La Corée du Nord dément le retrait des haut-parleurs de propagande à la frontière avec le Sud

L’influente soeur du dirigeant nord-coréen Kim Yo Jong a réfuté jeudi des rapports de l’armée sud-coréenne selon lesquels la Corée du Nord aurait retiré ses hauts-parleurs de propagande à sa frontière avec le Sud, écartant toute idée de détente avec Séoul.”Nous n’avons jamais retiré les haut-parleurs installés dans la zone frontalière et nous ne sommes pas disposés à les retirer”, a déclaré Kim Yo Jong, dans une déclaration diffusée par l’agence officielle nord-coréenne KCNA.La frontière entre les deux Corées est le théâtre d’une guerre par haut-parleurs interposés, Séoul diffusant de la K-pop et des bulletins d’information vers le Nord, tandis que celui-ci émet des bruits inquiétants.Arrivé au pouvoir début juin, le président sud-coréen Lee Jae-Myung a promis de tendre la main à Pyongyang, arguant que, “quel qu’en soit le coût, la paix est préférable à la guerre”.Le 5 août, Séoul avait annoncé avoir commencé à retirer ses haut-parleurs comme “mesure pratique visant à aider à apaiser les tensions avec le Nord”. Quelques jours plus tard, l’état-major sud-coréen avait affirmé que l’armée nord-coréenne avait commencé à en faire autant.-‘Aucune volonté’-Mais dans sa déclaration de jeudi, Mme Kim a rejeté tout geste en ce sens. “Récemment, la République de Corée a tenté d’induire l’opinion publique en erreur en affirmant que ses +mesures de bonne volonté+ et sa +politique d’apaisement+ trouvent un écho, et de faire croire à l’opinion selon laquelle les relations entre la RPDC et la République de Corée sont en train de se +restaurer+”, a-t-elle déclaré, en se référant aux deux Corées par leurs noms officiels. “Nous avons précisé à plusieurs occasions que nous n’avons aucune volonté d’améliorer les relations avec la République de Corée… et cette position et ce point de vue définitifs seront inscrits dans notre Constitution à l’avenir”, a-t-elle précisé.Sa déclaration intervient alors que la Corée du Sud et les Etats-Unis se préparent à mener des exercices militaires conjoints annuels visant à contenir le Nord, du 18 au 28 août.De son côté, le gouvernement sud-coréen a répondu jeudi qu’il continuerait à “poursuivre des mesures de normalisation et de stabilisation” avec le Nord.”Au cours des trois dernières années, les relations intercoréennes ont été enfermées dans une impasse intransigeante. Pour transformer cela en une période de dialogue et d’engagement, nous devons aborder la situation avec calme et une perspective à long terme,” a déclaré un responsable du ministère de l’unification sud-coréen aux journalistes.Les deux pays demeurent techniquement en guerre, car la guerre de Corée de 1950-1953 s’est terminée par un armistice et non par un traité de paix.La diffusion de propagande par haut-parleurs, une tactique qui remonte à la guerre de Corée, a déjà poussé Pyongyang à menacer de frappes d’artillerie contre les unités de haut-parleurs en Corée du Sud.

Les migrants inquiets de l’accord franco-britannique, mais les traversées continuent

