Thai tycoon surrenders over deadly skyscraper collapse

A Thai construction tycoon turned himself in on Friday to face charges of alleged negligence over the collapse of a skyscraper that killed dozens of people in a powerful earthquake, police said.The 30-storey Bangkok tower crumbled in seconds, killing 89 people, mostly construction workers, when a magnitude-7.7 tremor hit neighbouring Myanmar on March 28.The building being constructed to house the State Audit Office was the only structure to collapse in the Thai capital, raising serious concerns about safety standards and oversight.A Thai court on Thursday issued arrest warrants for 17 people on charges of “professional negligence causing death”, including Premchai Karnasuta, CEO of Italian-Thai Development (ITD), one of the kingdom’s largest construction firms.Premchai and 14 other suspects reported to Bangkok’s Bang Sue Police station where “they denied all charges”, district police chief Sanong Sangmanee told AFP, adding the remaining suspects were due Monday.If convicted, the 71-year-old magnate faces up to 10 years in prison and a fine of 200,000 baht ($6,000).Livestream footage from local outlet The Reporters showed Premchai in a wheelchair as officers escorted him from the police station to court.A court official told AFP that Premchai will be held in pre-trial detention while prosecutors continue their investigation.This is not the tycoon’s first legal tangle. In 2021 a Thai court sentenced him to three years and two months in prison for poaching protected wildlife, including a black panther. He was released early in 2023 as part of a group of inmates granted clemency for good behaviour.According to public filings with the Stock Exchange of Thailand, Premchai owns nearly 12 percent of ITD’s shares.Thai justice department investigators said Friday they will probe cement plates used in the tower’s construction to gather further evidence for their case.

L’Iran et trois puissances européennes discutent du dossier nucléaire à Istanbul

L’Iran a discuté vendredi à Istanbul avec l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne de l’état de ses pourparlers avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire, un dossier sur lequel le président américain Donald Trump a pressé la République islamique de “bouger”. Le trio européen – connu sous le nom de E3 – fait partie des puissances mondiales, avec la Chine, la Russie et les Etats-Unis, qui ont négocié l’accord nucléaire historique de 2015 avec Téhéran, prévoyant un encadrement des activités nucléaires iraniennes en échange d’une levée des sanctions internationales. Le texte est devenu de facto caduc à la suite de la décision unilatérale des Etats-Unis de s’en retirer en 2018, sous la première présidence de Donald Trump.”Ils (les Iraniens, ndlr) ont une proposition, mais surtout, ils savent qu’ils doivent bouger rapidement ou que quelque chose de mauvais arrivera”, a averti vendredi le président américain avant son départ d’Abou Dhabi, dernière étape de sa tournée dans le Golfe.”Nous n’avons rien reçu”, a affirmé le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, selon des médias locaux.Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Kazem Gharibabadi, a déclaré que son pays avait discuté vendredi à Istanbul avec le trio européen de l’état des négociations entre Téhéran et Washington, ainsi que de la levée des sanctions.- “Stratégie de confrontation” -“Si nécessaire, nous nous reverrons pour poursuivre les discussions”, a-t-il ajouté sur X.Un responsable américain a indiqué pour sa part que le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio avait rencontré vendredi à Istanbul des conseillers diplomatique et à la sécurité, français, britannique et allemand pour des discussions sur le nucléaire iranien, ainsi que sur l’Ukraine.Les Occidentaux, au premier rang desquels les Etats-Unis, et Israël, soupçonnent l’Iran de chercher à se doter de l’arme atomique, ce que ce pays dément en affirmant que son programme est destiné à des fins civiles.Dans une tribune publiée dimanche sur le site de l’hebdomadaire français Le Point, M. Araghchi a mis en garde les pays européens contre leur “stratégie de confrontation”.Fin avril, son homologue français, Jean-Noël Barrot, avait affirmé que le groupe E3 n’hésiterait “pas une seule seconde” à rétablir des sanctions contre Téhéran si la sécurité européenne était menacée par son programme nucléaire. Les diplomates européens font valoir qu’ils disposent de la possibilité d’enclencher le “snapback”, un mécanisme de l’accord de 2015 qui permet de réimposer les sanctions internationales contre Téhéran.La réunion de vendredi intervient moins d’une semaine après un quatrième cycle de négociations indirectes entre l’Iran et les Etats-Unis, sous la médiation d’Oman.Après son retour à la Maison Blanche en janvier, M. Trump a relancé sa politique dite de “pression maximale” sur l’Iran, l’exhortant à négocier un nouvel accord tout en menaçant de le bombarder en cas d’échec de la diplomatie.- “Rameau d’olivier” -Jeudi, le site d’information américain Axios, citant un responsable américain et d’autres sources, a rapporté que l’administration Trump avait remis à l’Iran une “proposition écrite” pour un accord nucléaire.Mardi à Ryad, M. Trump avait indiqué avoir tendu aux dirigeants iraniens un “rameau d’olivier”, ajoutant qu’il s’agissait d’une offre qui ne durerait pas éternellement. Ali Shamkhani, un conseiller du guide suprême iranien Ali Khamenei, a déclaré mercredi à NBC News que Téhéran s’engagerait à ne jamais fabriquer d’armes nucléaires, à se débarrasser de ses stocks d’uranium hautement enrichi, à n’enrichir l’uranium qu’aux niveaux nécessaires à un usage civil et à autoriser des inspecteurs internationaux à superviser le processus en échange de la levée immédiate de toutes les sanctions économiques à l’encontre de la République islamique.Avant les discussions à Istanbul, la Chine a “salué l’engagement de l’Iran à ne pas développer d’armes nucléaires”, s’opposant “à toutes les sanctions unilatérales illégales”. L’Iran enrichit actuellement l’uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l’accord nucléaire de 2015, alors qu’un taux de 90% est nécessaire pour un usage militaire. Téhéran insiste sur son droit à poursuivre l’enrichissement de l’uranium, affirmant que cela n’est pas négociable, mais qu’il serait ouvert à des réductions temporaires du niveau et du volume de l’enrichissement.

