Mozambique tensions mount ahead of disputed election resultsMon, 23 Dec 2024 06:33:37 GMT

Mozambique is braced for the validation Monday of disputed election results, with the opposition leader vowing “chaos” if the ruling party is confirmed as the winner in a standoff that has already claimed at least 130 lives.The southern African country has been rocked by unrest since the election commission said that the October 9 vote …

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Mayotte: dix jours après le cyclone, journée de “deuil national” en France

La France observe lundi un deuil national fixé par le président Emmanuel Macron en solidarité avec Mayotte, frappé il y a dix jours par le cyclone Chido qui a dévasté l’archipel et causé le décès d’au moins 35 personnes dans ce département ultra-marin.Pour cette journée de “deuil national”, le chef de l’Etat, qui s’est rendu la semaine dernière sur ce territoire français de l’océan Indien, a annoncé que les drapeaux seraient en berne et qu’une minute de silence serait observée à la mi-journée, notamment dans les services publics. Il a également appelé les Français, partout sur le territoire, à l’observer.Le cyclone le plus dévastateur qu’ait connu Mayotte depuis 90 ans, a détruit le 14 décembre la totalité de l’habitat précaire et causé des dommages colossaux dans le département le plus pauvre de France, où les secours sont depuis à pied d’Å“uvre pour rétablir les services essentiels comme l’eau, l’électricité et les réseaux de communications. Le bilan provisoire de la catastrophe naturelle, facilitée par le réchauffement climatique, s’élève à 35 morts et environ 2.500 blessés, mais les autorités, qui craignent un nombre de victimes plus élevé, ont diligenté une mission de recherche. Au Mozambique, le cyclone a provoqué la mort d’au moins 94 personnes, selon les autorités locales. Au Malawi, il a tué 13 personnes. A Mayotte, où un couvre-feu nocturne reste en vigueur, Emmanuel Macron a également promis une loi spéciale pour “rebâtir Mayotte” et “mettre fin” aux bidonvilles, ce qui pourrait prendre deux ans selon le nouveau Premier ministre François Bayrou. 

