Ukraine: appel Trump-Poutine lundi, nouvelle tentative pour “mettre fin au bain de sang”

Donald Trump et Vladimir Poutine doivent s’entretenir lundi au téléphone avec l’objectif de “mettre fin au bain de sang” en Ukraine, selon les mots du président américain, après des pourparlers infructueux entre Kiev et Moscou en Turquie en fin de semaine.Les premiers pourparlers de paix entre Ukrainiens et Russes depuis 2022, qui se sont tenus vendredi à Istanbul, n’ont pas abouti au cessez-le-feu réclamé par l’Ukraine et ses alliés, les attaques meurtrières russes se poursuivant sur le terrain.Après cette rencontre qui a mis en exergue le gouffre qui sépare les positions de Moscou et Kiev, Donald Trump a déclaré qu’il parlerait par téléphone lundi à 14H00 GMT à Vladimir Poutine. Objectif : “Mettre fin au +bain de sang+”, a-t-il martelé sur sa plateforme Truth Social.Dans son message de samedi, il avait dit espérer que ce serait “une journée productive” et “qu’un cessez-le-feu aura lieu”.Pourtant, le président russe a repoussé jusque-là les demandes de Kiev d’une trêve préalable à des discussions, estimant qu’une telle pause dans les combats permettrait aux forces ukrainiennes de se réarmer grâce à l’aide militaire occidentale.L’appel Trump-Poutine est “évidemment important”, a reconnu lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, assurant que Moscou “apprécie beaucoup” la “médiation” américaine dans cet épineux dossier.Selon lui, Moscou souhaite, “bien sûr”, “atteindre (ses) objectifs” en Ukraine “par des moyens politiques et diplomatiques”, après plus de trois ans de son invasion qui a entraîné la mort d’au moins des dizaines de milliers de personnes, civiles et militaires confondues, et provoqué de gigantesques destructions.- “Obtenir des résultats” -Dimanche à Rome, le vice-président américain JD Vance s’était entretenu avec Volodymyr Zelensky, évoquant notamment, d’après un haut responsable ukrainien à l’AFP, “les préparatifs de la conversation” entre MM. Trump et Poutine. Un cessez-le-feu a aussi été discuté, d’après cette source ukrainienne.”Les dirigeants ont évoqué leur objectif partagé de mettre fin au bain de sang en Ukraine et ont fourni des informations supplémentaires sur l’état actuel des négociations en vue d’un cessez-le-feu et d’une paix durable”, a confirmé de son côté la Maison Blanche. Cette rencontre était la première entre les deux hommes depuis leur altercation filmée dans le Bureau ovale fin février, aux côtés de Donald Trump, un événement qui avait montré le changement de ton de la Maison Blanche vis-à-vis de l’Ukraine.De leur côté, les Européens, soutiens de Kiev, tentent de faire bloc et de faire pression sur Moscou, menaçant de sanctions “massives” si le Kremlin ne finissait pas par accepter une trêve.Dimanche, les dirigeants français, britannique, allemand et italien se sont entretenus par téléphone avec Donald Trump, rappelant “la nécessité d’un cessez-le-feu inconditionnel” et que “le président Poutine (prenne) au sérieux les pourparlers de paix”, selon un porte-parole du Premier ministre britannique, Keir Starmer.Le chancelier allemand Friedrich Merz a souligné lundi sur X que les participants à l’appel souhaitaient “poursuivre cet échange aujourd’hui” avec M. Trump. Ce dernier a prévu d’informer Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants d’Etats membres de l’Otan après son entretien téléphonique avec Vladimir Poutine.”Le président est déterminé à obtenir des résultats” sur l’Ukraine, a répété dimanche l’envoyé spécial américain Steve Witkoff, avant de mettre en garde: “Si lui n’y parvient pas, alors personne ne le pourra”.- Pas d’avancée majeure -A ce stade pourtant, ses efforts n’ont pas permis d’avancée majeure dans le règlement du conflit, déclenché par l’invasion russe en février 2022. Les combats se poursuivent et le négociateur envoyé par Vladimir Poutine vendredi à Istanbul avait cité Napoléon au moment d’expliquer l’approche de Moscou: “+La guerre et les négociations doivent être menées simultanément+”.Intransigeant, Vladimir Poutine a martelé dimanche vouloir “éliminer les causes” du conflit et “garantir la sécurité de l’État russe”, une référence à l’exigence de Moscou que l’Ukraine soit démilitarisée et ne rejoigne pas l’Otan, que le président russe considère comme une menace existentielle pour son pays.La Russie “tente de faire les mêmes demandes absurdes” qu’en 2022, a dénoncé lundi le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, sur les réseaux sociaux.Sur le terrain, les attaques russes se sont poursuivies depuis les pourparlers, l’armée russe lançant dans la nuit de samedi à dimanche un nombre “record” de 273 drones explosifs contre les régions d’Ukraine, d’après Kiev.A l’avantage sur le front face à des troupes ukrainiennes moins nombreuses, les forces russes ont revendiqué lundi la prise de deux localités, une dans la région de Soumy (nord-est) et l’autre dans celle de Donetsk (est), épicentre des combats.

