Appel à Poutine: Trump annonce des négociations mais pas de cessez-le-feu en Ukraine

Donald Trump a affirmé lundi que la Russie et l’Ukraine allaient “démarrer immédiatement des négociations en vue d’un cessez-le-feu” après son appel avec son homologue russe, Vladimir Poutine, lequel n’a cependant pas consenti à un arrêt des combats sans conditions comme réclamé par Washington et Kiev.”Je pense que des progrès ont été accomplis”, a déclaré le président américain depuis la Maison Blanche, disant espérer avoir “accompli quelque chose” lors de cet appel qui s’est, selon lui, “très bien passé”.Le président russe a de son côté qualifié la conversation d'”utile”. A la presse, il a ajouté que la Russie était prête à travailler avec l’Ukraine sur un “mémorandum” concernant un “possible traité de paix” et a souligné le besoin de “trouver des compromis” chez les deux parties au conflit.”La Russie et l’Ukraine vont démarrer immédiatement des négociations en vue d’un cessez-le-feu, et de manière plus importante, en vue d’une fin à la guerre”, a assuré le président américain après l’appel téléphonique, sur sa plateforme Truth Social.Il n’a donné aucune précision sur ou et quand se déroulerait de telles négociations, tout en soulignant que ce serait “super” si elles se tenaient au Vatican.M. Trump s’est en parallèle entretenu avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui a dit lundi avoir demandé au président américain de ne prendre “aucune décision” sur l’Ukraine sans l’aval de Kiev.Le dirigeant ukrainien a dit vouloir convaincre Washington d’imposer de nouvelles sanctions à la Russie.A l’inverse, a-t-il dit, Vladimir Poutine “bénéficierait” d’un éventuel désengagement américain des pourparlers de paix sur l’Ukraine.Il a encore précisé que “si la Russie pose des conditions pour le retrait de nos troupes de notre territoire, cela signifie qu’elle ne souhaite pas de cessez-le-feu et ne veut pas que la guerre prenne fin”.- “Y mettre fin” -S’exprimant un peu plus tard à la Maison Blanche, M. Trump a dit “croire” que Poutine était prêt à mettre fin à la guerre.”Je crois qu’il veut y mettre fin”, a déclaré M. Trump aux journalistes dans le Bureau ovale. “Si je pensais que le président Poutine ne voulait pas en finir, je ne serais même pas en train d’en parler.”Il a encore indiqué que les deux dirigeants avaient évoqué la possibilité de se rencontrer.Le président américain a précisé avoir appelé plusieurs dirigeants européens pour les tenir informés de la teneur de la conversation avec Vladimir Poutine.Le président français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Friedrich Merz, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, et le président finlandais, Alexander Stubb, participaient à cet appel, a précisé Donald Trump.Les pourparlers vendredi entre Ukrainiens et Russes, les premiers depuis 2022, n’ont pas abouti au cessez-le-feu réclamé par l’Ukraine et ses alliés, les attaques meurtrières se poursuivant sur le terrain. La Russie a ainsi envoyé dans la nuit de samedi à dimanche un nombre “record” de plus de 270 drones explosifs, selon Kiev.Après cette rencontre à Istanbul, Vladimir Poutine a cependant affirmé lundi que les discussions avec l’Ukraine allaient dans “la bonne voie”.Donald Trump a dit avoir demandé à son homologue russe quand il comptait “mettre fin au bain de sang”.En plus de trois ans depuis le début de l’invasion russe, au moins plusieurs dizaines de milliers de personnes sont mortes, civils et militaires confondus.Lors d’un point presse lundi avant l’appel, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a affirmé que le président américain était devenu “las et frustré” de l’attitude de Moscou et Kiev.- Sanctions -Volodymyr Zelensky, sous pression de Washington depuis des mois, a dit lundi vouloir lui aussi un cessez-le-feu “complet et inconditionnel” de 30 jours, “suffisamment long” dans le temps pour permettre des discussions, et avec “la possibilité d’une prolongation”.Le président russe a repoussé jusque-là toutes les demandes de Kiev de trêve préalable à des discussions, estimant qu’une telle pause dans les combats permettrait aux forces ukrainiennes de se réarmer grâce à l’aide militaire occidentale.De leur côté, les Européens, soutiens de Kiev, tentent de faire bloc et de faire pression sur Moscou, menaçant de sanctions “massives” si le Kremlin ne finissait pas par accepter une trêve.A l’avantage sur le front face à des troupes ukrainiennes moins nombreuses, les forces russes ont revendiqué lundi la prise de deux localités, une dans la région de Soumy (nord-est) et l’autre dans celle de Donetsk (est), épicentre des combats.

