French dictionary gets bad rap over Congolese banana leaf dishFri, 15 Aug 2025 09:25:04 GMT

Diners flock to the terrace of Mother Antho Aembe’s restaurant in downtown Kinshasa to enjoy “liboke”, blissfully unaware of the linguistic brouhaha surrounding the Democratic Republic of Congo’s national dish.Made by grilling fish from the mighty River Congo wrapped in a banana-leaf parcel with spices, tomatoes, peppers, onions, garlic and chillies, liboke enjoys cult status …

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Nuit blanche à Genève, pas de traité plastique et maintenant ?

Il n’y aura pas de traité contre la pollution plastique à Genève: après un constat d’échec cuisant pour l’environnement et pour la diplomatie, les Nations unies essayaient vendredi de chercher une porte de sortie.  Le représentant de la Norvège, co-président d’un groupe de pays qui défendait un traité “ambitieux” pour protéger l’environnement et la santé humaine face au danger grandissant de la pollution plastique, l’a annoncé en ouverture d’une réunion plénière des 185 gouvernements réunis depuis dix jours : “nous n’aurons pas de traité sur la pollution plastique ici à Genève”.Le président du comité des négociations (CNI5-2), l’Equatorien Luis Vayas Valdivieso, avait présenté en 24 heures deux versions différentes d’une proposition de compromis, dont le dernier dans la nuit du 14 au 15 août dans une ambiance fiévreuse et inquiète. Mais les chefs de délégation réunis en session exceptionnelle à l’aube n’ont pas réussi à se mettre d’accord en dépit d’une sensible évolution dans la formulation.Ce texte, qui comportait encore plus d’une centaine de points à clarifier, constituait une “base acceptable de négociation”, avaient indiqué deux sources gouvernementales distinctes interrogées par l’AFP juste après la mise en ligne du texte sur le site onusien.Mais lors de la dernière séance, il n’a pas fait consensus –la règle cardinale de l’Onu–, et tout le processus a fini par être ajourné, au bout d’une session qui avait déjà été étendue au-delà de ses limites.Beaucoup de délégués ont fait part de leur déception devant l’échec des négociations, la représentante de Fiji estimant que ce revers “affaiblit le multilatéralisme”.”Une poignée de pays, guidés par des intérêts financiers de court terme et non par la santé de leurs populations et la durabilité de leur économie, ont bloqué l’adoption d’un traité ambitieux contre la pollution plastique”, a regretté la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier Runacher, dans une déclaration.Pour les représentants des îles du Pacifique ou d’ailleurs, dont certains ont mis trois jours pour arriver à Genève, cet échec signifie que “sans aide extérieure, des millions de tonnes de déchets plastique vont continuer à être jetés dans nos océans, affectant nos écosystèmes, notre sécurité alimentaire, notre vie et nos cultures”, a déploré le représentant de l’archipel de Tuvalu.Depuis le démarrage du processus en 2022, une guerre de tranchées de plus en plus âpre a opposé deux camps apparemment irréconciliables.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, qui voulaient réduire la production mondiale de plastique et contrôler les molécules les plus préoccupantes pour la santé, afin de réduire la pollution.En face, des pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production d’hydrocarbures à la base de l’industrie plastique et toute interdiction de molécules ou additifs problématiques pour la santé.Ces pays ne supportaient pas que la négociation porte sur “toute la durée de vie” du plastique, c’est-à-dire depuis la substance dérivée du pétrole jusqu’à son état de déchet, en passant par les objets qu’il sert à fabriquer.Ils ont mené une guerre de pilonnage pour obtenir le changement du “scope” ou de la portée de la négociation et du texte du traité, fixée en 2022 lors de l’assemblée générale Environnement des Nations unies.Cette session de négociation n’est “pas close”, a déclaré M. Vayas Valdivieso à l’AFP, et une prochaine future session relèvera donc d’une “nouvelle partie de CNI5”. “Le secrétariat va travailler pour trouver une date et un endroit, où CNI5-3 aura lieu”, a-t-il ajouté.Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, la diplomate chevronnée Inger Andersen, directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (UNEP), a indiqué que les 10 journées de négociations ont permis de comprendre “plus en détails les +lignes rouges+” de chaque pays. “Nous ne les connaissions pas aussi bien qu’aujourd’hui. (…) C’est un pas très important”, a-t-elle confié à l’AFP. “Nous vivons dans une période politique et géopolitique complexe. Et en plus le multilatéralisme est sous tension”.Sous l’œil des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, les pays avaient déjà échoué à produire un texte commun à Busan en Corée du Sud fin 2024.Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 années précédentes. Et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Moins de 10% est recyclé.Greenpeace ainsi que d’autres ONG ont immédiatement ciblé les industries pétrolières et chimiques.”La crise du plastique s’accélère et l’industrie pétrochimique est déterminée à nous sacrifier au profit de ses intérêts à court terme”, a estimé Greenpeace.Les ONG, qui devaient prendre la parole publiquement en fin de session n’ont d’ailleurs pas pu s’exprimer, après une demande impérieuse d’ajournement de la part du représentant des Etats-Unis John Thompson, et de celui du Koweit, désireux de terminer la session au plus vite après une nuit blanche.

