NBA: à Paris, la victoire Wembanyama

Chouchou de Bercy pour son retour en France six mois après les JO, Victor Wembanyama a mené avec brio San Antonio (140-110) vers le succès lors de la première des deux rencontres NBA l’opposant aux Pacers cette semaine dans la capitale.”Il n’y a pas des fans des Spurs ici ? C’est un immense plaisir de pouvoir venir à Paris”, lançait au micro “Wemby” quelques minutes avant la rencontre.A la vue des nombreux maillots aux couleurs de San Antonio, souvent floqués du N.1 de l’intérieur de 21 ans, le Français avait déjà sa réponse. A l’écoute de l’enthousiasme provoqué par son apparition à l’écran à l’annonce des équipes, aucun doute non plus que beaucoup étaient là pour lui.Ils ont bien fait. Revenu six mois après la médaille d’argent glanée aux Jeux avec les Bleus, Victor Wembanyama a réalisé un match plein, pour le premier des deux actes contre les Pacers, avant le second samedi (18h00).”C’est parfait comme soirée, car il y a la victoire et la manière”, a déclaré le principal intéressé, qui classe cette rencontre “dans un des matches qui me tiennent le plus à cÅ“ur et en termes de performance pure, dans le top 5″.Car le natif du Chesnay, dans les Yvelines, s’est offert ni plus ni moins qu’un double-double (30 points, 11 rebonds, avec six passes et cinq contres) dans un Bercy plein à craquer (15.935 spectateurs), garni de stars du basket (Tony Parker, Joakim Noah, David Robinson…) et d’autres visages du sport (Ousmane Dembélé, Achraf Hakimi, Esteban Ocon, Florent Manaudou).Un premier panier inscrit après quatre minutes de jeu, un enchaînement panier primé, dunk et passe décisive pour Devin Vassell, Wembanyama provoquait déjà admiration et célébrations, alors qu’il sortait de la pause (60-57 pour San Antonio) avec déjà 15 points (cinq rebonds, trois passes).L'”Alien” – surnom donné par LeBron James – était loin d’avoir tout montré. Il enchaînait dans une séquence exceptionnelle trois contres, deux passes, un dunk… et une claquette au buzzer pour finir. De quoi provoquer une ovation encore plus importante alors que les Spurs prenaient le large dans le troisième quart-temps.”MVP ! MVP!” s’est d’ailleurs mis à entonner le public, visiblement ravi, à sa sortie.La journée a failli être parfaite alors que le Français est passé tout proche de décrocher une place de titulaire pour un premier All-Star Game en février. Mais, devancé par Kevin Durant, Wembanyama devra patienter jusqu’à la semaine prochaine pour savoir s’il fait partie des remplaçants.”J’ai dit à +Vic+ que c’était l’un des matches les plus complets que je l’ai vu jouer, a admis Chris Paul, avec les attentes, le fait d’être à la maison, devant la famille et les amis, certains auraient pu perdre leur jeu et en faire trop, mais il a joué un grand match des deux côtés”, s’est réjoui le meneur de 39 ans.- “A couper le souffle” -“Je ne sais pas ce qu’a dit Victor avant le match mais ça a bien marché en tout cas”, a admis également le coach des Pacers Rick Carlisle après la rencontre, “la France doit être fière de lui, il réalise des choses à couper le souffle”.”Wemby arrive!” lisait-on dans une vidéo postée par la NBA quelques heures avant la rencontre, montrant le principal intéressé souriant, lunettes de soleil sur les yeux.Aux lunettes de soleil, beaucoup avaient plutôt privilégié les capuches et les parapluies aux alentours de l’Arena de Bercy, baignée par la pluie peu avant l’ouverture des portes.”Je pense qu’il va faire de belles choses, et j’espère qu’il va faire un bon match surtout”, souhaitait justement Alexandre Hoareau, étudiant de 21 ans et fan des Spurs “déjà depuis l’époque Tony Parker, mais là avec Wemby encore plus!”Sorti d’une terrasse de bar à quelques mètres de la salle, et entouré d’amis vêtus de sweatshirt et maillot aux couleurs de San Antonio, Benjamin, 23 ans, avait lui choisi les Pacers.”Indiana est plus solide sur le papier, San Antonio, c’est le commencement d’une bâtisse” et “Wembanyama est fort, mais ce n’est que sa deuxième année”, admettait-il encore prudent.Cependant, “s’il met 45 points” comme l’avait parié l’un de ses amis, “alors je rentrerai sûrement à pied”. Pas besoin d’en mettre autant pour que “Wemby” mette Paris à ses pieds.

