’un doigt mutilé de David Balland et une demande de rançon, selon une source proche du dossier.C’est une “importante rançon en cryptomonnaie” exigée, a dit le parquet, sans en préciser jeudi le montant.”Une partie” de cette “rançon a été versée dans le cadre de la négociation” avec les forces de l’ordre, mais “la majorité des cryptomonnaies ont été saisies et gelées”, a toutefois précisé Mme Beccuau.Mercredi, les forces de l’ordre parviennent à libérer David Balland, hospitalisé pour sa mutilation.A Châteauroux, deux suspects ont été interpellés à sa libération mercredi, et un troisième dans la nuit suivante, alors qu’il revenait sur les lieux, a précisé une source proche du dossier. Sa compagne restait introuvable.- “Soulagement” -Des pistes récoltées au cours des premières auditions, l’exploitation de téléphones… ont permis de mettre les enquêteurs sur la piste d’Étampes (Essonne), sans vraiment savoir ce qu’ils allaient y trouver, souligne la source proche du dossier: un commanditaire? l’autre victime? Ils la retrouvent finalement “ligotée dans le coffre dans un véhicule” dans cette commune au sud de Paris, a expliqué la procureure, où six  autres suspects sont interpellés.Une dixième personne avait été arrêtée au début des investigations, à un endroit et une date qui n’ont pas été précisées à ce stade. “Nous sommes profondément soulagés que David et sa femme aient été libérés et soient désormais en sécurité”, a réagi jeudi soir Pascal Gauthier, président-directeur général de Ledger.Même “immense soulagement” exprimé par Eric Larchevêque sur le réseau social X.Les investigations ont d’abord été dirigées par le parquet de Bourges, pour enlèvement et séquestration en bande organisée. Puis le parquet de Paris a pris la suite.La gendarmerie nationale a été saisie dans son ensemble, de la section de recherches de Bourges à l’unité nationale Cyber.”Un enlèvement, c’est extrêmement complexe car c’est une prise d’otages non localisée” d’autant que l’enlèvement était “en deux lieux”, a souligné le GIGN lors de la conférence de presse. “La négociation est vraiment un outil tactique” pour parvenir à avoir “des preuves de vie”.Une quinzaine de cyberenquêteurs de la gendarmerie ont également travaillé pour rechercher, identifier et saisir les cryptoactifs.Au total, plus de 230 gendarmes ont été mobilisés.Ledger est une licorne (startup qui a dépassé le milliard de dollars) française, fondée en 2014, leader mondial dans la conception de portefeuilles physiques de cryptomonnaies, permettant à chacun de gérer en direct ses propres cryptoactifs.L’entreprise, valorisée à plus d’un milliard d’euros, a vendu plus de sept millions d’appareils dans plus 180 pays et en 10 langues. Elle sécurise 20% des actifs numériques mondiaux, et compte plus de 100 clients institutionnels.Cette affaire d’enlèvement, en lien avec les cryptomonnaies, n’est pas sans rappeler celle d’un homme de 56 ans, retrouvé début janvier dans le coffre d’une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de chez lui dans l’Ain.Selon plusieurs médias, il s’agissait d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains, et une demande de rançon avait été faite.A ce stade, le parquet de Paris ne fait pas de lien entre les deux affaires.