Nuit blanche à Genève, pas de traité plastique et maintenant ?

Il n’y aura pas de traité contre la pollution plastique à Genève: après un constat d’échec cuisant pour l’environnement et pour la diplomatie, les Nations unies essayaient vendredi de chercher une porte de sortie.  Le représentant de la Norvège, co-président d’un groupe de pays qui défendait un traité “ambitieux” pour protéger l’environnement et la santé humaine face au danger grandissant de la pollution plastique, l’a annoncé en ouverture d’une réunion plénière des 185 gouvernements réunis depuis dix jours : “nous n’aurons pas de traité sur la pollution plastique ici à Genève”.Le président du comité des négociations (CNI5-2), l’Equatorien Luis Vayas Valdivieso, avait présenté en 24 heures deux versions différentes d’une proposition de compromis, dont le dernier dans la nuit du 14 au 15 août dans une ambiance fiévreuse et inquiète. Mais les chefs de délégation réunis en session exceptionnelle à l’aube n’ont pas réussi à se mettre d’accord en dépit d’une sensible évolution dans la formulation.Ce texte, qui comportait encore plus d’une centaine de points à clarifier, constituait une “base acceptable de négociation”, avaient indiqué deux sources gouvernementales distinctes interrogées par l’AFP juste après la mise en ligne du texte sur le site onusien.Mais lors de la dernière séance, il n’a pas fait consensus –la règle cardinale de l’Onu–, et tout le processus a fini par être ajourné, au bout d’une session qui avait déjà été étendue au-delà de ses limites.Beaucoup de délégués ont fait part de leur déception devant l’échec des négociations, la représentante de Fiji estimant que ce revers “affaiblit le multilatéralisme”.”Une poignée de pays, guidés par des intérêts financiers de court terme et non par la santé de leurs populations et la durabilité de leur économie, ont bloqué l’adoption d’un traité ambitieux contre la pollution plastique”, a regretté la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier Runacher, dans une déclaration.Pour les représentants des îles du Pacifique ou d’ailleurs, dont certains ont mis trois jours pour arriver à Genève, cet échec signifie que “sans aide extérieure, des millions de tonnes de déchets plastique vont continuer à être jetés dans nos océans, affectant nos écosystèmes, notre sécurité alimentaire, notre vie et nos cultures”, a déploré le représentant de l’archipel de Tuvalu.Depuis le démarrage du processus en 2022, une guerre de tranchées de plus en plus âpre a opposé deux camps apparemment irréconciliables.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, qui voulaient réduire la production mondiale de plastique et contrôler les molécules les plus préoccupantes pour la santé, afin de réduire la pollution.En face, des pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production d’hydrocarbures à la base de l’industrie plastique et toute interdiction de molécules ou additifs problématiques pour la santé.Ces pays ne supportaient pas que la négociation porte sur “toute la durée de vie” du plastique, c’est-à-dire depuis la substance dérivée du pétrole jusqu’à son état de déchet, en passant par les objets qu’il sert à fabriquer.Ils ont mené une guerre de pilonnage pour obtenir le changement du “scope” ou de la portée de la négociation et du texte du traité, fixée en 2022 lors de l’assemblée générale Environnement des Nations unies.Cette session de négociation n’est “pas close”, a déclaré M. Vayas Valdivieso à l’AFP, et une prochaine future session relèvera donc d’une “nouvelle partie de CNI5”. “Le secrétariat va travailler pour trouver une date et un endroit, où CNI5-3 aura lieu”, a-t-il ajouté.Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, la diplomate chevronnée Inger Andersen, directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (UNEP), a indiqué que les 10 journées de négociations ont permis de comprendre “plus en détails les +lignes rouges+” de chaque pays. “Nous ne les connaissions pas aussi bien qu’aujourd’hui. (…) C’est un pas très important”, a-t-elle confié à l’AFP. “Nous vivons dans une période politique et géopolitique complexe. Et en plus le multilatéralisme est sous tension”.Sous l’œil des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, les pays avaient déjà échoué à produire un texte commun à Busan en Corée du Sud fin 2024.Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 années précédentes. Et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Moins de 10% est recyclé.Greenpeace ainsi que d’autres ONG ont immédiatement ciblé les industries pétrolières et chimiques.”La crise du plastique s’accélère et l’industrie pétrochimique est déterminée à nous sacrifier au profit de ses intérêts à court terme”, a estimé Greenpeace.Les ONG, qui devaient prendre la parole publiquement en fin de session n’ont d’ailleurs pas pu s’exprimer, après une demande impérieuse d’ajournement de la part du représentant des Etats-Unis John Thompson, et de celui du Koweit, désireux de terminer la session au plus vite après une nuit blanche.