Reportée, l’annonce du gouvernement au plus tôt lundi

Nouveau report et feuilleton connu. Donnée comme probable dimanche soir, la présentation du gouvernement de François Bayrou a été repoussée, ce qui laisse très peu de possibilités pour une annonce avant Noël, objectif affiché par le Premier ministre.De nominations de Premiers ministres en remaniements, la classe politique s’est habituée à devoir patienter au gré des ajustements de calendriers de l’exécutif.Une annonce est désormais envisagée lundi, une date que l’Elysée et Matignon voulaient éviter car elle correspond à la journée de deuil national pour Mayotte décrété par le président Emmanuel Macron après le passage du cyclone Chido qui a dévasté le département d’outre-mer.Une minute de silence doit être observée dans tout le pays à 11H00 en hommage aux victimes de la catastrophe, dont le bilan provisoire s’élève à 35 morts et 2.500 blessés.Si l’annonce devait être encore retardée, le gouvernement ne serait connu que mardi 24 décembre, veille de Noël et début de la trêve des fêtes de fin d’année.Le leader centriste, 73 ans, quatrième Premier ministre en 2024, espère composer un gouvernement de poids lourds, à même d’éviter la censure, avec à la fois des personnalités de droite, du centre et de gauche.Son entourage avait fait savoir dimanche que le Premier ministre en était “aux derniers réglages de son gouvernement”. Plusieurs échanges téléphoniques avec Emmanuel Macron ont eu lieu dimanche, ainsi qu’un entretien dans la soirée à l’Elysée.”Cela avance. (…) La structuration des grands pôles ministériels est fixée”, avait assuré durant le week-end le président des députés MoDem, Marc Fesneau, proche de François Bayrou, confirmant que la liste complète du gouvernement devrait être présentée “en une seule fois” et “avant Noël”.-Peu de monde à gauche-Mais la composition d’un gouvernement répond à un subtil dosage devant notamment respecter les équilibres politiques, la parité entre hommes et femmes, et les susceptibilités de personnes. Les ministres devront surtout préparer dans l’urgence un budget pour 2025, sous la pression des oppositions et des marchés financiers.Les noms de l’ex-Première ministre Elisabeth Borne ou de l’ex-ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sont évoqués pour entrer dans l’équipe de François Bayrou, tout comme celui de Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France et figure du parti de droite Les Républicains (LR).Ce dernier, cité pour la Justice, est un irritant pour le Rassemblement national, qu’il a longtemps combattu. D’autant que Marine Le Pen attend son jugement, avec une éventuelle inéligibilité, dans le procès des assistants du Parlement européen.”Qui comprend ce que veut faire François Bayrou ? À part recycler ceux qui se sont trompés”, s’est agacé le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu dimanche sur BFMTV, rappelant néanmoins que la formation d’extrême droite n’était “pas partie pour voter une motion de censure immédiate”. Quant à Gerald Darmanin, ex-LR rallié à la macronie, il a publiquement fait acte de candidature pour le Quai d’Orsay où l’actuel ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot (MoDem) aimerait rester.A gauche, l’ancien ministre socialiste François Rebsamen, 73 ans, a annoncé dans La Tribune dimanche être “prêt” à rejoindre le gouvernement, vantant sa “relation de confiance” de longue date avec François Bayrou.  Mais rien ne filtre ou presque d’autres personnalités issues de la gauche qui pourraient être tentées de rejoindre François Bayrou. Le parti socialiste a formellement refusé de participer au gouvernement et son chef Olivier Faure est sorti déçu de Matignon jeudi dernier, se disant “consterné de la pauvreté de ce qui (a été) proposé” et n’excluant pas de censurer le tout nouveau Premier ministre, allié de la première heure d’Emmanuel Macron.Parmi les sortants, Catherine Vautrin (Territoires), Rachida Dati (Culture) et Sébastien Lecornu (Armées) devraient rester, probablement aux mêmes portefeuilles.Samedi soir, le chef des députés Les Républicains Laurent Wauquiez a confirmé à ses troupes qu’il s’orientait vers une participation de son parti au gouvernement, moyennant des engagements écrits du Premier ministre “avec des précisions sur la feuille de route” notamment budgétaire. Il avait cependant indiqué qu’il n’entrerait pas lui-même dans l’équipe Bayrou après avoir ambitionné de prendre le portefeuille des Finances.En revanche, le ministre sortant de l’Intérieur Bruno Retailleau est bien parti pour rester.Le socle gouvernemental du centriste serait ainsi finalement assez proche de celui du LR Michel Barnier, renversé le 4 décembre par une motion de censure de l’Assemblée nationale, après trois mois en poste.

Honda and Nissan expected to begin merger talks

Honda and Nissan were poised Monday to announce the start of talks on a merger to help the Japanese giants catch up with Chinese rivals and Tesla on electric vehicles.Their collaboration would create the world’s third largest automaker, expanding development of EVs and self-driving tech while coming to the rescue of struggling Nissan.The pair have not released any details publicly but it was widely reported in Japanese media that they would sign a memorandum of understanding on Monday afternoon.Honda and Nissan — Japan’s number two and three automakers after Toyota — are aiming to finalise a merger deal in June 2025, several media outlets said.Mitsubishi Motors, which could join the new holding company early next year, is also expected to take part in Monday’s announcement, after Honda and Nissan hold board meetings.In the morning, the presidents of Honda, Nissan and Mitsubishi Motors told the industry and transport ministries of their plan to start negotiations, Kyodo News reported.Honda and Nissan’s partnership could include a manufacturing tie-up where they build vehicles at each other’s plants, Kyodo said, citing sources close to the matter.Lacklustre consumer spending and stiff competition in several markets is making life hard for many automakers.Business has been especially tough for foreign brands in China, where electric vehicle manufacturers such as BYD are leading the way as demand grows for less polluting vehicles.China overtook Japan as the biggest vehicle exporter last year, helped by government support for EVs.”We hope Japanese companies will take steps to respond to these changes and take measures to survive and win amid international competition,” top government spokesman Yoshimasa Hayashi said Monday.He declined to comment on the merger reports but highlighted the “importance of strengthening competitiveness in areas such as… batteries and in-vehicle software”.Debt-laden Nissan last month announced thousands of job cuts as it reported a 93 percent plunge in first-half net profit, making a merger with Honda welcome news.But Taiwanese electronics manufacturer Foxconn has also reportedly sensed an opportunity.Foxconn, which builds devices for tech companies including Apple’s iPhones, first unsuccessfully approached Nissan with a bid to acquire a majority stake, according to Bloomberg.Then a Taiwanese media outlet said Foxconn’s Jun Seki — a former Nissan executive — had visited France to ask Renault to sell its 35 percent share of Nissan, although reports later said this pursuit had been put on pause.Honda and Nissan had already agreed in March to explore a strategic partnership on software and components for EVs among other technologies.This partnership was joined in August by Mitsubishi Motors, of which Nissan is a majority shareholder.Nissan has weathered a turbulent decade, including the 2018 arrest of former boss Carlos Ghosn, who later jumped bail and fled Japan concealed in a music equipment box.Kyodo said that Honda would ask Nissan to achieve a “V-shaped recovery” in performance as a condition for the merger.