Le cofondateur d’une entreprise de cryptomonnaies enlevé puis libéré, 10 personnes interpellées
Dix personnes sont en garde à vue jeudi soir, soupçonnés d’être impliqués dans le kidnapping et la séquestration, avec actes de torture, du cofondateur d’une société spécialisée dans la sécurisation de cryptoactifs et de sa compagne, depuis libérés.Une information judiciaire sera ouverte vendredi, notamment pour “enlèvement et séquestration en bande organisée”, accompagnés d'”actes de torture ou de barbarie” ainsi qu'”extorsion avec arme”, a indiqué la procureure de Paris Laure Beccuau, dont la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) est chargée des investigations.Ces dix suspects, neuf hommes et une femme âgés de 20 à 40 ans, ont été notamment interpellés à Châteauroux (Indre) pour trois d’entre d’entre eux et à Étampes (Essonne) pour six.La plupart étaient connus de la justice pour des faits de droit commun, mais pas pour liens avec la criminalité organisée, selon Mme Beccuau, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse à Paris.Interrogée sur l’éventualité d’un commanditaire encore non identifié, voire à l’étranger, Mme Beccuau a simplement répondu que les investigations se poursuivaient pour “identifier tous les acteurs”.- Main mutilée -L’enlèvement a eu lieu mardi, au “petit matin”.David Balland, cofondateur et ex-employé de Ledger, ainsi que sa compagne ont été kidnappés à leur domicile à Méreau dans le Cher.L’un est emmené à Châteauroux, l’autre est séquestrée dans plusieurs lieux.L’alerte est donnée par Eric Larchevêque, cofondateur de l’entreprise: il a reçu une vidéo d’un doigt mutilé de David Balland et une demande de rançon, selon une source proche du dossier.C’est une “importante rançon en cryptomonnaie” exigée, a dit le parquet, sans en préciser jeudi le montant.”Une partie” de cette “rançon a été versée dans le cadre de la négociation” avec les forces de l’ordre, mais “la majorité des cryptomonnaies ont été saisies et gelées”, a toutefois précisé Mme Beccuau.Mercredi, les forces de l’ordre parviennent à libérer David Balland, hospitalisé pour sa mutilation.A Châteauroux, deux suspects ont été interpellés à sa libération mercredi, et un troisième dans la nuit suivante, alors qu’il revenait sur les lieux, a précisé une source proche du dossier. Sa compagne restait introuvable.- “Soulagement” -Des pistes récoltées au cours des premières auditions, l’exploitation de téléphones… ont permis de mettre les enquêteurs sur la piste d’Étampes (Essonne), sans vraiment savoir ce qu’ils allaient y trouver, souligne la source proche du dossier: un commanditaire? l’autre victime? Ils la retrouvent finalement “ligotée dans le coffre dans un véhicule” dans cette commune au sud de Paris, a expliqué la procureure, où six  autres suspects sont interpellés.Une dixième personne avait été arrêtée au début des investigations, à un endroit et une date qui n’ont pas été précisées à ce stade. “Nous sommes profondément soulagés que David et sa femme aient été libérés et soient désormais en sécurité”, a réagi jeudi soir Pascal Gauthier, président-directeur général de Ledger.Même “immense soulagement” exprimé par Eric Larchevêque sur le réseau social X.Les investigations ont d’abord été dirigées par le parquet de Bourges, pour enlèvement et séquestration en bande organisée. Puis le parquet de Paris a pris la suite.La gendarmerie nationale a été saisie dans son ensemble, de la section de recherches de Bourges à l’unité nationale Cyber.”Un enlèvement, c’est extrêmement complexe car c’est une prise d’otages non localisée” d’autant que l’enlèvement était “en deux lieux”, a souligné le GIGN lors de la conférence de presse. “La négociation est vraiment un outil tactique” pour parvenir à avoir “des preuves de vie”.Une quinzaine de cyberenquêteurs de la gendarmerie ont également travaillé pour rechercher, identifier et saisir les cryptoactifs.Au total, plus de 230 gendarmes ont été mobilisés.Ledger est une licorne (startup qui a dépassé le milliard de dollars) française, fondée en 2014, leader mondial dans la conception de portefeuilles physiques de cryptomonnaies, permettant à chacun de gérer en direct ses propres cryptoactifs.L’entreprise, valorisée à plus d’un milliard d’euros, a vendu plus de sept millions d’appareils dans plus 180 pays et en 10 langues. Elle sécurise 20% des actifs numériques mondiaux, et compte plus de 100 clients institutionnels.Cette affaire d’enlèvement, en lien avec les cryptomonnaies, n’est pas sans rappeler celle d’un homme de 56 ans, retrouvé début janvier dans le coffre d’une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de chez lui dans l’Ain.Selon plusieurs médias, il s’agissait d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains, et une demande de rançon avait été faite.A ce stade, le parquet de Paris ne fait pas de lien entre les deux affaires.
