Au Pakistan, la mousson tue à nouveau et ralentit les recherches

De nouvelles trombes d’eau ont tué lundi 20 personnes dans le nord du Pakistan, tout en empêchant les secours de sortir de la boue des dizaines de corps toujours ensevelis après un épisode extrême de mousson qui a tué plus de 350 personnes depuis jeudi.Lundi, comme jeudi soir dans plusieurs districts de la province montagneuse du Khyber-Pakhtunkhwa, à la lisière de l’Afghanistan, l’eau est tombée soudainement du ciel à Swabi, faisant s’effondrer les toits des maisons et créant des torrents de boue qui engloutissent tout sur leur passage.”Plusieurs villages ont été rasés dans le district de Swabi et le premier bilan des pluies torrentielles fait état d’au moins 20 morts”, a indiqué sous le couvert de l’anonymat un haut responsable de l’Autorité de gestion des catastrophes de la province du Khyber-Pakhtunkhwa. Un haut fonctionnaire du district a confirmé ce bilan à l’AFP alors que selon les autorités, près de 200 habitants des dizaines de villages sinistrés depuis jeudi sont toujours portés disparus. Les opérations de sauvetage ont bien été lancées mais la tâche des secouristes n’a fait que se compliquer.Vendredi, une mauvaise météo a fait s’écraser un hélicoptère du gouvernement du Khyber-Pakhtunkhwa, la province la plus touchée par les pluies meurtrières avec plus de 320 morts, des dizaines de blessés et des dégâts qui pourraient priver des centaines de familles de maisons, d’écoles et de services publics probablement pendant des mois.A Bichnoi, au coeur du district de Buner, le plus touché de la région escarpée où la boue a mis à bas reliefs et vallons de la même façon, charriant sur son passage des blocs de pierre qui ont tout emporté, Nisar Ahmad tente d’aider.Ce volontaire de 31 ans raconte comment “depuis des jours”, il a, avec les autres, “sorti les corps des décombres de 12 villages entièrement rasés”.- “Terrorisés par la pluie” -Les autorités ont déployé 2.000 secouristes depuis plusieurs jours. Mais ce matin, “le retour de la pluie nous a forcé à cesser les opérations: pour sortir les dizaines de corps encore prisonniers, il nous faut des engins de chantier mais les passages qui avaient été dégagés ont été effacés par la pluie et plus aucun engin ne peut s’approcher”, explique-t-il à l’AFP.Et cette eau à nouveau venue du ciel ne provoque pas que la paralysie des secouristes, elle tétanise aussi les habitants. “Même s’il commence à pleuvoir légèrement, on est terrorisés, car c’est comme ça que ça a commencé” dans la nuit de jeudi à vendredi, raconte Ghulam Hussain, un habitant de Buner de 35 ans. “Les enfants et les femmes courent s’abriter dans les montagnes, en lieu sûr, pour tenter d’échapper aux pluies torrentielles si elles venaient à