Pourparlers sur l’Ukraine: pour le chef de l’Otan, Poutine a fait une “énorme erreur”

Le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, a estimé vendredi que le président russe Vladimir Poutine avait fait une “énorme erreur” en envoyant une équipe de “second rang” pour les pourparlers avec l’Ukraine à Istanbul, en Turquie.”Je pense que Poutine a fait une énorme erreur”, a déclaré M. Rutte depuis Tirana, quelques heures avant le début des premières négociations directes entre Moscou et Kiev depuis les premières semaines de la guerre, déclenchée par l’invasion russe en février 2022.”Il sait très bien que la balle est dans son camp, qu’il est en difficulté et qu’il a fait une énorme erreur”, a poursuivi M. Rutte, à son arrivée au sommet de la Communauté politique européenne (CPE) dans la capitale albanaise. “Je pense que toute la pression est désormais sur Poutine”, a-t-il encore dit.Vladimir Poutine avait proposé des négociations directes entre les deux pays. Mais, mis au défi par le président ukrainien Volodymyr Zelensky de se rendre “en personne” à Istanbul pour négocier avec lui, le président russe n’a pas fait le déplacement.La délégation russe est emmenée par un conseiller de second plan de Vladimir Poutine, Vladimir Medinski, ex-ministre de la Culture.Pour le secrétaire général de l’Otan, Kiev a, à l’inverse de Moscou, adopté une attitude constructive.”Je pense que c’est une très bonne chose que les Ukrainiens soient à la table des négociations”, a souligné M. Rutte. “Ils ont envoyé une délégation qui est vraiment prête à négocier un cessez-le-feu”.Arrivé jeudi soir à Tirana, Volodymyr Zelensky doit lui aussi participer au sommet de la CPE, qui rassemble les dirigeants des 27 pays membres de l’UE et d’une vingtaine d’autres pays européens.Derrière cet acronyme, on trouve des pays aux trajectoires radicalement différentes vis-à-vis de l’UE : des candidats déclarés (et impatients) à l’adhésion, des pays qui savent que la porte leur est fermée pour longtemps, ou encore le Royaume-Uni, qui a choisi il y a neuf ans ans de quitter l’UE avec fracas.