Venez en Amérique ou payez des taxes, lance Trump aux patrons réunis à Davos
Venez produire en Amérique ou préparez vous à payer des droits de douane: c’est l’avertissement lancé jeudi par Donald Trump aux grands patrons réunis pour l’écouter à Davos.”Mon message pour toutes les entreprises dans le monde est simple: venez fabriquer vos produits en Amérique et vous bénéficierez des impôts parmi les plus bas au monde”, a déclaré le fraîchement investi 47e président des Etats-Unis.”Mais si vous ne les produisez pas aux Etats-Unis, ce qui est votre droit, alors, très simplement, vous devrez payer des droits de douane”, a ajouté M. Trump, qui intervenait en visioconférence depuis la Maison Blanche à la réunion annuelle du Forum économique mondial dans la station huppée des Alpes suisses. Son apparition sur un écran géant dans la salle principale du centre de congrès de Davos a été accueillie par de forts applaudissements.L’événement était très attendu après les nombreux décrets pris et menaces proférées depuis son retour au pouvoir lundi. Une centaine de personnes faisaient déjà la queue pour rentrer trois quarts d’heure avant le début de la session, a constaté un journaliste de l’AFP.- Pétrole et guerre en Ukraine -Le président américain a vanté ses plans pour baisser les impôts, déréguler et s’attaquer à l’immigration illégale.Il a aussi invité l’Arabie saoudite et l’Opep à “baisser le coût du pétrole”, affirmant que “si le prix était plus bas, la guerre en Ukraine serait aussitôt terminée”.A Kiev, la présidence ukrainienne a dit soutenir “pleinement” les efforts du président américain pour réduire la pression exercée sur la Russie, en baissant les prix du pétrole, afin que Moscou mette fin à la guerre.”Monsieur le Président, je suis sûr que le prince héritier d’Arabie saoudite sera très content de votre discours aujourd’hui”, a plaisanté pour sa part Stephen Schwarzman du fonds d’investissement Blackstone, premier des grands patrons invités à poser des questions au président américain depuis la scène de Davos.Le PDG du géant pétrolier TotalEnergies, le Français Patrick Pouyanné, lui a notamment demandé des garanties sur la sécurité des approvisionnements de l’Europe en gaz naturel liquéfié américain. “Vous l’aurez”, a assuré le président. Donald Trump est déjà venu deux fois en personne à Davos pendant son premier mandat, attirant les foules à chaque fois.Parmi les personnalités remarquées par l’AFP dans l’assistance figuraient notamment la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde, la patronne du Fonds monétaire international (FMI) Kristaline Georgieva et celle de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) Ngozi Okonjo-Iweala, l’ex-envoyé spécial américain pour le climat John Kerry, ou encore le président polonais Andrzej Duda.- “Gardez votre calme” -Au mépris de leur indépendance, Donald Trump a également exprimé ses exigences envers les banques centrales, à commencer par la Réserve fédérale (Fed) américaine qui se réunit la semaine prochaine. “J’exige que les taux d’intérêt baissent immédiatement et, de la même manière, ils devraient baisser partout dans le monde”, a-t-il asséné.Il a aussi profité de l’occasion pour rappeler que désormais, “il n’existe que deux genres, homme et femme”, aux Etats-Unis, assurant qu’une telle décision allait réduire le nombre d’opérations chirurgicales de transition de genre.Plus tôt dans la journée, un de ses proches alliés revendiqué, le président argentin ultralibéral Javier Milei, s’était déjà lancé dans une attaque en règle contre le “virus mental de l’idéologie woke”, comparé à un “cancer qui doit être extirpé”.Il avait également pris la défense de son “cher ami” Elon Musk, devenu incontournable ces derniers mois aux côtés de Donald Trump mais accusé d’avoir fait un salut nazi lors d’un récent meeting à Washington. L’homme le plus riche du monde, qui a nié que telle était son intention, a “été injustement vilipendé par le wokisme dans les dernières heures pour un geste innocent”, a assuré Javier Milei. En se faisant le chantre de “l’Amérique d’abord”, Donald Trump affiche des valeurs à l’opposé du multilatéralisme et du libre-échange dont le Forum économique mondial se fait depuis des années le héraut.Menaces de surtaxes contre le Mexique, le Canada, l’Union européenne ou la Chine, retrait de l’Organisation mondiale de la Santé ou de l’accord de Paris sur le climat, volonté affichée de “reprendre” le canal de Panama… Donald Trump a donné un avant-goût de ses intentions depuis son investiture lundi, qui coïncidait avec l’ouverture du Forum de Davos.”Même si des taxes douanières sont annoncées, s’il vous plaît, gardez votre calme”, a toutefois plaidé jeudi à Davos la directrice générale de l’OMC Ngozi Okonjo-Iweala.Un calme que ne partage pas tout le monde. “Dieu nous garde”, a ainsi soufflé en sortant de la salle un spectateurs ayant assisté à la prestation de Donald Trump.
