Budget: la taxe Zucman rejetée en commission, avant un deuxième round dans l’hémicycle

La “taxe Zucman” sur les hauts patrimoines, défendue par la gauche à l’Assemblée au nom de la “justice fiscale”, a été rejetée lundi en commission des Finances par le camp gouvernemental et le Rassemblement national, qui y voient un dispositif dangereux pour le tissu entrepreneurial.Un nouveau débat aura lieu dans l’hémicycle à partir de vendredi, en présence du Premier ministre Sébastien Lecornu. Les députés repartiront alors du texte initial du gouvernement, comme toujours pour des projets de loi de finances.Examinée au premier jour des débats parlementaires sur le budget l’État, la mesure était portée en commission par les groupes LFI, PS, écologiste et communiste. Du nom de l’économiste Gabriel Zucman, elle prévoit de faire payer aux contribuables ayant au moins 100 millions d’euros de patrimoine un impôt minimum de 2% sur ce patrimoine, y compris professionnel. “Le minimum de justice fiscale”, a insisté le socialiste Mickaël Bouloux.”Il serait insupportable de mettre à contribution les retraités, les classes moyennes, les malades, les chômeurs (…) en exonérant les plus riches”, a abondé l’écologiste Eva Sas.A contrario le camp gouvernemental a attaqué le dispositif, “un repoussoir pour les nouveaux entrepreneurs” voulant s’installer en France, qui détruirait “d’abord les entreprises” qui “mettent des années à être rentables”, selon le rapporteur général Philippe Juvin (LR).”Vous n’expliquez pas comment vous n’allez pas taxer les biens professionnels”, a accusé de son côté Jean-Philippe Tanguy (RN), craignant que la mesure favorise “une vague de désindustrialisation”.- Réunion à Matignon -La commission des Finances achèvera mercredi soir l’examen de la partie recettes du projet de budget. Les débats débuteront dans l’hémicycle vendredi, pour un vote solennel prévu le 4 novembre.Lundi, en commission, les députés n’ont pas hésité à corriger la copie de l’exécutif, parfois à l’initiative des groupes de la coalition gouvernementale. Afin de coordonner les initiatives, une réunion est prévue à Matignon lundi soir avec les chefs des groupes macronistes, LR et Liot, a-t-on appris de sources concordantes. Dans la matinée, les députés ont approuvé la prolongation de la contribution différentielle des hauts revenus, instaurée en 2025 et qui fixe un taux minimal d’imposition de 20% pour les ménages dont les revenus dépassent 250.000 euros par an. Ils l’ont aussi renforcée, via un amendement LR qui la prolonge jusqu’à ce que le déficit repasse sous les 3% du PIB.Des députés de tous bords ont proposé de revenir sur le gel du barème de l’impôt sur le revenu, qui se traduira par 200.000 “nouveaux entrants” dans cet impôt en raison de l’inflation.C’est finalement l’amendement de Charles de Courson (groupe indépendant Liot), le moins coûteux pour les finances publiques, qui a été adopté: seule la première tranche du barème serait indexée sur l’inflation, estimée à 1%.- Taxe sur les holdings supprimée -Les députés ont réécrit à l’initiative de la droite la taxe sur le patrimoine financier des holdings patrimoniales détenant au moins 5 millions d’euros d’actifs, parfois utilisées pour contourner l’impôt.La taxe a été supprimée, Jean-Didier Berger (LR) proposant plutôt de taxer les holdings lorsque leur propriétaire décède. Le vote devrait toutefois être différent dans l’hémicycle, certains députés n’ayant pas réalisé en l’adoptant que l’amendement LR était en fait “une réécriture totale” de l’article, selon l’un d’eux.Ils ont aussi approuvé une série d’amendements identiques déposés par la gauche visant à rétablir “l’exit tax”, pour freiner l’évasion fiscale des entrepreneurs.Autres amendements notables adoptés: une proposition socialiste visant à défiscaliser les pensions alimentaires versées pour l’entretien d’enfants mineurs; ou encore un amendement de LFI, soutenu par le RN, pour développer un principe d’impôt universel ciblant les plus hauts revenus et les paradis fiscaux.La commission des Affaires sociales examinera, elle, à partir de jeudi le projet de budget de la sécurité sociale (PLFSS), après l’audition des ministres mardi.Avec un déficit public qui devrait s’établir à 5,4% du PIB en 2025, le gouvernement ambitionne un effort global d’une trentaine de milliards d’euros pour 2026, entre nouveaux prélèvements (14 milliards) et économies de dépenses (17 milliards) afin de ramener le déficit public à 4,7%. Il accepterait d’assouplir l’objectif jusqu’à un niveau se situant “sous 5%” pour permettre des compromis.Les députés débattent sous la pression des délais constitutionnels prévus pour adopter le budget (70 jours pour celui de l’Etat, 50 pour la Sécurité sociale). En cas de dépassement des délais, le budget pourrait passer par voie d’ordonnances.mpa-sl-la-bpa-sac/sde/apz/