Pourparlers sur l’Ukraine: pour le chef de l’Otan, Poutine a fait une “énorme erreur”

Le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, a estimé vendredi que le président russe Vladimir Poutine avait fait une “énorme erreur” en envoyant une équipe de “second rang” pour les pourparlers avec l’Ukraine à Istanbul, en Turquie.”Je pense que Poutine a fait une énorme erreur”, a déclaré M. Rutte depuis Tirana, quelques heures avant le début des premières négociations directes entre Moscou et Kiev depuis les premières semaines de la guerre, déclenchée par l’invasion russe en février 2022.”Il sait très bien que la balle est dans son camp, qu’il est en difficulté et qu’il a fait une énorme erreur”, a poursuivi M. Rutte, à son arrivée au sommet de la Communauté politique européenne (CPE) dans la capitale albanaise. “Je pense que toute la pression est désormais sur Poutine”, a-t-il encore dit.Vladimir Poutine avait proposé des négociations directes entre les deux pays. Mais, mis au défi par le président ukrainien Volodymyr Zelensky de se rendre “en personne” à Istanbul pour négocier avec lui, le président russe n’a pas fait le déplacement.La délégation russe est emmenée par un conseiller de second plan de Vladimir Poutine, Vladimir Medinski, ex-ministre de la Culture.Pour le secrétaire général de l’Otan, Kiev a, à l’inverse de Moscou, adopté une attitude constructive.”Je pense que c’est une très bonne chose que les Ukrainiens soient à la table des négociations”, a souligné M. Rutte. “Ils ont envoyé une délégation qui est vraiment prête à négocier un cessez-le-feu”.Arrivé jeudi soir à Tirana, Volodymyr Zelensky doit lui aussi participer au sommet de la CPE, qui rassemble les dirigeants des 27 pays membres de l’UE et d’une vingtaine d’autres pays européens.Derrière cet acronyme, on trouve des pays aux trajectoires radicalement différentes vis-à-vis de l’UE : des candidats déclarés (et impatients) à l’adhésion, des pays qui savent que la porte leur est fermée pour longtemps, ou encore le Royaume-Uni, qui a choisi il y a neuf ans ans de quitter l’UE avec fracas.

Stock markets calmer as trade rally eases

Stock markets were calmer Friday, with European stocks consolidating weekly gains fuelled by the China-US trade war hiatus and as investors awaited further developments over tariffs.Asian markets lost steam after enjoying one of their best weeks since US President Donald Trump’s “Liberation Day” tariff bazooka last month caused indices to slump.”European shares are largely holding onto yesterday’s gains, which saw Germany’s DAX reach a record high” at the close, said Derren Nathan, head of equity research at Hargreaves Lansdown. London, Paris and Frankfurt were all higher Friday. Luxury stocks were bolstered after Cartier-owner Richemont posted higher net profit and sales, driven by resilience in its jewelery business, despite the sector struggling with weak demand from China. Pharmaceutical and energy stocks were up in London, as “investors were fishing for opportunities among areas that have recently been weak”, said AJ Bell investment director Russ Mould. “Pharma stocks have been volatile of late amid fears of tariffs on the sector, while a pullback in oil prices dragged down the big oil producers yesterday,” he added.Oil prices steadied after tumbling Thursday on the possibility a breakthrough in Iran nuclear talks, fuelled by Trump saying progress had been made on a deal.The dollar edged down against the euro and the yen on raised expectations that the Federal Reserve would still cut interest rates this year following mixed inflation data.Investors are now awaiting signals from the US president on trade talks, as countries seek deals to avoid his steep levies.However, analysts warn that initial optimism over the US-China truce — which saw them slash tit-for-tat tariffs for 90 days to allow for talks — has faded, given that levies are still elevated and pose a threat to economic growth. “Even if more trade deals are announced, it is still the case that tariffs on goods entering the US will be much higher than anyone dared to contemplate,” said IG chief market analyst Chris Beauchamp.In Asia, markets were more negative, with Shanghai and Hong Kong falling. Japan’s economy suffered its first quarterly contraction for a year in January-March, which analysts said did not help market sentiment.The Nikkei index closed flat.E-commerce titan Alibaba shed over six percent in Hong Kong after reporting a disappointing rise in first-quarter revenue amid sluggish consumer spending in China. Other tech firms were also lower, with e-commerce rival JD.com down along with Tencent and Meituan.- Key figures at around 1100 GMT -London – FTSE 100: UP 0.5 percent at 8,675.25 pointsParis – CAC 40: UP 0.7 percent at 7,904.83Frankfurt – DAX: UP 0.7 percent at 23,851.57Tokyo – Nikkei 225: FLAT at 37,753.72 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 23,345.05 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.4 percent at 3,367.46 (close)New York – Dow: UP 0.7 percent at 42,322.75 (close)Euro/dollar: UP at $1.1203 from $1.1185 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.3296 from $1.3304Dollar/yen: DOWN at 145.49 yen from 145.65 yenEuro/pound: UP at 84.25 from 84.07 penceBrent North Sea Crude: UP 0.5 percent at $64.86 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.5 percent at $61.93 per barrel