MSC Croisières commande deux navires au chantier naval français de Saint-Nazaire pour 3,5 mds d’euros

L’armateur suisse MSC Croisières a confirmé lundi la commande de deux nouveaux navires aux Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, dans l’ouest de la France, pour un investissement global d’environ 3,5 milliards d’euros.Le groupe a signé lundi matin cette commande à Paris, à Bercy, en marge du sommet Choose France, qui annonce un total de 37 milliards d’euros d’investissements étrangers en France, dont 20 milliards inédits.”C’est un modèle de partenariat industriel soutenu par l’Etat (…) un exemple de relation privilégiée fondée sur la confiance”, a déclaré le ministre de l’Industrie Marc Ferracci.L’Etat français a fourni aux Chantiers des garanties à l’export, selon lesquelles la banque publique d’investissement Bpifrance couvre les risques liés à ce contrat.La livraison de ces deux navires, les cinquième et sixième de la série “World Class”, tranportant plus de 5.000 passagers, est prévue respectivement en 2029 et 2030. Ils rejoindront le MSC World Europa et le MSC World America, déjà en service, ainsi que le MSC World Asia et le MSC World Atlantic, actuellement en construction, dont les livraisons sont prévues respectivement en 2026 et 2027.L’industrie de la croisière se porte bien parce qu’elle offre “un bon rapport qualité/prix”, notamment en Amérique du Nord et en Europe, avec des taux de réservation plus élevés pour cet été qu’en 2024, a souligné Pierfrancesco Vago, président exécutif de la division croisières du groupe MSC.MSC Croisières souligne que ces nouveaux navires, dont la navigation au fioul est très polluante, sont “parmi les plus efficients en matière énergétique” et sont “compatibles avec différents carburants alternatifs, y compris le GNL biosourcé et synthétique ainsi que le diesel biologique”. Les navires seront également équipés de systèmes de connexion électriques à quai pour réduire les émissions durant les escales, notamment de CO2 ainsi que d’oxyde d’azote (NOx) et d’oxyde de soufre (SOx). Mais ces connexions restent encore rares dans les ports.”Il y a aujourd’hui l’ambition d’être l’industrie ou le constructeur de bateaux le plus exigeant sur ces critères-là et il y a encore certainement plein de progrès qui vont être effectués dans les prochaines années”, a relevé M. Ferraci.”On va continuer de se battre au niveau national pour notre industrie navale (…) mais aussi au niveau européen. Nos concurrents asiatiques notamment ne jouent pas toujours à armes égales avec nous”, a noté le ministre.Cette commande s’inscrit “dans une stratégie industrielle de long terme pour MSC Croisières, et s’appuie sur un partenariat solide avec Chantiers de l’Atlantique, qui a construit 19 des 23 navires de la compagnie à ce jour”, le reste ayant été construit en Italie, a précisé le croisiériste.Avec cette nouvelle commande, l’investissement direct total de MSC Croisières en France au cours des deux dernières décennies dépasse désormais les 18 milliards d’euros, selon la compagnie.Les discussions autour des prochains navires ont déjà commencé, a souligné Laurent Castaing, directeur général des Chantiers de l’Atlantique.