Une semaine après son entrée en vigueur, l’accord migratoire franco-britannique tourmente les candidats à l’exil amassés sur les côtes du nord de la France, mais sans enrayer pour l’heure les traversées clandestines de la Manche.Trentenaire égyptien arrivé à Calais il y a deux jours, Adnan (prénom modifié) pianote sur son téléphone, à quelques mètres du campement de quelques tentes où il dort en plein centre-ville. Il essaie de contacter un passeur, explique-t-il, concentré.”Moi, je vais tenter” la traversée, “le plus vite possible!”, dit-il dans un sourire blanc immaculé. “Avant qu’ils commencent à arrêter et renvoyer des gens”.L’accord franco-britannique prévoit le renvoi en France de migrants arrivés au Royaume-Uni en traversant la Manche par “small boats”, ces embarcations de fortune qu’ils utilisent.Pour chaque migrant renvoyé en France, Londres s’est engagé à accepter une personne se trouvant dans l’Hexagone et ayant fait une demande sur une plateforme en ligne.Les détails sont encore flous, y compris pour les associations qui servent de relais avec les migrants: “C’est une nouvelle politique absurde, une bureaucratie vraiment compliquée qu’on essaie encore de comprendre”, dénonce Gloria Ciaccio, coordinatrice pour Channel Info Project, un projet de L’Auberge des migrants à Calais.A chaque nouveau texte de ce type, “les gens entrent dans un état de panique”, assure-t-elle.- “Pas d’autre choix” -Londres a annoncé la semaine dernière avoir commencé à placer en détention des migrants arrivés par “small boats”.”Je connais quelqu’un qui est arrivé en Angleterre il y a deux jours” et qui a été placé en hôtel, de ceux où sont accueillis les demandeurs d’asile à leur arrivée au Royaume-Uni, affirme pourtant Adnan.S’il apprenait que des gens sont renvoyés du Royaume-Uni vers la France, il hésiterait à dépenser une grosse somme d’argent pour la traversée et demanderait peut-être l’asile en France, admet-il.Un ami à lui, Walid (prénom modifié), a quant à lui “changé d’avis” après une semaine en France: il veut rentrer en Egypte. “C’est trop dur, vivre ici, dans la rue, est trop dur”, dit-il.Leur voisin de tente, Mohammad Jawwad, 45 ans, aimerait profiter de l’accord pour rejoindre le Royaume-Uni légalement. Mais le processus “va être long”, craint-il. Et sans l’aide d’un avocat, il se fait peu d’espoir.Parti de Syrie en raison de problèmes de santé, il n’a qu’une chose en tête: se faire soigner, ce qu’il aimerait faire en France. Mais s’il demande l’asile, il risque d’être renvoyé en Slovénie, le pays par lequel il est entré dans l’Union européenne.”Les gens continuent de prévoir de traverser parce que, pour certains, il n’y a vraiment pas d’autre choix”, résume Gloria Ciaccio.- Flux ininterrompu -“Tous les migrants arrivant par +small boats+, à l’exception des mineurs non accompagnés demandeurs d’asile, risquent d’être placés en détention”, souligne l’association britannique Refugee Action. “Mais en pratique, cela dépend de facteurs opérationnels dont les capacités des centres de rétention, les places pour être renvoyé (en France, NDLR), et la vitesse du processus”.Mercredi à l’aube, un buggy de la gendarmerie remonte à pleine vitesse la plage de Hardelot (Pas-de-Calais). En mer, un canot de la gendarmerie maritime et une vedette de la Marine nationale s’activent. Un “small boat” vient de partir, avec une cinquantaine de passagers, dont moins de la moitié portent des gilets de sauvetage.Durant près de deux heures, l’embarcation longe la plage au ralenti, ballottée par les vagues et le vent. Après avoir déposé quatre migrants ayant jeté l’éponge, le bateau finit par prendre la direction de l’Angleterre, dans une brume épaisse.Ces tentatives sont très dangereuses: entre lundi et mardi, près de 300 migrants au total ont été secourus dans les eaux françaises. Et une Somalienne est morte près de Dunkerque (Nord) en tentant de rejoindre l’Anglerre en début de semaine, le 19e décès de ce type à la frontière franco-britannique depuis le début de l’année.Mais beaucoup d’autres parviennent à leurs fins. Depuis l’entrée en vigueur de l’accord entre Paris et Londres, plus de 2.000 migrants ont franchi la Manche à bord de “small boats”, selon les derniers chiffres officiels britanniques.

Sur les rives d’un lac, du répit et de la fraîcheur pour des Ukrainiens épuisés par la guerre

