Syrie: Chareh transfère aux druzes le maintien de la sécurité à Soueida

Le président syrien Ahmad al-Chareh a annoncé jeudi le transfert “à des factions locales et des cheiks” druzes la responsabilité du maintien de la sécurité à Soueida (sud), théâtre d’affrontements communautaires qui ont fait plus de 350 morts depuis dimanche, affirmant vouloir éviter “une guerre ouverte” avec Israël dont il a condamné l’intervention dans le conflit.”Nous avons donné la priorité à l’intérêt des Syriens plutôt qu’au chaos et à la destruction”, a déclaré M. al-Chareh dans une allocution télévisée.Des affrontements entre des tribus bédouines sunnites et des combattants druzes, une minorité ésotérique issue de la branche ismaélienne du chiisme, ont éclaté dimanche dans la province de Soueida après l’enlèvement d’un marchand de légumes druze. Le gouvernement syrien a déployé mardi des forces dans la région dans l’objectif affiché de rétablir l’ordre. Mais Israël, hostile à toute présence militaire syrienne près de sa frontière et disant vouloir protéger la communauté druze, a répliqué en bombardant Damas et d’autres zones du pays.”Nous avons décidé que des factions locales et des cheikhs avisés assumeraient la responsabilité du maintien de la sécurité à Soueida”, a dit le président intérimaire syrien, en évoquant “la nécessité d’éviter de sombrer dans une nouvelle guerre de grande ampleur” après quatre jours de violences.”Nous avions deux options: une guerre ouverte avec l’entité israélienne aux dépens de notre peuple druze, de sa sécurité et de la stabilité de la Syrie et de la région tout entière, ou bien donner aux anciens et aux cheikhs druzes la possibilité de revenir à la raison et de donner la priorité à l’intérêt national”, a-t-il expliqué.- “Exécutions sommaires” -Les forces gouvernementales syriennes ont commencé à se retirer mercredi de Soueida à la suite d’un accord de cessez-le-feu, après avoir été accusées d’avoir combattu les druzes aux côtés des tribus bédouines.Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une organisation basée au Royaume-Uni et qui s’appuie sur un vaste réseau de sources en Syrie, les affrontements ont fait plus de 350 morts depuis dimanche, dont 27 civils victimes d'”exécutions sommaires” par les forces gouvernementales.Dans son discours, Ahmad al-Shareh a promis de faire “rendre des comptes” aux auteurs d’exactions contre “notre peuple druze, qui est sous la protection et la responsabilité de l’Etat”.”L’Etat syrien est intervenu pour mettre fin aux affrontements entre les groupes armés de Soueida et des régions avoisinantes”, a-t-il affirmé.- “Sauvé la région” -Il a accusé Israël d’avoir “eu recours à un ciblage à grande échelle des installations civiles et gouvernementales pour saper ces efforts, ce qui a entraîné une complication significative de la situation et poussé les choses à une escalade à grande échelle, sauf pour l’intervention efficace de la médiation américaine, arabe et turque, qui a sauvé la région d’un sort inconnu”.M. al-Chareh n’a pas précisé quels pays arabes étaient intervenus dans la médiation. Mercredi, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio avait annoncé “un accord sur des mesures spécifiques qui permettront de mettre fin à cette situation troublante et terrifiante” en Syrie.Israël a mené mercredi des frappes sur le quartier général de l’armée à Damas et sur une “cible militaire” dans la zone du palais présidentiel. Les autorités syriennes ont fait état de trois morts.Des bombardements ont aussi visé près de Damas “les environs de l’aéroport militaire de Mazzé”, selon les autorités syriennes. D’autres ont ciblé notamment Soueida et l’autoroute Damas-Deraa, d’après l’agence Sana.- Atmosphère de chaos -Mercredi, des soldats israéliens déployés sur le plateau du Golan occupé ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser une foule de druzes massés à la clôture barbelée entre Israël et la Syrie en soutien aux membres de leur communauté à Soueida, a constaté un journaliste de l’AFP. Des dizaines de personnes ont réussi à traverser la frontière dans les deux sens, dans une atmosphère de chaos.”Nous voulons simplement aider notre peuple. Nous voulons aider nos familles”, a déclaré Fayez Chaker. “On ne peut rien faire. Nos familles sont là-bas. Ma femme est de là-bas, ma mère est de là-bas, mes oncles sont là-bas, toute ma famille est de là-bas.”La communauté druze de Syrie était, avant la guerre civile, forte de quelque 700.000 personnes, présente principalement à Soueida. Les druzes sont aussi implantés au Liban et en Israël.Les récentes violences illustrent les défis auxquels fait face le gouvernement d’Ahmad al-Chareh depuis qu’il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles islamistes sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.

