Russie et Bélarus organisent des exercices militaires sous l’oeil inquiet de l’Occident

La Russie et le Bélarus, son allié fidèle, ont entamé vendredi des exercices militaires conjoints qui suscitent l’inquiétude des pays de l’Otan, quelques jours après l’intrusion sans précédent de drones russes sur le territoire polonais.Ces manoeuvres se déroulent alors que l’armée russe progresse sur le front ukrainien et intensifie ses attaques aériennes sur les villes d’Ukraine, en dépit de tentatives diplomatiques pour mettre fin à trois ans et demi d’une offensive à grande échelle.Selon le ministère russe de la Défense, ces exercices incluent des opérations portant sur la gestion des unités militaires “dans le cadre de la riposte à une agression” et la direction de troupes pour “restaurer l’intégrité territoriale” de la Russie et du Bélarus.Les manoeuvres, baptisées Zapad-2025 (“Ouest-2025”, en référence au fait qu’elles se déroulent dans l’ouest de l’alliance russo-bélarusse), se tiennent jusqu’à mardi au Bélarus et en Russie ainsi qu’en mer de Barents et mer Baltique.Une vidéo diffusée par le ministère de la Défense montre des équipements militaires lourds – véhicules blindés, hélicoptères, navires – participant aux exercices. La Pologne, la Lituanie et la Lettonie, pays membres de l’Otan et voisins du Bélarus, voient d’un très mauvais oeil l’organisation de ces manoeuvres si près de leurs frontières.Toutes trois ont renforcé leur sécurité et restreint le trafic aérien dans certaines zones, Varsovie ordonnant en outre la fermeture complète de sa frontière avec le Bélarus pendant les manoeuvres.Le ministre bélarusse des Affaires étrangères, Maxime Ryjenkov, a estimé vendredi que “ce que fait aujourd’hui la Pologne est principalement dirigé contre elle-même” tandis que Moscou a demandé jeudi à Varsovie de “reconsidérer la décision (de fermeture de la frontière) dans les plus brefs délais”. La Russie a balayé les craintes liées aux manoeuvres, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, assurant jeudi qu’il s’agissait d'”exercices planifiés, (qui) ne visent personne”.- “Provocations” -Varsovie a dit, elle, s’attendre “à des provocations” lors de ces exercices, a déclaré vendredi le ministre coordinateur des services spéciaux polonais, Tomasz Siemoniak.Selon le vice-ministre polonais de la Défense, Cezary Tomczyk, quelque 40.000 soldats devraient être présents à la frontière avec la Russie et le Bélarus pendant ces manoeuvres. La Pologne et d’autres pays membres de l’Otan doivent organiser leurs propres exercices militaires stratégiques dans les prochains jours.L’intrusion d’une vingtaine de drones dans la nuit de mardi à mercredi dans l’espace aérien polonais, jugée délibérée par Varsovie et ses alliés mais démentie par Moscou, a suscité une vive émotion en Pologne et été qualifiée de provocation par les pays occidentaux.Varsovie a dû mobiliser ses avions et ceux de ses alliés de l’Otan pour abattre les drones, venus du ciel ukrainien et du Bélarus.Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a estimé que l’on n’avait jamais été aussi proche d’un “conflit ouvert” depuis la Seconde Guerre mondiale.Les exercices Zapad sont habituellement organisés tous les quatre ans. L’édition 2025 est la première depuis le début du conflit en Ukraine, en février 2022. Celle de 2021 avait mobilisé environ 200.000 soldats russes, quelques mois avant le lancement de leur assaut.Cette fois, l’ampleur des exercices devrait être bien plus réduite, des centaines de milliers de soldats russes étant déployés en Ukraine.- “Entraînement au combat” -Le Bélarus avait affirmé en janvier que 13.000 soldats participeraient aux exercices, mais a indiqué en mai que ce nombre serait réduit de moitié.Selon Donald Tusk, les manoeuvres visent à simuler l’occupation du corridor de Suwalki, qui s’étend le long de la frontière entre la Pologne et la Lituanie avec l’enclave russe de Kaliningrad à l’ouest et le Bélarus à l’est.Ce corridor est souvent considéré comme un point faible de l’Otan qui pourrait être la première cible d’une éventuelle attaque russe.Cette crainte est une “absurdité totale”, a balayé le président bélarusse Alexandre Loukachenko.Pour Alexandre Khramtchikhine, analyste militaire basé à Moscou, ces exercices sont un “simple spectacle” sans réelle signification.Mais Vassili Kachine, analyste au Conseil russe des affaires internationales, lié au Kremlin, estime qu’ils sont “à la fois une démonstration et un véritable entraînement au combat”.Sur le front ukrainien, des frappes russes ont fait deux morts et cinq blessés vendredi matin dans la région de Soumy, dans le nord-est, selon les autorités ukrainiennes.La Russie a pour sa part annoncé avoir abattu dans la nuit 221 drones ukrainiens, soit l’une des attaques les plus massives de l’armée de Kiev depuis le début du conflit.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Nepalis assess damage after terror of deadly protests

