Trump veut tenir Poutine en respect et impliquer l’Ukraine dans de futures discussions

Donald Trump a assuré jeudi que Vladimir Poutine “ne ferait pas le malin” face à lui vendredi en Alaska, et répété que son objectif était d’impliquer Volodymyr Zelensky, si possible “très rapidement”, dans de futurs pourparlers de paix.A l’approche de ce sommet, l’Ukraine fait face à une pression militaire toujours plus forte, et a ordonné jeudi de nouvelles évacuations de familles dans une zone de la région de Donetsk (est), l’armée russe ayant avancé rapidement ces derniers jours.”Si je n’étais pas président, (le dirigeant russe) voudrait prendre toute l’Ukraine. Mais je suis président et il ne fera pas le malin avec moi”, a déclaré le président américain dans un échange avec la presse jeudi à la Maison Blanche, à la veille de son tête-à-tête avec Vladimir Poutine.Pour Daniel Fried, ancien ambassadeur américain en Pologne, aujourd’hui expert au Atlantic Council, le grand danger vendredi est celui d’une “occasion manquée, si Poutine engrange la victoire que représente la simple tenue de ce sommet, joue la montre et fait perdre du temps à tout le monde.””Je saurai dès les deux, trois, quatre ou cinq premières minutes si ce sera une bonne réunion ou une mauvaise réunion”, a assuré Donald Trump, qui se rêve en futur lauréat du prix Nobel de la paix.”Cette rencontre va ouvrir la voie à une autre”, incluant le président ukrainien, avait-il dit quelques heures auparavant à la radio Fox News. Kiev et les Européens redoutent que Donald Trump et Vladimir Poutine, en l’absence de Volodymyr Zelensky, n’entreprennent vendredi de redessiner la carte de l’Ukraine.- “Donnant-donnant” -“Je ne veux pas utiliser le terme +se partager les choses+, mais d’une certaine manière, ce n’est pas un mauvais terme. Il y aura du donnant-donnant en ce qui concerne les frontières, les territoires”, a aussi dit Donald Trump.Il a déjà avancé la possibilité de tenir un futur sommet tripartite en “restant en Alaska”.Vladimir Poutine a lui salué jeudi les “efforts assez énergiques et sincères” des Etats-Unis “pour mettre fin aux hostilités, sortir de la crise et parvenir à des accords qui satisfassent toutes les parties impliquées”.Le président ukrainien n’a pas été invité à cette entrevue entre deux dirigeants à la relation très particulière, alternant poussées de tension et rapprochements spectaculaires.Volodymyr Zelensky a en revanche été reçu chaleureusement jeudi à Londres par le Premier ministre britannique Keir Starmer.Les dirigeants européens font bloc autour de lui et tentent de peser sur Donald Trump.Sa conversation avec Vladimir Poutine sur la base d’Elmendorf-Richardson, en tête-à-tête avec seulement des interprètes, portera aussi sur la “coopération bilatérale”, a indiqué le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov.Donald Trump, ancien promoteur immobilier, vante souvent le potentiel économique d’une relation normalisée avec la Russie. – Conférence de presse -La réunion doit débuter vendredi vers 19H30 GMT, a précisé le Kremlin.Les présidents russe et américain donneront ensuite une conférence de presse, la première depuis leur apparition commune devant les caméras en 2018 à Helsinki, restée dans les mémoires comme un moment de connivence.Sur le terrain, les troupes ukrainiennes, moins nombreuses, font face à une avancée rapide de l’armée russe dans la région orientale de Donetsk, où Moscou a revendiqué jeudi la prise de deux nouveaux villages.L’Ukraine a elle tiré des dizaines de drones dans la nuit de mercredi à jeudi.Les positions officielles des deux belligérants sont toujours irréconciliables. La Russie réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan.Pour Kiev, ces exigences sont inacceptables.Lors des trois sessions de pourparlers depuis le printemps, dont la dernière s’est tenue à Istanbul en juillet, Russes et Ukrainiens avaient seulement réussi à s’entendre sur l’échange de prisonniers de guerre.Dans ce cadre, Kiev et Moscou ont annoncé jeudi avoir échangé 84 prisonniers de chaque camp.

