Budget: Yaël Braun-Pivet appelle à un accord autour de 35 milliards d’économies

La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a appelé dimanche le gouvernement de Sébastien Lecornu et les partis à chercher un accord autour “de 35 à 36 milliards” d’euros d’économies dans le projet de budget 2026, soit moins que les 44 milliards initialement prévus par François Bayrou.”Il faut discuter et donc il va falloir baisser cette ambition” d’économies, a reconnu sur LCI Yaël Braun-Pivet, qui a exprimé sa satisfaction après la décision du Premier ministre Sébastien Lecornu d’abandonner la suppression de deux jours fériés, mesure qui était destinée à augmenter les recettes de l’Etat. “Je pense que l’on peut arriver à un accord autour d’une somme qui sera un peu moindre (et) si on pouvait avoir une cible à 35/36 milliards, ça serait bien”, a-t-elle expliqué. “Maintenant, essayons de trouver le bon niveau qui nous permette de résorber cette dette et de nous inscrire dans une bonne trajectoire et d’être juste vis-à-vis de nos concitoyens”, a affirmé la présidente macroniste de l’Assemblée nationale.”Il faut de la justice fiscale, c’est important”, a-t-elle prévenu. “Il faut que tout le monde mette la main à la pâte pour que l’on puisse y arriver, patrons compris, entreprises comprises”, a affirmé Yaël Braun-Pivet, en réponse au patron du Medef Patrick Martin qui brandit la menace d’une “grande mobilisation patronale” si les impôts des entreprises étaient augmentés.Après la main tendue de Sébastien Lecornu à la gauche, en particulier au PS, elle a appelé le parti d’Olivier Faure à ne “pas avoir une attitude qui serait une attitude de blocage”.Elle a toutefois rejeté la proposition des socialistes d’appliquer la taxe Zucman sur les très hauts patrimoines, qui n’est “pas d’une bonne piste”.Hors de question également pour elle de revenir sur la réforme des retraites, mais elle a donné des pistes pour un compromis sur “la pénibilité et la carrières des femmes”. Elle a aussi refusé de revenir sur la politique de l’offre. “La France est redevenue le pays le plus attractif d’Europe parce que nous avons mené cette politique”, a-t-elle déclaré.

