Les Bourses européennes ouvrent en légère hausse

Les Bourses européennes ont ouvert en légère hausse mardi, à l’entame d’une séance sans événement majeur à l’agenda, les investisseurs attendant d’en savoir plus sur la trajectoire budgétaire des Etats-Unis et sur sa politique commerciale.Dans les premiers échanges, vers 07H05 GMT (09H05 à Paris), la Bourse de Francfort grappillait 0,10% et a brièvement franchi pour la première fois le seuil symbolique des 24.000 points, à 24.006,16 points. La Bourse de Londres prenait 0,24% et Paris 0,16%.

Orages de grêle et fortes pluies dans le Sud-Ouest, un train évacué

Des orages de grêle et de fortes pluies se sont abattus dans le Sud-Ouest lundi en fin de journée, provoquant des inondations locales et l’interruption d’un TGV qui a dû être évacué dans la soirée dans le Lot-et-Garonne, selon la préfecture.Dans ce département, les intempéries ont surtout touché le secteur de Tonneins, où un effondrement de ballast sous une voie ferrée a provoqué l’interruption du trafic ferroviaire sur la ligne Bordeaux-Toulouse.Un TGV a notamment dû s’arrêter en pleine voie dans la soirée, ses 507 passagers étant évacués dans des bus vers une salle municipale de Tonneins.L’opération de secours, qui s’est déroulée entre 23H30 et 01H00 du matin environ, a mobilisé une soixantaine de personnes (pompiers, gendarmes, bénévoles de la Croix-Rouge, etc.) selon la préfecture du Lot-et-Garonne.Un train Intercités reliant Toulouse à Paris est lui resté bloqué toute la nuit à Agen en raison de ce même incident, selon un journaliste de l’AFP qui était à bord.Ses passagers devaient revenir en bus à Toulouse mardi matin pour prendre d’autres trains vers Paris.Selon une porte-parole de la SNCF, la circulation des trains restera coupée pendant “au moins plusieurs jours” entre Agen et Marmande, impactant ainsi le trafic des TGV entre Bordeaux et Toulouse. Des précisions doivent être apportées dans la journée par la compagnie ferroviaire.Une autre voie ferrée entre Toulouse et le Tarn était impraticable en début de matinée mais la circulation devait être rétablie à la mi-journée. Les intempéries ont par ailleurs provoqué une chute d’arbre dans le centre de Toulouse, l’inondation de routes secondaires et des évacuations d’écoles. Les pompiers ont procédé à des centaines d’interventions dans les départements placés en vigilance orange par Météo-France.Les cultures de la vallée de la Garonne, déjà touché par un excès de précipitations ces derniers mois, ont été affectées par les intempéries de lundi et les agriculteurs devaient faire un bilan des dégâts dans les prochains jours. Selon le bulletin de Météo-France mardi matin, les cumuls de précipitations ont dépassé 100 mm à Puycelsi et atteint les 80 mm à à Saint-Felix-Lauragais (Haute-Garonne) ou à Prayssas (Lot-et-Garonne), non loin de Tonneins.A 06H00 mardi matin, toutes les vigilances orange étaient levées dans la région, selon le dernier bulletin de Météo-France. Seul le Var, dans le Sud-Est, restait à ce niveau d’alerte pour pluie-inondation et orages, au moins jusqu’à 12H00.Dans ce département, mardi matin, les orages pourraient “produire de fortes intensités de pluie, de 80 à 120 mm en trois heures”, avertissait Météo-France dans un bulletin précédent.ap-gd-tsq-ppy/jp