Syrie: Chareh transfère aux druzes le maintien de la sécurité à Soueida

Le président syrien Ahmad al-Chareh a annoncé jeudi le transfert “à des factions locales et des cheiks” druzes la responsabilité du maintien de la sécurité à Soueida (sud), théâtre d’affrontements communautaires qui ont fait plus de 350 morts depuis dimanche, affirmant vouloir éviter “une guerre ouverte” avec Israël dont il a condamné l’intervention dans le conflit.”Nous avons donné la priorité à l’intérêt des Syriens plutôt qu’au chaos et à la destruction”, a déclaré M. al-Chareh dans une allocution télévisée.Des affrontements entre des tribus bédouines sunnites et des combattants druzes, une minorité ésotérique issue de la branche ismaélienne du chiisme, ont éclaté dimanche dans la province de Soueida après l’enlèvement d’un marchand de légumes druze. Le gouvernement syrien a déployé mardi des forces dans la région dans l’objectif affiché de rétablir l’ordre. Mais Israël, hostile à toute présence militaire syrienne près de sa frontière et disant vouloir protéger la communauté druze, a répliqué en bombardant Damas et d’autres zones du pays.”Nous avons décidé que des factions locales et des cheikhs avisés assumeraient la responsabilité du maintien de la sécurité à Soueida”, a dit le président intérimaire syrien, en évoquant “la nécessité d’éviter de sombrer dans une nouvelle guerre de grande ampleur” après quatre jours de violences.”Nous avions deux options: une guerre ouverte avec l’entité israélienne aux dépens de notre peuple druze, de sa sécurité et de la stabilité de la Syrie et de la région tout entière, ou bien donner aux anciens et aux cheikhs druzes la possibilité de revenir à la raison et de donner la priorité à l’intérêt national”, a-t-il expliqué.- “Exécutions sommaires” -Les forces gouvernementales syriennes ont commencé à se retirer mercredi de Soueida à la suite d’un accord de cessez-le-feu, après avoir été accusées d’avoir combattu les druzes aux côtés des tribus bédouines.Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une organisation basée au Royaume-Uni et qui s’appuie sur un vaste réseau de sources en Syrie, les affrontements ont fait plus de 350 morts depuis dimanche, dont 27 civils victimes d'”exécutions sommaires” par les forces gouvernementales.Dans son discours, Ahmad al-Shareh a promis de faire “rendre des comptes” aux auteurs d’exactions contre “notre peuple druze, qui est sous la protection et la responsabilité de l’Etat”.”L’Etat syrien est intervenu pour mettre fin aux affrontements entre les groupes armés de Soueida et des régions avoisinantes”, a-t-il affirmé.- “Sauvé la région” -Il a accusé Israël d’avoir “eu recours à un ciblage à grande échelle des installations civiles et gouvernementales pour saper ces efforts, ce qui a entraîné une complication significative de la situation et poussé les choses à une escalade à grande échelle, sauf pour l’intervention efficace de la médiation américaine, arabe et turque, qui a sauvé la région d’un sort inconnu”.M. al-Chareh n’a pas précisé quels pays arabes étaient intervenus dans la médiation. Mercredi, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio avait annoncé “un accord sur des mesures spécifiques qui permettront de mettre fin à cette situation troublante et terrifiante” en Syrie.Israël a mené mercredi des frappes sur le quartier général de l’armée à Damas et sur une “cible militaire” dans la zone du palais présidentiel. Les autorités syriennes ont fait état de trois morts.Des bombardements ont aussi visé près de Damas “les environs de l’aéroport militaire de Mazzé”, selon les autorités syriennes. D’autres ont ciblé notamment Soueida et l’autoroute Damas-Deraa, d’après l’agence Sana.- Atmosphère de chaos -Mercredi, des soldats israéliens déployés sur le plateau du Golan occupé ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser une foule de druzes massés à la clôture barbelée entre Israël et la Syrie en soutien aux membres de leur communauté à Soueida, a constaté un journaliste de l’AFP. Des dizaines de personnes ont réussi à traverser la frontière dans les deux sens, dans une atmosphère de chaos.”Nous voulons simplement aider notre peuple. Nous voulons aider nos familles”, a déclaré Fayez Chaker. “On ne peut rien faire. Nos familles sont là-bas. Ma femme est de là-bas, ma mère est de là-bas, mes oncles sont là-bas, toute ma famille est de là-bas.”La communauté druze de Syrie était, avant la guerre civile, forte de quelque 700.000 personnes, présente principalement à Soueida. Les druzes sont aussi implantés au Liban et en Israël.Les récentes violences illustrent les défis auxquels fait face le gouvernement d’Ahmad al-Chareh depuis qu’il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles islamistes sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.

