Dette: Fitch sanctionne la France pour ses incertitudes budgétaires

L’agence de notation Fitch a abaissé vendredi soir la note souveraine de la France, à A+, sanctionnant le pays pour son instabilité politique persistante et les incertitudes budgétaires qui contrarient l’assainissement de ses comptes publics très dégradés. Ouvrant le bal des revues d’automne des agences de notation, Fitch dresse un constat sévère de la situation des finances publiques dans la deuxième économie de la zone euro, quatre jours après la chute du gouvernement Bayrou et la désignation d’un nouveau Premier ministre, le troisième en un an.Pointant la “fragmentation et la polarisation croissante” de la politique, Fitch estime dans un communiqué que “cette instabilité affaiblit la capacité du système politique à mettre en oeuvre une consolidation budgétaire d’ampleur”. Elle juge improbable de ramener le déficit public sous 3% du PIB en 2029 comme l’ambitionnait le gouvernement sortant pour remettre la France dans les clous européens. Le ministre sortant de l’Economie, Eric Lombard, a dit prendre “acte” de la décision de l’agence. Pour François Bayrou, qui a dénoncé à l’envi la colossale dette française, “un pays que ses +élites+ conduisent à refuser la vérité est condamné à en payer le prix”. A l’opposé, Eric Coquerel, président LFI de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, voit dans cette dégradation le résultat de “deux mois (d’)un discours catastrophiste sur la situation financière du pays”.Nommé mardi à Matignon, Sébastien Lecornu est engagé dans une course contre la montre pour présenter dans les temps un budget 2026 qui puisse échapper à la censure des oppositions, notamment celle du PS qui réclame de revenir sur la réforme des retraites et de mettre en place une taxe Zucman sur les plus hauts patrimoines. Il a également commencé à consulter les partenaires sociaux, dans un climat social tendu qui se traduira par une journée intersyndicale de mobilisation le 18 septembre.Mais pour Fitch, les discussions sur le budget 2026 devraient réduire l’ampleur de l’effort budgétaire, voulu à 44 milliards d’euros par François Bayrou. De quoi compromettre l’objectif d’un déficit projeté à 4,6% l’an prochain: l’agence de notation le voit rester supérieur à 5% en 2026 et 2027. – Blocage -La France bénéficiait jusqu’ici d’une note d’un cran supérieur, AA-, avec une perspective négative qui ouvrait la porte à son abaissement. La nouvelle notation est assortie d’une perspective stable. Les finances publiques françaises sont parmi les plus détériorées de la zone euro: la dette atteignait 113,9% du PIB fin mars (soit 3.345,4 milliards d’euros) et le déficit était espéré à 5,4% du PIB en 2025 par le gouvernement Bayrou. Bien que la croissance pourrait atteindre 0,8%, l’économie souffre d’un manque de confiance généralisé, selon l’institut statistique (Insee).Selon Fitch, l’endettement de la France continuerait de gonfler jusqu’à 121% du PIB en 2027, “sans horizon clair de stabilisation” après cette année d’élection présidentielle, avec toujours le risque d’un blocage politique.A l’inverse, Fitch a salué le désendettement du Portugal et l’agence S&P Global le dynamisme économique de l’Espagne, naguère mauvais élèves européens, en relevant leur note. – “Un train de retard” -La dégradation de la note, qui mesure la capacité de la France à rembourser sa dette, marque un tournant pour le pays, même si elle devrait entraîner peu de conséquences immédiates pour Paris. Lui attribuant l’équivalent d’un 16/20, Fitch la fait en effet basculer dans la catégorie inférieure, de qualité “moyenne supérieure”, contre “bonne ou haute” jusqu’ici, ce qui pourrait conduire des investisseurs à vendre leurs titres de dette pour des placements moins risqués et entraîner des hausses de taux.Cela alourdirait encore plus les intérêts payés par la France pour rembourser sa dette, estimés à environ 55 milliards d’euros en 2025, alors que depuis la dissolution en juin 2024, la dette française se négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l’espace d’une journée, mardi, celui de l’Italie. Mais “ce qui compte réellement, c’est la trajectoire des finances publiques et la capacité de l’Etat à tenir ses engagements”, souligne Lucile Bembaron, économiste chez Asterès: “les marchés ont déjà tiré leurs conclusions, là où les notations semblent avoir un train de retard”. Cet abaissement, le deuxième par Fitch depuis avril 2023, peut laisser préfigurer d’un mouvement similaire par les deux autres grandes agences mondiales de notation, Moody’s le 24 octobre et S&P le 28 novembre.  