Appel à Poutine: Trump annonce des négociations mais pas de cessez-le-feu en Ukraine

Donald Trump a affirmé lundi que la Russie et l’Ukraine allaient “démarrer immédiatement des négociations en vue d’un cessez-le-feu” après son appel avec son homologue russe, Vladimir Poutine, lequel n’a cependant pas consenti à un arrêt des combats sans conditions comme réclamé par Washington et Kiev.”Je pense que des progrès ont été accomplis”, a déclaré le président américain depuis la Maison Blanche, disant espérer avoir “accompli quelque chose” lors de cet appel qui s’est, selon lui, “très bien passé”.Le président russe a de son côté qualifié la conversation d'”utile”. A la presse, il a ajouté que la Russie était prête à travailler avec l’Ukraine sur un “mémorandum” concernant un “possible traité de paix” et a souligné le besoin de “trouver des compromis” chez les deux parties au conflit.”La Russie et l’Ukraine vont démarrer immédiatement des négociations en vue d’un cessez-le-feu, et de manière plus importante, en vue d’une fin à la guerre”, a assuré le président américain après l’appel téléphonique, sur sa plateforme Truth Social.Il n’a donné aucune précision sur ou et quand se déroulerait de telles négociations, tout en soulignant que ce serait “super” si elles se tenaient au Vatican.M. Trump s’est en parallèle entretenu avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui a dit lundi avoir demandé au président américain de ne prendre “aucune décision” sur l’Ukraine sans l’aval de Kiev.Le dirigeant ukrainien a dit vouloir convaincre Washington d’imposer de nouvelles sanctions à la Russie.A l’inverse, a-t-il dit, Vladimir Poutine “bénéficierait” d’un éventuel désengagement américain des pourparlers de paix sur l’Ukraine.Il a encore précisé que “si la Russie pose des conditions pour le retrait de nos troupes de notre territoire, cela signifie qu’elle ne souhaite pas de cessez-le-feu et ne veut pas que la guerre prenne fin”.- “Y mettre fin” -S’exprimant un peu plus tard à la Maison Blanche, M. Trump a dit “croire” que Poutine était prêt à mettre fin à la guerre.”Je crois qu’il veut y mettre fin”, a déclaré M. Trump aux journalistes dans le Bureau ovale. “Si je pensais que le président Poutine ne voulait pas en finir, je ne serais même pas en train d’en parler.”Il a encore indiqué que les deux dirigeants avaient évoqué la possibilité de se rencontrer.Le président américain a précisé avoir appelé plusieurs dirigeants européens pour les tenir informés de la teneur de la conversation avec Vladimir Poutine.Le président français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Friedrich Merz, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, et le président finlandais, Alexander Stubb, participaient à cet appel, a précisé Donald Trump.Les pourparlers vendredi entre Ukrainiens et Russes, les premiers depuis 2022, n’ont pas abouti au cessez-le-feu réclamé par l’Ukraine et ses alliés, les attaques meurtrières se poursuivant sur le terrain. La Russie a ainsi envoyé dans la nuit de samedi à dimanche un nombre “record” de plus de 270 drones explosifs, selon Kiev.Après cette rencontre à Istanbul, Vladimir Poutine a cependant affirmé lundi que les discussions avec l’Ukraine allaient dans “la bonne voie”.Donald Trump a dit avoir demandé à son homologue russe quand il comptait “mettre fin au bain de sang”.En plus de trois ans depuis le début de l’invasion russe, au moins plusieurs dizaines de milliers de personnes sont mortes, civils et militaires confondus.Lors d’un point presse lundi avant l’appel, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a affirmé que le président américain était devenu “las et frustré” de l’attitude de Moscou et Kiev.- Sanctions -Volodymyr Zelensky, sous pression de Washington depuis des mois, a dit lundi vouloir lui aussi un cessez-le-feu “complet et inconditionnel” de 30 jours, “suffisamment long” dans le temps pour permettre des discussions, et avec “la possibilité d’une prolongation”.Le président russe a repoussé jusque-là toutes les demandes de Kiev de trêve préalable à des discussions, estimant qu’une telle pause dans les combats permettrait aux forces ukrainiennes de se réarmer grâce à l’aide militaire occidentale.De leur côté, les Européens, soutiens de Kiev, tentent de faire bloc et de faire pression sur Moscou, menaçant de sanctions “massives” si le Kremlin ne finissait pas par accepter une trêve.A l’avantage sur le front face à des troupes ukrainiennes moins nombreuses, les forces russes ont revendiqué lundi la prise de deux localités, une dans la région de Soumy (nord-est) et l’autre dans celle de Donetsk (est), épicentre des combats.