‘Shop local’: Bad Bunny brings tourism surge to Puerto Rico

The day before Bad Bunny kicked off his blockbuster residency that’s expected to bring hundreds of millions of dollars to Puerto Rico while showcasing its rich culture, he posted a simple message: Shop Local.The ethos is core to his 30-show concert series in San Juan which, after nine performaces exclusive to residents, will open up to fans from elsewhere — what many Boricuas, as Puerto Ricans are known, are hoping will serve as an exercise in responsible tourism.”It’s an incredible moment for the island,” said Davelyn Tardi of the promotional agency Discover Puerto Rico.The organization conservatively estimates the residency will bring in some $200 million to Puerto Rico over the approximately three-month run, which falls during the typically less-trafficked summer months.Azael Ayala works at a bar in one of San Juan’s popular nightlife zones, telling AFP that business was already booming even though the residency was only in its first weekend.It’s “completely changed,” the 29-year-old said, as crowds buzzed about La Placita where some bars were slinging Bad Bunny-themed cocktails.”We’re thrilled,” Ayala said. “The tips are through the roof.”The fact that people are coming from across the globe to see Bad Bunny “is a source of pride for Puerto Rico, too,” he added.Arely Ortiz, a 23-year-old student from Los Angeles, couldn’t score a ticket to a show — but said Bad Bunny was still the draw that prompted her to book her first trip to Puerto Rico.”I really love how outspoken he is about his community,” she said. “Just seeing him, that he can get so far, and he’s Latino, it encourages more Latinos to be able to go for what they want.””He has for sure empowered Latinos, like 100 percent.”- Tourism: it’s complicated -But while tourism has long been an economic engine for the Caribbean island that remains a territory of the United States, the relationship is complicated.Concerns around gentrification, displacement and cultural dilution have magnified on the archipelago beloved for stunning beaches with turquoise waters — especially as it’s become a hotspot for luxury development, short-term rentals and so-called “digital nomads” who work their laptop jobs remotely while traveling the world.Visiting foreigners sample the island’s beauty but are shielded from the struggle, say many locals who are coping with a chronic economic crisis exacerbated by natural disasters, as rents soar and massive blackouts are routine.Bad Bunny — who was born and raised Benito Antonio Martinez Ocasio — himself has pointed to such issues and more in his metaphor and reference-laden lyrics.”In my life, you were a tourist,” reads one translation of his track “Turista.””You only saw the best of me and not how I was suffering.”Historian Jorell Melendez Badillo told AFP that Puerto Rico by design has long catered to foreign investment: “A lot of people see tourism as sort of like this colonial undertone,” he said.But when it comes to Bad Bunny and his residency at the affectionately nicknamed venue El Choli, “we cannot negate the fact that it’s going to bring millions of dollars” to the island, he added.”We can celebrate what Benito is doing while also looking at it critically, and having a conversation around what type of tourism will be incentivized by this residency.”Ana Rodado traveled to Puerto Rico from Spain after a friend native to the island gifted her a ticket.She booked a five-day trip with another friend that included a visit to beachside Vega Baja, the municipality where Bad Bunny grew up and worked bagging groceries before gaining fame.After posing for a photo in the town square, Rodado told AFP that she’d been trying to take the artist’s “shop local” plea to heart.”Tourism is a global problem,” she said. “To the extent possible, we have to be responsible with our consumer choices, and above all with the impact our trip has on each place.””We try to be respectful, and so far people have been really nice to us.”Ultimately, Bad Bunny’s residency is a love letter to his people — a show about and for Puerto Ricans whose narrative centers on heritage, pride and joy.”We’re here, damn it!” he shouted to ecstatic screams during his sweeping first show, which at times felt like a giant block party. “I’d come back for the next 100 years — if God lets me, I’ll be here.”