Nuit blanche à Genève, pas de traité plastique et maintenant ?

Il n’y aura pas de traité contre la pollution plastique à Genève: après un constat d’échec cuisant pour l’environnement et pour la diplomatie, les Nations unies essayaient vendredi de chercher une porte de sortie.  Le représentant de la Norvège, co-président d’un groupe de pays qui défendait un traité “ambitieux” pour protéger l’environnement et la santé humaine face au danger grandissant de la pollution plastique, l’a annoncé en ouverture d’une réunion plénière des 185 gouvernements réunis depuis dix jours : “nous n’aurons pas de traité sur la pollution plastique ici à Genève”.Le président du comité des négociations (CNI5-2), l’Equatorien Luis Vayas Valdivieso, avait présenté en 24 heures deux versions différentes d’une proposition de compromis, dont le dernier dans la nuit du 14 au 15 août dans une ambiance fiévreuse et inquiète. Mais les chefs de délégation réunis en session exceptionnelle à l’aube n’ont pas réussi à se mettre d’accord en dépit d’une sensible évolution dans la formulation.Ce texte, qui comportait encore plus d’une centaine de points à clarifier, constituait une “base acceptable de négociation”, avaient indiqué deux sources gouvernementales distinctes interrogées par l’AFP juste après la mise en ligne du texte sur le site onusien.Mais lors de la dernière séance, il n’a pas fait consensus –la règle cardinale de l’Onu–, et tout le processus a fini par être ajourné, au bout d’une session qui avait déjà été étendue au-delà de ses limites.Beaucoup de délégués ont fait part de leur déception devant l’échec des négociations, la représentante de Fiji estimant que ce revers “affaiblit le multilatéralisme”.”Une poignée de pays, guidés par des intérêts financiers de court terme et non par la santé de leurs populations et la durabilité de leur économie, ont bloqué l’adoption d’un traité ambitieux contre la pollution plastique”, a regretté la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier Runacher, dans une déclaration.Pour les représentants des îles du Pacifique ou d’ailleurs, dont certains ont mis trois jours pour arriver à Genève, cet échec signifie que “sans aide extérieure, des millions de tonnes de déchets plastique vont continuer à être jetés dans nos océans, affectant nos écosystèmes, notre sécurité alimentaire, notre vie et nos cultures”, a déploré le représentant de l’archipel de Tuvalu.Depuis le démarrage du processus en 2022, une guerre de tranchées de plus en plus âpre a opposé deux camps apparemment irréconciliables.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, qui voulaient réduire la production mondiale de plastique et contrôler les molécules les plus préoccupantes pour la santé, afin de réduire la pollution.En face, des pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production d’hydrocarbures à la base de l’industrie plastique et toute interdiction de molécules ou additifs problématiques pour la santé.Ces pays ne supportaient pas que la négociation porte sur “toute la durée de vie” du plastique, c’est-à-dire depuis la substance dérivée du pétrole jusqu’à son état de déchet, en passant par les objets qu’il sert à fabriquer.Ils ont mené une guerre de pilonnage pour obtenir le changement du “scope” ou de la portée de la négociation et du texte du traité, fixée en 2022 lors de l’assemblée générale Environnement des Nations unies.Cette session de négociation n’est “pas close”, a déclaré M. Vayas Valdivieso à l’AFP, et une prochaine future session relèvera donc d’une “nouvelle partie de CNI5”. “Le secrétariat va travailler pour trouver une date et un endroit, où CNI5-3 aura lieu”, a-t-il ajouté.Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, la diplomate chevronnée Inger Andersen, directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (UNEP), a indiqué que les 10 journées de négociations ont permis de comprendre “plus en détails les +lignes rouges+” de chaque pays. “Nous ne les connaissions pas aussi bien qu’aujourd’hui. (…) C’est un pas très important”, a-t-elle confié à l’AFP. “Nous vivons dans une période politique et géopolitique complexe. Et en plus le multilatéralisme est sous tension”.Sous l’œil des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, les pays avaient déjà échoué à produire un texte commun à Busan en Corée du Sud fin 2024.Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 années précédentes. Et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Moins de 10% est recyclé.Greenpeace ainsi que d’autres ONG ont immédiatement ciblé les industries pétrolières et chimiques.”La crise du plastique s’accélère et l’industrie pétrochimique est déterminée à nous sacrifier au profit de ses intérêts à court terme”, a estimé Greenpeace.Les ONG, qui devaient prendre la parole publiquement en fin de session n’ont d’ailleurs pas pu s’exprimer, après une demande impérieuse d’ajournement de la part du représentant des Etats-Unis John Thompson, et de celui du Koweit, désireux de terminer la session au plus vite après une nuit blanche.

L’ex-secrétaire d’Etat Charlotte Caubel nommée procureure adjointe à Paris

Charlotte Caubel, ancienne secrétaire d’Etat sous le gouvernement d’Elisabeth Borne, a été nommée procureure de la République adjointe à Paris, selon la parution vendredi au Journal officiel de son décret de nomination par Emmanuel Macron.L’ex-secrétaire d’Etat à l’Enfance entre 2022 et 2024, magistrate de métier, a été nommée à ce poste au tribunal judiciaire de Paris après “l’avis du Conseil supérieur de la magistrature lors de sa séance du 1er juillet 2025”, peut-on lire dans ce décret daté du 12 août. Ce même CSM avait rendu un avis défavorable fin avril à la nomination de Charlotte Caubel au poste plus prestigieux de procureure de Créteil, selon plusieurs médias, alors qu’elle était déjà soutenue par le ministre de la Justice Gérald Darmanin.La perspective de son arrivée à la tête d’un important parquet de la région parisienne avait suscité des interrogations dans la magistrature, compte tenu de son expérience, jugée plus faible que celle d’autres candidats.Pour le poste de procureure adjointe à Paris, le garde des Sceaux ainsi qu’Elisabeth Borne ont soutenu sa candidature, selon le décret paru vendredi.La carrière de Charlotte Caubel, 53 ans, s’est partagée entre la politique et les affectations dans différentes juridictions comme Meaux, Bobigny ou Paris, où elle a été cheffe de la section affaires économiques, financières et commerciales entre 2014 et 2017. Elle est également passée par Tracfin, l’organisme de lutte contre la criminalité financière rattaché à Bercy. En politique, outre son portefeuille dans le gouvernement Borne, elle a notamment été la conseillère justice d’Edouard Philippe entre 2017 et 2020.Elle a également été directrice de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) de 2020 à 2022.