Venez en Amérique ou payez des taxes, lance Trump aux patrons réunis à Davos
Venez produire en Amérique ou préparez vous à payer des droits de douane: c’est l’avertissement lancé jeudi par Donald Trump aux grands patrons réunis pour l’écouter à Davos.”Mon message pour toutes les entreprises dans le monde est simple: venez fabriquer vos produits en Amérique et vous bénéficierez des impôts parmi les plus bas au monde”, a déclaré le fraîchement investi 47e président des Etats-Unis.”Mais si vous ne les produisez pas aux Etats-Unis, ce qui est votre droit, alors, très simplement, vous devrez payer des droits de douane”, a ajouté M. Trump, qui intervenait en visioconférence depuis la Maison Blanche à la réunion annuelle du Forum économique mondial dans la station huppée des Alpes suisses. Son apparition sur un écran géant dans la salle principale du centre de congrès de Davos a été accueillie par de forts applaudissements.L’événement était très attendu après les nombreux décrets pris et menaces proférées depuis son retour au pouvoir lundi. Une centaine de personnes faisaient déjà la queue pour rentrer trois quarts d’heure avant le début de la session, a constaté un journaliste de l’AFP.- Pétrole et guerre en Ukraine -Le président américain a vanté ses plans pour baisser les impôts, déréguler et s’attaquer à l’immigration illégale.Il a aussi invité l’Arabie saoudite et l’Opep à “baisser le coût du pétrole”, affirmant que “si le prix était plus bas, la guerre en Ukraine serait aussitôt terminée”.A Kiev, la présidence ukrainienne a dit soutenir “pleinement” les efforts du président américain pour réduire la pression exercée sur la Russie, en baissant les prix du pétrole, afin que Moscou mette fin à la guerre.”Monsieur le Président, je suis sûr que le prince héritier d’Arabie saoudite sera très content de votre discours aujourd’hui”, a plaisanté pour sa part Stephen Schwarzman du fonds d’investissement Blackstone, premier des grands patrons invités à poser des questions au président américain depuis la scène de Davos.Le PDG du géant pétrolier TotalEnergies, le Français Patrick Pouyanné, lui a notamment demandé des garanties sur la sécurité des approvisionnements de l’Europe en gaz naturel liquéfié américain. “Vous l’aurez”, a assuré le président. Donald Trump est déjà venu deux fois en personne à Davos pendant son premier mandat, attirant les foules à chaque fois.Parmi les personnalités remarquées par l’AFP dans l’assistance figuraient notamment la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde, la patronne du Fonds monétaire international (FMI) Kristaline Georgieva et celle de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) Ngozi Okonjo-Iweala, l’ex-envoyé spécial américain pour le climat John Kerry, ou encore le président polonais Andrzej Duda.- “Gardez votre calme” -Au mépris de leur indépendance, Donald Trump a également exprimé ses exigences envers les banques centrales, à commencer par la Réserve fédérale (Fed) américaine qui se réunit la semaine prochaine. “J’exige que les taux d’intérêt baissent immédiatement et, de la même manière, ils devraient baisser partout dans le monde”, a-t-il asséné.Il a aussi profité de l’occasion pour rappeler que désormais, “il n’existe que deux genres, homme et femme”, aux Etats-Unis, assurant qu’une telle décision allait réduire le nombre d’opérations chirurgicales de transition de genre.Plus tôt dans la journée, un de ses proches alliés revendiqué, le président argentin ultralibéral Javier Milei, s’était déjà lancé dans une attaque en règle contre le “virus mental de l’idéologie woke”, comparé