Retired Nepali civil servant Dhruba Shrestha has lived through decades of turmoil, from civil war to political upheaval, but the 76-year-old says nothing compared to the violence that engulfed the Himalayan nation this week.”I’ve seen violence since my student days, but never such a riot,” Shrestha told AFP Friday, as the army briefly lifted a curfew in Kathmandu.Nepal was plunged into chaos after police fired on young anti-corruption protesters, triggering nationwide unrest on Tuesday.Demonstrators torched parliament, government and presidential offices, and a newly-opened Hilton Hotel, before soldiers retook control of the streets the following day. “Anyone would be afraid in such a situation,” Shrestha said. “No one could have imagined this.” The capital’s streets were eerily quiet on Friday, littered with charred vehicles, as soldiers manned checkpoints around scorched government buildings.At least 51 people were killed across the country of 30 million, the worst violence since the end of a civil war and the abolition of the monarchy in 2008.Security forces are also scrambling to recapture some 12,500 inmates who escaped in mass jailbreaks.Nepal’s president and army chief are seeking a consensus interim leader to fill a political vacuum.Disagreements between rival factions remain, although Sushila Karki, 73, Nepal’s first woman chief justice, is a leading candidate.- ‘Scary and troubling’ -For ordinary citizens, daily survival is the focus.Hundreds of residents emerged from hiding at home to buy food, bracing for potentially more days indoors.”The situation is obviously scary and troubling,” Shrestha said while stocking up at a market.Economic hardship added fuel to the protests, alongside demands for political change. The World Bank says a “staggering” 82 percent of Nepal’s workforce is in informal employment — among the highest rates in the world. “It’s difficult for people like us, who have to earn and spend every day,” said construction worker Anup Thapa, sipping tea at a street stall. “I don’t have savings. It’s tough to survive without work.” Others came out to witness the destruction, including 73-year-old Achyut Thapaliya, who wept after visiting the fire-ravaged Singha Durbar government complex and the parliament. “I returned with tears in my eyes. It was our pride,” he said. Thapaliya backs the protesters’ demand to end corruption, but recoiled at the violence. “This is the land of the Buddha,” he said. “We are a peace-loving people, and it should stay like that.”

L’Assemblée générale de l’ONU se penche sur l’avenir d’un Etat palestinien, sans le Hamas