Budget: la taxe Zucman rejetée en commission, avant un deuxième round dans l’hémicycle

La “taxe Zucman” sur les hauts patrimoines, défendue par la gauche à l’Assemblée au nom de la “justice fiscale”, a été rejetée lundi en commission des Finances par le camp gouvernemental et le Rassemblement national, qui y voient un dispositif dangereux pour le tissu entrepreneurial.Un nouveau débat aura lieu dans l’hémicycle à partir de vendredi, en présence du Premier ministre Sébastien Lecornu. Les députés repartiront alors du texte initial du gouvernement, comme toujours pour des projets de loi de finances.Examinée au premier jour des débats parlementaires sur le budget l’État, la mesure était portée en commission par les groupes LFI, PS, écologiste et communiste. Du nom de l’économiste Gabriel Zucman, elle prévoit de faire payer aux contribuables ayant au moins 100 millions d’euros de patrimoine un impôt minimum de 2% sur ce patrimoine, y compris professionnel. “Le minimum de justice fiscale”, a insisté le socialiste Mickaël Bouloux.”Il serait insupportable de mettre à contribution les retraités, les classes moyennes, les malades, les chômeurs (…) en exonérant les plus riches”, a abondé l’écologiste Eva Sas.A contrario le camp gouvernemental a attaqué le dispositif, “un repoussoir pour les nouveaux entrepreneurs” voulant s’installer en France, qui détruirait “d’abord les entreprises” qui “mettent des années à être rentables”, selon le rapporteur général Philippe Juvin (LR).”Vous n’expliquez pas comment vous n’allez pas taxer les biens professionnels”, a accusé de son côté Jean-Philippe Tanguy (RN), craignant que la mesure favorise “une vague de désindustrialisation”.- Réunion à Matignon -La commission des Finances achèvera mercredi soir l’examen de la partie recettes du projet de budget. Les débats débuteront dans l’hémicycle vendredi, pour un vote solennel prévu le 4 novembre.Lundi, en commission, les députés n’ont pas hésité à corriger la copie de l’exécutif, parfois à l’initiative des groupes de la coalition gouvernementale. Afin de coordonner les initiatives, une réunion est prévue à Matignon lundi soir avec les chefs des groupes macronistes, LR et Liot, a-t-on appris de sources concordantes. Dans la matinée, les députés ont approuvé la prolongation de la contribution différentielle des hauts revenus, instaurée en 2025 et qui fixe un taux minimal d’imposition de 20% pour les ménages dont les revenus dépassent 250.000 euros par an. Ils l’ont aussi renforcée, via un amendement LR qui la prolonge jusqu’à ce que le déficit repasse sous les 3% du PIB.Des députés de tous bords ont proposé de revenir sur le gel du barème de l’impôt sur le revenu, qui se traduira par 200.000 “nouveaux entrants” dans cet impôt en raison de l’inflation.C’est finalement l’amendement de Charles de Courson (groupe indépendant Liot), le moins coûteux pour les finances publiques, qui a été adopté: seule la première tranche du barème serait indexée sur l’inflation, estimée à 1%.- Taxe sur les holdings supprimée -Les députés ont réécrit à l’initiative de la droite la taxe sur le patrimoine financier des holdings patrimoniales détenant au moins 5 millions d’euros d’actifs, parfois utilisées pour contourner l’impôt.La taxe a été supprimée, Jean-Didier Berger (LR) proposant plutôt de taxer les holdings lorsque leur propriétaire décède. Le vote devrait toutefois être différent dans l’hémicycle, certains députés n’ayant pas réalisé en l’adoptant que l’amendement LR était en fait “une réécriture totale” de l’article, selon l’un d’eux.Ils ont aussi approuvé une série d’amendements identiques déposés par la gauche visant à rétablir “l’exit tax”, pour freiner l’évasion fiscale des entrepreneurs.Autres amendements notables adoptés: une proposition socialiste visant à défiscaliser les pensions alimentaires versées pour l’entretien d’enfants mineurs; ou encore un amendement de LFI, soutenu par le RN, pour développer un principe d’impôt universel ciblant les plus hauts revenus et les paradis fiscaux.La commission des Affaires sociales examinera, elle, à partir de jeudi le projet de budget de la sécurité sociale (PLFSS), après l’audition des ministres mardi.Avec un déficit public qui devrait s’établir à 5,4% du PIB en 2025, le gouvernement ambitionne un effort global d’une trentaine de milliards d’euros pour 2026, entre nouveaux prélèvements (14 milliards) et économies de dépenses (17 milliards) afin de ramener le déficit public à 4,7%. Il accepterait d’assouplir l’objectif jusqu’à un niveau se situant “sous 5%” pour permettre des compromis.Les députés débattent sous la pression des délais constitutionnels prévus pour adopter le budget (70 jours pour celui de l’Etat, 50 pour la Sécurité sociale). En cas de dépassement des délais, le budget pourrait passer par voie d’ordonnances.mpa-sl-la-bpa-sac/sde/apz/