Orages de grêle et fortes pluies dans le Sud-Ouest, un train évacué

Des orages de grêle et de fortes pluies se sont abattus dans le Sud-Ouest lundi en fin de journée, provoquant des inondations locales et l’interruption d’un TGV qui a dû être évacué dans la soirée dans le Lot-et-Garonne, selon la préfecture.Dans ce département, les intempéries ont surtout touché le secteur de Tonneins, où un effondrement de ballast sous une voie ferrée a provoqué l’interruption du trafic ferroviaire sur la ligne Bordeaux-Toulouse.Un TGV a notamment dû s’arrêter en pleine voie dans la soirée, ses 507 passagers étant évacués dans des bus vers une salle municipale de Tonneins.L’opération de secours, qui s’est déroulée entre 23H30 et 01H00 du matin environ, a mobilisé une soixantaine de personnes (pompiers, gendarmes, bénévoles de la Croix-Rouge, etc.) selon la préfecture du Lot-et-Garonne.Un train Intercités reliant Toulouse à Paris est lui resté bloqué toute la nuit à Agen en raison de ce même incident, selon un journaliste de l’AFP qui était à bord.Ses passagers devaient revenir en bus à Toulouse mardi matin pour prendre d’autres trains vers Paris.Selon une porte-parole de la SNCF, la circulation des trains restera coupée pendant “au moins plusieurs jours” entre Agen et Marmande, impactant ainsi le trafic des TGV entre Bordeaux et Toulouse. Des précisions doivent être apportées dans la journée par la compagnie ferroviaire.Une autre voie ferrée entre Toulouse et le Tarn était impraticable en début de matinée mais la circulation devait être rétablie à la mi-journée. Les intempéries ont par ailleurs provoqué une chute d’arbre dans le centre de Toulouse, l’inondation de routes secondaires et des évacuations d’écoles. Les pompiers ont procédé à des centaines d’interventions dans les départements placés en vigilance orange par Météo-France.Les cultures de la vallée de la Garonne, déjà touché par un excès de précipitations ces derniers mois, ont été affectées par les intempéries de lundi et les agriculteurs devaient faire un bilan des dégâts dans les prochains jours. Selon le bulletin de Météo-France mardi matin, les cumuls de précipitations ont dépassé 100 mm à Puycelsi et atteint les 80 mm à à Saint-Felix-Lauragais (Haute-Garonne) ou à Prayssas (Lot-et-Garonne), non loin de Tonneins.A 06H00 mardi matin, toutes les vigilances orange étaient levées dans la région, selon le dernier bulletin de Météo-France. Seul le Var, dans le Sud-Est, restait à ce niveau d’alerte pour pluie-inondation et orages, au moins jusqu’à 12H00.Dans ce département, mardi matin, les orages pourraient “produire de fortes intensités de pluie, de 80 à 120 mm en trois heures”, avertissait Météo-France dans un bulletin précédent.ap-gd-tsq-ppy/jp

