Asia stocks up before Trump-Zelensky talks

Asian stocks were mostly higher Monday ahead of talks between Donald Trump, Ukrainian President Volodymyr Zelensky, and European leaders in Washington.US President Trump met Russian President Vladimir Putin in Alaska on Friday, but the summit failed to yield any breakthrough on a ceasefire in Ukraine.Zelensky, who will be joined in Washington by European leaders, however called a US offer of security guarantees to Ukraine “historic”.”Trump and Putin walked away without a ceasefire, without even the illusion of one,” said Stephen Innes at SPI Asset Management.”What they did offer was theatre: enough ‘progress’ for Trump to declare victory and quietly holster his double-barreled threat — tariffs on Beijing for buying Russian barrels and sanctions on Moscow’s crude,” Innes said.Before the Alaska talks, US stocks wavered on Friday after mixed economic data, with retail sales up but an industrial production index and a consumer survey both down.After a drop on Friday, oil prices, which have been volatile for several days — Russia is a major crude producer — were up Monday.Japan’s Nikkei ended up, posting a new record high and adding to gains on Friday after better-than-expected economic growth data.Thailand’s economy also grew by 2.8 percent in the second quarter, the country’s economic planning agency said on Monday, boosted by strong exports ahead of US tariffs taking full effect.But the National Economic and Social Development Council (NESDC) forecast overall growth for 2025 to fall between 1.8 and 2.3 percent. This is below the 2.5 percent seen in 2024, with the NESDC blaming the expected drop on the likely impact of US tariffs. Hong Kong, Shanghai, Sydney and Taipei were higher Monday, while Seoul and Jakarta fell back.In Europe, London saw early gains while Paris and Frankfurt fell slightly at the open.This week investor eyes will be on any clues on US interest rates at the Federal Reserve’s annual retreat at Jackson Hole.- Key figures at around 0700 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.8 percent at 43,714.31 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.2 percent at 25,327.51Shanghai – Composite: UP 0.9 percent at 3,728.03 (close)New York – Dow: UP 0.1 percent at 44,946.12 (close)London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 9,164.54 Euro/dollar: DOWN at $1.1695 from $1.1704 on FridayPound/dollar: DOWN $1.3546 at from $1.3557Dollar/yen: UP at 147.38 yen from 146.85 yen Euro/pound: FLAT at 86.34 pence from 86.34 pence West Texas Intermediate: UP 0.6 percent at $63.19 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.5 percent at $66.16 per barrelburs-aph/jfx