à un “cancer qui doit être extirpé”.Il avait également pris la défense de son “cher ami” Elon Musk, devenu incontournable ces derniers mois aux côtés de Donald Trump mais accusé d’avoir fait un salut nazi lors d’un récent meeting à Washington. L’homme le plus riche du monde, qui a nié que telle était son intention, a “été injustement vilipendé par le wokisme dans les dernières heures pour un geste innocent”, a assuré Javier Milei. En se faisant le chantre de “l’Amérique d’abord”, Donald Trump affiche des valeurs à l’opposé du multilatéralisme et du libre-échange dont le Forum économique mondial se fait depuis des années le héraut.Menaces de surtaxes contre le Mexique, le Canada, l’Union européenne ou la Chine, retrait de l’Organisation mondiale de la Santé ou de l’accord de Paris sur le climat, volonté affichée de “reprendre” le canal de Panama… Donald Trump a donné un avant-goût de ses intentions depuis son investiture lundi, qui coïncidait avec l’ouverture du Forum de Davos.”Même si des taxes douanières sont annoncées, s’il vous plaît, gardez votre calme”, a toutefois plaidé jeudi à Davos la directrice générale de l’OMC Ngozi Okonjo-Iweala.Un calme que ne partage pas tout le monde. “Dieu nous garde”, a ainsi soufflé en sortant de la salle un spectateurs ayant assisté à la prestation de Donald Trump.
Venez en Amérique ou payez des taxes, lance Trump aux patrons réunis à Davos
Venez produire en Amérique ou préparez vous à payer des droits de douane: c’est l’avertissement lancé jeudi par Donald Trump aux grands patrons réunis pour l’écouter à Davos.”Mon message pour toutes les entreprises dans le monde est simple: venez fabriquer vos produits en Amérique et vous bénéficierez des impôts parmi les plus bas au monde”, a déclaré le fraîchement investi 47e président des Etats-Unis.”Mais si vous ne les produisez pas aux Etats-Unis, ce qui est votre droit, alors, très simplement, vous devrez payer des droits de douane”, a ajouté M. Trump, qui intervenait en visioconférence depuis la Maison Blanche à la réunion annuelle du Forum économique mondial dans la station huppée des Alpes suisses. Son apparition sur un écran géant dans la salle principale du centre de congrès de Davos a été accueillie par de forts applaudissements.L’événement était très attendu après les nombreux décrets pris et menaces proférées depuis son retour au pouvoir lundi. Une centaine de personnes faisaient déjà la queue pour rentrer trois quarts d’heure avant le début de la session, a constaté un journaliste de l’AFP.- Pétrole et guerre en Ukraine -Le président américain a vanté ses plans pour baisser les impôts, déréguler et s’attaquer à l’immigration illégale.Il a aussi invité l’Arabie saoudite et l’Opep à “baisser le coût du pétrole”, affirmant que “si le prix était plus bas, la guerre en Ukraine serait aussitôt terminée”.A Kiev, la présidence ukrainienne a dit soutenir “pleinement” les efforts du président américain pour réduire la pression exercée sur la Russie, en baissant les prix du pétrole, afin que Moscou mette fin à la guerre.”Monsieur le Président, je suis sûr que le prince héritier d’Arabie saoudite sera très content de votre discours aujourd’hui”, a plaisanté pour sa part Stephen Schwarzman du fonds d’investissement Blackstone, premier des grands patrons invités à poser des questions au président américain depuis la scène de Davos.Le PDG du géant pétrolier TotalEnergies, le Français Patrick Pouyanné, lui a notamment demandé des garanties sur la sécurité des approvisionnements de l’Europe en gaz naturel liquéfié américain. “Vous l’aurez”, a assuré le président. Donald Trump est déjà venu deux fois en personne à Davos pendant son premier mandat, attirant les foules à chaque fois.Parmi les personnalités remarquées par l’AFP dans l’assistance figuraient notamment la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde, la patronne du Fonds monétaire international (FMI) Kristaline Georgieva et celle de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) Ngozi Okonjo-Iweala, l’ex-envoyé spécial américain pour le climat John Kerry, ou encore le président polonais Andrzej Duda.