Japan’s Sega eyes return to 1990s gaming glory

The big-screen success of 1990s video game speedster “Sonic the Hedgehog” has brought new fans to Japan’s Sega, which says it is poised for a comeback after two tough decades.This year all eyes have been on Nintendo, whose Switch 2 recently became the fastest-selling console in history.But unlike its former arch-rival, Sega has not sold gaming hardware since its Dreamcast console was discontinued in 2001, instead focusing on making games for other platforms.Now, as record tourism to Japan helps boost global appetite for the country’s pop culture, the company sees a chance to reinvent itself — including through nostalgic game remakes and movie adaptations like the hit “Sonic” series.Sega opens its first flagship merchandise store in Japan on Friday, having launched a similar shop in Shanghai in May.”Opportunities are expanding,” chief operating officer Shuji Utsumi told AFP. “We’ve been struggling… for a while, but now we are coming back.”The company aims “to expand our business globally rather than focusing on the Japanese market”, he said.Sega was a top industry player in the 1980s and 1990s, its name synonymous with noisy arcades, home consoles and game franchises, such as beat-em-up “Streets of Rage” and ninja series “Shinobi”.But it struggled to keep up with intense competition, falling on hard times financially as multiplayer online titles from US publishers, such as “World of Warcraft”, took off in the 2000s.- ‘Persona’ movie? -After Sega quit the hardware business, its game offerings “got a little stale”, said David Cole of the US-based games market research firm DFC Intelligence.But “the kids who grew up in the 1990s are now in their 30s, 40s, even older, and really like those franchises” — and are introducing them to their own children — he told AFP.”It’s untapped value” that Sega — just like its Japanese peers including Nintendo — is trying to capitalise on through new movies, stores and theme park rides, Cole added.Last year, the film “Sonic the Hedgehog 3” starring Jim Carrey as the villain zipped to the top of the North American box office in one of the best December openings in years.It followed the first live-action “Sonic” movie in 2020, as Sega cashes in on a video-game movie craze that saw “The Super Mario Bros. Movie”, based on the Nintendo characters, become the second-highest grossing film of 2023.”Shinobi” is also being turned into a film, while Sega’s “Yakuza” game series has been adapted for television.When asked if cult franchise “Persona” could be next, Sega’s Utsumi said fans should “stay tuned”.”We are talking to a lot of interesting potential partners. So we are under some discussions, but I can’t say too much about it,” he said.- Super Game -Sega bought Finland’s Rovio, creator of “Angry Birds”, in 2023, seeking to expand into the mobile gaming market.”Gamers’ behaviour has been changing” since Sega’s original heyday, going beyond TV-connected consoles, Utsumi said.But Cole said that in the long run Sega should concentrate on “high-end” gaming: larger-scale, more involved titles that encourage brand loyalty.Sega is working on what it calls a “Super Game” with big-budget international ambition and a scope that is “not only just a game — communication, social, maybe potentially AI”, Utsumi said.”The competition in the game market is very fierce,” he cautioned.”It’s important to really have a fan base close to us. But at the same time, when we develop a great game, it takes time.”Sega’s parent company Sega Sammy also makes arcade and gambling machines, including those used in Japanese “pachinko” parlours, whose numbers are in decline.That makes Sega’s entertainment business “really the growth opportunity for the company”, Cole said.Sega Sammy said in May its “Sonic” intellectual property “has contributed to an increase in both game and character licensing revenue”.Young tourists in Tokyo shopping near Sega’s new store ahead of the opening seemed to confirm this.”I’ve always liked Sega. I kind of grew up around their games,” said 19-year-old American Danny Villasenor.”They’re pretty retro. But I think they’ve evolved with time pretty well.”William Harrington, 24, who lives in Los Angeles, said his father “put me on to a lot of the older games back in the day”, and so to him, Sega “feels like childhood”.