Ni mec, ni stress: les communautés 100% féminines fleurissent en Chine

Un potager, des oies, mais pas d’homme: ce gîte rural fait partie des communautés féminines qui essaiment en Chine. Les femmes y cherchent détente et entraide, loin des pressions socio-professionnelles et des jugements masculins.Leurs motivations? “Parler librement de sujets intimes”, “se faire des amies” ou “se sentir en sécurité”, expliquent les participantes dans cette maison blanche à flanc de colline.Après avoir confectionné des pains vapeur à la viande dans la cuisine avec vue sur les montagnes, les femmes discutent dans le salon cosy, où les rires fusent autour d’un jeu de société et de cafés latte.”Un espace 100% féminin, c’est sécurisant. Entre femmes, on parle plus facilement de certaines choses”, comme des relations amoureuses et de ses blessures, déclare Zhang Wenjing, 43 ans, une participante.”En présence d’un homme, on fait davantage attention” à notre attitude, renchérit Chen Fangyan, 28 ans.Les participantes paient 30 yuans (3,60 euros) par nuit, puis 80 yuans (9,60 euros) à partir du quatrième jour, dans ce lieu nommé “L’Univers imaginaire de Keke”, du surnom de la fondatrice, Chen Yani, 30 ans.”Durant mes expériences professionnelles et entrepreneuriales, j’ai été harcelée par des hommes”, au point “d’être souvent incapable de travailler normalement”, raconte-t-elle ajoutant que c’est là qu’elle a commencé à réfléchir à “un lieu où l’on n’aurait pas d’appréhension”.- Pas “obligées de jouer un rôle” -Elle retape alors cette maison située à Lin’an, dans la province du Zhejiang (est du pays) et organise via le réseau social Xiaohongshu (le “Instagram chinois”, aussi appelé RedNote), un séjour chez elle durant le Nouvel an chinois.Douze femmes viennent, notamment pour échapper aux questions intrusives de leurs parents durant les fêtes – la pression en Chine pour se marier avant 30 ans étant particulièrement forte.”En famille, les femmes doivent souvent s’occuper des grands-parents, des enfants, du ménage. Sans compter les responsabilités au travail”, note Chen Yani.”Elles ont besoin d’un endroit où elles ne sont pas obligées de jouer un rôle”, souligne-t-elle.Grâce à leur indépendance économique et à un niveau d’études plus élevé, les femmes ont aujourd’hui davantage de choix, estime Yuan Xiaoqian, 29 ans, une autre participante.Et sur RedNote notamment, ces communautés féminines se multiplient.- “Force mentale” -Pour quelques jours ou mois, elles proposent davantage qu’un hébergement: elles se veulent des lieux de solidarité entre femmes.Comme celui que Yang Yun, 46 ans, a ouvert début juin à Xiuxi, un village du Zhejiang. Un endroit aux airs d’hôtel de charme, avec meubles bruts et calligraphies aux murs.Contre 3.980 yuans (480 euros) d’adhésion à ce club, nommé “Son Espace”, les membres peuvent y venir à tout moment et à vie.”Si elle perd son emploi, ses parents, se dispute avec son mari, est épuisée par la vie urbaine, elle sait qu’elle peut venir trouver un peu de chaleur”, explique Mme Yang, qui revendique 120 membres. “Cela leur donne une force mentale.”Les membres peuvent devenir partenaires, en investissant dans la rénovation de maisons du village, qu’elles peuvent ensuite louer aux touristes.Ces espaces non-mixtes sont par certains accusés de nourrir l’antagonisme entre sexes ce que Chen Yani récuse.”Comme les enfants ou les seniors (…), les femmes constituent un groupe social avec des trajectoires de vie, des problèmes similaires. C’est plus facile de se comprendre et de faire preuve d’empathie”, explique-t-elle.- Colocations permanentes? -D’autres lieux réservés aux femmes ouvrent en Chine.”Les hommes ont plein d’occasion de socialiser, lors de soirées arrosées ou en faisant du sport”, souligne Lilith Jiang, 34 ans, fondatrice à Pékin de la librairie-café non-mixte “La moitié du ciel”.Des espaces d’échanges que “les femmes n’ont pas”, explique-t-elle.Si Chen Yani concède que son “modèle économique n’est pas viable” elle assure que “tant qu’il y aura une demande, il continuera d’exister” et “d’inventer une autre manière de vivre”.”Certains disent sans cesse aux femmes: +si tu ne te maries pas, qu’est-ce que tu deviendras en vieillissant?+”, souligne Lilith Jiang.Pour elle, en alternative aux relations amoureuses, “des colocations 100% féminines sur le long terme, pour vieillir entre femmes, ça pourrait être une solution”.