recommencer”, rapporte de son côté Hazrat Ullah, 18 ans.Sharif Khan, lui, s’est installé chez un cousin avec sa femme et leurs quatre enfants. “En une demi-heure, la quasi-totalité de ma maison a été détruite sous mes yeux et je n’ai rien pu sauver”, raconte ce commerçant de 47 ans.”J’avais mis six ans à construire cette maison de mes propres mains avec toutes mes économies. Maintenant je vais probablement devoir déménager hors de la région et louer ailleurs”, se désole-t-il.Et les ennuis ne pourraient faire que commencer, préviennent les autorités, car les pluies vont encore s’intensifier ces deux prochaines semaines et la chaleur — typique de la mousson d’été — reste importante, faisant redouter développement des bactéries et épidémies alors que l’eau stagnante est chaque année synonyme de vague de dengue au Pakistan.”Beaucoup d’animaux sont morts dans les pluies torrentielles et leurs corps en décomposition dégagent des odeurs pestilentielles”, affirme Nisar Ahmad, le volontaire de Bichnoi, qui réclame “de l’eau potable en urgence”.- “50% plus intense qu’en 2024″ -Mais acheminer l’aide sera compliqué, comme l’explique un haut responsable de l’Autorité de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa.”Les routes alternatives dessinées pour accéder aux villages escarpés viennent d’être elles aussi emportées par les pluies”, affirme-t-il à l’AFP.En outre, “le département de météorologie anticipe de nouvelles crues subites jusqu’à jeudi”, poursuit-il sous le couvert de l’anonymat.La région voisine du Gilgit-Baltistan a déjà vécu il y a une semaine ce retour de bâton: sept volontaires y ont été tués et six autres blessés, ensevelis sous une coulée de boue alors qu’ils tentaient de raccorder leur village de montagne au réseau d’eau endommagé par des crues subites trois semaines plus tôt.Car si la mousson a été particulièrement meurtrière ces derniers jours, elle a commencé fin juin. Selon les autorités, elle a tué depuis plus de 650 personnes, dont une centaine d’enfants, avec une “intensité supérieure cette année de 50 à 60% par rapport à l’année dernière”.Au moins 60 victimes ont aussi été recensées dans le Cachemire administré par l’Inde.Islamabad a déjà fait une première estimation des dégâts à près d’un demi-million de dollars et le Khyber-Pakhtunkhwa dit avoir recensé “336 maisons, 57 écoles et 23 bâtiments publics endommagés ou détruits”.Les grandes inondations de 2010 puis de 2022 n’ont fait que renforcer l’inquiétude des 255 millions de Pakistanais qui voient les phénomènes climatiques extrêmes se multiplier.Le pays, l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique au monde, voit ainsi se succéder au fil des saisons inondations massives et meurtrières, explosions de lacs glaciaires et sécheresses inédites.