Le président Trump s’émeut de la faim à Gaza, où Israël poursuit ses frappes meurtrières

Le président américain Donald Trump s’est engagé vendredi à “régler” la situation dans la bande de Gaza “affamée”, la Défense civile recensant pour sa part plus de 70 personnes tuées dans un intense pilonnage israélien du territoire dévasté par 19 mois de guerre.”Nous nous intéressons à Gaza. Et nous allons faire en sorte que cela soit réglé. Beaucoup de gens sont affamés”, a déclaré M. Trump, dans un contexte de pressions internationales pour qu’Israël cesse de bloquer l’entrée de l’aide humanitaire dans le territoire exsangue. La principale association israélienne de familles d’otages a elle appelé vendredi le Premier ministre israélien à ne pas manquer une “occasion historique” pour la libération de leurs proches, détenus à Gaza depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas en Israël le 7 octobre 2023. Elle a exhorté Benjamin Netanyahu “à unir ses efforts à ceux du président Trump”, qui conclut à Abou Dhabi une tournée dans le Golfe. Après un bilan de plus de 100 morts jeudi, la Défense civile de Gaza a fait état d’au moins 74  personnes tuées “à la suite des bombardements israéliens continus” depuis minuit, “dont 67 dans le nord”. “,”Des dizaines d’autres restent piégées sous les décombres” et les frappes “se poursuivent”, a déclaré à l’AFP en début d’après-midi Mahmoud Bassal, porte-parole de cette organisation de premiers secours.L’armée israélienne a affirmé poursuivre ses opérations, sans plus de détails, indiquant avoir frappé ces derniers jours “plus de 150 cibles terroristes”, dont des postes de tirs de missiles. – “Comme la fin du monde” -A l’hôpital indonésien de Beit Lahia (nord), des images de l’AFP montrent des habitants, dont des enfants ayant perdu leur mère, se lamenter sur le corps de leurs proches, et des blessés soignés à même le sol au milieu des cris et pleurs. “Nous dormions quand soudain tout a explosé autour de nous (…) Il y avait du sang partout. Nous ne savions pas qui était mort et qui était encore en vie”, relate Oum Mohamed al-Tatari, 57 ans du secteur de Tel al-Zaatar. A Beit Lahia, Said Hamouda, 41 ans, témoigne d’une “scène indescriptible, comme si c’était la fin du monde”. “Ils ont ciblé des habitations pleines de civils alors qu’ils dormaient”. A pied, entassés avec quelques biens dans des camionnettes ou sur des charettes, de nombreux habitants fuient la ville de Gaza, principale localité du nord, ont constaté vendredi des photographes de l’AFP. En dépit de son isolement croissant pour sa conduite de la guerre, déclenchée par l’attaque du 7-Octobre, M. Netanyahu a averti lundi d’une prochaine entrée “en force” de l’armée à Gaza pour “achever l’opération et vaincre le Hamas”. Rompant une trêve de deux mois, le pays a repris son offensive le 18 mars avec l’objectif déclaré d’obtenir la libération de tous les otages encore retenus à Gaza. Il s’est emparé de larges pans du territoire et annoncé un plan pour sa “conquête”. Depuis le 2 mars, les forces israéliennes bloquent aussi toute entrée d’aide humanitaire dans Gaza, vitale pour les 2,4 millions d’habitants. – Le blocus comme “outil d’extermination” -L’ONG Human Rights Watch a accusé Israël de faire de son blocus “un outil d’extermination”.Après une relance des efforts de médiation en amont de la tournée de Donald Trump, le Hamas a de son côté posé comme “exigence minimale pour instaurer un environnement propice et constructif aux négociations” la reprise de l’aide humanitaire. Le mouvement islamiste a aussi rétorqué que Gaza n’était “pas à vendre” au président américain, après qu’il a affirmé vouloir que les Etats-Unis “prennent” la bande de Gaza pour “en faire une zone de liberté”. L’ONU a pour sa part indiqué qu’elle ne participerait pas à des distributions d’aide par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une ONG créée de toutes pièces et soutenue par Washington, qui a annoncé se préparer à livrer des repas à Gaza d’ici fin mai. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne. Les représailles israéliennes ont fait au moins 53.010 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Le président Trump s’émeut de la faim à Gaza, où Israël poursuit ses frappes meurtrières