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Fifty reported dead in Gaza as Israel steps up attacks on main city

Israeli military operations killed 50 people in Gaza on Friday, the territory’s civil defence agency said, as the army stepped up its attacks on Gaza City.Israel has said it intends to capture the territory’s largest urban centre, which it describes as one of the last strongholds of the Palestinian militant group Hamas, whose October 2023 attack sparked the Gaza war.The United Nations and members of the international community have warned against the assault for fear it will worsen the already dire humanitarian situation in Gaza City, where the UN has declared a famine. Britain, France and Germany called in a joint statement for an “immediate” halt to the offensive, saying it was causing civilian casualties and destroying key infrastructure.Gaza’s civil defence agency said 35 people were killed in the city on Friday, along with another 15 in other parts of the territory.The Israeli military said it was continuing “its wide-scale strikes on terrorist infrastructure and high-rise structures” in Gaza City.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the details provided by the civil defence agency or the Israeli military.Israel began targeting tall buildings in the area a week ago, saying they were being used by Hamas.It said Friday that it would “intensify the pace of targeted strikes” in order to disrupt Hamas and “reduce the threat to our troops as part of preparations for the next stages of the operation”.- Nothing but pieces -A single strike in the northwest of Gaza City killed 14 people, the civil defence said.”The majority of them are children and women,” relative Hazem al Sultan told AFP. “Only two bodies were intact, while the rest were body parts.”At the city’s Al-Shifa hospital, mourners prayed over the the dead wrapped in white shrouds, some of them the size of children.The military did not respond to a request for comment on the strike.While the army has issued multiple evacuation warnings for Gaza City, many residents have told AFP they have nowhere else to go, noting Israel has repeated struck the area in the south to which it has urged people to move.The UN estimates there were around one million people in and around Gaza City as of late August, and has warned that evacuating them all could have disastrous consequences.The army said it was taking steps to “increase the volume of aid entering into the humanitarian area” in the south in preparation for receiving displaced Gaza City residents.The main organisation representing the families of hostages taken during Hamas’s 2023 attack has also criticised the planned Gaza City offensive, saying Friday that Prime Minister Benjamin Netanyahu was putting the surviving captives in “life-threatening danger… without any clear purpose or strategic goal”.Of the 251 hostages seized during the Hamas assault, 47 remain in Gaza, including 25 the Israeli military says are dead.The attack resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli figures.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 64,756 Palestinians, most of them civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza that the UN considers reliable.

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L1: l’OM nouvelle formule se reprend contre Lorient