Ni mec, ni stress: les communautés 100% féminines fleurissent en Chine

Un potager, des oies, mais pas d’homme: ce gîte rural fait partie des communautés féminines qui essaiment en Chine. Les femmes y cherchent détente et entraide, loin des pressions socio-professionnelles et des jugements masculins.Leurs motivations? “Parler librement de sujets intimes”, “se faire des amies” ou “se sentir en sécurité”, expliquent les participantes dans cette maison blanche à flanc de colline.Après avoir confectionné des pains vapeur à la viande dans la cuisine avec vue sur les montagnes, les femmes discutent dans le salon cosy, où les rires fusent autour d’un jeu de société et de cafés latte.”Un espace 100% féminin, c’est sécurisant. Entre femmes, on parle plus facilement de certaines choses”, comme des relations amoureuses et de ses blessures, déclare Zhang Wenjing, 43 ans, une participante.”En présence d’un homme, on fait davantage attention” à notre attitude, renchérit Chen Fangyan, 28 ans.Les participantes paient 30 yuans (3,60 euros) par nuit, puis 80 yuans (9,60 euros) à partir du quatrième jour, dans ce lieu nommé “L’Univers imaginaire de Keke”, du surnom de la fondatrice, Chen Yani, 30 ans.”Durant mes expériences professionnelles et entrepreneuriales, j’ai été harcelée par des hommes”, au point “d’être souvent incapable de travailler normalement”, raconte-t-elle ajoutant que c’est là qu’elle a commencé à réfléchir à “un lieu où l’on n’aurait pas d’appréhension”.- Pas “obligées de jouer un rôle” -Elle retape alors cette maison située à Lin’an, dans la province du Zhejiang (est du pays) et organise via le réseau social Xiaohongshu (le “Instagram chinois”, aussi appelé RedNote), un séjour chez elle durant le Nouvel an chinois.Douze femmes viennent, notamment pour échapper aux questions intrusives de leurs parents durant les fêtes – la pression en Chine pour se marier avant 30 ans étant particulièrement forte.”En famille, les femmes doivent souvent s’occuper des grands-parents, des enfants, du ménage. Sans compter les responsabilités au travail”, note Chen Yani.”Elles ont besoin d’un endroit où elles ne sont pas obligées de jouer un rôle”, souligne-t-elle.Grâce à leur indépendance économique et à un niveau d’études plus élevé, les femmes ont aujourd’hui davantage de choix, estime Yuan Xiaoqian, 29 ans, une autre participante.Et sur RedNote notamment, ces communautés féminines se multiplient.- “Force mentale” -Pour quelques jours ou mois, elles proposent davantage qu’un hébergement: elles se veulent des lieux de solidarité entre femmes.Comme celui que Yang Yun, 46 ans, a ouvert début juin à Xiuxi, un village du Zhejiang. Un endroit aux airs d’hôtel de charme, avec meubles bruts et calligraphies aux murs.Contre 3.980 yuans (480 euros) d’adhésion à ce club, nommé “Son Espace”, les membres peuvent y venir à tout moment et à vie.”Si elle perd son emploi, ses parents, se dispute avec son mari, est épuisée par la vie urbaine, elle sait qu’elle peut venir trouver un peu de chaleur”, explique Mme Yang, qui revendique 120 membres. “Cela leur donne une force mentale.”Les membres peuvent devenir partenaires, en investissant dans la rénovation de maisons du village, qu’elles peuvent ensuite louer aux touristes.Ces espaces non-mixtes sont par certains accusés de nourrir l’antagonisme entre sexes ce que Chen Yani récuse.”Comme les enfants ou les seniors (…), les femmes constituent un groupe social avec des trajectoires de vie, des problèmes similaires. C’est plus facile de se comprendre et de faire preuve d’empathie”, explique-t-elle.- Colocations permanentes? -D’autres lieux réservés aux femmes ouvrent en Chine.”Les hommes ont plein d’occasion de socialiser, lors de soirées arrosées ou en faisant du sport”, souligne Lilith Jiang, 34 ans, fondatrice à Pékin de la librairie-café non-mixte “La moitié du ciel”.Des espaces d’échanges que “les femmes n’ont pas”, explique-t-elle.Si Chen Yani concède que son “modèle économique n’est pas viable” elle assure que “tant qu’il y aura une demande, il continuera d’exister” et “d’inventer une autre manière de vivre”.”Certains disent sans cesse aux femmes: +si tu ne te maries pas, qu’est-ce que tu deviendras en vieillissant?+”, souligne Lilith Jiang.Pour elle, en alternative aux relations amoureuses, “des colocations 100% féminines sur le long terme, pour vieillir entre femmes, ça pourrait être une solution”.