L’Assemblée générale de l’ONU se prononce vendredi sur la “déclaration de New York” visant à donner un nouveau souffle à la solution à deux Etats, israélien et palestinien, mais en excluant sans équivoque le Hamas.Alors qu’Israël fustige depuis près de deux ans l’incapacité de l’Assemblée — et du Conseil de sécurité — à condamner les attaques sans précédent du mouvement palestinien du 7 octobre 2023, le texte préparé par la France et l’Arabie saoudite est clair.”Nous condamnons les attaques perpétrées le 7 octobre par le Hamas contre des civils” et “le Hamas doit libérer tous les otages” détenus à Gaza, dit-il.Mais la déclaration, déjà co-signée en juillet par 17 Etats dont plusieurs pays arabes, lors de la première partie d’une conférence de l’ONU sur la solution à deux Etats, va plus loin.”Dans le contexte de l’achèvement de la guerre à Gaza, le Hamas doit cesser d’exercer son autorité sur la bande de Gaza et remettre ses armes à l’Autorité palestinienne, avec le soutien et la collaboration de la communauté internationale, conformément à l’objectif d’un Etat de Palestine souverain et indépendant.”Ce texte a déjà récemment été endossé par la Ligue arabe, une décision saluée par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. “On retiendra le 12 septembre comme le jour de l’isolement international définitif du Hamas”, s’est-il félicité vendredi, sur la radio publique France Inter, émettant le souhait que le texte soit “largement adopté”.Selon une source à la présidence française, cette déclaration doit être vue comme le socle du sommet que Paris et Ryad co-présideront le 22 septembre à l’ONU à New York, où le président Emmanuel Macron a promis de reconnaître l’Etat palestinien.- “Bouclier” contre les critiques -“Le fait que l’Assemblée générale soutienne enfin un texte qui condamne le Hamas directement est important”, même si les Israéliens diront que “c’est bien trop peu et bien trop tard”, a souligné Richard Gowan, de l’International Crisis Group.Grâce à ce texte, les pays qui soutiennent les Palestiniens pourront “rejeter les accusations israéliennes selon lesquelles ils cautionnent implicitement le Hamas”, a-t-il déclaré à l’AFP. Cela “offre un bouclier contre les critiques d’Israël” à ceux qui s’apprêtent à reconnaître l’Etat palestinien.A la suite du président Macron, plusieurs pays ont annoncé leur intention de le faire lors de la semaine de l’Assemblée générale de l’ONU qui s’ouvre le 22 septembre. Un processus vu comme un moyen supplémentaire de faire pression sur Israël pour mettre fin à la guerre à Gaza, déclenchée après les attaques du Hamas du 7 octobre 2023.La “déclaration de New York” soumise à l’Assemblée vendredi plaide d’ailleurs aussi pour la “fin de la guerre à Gaza” et un “règlement juste, pacifique et durable du conflit israélo-palestinien, reposant sur une mise en oeuvre véritable de la solution à deux Etats”. Une position habituelle de l’Assemblée.Dans la perspective d’un futur cessez-le-feu, elle évoque également le déploiement d’une “mission internationale temporaire de stabilisation” à Gaza, sous mandat du Conseil de sécurité de l’ONU, pour protéger la population, soutenir le renforcement des capacités de l’Etat palestinien et apporter des “garanties de sécurité à la Palestine et à Israël”.Environ trois-quarts des 193 Etats membres de l’ONU reconnaissent l’Etat palestinien proclamé par la direction palestinienne en exil en 1988. Mais après près de deux ans de guerre dans la bande de Gaza ravagée, l’extension de la colonisation israélienne en Cisjordanie et les velléités de responsables israéliens d’annexer ce territoire occupé, la crainte gagne du terrain que la création d’un Etat palestinien soit physiquement impossible.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyhu, a lui été très clair: “Il n’y aura pas d’Etat palestinien”, a-t-il affirmé jeudi. Son allié américain a déjà annoncé que le président palestinien, Mahmoud Abbas, ne serait pas autorisé à venir à New York.

L’Assemblée générale de l’ONU se penche sur l’avenir d’un Etat palestinien, sans le Hamas