Asian stocks struggle as traders eye Fed saga, trade war

Asian markets fluctuated Thursday after a rollercoaster day on Wall Street punctuated by fears Donald Trump was considering sacking the head of the US Federal Reserve.Traders have walked a cautious line this week as they ascertain the trade outlook after the US president unveiled a flurry of fresh tariff threats, with the latest being letters to scores of countries notifying them of levies of up to 15 percent.Meanwhile, Tokyo-listed shares in the Japanese owner of 7-Eleven plunged after its Canadian rival pulled out of an almost $50 billion takeover bid, ending a long-running battle over the convenience store giant.All three main indexes in New York ended in the green on Wednesday, with the Nasdaq at another record, following a brief sell-off that came after it emerged Trump had raised the idea of firing Fed boss Jerome Powell in a closed-door session with lawmakers.The markets soon bounced back after Trump denied he was planning to do so, saying: “I don’t rule out anything, but I think it’s highly unlikely.”The news caused a spike in US Treasury yields amid fears over the central bank’s independence and came after the president spent months lambasting Powell for not cutting interest rates, calling him a “numbskull” and “moron”.”This Trump vs Powell saga is obviously important to market sentiment, and it seems fair to think Trump’s series of social posts was strategically designed to gauge the reaction in markets — a trial balloon if you will,” said Chris Weston, head of research at Pepperstone.”It seems that Trump indeed got his answers, and while (economic adviser) Kevin Hassett or any of the other names on the billing would be highly capable, the market has shown that it will take its pound of flesh if indeed Powell’s dismissal were to become a reality.”The Fed issue came as investors were already digesting a series of trade war salvos from Trump in recent weeks that saw him threaten Brazil, Mexico and the European Union with elevated tariffs if they do not reach deals before August 1.He also flagged hefty levies on copper, semiconductors and pharmaceuticals, and while he reached an agreement with Indonesia on Tuesday, there are around two dozen more still unfinished.On Wednesday, Trump said he would send letters to more than 150 countries outlining what tolls they would face.”We’ll have well over 150 countries that we’re just going to send a notice of payment out, and the notice of payment is going to say what the tariff” will be, he told reporters, adding they were “not big countries, and they don’t do that much business”.He later told the Real America’s Voice broadcast that the rate would “be probably 10 or 15 percent, we haven’t decided yet”.Meanwhile, the Fed’s “Beige Book” survey of economic conditions pointed to increasing impacts from the tariffs, with many warning they passed along “at least a portion of cost increases” to consumers and expected costs to remain elevated.Asian markets struggled to build on Wall Street’s lead.Hong Kong, Shanghai and Taipei were flat, while Sydney, Singapore, Wellington and Jakarta rose, with losses seen in Seoul and Manila.Tokyo was also down, with 7-Eleven owner Seven & i Holdings plunging more than nine percent at one point after Canada’s Alimentation Couche-Tard withdrew its $47 billion offer for the firm.ACT released a letter sent to Seven & i’s board, accusing it of “a calculated campaign of obfuscation and delay”.The decision ends a months-long saga that would have seen the biggest foreign buyout of a Japanese company, merging the 7-Eleven, Circle K and other franchises to create a global convenience store behemoth.- Key figures at around 0230 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.2 percent at 39,602.58 (break)Hong Kong – Hang Seng Index: FLAT at 24,512.01Shanghai – Composite: FLAT percent at 3,502.27Euro/dollar: DOWN at $1.1617 from $1.1641 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.3395 from $1.3414Dollar/yen: UP at 148.34 yen from 147.80 yenEuro/pound: UP at 86.73 pence from 86.72 penceWest Texas Intermediate: UP 0.8 percent at $66.94 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.7 percent at $68.97 per barrelNew York – Dow: UP 0.5 percent at 44,254.78 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 8,926.55 (close)