Budget: la taxe Zucman rejetée en commission, avant un deuxième round dans l’hémicycle

La “taxe Zucman” sur les hauts patrimoines, défendue par la gauche à l’Assemblée au nom de la “justice fiscale”, a été rejetée lundi en commission des Finances par le camp gouvernemental et le Rassemblement national, qui y voient un dispositif dangereux pour le tissu entrepreneurial.Un nouveau débat aura lieu dans l’hémicycle à partir de vendredi, en présence du Premier ministre Sébastien Lecornu. Les députés repartiront alors du texte initial du gouvernement, comme toujours pour des projets de loi de finances.Examinée au premier jour des débats parlementaires sur le budget l’État, la mesure était portée en commission par les groupes LFI, PS, écologiste et communiste. Du nom de l’économiste Gabriel Zucman, elle prévoit de faire payer aux contribuables ayant au moins 100 millions d’euros de patrimoine un impôt minimum de 2% sur ce patrimoine, y compris professionnel. “Le minimum de justice fiscale”, a insisté le socialiste Mickaël Bouloux.”Il serait insupportable de mettre à contribution les retraités, les classes moyennes, les malades, les chômeurs (…) en exonérant les plus riches”, a abondé l’écologiste Eva Sas.A contrario le camp gouvernemental a attaqué le dispositif, “un repoussoir pour les nouveaux entrepreneurs” voulant s’installer en France, qui détruirait “d’abord les entreprises” qui “mettent des années à être rentables”, selon le rapporteur général Philippe Juvin (LR).”Vous n’expliquez pas comment vous n’allez pas taxer les biens professionnels”, a accusé de son côté Jean-Philippe Tanguy (RN), craignant que la mesure favorise “une vague de désindustrialisation”.- Réunion à Matignon -La commission des Finances achèvera mercredi soir l’examen de la partie recettes du projet de budget. Les débats débuteront dans l’hémicycle vendredi, pour un vote solennel prévu le 4 novembre.Lundi, en commission, les députés n’ont pas hésité à corriger la copie de l’exécutif, parfois à l’initiative des groupes de la coalition gouvernementale. Afin de coordonner les initiatives, une réunion est prévue à Matignon lundi soir avec les chefs des groupes macronistes, LR et Liot, a-t-on appris de sources concordantes. Dans la matinée, les députés ont approuvé la prolongation de la contribution différentielle des hauts revenus, instaurée en 2025 et qui fixe un taux minimal d’imposition de 20% pour les ménages dont les revenus dépassent 250.000 euros par an. Ils l’ont aussi renforcée, via un amendement LR qui la prolonge jusqu’à ce que le déficit repasse sous les 3% du PIB.Des députés de tous bords ont proposé de revenir sur le gel du barème de l’impôt sur le revenu, qui se traduira par 200.000 “nouveaux entrants” dans cet impôt en raison de l’inflation.C’est finalement l’amendement de Charles de Courson (groupe indépendant Liot), le moins coûteux pour les finances publiques, qui a été adopté: seule la première tranche du barème serait indexée sur l’inflation, estimée à 1%.- Taxe sur les holdings supprimée -Les députés ont réécrit à l’initiative de la droite la taxe sur le patrimoine financier des holdings patrimoniales détenant au moins 5 millions d’euros d’actifs, parfois utilisées pour contourner l’impôt.La taxe a été supprimée, Jean-Didier Berger (LR) proposant plutôt de taxer les holdings lorsque leur propriétaire décède. Le vote devrait toutefois être différent dans l’hémicycle, certains députés n’ayant pas réalisé en l’adoptant que l’amendement LR était en fait “une réécriture totale” de l’article, selon l’un d’eux.Ils ont aussi approuvé une série d’amendements identiques déposés par la gauche visant à rétablir “l’exit tax”, pour freiner l’évasion fiscale des entrepreneurs.Autres amendements notables adoptés: une proposition socialiste visant à défiscaliser les pensions alimentaires versées pour l’entretien d’enfants mineurs; ou encore un amendement de LFI, soutenu par le RN, pour développer un principe d’impôt universel ciblant les plus hauts revenus et les paradis fiscaux.La commission des Affaires sociales examinera, elle, à partir de jeudi le projet de budget de la sécurité sociale (PLFSS), après l’audition des ministres mardi.Avec un déficit public qui devrait s’établir à 5,4% du PIB en 2025, le gouvernement ambitionne un effort global d’une trentaine de milliards d’euros pour 2026, entre nouveaux prélèvements (14 milliards) et économies de dépenses (17 milliards) afin de ramener le déficit public à 4,7%. Il accepterait d’assouplir l’objectif jusqu’à un niveau se situant “sous 5%” pour permettre des compromis.Les députés débattent sous la pression des délais constitutionnels prévus pour adopter le budget (70 jours pour celui de l’Etat, 50 pour la Sécurité sociale). En cas de dépassement des délais, le budget pourrait passer par voie d’ordonnances.mpa-sl-la-bpa-sac/sde/apz/