MSC Croisières commande deux navires au chantier naval français de Saint-Nazaire pour 3,5 mds d’euros

L’armateur suisse MSC Croisières a confirmé lundi la commande de deux nouveaux navires aux Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, dans l’ouest de la France, pour un investissement global d’environ 3,5 milliards d’euros.Le groupe a signé lundi matin cette commande à Paris, à Bercy, en marge du sommet Choose France, qui annonce un total de 37 milliards d’euros d’investissements étrangers en France, dont 20 milliards inédits.”C’est un modèle de partenariat industriel soutenu par l’Etat (…) un exemple de relation privilégiée fondée sur la confiance”, a déclaré le ministre de l’Industrie Marc Ferracci.L’Etat français a fourni aux Chantiers des garanties à l’export, selon lesquelles la banque publique d’investissement Bpifrance couvre les risques liés à ce contrat.La livraison de ces deux navires, les cinquième et sixième de la série “World Class”, tranportant plus de 5.000 passagers, est prévue respectivement en 2029 et 2030. Ils rejoindront le MSC World Europa et le MSC World America, déjà en service, ainsi que le MSC World Asia et le MSC World Atlantic, actuellement en construction, dont les livraisons sont prévues respectivement en 2026 et 2027.L’industrie de la croisière se porte bien parce qu’elle offre “un bon rapport qualité/prix”, notamment en Amérique du Nord et en Europe, avec des taux de réservation plus élevés pour cet été qu’en 2024, a souligné Pierfrancesco Vago, président exécutif de la division croisières du groupe MSC.MSC Croisières souligne que ces nouveaux navires, dont la navigation au fioul est très polluante, sont “parmi les plus efficients en matière énergétique” et sont “compatibles avec différents carburants alternatifs, y compris le GNL biosourcé et synthétique ainsi que le diesel biologique”. Les navires seront également équipés de systèmes de connexion électriques à quai pour réduire les émissions durant les escales, notamment de CO2 ainsi que d’oxyde d’azote (NOx) et d’oxyde de soufre (SOx). Mais ces connexions restent encore rares dans les ports.”Il y a aujourd’hui l’ambition d’être l’industrie ou le constructeur de bateaux le plus exigeant sur ces critères-là et il y a encore certainement plein de progrès qui vont être effectués dans les prochaines années”, a relevé M. Ferraci.”On va continuer de se battre au niveau national pour notre industrie navale (…) mais aussi au niveau européen. Nos concurrents asiatiques notamment ne jouent pas toujours à armes égales avec nous”, a noté le ministre.Cette commande s’inscrit “dans une stratégie industrielle de long terme pour MSC Croisières, et s’appuie sur un partenariat solide avec Chantiers de l’Atlantique, qui a construit 19 des 23 navires de la compagnie à ce jour”, le reste ayant été construit en Italie, a précisé le croisiériste.Avec cette nouvelle commande, l’investissement direct total de MSC Croisières en France au cours des deux dernières décennies dépasse désormais les 18 milliards d’euros, selon la compagnie.Les discussions autour des prochains navires ont déjà commencé, a souligné Laurent Castaing, directeur général des Chantiers de l’Atlantique.

MSC Croisières commande deux navires au chantier naval français de Saint-Nazaire pour 3,5 mds d’euros

L’armateur suisse MSC Croisières a confirmé lundi la commande de deux nouveaux navires aux Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, dans l’ouest de la France, pour un investissement global d’environ 3,5 milliards d’euros.Le groupe a signé lundi matin cette commande à Paris, à Bercy, en marge du sommet Choose France, qui annonce un total de 37 milliards d’euros d’investissements étrangers en France, dont 20 milliards inédits.”C’est un modèle de partenariat industriel soutenu par l’Etat (…) un exemple de relation privilégiée fondée sur la confiance”, a déclaré le ministre de l’Industrie Marc Ferracci.L’Etat français a fourni aux Chantiers des garanties à l’export, selon lesquelles la banque publique d’investissement Bpifrance couvre les risques liés à ce contrat.La livraison de ces deux navires, les cinquième et sixième de la série “World Class”, tranportant plus de 5.000 passagers, est prévue respectivement en 2029 et 2030. Ils rejoindront le MSC World Europa et le MSC World America, déjà en service, ainsi que le MSC World Asia et le MSC World Atlantic, actuellement en construction, dont les livraisons sont prévues respectivement en 2026 et 2027.L’industrie de la croisière se porte bien parce qu’elle offre “un bon rapport qualité/prix”, notamment en Amérique du Nord et en Europe, avec des taux de réservation plus élevés pour cet été qu’en 2024, a souligné Pierfrancesco Vago, président exécutif de la division croisières du groupe MSC.MSC Croisières souligne que ces nouveaux navires, dont la navigation au fioul est très polluante, sont “parmi les plus efficients en matière énergétique” et sont “compatibles avec différents carburants alternatifs, y compris le GNL biosourcé et synthétique ainsi que le diesel biologique”. Les navires seront également équipés de systèmes de connexion électriques à quai pour réduire les émissions durant les escales, notamment de CO2 ainsi que d’oxyde d’azote (NOx) et d’oxyde de soufre (SOx). Mais ces connexions restent encore rares dans les ports.”Il y a aujourd’hui l’ambition d’être l’industrie ou le constructeur de bateaux le plus exigeant sur ces critères-là et il y a encore certainement plein de progrès qui vont être effectués dans les prochaines années”, a relevé M. Ferraci.”On va continuer de se battre au niveau national pour notre industrie navale (…) mais aussi au niveau européen. Nos concurrents asiatiques notamment ne jouent pas toujours à armes égales avec nous”, a noté le ministre.Cette commande s’inscrit “dans une stratégie industrielle de long terme pour MSC Croisières, et s’appuie sur un partenariat solide avec Chantiers de l’Atlantique, qui a construit 19 des 23 navires de la compagnie à ce jour”, le reste ayant été construit en Italie, a précisé le croisiériste.Avec cette nouvelle commande, l’investissement direct total de MSC Croisières en France au cours des deux dernières décennies dépasse désormais les 18 milliards d’euros, selon la compagnie.Les discussions autour des prochains navires ont déjà commencé, a souligné Laurent Castaing, directeur général des Chantiers de l’Atlantique.