Colman kicks off Sundance as film world reels from LA fires

The US film industry’s first major gathering since wildfires devastated Los Angeles began Thursday at Sundance, where Olivia Colman and John Lithgow kicked off the indie movie festival under somber circumstances.Hollywood’s annual pilgrimage to the Rocky Mountains to debut the coming year’s top indie films started barely two weeks after blazes killed more than two dozen people and brought the US entertainment capital to a halt.Festival chiefs spoke at length with filmmakers “who lost homes or were displaced” by the fires before deciding to press ahead, Sundance director Eugene Hernandez told AFP.Among those were the team behind “Didn’t Die,” an indie zombie movie about survivors podcasting to an ever-dwindling human population, which was partly shot in the filmmakers’s now-destroyed Altadena homes.”We turned the film in, and a few days later… our homes were lost,” director Meera Menon told AFP.The film’s producer and editor, who lived near to Menon and her co-writer husband, also fled their house before it was razed by the fires.”The four of us really lost everything… our home was our dream home,” added a tearful-sounding Menon, who was nonetheless driving up to Utah on Thursday to attend her film’s premiere next week.Also among the 88 features being screened in snowy Park City is “Rebuilding,” starring Josh O’Connor as a rancher who loses everything in a wildfire.”It takes on an added poignance,” said Hernandez.”It’s an incredible film, and one that we felt was important to show, based on that spirit of resilience,” said Sundance programming director Kim Yutani.- J-Lo, Cumberbatch -The big opening night film this year was “Jimpa,” in which Colman plays a mother taking her non-binary teen to visit their gay and highly outspoken activist grandfather — played by Lithgow.It premiered as new US President Donald Trump said he has made it “official policy of the United States, that there are only two genders, male and female.”Lithgow said it was “extremely important” to begin Sundance with a film fostering acceptance “at this particular historical moment… when hatred is in the air.”Among other festival highlights, Jennifer Lopez brings her first film to Sundance this weekend with glitzy musical “Kiss of the Spider Woman.”From “Dreamgirls” director Bill Condon, the film is based on the Broadway adaptation of Argentine author Manuel Puig’s novel.Lopez plays a silver-screen diva whose life and roles are discussed by two mismatched prisoners as they form an unlikely bond in their grim cell. Benedict Cumberbatch stars in another literary adaptation, “The Thing With Feathers,” based on Max Porter’s experimental and poetic novel about a grieving husband and two young sons.Rapper A$AP Rocky and late-night host Conan O’Brien make up the eclectic cast of mystery “If I Had Legs I’d Kick You.”And “The Bear” star Ayo Edebiri teams up with John Malkovich for thriller “Opus,” about a young writer investigating the mysterious disappearance of a legendary pop star.- Politics -Among Sundance’s documentary selection, which has launched several of the most recent Oscar-winning nonfiction films, politics will feature heavily.Former New Zealand leader Jacinda Ardern is expected in town to promote the behind-the-scenes documentary “Prime Minister.” And two films touching on the Gaza conflict will see their debut, days after the ceasefire agreement with Israel began.”Coexistence, My Ass!” follows Jewish peace activist-turned-comedian Noam Shuster-Eliassi, as she constructs a one-woman show and grapples with the consequences of Israel’s military campaign.”As an activist, I reached 20 people, and in a viral video mocking dictators, I reached 20 million people,” she told AFP, admitting she is “anxious” about how the film will be received.Palestinian-American director Cherien Dabis will unveil “All That’s Left of You” in a prominent Saturday evening premiere at Sundance’s biggest venue.Sundance runs until February 2.