Budget: la taxe Zucman rejetée en commission, avant un deuxième round dans l’hémicycle

La “taxe Zucman” sur les hauts patrimoines, défendue par la gauche à l’Assemblée au nom de la “justice fiscale”, a été rejetée lundi en commission des Finances par le camp gouvernemental et le Rassemblement national, qui y voient un dispositif dangereux pour le tissu entrepreneurial.Un nouveau débat aura lieu dans l’hémicycle à partir de vendredi, en présence du Premier ministre Sébastien Lecornu. Les députés repartiront alors du texte initial du gouvernement, comme toujours pour des projets de loi de finances.Examinée au premier jour des débats parlementaires sur le budget l’État, la mesure était portée en commission par les groupes LFI, PS, écologiste et communiste. Du nom de l’économiste Gabriel Zucman, elle prévoit de faire payer aux contribuables ayant au moins 100 millions d’euros de patrimoine un impôt minimum de 2% sur ce patrimoine, y compris professionnel. “Le minimum de justice fiscale”, a insisté le socialiste Mickaël Bouloux.”Il serait insupportable de mettre à contribution les retraités, les classes moyennes, les malades, les chômeurs (…) en exonérant les plus riches”, a abondé l’écologiste Eva Sas.A contrario le camp gouvernemental a attaqué le dispositif, “un repoussoir pour les nouveaux entrepreneurs” voulant s’installer en France, qui détruirait “d’abord les entreprises” qui “mettent des années à être rentables”, selon le rapporteur général Philippe Juvin (LR).”Vous n’expliquez pas comment vous n’allez pas taxer les biens professionnels”, a accusé de son côté Jean-Philippe Tanguy (RN), craignant que la mesure favorise “une vague de désindustrialisation”.- Réunion à Matignon -La commission des Finances achèvera mercredi soir l’examen de la partie recettes du projet de budget. Les débats débuteront dans l’hémicycle vendredi, pour un vote solennel prévu le 4 novembre.Lundi, en commission, les députés n’ont pas hésité à corriger la copie de l’exécutif, parfois à l’initiative des groupes de la coalition gouvernementale. Afin de coordonner les initiatives, une réunion est prévue à Matignon lundi soir avec les chefs des groupes macronistes, LR et Liot, a-t-on appris de sources concordantes. Dans la matinée, les députés ont approuvé la prolongation de la contribution différentielle des hauts revenus, instaurée en 2025 et qui fixe un taux minimal d’imposition de 20% pour les ménages dont les revenus dépassent 250.000 euros par an. Ils l’ont aussi renforcée, via un amendement LR qui la prolonge jusqu’à ce que le déficit repasse sous les 3% du PIB.Des députés de tous bords ont proposé de revenir sur le gel du barème de l’impôt sur le revenu, qui se traduira par 200.000 “nouveaux entrants” dans cet impôt en raison de l’inflation.C’est finalement l’amendement de Charles de Courson (groupe indépendant Liot), le moins coûteux pour les finances publiques, qui a été adopté: seule la première tranche du barème serait indexée sur l’inflation, estimée à 1%.