Ukraine: Zelensky et les dirigeants européens attendus ensemble à la Maison Blanche

Faire bloc: le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et des dirigeants européens se rendent lundi à Washington pour appuyer la position de Kiev, sommé par le président américain d’accepter des concessions après le sommet Trump-Poutine qui n’a pas permis d’arrêter les combats en Ukraine.Précédée de nouvelles frappes russes meurtrières sur plusieurs villes ukrainiennes, cette rencontre à la Maison Blanche sera une première dans ce format depuis le début de l’invasion russe, en février 2022.Une frappe de drone russe lundi à Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine, a fait au moins cinq morts et plus d’une dizaine de blessés, ont indiqué les autorités locales.La réunion doit permettre d’aborder notamment de possibles concessions territoriales et la fourniture de garanties de sécurité, pour mettre fin au conflit le plus sanglant en Europe depuis la Seconde guerre mondiale.”Le président ukrainien Zelensky peut mettre fin à la guerre avec la Russie presque immédiatement s’il le veut, ou il peut continuer à combattre”, a averti M. Trump dans une série de messages sur son réseau Truth Social où il a clairement mis la pression sur le dirigeant ukrainien pour renoncer à certaines exigences.”Pas question” pour Kiev de récupérer le contrôle de la Crimée annexée par Moscou en 2014, ni d’entrer dans l’Otan, a ainsi averti le milliardaire, qui s’est félicité qu’il n’y ait “jamais eu autant de dirigeants européens en même temps” à la Maison Blanche.Sont en effet attendus, outre M. Zelensky, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président finlandais Alexander Stubb, le chef de l’Otan Mark Rutte, et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.- Concessions territoriales -Le président ukrainien s’entretiendra d’abord en tête-à-tête avec M. Trump à partir de 13H00 (17H00 GMT). Les différents dirigeants européens se joindront ensuite à eux. A son arrivée à Washington, M. Zelensky a assuré que l’Ukraine partageait “le profond désir de mettre fin à cette guerre rapidement et de façon fiable” mais précisé que “la paix (devait) être durable”, à l’inverse des garanties données à Kiev après la chute de l’URSS ou des accords signés avec Moscou après l’annexion de la Crimée et le début d’une guerre dans l’est ukrainien.”La Russie doit mettre fin à cette guerre qu’elle a elle-même déclenchée. Et j’espère que notre force conjointe avec l’Amérique, avec nos amis européens, contraindra la Russie à une vraie paix”, a-t-il souligné sur les réseaux sociaux, assurant le président américain de sa “gratitude pour son invitation”.Sa dernière visite à la Maison Blanche remonte au 28 février, quand il avait été réprimandé et humilié publiquement dans le Bureau ovale par Donald Trump et son vice-président JD Vance, qui lui avaient reproché son manque de reconnaissance pour le soutien américain.Si l’imprévisible milliardaire républicain a montré ces derniers mois des signes de frustration à l’égard de Vladimir Poutine, il l’a accueilli en grande pompe en Alaska vendredi. Et il ne cache pas attendre de Kiev d’accepter des concessions territoriales, jusqu’ici rejetées par M. Zelensky.Outre la question de la Crimée évoquée explicitement dimanche par Donald Trump, un responsable au courant d’échanges téléphoniques samedi entre le président américain et des dirigeants européens a affirmé à l’AFP qu’il soutenait une proposition de Moscou selon laquelle Kiev cèderait en totalité les régions de Donetsk et Lougansk (est), et le front serait gelé dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud).La Russie avait proclamé en septembre 2022 l’annexion de ces quatre régions ukrainiennes, même si ses troupes ne les contrôlent pas en totalité.L’émissaire américain Steve Witkoff a assuré que Moscou avait fait “certaines concessions” territoriales concernant “cinq régions” ukrainiennes, citant uniquement “une importante discussion sur Donetsk”, région qui constitue la priorité militaire du Kremlin.- Garanties de sécurité -La question de garanties de sécurité offertes à Kiev en échange d’un compromis devrait occuper une place centrale lors des discussions de lundi.En rentrant d’Alaska, Donald Trump a évoqué la piste d’une clause de sécurité collective inspirée de l’article 5 de l’Otan, en dehors toutefois du cadre de l’Alliance atlantique, considérée par Moscou comme une menace existentielle.Selon Emmanuel Macron, les Européens vont demander à M. Trump “jusqu’à quel point” il se joindra aux garanties de sécurité.Donald Trump a laissé entrevoir un sommet tripartite avec MM. Poutine et Zelensky, si “tout marche bien” lorsqu’il recevra le président ukrainien.En cas d’échec des pourparlers, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a prévenu que Washington pourrait prendre de “nouvelles sanctions” contre Moscou.Le Kremlin, qui a l’avantage sur le front, est accusé de longue date par Kiev et ses alliés de jouer la montre en maintenant des demandes maximalistes.”Un cessez-le-feu est nécessaire parce que la Russie va continuer à tout faire pour terroriser notre population”, a réagi le chef de l’administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak, alors que la Russie bombardait dans la nuit de dimanche à lundi les régions de Soumy et Kharkiv (nord-est), faisant au moins trois morts dont un enfant en bas âge, selon les autorités régionales.