Raïssa Oustimenko lève à peine les yeux vers le ciel lorsqu’un avion de chasse passe dans un vacarme assourdissant au-dessus des rives du lac de Sloviansk, à 20 km du front dans l’est de l’Ukraine. Cette femme de 67 ans fouille dans un sac en plastique rose contenant les prunes qu’elle a emportées pour son pique-nique au bord de cette étendue d’eau, tandis que le Su-27 ukrainien traverse le ciel.A côté d’elle, certains baigneurs haussent les épaules, quand d’autres se protègent les yeux du soleil pour observer l’avion fendre l’air à toute vitesse. Les jours d’été, de nombreux habitants de la région viennent se rafraîchir au bord du lac et y trouver un peu de répit, la guerre faisant rage à quelques kilomètres. La plupart des baigneurs sont des personnes âgées, restées à Sloviansk car elles ne voulaient pas quitter leur maison, alors que la moitié de ses 110.000 habitants ont fui les combats.Les troupes russes continuent d’avancer vers cette ville industrielle, désormais à portée des bombes planantes dévastatrices larguées par des avions et des attaques de drones qui ont réduit en ruines ses bâtiments.Face à l’incertitude, Raïssa Oustimenko confie avoir besoin de se raccrocher à des choses positives. “Cela peut être la plage, une bonne tasse de café, ou juste une fleur. Vous regardez une fleur et vous vous sentez heureux”, explique-t-elle à l’AFP. Grâce à cela, “vous oubliez ce qui passe dans le ciel au-dessus de votre tête, c’est le plus important. Sinon on ne pourrait pas survivre ici”, poursuit-elle. – “Petits moments de joie” –De telles scènes sont courantes dans les zones touchées par des conflits, relève Omar Salih Rasheed, le coordinateur du programme de soutien en matière de santé mentale du Comité International de la Croix-Rouge.”Les gens cherchent toujours des moyens de s’adapter, de supporter ce qu’il se passe”, dit encore M. Rasheed. “Mais cela ne veut pas dire que tout va bien”, souligne-t-il. Les besoins concernant la santé mentale vont fortement augmenter après l’arrêt des affrontements, quand les gens vont prendre conscience de ce qui leur est arrivé, note-t-il. Tant que la guerre n’est pas terminée, il est important que “les communautés puissent profiter autant qu’elles le peuvent des petits moments de joie”. Sur les rives du lac de Sloviansk, Viatcheslav Chatalov, qui tient un bar à la décoration marine, raconte que les gens peuvent tous partir quand des explosions se font entendre, pour revenir un peu plus tard dans la journée, afin de “se détendre”. Dans son établissement orné d’une roue de bateau géante, les enceintes crachent un morceau de Coldplay : “ceux qui ont vraiment peur sont déjà partis mais les plus endurcis continuent de venir”, déclare ce barman de 61 ans à la peau tannée par des décennies de travail sous le soleil, en distribuant des matelas de plage. – Souvenirs heureux -Sur le sable s’alignent des cabanes en bois blanches, ainsi qu’un abri en béton en cas de bombardements. Mais Mariana Rebets, 37 ans, n’a jamais vu personne se ruer dedans.”Si les sirènes retentissent et que nous voyons de la fumée, nous verrons ce que font les gens et nous les suivrons”, dit-elle. Portant une robe rose et d’imposantes lunettes de soleil, Mariana fait régulièrement le voyage à partir de l’ouest de l’Ukraine, relativement plus sûr, pour rendre visite à son mari posté non loin du front.Il lui a d’ailleurs conseillé de plonger sans hésitation si elle entendait “quelque chose voler au-dessus du lac”.Les plus jeunes habitants de Sloviansk, qui ne compte plus désormais que 53.000 âmes, sont partis trouver refuge dans des régions plus sûres. Comme la famille de Raïssa Oustimenko. De la rive sauvage du lac où elle vient désormais seule, elle contemple l’étendue d’eau dans laquelle ses petits-enfants ont appris à nager. “Ils ne sont plus là désormais. Plus personne n’est là”, se désespère-t-elle, voulant tout de même se souvenir des jours heureux passés au lac, avant la guerre. 

Sur les rives d’un lac, du répit et de la fraîcheur pour des Ukrainiens épuisés par la guerre