Pope meets Vance ahead of Ukraine ceasefire push

Pope Leo XIV received US Vice President JD Vance and US Secretary of State Marco Rubio at the Vatican Monday, ahead of a US-led push to end the Russia-Ukraine conflict.The Vatican released photographs of Vance and Rubio smiling as they met with the Chicago-born pope, who was elected as head of the world’s 1.4 billion Catholics on May 8.The pair were among the 200,000 dignitaries, royals and faithful gathered Sunday to mark the official start of Leo’s papacy at an inauguration mass in St Peter’s Square.Leo, 69, has made peace the key word of his papacy so far and was expected to talk to Vance and Rubio about the US administration’s role in pushing for an end to the Russia-Ukraine conflict in particular.US President Donald Trump will hold a phone call with Russia’s Vladimir Putin later Monday as part of his efforts to end the war set off by Moscow’s 2022 invasion of Ukraine.Vance also met Monday with the Holy See’s Secretary for Relations with States, Paul Richard Gallagher, for “cordial talks” during which they expressed “satisfaction at the good bilateral relations”, the Vatican said.There was also “an exchange of views on some current international issues, calling for respect for humanitarian law and international law in areas of conflict and for a negotiated solution between the parties involved”, it said.There was a flurry of diplomatic meetings on the sidelines of Leo’s inauguration, with world dignitaries discussing both Israel’s offensive in Gaza and the Ukraine conflict.Ukraine’s President Volodymyr Zelensky, who was present at the inauguration mass, met with Leo for his first private audience Sunday.He also sat down with Vance and Rubio to discuss “their shared goal of ending the bloodshed in Ukraine,” according to the vice president’s office. – ‘Every effort’ -Leo offered last week to mediate between leaders of countries at war, saying that he himself “will make every effort so that this peace may prevail”.And the pope’s number two, Secretary of State Pietro Parolin, said Friday Leo “may offer the Vatican for a direct meeting between the two parties”, according to media reports.Vance’s audience with Leo lasted 45 minutes, the VP’s spokesperson said.Before becoming pope, Leo reposted on his personal X account criticism of US President Donald Trump’s administration over its approach to migration and also pilloried Vance.But Vance insisted Sunday that the United States was “very proud of him”, adding that “our prayers go with him as he starts this very important work”.JD Vance converted to Catholicism in 2019 and Rubio is also a Catholic.Vance and Gallagher also discussed “collaboration between Church and State… as well as some matters of special relevance to ecclesial life and religious freedom,” the Vatican said.Leo, who was elected following the death of his predecessor Pope Francis last month, is tasked with tackling a series of pressing challenges facing the Catholic Church.These include a bitter divide between supporters of Francis’s reforms and conservative opponents, particularly in the US, as well as increasingly empty pews in the West.