En Inde, la mode “patriotique” s’arrache après le conflit avec le Pakistan

Quelques heures à peine après les premiers missiles de l’Inde tirés sur le Pakistan, des entrepreneurs ont aussitôt flairé la bonne affaire et lancé la fabrication de T-shirts et autres produits dérivés aux couleurs de l’opération “Sindoor”.Du 6 au 10 mai, les deux puissances nucléaires se sont retrouvées au bord d’une nouvelle guerre en déclenchant la plus grave confrontation militaire depuis 1999, jusqu’au cessez-le-feu annoncé à la surprise générale par Donald Trump.L’opération ordonnée par le Premier ministre indien Narendra Modi, en représailles à un attentat commis au Cachemire indien, a été baptisée “Sindoor” – du nom de la poudre rouge dont les épouses hindoues parent la racine de leurs cheveux.Elle a été très vite fait l’objet d’une vaste campagne de propagande sur les réseaux sociaux et dans les médias nationaux, afin de galvaniser le sentiment patriotique hindou.Des commerçants indiens y ont aussi très vite vu l’occasion de juteux profits.- “C’est devenu viral” -“Nos designers ont réalisé quatre ou cinq créations” en référence à l’opération militaire, explique à l’AFP Adi Arora, fondateur de KadakMerch, une entreprise indienne de textile.”Une fois (nos produits) en ligne, c’est devenu viral et la demande est très forte”, se félicite-t-il.Son usine, située dans une petite ville industrielle du nord de l’Inde, a produit plus de 2.000 T-shirts et autres produits textiles estampillés “Sindoor”. Son “best-seller” est un T-shirt barré des mots prononcés par un général de l’armée de l’air qui refusait de répondre à une question sur les pertes indiennes: “notre travail est de toucher la cible, pas de compter les housses mortuaires”. Sur X, un conseiller du gouvernement indien, Kanchan Gupta, promeut un T-shirt avec le logo “Opération Sindoor”, tandis qu’un autre internaute, Anurag Sinha, arbore le même message accompagné du slogan “L’Inde se lève contre le terrorisme”.”Le fait que, dans un moment aussi grave, le gouvernement ait pensé à créer un visuel pour l’opération militaire était une bonne idée”, estime l’écrivain et journaliste indien Kunal Purohit. “Je pense qu’il était important pour le gouvernement de bien vendre son point de vue auprès de la population”, analyse M. Purohit, auteur d’un livre sur le “Hindutva Pop”, la musique qui promeut les idées nationalistes hindoues.L’identité visuelle de l’opération, qui fait référence à la culture hindoue, est une manière pour le gouvernement de galvaniser la fierté nationaliste, “encore plus grande quand l’Inde est en conflit avec son plus vieil ennemi le Pakistan”, juge-t-il.En pleins combats, les autorités indiennes ont interdit les ventes de drapeaux et de produits dérivés aux couleurs du Pakistan, ordonnant notamment aux sites de commerce en ligne de “retirer tout contenu de ce type”.- Exprimer leur soutien -Une petite entreprise en ligne, Hank Hawk, basée dans le Pendjab (nord-ouest), s’est également empressée de surfer sur la vague. “Nous avons reçu beaucoup de demandes de renseignement. Les gens sont très intéressés”, se félicite son patron, Deepak Kumar, qui assure avoir reçu des commandes de tout le pays. “Les gens avaient besoin d’exprimer leur soutien à l’armée indienne”, confirme M. Arora. Porter un T-shirt représente le “meilleur moyen et le moins cher” d’afficher ses convictions, analyse-t-il, affirmant avoir même reçu des commandes d’officiers de l’armée indienne. Depuis son arrivée au pouvoir en 2014, Narendra Modi “s’est appuyé avec succès sur la culture populaire” pour promouvoir ses idées, souligne le journaliste Kunal Purohit. “Le gouvernement et le parti au pouvoir ont délibérément popularisé ce moment” et “tout le monde veut en être”, insiste-t-il. Cela n’a pas échappé aux vendeurs du marché de Janpath, au cÅ“ur de New Delhi, toujours à l’affût des dernières tendances, qui attendent eux aussi leur livraison de vêtements marqués “Sindoor”. “Les gens adorent les T-shirts +India+ et IPL (ligue de cricket indienne), pourquoi n’aimeraient-ils pas ceux-ci?”, remarque le propriétaire d’un stand, qui a requis l’anonymat, pour qui “l’armée est également un symbole de l’Inde”. “Nous allons très bientôt en vendre”, assure-t-il.

Une influenceuse star pour les petits, des appels pour les enfants de Gaza et beaucoup d’émoi