Raïssa Oustimenko lève à peine les yeux vers le ciel lorsqu’un avion de chasse passe dans un vacarme assourdissant au-dessus des rives du lac de Sloviansk, à 20 km du front dans l’est de l’Ukraine. Cette femme de 67 ans fouille dans un sac en plastique rose contenant les prunes qu’elle a emportées pour son pique-nique au bord de cette étendue d’eau, tandis que le Su-27 ukrainien traverse le ciel.A côté d’elle, certains baigneurs haussent les épaules, quand d’autres se protègent les yeux du soleil pour observer l’avion fendre l’air à toute vitesse. Les jours d’été, de nombreux habitants de la région viennent se rafraîchir au bord du lac et y trouver un peu de répit, la guerre faisant rage à quelques kilomètres. La plupart des baigneurs sont des personnes âgées, restées à Sloviansk car elles ne voulaient pas quitter leur maison, alors que la moitié de ses 110.000 habitants ont fui les combats.Les troupes russes continuent d’avancer vers cette ville industrielle, désormais à portée des bombes planantes dévastatrices larguées par des avions et des attaques de drones qui ont réduit en ruines ses bâtiments.Face à l’incertitude, Raïssa Oustimenko confie avoir besoin de se raccrocher à des choses positives. “Cela peut être la plage, une bonne tasse de café, ou juste une fleur. Vous regardez une fleur et vous vous sentez heureux”, explique-t-elle à l’AFP. Grâce à cela, “vous oubliez ce qui passe dans le ciel au-dessus de votre tête, c’est le plus important. Sinon on ne pourrait pas survivre ici”, poursuit-elle. – “Petits moments de joie” –De telles scènes sont courantes dans les zones touchées par des conflits, relève Omar Salih Rasheed, le coordinateur du programme de soutien en matière de santé mentale du Comité International de la Croix-Rouge.”Les gens cherchent toujours des moyens de s’adapter, de supporter ce qu’il se passe”, dit encore M. Rasheed. “Mais cela ne veut pas dire que tout va bien”, souligne-t-il. Les besoins concernant la santé mentale vont fortement augmenter après l’arrêt des affrontements, quand les gens vont prendre conscience de ce qui leur est arrivé, note-t-il. Tant que la guerre n’est pas terminée, il est important que “les communautés puissent profiter autant qu’elles le peuvent des petits moments de joie”. Sur les rives du lac de Sloviansk, Viatcheslav Chatalov, qui tient un bar à la décoration marine, raconte que les gens peuvent tous partir quand des explosions se font entendre, pour revenir un peu plus tard dans la journée, afin de “se détendre”. Dans son établissement orné d’une roue de bateau géante, les enceintes crachent un morceau de Coldplay : “ceux qui ont vraiment peur sont déjà partis mais les plus endurcis continuent de venir”, déclare ce barman de 61 ans à la peau tannée par des décennies de travail sous le soleil, en distribuant des matelas de plage. – Souvenirs heureux -Sur le sable s’alignent des cabanes en bois blanches, ainsi qu’un abri en béton en cas de bombardements. Mais Mariana Rebets, 37 ans, n’a jamais vu personne se ruer dedans.”Si les sirènes retentissent et que nous voyons de la fumée, nous verrons ce que font les gens et nous les suivrons”, dit-elle. Portant une robe rose et d’imposantes lunettes de soleil, Mariana fait régulièrement le voyage à partir de l’ouest de l’Ukraine, relativement plus sûr, pour rendre visite à son mari posté non loin du front.Il lui a d’ailleurs conseillé de plonger sans hésitation si elle entendait “quelque chose voler au-dessus du lac”.Les plus jeunes habitants de Sloviansk, qui ne compte plus désormais que 53.000 âmes, sont partis trouver refuge dans des régions plus sûres. Comme la famille de Raïssa Oustimenko. De la rive sauvage du lac où elle vient désormais seule, elle contemple l’étendue d’eau dans laquelle ses petits-enfants ont appris à nager. “Ils ne sont plus là désormais. Plus personne n’est là”, se désespère-t-elle, voulant tout de même se souvenir des jours heureux passés au lac, avant la guerre. 

Les Colombiens ont dit un dernier adieu au candidat présidentiel assassiné

Famille, amis et personnalités politiques ont assisté mercredi à Bogota aux funérailles du sénateur et candidat conservateur à la présidence Miguel Uribe, mortellement blessé par balles en juin, a constaté l’AFP.Miguel Uribe Turbay, favori de la droite en vue de la présidentielle de 2026 en Colombie, avait été atteint par deux balles à la tête par un tueur à gages âgé de 15 ans alors qu’il prononçait un discours dans la capitale, le 7 juin. Il est mort lundi des conséquences de ses blessures, un assassinat qui ravive le souvenir des années 1980 et 1990, quand cinq candidats à la présidence colombienne avaient été assassinés.Parallèlement, le président de gauche Gustavo Petro a annoncé avoir dû dépêcher mercredi un hélicoptère pour secourir un député conservateur, Julio Cesar Triana, ciblé par une tentative d’assassinat alors qu’il circulait dans la région de Huila (sud).Au moins 74 candidats à des élections ont été assassinés en Colombie entre 2016 et 2024, selon l’organisme indépendant Indepaz.”Je tiendrai ma promesse de donner à Alejandro et aux filles une vie pleine d’amour et de bonheur, sans haine et sans rancune”, a déclaré lors des funérailles, à propos de ses enfants, l’épouse de Miguel Uribe, Maria Claudia Tarazona, estimant que la Colombie vivait l’un des “jours les plus sombres” de son histoire.Petit-fils de l’ancien président Julio César Turbay (1978-1982), Miguel Uribe, 39 ans, était le fils de la journaliste Diana Turbay, enlevée sur ordre de l’ex-baron de la drogue Pablo Escobar et tuée lors d’une opération de police pour sa libération.”Il y a 34 ans, la guerre m’a pris celle qui était mon épouse (…) J’ai dû annoncer à un enfant de seulement quatre ans, avec toute la douleur de mon âme, l’horrible nouvelle de l’assassinat de sa mère (…) cette violence absurde m’enlève également ce même enfant”, a déclaré son père Miguel Uribe Londoño.Plusieurs centaines de personnes s’étaient auparavant inclinées, pour le troisième jour consécutif, devant le cercueil de Miguel Uribe placé dans l’enceinte du Parlement.Le président Petro et les membres de son gouvernement avaient indiqué qu’ils n’assisteraient pas aux funérailles à la demande des proches du défunt.”Nous respectons simplement la famille et évitons que les funérailles (…) soient récupérées par les partisans de la haine”, a écrit M. Petro sur X.Six personnes en lien avec cet assassinat ont été arrêtées, dont le tireur. Les autorités désignent la dissidence des Farc “Segunda Marquetalia” comme commanditaire.