- “Gardez votre calme” -Au mépris de leur indépendance, Donald Trump a également exprimé ses exigences envers les banques centrales, à commencer par la Réserve fédérale (Fed) américaine qui se réunit la semaine prochaine. “J’exige que les taux d’intérêt baissent immédiatement et, de la même manière, ils devraient baisser partout dans le monde”, a-t-il asséné.Il a aussi profité de l’occasion pour rappeler que désormais, “il n’existe que deux genres, homme et femme”, aux Etats-Unis, assurant qu’une telle décision allait réduire le nombre d’opérations chirurgicales de transition de genre.Plus tôt dans la journée, un de ses proches alliés revendiqué, le président argentin ultralibéral Javier Milei, s’était déjà lancé dans une attaque en règle contre le “virus mental de l’idéologie woke”, comparé à un “cancer qui doit être extirpé”.Il avait également pris la défense de son “cher ami” Elon Musk, devenu incontournable ces derniers mois aux côtés de Donald Trump mais accusé d’avoir fait un salut nazi lors d’un récent meeting à Washington. L’homme le plus riche du monde, qui a nié que telle était son intention, a “été injustement vilipendé par le wokisme dans les dernières heures pour un geste innocent”, a assuré Javier Milei. En se faisant le chantre de “l’Amérique d’abord”, Donald Trump affiche des valeurs à l’opposé du multilatéralisme et du libre-échange dont le Forum économique mondial se fait depuis des années le héraut.Menaces de surtaxes contre le Mexique, le Canada, l’Union européenne ou la Chine, retrait de l’Organisation mondiale de la Santé ou de l’accord de Paris sur le climat, volonté affichée de “reprendre” le canal de Panama… Donald Trump a donné un avant-goût de ses intentions depuis son investiture lundi, qui coïncidait avec l’ouverture du Forum de Davos.”Même si des taxes douanières sont annoncées, s’il vous plaît, gardez votre calme”, a toutefois plaidé jeudi à Davos la directrice générale de l’OMC Ngozi Okonjo-Iweala.Un calme que ne partage pas tout le monde. “Dieu nous garde”, a ainsi soufflé en sortant de la salle un spectateurs ayant assisté à la prestation de Donald Trump.
Royaume-Uni: prison à vie pour le meurtrier de trois fillettes
Axel Rudakubana, un jeune homme de 18 ans qui a poignardé à mort trois fillettes en juillet en Angleterre, a été condamné jeudi à la prison à vie avec une peine minimale de 52 ans pour cette attaque qui avait déclenché de violentes émeutes.”Il est très probable qu’il ne soit jamais libéré”, a déclaré le juge Julian Goose en rendant son verdict au tribunal de Liverpool.Tout au long de l’audience jeudi ont été révélés les détails glaçants des meurtres de Bebe King, 6 ans, Elsie Dot Stancombe, 7 ans, et Alice da Silva, 9 ans, le 29 juillet 2024. Elles ont été pourchassées et poignardées alors qu’elles participaient à un cours de danse inspiré de la star Taylor Swift à Southport, dans le nord-ouest de l’Angleterre. Cette attaque représente “l’un des moments les plus douloureux de l’histoire de notre pays”, a déclaré le Premier ministre Keir Starmer après le