Avec une ribambelle de nouveaux joueurs, dont Benjamin Pavard, buteur pour ses débuts, l’OM a facilement battu Lorient 4-0 vendredi en ouverture de la 4e journée de Ligue 1 et s’est ainsi un peu rassuré avant les grands rendez-vous de la semaine à venir.Avec trois petits points seulement en trois matchs, l’OM est passé à côté de son mois d’août et avait absolument besoin vendredi de s’imposer et de réussir un bon match avant de se tourner vers la semaine en très haute altitude qui l’attend.Car mardi, les Marseillais seront en effet à Madrid pour y affronter le Real et Kylian Mbappé en Ligue des champions, un autre monde, avant de recevoir dimanche le Paris SG champion d’Europe.Contre des Merlus vite réduits à 10 et infiniment plus faibles que ces deux géants, l’OM a en tous cas rempli sa mission, sans jamais trembler et même avec un certain brio, au moins jusqu’à la pause.Après deux semaines de trêve, l’OM a donc laissé la triste défaite de Lyon derrière lui, portée par une équipe qui n’a plus grand-chose à voir avec celle du Groupama Stadium.Adrien Rabiot est parti, d’une part, et il y avait d’autre part suffisamment de nouveaux sur la pelouse pour accréditer l’idée que la page est tournée. – Rouge pour Lorient -Avec 12 arrivées dont six en de fin de mercato, Roberto De Zerbi a en effet un effectif tout neuf à disposition et il s’en est servi vendredi.Dans les buts, c’est ainsi Jeffrey De Lange qui a joué, pour laisser Geronimo Rulli se reposer. Sur le banc, on trouvait aussi le capitaine Leonardo Balerdi ou le buteur Pierre-Emerick Aubameyang. Et les nouveaux venus ont fait ce qu’ils avaient à faire, permettant à tout le groupe de tranquillement recharger les batteries en vue de la terrible semaine qui se profile.Totalement inédite avec trois joueurs qui n’avaient encore jamais porté le maillot marseillais, la défense axiale a ainsi été très solide, pilotée avec sérénité par Nayef Aguerd, épaulé par les très autoritaires Facundo Medina et Benjamin Pavard.Très vite, Marseille a également mis suffisamment d’agressivité pour récupérer tous les ballons et étouffer Lorient, manifestement pas encore remis de la correction subie contre Lille avant la trêve (7-1).Et l’OM est passé devant dès la 13e minute, avec un penalty transformé par Mason Greenwood après une faute commise sur Amir Murillo par le maladroit Darlin Yongwa, expulsé sur le coup.- plein de recrues -Dès lors, il n’y a vraiment plus eu de match et les Marseillais ont doublé la mise très vite. A la 20e minute, Greenwood a ainsi frappé un corner et Pavard, le défenseur des Bleus, a surgi pour marquer de la tête son premier but sous le maillot de l’OM (2-0).Un peu plus tard, Angel Gomes a lui aussi ouvert son compteur marseillais d’une jolie reprise sur le deuxième temps d’un corner (3-0, 33e) et la seule mauvaise nouvelle côté provençal est venue de la sortie d’Amine Gouiri, assommé par Bamo Meïté et qui vit décidément un début de saison pénible.Le public du Vélodrome a alors pu découvrir une nouvelle recrue, le fin Matt O’Riley, puis d’autres encore autour de l’heure de jeu avec les entrées d’Emerson Palmieri et surtout Igor Paixao, renfort le plus cher de l’histoire de l’OM, qui a reçu une immense ovation.Derrière, il ne s’est plus passé grand-chose, en dehors de deux énormes occasions pour Greenwood et de l’entrée d’Arthur Vermeeren, lui aussi débutant à Marseille.Mais la soirée s’est tout de même terminée par un nouveau but, signé Aguerd d’une frappe détournée dans le temps additionnel (4-0, 90+3). L’OM, provisoirement 4e, est relancé. Rabiot est loin, Madrid est tout près et le PSG aussi.

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UN General Assembly votes for Hamas-free Palestinian state

The UN General Assembly voted Friday to back a resolution which seeks to breathe new life into the two-state solution between Israel and Palestine — without the involvement of Hamas.The text was adopted by 142 votes in favor, 10 against — including Israel and key ally the United States — and 12 abstentions. It clearly condemns Hamas and demands that it surrender its weapons.Although Israel has criticized UN bodies for nearly two years over their failure to condemn Hamas’s attack on October 7, 2023, the declaration, presented by France and Saudi Arabia, leaves no ambiguity.Formally called the New York Declaration on the Peaceful Settlement of the Question of Palestine and the Implementation of the Two-State Solution, the text states that “Hamas must free all hostages” and that the UN General Assembly condemns “the attacks committed by Hamas against civilians on the 7th of October.”It also calls for “collective action to end the war in Gaza, to achieve a just, peaceful and lasting settlement of the Israeli-Palestinian conflict based on the effective implementation of the Two-State solution.”The declaration, which was already endorsed by the Arab League and co-signed in July by 17 UN member states, including several Arab countries, also seeks to fully exclude Hamas from leadership in Gaza.”In the context of ending the war in Gaza, Hamas must end its rule in Gaza and hand over its weapons to the Palestinian Authority, with international engagement and support, in line with the objective of a sovereign and independent Palestinian State,” the declaration states.Palestinian vice president Hussein al-Sheikh welcomed the decision, saying the resolution “expresses international willingness to support our people’s rights and constitutes an important step towards ending the occupation and achieving our independent state.”Israeli foreign ministry spokesman Oren Marmorstein meanwhile slammed the vote, saying in a post on X that Israel “utterly rejects” the declaration, calling it evidence that the General Assembly had become “a political circus detached from reality.”- ‘Shield’ against criticism -The vote precedes an upcoming UN summit co-chaired by Riyadh and Paris on September 22 in New York, in which French President Emmanuel Macron has promised to formally recognize the Palestinian state.”The fact that the General Assembly is finally backing a text that condemns Hamas directly is significant,” even if “Israelis will say it is far too little, far too late,” Richard Gowan, UN director at the International Crisis Group, told AFP.”Now at least states supporting the Palestinians can rebuff Israeli accusations that they implicitly condone Hamas,” he said, adding that it “offers a shield against Israeli criticism.” In addition to Macron, several other leaders have announced their intent to formally recognize the Palestinian state during the UN summit.The gestures are seen as a means of increasing pressure on Israel to end the war in Gaza, which was triggered by the October 7, 2023 attacks by Hamas.The New York Declaration includes discussion of a “deployment of a temporary international stabilization mission” to the battered region under the mandate of the UN Security Council, aiming to support the Palestinian civilian population.Around three-quarters of the 193 UN member states recognize the Palestinian state proclaimed in 1988 by the exiled Palestinian leadership.However, two years of war have ravaged the Gaza Strip, in addition to expanded Israeli settlements in the West Bank and the stated desire by Israeli officials to annex the territory.That leaves many fearing that the existence of an independent Palestinian state will soon become impossible.”We are going to fulfill our promise that there will be no Palestinian state,” Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu vowed Thursday.Palestinian President Mahmoud Abbas, meanwhile, may be prevented from visiting New York for the UN summit after US authorities said they would deny him a visa.