La voie est libre pour l’adoption de l’accord sur les pandémies

L’accord historique sur la prévention et la lutte contre les pandémies devrait être adopté sans anicroche mardi par l’Assemblée mondiale des pays membres de l’Organisation mondiale de la santé après avoir été adopté en commission lundi soir.Un succès après trois années de négociations souvent difficiles et sur le fil du rasoir, dans un contexte de coupes drastiques dans le budget de l’OMS, pourtant confrontée à des crises toujours plus nombreuses.”Le projet de résolution A 7810 addendum 1 est donc adopté par 124 voix contre zéro avec onze abstentions”, a déclaré la présidente de la Commission, la ministre de la Santé de Namibie Esperance Luvindao, à l’issue du scrutin à main levée demandé par la Slovaquie, au premier jour de la 78ème assemblée mondiale de la santé qui se tient jusqu’au 27 mai à Genève.Les Etats-Unis se sont toutefois retirés des négociations à la suite de la décision de Donald Trump de quitter l’OMS. Le pays n’a pas envoyé de délégués à l’assemblée. Ni l’Argentine.Mais les Etats-Unis et le gel américain de l’aide internationale sont dans tous les esprits.Le texte, finalisé le 16 avril par consensus, instaure une coordination mondiale plus précoce et plus efficace à la fois pour prévenir, détecter et répondre au risque pandémique et ce de manière plus rapide.”La pandémie de Covid-19 a été un électrochoc. Elle nous a rappelé avec brutalité que les virus ne connaissent pas de frontières, qu’aucun pays aussi puissant soit-il ne peut affronter seul une crise sanitaire mondiale”, a relevé l’ambassadrice française pour la santé mondiale, Anne-Claire Amprou, qui a co-présidé les négociations.  – Encore des négociations -L’accord vise à garantir un accès équitable aux produits de santé en cas de pandémie. Le sujet avait été au cÅ“ur des nombreux griefs des pays les plus démunis lors de la pandémie de Covid-19, quand ils voyaient les pays riches s’accaparer les doses de vaccin et autres tests.”En reconnaissant que la santé humaine, la santé animale et celle de l’environnement sont indissociables, nous agissons à la racine des pandémies” avec cet accord, a déclaré le ministre français de la Santé, Yannick Neuder, pendant l’assemblée.Surtout, il établit un mécanisme “d’accès aux pathogènes et de partage des avantages” (PABS) “qui permet un partage très rapide et systématique des informations sur l’émergence de pathogènes à potentiel pandémique”, selon Mme Amprou.”En retour, tout ce qu’on appelle les contre-mesures médicales, c’est-à-dire les produits de diagnostic, les médicaments pour des traitements ou les vaccins, qui seront produits sur la base de cette information partagée, seront aussi partagés”, en partie, par les entreprises qui décident d’y participer, explique une source diplomatique française.Les détails du mécanisme doivent encore être négociés, d’ici mai 2026, afin que l’accord puisse être ratifié.- Aide américaine -La réorganisation de l’OMS et ses finances vont également accaparer l’assemblée mondiale de la santé. L’administration Trump refuse de payer les cotisations convenues pour 2024 et 2025, tout en gelant pratiquement toute l’aide étrangère américaine.Le chef de l’OMS a averti fin avril que les coupes budgétaires des Etats-Unis – historiquement de loin son plus grand donateur – laissaient les comptes de l’agence onusienne dans le rouge, la forçant à tailler dans ses opérations et son personnel.”Nous sommes confrontés à un déficit salarial s’élevant à plus de 500 millions de dollars pour le prochain exercice” 2026-2027, a indiqué M. Tedros lundi.L’OMS cherche à réduire de 25% les dépenses liées aux salaires, et a déjà annoncé réduire l’équipe de direction de 14 à 7 et le nombre de départements de 76 à 34.Ces prochains jours, les pays devront se prononcer sur une augmentation des cotisations obligatoires à l’OMS, qui a dû revoir demande 4,2 milliards de dollars pour son budget 2026-27, contre 5,3 milliards initialement. Un budget “modeste”, selon M. Tedros, qui a souligné que l’OMS allait devoir trouver 1,7 milliard de dollars, soit le budget d’un grand hôpital.Une réunion de donateurs est prévue mardi. La Suisse a mis sur la table lundi 80 millions de dollars. 