verdict.”Vous n’êtes pas seuls”, a-t-il dit aux proches des victimes. “Nous nous tenons à vos côtés dans le deuil”.Ce triple meurtre a révulsé le pays et déclenché des émeutes anti-immigration pendant plusieurs jours dans des dizaines de villes, sur fond de désinformation à propos de l’identité du meurtrier.Axel Rudakubana, qui avait 17 ans lors des faits, a montré une “violence si extrême” qu’il est “difficile de comprendre” l’attaque, a dit le juge.Le corps de la fillette la plus jeune, Bebe King, portait plus de 120 traces de couteau.Huit autres enfants et deux adultes ont été blessés.- “Brisés” -“S’il avait pu, il aurait tué chaque enfant, ainsi que tous les adultes se trouvant sur son chemin”, a déclaré le juge. Axel Rudakubana a plaidé coupable lundi, ce qui a coupé court au procès, initialement prévu pour durer quatre semaines. Il ne pouvait pas être condamné à la perpétuité incompressible car il était mineur lors de l’attaque. La cheffe de l’opposition conservatrice Kemi Badenoch a appelé à une modification de cette loi. Le député de Southport, le travailliste Patrick Hurley, a jugé la peine “pas assez sévère”. Il a saisi le parquet pour qu’elle soit réexaminée. Ce dernier a 28 jours pour décider de renvoyer ou non la condamnation devant la Cour d’appel.Axel Rudakubana n’a donné aucune explication à ses actes.Jeudi, il a dû être sorti à deux reprises du box des accusés en raison de son comportement. “Je me sens très mal, je dois voir un médecin”, a-t-il hurlé, disant ne pas avoir mangé depuis 10 jours.Il n’a pas assisté au verdict.Des proches des victimes étaient en larmes au tribunal où la procureure a livré l’effroyable récit de l’attaque.”La petite fille de nos rêves nous a été arrachée d’une façon si horrible et injuste que cela a nous complètement brisés”, ont confié Alexandra et Sergio Aguiar, les parents d’Alice, au tribunal.Cette attaque était “préméditée et planifiée”, a affirmé la procureure Deanna Heer. En garde à vue, Axel Rudakubana a déclaré qu’il était “très heureux” que ces enfants soient mortes, a-t-elle ajouté.Des vidéos de caméras de surveillance ont montré les enfants fuyant le chaos de la salle de danse, ou une fillette, pleurant silencieusement, secourue dans les toilettes par un policier.”Il n’y a rien qui l’associe à une idéologie politique ou religieuse (…) Son seul objectif était de tuer”, a déclaré Deanna Heer, en référence à l’absence de qualification “terroriste” pour ces meurtres.Les policiers ont trouvé chez lui une machette, des flèches, un manuel d’Al-Qaida dans lequel il a appris à fabriquer un poison, la ricine, et de nombreuses images de torture, décapitation ou viol.- Fascination morbide -Il était “fasciné par la violence extrême”, et possédait entre autres des documents sur le génocide au Rwanda.Axel Rudakubana est né en 2006 au Pays de Galles, dans une famille chrétienne originaire du Rwanda. Diagnostiqué autiste, il avait été exclu de son collège après y avoir amené un couteau, à l’âge de 13 ans, mais y était retourné pour agresser ses anciens camarades, qu’il accusait de harcèlement raciste, avec une crosse de hockey.De nombreuses opportunités ont été manquées pour le stopper: il avait été signalé trois fois à un programme de prévention de l’extrémisme, pour s’être notamment renseigné sur les tueries dans les écoles américaines en cours d’informatique.Cette attaque a déclenché une vague d’émeutes anti-immigration et islamophobes dans des dizaines de villes d’Angleterre et d’Irlande du Nord, après la diffusion en ligne de rumeurs par des comptes d’extrême droite sur l’identité du suspect.