Ce que l’on sait de Tyler Robinson, l’assassin présumé de Charlie Kirk

Tyler Robinson, assassin présumé du militant conservateur américain Charlie Kirk, a été arrêté jeudi soir et identifié publiquement vendredi par les autorités américaines.Voici ce que l’on sait de lui.Tyler Robinson, 22 ans, vivait “depuis longtemps avec sa famille dans le comté de Washington”, à l’extrémité sud-ouest de l’Utah, près de la frontière avec le Nevada et l’Arizona, a indiqué le gouverneur de l’Etat, Spencer Cox.Il a fait ses études primaires et secondaires dans la ville de St George et n’a pas de casier judiciaire dans l’Etat, selon les médias américains.”Pendant 33 heures, j’ai prié pour que (…) ce ne soit pas l’un d’entre nous, mais quelqu’un venu d’un autre Etat ou d’un autre pays”, a confié vendredi le gouverneur au sujet du meurtrier présumé de Charlie Kirk, tué d’une balle dans le cou mercredi lors d’un débat public sur un campus universitaire.”Mais cela s’est passé ici, et c’était l’un d’entre nous”, a-t-il reconnu.Des photos publiées sur les réseaux sociaux de sa mère, Amber, semblent montrer une famille unie. Tyler Robinson était l’aîné de trois garçons.Après sa sortie du lycée en 2021, il a “brièvement étudié à l’Université d’Etat de l’Utah pendant un semestre en 2021”, selon cet établissement.Tyler Robinson est un électeur enregistré dans cet Etat majoritairement républicain mais il n’a aucune affiliation politique connue.Un membre de sa famille a néanmoins témoigné que “Robinson était devenu plus politisé ces dernières années”, a souligné le gouverneur Cox. Ce membre de la famille a fait état d’une récente conversation avec un parent au cours de laquelle Tyler Robinson avait mentionné la prochaine venue de Charlie Kirk dans l’Utah et partagé son hostilité à sa personne et à ses opinions, très conservatrices.Des messages à tonalité antifasciste ont été retrouvés sur les munitions découvertes après l’assassinat, a indiqué Spencer Cox.”Sur des inscriptions sur les trois munitions non utilisées on pouvait lire +Eh fasciste! Attrape ça!”, a expliqué le gouverneur. Une deuxième douille était gravée du refrain de la célèbre chanson antifaciste “Bella ciao” mais d’autres inscriptions paraissaient plus difficiles à interpréter, dont des symboles inspirés de l’univers des jeux vidéo.Tyler Robinson a été signalé aux autorités par des membres de sa famille.Jeudi soir, selon le gouverneur “un membre de la famille” du suspect a joint un ami, lequel a ensuite contacté les autorités pour les informer que “Robinson leur avait avoué ou laissé entendre son implication” dans l’assassinat.”C’est là qu’il vivait et c’est là qu’ils l’ont remis aux autorités”, a indiqué M. Cox.Il a été appréhendé jeudi soir vers 22H00 locales (04H00 GMT vendredi) après 33 heures de traque, selon le directeur de la police fédérale (FBI), Kash Patel.