Le président américain Donald Trump s’est engagé vendredi à “régler” la situation dans la bande de Gaza “affamée”, la Défense civile recensant pour sa part plus de 70 personnes tuées dans un intense pilonnage israélien du territoire dévasté par 19 mois de guerre.”Nous nous intéressons à Gaza. Et nous allons faire en sorte que cela soit réglé. Beaucoup de gens sont affamés”, a déclaré M. Trump, dans un contexte de pressions internationales pour qu’Israël cesse de bloquer l’entrée de l’aide humanitaire dans le territoire exsangue. La principale association israélienne de familles d’otages a elle appelé vendredi le Premier ministre israélien à ne pas manquer une “occasion historique” pour la libération de leurs proches, détenus à Gaza depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas en Israël le 7 octobre 2023. Elle a exhorté Benjamin Netanyahu “à unir ses efforts à ceux du président Trump”, qui conclut à Abou Dhabi une tournée dans le Golfe. Après un bilan de plus de 100 morts jeudi, la Défense civile de Gaza a fait état d’au moins 74  personnes tuées “à la suite des bombardements israéliens continus” depuis minuit, “dont 67 dans le nord”. “,”Des dizaines d’autres restent piégées sous les décombres” et les frappes “se poursuivent”, a déclaré à l’AFP en début d’après-midi Mahmoud Bassal, porte-parole de cette organisation de premiers secours.L’armée israélienne a affirmé poursuivre ses opérations, sans plus de détails, indiquant avoir frappé ces derniers jours “plus de 150 cibles terroristes”, dont des postes de tirs de missiles. – “Comme la fin du monde” -A l’hôpital indonésien de Beit Lahia (nord), des images de l’AFP montrent des habitants, dont des enfants ayant perdu leur mère, se lamenter sur le corps de leurs proches, et des blessés soignés à même le sol au milieu des cris et pleurs. “Nous dormions quand soudain tout a explosé autour de nous (…) Il y avait du sang partout. Nous ne savions pas qui était mort et qui était encore en vie”, relate Oum Mohamed al-Tatari, 57 ans du secteur de Tel al-Zaatar. A Beit Lahia, Said Hamouda, 41 ans, témoigne d’une “scène indescriptible, comme si c’était la fin du monde”. “Ils ont ciblé des habitations pleines de civils alors qu’ils dormaient”. A pied, entassés avec quelques biens dans des camionnettes ou sur des charettes, de nombreux habitants fuient la ville de Gaza, principale localité du nord, ont constaté vendredi des photographes de l’AFP. En dépit de son isolement croissant pour sa conduite de la guerre, déclenchée par l’attaque du 7-Octobre, M. Netanyahu a averti lundi d’une prochaine entrée “en force” de l’armée à Gaza pour “achever l’opération et vaincre le Hamas”. Rompant une trêve de deux mois, le pays a repris son offensive le 18 mars avec l’objectif déclaré d’obtenir la libération de tous les otages encore retenus à Gaza. Il s’est emparé de larges pans du territoire et annoncé un plan pour sa “conquête”. Depuis le 2 mars, les forces israéliennes bloquent aussi toute entrée d’aide humanitaire dans Gaza, vitale pour les 2,4 millions d’habitants. – Le blocus comme “outil d’extermination” -L’ONG Human Rights Watch a accusé Israël de faire de son blocus “un outil d’extermination”.Après une relance des efforts de médiation en amont de la tournée de Donald Trump, le Hamas a de son côté posé comme “exigence minimale pour instaurer un environnement propice et constructif aux négociations” la reprise de l’aide humanitaire. Le mouvement islamiste a aussi rétorqué que Gaza n’était “pas à vendre” au président américain, après qu’il a affirmé vouloir que les Etats-Unis “prennent” la bande de Gaza pour “en faire une zone de liberté”. L’ONU a pour sa part indiqué qu’elle ne participerait pas à des distributions d’aide par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une ONG créée de toutes pièces et soutenue par Washington, qui a annoncé se préparer à livrer des repas à Gaza d’ici fin mai. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne. Les représailles israéliennes ont fait au moins 53.010 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Trump says many in Gaza are ‘starving’