AI-powered ‘nudify’ apps fuel deadly wave of digital blackmail

After a Kentucky teenager died by suicide this year, his parents discovered he had received threatening texts demanding $3,000 to suppress an AI-generated nude image of him.The tragedy underscores how so-called sextortion scams targeting children are growing around the world, particularly with the rapid proliferation of “nudify” apps — AI tools that digitally strip off clothing or generate sexualized imagery.Elijah Heacock, 16, was just one of thousands of American minors targeted by such digital blackmail, which has spurred calls for more action from tech platforms and regulators.His parents told US media that the text messages ordered him to pay up or an apparently AI-generated nude photo would be sent to his family and friends.”The people that are after our children are well organized,” John Burnett, the boy’s father, said in a CBS News interview.”They are well financed, and they are relentless. They don’t need the photos to be real, they can generate whatever they want, and then they use it to blackmail the child.”US investigators were looking into the case, which comes as nudify apps — which rose to prominence targeting celebrities — are being increasingly weaponized against children.The FBI has reported a “horrific increase” in sextortion cases targeting US minors, with victims typically males between the ages of 14 and 17. The threat has led to an “alarming number of suicides,” the agency warned.- Instruments of abuse -In a recent survey, Thorn, a non-profit focused on preventing online child exploitation, found that six percent of American teens have been a direct victim of deepfake nudes.”Reports of fakes and deepfakes — many of which are generated using these ‘nudifying’ services — seem to be closely linked with reports of financial sextortion, or blackmail with sexually explicit images,” the British watchdog Internet Watch Foundation (IWF) said in a report last year.”Perpetrators no longer need to source intimate images from children because images that are convincing enough to be harmful — maybe even as harmful as real images in some cases — can be produced using generative AI.”The IWF identified one “pedophile guide” developed by predators that explicitly encouraged perpetrators to use nudifying tools to generate material to blackmail children.  The author of the guide claimed to have successfully blackmailed some 13-year-old girls.The tools are a lucrative business.A new analysis of 85 websites selling nudify services found they may be collectively worth up to $36 million a year.The analysis from Indicator, a US publication investigating digital deception, estimates that 18 of the sites made between $2.6 million and $18.4 million over the six months to May.Most of the sites rely on tech infrastructure from Google, Amazon, and Cloudflare to operate, and remain profitable despite crackdowns by platforms and regulators, Indicator said.- ‘Whack-a-mole’ -The proliferation of AI tools has led to new forms of abuse impacting children, including pornography scandals at universities and schools worldwide, where teenagers created sexualized images of their own classmates.A recent Save the Children survey found that one in five young people in Spain have been victims of deepfake nudes, with those images shared online without their consent.Earlier this year, Spanish prosecutors said they were investigating three minors in the town of Puertollano for allegedly targeting their classmates and teachers with AI-generated pornographic content and distributing it in their school.In the United Kingdom, the government this year made creating sexually explicit deepfakes a criminal offense, with perpetrators facing up to two years in jail.And in May, US President Donald Trump signed the bipartisan “Take It Down Act,” which criminalizes the non-consensual publication of intimate images, while also mandating their removal from online platforms.Meta also recently announced it was filing a lawsuit against a Hong Kong company behind a nudify app called Crush AI, which it said repeatedly circumvented the tech giant’s rules to post ads on its platforms.But despite such measures, researchers say AI nudifying sites remain resilient.”To date, the fight against AI nudifiers has been a game of whack-a-mole,” Indicator said, calling the apps and sites “persistent and malicious adversaries.”burs-ac/des

Le Libanais Georges Abdallah va-t-il sortir de prison, après 40 ans? La justice française se prononce jeudi