Ligue 1: Robin Risser, la “belle trouvaille” de Lens

À vingt ans seulement, Robin Risser s’est déjà imposé dans les cages lensoises grâce à des performances solides, avant d’aller défier Paris au Parc des Princes dimanche (17h15) lors de la quatrième journée de Ligue 1.Des yeux jusqu’au bout des gants, de l’assurance émane du jeune gardien lensois. Dans ses performances aussi, lorsqu’il s’agit d’haranguer ses coéquipiers, de replacer sa défense ou bien de dégoûter les attaquants adverses.Propulsé titulaire en Ligue 1 alors qu’il n’avait jusqu’alors aucune expérience à ce niveau, le natif de Colmar n’a pas tardé à faire ses preuves. Dès la deuxième journée du championnat, Risser a permis aux Sang et Or de s’imposer au Havre (2-1) en réussissant une grande performance.De quoi justifier le choix du club, qui l’a fait venir de Strasbourg cet été pour en faire son gardien N.1. De son côté, celui qui cite Manuel Neuer et Mike Maignan comme modèles vit cette promotion “très simplement, sereinement”, reconnaissant d’être “très bien encadré” par le club artésien. Pour l’accompagner, il y a notamment un autre joueur formé par Strasbourg: Régis Gurtner.”C’est surtout dans la préparation des matches où il est très présent pour moi, il essaye de me donner beaucoup de confiance, même sur des ballons simples à l’entraînement, il me valorise”, commente le portier lensois à l’AFP.- “C’est une belle trouvaille” -Sur le terrain, Risser n’hésite pas à faire l’ordre au sein de sa surface, même auprès de ses propres coéquipiers, parfois bien plus expérimentés que lui, comme Jonathan Gradit (32 ans), dans l’Artois depuis six ans.”Il n’a pas peur de nous rentrer dedans, et ça j’apprécie, affirme l’un des tauliers du groupe lensois. Il a de la personnalité. C’est une très belle trouvaille. J’espère qu’il restera avec nous pas mal de temps, mais à mon avis il va faire parler de lui.”Cette assurance lui vient notamment de son parcours. Parti à onze ans du cocon familial de Colmar pour rejoindre le centre de formation de Strasbourg, à une soixantaine de kilomètres, Risser n’a eu d’autre choix que de gagner en maturité. “Je rentrais juste le week-end, et d’autre part j’ai toujours côtoyé des gens plus âgés que moi, quand j’ai commencé le foot, j’étais tout le temps surclassé avec mon grand frère”, explique-t-il.- “Mission maintien” au Red Star -Mais le grand gaillard (1,93 mètre) ne s’impose pas à l’issue de sa formation au sein du club alsacien, barré par Djordje Petrovic la saison dernière au point d’être prêté au Red Star, alors à la lutte pour se maintenir en Ligue 2. Une décision salvatrice.”Je découvrais la Ligue 2, je sortais d’une période un peu plus compliquée où je ne jouais plus du tout à Strasbourg, raconte-t-il. J’arrivais dans une mission commando maintien, je découvrais aussi une nouvelle région, quelque chose de particulier, c’était le 93, moi je suis quelqu’un de la campagne, ça peut faire aussi un peu peur au début, mais voilà, je suis arrivé dans un super club, avec des magnifiques personnes, des personnes très compétentes, et vraiment, j’ai vraiment beaucoup aimé mon passage au Red Star.”Fort de cette expérience réussie, le Bleuet est désormais face au défi de prendre la succession du gardien international Brice Samba, ancien capitaine du club parti l’hiver dernier, après les intérims d’Hervé Koffi et Mathew Ryan.Pierre Sage, qui loue sa palette complète, l’en croit capable: “Il est très bon sur sa ligne, dans la gestion de la profondeur, dans le jeu au pied, les sorties aériennes aussi. Ce qui va faire la différence dans sa progression, c’est sa manière de gérer les temps forts et les temps faibles de ses matches, et de l’équipe, dans la vitesse et la nature de sa relance. Le logiciel comporte tous les composants pour faire de lui un très, très grand gardien.”Dimanche, Robin Risser retourne à Paris, cette fois pour le plus grand défi de sa jeune carrière, face au PSG.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Le plus grand lac du Royaume-Uni suffoque à cause des algues toxiques