La Colombie demande l’aide du Venezuela pour mettre fin aux violences à la frontière

La Colombie a demandé jeudi au Venezuela voisin de l’aider à lutter contre les guérillas, accusées d’être à l’origine d’une semaine de violences qui ont provoqué la mort d’au moins 80 personnes et le déplacement de quelque 36.000 habitants de la région frontalière.”J’ai parlé avec le gouvernement vénézuélien”, a déclaré le président colombien Gustavo Petro sur X, évoquant un “plan commun pour éradiquer les groupes armés à la frontière”.La Colombie s’efforce de contenir la violence dans la région montagneuse du Catatumbo, dans le nord-est du pays, où la guérilla de l’ELN, forte de 5.800 hommes, a pris pour cible des dissidents des FARC, un groupe armé rival.L’Armée de libération nationale (ELN) tente d’affirmer son contrôle sur une partie de cette région frontalière, qui abrite des routes du trafic de drogue et des plantations de coca, l’ingrédient principal de la cocaïne, dont la Colombie est le premier producteur mondial.Fondée en 1964, cette guérilla d’extrême gauche à la lointaine idéologie révolutionnaire se livre au crime organisé et au trafic de drogue dans ses bastions ruraux, principalement à la frontière entre la Colombie et le Venezuela.Le Catatumbo “est une importante route de trafic de cocaïne vers le Venezuela voisin, pays qui a longtemps été un sanctuaire pour les rebelles colombiens”, selon l’ONG Insight Crime.L’offensive de l’ELN contre son rival a fait au moins 80 morts, auxquels s’ajoutent des dizaines d’enlèvements et des dizaines de milliers de déplacés, selon les estimations du gouvernement colombien et des Nations unies. La Fondation Paix et Réconciliation (PARES) a dénoncé le fait que “beaucoup de morts ne peuvent pas être récupérés, sur ordre de l’ELN”.Les corps d’un bébé et de deux adolescents font partie de ceux retrouvés dans cette zone, a indiqué jeudi le directeur de la médecine légale du pays, Jorge Arturo Jiménez.Cette escalade de violence plonge la Colombie dans une des pires crises sécuritaires depuis plusieurs années, tout en anéantissant les espoirs du gouvernement de désarmer l’ELN avec laquelle il avait relancé des pourparlers de paix en 2022. La justice colombienne a réactivé mercredi les mandats d’arrêt contre 31 de ses dirigeants, suspendus le temps des négociations.Rodrigo Londoño “Timochenko”, dernier commandant de la guérilla des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), signataires d’un accord de paix avec le gouvernement en 2016, a critiqué “l’obstination absurde” de l’ELN. “L’expérience nous a appris que des massacres comme ceux perpétrés aujourd’hui par l’ELN dans le Catatumbo ne conduiront jamais à aucune révolution”, a estimé le chef du parti Comunes, né de l’accord de paix.- Paria -Le président vénézuélien Nicolas Maduro fait figure de paria dans la plupart des pays d’Amérique latine – sauf pour les gouvernements autoritaires de Cuba et du Nicaragua – qui ne reconnaissent pas sa victoire à l’élection du 28 juillet, dont les résultats n’ont jamais été publiés.Les services de renseignements colombiens ont longtemps affirmé que l’ELN bénéficiait du soutien et de la protection du Venezuela, certains de ses dirigeants vivant vraisemblablement de l’autre côté de la frontière.Le Venezuela accuse pour sa part la Colombie de fournir un “abri” aux chefs du Tren de Aragua, un des plus grands gangs vénézuéliens, d’environ 5.000 membres, qui sévit dans toute l’Amérique latine.Le gouvernement colombien a déclaré lundi l’état d’urgence et déployé quelque 5.000 soldats dans le Catatumbo.Malgré la promesse de Gustavo Petro de faire la “guerre” à l’ELN, l’armée colombienne n’a pour le moment que peu pénétré dans les territoires contrôlés par les groupes armés, établissant des postes d’observation et effectuant des patrouilles dans les zones urbaines.Elle dit se concentrer sur l’aide à la population déplacée qui afflue chaque jour dans les abris mis en place dans de nombreuses municipalités. Selon Gustavo Petro, 1.580 Colombiens “réfugiés” ont fui vers le Venezuela.- “Protéger nos enfants” -Zilenia Pana, une femme indigène de 48 ans, a fui avec ses enfants de 8 et 13 ans pour trouver refuge dans la petite ville colombienne d’Ocaña. Les groupes armés “nous ont dit que nous devions évacuer, alors “pour protéger nos enfants, nous avons dû partir”, raconte-t-elle à l’AFP.L’armée a déclaré mercredi qu’elle avait entamé des “opérations offensives”, sans qu’il soit possible d’en rendre compte. Jeudi, une équipe de l’AFP sur place a constaté que des membres de l’ELN armés et à moto tenaient un point de contrôle sur une route de cette région.Les violences enregistrées dans le pays depuis une semaine ont fait plus de 100 morts. Une moto piégée a explosé au passage d’une patrouille militaire à Argelia, dans le département de Cauca (sud-ouest), faisant au moins cinq blessées dont trois civils, a annoncé l’armée jeudi.