‘Draconian’ Vietnam internet law heightens free speech fears

Social media users in Vietnam on platforms including Facebook and TikTok will need to verify their identities as part of strict new internet regulations that critics say further undermine freedom of expression in the communist country.The law, which comes into force on Christmas Day, will compel tech giants operating in Vietnam to store user data, provide it to authorities on request, and remove content the government regards as “illegal” within 24 hours.Decree 147, as it is known, builds on a 2018 cybersecurity law that was sharply criticised by the United States, European Union and internet freedom advocates who said it mimics China’s repressive censorship of the internet.Vietnam’s hardline administration generally moves swiftly to stamp out dissent and arrest critics, especially those who find an audience on social media.In October, blogger Duong Van Thai — who had almost 120,000 followers on YouTube, where he regularly recorded livestreams critical of the government — was jailed for 12 years on charges of publishing anti-state information. Months earlier, leading independent journalist Huy Duc, the author of one of the most popular blogs in Vietnam — which took aim at the government on issues including media control and corruption — was arrested.His posts “violated interests of the state”, authorities said.Critics say that decree 147 will also expose dissidents who post anonymously to the risk of arrest.”Many people work quietly but effectively in advancing the universal values of human rights,” Ho Chi Minh City-based blogger and rights activist Nguyen Hoang Vi told AFP.She warned that the new decree “may encourage self-censorship, where people avoid expressing dissenting views to protect their safety — ultimately harming the overall development of democratic values” in the country.Le Quang Tu Do, of the Ministry of Information and Communications (MIC), told state media that decree 147 would “regulate behaviour in order to maintain social order, national security, and national sovereignty in cyberspace”.- Game over -Aside from the ramifications for social media firms, the new laws also include curbs on gaming for under-18s, designed to prevent addiction.Game publishers are expected to enforce a time limit of an hour per game session and not more than 180 minutes a day for all games.Nguyen Minh Hieu, a 17-year-old high school student in Hanoi who admits he’s addicted to gaming, told AFP that the new restrictions would be “really tough” to follow — and to enforce.Games are “designed to be addictive” he said. “We often spend hours and hours playing match after match.” Just over half of Vietnam’s 100 million population regularly plays such games, says data research firm Newzoo.A large proportion of the population is also on social media, with the MIC estimating the country has around 65 million Facebook users, 60 million on YouTube and 20 million on TikTok.Under the new laws, these tech titans — along with all “foreign organisations, enterprises and individuals” — must verify users’ accounts via their phone numbers or Vietnamese identification numbers, and store that information alongside their full name and date of birth.They should provide it on demand to the MIC or the powerful ministry of public security.The decree also says that only verified accounts can livestream, impacting the exploding number of people earning a living through social commerce on sites such as TikTok.Neither Facebook parent company Meta, YouTube owner Google, nor TikTok replied to requests for comment from AFP.Human Rights Watch is calling on the government to repeal the “draconian” new decree, which the campaign group said threatens access to information and freedom of expression.”Vietnam’s new Decree 147 and its other cybersecurity laws neither protect the public from any genuine security concerns nor respect fundamental human rights,” said Patricia Gossman, its associate Asia director. “Because the Vietnamese police treat any criticism of the Communist Party of Vietnam as a national security matter, this decree will provide them with yet another tool to suppress dissent.”