L’ex-secrétaire d’Etat Charlotte Caubel nommée procureure adjointe à Paris

Charlotte Caubel, ancienne secrétaire d’Etat sous le gouvernement d’Elisabeth Borne, a été nommée procureure de la République adjointe à Paris, selon la parution vendredi au Journal officiel de son décret de nomination par Emmanuel Macron.L’ex-secrétaire d’Etat à l’Enfance entre 2022 et 2024, magistrate de métier, a été nommée à ce poste au tribunal judiciaire de Paris après “l’avis du Conseil supérieur de la magistrature lors de sa séance du 1er juillet 2025”, peut-on lire dans ce décret daté du 12 août. Ce même CSM avait rendu un avis défavorable fin avril à la nomination de Charlotte Caubel au poste plus prestigieux de procureure de Créteil, selon plusieurs médias, alors qu’elle était déjà soutenue par le ministre de la Justice Gérald Darmanin.La perspective de son arrivée à la tête d’un important parquet de la région parisienne avait suscité des interrogations dans la magistrature, compte tenu de son expérience, jugée plus faible que celle d’autres candidats.Pour le poste de procureure adjointe à Paris, le garde des Sceaux ainsi qu’Elisabeth Borne ont soutenu sa candidature, selon le décret paru vendredi.La carrière de Charlotte Caubel, 53 ans, s’est partagée entre la politique et les affectations dans différentes juridictions comme Meaux, Bobigny ou Paris, où elle a été cheffe de la section affaires économiques, financières et commerciales entre 2014 et 2017. Elle est également passée par Tracfin, l’organisme de lutte contre la criminalité financière rattaché à Bercy. En politique, outre son portefeuille dans le gouvernement Borne, elle a notamment été la conseillère justice d’Edouard Philippe entre 2017 et 2020.Elle a également été directrice de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) de 2020 à 2022.

Bourse de Paris: des indicateurs et la rencontre Trump-Poutine en ligne de mire

La Bourse de Paris évolue en hausse vendredi, dans l’attente d’une série d’indicateurs économiques aux Etats-Unis et avant la rencontre entre les présidents américain et russe dans l’espoir d’améliorations au sujet de la guerre en Ukraine.L’indice vedette de la Bourse de Paris avançait de 55,73 points (+0,71%) à 7.926,07 points vers 10H30. La veille, le CAC 40 a avancé de 65,37 points (+0,85%), pour s’établir à 7.870,34 points à la clôture.La hausse des marchés d’actions est “nourrie par l’optimisme autour de la publication des ventes au détail aux États-Unis” attendue à 14H30 (heure de Paris), souligne John Plassard, responsable de la stratégie d’investissement chez Cité Gestion Private Bank. Cet indice permettra aux investisseurs de prendre le pouls du consommateur américain, moteur de la croissance de la première économie mondiale.La production industrielle en juillet sera publiée à 15H15 puis à 16H00, ce sera au tour de l’estimation préliminaire pour août de la confiance des consommateurs, aux Etats-Unis également.Ces indicateurs arrivent au lendemain de l’inflation américaine côté producteurs (PPI) qui a progressé bien plus que ce qu’attendait le marché, ce qui a ébranlé la certitude des investisseurs quant à une baisse des taux de la banque centrale américaine en septembre.Les investisseurs attendent aussi de connaître l’issue de la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine qui débute vendredi en Alaska, notamment sur la guerre en Ukraine.”Le sommet aura peut-être un impact symbolique fort, mais ne devrait pas déclencher de perturbations majeures” sur les marchés financiers, commente John Plassard.”Les réactions sur le secteur de l’armement, qui avait baissé après l’annonce de la réunion entre les deux présidents, pourraient être plus importantes”, estime-t-il.La rencontre “en tête-à-tête” du président russe et de son homologue américain sera suivie par un repas de travail, avec leurs conseillers, et donneront ensuite une conférence de presse.Le luxe freiné par la consommation chinoiseParmi les valeurs du CAC 40, majoritairement dans le vert vendredi, celles du secteur du luxe étaient sans grand changement, freinées par les ventes au détail en Chine, principal indicateur de la consommation des ménages de la deuxième puissance économique mondiale, qui ont progressé moins fortement que prévu en juillet.Dans le secteur, particulièrement exposé au marché chinois, LVMH prenait 0,21% à 473,95 euros, Hermès 0,14% à 2.082,00 euros et Kering s’établissait à 211,75 euros (-0,00%).