- Taxe sur les holdings supprimée -Les députés ont réécrit à l’initiative de la droite la taxe sur le patrimoine financier des holdings patrimoniales détenant au moins 5 millions d’euros d’actifs, parfois utilisées pour contourner l’impôt.La taxe a été supprimée, Jean-Didier Berger (LR) proposant plutôt de taxer les holdings lorsque leur propriétaire décède. Le vote devrait toutefois être différent dans l’hémicycle, certains députés n’ayant pas réalisé en l’adoptant que l’amendement LR était en fait “une réécriture totale” de l’article, selon l’un d’eux.Ils ont aussi approuvé une série d’amendements identiques déposés par la gauche visant à rétablir “l’exit tax”, pour freiner l’évasion fiscale des entrepreneurs.Autres amendements notables adoptés: une proposition socialiste visant à défiscaliser les pensions alimentaires versées pour l’entretien d’enfants mineurs; ou encore un amendement de LFI, soutenu par le RN, pour développer un principe d’impôt universel ciblant les plus hauts revenus et les paradis fiscaux.La commission des Affaires sociales examinera, elle, à partir de jeudi le projet de budget de la sécurité sociale (PLFSS), après l’audition des ministres mardi.Avec un déficit public qui devrait s’établir à 5,4% du PIB en 2025, le gouvernement ambitionne un effort global d’une trentaine de milliards d’euros pour 2026, entre nouveaux prélèvements (14 milliards) et économies de dépenses (17 milliards) afin de ramener le déficit public à 4,7%. Il accepterait d’assouplir l’objectif jusqu’à un niveau se situant “sous 5%” pour permettre des compromis.Les députés débattent sous la pression des délais constitutionnels prévus pour adopter le budget (70 jours pour celui de l’Etat, 50 pour la Sécurité sociale). En cas de dépassement des délais, le budget pourrait passer par voie d’ordonnances.mpa-sl-la-bpa-sac/sde/apz/

La jihadiste Emilie König renvoyée devant les assises spéciales

Des juges d’instruction parisiens ont ordonné le renvoi devant une cour d’assises spéciale de la jihadiste française Emilie König, pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, a appris lundi l’AFP de source judiciaire, confirmant une information du quotidien Ouest-France.Ce renvoi, décidé le 16 septembre, est conforme aux réquisitions prises le 29 juillet par le Parquet national antiterroriste (Pnat), qui la présentait comme une “véritable égérie” du groupe Etat islamique: elle a passé dix ans en Syrie, dont cinq détenue.Emilie König, 40 ans, est en détention en France depuis juillet 2022.Selon des éléments de son réquisitoire définitif obtenus par l’AFP, le Pnat reproche à cette femme, née en 1984 à Lorient, d’être sciemment restée sur place pendant les pires exactions de l’EI en zone irako-syrienne, et d’y avoir agi comme “recruteuse, entremetteuse et propagandiste”.En 2014, l’ONU l’avait placée sur sa liste des combattants les plus dangereux, relevant notamment des vidéos où elle s’entraînait au maniement d’un fusil, adressait des messages de propagande à ses enfants, et encourageait “à commettre des actes violents” dans l’Hexagone contre des institutions ou des épouses de militaires.Par la même ordonnance, les magistrats instructeurs ont également décidé le renvoi de Sterenn D. pour le délit connexe d’association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme.Cette femme, maintenue libre sous contrôle judiciaire, est présentée par le Pnat comme acquise à l’idéologie jihadiste. Elle aurait assuré depuis la France “un véritable appui logistique et financier au long cours” à Emilie König.