Asian markets track Wall St rally as US inflation eases rate worries

Asian markets rose Monday after big gains on Wall Street, with traders welcoming below-forecast US inflation data that tempered worries that the Federal Reserve will take a more hawkish tone with interest rates next year.A holiday-thinned week got off to a healthy start after last week’s sell-off sparked by the US central bank’s outlook that suggested officials will not lower borrowing costs as much as previously hoped over the next 12 months.Sharp losses in reaction to the forecasts were pared after data showed the personal consumption expenditures (PCE) index, the Fed’s preferred gauge of inflation, came in at 2.4 percent on-year in November.While the reading was up slightly from October, it was lower than expected, providing some optimism that policymakers were winning the battle against prices and would have room to keep cutting rates.The figures led to a pullback in US Treasury bond yields that had jumped last week to their highest levels since May, helped by comments from Chicago Fed chief Austan Goolsbee, who expressed confidence that inflation was returning to the bank’s two percent target.Still, there remains some trepidation among investors as Donald Trump prepares to return to the White House, pledging to cut taxes, slash regulations and impose tariffs on imports, which some economists warn could reignite inflation.All three main indexes in New York ended more than one percent higher.Asia followed suit, with Tokyo, Hong Kong, Shanghai, Sydney, Singapore, Seoul, Taipei and Manila all in the green.The dollar also held losses suffered in the wake of the PCE data, with the yen, pound and euro all stronger than Thursday.Investors were also cheered by news that US lawmakers had reached a deal to avert a Christmastime government shutdown following marathon talks on Friday.The last-minute scramble came after Trump and billionaire Elon Musk pressured Republicans to abandon an earlier bipartisan funding compromise. Lawmakers then spent several days trying to hammer out another deal, with massive halts to government services hanging in the balance.Non-essential operations would have ground to a halt if no deal had been struck, with up to 875,000 workers furloughed and 1.4 million more required to work without pay.”This agreement represents a compromise, which means neither side got everything it wanted,” President Joe Biden said on signing the bill on Saturday.”But it rejects the accelerated pathway to a tax cut for billionaires that Republicans sought.”- Key figures around 0200 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 1.0 percent at 39,075.07Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.4 percent at 19,790.67Shanghai – Composite: UP 0.1 percent at 3,372.40Euro/dollar: UP at $1.0438 from $1.0431 on FridayPound/dollar: UP at $1.2581 from $1.2567Dollar/yen: UP at 156.47 yen from 156.45 yen Euro/pound: DOWN at 82.95 pence from 82.98 penceWest Texas Intermediate: UP 0.5 percent at $69.78 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.4 percent at $73.21 per barrelNew York – Dow: UP 1.2 percent at 42,840.26 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.3 percent at 8,084.61 (close)

Run machine Ayub shines as Pakistan sweep South AfricaSun, 22 Dec 2024 21:16:02 GMT

Rising star Saim Ayub hit his second century of the series -– and his third in five innings –- as Pakistan completed a series cleansweep over South Africa in the third one-day international at the Wanderers Stadium on Sunday.Left-handed opening batsman Ayub made a sparkling 101 off 94 balls in a Pakistan total of 308 …

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“Derniers réglages” en cours, mais l’annonce d’un nouveau gouvernement reportée