Ukraine: Zelensky et les dirigeants européens attendus ensemble à la Maison Blanche

Faire bloc: le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et des dirigeants européens se rendent lundi à Washington pour appuyer la position de Kiev, sommé par le président américain d’accepter des concessions après le sommet Trump-Poutine qui n’a pas permis d’arrêter les combats en Ukraine.Précédée de nouvelles frappes russes meurtrières sur plusieurs villes ukrainiennes, cette rencontre à la Maison Blanche sera une première dans ce format depuis le début de l’invasion russe, en février 2022.Une frappe de drone russe lundi à Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine, a fait au moins cinq morts et plus d’une dizaine de blessés, ont indiqué les autorités locales.La réunion doit permettre d’aborder notamment de possibles concessions territoriales et la fourniture de garanties de sécurité, pour mettre fin au conflit le plus sanglant en Europe depuis la Seconde guerre mondiale.”Le président ukrainien Zelensky peut mettre fin à la guerre avec la Russie presque immédiatement s’il le veut, ou il peut continuer à combattre”, a averti M. Trump dans une série de messages sur son réseau Truth Social où il a clairement mis la pression sur le dirigeant ukrainien pour renoncer à certaines exigences.”Pas question” pour Kiev de récupérer le contrôle de la Crimée annexée par Moscou en 2014, ni d’entrer dans l’Otan, a ainsi averti le milliardaire, qui s’est félicité qu’il n’y ait “jamais eu autant de dirigeants européens en même temps” à la Maison Blanche.Sont en effet attendus, outre M. Zelensky, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président finlandais Alexander Stubb, le chef de l’Otan Mark Rutte, et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.- Concessions territoriales -Le président ukrainien s’entretiendra d’abord en tête-à-tête avec M. Trump à partir de 13H00 (17H00 GMT). Les différents dirigeants européens se joindront ensuite à eux. A son arrivée à Washington, M. Zelensky a assuré que l’Ukraine partageait “le profond désir de mettre fin à cette guerre rapidement et de façon fiable” mais précisé que “la paix (devait) être durable”, à l’inverse des garanties données à Kiev après la chute de l’URSS ou des accords signés avec Moscou après l’annexion de la Crimée et le début d’une guerre dans l’est ukrainien.”La Russie doit mettre fin à cette guerre qu’elle a elle-même déclenchée. Et j’espère que notre force conjointe avec l’Amérique, avec nos amis européens, contraindra la Russie à une vraie paix”, a-t-il souligné sur les réseaux sociaux, assurant le président américain de sa “gratitude pour son invitation”.Sa dernière visite à la Maison Blanche remonte au 28 février, quand il avait été réprimandé et humilié publiquement dans le Bureau ovale par Donald Trump et son vice-président JD Vance, qui lui avaient reproché son manque de reconnaissance pour le soutien américain.Si l’imprévisible milliardaire républicain a montré ces derniers