Pour la troisième année d’affilée, des algues bleu-vert toxiques ont proliféré sur le Lough Neagh, en Irlande du Nord, au point de donner une couleur de soupe de pois à ce lac, le plus grand du Royaume-Uni, duquel se dégage une odeur d’oeufs pourris. Cet été, l’épaisse couche verte – si étendue qu’elle est visible depuis l’espace – a atteint des records, selon les locaux très préoccupés par l’ampleur de la pollution due à ces algues, dont le nom scientifique est “cyanobactéries”.”Le lac est en train de mourir”, dit Mary O’Hagan à l’AFP, depuis Ballyronan, sur la rive ouest, pendant que des canards se débattent sur des pierres recouvertes d’une couche verte glissante.La prolifération des algues – alimentée, selon les experts, par la pollution industrielle, agricole, les eaux usées et le changement climatique – dévaste la pêche et nuit fortement aux activités nautiques. Les rejets d’engrais provenant de fermes approvisionnant l’industrie agroalimentaire sont considérés comme un des principaux responsables de la pollution. Le déversement d’eaux usées non traitées est également mis en cause.Cette surabondance suscite aussi des inquiétudes sanitaires: environ 40% de l’eau potable d’Irlande du Nord provient du Lough Neagh.Des panneaux interdisant la baignade jalonnent les 125 kilomètres de rives, notamment à Ballyronan, situé à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Belfast, la capitale d’Irlande du Nord. – “Déchirant” -Pendant les années Covid, Mary O’Hagan, 48 ans, nageait dans le Lough Neagh, mais ce n’est plus une option. “Nager ici, face à des levers de soleil spectaculaires, m’a aidée pendant des périodes difficiles de ma vie. C’est déchirant de voir le lac dans cet état aujourd’hui”, dit-elle.Mary O’Hagan fait partie du groupe “Sauvez Lough Neagh”, qui a récemment manifesté pour demander au gouvernement régional d’agir.”Il faut sanctionner les pollueurs !”, dit-elle, réclamant la création d’une agence environnementale indépendante capable de punir les responsables. Régulièrement accusé, le transformateur de volaille Moy Park affirme que le secteur avicole est “fortement réglementé, avec des limites strictes fixées pour la qualité des eaux usées”. La prolifération des algues est un “problème complexe qui ne peut pas être attribué à un seul secteur”, selon un porte-parole.Le changement climatique a également favorisé localement la propagation des moules zébrées, une espèce invasive, dont la capacité à filtrer l’eau peut faciliter la formation des cyanobactéries.- Aucune compensation -Les algues ont décimé les mouches de Lough Neagh, un maillon essentiel de la chaîne alimentaire pour les poissons et les oiseaux, explique Mick Hagan, en lançant sa ligne dans une rivière voisine.”Avant la rivière était pleine de truites, mais c’est fini”, dit cet homme de 38 ans, revenu bredouille.La plus grande pêcherie d’anguilles d’Europe, située sur Lough Neagh, a suspendu ses activités cette année en raison de préoccupations sur la qualité.Mick Hagan appartient à la première génération de sa famille qui ne pêche pas l’anguille dans le Lough Neagh.Il tient un camion à pizzas sur un site de camping-cars près de Ballyronan, mais l’odeur nauséabonde provenant du lac a repoussé les touristes cet été.Selon Gavin Knox, dont la petite entreprise de paddle lancée en 2022 a elle aussi été victime des algues, la puanteur peut se faire sentir à plusieurs kilomètres.”Faire tourner l’entreprise est devenu impossible”, dit-il. “Même s’il reste des endroits sûrs pour pagayer, personne n’en a envie alors que les poissons meurent et que les oiseaux sont couverts de boue verte”. Cet homme de 48 ans, qui s’est endetté pour lancer son entreprise, se dit révolté qu’aucune compensation n’ait jamais été proposée par les autorités. En juillet 2024, le gouvernement régional a lancé un plan d’action, mais moins de la moitié des mesures prévues ont été mises en œuvre. Les autres devraient devraient être réalisées “en 2026 et au-delà”, a indiqué le gouvernement à l’AFP, sans plus de précisions.

Les Français pas satisfaits de la nomination de Sébastien Lecornu, selon deux sondages

Les Français ont majoritairement une opinion défavorable du nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu, selon deux sondages publiés dimanche, même si les chiffres varient sensiblement entre l’institut Ifop dans le JDD et Ipsos/BVA dans la Tribune Dimanche.Avec seulement 16% d’opinions favorables (contre 40% d’opinions défavorables), le chef du gouvernement fait moins bien que son prédécesseur François Bayrou (20%) lors de sa nomination et il est nettement distancé par Gabriel Attal (37%), Michel Barnier (34%) et Elisabeth Borne (27%), indique le baromètre mensuel Ipsos/BVA publié par la Tribune Dimanche.L’institut de sondage note que 44% des personnes interrogées disent ne pas connaître suffisamment Sébastien Lecornu pour se prononcer. Le nouveau chef du gouvernement a été nommé mardi par le président Emmanuel Macron. Selon cette enquête, 60% des Français pensent en outre qu’il ne parviendra pas à un compromis avec des partis d’opposition pour faire adopter le budget 2026.Pour l’Ifop dans le Journal du dimanche (JDD), le total des satisfaits concernant Sébastien Lecornu s’établit à 38%, soit quatre points de plus que François Bayrou lors de sa prise de fonctions. L’institut mesure le total des mécontents à 62%.Les deux sondages montrent également une chute de la popularité d’Emmanuel Macron.Pour Ipsos/BVA, il atteint dans ce baromètre son plus bas historique depuis son arrivée à l’Elysée en 2017, avec seulement 17% d’opinions favorables et une chute vertigineuse de 18 points dans son propre électorat.L’Ifop de son côté mesure la part des mécontents du chef de l’Etat à 81% (+ 5 points), contre 19% de satisfaits.Parmi les personnalités dont les Français seraient satisfaits qu’elles arrivent à la présidence du pays, le président du RN Jordan Bardella arrive en tête (35%), devant la leader du parti Marine Le Pen (32%), puis le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau (27%), qui devance l’ancien Premier ministre Edouard Philippe (25%), d’après l’enquête Ipsos/BVA. Raphaël Glucksmann, la première personnalité de gauche dans ce classement, arrive en huitième position (18%).L’enquête Ipsos/BVA a été réalisée du 11 au 12 septembre par internet auprès d’un échantillon représentatif de 1.000 personnes selon la méthode des quotas.L’enquête Ifop a été réalisée du 10 au 11 septembre en ligne, sur un échantillon représentatif de 1.000 personnes selon la méthode des quotas.