Elle compte des millions d’abonnés, adeptes de ses contenus éducatifs et musicaux pour les plus petits, mais Ms Rachel, influenceuse star dans les pays anglo-saxons, a provoqué un certain émoi en s’éloignant de son fonds de commerce habituel, lançant des appels pour les enfants de Gaza.Sourire rassurant, bandeau rose dans les cheveux, cette mère de deux enfants âgée de 42 ans distille ses avis pour apprendre aux petits la propreté ou soutenir les parents.C’est donc un changement brutal qui s’est opéré l’année dernière lorsqu’elle a commencé à dénoncer le sort des enfants de Gaza, postant des messages qui ont semé la discorde parmi ses fans et suscité des appels à une enquête fédérale.”Je pense qu’il serait plus controversé de ne rien dire”, a récemment déclaré dans une interview Rachel Accurso, de son vrai nom. “C’est triste que des gens essaient de polémiquer alors que vous parlez pour des enfants qui doivent affronter des souffrances incommensurables. Le silence n’était pas une option pour moi.”Ses appels pour les enfants de Gaza lui ont donné encore plus de visibilité, à un moment où l’enclave palestinienne est ravagée par la guerre et où de nombreuses ONG ont tiré la sonnette d’alarme concernant les pénuries alimentaires et la famine.- “Aucun n’est exclu” -Mais les vives réactions contre le militantisme de Ms Rachel reflètent la polarisation extrême aux États-Unis sur le conflit à Gaza, qui a balayé les campus et la société dans son ensemble.En mai l’an dernier, Rachel Accurso a lancé une campagne pour récolter des dons et a réuni 50.000 dollars pour l’association Save The Children (“Sauvez les enfants”). Mais elle a aussi parlé, non sans émotion, du “harcèlement” qu’elle a subi en ligne, avec notamment des allégations d’antisémitisme.”Les enfants palestiniens, les enfants israéliens, les enfants américains, les enfants musulmans, juifs, chrétiens… tous les enfants, dans tous les pays”, a-t-elle écrit en réponse. “Aucun n’est exclu.”Plus de 10.000 enfants palestiniens sont morts à Gaza depuis octobre 2023, selon le ministère de la Santé local.Le mois dernier, un groupe de pression pro-israélien financé par des fonds privés a demandé à la ministre de la Justice américaine, Pam Bondi, d’enquêter pour savoir si Mme Accurso était “financée par une entité étrangère pour faire de la propagande anti-israélienne afin de tromper l’opinion publique”.L’organisation StopAntisemitism avance ainsi que Ms Rachel diffuse de la “propagande pour le Hamas”, même si elle avoue également que l’influenceuse a soutenu les enfants israéliens, dont Ariel et Kfir Bibas, les plus jeunes otages enlevés par le Hamas en octobre 2023, morts en captivité.- “Trésor national” -Les accusations de biais anti-israélien formulées contre elle sont “absurdes” et “complètement fausses”, a-t-elle déclaré au New York Times. “La douloureuse réalité est que des enfants palestiniens de Gaza ont été tués par milliers et continuent d’être tués, mutilés et affamés en ce moment même. L’idée que se préoccuper d’un groupe d’enfants nous empêche de nous préoccuper d’un autre groupe d’enfants est fausse.”Ms Rachel a aussi désactivé les commentaires sous certaines de ses publications. Mes des commentaires sous d’autres posts illustrent la diversité des réactions provoquées par ses messages.”J’adore vos vidéos. Pas votre politique”, écrit un abonné. “Ms Rachel est un trésor national”, commente un autre.Parmi les soutiens de l’influenceuse, Tommy Vietor, qui a travaillé avec le président Barack Obama et présente le populaire podcast Pod Save America.”L’antisémitisme est un vrai problème et faire des allégations cyniques et malhonnêtes à des fins politiques ne fait qu’empirer les choses, au lieu de les améliorer”, a écrit M. Vietor, rejetant les allégations d’antisémitisme.Malgré les critiques, Rachel Accurso n’en démord pas: elle a récemment posté des images de sa rencontre avec Rahaf, petite fille de trois ans qui a perdu ses deux jambes dans un bombardement de Gaza.”Nous savons que traiter les enfants comme ils sont traités à Gaza n’est pas correct d’un point de vue moral et éthique. Nous le savons au plus profond de notre âme et de notre coeur”, a-t-elle écrit, avec une photo d’elle embrassant la fillette. “Les dirigeants qui se taisent et n’aident pas ces enfants devraient avoir honte. On se souviendra de votre silence.”

Sri Lanka train kills elephant despite new safety moves

A Sri Lankan express train killed an elephant and was derailed on Tuesday, despite safety measures introduced after the country’s worst wildlife railway accident three months ago on the same route.Local officials said the young wild elephant crossing the track near Habarana was run over by the same train involved in the February 20 accident that killed seven elephants.After that crash, officials imposed speed limits on trains passing through elephant habitats.No passengers were injured in the accident, which occurred some 180 kilometres (110 miles) by road east of the capital Colombo.Railway authorities said an investigation was underway, and engineers were trying to put the Colombo–Batticaloa train back on the track after the pre-dawn smash.The authorities had earlier announced changes to train timetables and efforts to clear shrubs from either side of the track to improve visibility for drivers, to give them more time to avoid hitting elephants.Wildlife officials have said that 139 elephants have been killed by trains over the past 17 years, since authorities began collecting such data.The government has also announced that 1,195 people and 3,484 elephants have been killed in the past decade due to the worsening human–elephant conflict on the island.Killing or harming elephants is a criminal offence in Sri Lanka, which has an estimated 7,000 wild elephants –- considered a national treasure, partly due to their significance in Buddhist culture.However, the killings continue, as desperate farmers struggle with elephants raiding their crops and destroying livelihoods.Many elephants have been electrocuted, shot, or poisoned. Sometimes, explosive-laden fruits are used to maim the animals, often resulting in painful deaths.