Pressions pour maintenir le cessez-le-feu à Gaza, Vance attendu en Israël

L’administration Trump intensifie ses efforts diplomatiques, avec l’arrivée mardi du vice-président JD Vance en Israël, afin de préserver le fragile cessez-le-feu dans la bande de Gaza après des violences meurtrières et le retard dans le retour de dépouilles d’otages.Si le Hamas ne respecte pas les termes du cessez-le-feu, il sera “éradiqué” a prévenu lundi le président américain, disant vouloir donner encore “une petite chance” à la poursuite de sa feuille de route pour faire taire les armes à Gaza.  Lundi, ses émissaires Steve Witkoff et Jared Kushner ont rencontré en Israël le Premier ministre Benjamin Netanyahu, prélude à l’arrivée, mardi, du vice-président JD Vance. “Nous discuterons de deux choses (…). Les défis de sécurité auxquels nous faisons face et les opportunités diplomatiques qui s’offrent à nous. Nous surmonterons les défis et saisirons les opportunités”, a affirmé M. Netanyahu, sans préciser quand il doit rencontrer le N.2 de son allié américain. Ces tractations interviennent après les violences de dimanche dans le territoire palestinien, les plus importantes depuis l’entrée en vigueur le 10 octobre d’un accord de cessez-le-feu, qui a permis la libération des 20 otages vivants du 7-Octobre encore détenus à Gaza en échange de celle de prisonniers palestiniens.Au terme du texte, le Hamas devait aussi rendre d’ici le 13 octobre les 28 corps d’otages encore retenus à Gaza, mais affirme avoir besoin de matériel et de plus de temps. Il a remis lundi à la Croix-Rouge une 13e dépouille, qui a été rapatriée en Israël et transférée au centre national médico-légal en vue de son identification, a annoncé l’armée.L’accord, parrainé par Donald Trump, prévoit aussi l’entrée massive d’aide à Gaza, et à terme la fin définitive de la guerre déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Se disant “préoccupée” par le regain de violence de dimanche, l’ONU a exhorté “toutes les parties à respecter pleinement leurs engagements”. “Nous avons passé un accord avec le Hamas selon lequel ils vont bien se tenir et si ce n’est pas le cas, nous allons les éradiquer, si nécessaire”, a prévenu de son côté M. Trump. – “153 tonnes de bombes” -La Défense civile à Gaza, services de secours qui opèrent sous l’autorité du Hamas, avait fait état d’au moins 45 Palestiniens tués dimanche dans les frappes israéliennes, dont des civils et un journaliste.”Je ne comprends pas pourquoi, malgré le cessez-le-feu à Gaza, la guerre a repris”, s’est indigné lundi un déplacé, Imad Nahed Issa, dans le camp de Nousseirat, où des proches pleuraient des victimes des frappes de la veille. L’armée israélienne, qui a affirmé avoir riposté à des attaques du Hamas, démenties par le mouvement islamiste, a annoncé la mort au combat de deux soldats dimanche à Rafah, dans le sud de Gaza. L’armée a largué dimanche après ces décès “153 tonnes de bombes” sur Gaza, a affirmé M. Netanyahu. Lundi, la Défense civile a fait état de quatre Gazaouis tués par des tirs israéliens à l’est de Gaza-Ville, où l’armée israélienne a dit avoir ciblé des assaillants qui s’approchaient de la “ligne jaune”, la ligne de repli des troupes israéliennes à l’intérieur de la bande de Gaza, convenue dans le cadre du cessez-le-feu. L’armée a ensuite indiqué avoir “commencé” à matérialiser la “ligne jaune” pour “établir une clarté tactique sur le terrain”, avec une série de poteaux peints en jaune placés “environ tous les 200 mètres”. – – Le Hamas au Caire -Une délégation du Hamas était de son côté au Caire lundi pour discuter avec les médiateurs égyptiens et qataris du cessez-le-feu et d’un prochain dialogue interpalestinien.Une étape ultérieure du plan Trump prévoit le désarmement du Hamas et l’amnistie ou l’exil de ses combattants ainsi que la poursuite du retrait israélien de Gaza. Il exclut tout rôle du Hamas dans la gouvernance de Gaza.Le Hamas refuse jusque-là de désarmer, réclame le retrait total israélien du territoire, et affirme qu’il entend participer à toute discussion sur l’avenir du territoire.Ce dialogue interpalestinien aborderait “la formation d’un comité d’experts indépendants chargé de la gestion de Gaza” après la guerre, selon une source proche des discussions, alors que le plan américain prône une autorité de transition formée de technocrates, chapeautée par un comité dirigé par le président américain.  L’attaque du 7 octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68.216 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, et provoqué un désastre humanitaire.