Au Pakistan, la mousson tue à nouveau et ralentit les recherches

De nouvelles trombes d’eau ont tué lundi 20 personnes dans le nord du Pakistan, tout en empêchant les secours de sortir de la boue des dizaines de corps toujours ensevelis après un épisode extrême de mousson qui a tué plus de 350 personnes depuis jeudi.Lundi, comme jeudi soir dans plusieurs districts de la province montagneuse du Khyber-Pakhtunkhwa, à la lisière de l’Afghanistan, l’eau est tombée soudainement du ciel à Swabi, faisant s’effondrer les toits des maisons et créant des torrents de boue qui engloutissent tout sur leur passage.”Plusieurs villages ont été rasés dans le district de Swabi et le premier bilan des pluies torrentielles fait état d’au moins 20 morts”, a indiqué sous le couvert de l’anonymat un haut responsable de l’Autorité de gestion des catastrophes de la province du Khyber-Pakhtunkhwa. Un haut fonctionnaire du district a confirmé ce bilan à l’AFP alors que selon les autorités, près de 200 habitants des dizaines de villages sinistrés depuis jeudi sont toujours portés disparus. Les opérations de sauvetage ont bien été lancées mais la tâche des secouristes n’a fait que se compliquer.Vendredi, une mauvaise météo a fait s’écraser un hélicoptère du gouvernement du Khyber-Pakhtunkhwa, la province la plus touchée par les pluies meurtrières avec plus de 320 morts, des dizaines de blessés et des dégâts qui pourraient priver des centaines de familles de maisons, d’écoles et de services publics probablement pendant des mois.A Bichnoi, au coeur du district de Buner, le plus touché de la région escarpée où la boue a mis à bas reliefs et vallons de la même façon, charriant sur son passage des blocs de pierre qui ont tout emporté, Nisar Ahmad tente d’aider.Ce volontaire de 31 ans raconte comment “depuis des jours”, il a, avec les autres, “sorti les corps des décombres de 12 villages entièrement rasés”.- “Terrorisés par la pluie” -Les autorités ont déployé 2.000 secouristes depuis plusieurs jours. Mais ce matin, “le retour de la pluie nous a forcé à cesser les opérations: pour sortir les dizaines de corps encore prisonniers, il nous faut des engins de chantier mais les passages qui avaient été dégagés ont été effacés par la pluie et plus aucun engin ne peut s’approcher”, explique-t-il à l’AFP.Et cette eau à nouveau venue du ciel ne provoque pas que la paralysie des secouristes, elle tétanise aussi les habitants. “Même s’il commence à pleuvoir légèrement, on est terrorisés, car c’est comme ça que ça a commencé” dans la nuit de jeudi à vendredi, raconte Ghulam Hussain, un habitant de Buner de 35 ans. “Les enfants et les femmes courent s’abriter dans les montagnes, en lieu sûr, pour tenter d’échapper aux pluies torrentielles si elles venaient à recommencer”, rapporte de son côté Hazrat Ullah, 18 ans.Sharif Khan, lui, s’est installé chez un cousin avec sa femme et leurs quatre enfants. “En une demi-heure, la quasi-totalité de ma maison a été détruite sous mes yeux et je n’ai rien pu sauver”, raconte ce commerçant de 47 ans.”J’avais mis six ans à construire cette maison de mes propres mains avec toutes mes économies. Maintenant je vais probablement devoir déménager hors de la région et louer ailleurs”, se désole-t-il.Et les ennuis ne pourraient faire que commencer, préviennent les autorités, car les pluies vont encore s’intensifier ces deux prochaines semaines et la chaleur — typique de la mousson d’été — reste importante, faisant redouter développement des bactéries et épidémies alors que l’eau stagnante est chaque année synonyme de vague de dengue au Pakistan.”Beaucoup d’animaux sont morts dans les pluies torrentielles et leurs corps en décomposition dégagent des odeurs pestilentielles”, affirme Nisar Ahmad, le volontaire de Bichnoi, qui réclame “de l’eau potable en urgence”.- “50% plus intense qu’en 2024″ -Mais acheminer l’aide sera compliqué, comme l’explique un haut responsable de l’Autorité de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa.”Les routes alternatives dessinées pour accéder aux villages escarpés viennent d’être elles aussi emportées par les pluies”, affirme-t-il à l’AFP.En outre, “le département de météorologie anticipe de nouvelles crues subites jusqu’à jeudi”, poursuit-il sous le couvert de l’anonymat.La région voisine du Gilgit-Baltistan a déjà vécu il y a une semaine ce retour de bâton: sept volontaires y ont été tués et six autres blessés, ensevelis sous une coulée de boue alors qu’ils tentaient de raccorder leur village de montagne au réseau d’eau endommagé par des crues subites trois semaines plus tôt.Car si la mousson a été particulièrement meurtrière ces derniers jours, elle a commencé fin juin. Selon les autorités, elle a tué depuis plus de 650 personnes, dont une centaine d’enfants, avec une “intensité supérieure cette année de 50 à 60% par rapport à l’année dernière”.Au moins 60 victimes ont aussi été recensées dans le Cachemire administré par l’Inde.Islamabad a déjà fait une première estimation des dégâts à près d’un demi-million de dollars et le Khyber-Pakhtunkhwa dit avoir recensé “336 maisons, 57 écoles et 23 bâtiments publics endommagés ou détruits”.Les grandes inondations de 2010 puis de 2022 n’ont fait que renforcer l’inquiétude des 255 millions de Pakistanais qui voient les phénomènes climatiques extrêmes se multiplier.Le pays, l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique au monde, voit ainsi se succéder au fil des saisons inondations massives et meurtrières, explosions de lacs glaciaires et sécheresses inédites.