mois des signes de frustration à l’égard de Vladimir Poutine, il l’a accueilli en grande pompe en Alaska vendredi. Et il ne cache pas attendre de Kiev d’accepter des concessions territoriales, jusqu’ici rejetées par M. Zelensky.Outre la question de la Crimée évoquée explicitement dimanche par Donald Trump, un responsable au courant d’échanges téléphoniques samedi entre le président américain et des dirigeants européens a affirmé à l’AFP qu’il soutenait une proposition de Moscou selon laquelle Kiev cèderait en totalité les régions de Donetsk et Lougansk (est), et le front serait gelé dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud).La Russie avait proclamé en septembre 2022 l’annexion de ces quatre régions ukrainiennes, même si ses troupes ne les contrôlent pas en totalité.L’émissaire américain Steve Witkoff a assuré que Moscou avait fait “certaines concessions” territoriales concernant “cinq régions” ukrainiennes, citant uniquement “une importante discussion sur Donetsk”, région qui constitue la priorité militaire du Kremlin.- Garanties de sécurité -La question de garanties de sécurité offertes à Kiev en échange d’un compromis devrait occuper une place centrale lors des discussions de lundi.En rentrant d’Alaska, Donald Trump a évoqué la piste d’une clause de sécurité collective inspirée de l’article 5 de l’Otan, en dehors toutefois du cadre de l’Alliance atlantique, considérée par Moscou comme une menace existentielle.Selon Emmanuel Macron, les Européens vont demander à M. Trump “jusqu’à quel point” il se joindra aux garanties de sécurité.Donald Trump a laissé entrevoir un sommet tripartite avec MM. Poutine et Zelensky, si “tout marche bien” lorsqu’il recevra le président ukrainien.En cas d’échec des pourparlers, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a prévenu que Washington pourrait prendre de “nouvelles sanctions” contre Moscou.Le Kremlin, qui a l’avantage sur le front, est accusé de longue date par Kiev et ses alliés de jouer la montre en maintenant des demandes maximalistes.”Un cessez-le-feu est nécessaire parce que la Russie va continuer à tout faire pour terroriser notre population”, a réagi le chef de l’administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak, alors que la Russie bombardait dans la nuit de dimanche à lundi les régions de Soumy et Kharkiv (nord-est), faisant au moins trois morts dont un enfant en bas âge, selon les autorités régionales.

Fight to save last forests of the Comoros unites farmers, NGOsMon, 18 Aug 2025 06:57:38 GMT

Strips of bare land scar the lush and green mountainsides towering above Mutsamudu, the capital of the Indian Ocean island of Anjouan.On the most mountainous and densely populated island in the Comoros, only the most remote forests have escaped decades of deforestation — ravages which several NGOs are now trying to repair.”We lost 80 percent …

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Les bureaux vitrés, des fours en surchauffe de moins en moins adaptés au climat