Malgré des signes de l’imminence d’une annonce, la composition du gouvernement ne devrait être connue que lundi ou mardi, après une journée d’intenses tractations et d’échanges entre le Premier ministre François Bayrou et le président Emmanuel Macron.    Le gouvernement ne sera pas annoncé dimanche soir, a assuré à l’AFP l’entourage du président, sans préciser s’il serait annoncé lundi, jour de deuil national pour Mayotte après le passage dévastateur du cyclone Chido, ou mardi 24 décembre.Les deux têtes de l’exécutif se sont parlé au téléphone à plusieurs reprises dimanche avant finalement de se retrouver dans la soirée à l’Elysée pour un entretien de visu, a indiqué l’entourage du président.Emmanuel Macron était rentré tôt le matin d’une tournée de trois jours à Bruxelles, Mayotte et en Afrique de l’Est, ouvrant la possibilité d’une nomination du gouvernement.- Le cas Xavier Bertrand -Désigné le 13 décembre, le leader centriste François Bayrou souhaite former une équipe resserrée et la plus ouverte possible.Chantre du dépassement en politique, il voudrait qu’elle comprenne des personnalités de poids, de gauche comme de droite et du centre, afin de répondre aux urgences qu’affronte le pays, notamment budgétaires.Si la France ne parvient pas à se doter d’un vrai budget et s’en tient à la seule “loi spéciale” promulguée samedi, son déficit public s’élèverait à plus de 6% en 2025 du PIB, loin de l’objectif de 5% prévu par le gouvernement précédent, selon une étude de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) publiée dimanche.Pour se prémunir d’une censure, qui a fait tomber son prédécesseur, Michel Barnier et ne pas commettre les mêmes erreurs, le mettant entre les mains du Rassemblement national, François Bayrou essaie d’attirer dans son gouvernement des personnalités de poids. Les noms de l’ex-Première ministre Élisabeth Borne ou de l’ex-ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sont ainsi évoqués pour entrer dans l’équipe de François Bayrou, tout comme celui de Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France et figure du parti de droite Les Républicains (LR).Ce dernier, évoqué à la Justice, est un irritant pour le parti d’extrême droite, d’autant que Marine Le Pen attend son jugement, avec une éventuelle inéligibilité, dans le procès des assistants du Parlement européen.   “Qui comprend ce que veut faire François Bayrou ? À part recycler ceux qui se sont trompés”, s’est agacé le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu dimanche sur BFMTV, rappelant néanmoins que le parti d’extrême droite n’était “pas parti pour voter une motion de censure immédiate”. Quant à Gerald Darmanin, il a publiquement fait acte de candidature pour le Quai d’Orsay où l’actuel ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot (Modem) aimerait rester.A gauche, l’ancien ministre socialiste François Rebsamen, 73 ans, a annoncé dans La Tribune dimanche être “prêt” à rejoindre le gouvernement, vantant sa “relation de confiance” de longue date avec François Bayrou.  Mais rien ne filtre ou presque d’autres personnalités issues de la gauche. Le parti socialiste a formellement refusé de participer au gouvernement et son chef Olivier Faure est sorti déçu de Matignon jeudi, se disant “consterné de la pauvreté de ce qui (a été) proposé” et n’excluant pas de censurer le tout nouveau Premier ministre, allié de la première heure d’Emmanuel Macron.- “Tout sauf confortable” -Parmi les sortants, Catherine Vautrin (Territoires), Rachida Dati (Culture) et Sébastien Lecornu (Armées) devraient rester, probablement aux mêmes portefeuilles.”Cela avance. (…) La structuration des grands pôles ministériels est fixée”, avait assuré samedi soir le président des députés MoDem, Marc Fesneau, dans La Tribune dimanche, confirmant que la liste complète du gouvernement devrait être présentée “en une seule fois” et “avant Noël”.Après avoir rencontré les partis et groupes parlementaires un par un, puis tous ensemble, le Premier ministre a reçu un accueil favorable des Républicains (LR). Samedi soir, le chef des députés LR Laurent Wauquiez a confirmé à ses troupes qu’il s’orientait vers une participation du parti au gouvernement, moyennant des engagements écrits du Premier ministre “avec des précisions sur la feuille de route” notamment budgétaire. Évoquant son “cas personnel”, Laurent Wauquiez a fait savoir qu’il avait refusé d’entrer au gouvernement, parce que les conditions n’étaient pas réunies pour qu’il prenne le portefeuille du ministère des Finances. “Rejoindre le gouvernement aujourd’hui est tout sauf confortable”, a estimé l’autre homme fort de LR, Bruno Retailleau, dans le JDD. Mais “si la droite ne prend pas ses responsabilités, malgré les assurances reçues sur ses lignes rouges, alors François Bayrou n’aura d’autre choix que de se tourner vers la gauche”, a estimé celui que le Premier ministre compte maintenir place Beauvau. François Bayrou entame à 73 ans sa mission avec une cote de popularité historiquement basse, puisque 66% des personnes interrogées pour le baromètre Ifop-Journal du Dimanche s’en disent mécontentes.