Trump veut tenir Poutine en respect et impliquer l’Ukraine dans de futures discussions

Donald Trump a assuré jeudi que Vladimir Poutine “ne ferait pas le malin” face à lui vendredi en Alaska, et répété que son objectif était d’impliquer Volodymyr Zelensky, si possible “très rapidement”, dans de futurs pourparlers de paix.A l’approche de ce sommet, l’Ukraine fait face à une pression militaire toujours plus forte, et a ordonné jeudi de nouvelles évacuations de familles dans une zone de la région de Donetsk (est), l’armée russe ayant avancé rapidement ces derniers jours.”Si je n’étais pas président, (le dirigeant russe) voudrait prendre toute l’Ukraine. Mais je suis président et il ne fera pas le malin avec moi”, a déclaré le président américain dans un échange avec la presse jeudi à la Maison Blanche, à la veille de son tête-à-tête avec Vladimir Poutine.Pour Daniel Fried, ancien ambassadeur américain en Pologne, aujourd’hui expert au Atlantic Council, le grand danger vendredi est celui d’une “occasion manquée, si Poutine engrange la victoire que représente la simple tenue de ce sommet, joue la montre et fait perdre du temps à tout le monde.””Je saurai dès les deux, trois, quatre ou cinq premières minutes si ce sera une bonne réunion ou une mauvaise réunion”, a assuré Donald Trump, qui se rêve en futur lauréat du prix Nobel de la paix.”Cette rencontre va ouvrir la voie à une autre”, incluant le président ukrainien, avait-il dit quelques heures auparavant à la radio Fox News. Kiev et les Européens redoutent que Donald Trump et Vladimir Poutine, en l’absence de Volodymyr Zelensky, n’entreprennent vendredi de redessiner la carte de l’Ukraine.- “Donnant-donnant” -“Je ne veux pas utiliser le terme +se partager les choses+, mais d’une certaine manière, ce n’est pas un mauvais terme. Il y aura du donnant-donnant en ce qui concerne les frontières, les territoires”, a aussi dit Donald Trump.Il a déjà avancé la possibilité de tenir un futur sommet tripartite en “restant en Alaska”.Vladimir Poutine a lui salué jeudi les “efforts assez énergiques et sincères” des Etats-Unis “pour mettre fin aux hostilités, sortir de la crise et parvenir à des accords qui satisfassent toutes les parties impliquées”.Le président ukrainien n’a pas été invité à cette entrevue entre deux dirigeants à la relation très particulière, alternant poussées de tension et rapprochements spectaculaires.Volodymyr Zelensky a en revanche été reçu chaleureusement jeudi à Londres par le Premier ministre britannique Keir Starmer.Les dirigeants européens font bloc autour de lui et tentent de peser sur Donald Trump.Sa conversation avec Vladimir Poutine sur la base d’Elmendorf-Richardson, en tête-à-tête avec seulement des interprètes, portera aussi sur la “coopération bilatérale”, a indiqué le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov.Donald Trump, ancien promoteur immobilier, vante souvent le potentiel économique d’une relation normalisée avec la Russie. – Conférence de presse -La réunion doit débuter vendredi vers 19H30 GMT, a précisé le Kremlin.Les présidents russe et américain donneront ensuite une conférence de presse, la première depuis leur apparition commune devant les caméras en 2018 à Helsinki, restée dans les mémoires comme un moment de connivence.Sur le terrain, les troupes ukrainiennes, moins nombreuses, font face à une avancée rapide de l’armée russe dans la région orientale de Donetsk, où Moscou a revendiqué jeudi la prise de deux nouveaux villages.L’Ukraine a elle tiré des dizaines de drones dans la nuit de mercredi à jeudi.Les positions officielles des deux belligérants sont toujours irréconciliables. La Russie réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan.Pour Kiev, ces exigences sont inacceptables.Lors des trois sessions de pourparlers depuis le printemps, dont la dernière s’est tenue à Istanbul en juillet, Russes et Ukrainiens avaient seulement réussi à s’entendre sur l’échange de prisonniers de guerre.Dans ce cadre, Kiev et Moscou ont annoncé jeudi avoir échangé 84 prisonniers de chaque camp.