Télétravailler parce qu’il fait trop chaud au bureau, c’est le quotidien de certains salariés qui payent une conception inadaptée au réchauffement climatique des bâtiments de bureaux, souvent vitrés. “Il fait plus frais chez moi qu’ici, c’est infernal, je suis à deux doigts d’aller acheter des couvertures de survie”, se lamente une employée du secteur immobilier qui n’a pas souhaité donné son identité.Son lieu de travail n’a pourtant rien à voir avec une cuisine de restaurant, mais son bureau, à un mètre d’une baie vitrée exposée plein sud, affiche 29 degrés, cinq degrés de plus que les bureaux derrière la façade est du même bâtiment.Entièrement vitré, l’immeuble situé dans le quartier Austerlitz à Paris, a été construit au début des années 2000, et est un exemple typique des immeubles en surchauffe l’été, dénoncés par l’ingénieur Pascal Lenormand via un hashtag #balancetonfour, créé en 2023 sur les réseaux sociaux.Pour cet expert de la performance énergétique des bâtiments, lorsque la surface vitrée dépasse 30% de la surface de plancher d’une pièce, “ça commence à devenir dangereux”.Pour raisons esthétiques et économiques, les bâtiments tertiaires vitrés se sont largement imposés depuis la fin du siècle dernier, à l’image du quartier d’affaires de la Défense, à l’ouest de Paris. Mais s’ils apportent luminosité dans les vastes espaces de travail, ils sont de moins en moins adaptés aux fortes chaleurs. L’entreprise de Romain, 38 ans, est installée depuis deux ans dans un immeuble de coworking de la Défense, rénové à la fin des années 2010. “C’était tout neuf mais il a très vite fait trop chaud, ils doivent mettre la clim à fond”, explique-t-il. “On crève de chaud, il y a des baies vitrées à tous les étages”, peste Adrien, 49 ans, qui travaille dans le même immeuble. Sous les fortes températures de la mi-août “une collègue a craqué, elle a dit que son téléphone portable s’était éteint à cause de la chaleur”, explique-t-il.- “Pas suffisant” -Le sujet de “l’adaptation au réchauffement climatique est encore émergent” dans l’immobilier de bureaux, affirme à l’AFP Juliette Lefébure, directrice générale de l’Observatoire de l’immobilier durable (OID), une association de professionnels de l’immobilier engagée dans la transition écologique du secteur.”Aujourd’hui ce sont plutôt les enjeux de décarbonation (réduction de la consommation d’énergie carbonée, NDLR) qui sont au cœur des projets de rénovation de bâtiments, et non l’adaptation”, complète Gaëlle Peschoux, chargée de projet au sein de l’OID.Les dernières réglementations entrées en vigueur, au niveau français et européen, ont contraint un certain nombre d’acteurs à se pencher sur la question des risques liés au changement climatique, dont les canicules, les inondations, etc. Cette prise en compte dépend cependant “de la taille de la société, de son portefeuille et de ses moyens, il y a une vraie inégalité face au dérèglement climatique”, selon Thierry Laquitaine, directeur de l’investissement socialement responsable du gestionnaire de fonds immobiliers AEW. L’Institut de l’économie pour le climat (I4CE) a évalué les besoins annuels d’investissements en France pour adapter les bâtiments, y compris les logements, aux vagues de chaleur à entre “1 à 2,5 milliards d’euros pour la construction neuve et 4,8 milliards pour la rénovation”, en plus des investissements pour atteindre les objectifs de neutralité carbone.Et malheureusement il existe encore “beaucoup d’actifs qui sortent de terre sans tenir compte du contexte local ou de long terme” de réchauffement, déplore Juliette Lefébure. Elle cite des orientations par rapport au soleil mal pensées, des couleurs sombres inadaptées ou encore un choix de matériaux qui n’empêchent pas assez la transmission de la température entre extérieur et intérieur.”Les bâtiments sont notoirement beaucoup mieux isolés qu’avant”, assure Maxime Michaux, directeur de l’ingénierie du conseiller en immobilier JLL, grâce à des matériaux plus performants. Mais même la réglementation environnementale pour la construction neuve entrée en vigueur en 2022 (RE2020) “n’est pas suffisante”, selon la directrice générale de l’OID.Outre le recours déraisonné à la climatisation pour rafraîchir des bâtiments mal conçus, le problème “est surtout la mise en danger des personnes”, prévient Pascal Lenormand, pour qui “les situations les plus dramatiques sont celles des hôpitaux”.