‘So Long a Letter’: Angele Diabang’s Hollywood-defying Senegalese hitSun, 14 Sep 2025 05:35:31 GMT

A crowd streamed out of a major Dakar cinema on a recent Tuesday night after watching Senegal’s movie of the summer: a book adaptation with no special effects or Hollywood stars that nonetheless has taken box offices by storm.Director Angele Diabang’s film “So Long a Letter”, a film based on one of Senegal’s best-known novels, …

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Kenya’s only breastmilk bank, life-line for premature babiesSun, 14 Sep 2025 05:23:14 GMT

Surrounded by incubators, a red tube snaking into her tiny nose, four-day-old Grace-Ella is being fed donated breastmilk at the only facility in Kenya that offers the life-giving service.The breastmilk bank at Pumwani Maternity Hospital is one of very few across sub-Saharan Africa, and is especially helpful for premature babies, of which roughly 134,000 are …

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Supporters of slain US activist Charlie Kirk shut down critics

For some Americans on the far right, Charlie Kirk died a “martyr” and any criticism of the hugely popular conservative activist must be punished.Online vitriol and grassroots persecution have exploded in the wake of the assassination of the 31-year-old who had been an electrifying presence on the US right, with the killing further deepening fraught political divisions in the country.Laura Sosh-Lightsy, assistant dean of students at a university in the southern state of Tennessee, found herself in hot water after posting on social media about Kirk’s death.”Hate begets hate. ZERO sympathy,” she said on Facebook after the killing, which happened Wednesday in front of a large crowd at a university in Utah.Republican US Senator Marsha Blackburn quickly called out the comment — and Sosh-Lightsy.”This person should be ashamed of her post. She should be removed from her position,” the Tennessee lawmaker said. Middle Tennessee State University’s president announced that same night an employee’s firing for a “callous” comment about Kirk.Kirk, who rallied his millions of followers to help President Donald Trump win a second White House term, was both revered and reviled for his pro-gun, anti-abortion and anti-immigrant rhetoric.Shooting suspect Tyler Robinson, who was arrested Thursday, is said to have engraved anti-fascist messages on his bullet casings. This has led to a large part of the American right labeling him a “far-left” killer.Some Kirk supporters have turned into online sleuths, searching out accounts that praised or celebrated Kirk’s murder.”If they have their picture on their profile, even without a name, download the picture and reverse image search it,” conservative influencer Joey Mannarino said.”Cross-reference it with their LinkedIn profile and find their place of employment. Call the place of employment, leave Google reviews.”These efforts have targeted teachers, firefighters and even military personnel, some of whom have lost their jobs.Kirk’s murder has been condemned by both sides of the political aisle. But Trump quickly blamed the country’s “radical left,” even as authorities were only just launching a manhunt for the killer.Online trackers have targeted an Oklahoma teacher, who posted on social media: “Charlie Kirk died the same way he lived: bringing out the worst in people.”That teacher has since been investigated by the state’s Department of Education, which described his comments as “abhorrent.”- Stadium memorial service -Trump, who praised Kirk as a “giant of his generation,” has led the US government in memorializing the activist, with high-ranking US officials working to weed out critics of Kirk and his legacy.Trump ordered flags lowered to half-staff in honor of his ally, and Kirk’s body was flown from Utah to his home in Phoenix, Arizona aboard Air Force Two, escorted by Vice President JD Vance.Meanwhile, Defense Secretary Pete Hegseth ordered members of the military to identify colleagues who mocked or celebrated Kirk’s death.US Under Secretary of State Christopher Landau declared that “foreigners who glorify violence and hatred are not welcome visitors to our country.””I have been disgusted to see some on social media praising, rationalizing, or making light of the event, and have directed our consular officials to undertake appropriate action,” he said in a post on X.”Please feel free to bring such comments by foreigners to my attention so the @statedept can protect the American people.”Laura Loomer, a far-right conspiracy theorist who has Trump’s ear, has been one of the most high-profile attackers of Kirk’s critics.She denounced an employee of the Federal Emergency Management Agency (FEMA), who had expressed disgust on Instagram that flags would be lowered for “the literal racist homophobe misogynist.”Loomer shared the staffer’s LinkedIn profile and said: “These people hate us. They don’t belong near the levers of our National Power.”Following Loomer’s post, FEMA said the employee was placed on leave for making “revolting and unconscionable” comments.On Saturday, Kirk’s organization Turning Point USA announced a memorial service for its founder will be held on September 21 in a suburb of Phoenix.The chosen venue hints at the expected turnout: a stadium normally home to a professional football team, with a seating capacity of more than 63,000.