Pollution plastique: les négociations prolongées mais restent dans le flou

La négociation internationale pour élaborer un traité sur la pollution plastique a été prolongée in extremis jusqu’à vendredi par le diplomate qui préside les débats à Genève, ouvrant un frêle espoir de compromis, mais sans vision claire de la fin du processus.”Comme les consultations sur mon projet de texte révisé sont toujours en cours, cette plénière est donc ajournée et se réunira le 15 août 2025, à une heure à déterminer”, a déclaré Luis Vayas Valdivieso, le diplomate équatorien qui préside aux négociations à Genève. Théoriquement, la séquence de négociations CNI5-2, qui a débuté à Genève le 5 août, devait s’arrêter à minuit locales (22H00 GMT) ce 14 août.Durant de longues heures d’attente, de négociations de couloir, de rencontres informelles jeudi, un chef de délégation a dit à l’AFP qu’il était convaincu qu’il y aura un texte” de compromis, tandis qu’un autre, venu d’un autre continent, se désespérait de ne voir “ni texte, ni mode d’emploi”, craignant un échec complet de la longue négociation entamée il y a plus de deux ans à Nairobi.”C’est un tel bazar. Je n’ai jamais vu ça!” a commenté pour l’AFP, Aleksandar Rankovic, un observateur du groupe de réflexion The Common Initiative.De fait, M. Vayas subi une sévère rebuffade mercredi lorsque son texte de synthèse a été rejeté par la quasi-totalité de l’assemblée plénière des Nations unies réunissant quelque 185 pays.Depuis il a travaillé, directement avec les chefs de délégations régionales pour tenter de retrouver un accord résolvant la quadrature du cercle entre les pays dits à forte ambition et ceux qui s’opposent à toute régulation forte de l’industrie du plastique, essentiellement des pays pétroliers ou producteurs de plastique.Au cours de l’après-midi, la séance plénière annoncée le matin a été repoussée à 18H00, 19H00, 21H00 pour finalement se tenir juste avant minuit heure locale. Elle n’a duré que quelques minutes.Les chances de trouver un accord, après trois ans de négociations, semblent très minces, étant donné les profondes divisions qui demeurent entre les deux camps qui se sont affrontés sur le sujet.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, veulent nettoyer la planète du plastique qui commence à la gangréner et affecte la santé humaine.En face, les pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux.”Le manque d’ambition dans le texte présenté (mercredi) aux Nations unies est inacceptable”, a jugé le président français Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux jeudi.Sous l’œil des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, les pays représentés avaient ont déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024.Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 ans précédents, en majorité des produits à usage unique et des emballages et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Or moins de 10% est recyclé.