La Colombie demande l’aide du Venezuela pour mettre fin aux violences à la frontière

La Colombie a demandé jeudi au Venezuela voisin de l’aider à lutter contre les guérillas, accusées d’être à l’origine d’une semaine de violences qui ont provoqué la mort d’au moins 80 personnes et le déplacement de quelque 36.000 habitants de la région frontalière.”J’ai parlé avec le gouvernement vénézuélien”, a déclaré le président colombien Gustavo Petro sur X, évoquant un “plan commun pour éradiquer les groupes armés à la frontière”.La Colombie s’efforce de contenir la violence dans la région montagneuse du Catatumbo, dans le nord-est du pays, où la guérilla de l’ELN, forte de 5.800 hommes, a pris pour cible des dissidents des FARC, un groupe armé rival.L’Armée de libération nationale (ELN) tente d’affirmer son contrôle sur une partie de cette région frontalière, qui abrite des routes du trafic de drogue et des plantations de coca, l’ingrédient principal de la cocaïne, dont la Colombie est le premier producteur mondial.Fondée en 1964, cette guérilla d’extrême gauche à la lointaine idéologie révolutionnaire se livre au crime organisé et au trafic de drogue dans ses bastions ruraux, principalement à la frontière entre la Colombie et le Venezuela.Le Catatumbo “est une importante route de trafic de cocaïne vers le Venezuela voisin, pays qui a longtemps été un sanctuaire pour les rebelles colombiens”, selon l’ONG Insight Crime.L’offensive de l’ELN contre son rival a fait au moins 80 morts, auxquels s’ajoutent des dizaines d’enlèvements et des dizaines de milliers de déplacés, selon les estimations du gouvernement colombien et des Nations unies. La Fondation Paix et Réconciliation (PARES) a dénoncé le fait que “beaucoup de morts ne peuvent pas être récupérés, sur ordre de l’ELN”.Les corps d’un bébé et de deux adolescents font partie de ceux retrouvés dans cette zone, a indiqué jeudi le directeur de la médecine légale du pays, Jorge Arturo Jiménez.Cette escalade de violence plonge la Colombie dans une des pires crises sécuritaires depuis plusieurs années, tout en anéantissant les espoirs du gouvernement de désarmer l’ELN avec laquelle il avait relancé des pourparlers de paix en 2022. La justice colombienne a réactivé mercredi les mandats d’arrêt contre 31 de ses dirigeants, suspendus le temps des négociations.Rodrigo Londoño “Timochenko”, dernier commandant de la guérilla des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), signataires d’un accord de paix avec le gouvernement en 2016, a critiqué “l’obstination absurde” de l’ELN. “L’expérience nous a appris que des massacres comme ceux perpétrés aujourd’hui par l’ELN dans le Catatumbo ne conduiront jamais à aucune révolution”, a estimé le chef du parti Comunes, né de l’accord de paix.- Paria -Le président vénézuélien Nicolas Maduro fait figure de paria dans la plupart des pays d’Amérique latine – sauf pour les gouvernements autoritaires de Cuba et du Nicaragua – qui ne reconnaissent pas sa victoire à l’élection du 28 juillet, dont les résultats n’ont jamais été publiés.Les services de renseignements colombiens ont longtemps affirmé que l’ELN bénéficiait du soutien et de la protection du Venezuela, certains de ses dirigeants vivant vraisemblablement de l’autre côté de la frontière.Le Venezuela accuse pour sa part la Colombie de fournir un “abri” aux chefs du Tren de Aragua, un des plus grands gangs vénézuéliens, d’environ 5.000 membres, qui sévit dans toute l’Amérique latine.Le gouvernement colombien a déclaré lundi l’état d’urgence et déployé quelque 5.000 soldats dans le Catatumbo.Malgré la promesse de Gustavo Petro de faire la “guerre” à l’ELN, l’armée colombienne n’a pour le moment que peu pénétré dans les territoires contrôlés par les groupes armés, établissant des postes d’observation et effectuant des patrouilles dans les zones urbaines.Elle dit se concentrer sur l’aide à la population déplacée qui afflue chaque jour dans les abris mis en place dans de nombreuses municipalités. Selon Gustavo Petro, 1.580 Colombiens “réfugiés” ont fui vers le Venezuela.- “Protéger nos enfants” -Zilenia Pana, une femme indigène de 48 ans, a fui avec ses enfants de 8 et 13 ans pour trouver refuge dans la petite ville colombienne d’Ocaña. Les groupes armés “nous ont dit que nous devions évacuer, alors “pour protéger nos enfants, nous avons dû partir”, raconte-t-elle à l’AFP.L’armée a déclaré mercredi qu’elle avait entamé des “opérations offensives”, sans qu’il soit possible d’en rendre compte. Jeudi, une équipe de l’AFP sur place a constaté que des membres de l’ELN armés et à moto tenaient un point de contrôle sur une route de cette région.Les violences enregistrées dans le pays depuis une semaine ont fait plus de 100 morts. Une moto piégée a explosé au passage d’une patrouille militaire à Argelia, dans le département de Cauca (sud-ouest), faisant au moins cinq blessées dont trois civils, a annoncé l’armée jeudi.