L’Assemblée générale de l’ONU se prononce vendredi sur la “déclaration de New York” visant à donner un nouveau souffle à la solution à deux Etats, israélien et palestinien, mais en excluant sans équivoque le Hamas.Alors qu’Israël fustige depuis près de deux ans l’incapacité de l’Assemblée — et du Conseil de sécurité — à condamner les attaques sans précédent du mouvement palestinien du 7 octobre 2023, le texte préparé par la France et l’Arabie saoudite est clair.”Nous condamnons les attaques perpétrées le 7 octobre par le Hamas contre des civils” et “le Hamas doit libérer tous les otages” détenus à Gaza, dit-il.Mais la déclaration, déjà co-signée en juillet par 17 Etats dont plusieurs pays arabes, lors de la première partie d’une conférence de l’ONU sur la solution à deux Etats, va plus loin.”Dans le contexte de l’achèvement de la guerre à Gaza, le Hamas doit cesser d’exercer son autorité sur la bande de Gaza et remettre ses armes à l’Autorité palestinienne, avec le soutien et la collaboration de la communauté internationale, conformément à l’objectif d’un Etat de Palestine souverain et indépendant.”Ce texte a déjà récemment été endossé par la Ligue arabe, une décision saluée par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. “On retiendra le 12 septembre comme le jour de l’isolement international définitif du Hamas”, s’est-il félicité vendredi, sur la radio publique France Inter, émettant le souhait que le texte soit “largement adopté”.Selon une source à la présidence française, cette déclaration doit être vue comme le socle du sommet que Paris et Ryad co-présideront le 22 septembre à l’ONU à New York, où le président Emmanuel Macron a promis de reconnaître l’Etat palestinien.- “Bouclier” contre les critiques -“Le fait que l’Assemblée générale soutienne enfin un texte qui condamne le Hamas directement est important”, même si les Israéliens diront que “c’est bien trop peu et bien trop tard”, a souligné Richard Gowan, de l’International Crisis Group.Grâce à ce texte, les pays qui soutiennent les Palestiniens pourront “rejeter les accusations israéliennes selon lesquelles ils cautionnent implicitement le Hamas”, a-t-il déclaré à l’AFP. Cela “offre un bouclier contre les critiques d’Israël” à ceux qui s’apprêtent à reconnaître l’Etat palestinien.A la suite du président Macron, plusieurs pays ont annoncé leur intention de le faire lors de la semaine de l’Assemblée générale de l’ONU qui s’ouvre le 22 septembre. Un processus vu comme un moyen supplémentaire de faire pression sur Israël pour mettre fin à la guerre à Gaza, déclenchée après les attaques du Hamas du 7 octobre 2023.La “déclaration de New York” soumise à l’Assemblée vendredi plaide d’ailleurs aussi pour la “fin de la guerre à Gaza” et un “règlement juste, pacifique et durable du conflit israélo-palestinien, reposant sur une mise en oeuvre véritable de la solution à deux Etats”. Une position habituelle de l’Assemblée.Dans la perspective d’un futur cessez-le-feu, elle évoque également le déploiement d’une “mission internationale temporaire de stabilisation” à Gaza, sous mandat du Conseil de sécurité de l’ONU, pour protéger la population, soutenir le renforcement des capacités de l’Etat palestinien et apporter des “garanties de sécurité à la Palestine et à Israël”.Environ trois-quarts des 193 Etats membres de l’ONU reconnaissent l’Etat palestinien proclamé par la direction palestinienne en exil en 1988. Mais après près de deux ans de guerre dans la bande de Gaza ravagée, l’extension de la colonisation israélienne en Cisjordanie et les velléités de responsables israéliens d’annexer ce territoire occupé, la crainte gagne du terrain que la création d’un Etat palestinien soit physiquement impossible.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyhu, a lui été très clair: “Il n’y aura pas d’Etat palestinien”, a-t-il affirmé jeudi. Son allié américain a déjà annoncé que le président palestinien, Mahmoud Abbas, ne serait pas autorisé à venir à New York.

Ingérences étrangères: neuf dossiers gérés par le parquet de Paris depuis octobre 2023, selon la procureure

Neuf dossiers liés à des supposées ingérences étrangères, des “mains rouges” aux étoiles de David taguées, en passant par les têtes de cochon déposées devant des mosquées, sont gérés depuis octobre 2023 par le parquet de Paris, a indiqué vendredi la procureure Laure Beccuau.L’ingérence étrangère est “une chose que nous devons prendre en compte et que nous prenons en compte, puisque pour faire un bilan de ce type d’agissements qui ont eu lieu sur la place parisienne depuis octobre 2023, nous en sommes à neuf dossiers”, a-t-elle expliqué sur BFMTV.Elle a précisé qu’il s’agissait de dossiers “sur Paris et sur la région parisienne, puisqu’un certain nombre de dossiers ont été pris par des tribunaux périphériques” qui se sont ensuite “dessaisis en raison des liens qu’il y avait avec nos propres dossiers parisiens”.”Ça a commencé par les étoiles de David bleues, puis ensuite ça a été les +mains rouges+, puis des jets de peinture verte, puis les pochoirs qui étaient liés” aux Mirage en Ukraine, “puisque c’étaient des cercueils avec des ailes ou c’était +vive le soldat français mort en Ukraine+”, a-t-elle détaillé.Il y a eu aussi “des cercueils qui ont été déposés sur l’Arc de triomphe”, et plus récemment des affiches – présentant l’image d’un soldat russe et la mention “Dis merci au soldat soviétique vainqueur” – au même endroit, puis les têtes de cochon déposées devant des mosquées, a encore expliqué Mme Beccuau.”Certains commanditaires sont identifiés (…) donc nous arrivons tout à fait à pouvoir être convaincus que ces faits sont des opérations d’ingérence”, a affirmé la procureure de Paris.”Pourquoi ? Parce qu’ils ont, dans le mode opératoire, des attitudes similaires. Ce sont des gens d’origine étrangère qui arrivent” d’Europe de l’Est, “qui viennent dans un temps très court sur le territoire français pour perpétrer leurs agissements”, a-t-elle relaté.”Certaines fois, ils prennent en photo ce qu’ils ont fait, et envoient les photos au-delà des frontières à des commanditaires”, a ajouté la procureure.Elle a précisé qu’à l’exception des deux derniers dossiers, les plus récents, où les enquêtes sont en cours, “nous avons identifié les responsables de ces faits”, a-t-elle dit.”Nombre d’entre eux ont été placés en détention. Certains ont même été extradés grâce à une coopération internationale. Et donc, nous identifions ces gens, et nous savons, eux-mêmes, parce qu’ils le disent, qu’ils ont des commanditaires”, a-t-elle souligné.