Pollution plastique: les négociations prolongées mais restent dans le flou

La négociation internationale pour élaborer un traité sur la pollution plastique a été prolongée in extremis jusqu’à vendredi par le diplomate qui préside les débats à Genève, ouvrant un frêle espoir de compromis, mais sans vision claire de la fin du processus.”Comme les consultations sur mon projet de texte révisé sont toujours en cours, cette plénière est donc ajournée et se réunira le 15 août 2025, à une heure à déterminer”, a déclaré Luis Vayas Valdivieso, le diplomate équatorien qui préside aux négociations à Genève. Théoriquement, la séquence de négociations CNI5-2, qui a débuté à Genève le 5 août, devait s’arrêter à minuit locales (22H00 GMT) ce 14 août.Durant de longues heures d’attente, de négociations de couloir, de rencontres informelles jeudi, un chef de délégation a dit à l’AFP qu’il était convaincu qu’il y aura un texte” de compromis, tandis qu’un autre, venu d’un autre continent, se désespérait de ne voir “ni texte, ni mode d’emploi”, craignant un échec complet de la longue négociation entamée il y a plus de deux ans à Nairobi.”C’est un tel bazar. Je n’ai jamais vu ça!” a commenté pour l’AFP, Aleksandar Rankovic, un observateur du groupe de réflexion The Common Initiative.De fait, M. Vayas subi une sévère rebuffade mercredi lorsque son texte de synthèse a été rejeté par la quasi-totalité de l’assemblée plénière des Nations unies réunissant quelque 185 pays.Depuis il a travaillé, directement avec les chefs de délégations régionales pour tenter de retrouver un accord résolvant la quadrature du cercle entre les pays dits à forte ambition et ceux qui s’opposent à toute régulation forte de l’industrie du plastique, essentiellement des pays pétroliers ou producteurs de plastique.Au cours de l’après-midi, la séance plénière annoncée le matin a été repoussée à 18H00, 19H00, 21H00 pour finalement se tenir juste avant minuit heure locale. Elle n’a duré que quelques minutes.Les chances de trouver un accord, après trois ans de négociations, semblent très minces, étant donné les profondes divisions qui demeurent entre les deux camps qui se sont affrontés sur le sujet.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, veulent nettoyer la planète du plastique qui commence à la gangréner et affecte la santé humaine.En face, les pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux.”Le manque d’ambition dans le texte présenté (mercredi) aux Nations unies est inacceptable”, a jugé le président français Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux jeudi.Sous l’œil des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, les pays représentés avaient ont déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024.Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 ans précédents, en majorité des produits à usage unique et des emballages et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Or moins de 10% est recyclé.

Pollution plastique: les négociations prolongées mais restent dans le flou

La négociation internationale pour élaborer un traité sur la pollution plastique a été prolongée in extremis jusqu’à vendredi par le diplomate qui préside les débats à Genève, ouvrant un frêle espoir de compromis, mais sans vision claire de la fin du processus.”Comme les consultations sur mon projet de texte révisé sont toujours en cours, cette plénière est donc ajournée et se réunira le 15 août 2025, à une heure à déterminer”, a déclaré Luis Vayas Valdivieso, le diplomate équatorien qui préside aux négociations à Genève. Théoriquement, la séquence de négociations CNI5-2, qui a débuté à Genève le 5 août, devait s’arrêter à minuit locales (22H00 GMT) ce 14 août.Durant de longues heures d’attente, de négociations de couloir, de rencontres informelles jeudi, un chef de délégation a dit à l’AFP qu’il était convaincu qu’il y aura un texte” de compromis, tandis qu’un autre, venu d’un autre continent, se désespérait de ne voir “ni texte, ni mode d’emploi”, craignant un échec complet de la longue négociation entamée il y a plus de deux ans à Nairobi.”C’est un tel bazar. Je n’ai jamais vu ça!” a commenté pour l’AFP, Aleksandar Rankovic, un observateur du groupe de réflexion The Common Initiative.De fait, M. Vayas subi une sévère rebuffade mercredi lorsque son texte de synthèse a été rejeté par la quasi-totalité de l’assemblée plénière des Nations unies réunissant quelque 185 pays.Depuis il a travaillé, directement avec les chefs de délégations régionales pour tenter de retrouver un accord résolvant la quadrature du cercle entre les pays dits à forte ambition et ceux qui s’opposent à toute régulation forte de l’industrie du plastique, essentiellement des pays pétroliers ou producteurs de plastique.Au cours de l’après-midi, la séance plénière annoncée le matin a été repoussée à 18H00, 19H00, 21H00 pour finalement se tenir juste avant minuit heure locale. Elle n’a duré que quelques minutes.Les chances de trouver un accord, après trois ans de négociations, semblent très minces, étant donné les profondes divisions qui demeurent entre les deux camps qui se sont affrontés sur le sujet.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, veulent nettoyer la planète du plastique qui commence à la gangréner et affecte la santé humaine.En face, les pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux.”Le manque d’ambition dans le texte présenté (mercredi) aux Nations unies est inacceptable”, a jugé le président français Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux jeudi.Sous l’œil des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, les pays représentés avaient ont déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024.Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 ans précédents, en majorité des produits à usage unique et des emballages et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Or moins de 10% est recyclé.