La Cour interaméricaine condamne le Nicaragua pour avoir permis la réélection d’Ortega en 2011

La Cour interaméricaine des droits de l’homme a condamné jeudi le Nicaragua pour avoir permis la réélection de Daniel Ortega à la présidentielle de 2011 alors que la Constitution l’interdisait.Daniel Ortega avait remporté ces élections avec 62% des voix contre 31% pour l’opposant Fabio Gadea Mantilla. La Cour, basée au Costa Rica, “a déclaré la responsabilité internationale de l’Etat du Nicaragua pour la violation des droits politiques, des garanties” et “des protections judiciaires” de Fabio Gadea Mantilla lors des élections de 2011, a déclaré sa présidente, Nancy Hernandez.Daniel Ortega avait déjà exercé deux mandats (1985-1990 et 2007-2012). La Constitution ne lui permettait pas de se représenter consécutivement, mais la Cour suprême, au sein de laquelle la majorité des juges était favorable au gouvernement, avait estimé en 2009 que l’interdiction n’était pas valable dans son cas.Les institutions de l’Etat “ont tenté de donner une apparence de légalité à la décision qui autorisait la réélection” de M. Ortega et “le manque d’intégrité du processus électoral a favorisé (sa) réélection”, a détaillé Mme Hernandez. L’ex-guérillero de 79 ans, qui a également été réélu lors des élections controversées de 2016 et 2021, est accusé par des organisations de défense des droits de l’homme et plusieurs pays d’établir une autocratie au Nicaragua. Des milliers de Nicaraguayens se sont exilés et quelque 450 politiciens, entrepreneurs, intellectuels et artistes ont été déchus de leur nationalité ces dernières années, accusés de “trahison”.Une réforme constitutionnelle récemment adoptée, proposée par le dirigeant, allonge le mandat présidentiel de cinq à six ans, supprime l’indépendance des pouvoirs et élève Rosario Murillo, la femme de Daniel Ortega, de vice-présidente à “co-présidente”. 