US President Donald Trump said Friday that “a lot of people are starving” in the besieged Gaza Strip, where rescuers reported more than 70 people killed in Israeli air strikes since midnight.Trump’s brief comments on Gaza came as he capped the first foreign tour of his second term, which saw him visit several Gulf countries but excluded key ally Israel.A two-month ceasefire between Israel and Hamas collapsed in March, shortly after Israel reimposed a total blockade on Gaza that aid agencies say has sparked critical food shortages.”We’re looking at Gaza. And we’re going to get that taken care of. A lot of people are starving,” Trump told reporters in Abu Dhabi.Israel cut off aid to Gaza on March 2, a tactic it has said is intended to force concessions from militant group Hamas, which is still holding dozens of Israeli hostages it seized in October 2023. Hamas insisted on Thursday that the restoration of humanitarian assistance to the war-ravaged territory was “the minimum requirement” for talks.It also warned that Gaza was not “for sale” hours after Trump again floated taking over the territory and turning it into “a freedom zone”.On Friday, Gaza’s civil defence agency said that 74 people had been killed in Israeli strikes since midnight, reporting dozens more trapped under the rubble as shelling continued.The strikes sparked panic in northern Gaza.”We were asleep when suddenly everything exploded around us,” north Gaza resident Umm Mohammed al-Tatari, 57, told AFP.”Everyone started running. We saw the destruction with our own eyes. There was blood everywhere, body parts and corpses. We didn’t know who was dead and who was still alive.”Another resident, 33-year-old Ahmed Nasr, said the bombing continued through the night. “We couldn’t sleep or find any peace. There is no safety. We could die at any moment,” he said.AFPTV footage from the Indonesian Hospital in Beit Lahia showed mourners crying over the bodies of their loved ones.The dead and injured lay on a blood-smeared floor, where medics treated those still alive.”They were innocent people,” said Mayar Salem, who lost her relatives.”Only their remains are left… They were my sisters and daughters.”- ‘Historic opportunity’ -Hamas sparked the war in October 2023 with an unprecedented attack on Israel that resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Of the 251 hostages taken during the attack, 57 remain in Gaza, including 34 the military says are dead.The health ministry in Gaza said 2,876 people have been killed since Israel resumed strikes on March 18, taking the war’s overall toll to 53,010.Israeli media reported Friday that the military had stepped up its offensive in Gaza following government approval of a plan to retake the territory earlier this month, though the army has yet to formally announce its threatened expansion of the campaign.  The military said it was continuing its operations, adding that over the past day, it had “struck over 150 terror targets throughout the Gaza Strip including anti-tank missile posts, terrorist cells, military structures, and operational centres”.Israel’s main group representing the families of hostages still held in Gaza said Prime Minister Benjamin Netanyahu was missing an “historic opportunity” to get their loved ones out.”The hostages’ families woke up this morning with heavy hearts and great concern in light of reports about increased attacks in Gaza and the imminent conclusion of President Trump’s visit to the region,” the Hostages and Missing Families Forum said in a statement. “Missing this historic opportunity would be a resounding failure that will be remembered in infamy forever.”But another hostage family support group called for more military pressure.”The military pressure must be much stronger, with high intensity, and coordinated with diplomatic pressure, a complete siege, cutting off water and electricity,” the Tikva Forum group said.The United Nations estimates that 70 percent of Gaza is now either an Israeli-declared no-go zone or under evacuation order.- ‘Minimum requirement’ -For weeks, UN agencies have warned that supplies of everything from food and clean water to fuel and medicines are reaching new lows.The World Health Organization said the last hospital in Gaza providing cancer and cardiac care had stopped functioning after an Israeli attack on Tuesday left it “severely damaged and inaccessible”.Israel says its aid stoppage and military pressure are meant to force Hamas to free the remaining hostages.But senior Hamas official Basem Naim said the entry of aid into Gaza was “the minimum requirement for a conducive and constructive negotiation environment”.The Gaza Humanitarian Foundation, a US-supported NGO, has said it will begin distributing humanitarian aid in Gaza this month after talks with Israeli officials.But the United Nations on Thursday ruled out involvement with the initiative.

Global acute hunger hits new high, 2025 outlook ‘bleak’: UN-backed reportFri, 16 May 2025 11:20:36 GMT

More than 295 million people faced acute hunger last year, a new high driven by conflict along with other crises — and the outlook is “bleak” for 2025 as humanitarian aid falters, a UN-backed report said Friday.It was the sixth consecutive annual increase in the number of people hit with “high levels” of acute food …

Global acute hunger hits new high, 2025 outlook ‘bleak’: UN-backed reportFri, 16 May 2025 11:20:36 GMT Read More »