La Fête du sport étrennée dans un contexte budgétaire tendu pour le secteur

Laure et Florent Manaudou dans la Seine, un parterre d’athlètes et plus de 5.000 événements dans toute la France: la première Fête du sport dimanche veut instaurer un rendez-vous joyeux et populaire, malgré un contexte plombé par la crainte de coupes budgétaires supplémentaires.A la suite de la grande parade des athlètes des JO de Paris 2024 qui s’était déroulée le 14 septembre 2024 sur les Champs-Elysées, Emmanuel Macron avait proposé d’instaurer tous les ans, à cette date, une Fête du sport à l’image de la Fête de la musique (21 juin).Dimanche, dans tout l’Hexagone, plus de 5.000 animations, démonstrations, rencontres avec des athlètes et autres initiations gratuites sont proposées par 73 fédérations sportives.A Paris, la rue de Rivoli sera transformée entre 11H00 et 18H00 en “Boulevard du sport” sur plus de deux kilomètres, avec des espaces de démonstrations et de pratique pour petits et grands, en présence d’athlètes de renom comme Marie-José Pérec (athlétisme), Martin Fourcade (biathlon), Nikola Karabatic (handball) ou encore Sofiane Oumiha (boxe).Toujours dans la capitale, mais dans la Seine cette fois, “une course de légende” opposera en fin de journée dans le bassin Grenelle – l’un des trois sites de baignade dans le fleuve ouverts cet été au grand public – les nageurs Alain Bernard, Charlotte Bonnet, Jordan Coelho, Maxime Grousset, Camille Lacourt, Laure Manaudou, Florent Manaudou, Malia Metella et Yohann N’Doye-Brouard.Dans leur sillage, Maxime Grousset tentera ensuite de battre son record sur 100 mètres nage libre face à… Tony Estanguet en canoë.En début de soirée, cette première Fête du sport se conclura par l’ultime envol de l’année pour la vasque olympique.S’ils se disent “pleinement engagés pour la réussite” de cette Fête du sport, les Comités olympique et paralympique ont aussi dénoncé le fait que le sport, depuis les JO-2024, a “été fragilisé par les coupes budgétaires”, dans une tribune publiée vendredi et signée par leurs présidentes respectives Amélie Oudéa-Castéra et Marie-Amélie Le Fur.- “Pas le cœur à la fête” -Dans le plan de rigueur annoncé par l’ex-Premier ministre François Bayrou, les missions jeunesse et sport se voyaient rabotées de 17,6% pour l’année 2026, une annonce qui avait sidéré le monde du sport, dont le précédent budget avait déjà été bien rogné.”On n’a pas le cœur à la fête”, résumait vendredi auprès de l’AFP Mme Oudéa-Castéra, également ancienne ministre des Sports et des JO.Elle disait “espérer que dans le cadre de la nouvelle donne politique, on reviendra à plus de raison sur ce que doit être la contribution du sport” dans les coupes budgétaires pour 2026, ajoutant qu’elle “n’accepte pas qu’il y ait une trahison de l’héritage des Jeux” de Paris.Un appel au boycott de l’événement a d’ailleurs été lancé par le président PS du département de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, pour protester contre “le choix incompréhensible” du gouvernement “de réduire le budget du sport” et notamment l’exclusion des enfants de 6 à 14 ans du “pass Sport”, réservé désormais aux ados.La ministre démissionnaire des Sports Marie Barsacq a dit “comprendre la raison pour laquelle M. Troussel lance ce boycott puisque c’est un appel à prendre conscience que le sport compte dans le pays”, mais estime que “dans le contexte actuel, on a plutôt intérêt à installer ce rendez-vous annuel pour que le sport prenne sa place”. “Le soutien au sport ne passe pas que par le budget du ministère des Sports”, déclarait il y a quelques jours Mme Barsacq à l’AFP.