Pressions pour maintenir le cessez-le-feu à Gaza, Vance attendu en Israël

L’administration Trump intensifie ses efforts diplomatiques, avec l’arrivée mardi du vice-président JD Vance en Israël, afin de préserver le fragile cessez-le-feu dans la bande de Gaza après des violences meurtrières et le retard dans le retour de dépouilles d’otages.Si le Hamas ne respecte pas les termes du cessez-le-feu, il sera “éradiqué” a prévenu lundi le président américain, disant vouloir donner encore “une petite chance” à la poursuite de sa feuille de route pour faire taire les armes à Gaza.  Lundi, ses émissaires Steve Witkoff et Jared Kushner ont rencontré en Israël le Premier ministre Benjamin Netanyahu, prélude à l’arrivée, mardi, du vice-président JD Vance. “Nous discuterons de deux choses (…). Les défis de sécurité auxquels nous faisons face et les opportunités diplomatiques qui s’offrent à nous. Nous surmonterons les défis et saisirons les opportunités”, a affirmé M. Netanyahu, sans préciser quand il doit rencontrer le N.2 de son allié américain. Ces tractations interviennent après les violences de dimanche dans le territoire palestinien, les plus importantes depuis l’entrée en vigueur le 10 octobre d’un accord de cessez-le-feu, qui a permis la libération des 20 otages vivants du 7-Octobre encore détenus à Gaza en échange de celle de prisonniers palestiniens.Au terme du texte, le Hamas devait aussi rendre d’ici le 13 octobre les 28 corps d’otages encore retenus à Gaza, mais affirme avoir besoin de matériel et de plus de temps. Il a remis lundi à la Croix-Rouge une 13e dépouille, qui a été rapatriée en Israël et transférée au centre national médico-légal en vue de son identification, a annoncé l’armée.L’accord, parrainé par Donald Trump, prévoit aussi l’entrée massive d’aide à Gaza, et à terme la fin définitive de la guerre déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Se disant “préoccupée” par le regain de violence de dimanche, l’ONU a exhorté “toutes les parties à respecter pleinement leurs engagements”. “Nous avons passé un accord avec le Hamas selon lequel ils vont bien se tenir et si ce n’est pas le cas, nous allons les éradiquer, si nécessaire”, a prévenu de son côté M. Trump. – “153 tonnes de bombes” -La Défense civile à Gaza, services de secours qui opèrent sous l’autorité du Hamas, avait fait état d’au moins 45 Palestiniens tués dimanche dans les frappes israéliennes, dont des civils et un journaliste.”Je ne comprends pas pourquoi, malgré le cessez-le-feu à Gaza, la guerre a repris”, s’est indigné lundi un déplacé, Imad Nahed Issa, dans le camp de Nousseirat, où des proches pleuraient des victimes des frappes de la veille. L’armée israélienne, qui a affirmé avoir riposté à des attaques du Hamas, démenties par le mouvement islamiste, a annoncé la mort au combat de deux soldats dimanche à Rafah, dans le sud de Gaza. L’armée a largué dimanche après ces décès “153 tonnes de bombes” sur Gaza, a affirmé M. Netanyahu. Lundi, la Défense civile a fait état de quatre Gazaouis tués par des tirs israéliens à l’est de Gaza-Ville, où l’armée israélienne a dit avoir ciblé des assaillants qui s’approchaient de la “ligne jaune”, la ligne de repli des troupes israéliennes à l’intérieur de la bande de Gaza, convenue dans le cadre du cessez-le-feu. L’armée a ensuite indiqué avoir “commencé” à matérialiser la “ligne jaune” pour “établir une clarté tactique sur le terrain”, avec une série de poteaux peints en jaune placés “environ tous les 200 mètres”. – – Le Hamas au Caire -Une délégation du Hamas était de son côté au Caire lundi pour discuter avec les médiateurs égyptiens et qataris du cessez-le-feu et d’un prochain dialogue interpalestinien.Une étape ultérieure du plan Trump prévoit le désarmement du Hamas et l’amnistie ou l’exil de ses combattants ainsi que la poursuite du retrait israélien de Gaza. Il exclut tout rôle du Hamas dans la gouvernance de Gaza.Le Hamas refuse jusque-là de désarmer, réclame le retrait total israélien du territoire, et affirme qu’il entend participer à toute discussion sur l’avenir du territoire.Ce dialogue interpalestinien aborderait “la formation d’un comité d’experts indépendants chargé de la gestion de Gaza” après la guerre, selon une source proche des discussions, alors que le plan américain prône une autorité de transition formée de technocrates, chapeautée par un comité dirigé par le président américain.  L’attaque du 7 octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68.216 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, et provoqué un désastre humanitaire.