Après plus de 40 ans de prison en France, peut-être la liberté. Le Libanais Georges Abdallah, condamné en 1987 pour complicité d’assassinats de diplomates américain et israélien et considéré comme l’un des plus anciens détenus du pays, saura jeudi si la justice l’autorise à rentrer chez lui.La cour d’appel de Paris rendra sa décision à 09H00, en audience non publique et en l’absence de Georges Ibrahim Abdallah, détenu à la prison de Lannemezan (Hautes-Pyrénées).Incarcéré en France depuis 1984, l’ancien chef d’un groupuscule de chrétiens libanais marxistes pro-palestiniens est libérable depuis 25 ans, mais a vu sa dizaine de demandes de remise en liberté échouer.Cette nouvelle demande pourrait être la bonne: le tribunal d’application des peines puis la cour d’appel se sont à quelques mois d’intervalle prononcés pour, estimant la durée de sa détention “disproportionnée” par rapport aux crimes commis, et jugeant qu’à 74 ans, ce détenu “âgé” aspirant à “finir ses jours” dans son village du nord-Liban ne présentait plus de risque de trouble à l’ordre public.Le jugement du tribunal en novembre avait immédiatement été suspendu par un appel du parquet antiterroriste. Quant à la cour, tout en se disant en février favorable à sa remise en liberté, elle avait repoussé sa décision de quelques mois, exigeant que Georges Abdallah fasse preuve d’un “effort conséquent” pour indemniser les victimes, ce qu’il a toujours refusé de faire, se considérant comme un prisonnier politique.Lors d’une nouvelle audience le 19 juin cependant, et sans s’épancher sur la position de son client ni l’origine des fonds, l’avocat de Georges Abdallah avait informé les juges que 16.000 euros se trouvaient désormais à disposition des parties civiles sur son compte en prison.Le parquet général, comme les Etats-Unis – parties civiles et qui se sont farouchement opposés à chacune de ses demandes de libération – ont considéré que cela ne suffisait pas, qu’il n’avait fait “aucun effort” car l’argent n’était pas le sien et qu’il n’y avait pas de repentir, ont rapporté des sources proches du dossier (l’audience n’était pas publique).- Départ immédiat -“La notion de repentir” n’existe “pas dans le droit français”, s’était indigné au sortir de la salle l’avocat de Georges Abdallah, Me Jean-Louis Chalanset. “J’ai dit aux juges +soit vous le libérez, soit vous le condamnez à mort+”.Reste à savoir si la cour a, elle, été convaincue. Si c’est le cas, elle ordonnera sa libération avec une condition: qu’il quitte immédiatement le territoire français et n’y paraisse plus. Un délai de quelques jours avec une date butoir pourrait lui être donné.Il videra dans ce cas sa cellule remplie de 40 ans de journaux et courriers quasi-quotidiens de ses soutiens, décrochera son drapeau rouge de Che Guevara du mur, puis il prendra un vol pour Beyrouth. Le Liban, qui réclame sa libération aux autorités françaises depuis des années, avait confirmé en décembre dans un courrier à la cour qu’il organiserait son retour.Aujourd’hui tombé dans l’oubli, à l’exception d’une poignée de fidèles manifestant chaque année devant sa prison ou de quelques parlementaires de gauche, Georges Abdallah était dans les années 80 l’ennemi public n°1 et l’un des prisonniers les plus célèbres de France.Pas à cause de son affaire, mais parce qu’on l’a longtemps cru, à tort, à l’origine de la vague d’attentats de 1985-86 qui avait fait 13 morts dont sept au magasin Tati de la rue de Rennes, et installé la psychose dans les rues de la capitale.Les véritables responsables, des pro-Iraniens, avaient été identifiés deux mois après la condamnation à la perpétuité de Georges Abdallah.Ce dernier n’a jamais reconnu son implication dans les assassinats des diplomates à Paris, mais les a toujours qualifiés d'”actes de résistance” contre “l’oppression israélienne et américaine”, dans le contexte de la guerre civile libanaise et l’invasion israélienne au sud-Liban en 1978. Il a toujours refusé de renier ses convictions.Son groupuscule des FARL (Fractions armées révolutionnaires libanaises) est dissous depuis longtemps et “n’a pas commis d’action violente depuis 1984”, avait toutefois souligné la cour dans son arrêt de février, estimant que Georges Abdallah “représente aujourd’hui un symbole passé de la lutte palestinienne”.