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Nepal’s ‘courageous’ new PM known for integrity

Nepal’s first woman Supreme Court chief justice Sushila Karki — now the country’s new prime minister — is known for her insistence on integrity and the need for an independent judiciary.Karki, who took the oath of office late Friday from President Ram Chandra Paudel, will lead the political transition in the Himalayan nation after deadly anti-corruption protests.The 73-year-old emerged as the leading candidate of many representatives of “Gen Z” — the loose umbrella title of the protest movement — who selected her via online platform Discord.She told Nepali media that the Gen Z protesters had told her that “they believe in me” to lead for “a short time for the purpose of doing elections”.”She is a credible choice to lead the interim government,” Anil Kumar Sinha, a former justice of the Supreme Court who worked with Karki, told AFP.”Her integrity has never been in doubt, and she is not someone who can be intimidated or easily influenced. She is courageous and not swayed by pressure.”- ‘In favour of youth’ -In a speech broadcast on Nepali media earlier this year, Karki spoke of ingrained corruption.”We see it everywhere but we don’t speak — now we need the youth to speak up, take the lead and stand in elections”, she said.”What I have seen in the last 35 years does not work. I am 100 percent in favour of youth coming forward.”Her tenure as chief justice, from 2016 to 2017, was brief but significant — challenging gender stereotypes and facing down politicians over corruption.Karki came of age in a society where women rarely entered the legal profession.Born in 1952 in Biratnagar, an industrial town in eastern Nepal, she earned degrees in political science in India and in law in Kathmandu.She began her career as a lawyer in 1979, and quickly gained a reputation as a fearless advocate, often taking up cases others avoided. – Defiant -In 2012, Karki was one of two presiding Supreme Court judges who jailed a serving government minister for corruption — a first at the time for Nepal in its battle against a culture of graft.In 2017, the government tried to impeach her as chief justice after she overturned its choice for chief of police.The United Nations called the impeachment “politically motivated” and the move was blocked. She stepped down from the post at her retirement.Nepal emerged from a brutal decade-long Maoist insurgency in 2006 and, in 2008, the end of the country’s 240-year-old Hindu monarchy.The transformation to a federal state was marred by political infighting, and successive governments have dragged their feet on bringing perpetrators of abuses committed during the civil war to justice.But it was under Karki’s watch as chief justice that a court in 2017 sentenced three soldiers to 20 years in jail for the murder of a teenage girl, at the time only the second conviction for crimes committed during the war.She is Nepal’s first woman prime minister, but not its first woman leader — Bidya Devi Bhandari held the largely ceremonial role of president for two terms from 2015 to 2023.

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L’Union européenne se divise sur son objectif climatique avant la COP

L’Europe est-elle en train de perdre son leadership climatique? Le blocage persiste entre les 27 sur leur objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre en 2040 et ils risquent de ne pas trancher avant la conférence de l’ONU sur le climat en novembre au Brésil.Vendredi à Bruxelles, une réunion entre diplomates a permis de constater de nouveau les divisions entre Européens.A ce stade, il n’y a pas de majorité claire au sein de l’Union européenne pour soutenir l’objectif de réduction de 90% des émissions de gaz à effet de serre en 2040 par rapport à 1990 que propose la Commission. Plusieurs pays, dont la France, l’Allemagne, l’Italie et la Pologne, ont demandé de renvoyer la discussion à un sommet entre chefs d’Etat et de gouvernement au mois d’octobre.Le Danemark, qui occupe la présidence tournante de l’Union européenne, espérait arracher un compromis dès le 18 septembre lors d’une réunion des ministres de l’environnement. Mais les diplomates danois ont dû reculer, contre leur gré, et visent désormais un accord “avant la fin de l’année”.La grande conférence de l’ONU sur le climat (COP30) est pourtant prévue du 10 au 21 novembre à Belem au Brésil.Et la Commission européenne se disait encore convaincue mardi que l’Union aurait d’ici là un “objectif ambitieux” à “porter sur la scène internationale”.Ce calendrier est désormais menacé.- “Fin de l’euphorie” -Dans les couloirs de Bruxelles, certains diplomates évoquent la possibilité que l’Union européenne se présente à Belem avec une fourchette de réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais pas un chiffre définitivement arrêté.Au nom de la défense de leur industrie, des Etats comme la Hongrie, la Pologne et la République Tchèque ont répété à plusieurs reprises leur opposition à la baisse de 90% préconisée par la Commission.Bruxelles avait fait un geste début juillet en introduisant des “flexibilités” dans le mode de calcul: la possibilité d’acquérir des crédits carbone internationaux, à hauteur de 3% du total, qui financeraient des projets en dehors de l’Europe.Mais cette concession n’a pas suffi à les convaincre.La France a de son côté entretenu le flou, en critiquant la méthode de la Commission et en demandant des gages sur la défense du nucléaire ou le financement des “industries propres”.Du point de vue de ses obligations internationales, Paris souligne que l’UE doit seulement présenter une trajectoire 2035 — et non 2040 — à la COP30 et plaide pour séparer les deux discussions.Vendredi dernier, le Haut conseil pour le climat (HCC) avait vivement critiqué la position de la France.”La France ne peut pas être à l’origine d’un blocage institutionnel sur le climat et servir les objectifs des climatosceptiques”, dénonce aussi Neil Makaroff, expert du climat pour le think tank Strategic Perspectives.Si l’objectif climatique 2040 était soumis à un vote au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement, une unanimité serait nécessaire, et très difficile à atteindre.Un vote au niveau des ministres de l’environnement ne demande quant à lui qu’une majorité qualifiée.”On rentre vraiment dans le dur, c’est la fin de l’euphorie du pacte vert européen”, considère Célia Agostini, de CleanTech for France, une coalition de start-up de technologies “propres”, faisant référence aux grandes ambitions écologiques du précédent mandat.L’Union européenne est confrontée à la montée de l’extrême droite, qui s’en prend régulièrement à “l’écologie punitive”. Aux Nations unies, on s’inquiète que l’UE perde l’effet d’entraînement qu’elle avait jusqu’ici sur les questions environnementales. “Tout le monde sait parfaitement que nous restons parmi les plus ambitieux en matière d’action climatique”, répondait le commissaire européen Wopke Hoekstra mardi à l’AFP.