Au Royaume-Uni, un printemps exceptionnellement sec suscite les angoisses des agriculteurs

Sans elle, ses betteraves à sucre et ses pommes de terre ne pousseront pas: Luke Abblitt, agriculteur de l’est de l’Angleterre, “prie pour que la pluie” tombe alors que le Royaume-Uni connaît jusqu’ici son printemps le plus sec depuis plus d’un siècle et demi.Sur sa ferme de 400 hectares près de Peterborough, pas une goutte de pluie n’est tombée depuis la fin mars.”Je ne sais pas très bien comment je vais m’en sortir”, reconnaît l’agriculteur de 36 ans, qui n’a pas de système d’irrigation sur ses terres où il cultive également de l’orge et du blé.Alignées dans son champ, les petites tiges vertes des betteraves à sucre, plantées en avril, devraient “faire au moins le double de taille” et avoir une racine, constate-t-il en grattant la terre poussiéreuse.Dans le champ voisin, aidé de son père Clive, il vient de finir de planter à grand-peine ses pommes de terre dans un sol dur comme de la pierre.Selon l’agence de météorologie Met office, il est tombé 80,6 millimètres de pluie au Royaume-Uni depuis le début du printemps en mars, bien moins que le plus bas niveau historique de la saison qui remonte à 1852 avec 100,7 mm.Il s’agit “jusqu’à présent (du) printemps le plus sec depuis plus d’un siècle”, a indiqué l’agence à l’AFP, tout en précisant qu’il fallait encore attendre la fin mai pour confirmer ce record.Dans ce pays connu pour son climat océanique, l’absence de pluie et un ensoleillement record touchent notamment l’Écosse et le nord de l’Angleterre, où les niveaux des réservoirs d’eau “sont particulièrement, voire exceptionnellement bas”, selon l’Agence de l’Environnement.Cette dernière a convoqué une réunion de son groupe de travail sécheresse il y a deux semaines et a exhorté les compagnies d’eau à “faire davantage pour préserver les réserves” britanniques.Le souvenir de l’été 2022, qui a vu le Royaume-Uni dépasser les 40 degrés pour la première fois, est dans toutes les têtes.- “D’un extrême à l’autre” -Dans la grange, Luke et Clive Abblitt manipulent une bruyante machine jaune qui emballe les pommes de terre récoltées l’an passé dans des sacs de 25 kilos.”Les patates, très gourmandes en eau (…) sont celles qui me rapportent le plus”, explique Luke, mais sans pluie, elles vont bientôt “cesser de grandir”.Si celles de cette année ne grossissent pas suffisamment pour atteindre le calibre de 45 millimètres, l’agriculteur ne pourra pas les vendre à ses clients, des restaurants britanniques qui en font des frites pour le célèbre “fish and chips”.”Nous passons d’un extrême à l’autre: il pleut beaucoup en hiver, et moins au printemps et en été”, constate l’agriculteur, qui doit “adapter (ses) méthodes de culture ou explorer de nouvelles variétés” résistantes.Avec le changement climatique, “la probabilité des sécheresses augmente”, affectant la quantité d’eau dans les réservoirs ou les rivières, indique à l’AFP Liz Bentley, directrice de la Royal Meteorological Society.Cette probabilité est passée, selon elle, d’un épisode de sécheresse grave tous les 16 ans à un tous les cinq ans dans les années 2020, avant de monter à un épisode tous les trois ans dans les prochaines décennies.Côté agricole, la faible humidité du sol entraîne “une baisse des récoltes et une hausse du prix des denrées alimentaires dans les supermarchés”, ajoute Liz Bentley.Certains agriculteurs ont commencé à irriguer plus tôt, rapporte le principal syndicat agricole NFU, qui réclame des investissements pour installer des cuves de stockage directement sur les exploitations.”Les conditions météorologiques extrêmes impactent notre capacité à nourrir le pays (…) et le gouvernement doit reconnaître l’importance de l’eau pour la production alimentaire” en période de pénurie, a plaidé sa vice-présidente Rachel Hallos dans un communiqué.Luke Abblitt, lui, a demandé il y a deux ans une licence pour installer un système d’irrigation sur ces terres qu’il loue aux autorités locales.Il ne l’a pas encore obtenue. Sans elle, “je ne peux compter que sur l’eau qui tombe du ciel”, résume l’agriculteur.