Au Pakistan, la mousson tue à nouveau et ralentit les recherches

De nouvelles trombes d’eau ont tué lundi 20 personnes dans le nord du Pakistan, tout en empêchant les secours de sortir de la boue des dizaines de corps toujours ensevelis après un épisode extrême de mousson qui a tué plus de 350 personnes depuis jeudi.Lundi, comme jeudi soir dans plusieurs districts de la province montagneuse du Khyber-Pakhtunkhwa, à la lisière de l’Afghanistan, l’eau est tombée soudainement du ciel à Swabi, faisant s’effondrer les toits des maisons et créant des torrents de boue qui engloutissent tout sur leur passage.”Plusieurs villages ont été rasés dans le district de Swabi et le premier bilan des pluies torrentielles fait état d’au moins 20 morts”, a indiqué sous le couvert de l’anonymat un haut responsable de l’Autorité de gestion des catastrophes de la province du Khyber-Pakhtunkhwa. Un haut fonctionnaire du district a confirmé ce bilan à l’AFP alors que selon les autorités, près de 200 habitants des dizaines de villages sinistrés depuis jeudi sont toujours portés disparus. Les opérations de sauvetage ont bien été lancées mais la tâche des secouristes n’a fait que se compliquer.Vendredi, une mauvaise météo a fait s’écraser un hélicoptère du gouvernement du Khyber-Pakhtunkhwa, la province la plus touchée par les pluies meurtrières avec plus de 320 morts, des dizaines de blessés et des dégâts qui pourraient priver des centaines de familles de maisons, d’écoles et de services publics probablement pendant des mois.A Bichnoi, au coeur du district de Buner, le plus touché de la région escarpée où la boue a mis à bas reliefs et vallons de la même façon, charriant sur son passage des blocs de pierre qui ont tout emporté, Nisar Ahmad tente d’aider.Ce volontaire de 31 ans raconte comment “depuis des jours”, il a, avec les autres, “sorti les corps des décombres de 12 villages entièrement rasés”.- “Terrorisés par la pluie” -Les autorités ont déployé 2.000 secouristes depuis plusieurs jours. Mais ce matin, “le retour de la pluie nous a forcé à cesser les opérations: pour sortir les dizaines de corps encore prisonniers, il nous faut des engins de chantier mais les passages qui avaient été dégagés ont été effacés par la pluie et plus aucun engin ne peut s’approcher”, explique-t-il à l’AFP.Et cette eau à nouveau venue du ciel ne provoque pas que la paralysie des secouristes, elle tétanise aussi les habitants. “Même s’il commence à pleuvoir légèrement, on est terrorisés, car c’est comme ça que ça a commencé” dans la nuit de jeudi à vendredi, raconte Ghulam Hussain, un habitant de Buner de 35 ans. “Les enfants et les femmes courent s’abriter dans les montagnes, en lieu sûr, pour tenter d’échapper aux pluies torrentielles si elles venaient à recommencer”, rapporte de son côté Hazrat Ullah, 18 ans.Sharif Khan, lui, s’est installé chez un cousin avec sa femme et leurs quatre enfants. “En une demi-heure, la quasi-totalité de ma maison a été détruite sous mes yeux et je n’ai rien pu sauver”, raconte ce commerçant de 47 ans.”J’avais mis six ans à construire cette maison de mes propres mains avec toutes mes économies. Maintenant je vais probablement devoir déménager hors de la région et louer ailleurs”, se désole-t-il.Et les ennuis ne pourraient faire que commencer, préviennent les autorités, car les pluies vont encore s’intensifier ces deux prochaines semaines et la chaleur — typique de la mousson d’été — reste importante, faisant redouter développement des bactéries et épidémies alors que l’eau stagnante est chaque année synonyme de vague de dengue au Pakistan.”Beaucoup d’animaux sont morts dans les pluies torrentielles et leurs corps en décomposition dégagent des odeurs pestilentielles”, affirme Nisar Ahmad, le volontaire de Bichnoi, qui réclame “de l’eau potable en urgence”.- “50% plus intense qu’en 2024″ -Mais acheminer l’aide sera compliqué, comme l’explique un haut responsable de l’Autorité de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa.”Les routes alternatives dessinées pour accéder aux villages escarpés viennent d’être elles aussi emportées par les pluies”, affirme-t-il à l’AFP.En outre, “le département de météorologie anticipe de nouvelles crues subites jusqu’à jeudi”, poursuit-il sous le couvert de l’anonymat.La région voisine du Gilgit-Baltistan a déjà vécu il y a une semaine ce retour de bâton: sept volontaires y ont été tués et six autres blessés, ensevelis sous une coulée de boue alors qu’ils tentaient de raccorder leur village de montagne au réseau d’eau endommagé par des crues subites trois semaines plus tôt.Car si la mousson a été particulièrement meurtrière ces derniers jours, elle a commencé fin juin. Selon les autorités, elle a tué depuis plus de 650 personnes, dont une centaine d’enfants, avec une “intensité supérieure cette année de 50 à 60% par rapport à l’année dernière”.Au moins 60 victimes ont aussi été recensées dans le Cachemire administré par l’Inde.Islamabad a déjà fait une première estimation des dégâts à près d’un demi-million de dollars et le Khyber-Pakhtunkhwa dit avoir recensé “336 maisons, 57 écoles et 23 bâtiments publics endommagés ou détruits”.Les grandes inondations de 2010 puis de 2022 n’ont fait que renforcer l’inquiétude des 255 millions de Pakistanais qui voient les phénomènes climatiques extrêmes se multiplier.Le pays, l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique au monde, voit ainsi se succéder au fil des saisons inondations massives et meurtrières, explosions de lacs glaciaires et sécheresses inédites.