Trump’s tariffs have not reduced Panama Canal traffic — yet

Tariffs imposed by US President Donald Trump on dozens of countries have so far not affected container ship traffic through the Panama Canal, its administrator said Thursday.Allies and adversaries alike are facing higher levies on exports to the United States as Trump’s long-threatened “reciprocal” tariffs go into effect over trade practices he considers unfair.Analysts have predicted that the aggressive policy will slow down traffic through the Panama Canal, through which five percent of all global shipping passes.”The results of this fiscal year will be in line with what we projected” in terms of revenue and cargo, canal administrator Ricaurte Vasquez told AFP.The Panama Canal Authority had projected record revenues of $5.6 billion in the fiscal year ending September 30, an increase of 12.7 percent over last year’s figure. It forecast 13,900 ships would pass through the canal during the same period, carrying 520 million tons of cargo. But Vasquez called it “probable” that as time goes on, the volume of cargo could decrease as a result of the tariffs.The 80-kilometer (50-mile) canal linking the Atlantic and Pacific Oceans serves more than 1,900 ports in 170 countries, notably providing China, Japan and South Korea greater access to the US East Coast. Earlier this week, China and the United States delayed higher tariffs on each other’s exports for 90 days.

Oil prices rise ahead of US-Russia summit as stocks digest inflation data

Wall Street stocks finished little changed Thursday as markets absorbed a disappointing inflation report, while oil prices shot higher on the eve of a US-Russia summit on Ukraine.After a negative start, major US indices worked their way back up to even following July wholesale price data.The producer price index rose 0.9 percent on a month-on-month basis, much greater than analysts expected following benign consumer pricing data earlier this week. “The large spike in the Producer Price Index (PPI) this morning shows inflation is coursing through the economy, even if it hasn’t been felt by consumers yet,” said Chris Zaccarelli, chief investment officer for US-based Northlight Asset Management.Zaccarelli called the report a “most unwelcome surprise,” adding that it is “likely to unwind some of the optimism of a ‘guaranteed’ rate cut next month” from the Federal Reserve.However, futures markets still were betting on a quarter point interest rate decrease, but the PPI data likely means a large half-point rate cut is “off the table,” said Jack Ablin of Cresset Capital Management.All three major US indices finished within 0.1 percent of their start points.In Europe, the main markets in Paris, Frankfurt and London registered positive figures by the close of trading.London rallied back into the green from an earlier slump as data showed the UK economy had slowed in the second quarter — though less than feared — as Trump’s tariffs came into effect.Meanwhile, oil prices finished up around two percent as traders nervously awaited US President Donald Trump’s summit with Russian President Vladimir Putin amid fears by European leaders that Putin will cajole Trump into a settlement imposed on Ukraine.But oil traders are worried about a different outcome: “that if the meeting doesn’t go well, we’ll see stronger sanctions on Russian oil thereby depriving the world of or making it much difficult for this oil to get to the market,” said Stephen Schork of the Schork Group.The market is “very nervous,” Schork added. Among individual companies, Intel surged 7.4 percent following a Bloomberg News report that Trump is considering an investment in the beleaguered chip company in exchange for a government stake. Such a deal would represent Trump’s latest departure from the US government’s traditional laissez-faire posture towards business.- Key figures at around 2030 GMT -New York – Dow: DOWN less than 0.1 percent at 44,911.26 (close)New York – S&P 500: UP less than 0.1 percent at 6,468.54 (close)New York – Nasdaq: DOWN FLAT at 21,710.67 (close)London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 9,177.24 (close)Paris – CAC 40: UP 0.8 percent at 7,870.34 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.8 percent at 24,377.50 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.5 percent at 42,649.26 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 25,489.59 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.5 percent at 3,666.44 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1657 from $1.1705 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.3535 from $1.3576 Dollar/yen: UP at 147.76 yen from 147.38 yenEuro/pound: DOWN at 86.05 pence from 86.21 penceBrent North Sea Crude: UP 1.8 percent at $66.84 per barrelWest Texas Intermediate: UP 2.1 percent at $63.96 per barrelburs-jmb/jgc