Le Libanais Georges Abdallah va-t-il sortir de prison, après 40 ans? La justice française se prononce jeudi

Après plus de 40 ans de prison en France, peut-être la liberté. Le Libanais Georges Abdallah, condamné en 1987 pour complicité d’assassinats de diplomates américain et israélien et considéré comme l’un des plus anciens détenus du pays, saura jeudi si la justice l’autorise à rentrer chez lui.La cour d’appel de Paris rendra sa décision à 09H00, en audience non publique et en l’absence de Georges Ibrahim Abdallah, détenu à la prison de Lannemezan (Hautes-Pyrénées).Incarcéré en France depuis 1984, l’ancien chef d’un groupuscule de chrétiens libanais marxistes pro-palestiniens est libérable depuis 25 ans, mais a vu sa dizaine de demandes de remise en liberté échouer.Cette nouvelle demande pourrait être la bonne: le tribunal d’application des peines puis la cour d’appel se sont à quelques mois d’intervalle prononcés pour, estimant la durée de sa détention “disproportionnée” par rapport aux crimes commis, et jugeant qu’à 74 ans, ce détenu “âgé” aspirant à “finir ses jours” dans son village du nord-Liban ne présentait plus de risque de trouble à l’ordre public.Le jugement du tribunal en novembre avait immédiatement été suspendu par un appel du parquet antiterroriste. Quant à la cour, tout en se disant en février favorable à sa remise en liberté, elle avait repoussé sa décision de quelques mois, exigeant que Georges Abdallah fasse preuve d’un “effort conséquent” pour indemniser les victimes, ce qu’il a toujours refusé de faire, se considérant comme un prisonnier politique.Lors d’une nouvelle audience le 19 juin cependant, et sans s’épancher sur la position de son client ni l’origine des fonds, l’avocat de Georges Abdallah avait informé les juges que 16.000 euros se trouvaient désormais à disposition des parties civiles sur son compte en prison.Le parquet général, comme les Etats-Unis – parties civiles et qui se sont farouchement opposés à chacune de ses demandes de libération – ont considéré que cela ne suffisait pas, qu’il n’avait fait “aucun effort” car l’argent n’était pas le sien et qu’il n’y avait pas de repentir, ont rapporté des sources proches du dossier (l’audience n’était pas publique).- Départ immédiat -“La notion de repentir” n’existe “pas dans le droit français”, s’était indigné au sortir de la salle l’avocat de Georges Abdallah, Me Jean-Louis Chalanset. “J’ai dit aux juges +soit vous le libérez, soit vous le condamnez à mort+”.Reste à savoir si la cour a, elle, été convaincue. Si c’est le cas, elle ordonnera sa libération avec une condition: qu’il quitte immédiatement le territoire français et n’y paraisse plus. Un délai de quelques jours avec une date butoir pourrait lui être donné.Il videra dans ce cas sa cellule remplie de 40 ans de journaux et courriers quasi-quotidiens de ses soutiens, décrochera son drapeau rouge de Che Guevara du mur, puis il prendra un vol pour Beyrouth. Le Liban, qui réclame sa libération aux autorités françaises depuis des années, avait confirmé en décembre dans un courrier à la cour qu’il organiserait son retour.Aujourd’hui tombé dans l’oubli, à l’exception d’une poignée de fidèles manifestant chaque année devant sa prison ou de quelques parlementaires de gauche, Georges Abdallah était dans les années 80 l’ennemi public n°1 et l’un des prisonniers les plus célèbres de France.Pas à cause de son affaire, mais parce qu’on l’a longtemps cru, à tort, à l’origine de la vague d’attentats de 1985-86 qui avait fait 13 morts dont sept au magasin Tati de la rue de Rennes, et installé la psychose dans les rues de la capitale.Les véritables responsables, des pro-Iraniens, avaient été identifiés deux mois après la condamnation à la perpétuité de Georges Abdallah.Ce dernier n’a jamais reconnu son implication dans les assassinats des diplomates à Paris, mais les a toujours qualifiés d'”actes de résistance” contre “l’oppression israélienne et américaine”, dans le contexte de la guerre civile libanaise et l’invasion israélienne au sud-Liban en 1978. Il a toujours refusé de renier ses convictions.Son groupuscule des FARL (Fractions armées révolutionnaires libanaises) est dissous depuis longtemps et “n’a pas commis d’action violente depuis 1984”, avait toutefois souligné la cour dans son arrêt de février, estimant que Georges Abdallah “représente aujourd’hui un symbole passé de la lutte palestinienne”.