“Derniers réglages” en cours pour la composition du gouvernement Bayrou

Le président Emmanuel Macron et son Premier ministre François Bayrou devaient se rencontrer dimanche soir à l’Elysée, après deux entretiens téléphoniques dans la journée, signe supplémentaire de l’imminence d’un nouveau gouvernement, à deux jours seulement des fêtes de Noël.   Le Premier ministre est “en train d’effectuer les derniers réglages”, a précisé son entourage, alors que le président est rentré dimanche matin d’une tournée de trois jours à Bruxelles, Mayotte et en Afrique de l’Est. Les deux hommes doivent se rencontrer de visu “en fin d’après-midi”, a précisé à l’AFP l’entourage du président. “Cela avance. (…) La structuration des grands pôles ministériels est fixée”, avait assuré samedi soir le président des députés MoDem, Marc Fesneau, dans La Tribune dimanche, confirmant que la liste complète du gouvernement devrait être présentée “en une seule fois” et “avant Noël”.Nommé le 13 décembre, le leader centriste François Bayrou souhaite former une équipe resserrée et la plus ouverte possible.Chantre du dépassement en politique, il voudrait qu’elle comprenne des personnalités de poids, de gauche comme de droite et du centre, afin de répondre aux urgences qu’affronte le pays, notamment budgétaires.De nombreux signaux convergent ainsi vers une nomination dans la soirée de dimanche. Il est en effet peu probable qu’un gouvernement soit annoncé lundi en raison de la journée de deuil national décrétée par le chef de l’État pour les Mahorais dont l’archipel a été dévasté par le cyclone Chido.  Resterait encore mardi, le 24 décembre, juste avant que la France ne plonge dans les fêtes de fin d’année.- “Recycler” -Pour se prémunir d’une nouvelle censure, François Bayrou essaie d’attirer dans son gouvernement des personnalités de poids. Les noms de l’ex-Première ministre Élisabeth Borne ou de l’ex-ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sont ainsi évoqués pour entrer dans l’équipe de François Bayrou, tout comme celui de Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France et figure du parti de droite Les Républicains (LR).”Qui comprend ce que veut faire François Bayrou ? À part recycler ceux qui se sont trompés”, s’est agacé le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu dimanche sur BFMTV, rappelant néanmoins que le parti d’extrême droite n’était “pas parti pour voter une motion de censure immédiate”. A gauche, l’ancien ministre socialiste François Rebsamen, 73 ans, a annoncé dans La Tribune dimanche être “prêt” à rejoindre le gouvernement, vantant sa “relation de confiance” de longue date avec François Bayrou.  Parmi les sortants, Catherine Vautrin (Territoires), Rachida Dati (Culture) et Sébastien Lecornu (Armées) devraient rester, probablement aux mêmes portefeuilles.Mais rien ne filtre ou presque d’autres personnalités, notamment issues de la gauche. Le parti socialiste a formellement refusé de participer au gouvernement et son chef Olivier Faure est sorti déçu de Matignon jeudi, se disant “consterné de la pauvreté de ce qui (a été) proposé” et n’excluant pas de censurer le tout nouveau Premier ministre, allié de la première heure d’Emmanuel Macron. Après avoir rencontré les partis et groupes parlementaires un par un, puis tous ensemble, le Premier ministre a dû faire face à plusieurs obstacles pour se démarquer des choix opérés par son prédécesseur, Michel Barnier, tombé le 4 décembre sur une motion de censure de l’Assemblée nationale. – “Tout sauf confortable” -Les Républicains ont de leur côté tardé à donner leur blanc-seing pour accepter de participer au gouvernement, alors même que François Bayrou a annoncé son intention de maintenir le très droitier ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Mais samedi soir, après avoir échangé avec François Bayrou, le chef des députés LR Laurent Wauquiez a confirmé à ses troupes qu’il s’orientait vers une participation du parti au gouvernement, moyennant des engagements écrits du Premier ministre “avec des précisions sur la feuille de route” notamment budgétaire. Évoquant son “cas personnel”, Laurent Wauquiez a fait savoir qu’il avait refusé d’entrer au gouvernement, parce que les conditions n’étaient pas réunies pour qu’il prenne le portefeuille du ministère des Finances. “Rejoindre le gouvernement aujourd’hui est tout sauf confortable”, a estimé l’autre homme fort de LR, Bruno Retailleau, dans le JDD. Mais “si la droite ne prend pas ses responsabilités, malgré les assurances reçues sur ses lignes rouges, alors François Bayrou n’aura d’autre choix que de se tourner vers la gauche”, a-t-il estimé. Le Premier ministre entame sa mission avec une cote de popularité historiquement basse, puisque 66% des personnes interrogées pour le baromètre Ifop-Journal du Dimanche s’en disent mécontentes.