La Fête du sport étrennée dans un contexte budgétaire tendu pour le secteur

Laure et Florent Manaudou dans la Seine, un parterre d’athlètes et plus de 5.000 événements dans toute la France: la première Fête du sport dimanche veut instaurer un rendez-vous joyeux et populaire, malgré un contexte plombé par la crainte de coupes budgétaires supplémentaires.A la suite de la grande parade des athlètes des JO de Paris 2024 qui s’était déroulée le 14 septembre 2024 sur les Champs-Elysées, Emmanuel Macron avait proposé d’instaurer tous les ans, à cette date, une Fête du sport à l’image de la Fête de la musique (21 juin).Dimanche, dans tout l’Hexagone, plus de 5.000 animations, démonstrations, rencontres avec des athlètes et autres initiations gratuites sont proposées par 73 fédérations sportives.A Paris, la rue de Rivoli sera transformée entre 11H00 et 18H00 en “Boulevard du sport” sur plus de deux kilomètres, avec des espaces de démonstrations et de pratique pour petits et grands, en présence d’athlètes de renom comme Marie-José Pérec (athlétisme), Martin Fourcade (biathlon), Nikola Karabatic (handball) ou encore Sofiane Oumiha (boxe).Toujours dans la capitale, mais dans la Seine cette fois, “une course de légende” opposera en fin de journée dans le bassin Grenelle – l’un des trois sites de baignade dans le fleuve ouverts cet été au grand public – les nageurs Alain Bernard, Charlotte Bonnet, Jordan Coelho, Maxime Grousset, Camille Lacourt, Laure Manaudou, Florent Manaudou, Malia Metella et Yohann N’Doye-Brouard.Dans leur sillage, Maxime Grousset tentera ensuite de battre son record sur 100 mètres nage libre face à… Tony Estanguet en canoë.En début de soirée, cette première Fête du sport se conclura par l’ultime envol de l’année pour la vasque olympique.S’ils se disent “pleinement engagés pour la réussite” de cette Fête du sport, les Comités olympique et paralympique ont aussi dénoncé le fait que le sport, depuis les JO-2024, a “été fragilisé par les coupes budgétaires”, dans une tribune publiée vendredi et signée par leurs présidentes respectives Amélie Oudéa-Castéra et Marie-Amélie Le Fur.- “Pas le cœur à la fête” -Dans le plan de rigueur annoncé par l’ex-Premier ministre François Bayrou, les missions jeunesse et sport se voyaient rabotées de 17,6% pour l’année 2026, une annonce qui avait sidéré le monde du sport, dont le précédent budget avait déjà été bien rogné.”On n’a pas le cœur à la fête”, résumait vendredi auprès de l’AFP Mme Oudéa-Castéra, également ancienne ministre des Sports et des JO.Elle disait “espérer que dans le cadre de la nouvelle donne politique, on reviendra à plus de raison sur ce que doit être la contribution du sport” dans les coupes budgétaires pour 2026, ajoutant qu’elle “n’accepte pas qu’il y ait une trahison de l’héritage des Jeux” de Paris.Un appel au boycott de l’événement a d’ailleurs été lancé par le président PS du département de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, pour protester contre “le choix incompréhensible” du gouvernement “de réduire le budget du sport” et notamment l’exclusion des enfants de 6 à 14 ans du “pass Sport”, réservé désormais aux ados.La ministre démissionnaire des Sports Marie Barsacq a dit “comprendre la raison pour laquelle M. Troussel lance ce boycott puisque c’est un appel à prendre conscience que le sport compte dans le pays”, mais estime que “dans le contexte actuel, on a plutôt intérêt à installer ce rendez-vous annuel pour que le sport prenne sa place”. “Le soutien au sport ne passe pas que par le budget du ministère des Sports”, déclarait il y a quelques jours Mme Barsacq à l’AFP.