La voie est libre pour l’adoption de l’accord sur les pandémies

L’accord historique sur la prévention et la lutte contre les pandémies devrait être adopté sans anicroche mardi par l’Assemblée mondiale des pays membres de l’Organisation mondiale de la santé après avoir été adopté en commission lundi soir.Un succès après trois années de négociations souvent difficiles et sur le fil du rasoir, dans un contexte de coupes drastiques dans le budget de l’OMS, pourtant confrontée à des crises toujours plus nombreuses.”Le projet de résolution A 7810 addendum 1 est donc adopté par 124 voix contre zéro avec onze abstentions”, a déclaré la présidente de la Commission, la ministre de la Santé de Namibie Esperance Luvindao, à l’issue du scrutin à main levée demandé par la Slovaquie, au premier jour de la 78ème assemblée mondiale de la santé qui se tient jusqu’au 27 mai à Genève.Les Etats-Unis se sont toutefois retirés des négociations à la suite de la décision de Donald Trump de quitter l’OMS. Le pays n’a pas envoyé de délégués à l’assemblée. Ni l’Argentine.Mais les Etats-Unis et le gel américain de l’aide internationale sont dans tous les esprits.Le texte, finalisé le 16 avril par consensus, instaure une coordination mondiale plus précoce et plus efficace à la fois pour prévenir, détecter et répondre au risque pandémique et ce de manière plus rapide.”La pandémie de Covid-19 a été un électrochoc. Elle nous a rappelé avec brutalité que les virus ne connaissent pas de frontières, qu’aucun pays aussi puissant soit-il ne peut affronter seul une crise sanitaire mondiale”, a relevé l’ambassadrice française pour la santé mondiale, Anne-Claire Amprou, qui a co-présidé les négociations.  – Encore des négociations -L’accord vise à garantir un accès équitable aux produits de santé en cas de pandémie. Le sujet avait été au cÅ“ur des nombreux griefs des pays les plus démunis lors de la pandémie de Covid-19, quand ils voyaient les pays riches s’accaparer les doses de vaccin et autres tests.”En reconnaissant que la santé humaine, la santé animale et celle de l’environnement sont indissociables, nous agissons à la racine des pandémies” avec cet accord, a déclaré le ministre français de la Santé, Yannick Neuder, pendant l’assemblée.Surtout, il établit un mécanisme “d’accès aux pathogènes et de partage des avantages” (PABS) “qui permet un partage très rapide et systématique des informations sur l’émergence de pathogènes à potentiel pandémique”, selon Mme Amprou.”En retour, tout ce qu’on appelle les contre-mesures médicales, c’est-à-dire les produits de diagnostic, les médicaments pour des traitements ou les vaccins, qui seront produits sur la base de cette information partagée, seront aussi partagés”, en partie, par les entreprises qui décident d’y participer, explique une source diplomatique française.Les détails du mécanisme doivent encore être négociés, d’ici mai 2026, afin que l’accord puisse être ratifié.- Aide américaine -La réorganisation de l’OMS et ses finances vont également accaparer l’assemblée mondiale de la santé. L’administration Trump refuse de payer les cotisations convenues pour 2024 et 2025, tout en gelant pratiquement toute l’aide étrangère américaine.Le chef de l’OMS a averti fin avril que les coupes budgétaires des Etats-Unis – historiquement de loin son plus grand donateur – laissaient les comptes de l’agence onusienne dans le rouge, la forçant à tailler dans ses opérations et son personnel.”Nous sommes confrontés à un déficit salarial s’élevant à plus de 500 millions de dollars pour le prochain exercice” 2026-2027, a indiqué M. Tedros lundi.L’OMS cherche à réduire de 25% les dépenses liées aux salaires, et a déjà annoncé réduire l’équipe de direction de 14 à 7 et le nombre de départements de 76 à 34.Ces prochains jours, les pays devront se prononcer sur une augmentation des cotisations obligatoires à l’OMS, qui a dû revoir demande 4,2 milliards de dollars pour son budget 2026-27, contre 5,3 milliards initialement. Un budget “modeste”, selon M. Tedros, qui a souligné que l’OMS allait devoir trouver 1,7 milliard de dollars, soit le budget d’un grand hôpital.Une réunion de donateurs est prévue mardi. La Suisse a mis sur la table lundi 80 millions de dollars. 