Au Royaume-Uni, un printemps exceptionnellement sec suscite les angoisses des agriculteurs

Sans elle, ses betteraves à sucre et ses pommes de terre ne pousseront pas: Luke Abblitt, agriculteur de l’est de l’Angleterre, “prie pour que la pluie” tombe alors que le Royaume-Uni connaît jusqu’ici son printemps le plus sec depuis plus d’un siècle et demi.Sur sa ferme de 400 hectares près de Peterborough, pas une goutte de pluie n’est tombée depuis la fin mars.”Je ne sais pas très bien comment je vais m’en sortir”, reconnaît l’agriculteur de 36 ans, qui n’a pas de système d’irrigation sur ses terres où il cultive également de l’orge et du blé.Alignées dans son champ, les petites tiges vertes des betteraves à sucre, plantées en avril, devraient “faire au moins le double de taille” et avoir une racine, constate-t-il en grattant la terre poussiéreuse.Dans le champ voisin, aidé de son père Clive, il vient de finir de planter à grand-peine ses pommes de terre dans un sol dur comme de la pierre.Selon l’agence de météorologie Met office, il est tombé 80,6 millimètres de pluie au Royaume-Uni depuis le début du printemps en mars, bien moins que le plus bas niveau historique de la saison qui remonte à 1852 avec 100,7 mm.Il s’agit “jusqu’à présent (du) printemps le plus sec depuis plus d’un siècle”, a indiqué l’agence à l’AFP, tout en précisant qu’il fallait encore attendre la fin mai pour confirmer ce record.Dans ce pays connu pour son climat océanique, l’absence de pluie et un ensoleillement record touchent notamment l’Écosse et le nord de l’Angleterre, où les niveaux des réservoirs d’eau “sont particulièrement, voire exceptionnellement bas”, selon l’Agence de l’Environnement.Cette dernière a convoqué une réunion de son groupe de travail sécheresse il y a deux semaines et a exhorté les compagnies d’eau à “faire davantage pour préserver les réserves” britanniques.Le souvenir de l’été 2022, qui a vu le Royaume-Uni dépasser les 40 degrés pour la première fois, est dans toutes les têtes.- “D’un extrême à l’autre” -Dans la grange, Luke et Clive Abblitt manipulent une bruyante machine jaune qui emballe les pommes de terre récoltées l’an passé dans des sacs de 25 kilos.”Les patates, très gourmandes en eau (…) sont celles qui me rapportent le plus”, explique Luke, mais sans pluie, elles vont bientôt “cesser de grandir”.Si celles de cette année ne grossissent pas suffisamment pour atteindre le calibre de 45 millimètres, l’agriculteur ne pourra pas les vendre à ses clients, des restaurants britanniques qui en font des frites pour le célèbre “fish and chips”.”Nous passons d’un extrême à l’autre: il pleut beaucoup en hiver, et moins au printemps et en été”, constate l’agriculteur, qui doit “adapter (ses) méthodes de culture ou explorer de nouvelles variétés” résistantes.Avec le changement climatique, “la probabilité des sécheresses augmente”, affectant la quantité d’eau dans les réservoirs ou les rivières, indique à l’AFP Liz Bentley, directrice de la Royal Meteorological Society.Cette probabilité est passée, selon elle, d’un épisode de sécheresse grave tous les 16 ans à un tous les cinq ans dans les années 2020, avant de monter à un épisode tous les trois ans dans les prochaines décennies.Côté agricole, la faible humidité du sol entraîne “une baisse des récoltes et une hausse du prix des denrées alimentaires dans les supermarchés”, ajoute Liz Bentley.Certains agriculteurs ont commencé à irriguer plus tôt, rapporte le principal syndicat agricole NFU, qui réclame des investissements pour installer des cuves de stockage directement sur les exploitations.”Les conditions météorologiques extrêmes impactent notre capacité à nourrir le pays (…) et le gouvernement doit reconnaître l’importance de l’eau pour la production alimentaire” en période de pénurie, a plaidé sa vice-présidente Rachel Hallos dans un communiqué.Luke Abblitt, lui, a demandé il y a deux ans une licence pour installer un système d’irrigation sur ces terres qu’il loue aux autorités locales.Il ne l’a pas encore obtenue. Sans elle, “je ne peux compter que sur l’eau qui tombe du ciel”, résume l’agriculteur.