Nepal ex-chief justice Karki becomes next PM after protests

Nepal’s former chief justice Sushila Karki was sworn in Friday to lead the transition as the country’s next prime minister after deadly anti-corruption protests ousted the government.The 73-year-old Karki, Nepal’s first woman chief justice, was sworn into office by President Ram Chandra Paudel, after the previous prime minister quit Tuesday as parliament was set ablaze.”Congratulations! We wish you success, wish the country success,” Paudel said to Karki after the small ceremony in the presidential palace, attended by diplomats and some former leaders.The Himalayan nation of 30 million people was plunged into chaos this week after security forces tried to crush rallies by young anti-corruption protesters.At least 51 people were killed in the worst violence since the end of a civil war and the abolition of the monarchy in 2008.The military took back control of the streets on Wednesday, enforcing a curfew.The appointment of the judge, known for her independence, comes after two days of intense negotiations by army chief General Ashok Raj Sigdel and Paudel, including with representatives from “Gen Z”, the loose umbrella title of the youth protest movement.Thousands of young activists had used the online app Discord to debate the next steps — and name Karki as their choice of next leader.Karki, dressed in a red sari dress, took the oath but did not make a further speech. She smiled and bowed with her hands pressed together repeatedly in traditional greetings.”It is a moment of victory… finally the power vacuum has ended,” said Amrita Ban, a Gen Z protester.”We did it”, key youth protest group Hami Nepal posted on Instagram, calling for unity.”Honour the lives of those who sacrificed themselves for this moment”.Presidential press advisor Kiran Pokharel told AFP that “a council of ministers will be formed after, and other processes will be taken from there”.- ‘Make a better Nepal’ -Protests fed into longstanding economic woes in Nepal, where a fifth of people aged 15-24 are unemployed, according to the World Bank, with GDP per capita standing at just $1,447. At least 21 protesters were among those killed, mainly on Monday during the police crackdown on demonstrations against corruption and poor governance that was sparked by a ban on social media.Parliament, major government buildings and a Hilton Hotel were among the sites set ablaze by protesters on Tuesday.KP Sharma Oli, the 73-year-old leader of the Communist Party, then quit as prime minister. His whereabouts are not known.More than 12,500 prisoners who escaped from jails across the country during the chaos “are still at large”, police spokesman Binod Ghimire told AFP.Nepal’s army said it had recovered more than 100 guns looted in the uprising, during which protesters were seen brandishing automatic rifles.Soldiers patrolled the largely quiet streets of the capital Kathmandu for a third day on Friday.”I was very afraid, and stayed locked inside my home with family and didn’t leave,” said Naveen Kumar Das, a painter-decorator in his mid-40s.He was among many ordinary residents of Kathmandu who took advantage of a brief lifting of the curfew to stock up on supplies.James Karki, 24, who was among the protesters, said he was hopeful for change ahead. “We started this movement so we could make a better Nepal,” he said.