La voie est libre pour l’adoption de l’accord sur les pandémies

L’accord historique sur la prévention et la lutte contre les pandémies devrait être adopté sans anicroche mardi par l’Assemblée mondiale des pays membres de l’Organisation mondiale de la santé après avoir été adopté en commission lundi soir.Un succès après trois années de négociations souvent difficiles et sur le fil du rasoir, dans un contexte de coupes drastiques dans le budget de l’OMS, pourtant confrontée à des crises toujours plus nombreuses.”Le projet de résolution A 7810 addendum 1 est donc adopté par 124 voix contre zéro avec onze abstentions”, a déclaré la présidente de la Commission, la ministre de la Santé de Namibie Esperance Luvindao, à l’issue du scrutin à main levée demandé par la Slovaquie, au premier jour de la 78ème assemblée mondiale de la santé qui se tient jusqu’au 27 mai à Genève.Les Etats-Unis se sont toutefois retirés des négociations à la suite de la décision de Donald Trump de quitter l’OMS. Le pays n’a pas envoyé de délégués à l’assemblée. Ni l’Argentine.Mais les Etats-Unis et le gel américain de l’aide internationale sont dans tous les esprits.Le texte, finalisé le 16 avril par consensus, instaure une coordination mondiale plus précoce et plus efficace à la fois pour prévenir, détecter et répondre au risque pandémique et ce de manière plus rapide.”La pandémie de Covid-19 a été un électrochoc. Elle nous a rappelé avec brutalité que les virus ne connaissent pas de frontières, qu’aucun pays aussi puissant soit-il ne peut affronter seul une crise sanitaire mondiale”, a relevé l’ambassadrice française pour la santé mondiale, Anne-Claire Amprou, qui a co-présidé les négociations.  – Encore des négociations -L’accord vise à garantir un accès équitable aux produits de santé en cas de pandémie. Le sujet avait été au cÅ“ur des nombreux griefs des pays les plus démunis lors de la pandémie de Covid-19, quand ils voyaient les pays riches s’accaparer les doses de vaccin et autres tests.”En reconnaissant que la santé humaine, la santé animale et celle de l’environnement sont indissociables, nous agissons à la racine des pandémies” avec cet accord, a déclaré le ministre français de la Santé, Yannick Neuder, pendant l’assemblée.Surtout, il établit un mécanisme “d’accès aux pathogènes et de partage des avantages” (PABS) “qui permet un partage très rapide et systématique des informations sur l’émergence de pathogènes à potentiel pandémique”, selon Mme Amprou.”En retour, tout ce qu’on appelle les contre-mesures médicales, c’est-à-dire les produits de diagnostic, les médicaments pour des traitements ou les vaccins, qui seront produits sur la base de cette information partagée, seront aussi partagés”, en partie, par les entreprises qui décident d’y participer, explique une source diplomatique française.Les détails du mécanisme doivent encore être négociés, d’ici mai 2026, afin que l’accord puisse être ratifié.- Aide américaine -La réorganisation de l’OMS et ses finances vont également accaparer l’assemblée mondiale de la santé. L’administration Trump refuse de payer les cotisations convenues pour 2024 et 2025, tout en gelant pratiquement toute l’aide étrangère américaine.Le chef de l’OMS a averti fin avril que les coupes budgétaires des Etats-Unis – historiquement de loin son plus grand donateur – laissaient les comptes de l’agence onusienne dans le rouge, la forçant à tailler dans ses opérations et son personnel.”Nous sommes confrontés à un déficit salarial s’élevant à plus de 500 millions de dollars pour le prochain exercice” 2026-2027, a indiqué M. Tedros lundi.L’OMS cherche à réduire de 25% les dépenses liées aux salaires, et a déjà annoncé réduire l’équipe de direction de 14 à 7 et le nombre de départements de 76 à 34.Ces prochains jours, les pays devront se prononcer sur une augmentation des cotisations obligatoires à l’OMS, qui a dû revoir demande 4,2 milliards de dollars pour son budget 2026-27, contre 5,3 milliards initialement. Un budget “modeste”, selon M. Tedros, qui a souligné que l’OMS allait devoir trouver 1,7 milliard de dollars, soit le budget d’un grand hôpital.Une réunion de donateurs est prévue mardi. La Suisse a mis sur la table lundi 80 millions de dollars. 