Le bitcoin bat un nouveau record et dépasse les 124.000 dollars

Le bitcoin a atteint un nouveau plus haut jeudi matin dans les premiers échanges asiatiques, dépassant pour la première fois le seuil des 124.000 dollars, porté par la hausse des actions américaines, l’intérêt des investisseurs institutionnels et une législation américaine favorable.La star des cryptomonnaies a battu son précédent record du 14 juillet dernier (123.205 dollars), dépassant même brièvement les 124.500 dollars avant de refluer. Vers 02H08 GMT le bitcoin s’échangeait pour quelque 123.600 dollars.Les actions américaines ont terminé en forte hausse mercredi à la Bourse de New York, l’indice S&P 500 atteignant un nouveau plus haut, tout comme le Nasdaq à forte coloration technologique, contribuant à la hausse de la cryptomonnaie.Le bitcoin affiche depuis plusieurs mois une nette progression, encouragée notamment par le climat législatif favorable mis en place par le président américain Donald Trump.”Le marché des cryptomonnaies bénéficie de fondamentaux très favorables”, a récemment rappelé Samer Hasn, analyste marché chez XS.com.Sur le plan réglementaire, les dernières batailles juridiques majeures menées par l’autorité américaine de régulation du secteur sont désormais closes.Par ailleurs, “Donald Trump a pris des mesures pour mettre fin aux restrictions qui empêchaient auparavant les banques de faire affaire avec des entreprises signalées pour des risques liés à leur réputation, une catégorie dans laquelle les entreprises de cryptomonnaie étaient souvent injustement placées”. Trump pourrait aussi être enclin à accélérer l’intégration des cryptomonnaies dans le système financier national et à lever des restrictions supplémentaires, compte tenu de son implication croissante et de celle de sa famille dans ce secteur, a encore estimé M. Hasn.

Le bitcoin bat un nouveau record et dépasse les 124.000 dollars

Le bitcoin a atteint un nouveau plus haut jeudi matin dans les premiers échanges asiatiques, dépassant pour la première fois le seuil des 124.000 dollars, porté par la hausse des actions américaines, l’intérêt des investisseurs institutionnels et une législation américaine favorable.La star des cryptomonnaies a battu son précédent record du 14 juillet dernier (123.205 dollars), dépassant même brièvement les 124.500 dollars avant de refluer. Vers 02H08 GMT le bitcoin s’échangeait pour quelque 123.600 dollars.Les actions américaines ont terminé en forte hausse mercredi à la Bourse de New York, l’indice S&P 500 atteignant un nouveau plus haut, tout comme le Nasdaq à forte coloration technologique, contribuant à la hausse de la cryptomonnaie.Le bitcoin affiche depuis plusieurs mois une nette progression, encouragée notamment par le climat législatif favorable mis en place par le président américain Donald Trump.”Le marché des cryptomonnaies bénéficie de fondamentaux très favorables”, a récemment rappelé Samer Hasn, analyste marché chez XS.com.Sur le plan réglementaire, les dernières batailles juridiques majeures menées par l’autorité américaine de régulation du secteur sont désormais closes.Par ailleurs, “Donald Trump a pris des mesures pour mettre fin aux restrictions qui empêchaient auparavant les banques de faire affaire avec des entreprises signalées pour des risques liés à leur réputation, une catégorie dans laquelle les entreprises de cryptomonnaie étaient souvent injustement placées”. Trump pourrait aussi être enclin à accélérer l’intégration des cryptomonnaies dans le système financier national et à lever des restrictions supplémentaires, compte tenu de son implication croissante et de celle de sa famille dans ce secteur, a encore estimé M. Hasn.