Royaume-Uni: prison à vie pour le meurtrier de trois fillettes
Axel Rudakubana, un jeune homme de 18 ans qui a poignardé à mort trois fillettes en juillet en Angleterre, a été condamné jeudi à la prison à vie avec une peine minimale de 52 ans pour cette attaque qui avait déclenché de violentes émeutes.”Il est très probable qu’il ne soit jamais libéré”, a déclaré le juge Julian Goose en rendant son verdict au tribunal de Liverpool.Tout au long de l’audience jeudi ont été révélés les détails glaçants des meurtres de Bebe King, 6 ans, Elsie Dot Stancombe, 7 ans, et Alice da Silva, 9 ans, le 29 juillet 2024. Elles ont été pourchassées et poignardées alors qu’elles participaient à un cours de danse inspiré de la star Taylor Swift à Southport, dans le nord-ouest de l’Angleterre. Cette attaque représente “l’un des moments les plus douloureux de l’histoire de notre pays”, a déclaré le Premier ministre Keir Starmer après le verdict.”Vous n’êtes pas seuls”, a-t-il dit aux proches des victimes. “Nous nous tenons à vos côtés dans le deuil”.Ce triple meurtre a révulsé le pays et déclenché des émeutes anti-immigration pendant plusieurs jours dans des dizaines de villes, sur fond de désinformation à propos de l’identité du meurtrier.Axel Rudakubana, qui avait 17 ans lors des faits, a montré une “violence si extrême” qu’il est “difficile de comprendre” l’attaque, a dit le juge.Le corps de la fillette la plus jeune, Bebe King, portait plus de 120 traces de couteau.Huit autres enfants et deux adultes ont été blessés.- “Brisés” -“S’il avait pu, il aurait tué chaque enfant, ainsi que tous les adultes se trouvant sur son chemin”, a déclaré le juge. Axel Rudakubana a plaidé coupable lundi, ce qui a coupé court au procès, initialement prévu pour durer quatre semaines. Il ne pouvait pas être condamné à la perpétuité incompressible car il était mineur lors de l’attaque. La cheffe de l’opposition conservatrice Kemi Badenoch a appelé à une modification de cette loi. Le député de Southport, le travailliste Patrick Hurley, a jugé la peine “pas assez sévère”. Il a saisi le parquet pour qu’elle soit réexaminée. Ce dernier a 28 jours pour décider de renvoyer ou non la condamnation devant la Cour d’appel.Axel Rudakubana n’a donné aucune explication à ses actes.Jeudi, il a dû être sorti à deux reprises du box des accusés en raison de son comportement. “Je me sens très mal, je dois voir un médecin”, a-t-il hurlé, disant ne pas avoir mangé depuis 10 jours.Il n’a pas assisté au verdict.Des proches des victimes étaient en larmes au tribunal où la procureure a livré l’effroyable récit de l’attaque.”La petite fille de nos rêves nous a été arrachée d’une façon si horrible et injuste que cela a nous complètement brisés”, ont confié Alexandra et Sergio Aguiar, les parents d’Alice, au tribunal.Cette attaque était “préméditée et planifiée”, a affirmé la procureure Deanna Heer. En garde à vue, Axel Rudakubana a déclaré qu’il était “très heureux” que ces enfants soient mortes, a-t-elle ajouté.Des vidéos de caméras de surveillance ont montré les enfants fuyant le chaos de la salle de danse, ou une fillette, pleurant silencieusement, secourue dans les toilettes par un policier.”Il n’y a rien qui l’associe à une idéologie politique ou religieuse (…) Son seul objectif était de tuer”, a déclaré Deanna Heer, en référence à l’absence de qualification “terroriste” pour ces meurtres.Les policiers ont trouvé chez lui une machette, des flèches, un manuel d’Al-Qaida dans lequel il a appris à fabriquer un poison, la ricine, et de nombreuses images de torture, décapitation ou viol.- Fascination morbide -Il était “fasciné par la violence extrême”, et possédait entre autres des documents sur le génocide au Rwanda.Axel Rudakubana est né en 2006 au Pays de Galles, dans une famille chrétienne originaire du Rwanda. Diagnostiqué autiste, il avait été exclu de son collège après y avoir amené un couteau, à l’âge de 13 ans, mais y était retourné pour agresser ses anciens camarades, qu’il accusait de harcèlement raciste, avec une crosse de hockey.De nombreuses opportunités ont été manquées pour le stopper: il avait été signalé trois fois à un programme de prévention de l’extrémisme, pour s’être notamment renseigné sur les tueries dans les écoles américaines en cours d’informatique.Cette attaque a déclenché une vague d’émeutes anti-immigration et islamophobes dans des dizaines de villes d’Angleterre et d’Irlande du Nord, après la diffusion en ligne de rumeurs par des comptes d’extrême droite sur l’identité du suspect.