Chinese battery giant CATL seeks $4 bn in Hong Kong IPO

Chinese battery giant CATL makes its debut on the Hong Kong stock exchange on Tuesday, with the firm aiming to raise $4 billion in the largest initial public offering (IPO) in the city so far this year.A global leader in the sector, CATL produces more than a third of all electric vehicle (EV) batteries sold worldwide.Buoyed by a rapid growth in China’s domestic electric vehicle sector, it now works with major brands including Tesla, Mercedes-Benz, BMW and Volkswagen.The company is already listed in Shenzhen, and its plan for a secondary listing in Hong Kong was announced in a December filing with the stock exchange.According to a prospectus filed last week, the firm will offer approximately 117.9 million units priced at up to HK$263 per share ($33.8) for total expected proceeds of HK$31.01 billion.Founded in 2011 in the eastern Chinese city of Ningde, Contemporary Amperex Technology Co., Limited (CATL) has been aided by strong financial support from Beijing, which has sought in recent years to shore up domestic strength in certain strategic high-tech sectors.It has also weathered a fierce price war in China’s expansive EV sector that has put smaller firms under huge pressure to compete while remaining financially viable.Its net profit jumped 32.9 percent in the first quarter, with sales rising by 6.2 percent year-on-year to 84.7 billion yuan.And funds raised from a secondary listing could be used to accelerate CATL’s overseas expansion, particularly in Europe.The battery giant is building its second factory on the continent in Hungary after launching its first in Germany in January 2023.In December, CATL announced that it would work with automotive giant Stellantis on a $4.6 billion factory to make EV batteries in Spain, with production to begin by the end of 2026.Tuesday’s blockbuster listing comes as Hong Kong’s stock exchange is eager for the return of big-name Chinese listings in hopes of regaining its crown as the world’s top IPO venue.The Chinese finance hub saw a steady decline in new offerings since Beijing’s regulatory crackdown starting in 2020 led some Chinese mega-companies to put their plans on hold.In a list issued in January by the US Defense Department, CATL was designated as a “Chinese military company”.The United States House Select Committee on the Chinese Communist Party highlighted this inclusion in letters to two US banks in April, urging them to withdraw from the IPO deal with the “Chinese military-linked company”.But the two banks — JPMorgan and Bank of America — are still on the deal.Beijing has denounced the list as “suppression”, while CATL denied engaging “in any military related activities”.According to Bloomberg, CATL plans to make the deal as a “Reg S” offering, which doesn’t allow sales to US onshore investors, limiting the company’s exposure to legal risks in the United States.

US top court allows lifting of legal protections for Venezuelans

The US Supreme Court on Monday allowed President Donald Trump’s administration to end legal protections that have shielded some 350,000 Venezuelans from potential deportation.The top court granted a request by Homeland Security Secretary Kristi Noem to revoke temporary protected status (TPS) for the Venezuelans while an appeal proceeds in a lower court.Federal law permits TPS to be granted to foreign citizens who cannot safely return home because of war, natural disasters or other “extraordinary” conditions.Former president Joe Biden extended TPS for Venezuelans for 18 months just days before Trump returned to the White House in January, citing ongoing crises in the South American country under longtime ruler Nicolas Maduro.A federal judge in California put a temporary stay in March on the Trump administration’s plans to end TPS for Venezuelan nationals.US District Judge Edward Chen said the plan to end TPS “smacks of racism” and mischaracterizes Venezuelans as criminals.”Acting on the basis of a negative group stereotype and generalizing such stereotype to the entire group is the classic example of racism,” Chen wrote.Solicitor General John Sauer filed an emergency application with the conservative-majority Supreme Court asking it to stay the judge’s order.Reacting to the Supreme Court’s decision on Monday, Venezuelan-American activist Adelys Ferro blasted “a xenophobic, discriminatory, racist attack, coordinated for more than a year against a community whose only sin was to run away from a criminal dictatorship.”She pointed to the US State Department’s continued Level 4 safety advisory for Venezuela — its highest warning against travel to the country.”The Trump administration is basically becoming our tormentor, at least of the most vulnerable,” Ferro told AFP by phone.Trump campaigned for president promising to deport millions of undocumented migrants and a number of his executive orders around immigration have encountered pushback from judges across the country — including the Supreme Court.The president lashed out at the Supreme Court last week after it blocked his bid to resume deportations of alleged members of the Venezuelan gang Tren de Aragua using an obscure wartime law, the 1798 Alien Enemies Act (AEA).”The Supreme Court of the United States is not allowing me to do what I was elected to do,” he said. “This is a bad and dangerous day for America!”In a 7-2 decision, the Supreme Court, which includes three justices nominated by Trump, said the alleged Tren de Aragua members were not being given enough time to legally contest their removal.Trump invoked the AEA, which was last used to round up Japanese-American citizens during World War II, on March 15 and flew two planeloads of alleged TdA members to El Salvador’s notorious maximum security CECOT prison.Since taking office, Trump has sent troops to the Mexican border, imposed tariffs on Mexico and Canada for allegedly not doing enough to stop illegal crossings, and designated gangs like TdA and MS-13 as terrorist groups.