Au Royaume-Uni, un printemps exceptionnellement sec suscite les angoisses des agriculteurs

Sans elle, ses betteraves à sucre et ses pommes de terre ne pousseront pas: Luke Abblitt, agriculteur de l’est de l’Angleterre, “prie pour que la pluie” tombe alors que le Royaume-Uni connaît jusqu’ici son printemps le plus sec depuis plus d’un siècle et demi.Sur sa ferme de 400 hectares près de Peterborough, pas une goutte de pluie n’est tombée depuis la fin mars.”Je ne sais pas très bien comment je vais m’en sortir”, reconnaît l’agriculteur de 36 ans, qui n’a pas de système d’irrigation sur ses terres où il cultive également de l’orge et du blé.Alignées dans son champ, les petites tiges vertes des betteraves à sucre, plantées en avril, devraient “faire au moins le double de taille” et avoir une racine, constate-t-il en grattant la terre poussiéreuse.Dans le champ voisin, aidé de son père Clive, il vient de finir de planter à grand-peine ses pommes de terre dans un sol dur comme de la pierre.Selon l’agence de météorologie Met office, il est tombé 80,6 millimètres de pluie au Royaume-Uni depuis le début du printemps en mars, bien moins que le plus bas niveau historique de la saison qui remonte à 1852 avec 100,7 mm.Il s’agit “jusqu’à présent (du) printemps le plus sec depuis plus d’un siècle”, a indiqué l’agence à l’AFP, tout en précisant qu’il fallait encore attendre la fin mai pour confirmer ce record.Dans ce pays connu pour son climat océanique, l’absence de pluie et un ensoleillement record touchent notamment l’Écosse et le nord de l’Angleterre, où les niveaux des réservoirs d’eau “sont particulièrement, voire exceptionnellement bas”, selon l’Agence de l’Environnement.Cette dernière a convoqué une réunion de son groupe de travail sécheresse il y a deux semaines et a exhorté les compagnies d’eau à “faire davantage pour préserver les réserves” britanniques.Le souvenir de l’été 2022, qui a vu le Royaume-Uni dépasser les 40 degrés pour la première fois, est dans toutes les têtes.- “D’un extrême à l’autre” -Dans la grange, Luke et Clive Abblitt manipulent une bruyante machine jaune qui emballe les pommes de terre récoltées l’an passé dans des sacs de 25 kilos.”Les patates, très gourmandes en eau (…) sont celles qui me rapportent le plus”, explique Luke, mais sans pluie, elles vont bientôt “cesser de grandir”.Si celles de cette année ne grossissent pas suffisamment pour atteindre le calibre de 45 millimètres, l’agriculteur ne pourra pas les vendre à ses clients, des restaurants britanniques qui en font des frites pour le célèbre “fish and chips”.”Nous passons d’un extrême à l’autre: il pleut beaucoup en hiver, et moins au printemps et en été”, constate l’agriculteur, qui doit “adapter (ses) méthodes de culture ou explorer de nouvelles variétés” résistantes.Avec le changement climatique, “la probabilité des sécheresses augmente”, affectant la quantité d’eau dans les réservoirs ou les rivières, indique à l’AFP Liz Bentley, directrice de la Royal Meteorological Society.Cette probabilité est passée, selon elle, d’un épisode de sécheresse grave tous les 16 ans à un tous les cinq ans dans les années 2020, avant de monter à un épisode tous les trois ans dans les prochaines décennies.Côté agricole, la faible humidité du sol entraîne “une baisse des récoltes et une hausse du prix des denrées alimentaires dans les supermarchés”, ajoute Liz Bentley.Certains agriculteurs ont commencé à irriguer plus tôt, rapporte le principal syndicat agricole NFU, qui réclame des investissements pour installer des cuves de stockage directement sur les exploitations.”Les conditions météorologiques extrêmes impactent notre capacité à nourrir le pays (…) et le gouvernement doit reconnaître l’importance de l’eau pour la production alimentaire” en période de pénurie, a plaidé sa vice-présidente Rachel Hallos dans un communiqué.Luke Abblitt, lui, a demandé il y a deux ans une licence pour installer un système d’irrigation sur ces terres qu’il loue aux autorités locales.Il ne l’a pas encore obtenue. Sans elle, “je ne peux compter que sur l’eau qui tombe du ciel”, résume l’agriculteur.