Au salon Computex, Nvidia promet le premier “superordinateur” de Taïwan

Le patron de Nvidia, Jensen Huang, a annoncé lundi projeter de construire le “premier superordinateur d’intelligence artificielle” de Taïwan, lors de sa présentation des dernières avancées de l’entreprise dans le domaine de l’intelligence artificielle au salon technologique Computex à Taipei.M. Huang a indiqué que Nvidia travaillerait avec les géants taïwanais de la technologie Foxconn et TSMC ainsi qu’avec le gouvernement local pour construire le “premier superordinateur d’IA de Taïwan […] pour l’infrastructure d’IA et l’écosystème d’IA”.”Il est très important d’avoir une infrastructure d’IA de classe mondiale à Taïwan”, a affirmé M. Huang lors d’une allocution prononcée à la veille du salon Computex.Les géants mondiaux des semi-conducteurs se réunissent cette semaine à Taïwan pour le salon technologique Computex, rendez-vous annuel d’un secteur au coeur de la révolution de l’intelligence artificielle (IA) mais chahuté par les guerres commerciales de Donald Trump.Computex est la principale vitrine technologique annuelle de Taïwan, dont les usines de semi-conducteurs de pointe sont cruciales pour de nombreux produits, des iPhones aux serveurs qui font fonctionner ChatGPT. – Période charnière – “Dans 10 ans, vous regarderez en arrière et vous réaliserez que l’IA s’est maintenant intégrée dans tout et, en fait, nous avons besoin de l’IA partout”, a assuré, le patron de Nvidia, natif de Taïwan, vêtu de son emblématique veste de cuir noire.Le dirigeant du groupe de Santa Clara (Californie) a aussi annoncé une nouvelle version de la technologie NVLink, permettant aux clients de construire une infrastructure IA semi-personnalisée. Le PDG de Qualcomm, Cristiano Amon, a annoncé que le groupe projetait de s’étendre aux centres de données, sans donner plus de détails. Pour Paul Yu, du cabinet de conseil et groupe de réflexion basé à Taïwan Witology Markettrend, l’industrie traverse une “période charnière”.”Au cours des deux dernières années et demie, des progrès significatifs ont été réalisés dans le domaine de l’intelligence artificielle”, et “2025 à 2026 sera la période cruciale pour passer de l’entraînement des modèles d’IA à des applications rentables”, a-t-il estimé.Malgré ces avancées, le secteur doit actuellement faire face aux défis de l’impact potentiel des nouveaux droits de douane américains et à des chaînes d’approvisionnement perturbées.Washington a ouvert en avril une enquête visant à déterminer si la dépendance des Etats-Unis à ses importations de semi-conducteurs présente un risque pour la sécurité nationale.Or, c’est après ce type d’enquête qu’avaient été imposées en mars et avril des surtaxes sur l’acier, l’aluminium et l’automobile.- Au centre de l’écosystème -Le président américain Donald Trump a également accusé Taïwan de voler des puces à l’industrie américaine et menacé d’imposer des droits de douane allant jusqu’à 100% sur les importations de semi-conducteurs en provenance de l’île.Certains craignent que Taïwan qui s’est imposé comme un maillon essentiel des chaînes d’approvisionnement de la planète, ne perde sa position dominante sur le marché.Cependant, cette place de leader agit pour Taïwan tel un “bouclier de silicium”, référence au matériau le plus utilisé dans l’industrie. Ce bouclier est censé protéger l’île d’une invasion ou d’un blocus de la Chine — qui la revendique comme une partie de son territoire — en incitant les Etats-Unis à la défendre pour son secteur des semi-conducteurs.Sous pression, le fleuron TSMC a annoncé en mars un investissement de 100 milliards de dollars aux Etats-Unis.Le fournisseur de TSMC GlobalWafers a également fait part la semaine dernière de son intention d’augmenter ses investissements américains de 4 milliards de dollars, et ouvert une usine de fabrication de plaquettes de silicium au Texas.La concurrence s’intensifie alors que les restrictions américaines sur l’exportation de certains puces IA vers la Chine poussent les acteurs locaux à développer leurs propres produits.Le géant technologique chinois Xiaomi a annoncé lundi un plan d’investissement de près de 7 milliards de dollars sur dix ans dans le développement de puces pour smartphones haut de gamme.Jensen Huang, interrogé vendredi, est apparu optimiste quant à l’avenir de Taïwan, affirmant que l’île “resterait au centre de l’écosystème technologique”. dirigeants de omiode l’écosystème technologique”.