Trump fuels Biden cancer cover-up claims

US President Donald Trump fueled speculation Monday that Joe Biden’s cancer diagnosis was covered up, saying he was “surprised” the public was not told about his predecessor’s condition earlier.Republican Trump’s extraordinary claim came just a day after it emerged that his bitter Democratic political rival, 82, had an aggressive form of prostate cancer.Trump also tried to tie the issue into a wider political row — sparked by a new book released this week — about whether Biden’s White House covered up evidence of his cognitive decline while in office.Biden had earlier Monday expressed gratitude for an outpouring of “love and support” following his shock diagnosis.”I’m surprised that the public wasn’t notified a long time ago,” Trump told reporters in the Oval Office when asked for his reaction to Biden’s cancer.”It takes a long time to get to that situation, to get to a stage nine,” he added, apparently referring to the announcement by Biden’s office that his cancer had “a Gleason score of 9 (Grade Group 5).”Prostate cancer that looks “very abnormal” is assigned the highest rating, Grade 5, according to the American Cancer Society. The Gleason Score goes up to 10, indicating the seriousness of Biden’s disease.Oncologists that AFP spoke with, however, said that screening limitations could very well have left Biden’s condition undetected until now, and that late identification of an advanced cancer would not be unheard of, even for a former president receiving top-of-the-line medical care.- ‘Things going on’ -Suggesting that tests when Biden was president should have picked up signs of the disease, Trump added: “If you take a look it’s the same doctor that said Joe was cognitively fine.””There are things going on that the public wasn’t informed of.” Trump, who spent much of the 2024 election campaign bashing Biden’s cognitive fitness, had said in a statement on Sunday that he was “saddened” by the diagnosis. But 24 hours later he was leaning into accusations by others in his orbit of a cover-up, including his son Don Jr.Don Jr. questioned on Sunday whether the cancer should have been detected earlier — and then on Monday boosted unfounded claims Biden had covered up a previous diagnosis.He posted a clip of Biden — whose son Beau died of brain cancer — saying in an apparent gaffe in 2022 that “I, and so damn many other people I grew up with, have cancer.”Vice President JD Vance meanwhile said that “we really do need to be honest” about Biden’s fitness.”You can separate the desire for him to have the right health outcome with a recognition that — whether it was doctors or whether there were staffers around the former president — I don’t think he was able to do a good job for the American people,” Vance said after a meeting with Pope Leo XIV.- ‘Quick buck’ -The cancer diagnosis comes amid swirling new questions in recent weeks over Biden’s health while in office, with a new book titled “Original Sin” by two journalists alleging his staff worked to conceal his decline.Biden’s granddaughter Naomi lashed out at the book’s authors, CNN’s Jake Tapper and Axios’ Alex Thompson, calling it “a bunch of unoriginal, uninspired lies written by irresponsible self promoting journalists out to make a quick buck.”Biden’s team has consistently denied there was any effort to hide fears about his health.His diagnosis had prompted an outpouring of support from other quarters, including Biden’s vice president Kamala Harris and ordinary Americans.”Cancer touches us all. Like so many of you, Jill and I have learned that we are strongest in the broken places,” Biden said on social media on Monday, including a photo of him and former first lady Jill Biden.”Thank you for lifting us up with love and support.”Britain’s King Charles, 76, who himself is being treated for an undisclosed form of cancer, wrote to Biden over the weekend to express his well wishes, Buckingham Palace said.The mental and physical health of Biden, the oldest person ever to hold the US presidency, was a dominant issue in the 2024 election.After a disastrous debate performance against Trump, Biden ended his campaign for a second term.