US producer inflation highest in three years in July

US producer price inflation bounced in July to its highest reading since 2022, data showed Thursday, with underlying signs that businesses are facing pressures from President Donald Trump’s tariffs.The rise in services costs exceeded that in goods, contributing to a markedly larger advance than analysts expected.But economists noted that the headline increase might be overstated — boosted by a range of volatile factors — even as there are also price gains in goods exposed to tariffs.The producer price index (PPI) rose 0.9 percent on a month-on-month basis after a flat reading in June, said the Department of Labor.A Briefing.com analyst consensus forecast expected a much smaller jump of 0.2 percent.The PPI measures changes in producers’ prices, and the report is seen by some as a bellwether for what consumers could face in the months ahead if firms choose to pass on more costs.On Wall Street, all three major US indexes retreated after the report but generally shook off early losses.Businesses have been grappling with Trump’s sweeping tariffs after he targeted most trading partners with a 10-percent levy this year, alongside steeper levels on sectors like steel and aluminum.The latest numbers took the overall PPI figure to 3.3 percent from a year ago, said the Bureau of Labor Statistics.The cost uptick in goods was 0.7 percent while that of services was 1.1 percent — marking the biggest such jump since March 2022 as well.While the advance was “broad-based” in July, more than three-quarters can be traced to services, the Labor Department said. Much of this was due to trade services, relating to changes in margins for wholesalers and retailers. Economists noted this was a sign that trade disruptions are hitting supply chains, though trade services are also a volatile component.Prices for final demand goods made a big advance too, with 40 percent of the July increase traced to foods.- Fed dilemma -All of this complicates the Federal Reserve’s job as it seeks to balance inflation risks with the health of the labor market in mulling the right time for the next interest rate cut.Fed policymakers have been monitoring the impact of tariffs on consumer inflation, with some officials arguing the hit will be one-off and others cautious about more persistent effects.”Input costs for producers jumped in July as price pressures for businesses build from compounding tariff impacts,” said Nationwide senior economist Ben Ayers in a note.”While businesses have assumed the majority of tariff costs increases so far, margins are being increasingly squeezed by higher costs for imported goods,” he added.He said that tariff price hikes were most obvious within metal and food categories, with readings for steel and aluminum — both targeted with 50-percent levies — jumping in recent months and adding to cost concerns for manufacturers.Ayers expects more of the tariff burden borne by companies so far to pass through to consumer prices in the coming months.”Tariff-exposed goods are rising at a rapid clip, indicating that the willingness and ability of businesses to absorb tariff costs may be beginning to wane,” added Matthew Martin, senior US economist at Oxford Economics.The effects of Trump’s tariffs on consumer inflation have been limited for now, with a key gauge — the consumer price index — steady at 2.7 percent in July.This, combined with government employment data showing that recent hiring numbers were significantly weaker than estimated, has raised the odds of a September rate cut by the central bank.Martin said the PPI data “provides a counter-balance to these reports” and highlights the Fed’s dilemma.”The big picture remains that inflation is further away from the Fed’s target than the unemployment rate and is likely to climb further over the coming months,” he said.”The path forward will have to traverse a tight rope between the next employment and price reports,” Martin added.