Hunt for shooter of Charlie Kirk enters third day in US

The vast manhunt for the shooter who killed right-wing activist Charlie Kirk stretched into a third day on Friday, after police released fresh images in an effort to crack a case that has raised tensions in the United States.The gunman fired a single, fatal shot into Kirk — a 31-year-old who rallied youth support for President Donald Trump — during an appearance at a Utah university on Wednesday. Despite hundreds of agents from across 20 law enforcement agencies working the case, investigators appealed for the public’s help on Thursday and unveiled new images of a man they want to question.”We cannot do our job without the public’s help,” Utah Governor Spencer Cox told reporters, adding they had received more than 7,000 leads.The images released Thursday showed a man wearing Converse shoes, a black baseball cap, dark sunglasses and what appeared to be jeans, with a long-sleeved top emblazoned with a design that included an American flag.Police say they believe the shooter fired a single bullet from a rooftop up to 200 yards (180 meters) away, hitting Kirk in the neck.A video played at the press conference shows a figure running across a roof at the university, then jumping to the ground and making his way off campus towards some trees — apparently the location where a high-powered bolt-action rifle was recovered.Cox, the Utah governor, said his state “will pursue the death penalty” when the shooter is captured.- Dark moment -Reflecting the highly political nature of the killing, Kirk’s coffin was transported to his home city of Phoenix on JD Vance’s official plane.Footage showed the vice president with his hands on the casket as it was carried to Air Force 2.The right-wing mediasphere was in a state of heightened emotion Thursday, with Fox News contributors recounting the impact Kirk had on their lives.Fox News host Jesse Watters said Wednesday the killing showed his side of the political spectrum was under attack.”Whether we want to accept it or not, they are at war with us. And what are we going to do about it?” he asked his audience.Trump urged supporters to respond peacefully, telling reporters that Kirk had been “an advocate of nonviolence.””That’s the way I’d like to see people respond,” he said.- ‘Totally surreal’ -Students at Utah Valley University on Thursday described their shock, and their broader fears as political divisions deepen across the country.Dave Sanchez told AFP witnessing the killing made him “sick to my stomach.””We watch him all the time and so it really does feel like one of your own family members, your own brother’s been killed,” said Sanchez, 26.In Orem Park, several hundred people wearing red MAGA caps and holding American flags attended a vigil on Thursday evening, where they prayed and held a moment of silence.”It still feels insane that this happened,” Jonathan Silva, 35, told AFP. “It’s totally surreal.”Silva’s wife Angelina, 27, told AFP about how the violent political polarization made the couple question their plans to have a child.”It seems a little hopeless to try to start a family and raise children in a society where there’s so much hatred and so much division,” she said.Kirk, whom supporters have hailed as a “martyr”, co-founded Turning Point USA in 2012 to drive conservative viewpoints among young people, with his natural showmanship making him a go-to spokesman on television networks.The father-of-two used his audiences on TikTok, Instagram and YouTube to build support for anti-immigration policies, outspoken Christianity and gun ownership, and to spread carefully edited clips of his interactions during debates at his many college events.Three months ago, a Minnesota man shot dead a Democratic lawmaker and her husband in their home. In July 2024, Trump survived an assassination attempt during his election campaign.