Israel PM vows to ‘take control of all’ of Gaza

Israel said Monday it would “take control” of the whole of Gaza as it intensified attacks across the territory, where aid trickled in for the first time in over two months after the easing of a total blockade.With supply shipments blocked by Israel since March 2, the World Health Organization warned Gaza’s “two million people are starving”.Israel, facing mounting criticism over the humanitarian crisis, announced it would let limited aid into Gaza and said the first five trucks entered Monday carrying supplies “including food for babies”.UN humanitarian chief Tom Fletcher said in a statement that nine trucks had been “cleared to enter… but it is a drop in the ocean of what is urgently needed”.UN spokesman Stephane Dujarric, who was unable to confirm the number of trucks inside Gaza, said that “none of the aid has been picked up” at a designated zone as it was “already dark” and due to “security concerns, we cannot operate in those conditions”.Prime Minister Benjamin Netanyahu said aid had resumed because “images of mass starvation” could harm the legitimacy of Israel’s war effort.The leaders of Britain, France and Canada issued a harsh condemnation of Israel’s conduct of the war, slamming its “egregious actions” in Gaza, particularly the expanded offensive and the “wholly inadequate” resumption of aid.They warned of “concrete actions” if Israel did not ease its stepped up offensive. Netanyahu called their joint statement a “huge prize” for Hamas.A group of 22 countries, including France, Britain, Canada, Japan and Australia said in a joint statement that Gaza’s population “faces starvation” and “must receive the aid they desperately need”.- ‘Methodical destruction’ -In southern Gaza, the Israeli military issued an evacuation call to Palestinians around Khan Yunis city ahead of what it described as an “unprecedented attack”.Gaza’s civil defence agency said 91 people were killed in Israeli attacks across the territory on Monday.Netanyahu, in a video posted on Telegram, said that “the fighting is intense and we are making progress”. “We will take control of all the territory of the strip,” he added.Israel’s military said on Monday it had struck “160 terror targets” in Gaza over the past day.The UN’s OHCHR rights office said Israel’s actions were “in defiance of international law and tantamount to ethnic cleansing”.Netanyahu said that Israel “will not give up. But in order to succeed, we must act in a way that cannot be stopped”, justifying to his hardline supporters the decision to resume aid.- Famine risk -Israel has said its blockade aimed to force concessions from Hamas — whose October 2023 attack triggered the war — but UN agencies say there are critical shortages of food, clean water, fuel and medicines.”Tonnes of food is blocked at the border, just minutes away,” World Health Organization chief Tedros Adhanom Ghebreyesus said.”The risk of famine in Gaza is increasing with the deliberate withholding of humanitarian aid.”Last week US President Donald Trump, a key ally of Netanyahu, acknowledged that “a lot of people are starving”.Israel’s far-right National Security Minister Itamar Ben Gvir argued against any resumption of aid, saying on X that “our hostages receive no humanitarian aid”.But Finance Minister Bezalel Smotrich, also of the far right, defended the decision, saying it would “allow civilians to eat and our friends in the world to keep giving us diplomatic protection”.- ‘Like apocalypse’ -Khan Yunis resident Mohammed Sarhan told AFP that Gaza’s main southern city “felt like the apocalypse”.”There was gunfire coming from every apartment, fire belts, F-16 warplanes and helicopters firing,” he said.Israeli military spokesman Avichay Adraee called on Gazans in the city and nearby areas to “immediately” leave the “dangerous combat zone”.AFPTV footage from Khan Yunis’s Nasser Hospital showed a young boy in a tracksuit being treated as two other boys, both barefoot and bleeding, sat on the floor.Further north in Deir el-Balah, Ayman Badwan mourned the loss of his brother in an attack.”We are exhausted and drained — we can’t take it anymore,” he told AFP.Hamas’s October 2023 attack on southern Israel resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Militants also took 251 hostages, 57 of whom remain in Gaza including 34 the military says are dead.Gaza’s health ministry said Monday at least 3,340 people have been killed since Israel resumed strikes on March 18, taking the war’s overall toll to 53,486.With negotiators meeting in Qatar in recent days, Netanyahu has signalled that Israel was open to a deal that would include “ending the fighting”, with all hostages released, Hamas leaders exiled and Gaza disarmed.