Vents violents dans le Val-d’Oise: un mort, quatre blessés très graves à Ermont, selon la préfecture

Une personne a été tuée et quatre autres ont été grièvement blessées lundi au cours d’un épisode de vents violents, à Ermont dans le Val-d’Oise, a indiqué à l’AFP la préfecture, sans préciser les circonstances de ce décès.”On compte une personne décédée, quatre en urgence absolue et cinq en urgence relative”, a détaillé lundi en début de soirée la préfecture, évoquant “un épisode de vents violents à présent terminé” durant lequel des “grues sont tombées et des toits ont été arrachés”.Sur place, ont été mobilisés 80 pompiers, 50 policiers et 20 membres du Samu (service d’aide médicale d’urgence), selon la même source.Sur des images obtenues par l’AFP auprès du syndicat Alliance police nationale on voit une grue effondrée sur un bâtiment d’habitation.Le journal Le Parisien avait auparavant fait état d'”une violente tempête ayant frappé le Val-d’Oise en fin d’après-midi, aux environs de 17h45″.La préfecture avait indiqué sur les réseaux sociaux que les sapeurs-pompiers et les forces de sécurité étaient “mobilisés à Ermont, Eaubonne, Andilly, Montmorency et Franconville pour plusieurs interventions liées à un épisode de vent violent”. Un centre opérationnel départemental a été ouvert en préfecture pour coordonner les opérations de sécurité et de secours.

Foot: le petit club de Mjällby champion de Suède pour la première fois de son histoire

Le petit club de Mjällby, hameau du sud de la Suède d’un peu plus d’un millier d’habitants, a remporté lundi le championnat de foot national, un sacre inédit à trois journées de la fin de la compétition.”C’est vraiment libérateur de pouvoir vivre cela (avant même la fin du championnat), c’est quelque chose”, s’est exclamé son entraîneur, Anders Torstensson, à la radio suédoise SR, avant d’ajouter qu’il n’était pas prêt de se coucher.Fondé en 1939, Mjällby AIF, dont le slogan est de “rendre possible l’impossible” s’est imposé 2 à 0 à l’extérieur face à l’IFK Göteborg.Ancien officier puis directeur de lycée, Torstensson, 59 ans, a joué enfant sous les couleurs de Mjällby puis sur la pelouse de Strandvallen, le stade d’un hameau de 800 habitants Hällevik, en face du camping, où l’équipe est domiciliée depuis 1953.Avant même la fin de la rencontre à Göteborg, qui a remporté deux fois la Coupe de l’UEFA (en 1982 et 1987), les supporters de Mjällby – un millier au moins avaient fait le déplacement, ont tenté d’envahir la pelouse et le match a été interrompu temporairement.”Je n’avais jamais pensé qu’une telle chose arriverait dans ma vie, je suis tellement heureux de faire partie de ce groupe, nous avons montré qu’un collectif peut aller incroyablement loin”, a confié à la télévision HBO Max l’un des buteurs, Jacob Bergström.Avec encore trois journées de championnat à disputer, l’équipe au budget modeste compte 66 points et peut songer à s’attaquer au record de l’Allsvenskan, qui est de 67 points.