Inde: au moins 60 morts dans les inondations, les recherches se poursuivent

Les secouristes poursuivent leurs recherches vendredi, au lendemain d’inondations qui ont fait au moins 60 victimes dans un village himalayen du Cachemire indien. Quelque “60 personnes sont recensées comme mortes”, et 80 autres sont portées disparues, à indiqué à l’AFP vendredi Mohammad Irshad, un responsable des services d’urgence. Des torrents d’eau et de boue, provoqués par de fortes pluies, ont dévasté jeudi le village de Chisoti, dans le district de Kishtwar, à environ 200 km de la Srinagar, la capitale de la partie du Cachemire sous administration indienne.De gros engins ont été envoyés pendant la nuit pour creuser dans les décombres et des militaires ont été mobilisés en renfort des secouristes présents, a constaté un photographe de l’AFP.Le village de Chisoti est situé sur la route d’un pèlerinage hindou menant au sanctuaire de Machail Mata. Une grande cuisine de fortune, où plus d’une centaine de pèlerins se trouvaient lorsque l’inondation a eu lieu, a été complètement emportée, ont indiqué les autorités.Selon le directeur de l’hôpital du district de Kishtwar, Yudhvir Kotwal, plus de 100 personnes avaient été admises depuis la catastrophe.”La plupart des blessés souffrent de traumatismes crâniens, de fractures osseuses et de côtes cassées”, a-t-il déclaré à l’AFP, ajoutant que “des corps continuaient d’être retrouvés sous la boue et les décombres”.Arun Shah, 35 ans, venait de terminer son pèlerinage avec sa famille lorsque l’inondation est survenue. “C’était horrible”, a-t-il déclaré à l’AFP au téléphone. “Des rochers et un torrent d’eau sont descendus de la montagne. Nous avons tous été séparés”, a-t-il ajouté. Il s’agit de la deuxième catastrophe majeure causée par des inondations meurtrières en Inde en août.Le 5 août, des inondations avaient balayé la ville himalayenne de Dharali, dans l’Etat indien de l’Uttarakhand, et l’ont recouverte de boue. Le bilan de cette catastrophe, qui n’a pas encore été confirmé, est estimé à plus de 70 morts.Les inondations et les glissements de terrain sont fréquents pendant la saison de la mousson, de juin à septembre, mais des experts affirment que le changement climatique, associé à un développement mal planifié, augmente leur fréquence et leur gravité.L’Organisation météorologique mondiale a estimé l’année dernière que les inondations et les sécheresses de plus en plus intenses étaient un “signal d’alarme”, car le changement climatique rend le cycle de l’eau sur la planète de plus en plus imprévisible.”Nos pensées vont aux victimes. Les gouvernements locaux et le gouvernement central travaillent ensemble avec toute leur force”, a déclaré vendredi le Premier ministre Narendra Modi lors de son discours à l’occasion de la fête de l’Indépendance, à New Delhi.