Ascenseurs, repas à un euro pour les étudiants…: carton plein pour le PS à l’Assemblée

Cinq textes examinés, cinq adoptés: le PS a engrangé les victoires jeudi à l’Assemblée lors de sa “niche parlementaire”, occasion pour ses députés de montrer leur “utilité” et leur capacité à dégager des majorités, en bénéficiant souvent de l’abstention des macronistes.Le premier texte vise à lutter contre la vie chère en outre-mer, le deuxième instaure des ratios de soignants à l’hôpital, le troisième entend généraliser les repas à un euro dans les restaurants universitaires pour tous les étudiants, le quatrième veut lutter contre les pannes d’ascenseur, et le cinquième mieux “protéger les enfants accueillis dans les crèches”.”Nous avions pris un engagement au travers de notre niche, pour travailler pour les Françaises et les Français, et je crois (…) qu’aujourd’hui, nous avons rempli notre rôle”, s’est félicité le député PS Stéphane Delautrette peu avant minuit, heure à laquelle les “niches”, ces journées dédiées aux propositions de chaque groupe, se terminent obligatoirement.Les deux derniers textes ont été examinés au pas de charge – une célérité contrastant avec l’habituelle stratégie consistant pour le gouvernement et la majorité à ralentir les débats pour empêcher l’opposition de faire adopter ses textes.De manière emblématique, la proposition de loi sur les repas à un euro a été adoptée avec une très large majorité, deux ans après qu’une initiative quasiment identique eut été battue en brèche par les macronistes. Cette fois-ci, ces derniers se sont pour la plupart abstenus, malgré leurs réticences, dans un contexte où le gouvernement cherche à amadouer les socialistes et à obtenir qu’ils ne censurent pas le gouvernement de François Bayrou, à l’occasion de l’examen du budget.Plus tôt dans la journée, les socialistes avaient fait voter un texte qui propose d’instaurer progressivement dans les hôpitaux un nombre minimal de soignants par patient et par service.Il s’agit de répondre à la “souffrance” de l’hôpital public, a expliqué le rapporteur Guillaume Garot (PS), soulignant que les ratios ne seraient appliqués que très progressivement – ceci afin d’éviter que, faute de personnel, des services hospitaliers ne soient contraints de fermer, ce qui serait contraire à l’effet recherché.Les élus de la droite et du centre ont déploré une “fausse bonne idée”, pointant la “pénurie actuelle de soignants”, mais se sont finalement, pour la plupart, abstenus. Le texte, voté dans les mêmes termes qu’au Sénat, peut donc entrer en vigueur.- Un retour… d’ascenseur? -Dans la matinée, l’Assemblée avait voté une première proposition socialiste, présentée par Béatrice Bellay pour lutter contre la vie chère en outre-mer. Le texte permet le plafonnement par l’Etat du prix d’un panier de biens de première nécessité pour le ramener au niveau constaté en métropole. Il s’attaque également aux monopoles et autres oligopoles, ainsi qu’à la toute-puissance de la grande distribution.Là aussi, les députés du “socle commun” ont préféré s’abstenir, le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, saluant “un premier pas nécessaire”, malgré ses réserves.Dans la soirée, les députés ont adopté un texte se proposant de lutter contre les pannes d’ascenseur. Il prévoit d’obliger les sociétés gérant ces équipements à intervenir dans les deux jours ouvrés et à constituer des stocks suffisants de pièces détachées pour réparer au plus vite et éviter ainsi que les pannes se prolongent et tournent au “calvaire” pour les habitants d’immeubles de grande hauteur.Quelques minutes avant minuit, ils ont approuvé une proposition pour lutter contre la “financiarisation” des crèches. Le texte instaure une autorisation préalable pour les fonds d’investissement souhaitant entrer au capital d’une entreprise de crèches.Après avoir renoncé la semaine dernière à censurer le gouvernement Bayrou – dont ils espèrent encore obtenir des concessions sur le budget – les élus PS entendaient marquer des points. Le chef des élus PS, Boris Vallaud, n’avait pas caché attendre “sur certains textes, un soutien” de la part du gouvernement et des élus du centre et de la droite.Quant aux élus du Rassemblement national, ils avaient annoncé leur intention de voter “comme d’habitude ce qui va dans le bon sens, celui de l’intérêt de la France et des Français”. En l’occurrence, ils ont approuvé les texte sur les prix en outre-mer, sur les repas à un euro et sur les crèches, se sont abstenus sur les ratios de soignants, et ont voté contre le texte sur les ascenseurs.