Au salon Computex, Nvidia promet le premier “superordinateur” de Taïwan

Le patron de Nvidia, Jensen Huang, a annoncé lundi projeter de construire le “premier superordinateur d’intelligence artificielle” de Taïwan, lors de sa présentation des dernières avancées de l’entreprise dans le domaine de l’intelligence artificielle au salon technologique Computex à Taipei.M. Huang a indiqué que Nvidia travaillerait avec les géants taïwanais de la technologie Foxconn et TSMC ainsi qu’avec le gouvernement local pour construire le “premier superordinateur d’IA de Taïwan […] pour l’infrastructure d’IA et l’écosystème d’IA”.”Il est très important d’avoir une infrastructure d’IA de classe mondiale à Taïwan”, a affirmé M. Huang lors d’une allocution prononcée à la veille du salon Computex.Les géants mondiaux des semi-conducteurs se réunissent cette semaine à Taïwan pour le salon technologique Computex, rendez-vous annuel d’un secteur au coeur de la révolution de l’intelligence artificielle (IA) mais chahuté par les guerres commerciales de Donald Trump.Computex est la principale vitrine technologique annuelle de Taïwan, dont les usines de semi-conducteurs de pointe sont cruciales pour de nombreux produits, des iPhones aux serveurs qui font fonctionner ChatGPT. – Période charnière – “Dans 10 ans, vous regarderez en arrière et vous réaliserez que l’IA s’est maintenant intégrée dans tout et, en fait, nous avons besoin de l’IA partout”, a assuré, le patron de Nvidia, natif de Taïwan, vêtu de son emblématique veste de cuir noire.Le dirigeant du groupe de Santa Clara (Californie) a aussi annoncé une nouvelle version de la technologie NVLink, permettant aux clients de construire une infrastructure IA semi-personnalisée. Le PDG de Qualcomm, Cristiano Amon, a annoncé que le groupe projetait de s’étendre aux centres de données, sans donner plus de détails. Pour Paul Yu, du cabinet de conseil et groupe de réflexion basé à Taïwan Witology Markettrend, l’industrie traverse une “période charnière”.”Au cours des deux dernières années et demie, des progrès significatifs ont été réalisés dans le domaine de l’intelligence artificielle”, et “2025 à 2026 sera la période cruciale pour passer de l’entraînement des modèles d’IA à des applications rentables”, a-t-il estimé.Malgré ces avancées, le secteur doit actuellement faire face aux défis de l’impact potentiel des nouveaux droits de douane américains et à des chaînes d’approvisionnement perturbées.Washington a ouvert en avril une enquête visant à déterminer si la dépendance des Etats-Unis à ses importations de semi-conducteurs présente un risque pour la sécurité nationale.Or, c’est après ce type d’enquête qu’avaient été imposées en mars et avril des surtaxes sur l’acier, l’aluminium et l’automobile.- Au centre de l’écosystème -Le président américain Donald Trump a également accusé Taïwan de voler des puces à l’industrie américaine et menacé d’imposer des droits de douane allant jusqu’à 100% sur les importations de semi-conducteurs en provenance de l’île.Certains craignent que Taïwan qui s’est imposé comme un maillon essentiel des chaînes d’approvisionnement de la planète, ne perde sa position dominante sur le marché.Cependant, cette place de leader agit pour Taïwan tel un “bouclier de silicium”, référence au matériau le plus utilisé dans l’industrie. Ce bouclier est censé protéger l’île d’une invasion ou d’un blocus de la Chine — qui la revendique comme une partie de son territoire — en incitant les Etats-Unis à la défendre pour son secteur des semi-conducteurs.Sous pression, le fleuron TSMC a annoncé en mars un investissement de 100 milliards de dollars aux Etats-Unis.Le fournisseur de TSMC GlobalWafers a également fait part la semaine dernière de son intention d’augmenter ses investissements américains de 4 milliards de dollars, et ouvert une usine de fabrication de plaquettes de silicium au Texas.La concurrence s’intensifie alors que les restrictions américaines sur l’exportation de certains puces IA vers la Chine poussent les acteurs locaux à développer leurs propres produits.Le géant technologique chinois Xiaomi a annoncé lundi un plan d’investissement de près de 7 milliards de dollars sur dix ans dans le développement de puces pour smartphones haut de gamme.Jensen Huang, interrogé vendredi, est apparu optimiste quant à l’avenir de Taïwan, affirmant que l’île “resterait au centre de l’écosystème technologique”. dirigeants de omiode l’écosystème technologique”.