US Republicans pressure Democrats with ‘born-alive’ abortion bill

US House Republicans approved a bill on Thursday that would ensure medical care for infants born alive during abortion procedures, in a vote largely labeled a gimmick by Democrats since such laws already exist.The Born-Alive Abortion Survivors Protection Act requires health professionals to provide the “same degree of professional skill, care, and diligence” that would be offered during a normal childbirth.Practitioners who fall foul of the measure would face fines and up to five years in jail.Democrats consistently dismiss such bills as redundant because it is already illegal for health workers to kill or neglect a newborn, and say such legislation aims to intimidate reproductive health care workers providing abortions.The “born alive” legislation passed the House one day after a similar bill failed in the Senate amid a blockade by Democrats. “The goal of this bill is to target and intimidate reproductive health care providers and make it harder for women to access vital health care,” Senate Democratic Whip Dick Durbin said.”In fact, it is already law that any child born in America — regardless of the circumstances surrounding that birth — is afforded equal protections,” he said.House Republicans are keen to get Democrats on the record as coming out against legislation that purports to combat “infanticide” — widely defined as the intentional killing of a child under the age of one. All but two Democrats duly opposed the legislation.”Tragically, House Democrats opposed the bill, voted for infanticide, and opted to deny medical care to crying newborns on operating tables struggling to live,” Republican House Speaker Mike Johnson said.”Every newborn child deserves to be protected. It truly is that simple.”The vast majority of abortions in the United States are performed before the point of viability — fewer than one percent take place after 21 weeks — and live births during abortions are rare, although statistics vary on the frequency.Progressive activists fear that Donald Trump’s second presidential term could herald a new wave of attacks on abortion access as a Republican-controlled Congress enacts sweeping national restrictions or an outright ban.The Republican president’s Supreme Court picks during his first term were pivotal in dismantling decades of legal precedent protecting the national right to abortion.

Trump says will demand interest rates drop ‘immediately’

US President Donald Trump said Thursday he would seek to bring interest rates lower by unleashing energy production, and would speak to the Federal Reserve if needed. “I’ll demand that interest rates drop immediately,” he told the World Economic Forum in Davos, Switzerland, in a virtual address. “Likewise, they should be dropping all over the world. Interest rates should follow us all over.”The US Federal Reserve has a dual mandate from Congress to act independently to keep inflation and employment in check, primarily by raising and lowering the level of short-term interest rates. As US president, Trump does not have a say over interest rate decisions, a fact that he has frequently criticized.Trump told reporters in Washington later on Thursday that he would like to see interest rates come down “a lot,” adding that lower oil prices should help them to fall.”When the oil comes down, it’ll bring down prices, he said. “Then you won’t have inflation, and then the interest rates will come down.” Asked what he would do if the Fed did not lower interest rates, Trump said he would “put in a strong statement” and expected officials to listen to his views, adding that he would consider talking to Fed chair Jerome Powell if needed.”I think I know interest rates much better than they do,” he said. “And I think I know certainly much better than the one who’s primarily in charge of making that decision.” “I’m guided by them very much, ” he added. “But if I disagree, I will let it be known.”