Irish literary star Sally Rooney pledges UK TV fees to banned pro-Palestine group

Irish author Sally Rooney has vowed to give fees generated by two BBC adaptations of her books to the Palestine Action group — banned recently in the UK as a terrorist organisation — as a government spokesperson on Monday warned anyone flouting the law risked prosecution.The writer, whose second novel “Normal People” (2018) and its 2020 BBC television adaptation won her international acclaim, announced her plans in the Irish Times.Rooney said she had chosen the Dublin-based newspaper to publicise her intention rather than a UK one as doing so “would now be illegal” after the government banned Palestine Action as a terrorist group in early July.”The UK’s state broadcaster… regularly pays me residual fees. I want to be clear that I intend to use these proceeds of my work, as well as my public platform generally, to go on supporting Palestine Action and direct action against genocide in whatever way I can,” she wrote.More than 700 people have been arrested, mostly at demonstrations, since the group was outlawed under the Terrorism Act 2000.”I feel obliged to state once more that like the hundreds of protesters arrested last weekend, I too support Palestine Action. If this makes me a ‘supporter of terror’ under UK law, so be it’,” Rooney said.The government ban on Palestine Action came into force on July 5, days after it took responsibility for a break-in at an air force base in southern England that caused an estimated £7.0 million ($9.3 million) of damage to two aircraft.The group said its activists were responding to Britain’s indirect military support for Israel during the war in Gaza.Being a member of Palestine Action or supporting the group is now a criminal offence in Britain, punishable by up to 14 years in prison.- Record arrests -More than 500 people were arrested at a protest in London’s Parliament Square on August 9 for displaying placards backing the group.The number is thought to be the highest-ever recorded number of detentions at a single protest in the capital.At least 60 of them are due to face prosecution, police said.Britain’s interior minister Yvette Cooper has defended the Labour government’s proscription of the group, stating that “UK national security and public safety must always be our top priority”.”The assessments are very clear — this is not a non-violent organisation,” she said.Prime Minister Keir Starmer’s official spokesperson declined to be drawn specifically on Rooney’s comments.But the spokesperson added: “Support for a proscribed organisation is an offence under the Terrorism Act and obviously the police will… implement the law.”Jilan Wahba Abdalmajid, the ambassador of the state of Palestine in Ireland, praised Rooney for “using her voice to call out international law and human rights violations in Palestine”.”I hope these calls result in practical actions that will stop the horrors we’re witnessing carried out by Israel in Palestine; to stop the genocide and forced displacement and end the Israeli occupation,” she said.Ireland confirmed the appointment of a full Palestinian ambassador last November after Dublin formally recognised a Palestinian state earlier in 2024.

Les incendies ont déjà ravagé 343.000 hectares en 2025 en Espagne, un nouveau record

Contraintes d’évacuer leur maison ou de porter des masques pour supporter fumée et odeur de brûlé, des milliers de personnes sont toujours lundi sous la menace des incendies ravageant l’Espagne, où plus de 343.000 hectares ont été calcinés depuis le début de l’année, un record.”Il y a comme un brouillard, on ne voit pas les montagnes qui sont à 1 km, certaines personnes portent des masques”, a décrit à l’AFP Andrea Fernandez, 29 ans, une habitante de Ribadelago (Castille-et-León, nord-ouest) jointe par téléphone.Dans cette région, qui, avec la Galice (nord-ouest) et l’Extrémadure (ouest), est une de celles frappées depuis une quinzaine de jours par de violents incendies qui ont fait quatre morts en Espagne, des milliers d’évacuations se préparent face à l’avancée des flammes.Depuis sa fenêtre, Andrea Fernandez voit avions et hélicoptères se succéder autour du lac de Sanabria, pour faire des réserves d’eau et les déverser sur les zones en feu. Les éleveurs de la zone, eux, ont descendu leurs bêtes des pâturages pour les mettre à l’abri.A une centaine de kilomètres, à Benavente, José Carlos Fernandez, lui, n’a pu apercevoir le soleil qu’à partir de 11H00 tant la fumée était épaisse. – “Irrespirable” -“L’air est irrespirable, très dense, l’odeur de brûlé entre dans les maisons”, explique à l’AFP ce masseur de 47 ans, lui aussi joint par téléphone. Les activités de plein air au centre aéré de son fils ont toutes été annulées, et lui dit avoir conseillé à sa mère, qui souffre d’une maladie respiratoire, de porter un masque, même chez elle.Il ressent “une immense indignation” face au manque de moyens: “C’était prévisible: nous avons eu un printemps très pluvieux, avec une explosion de la nature”, autant de combustible pour qu’un feu s’embrase rapidement une fois l’été arrivé et la sécheresse installée.Les flammes ont déjà ravagé plus de 343.000 hectares depuis le début de l’année en Espagne, un nouveau record pour le pays, selon le Système Européen d’Information sur les Incendies de Forêt (EFFIS). L’année 2022 avait jusqu’à présent été la pire en Espagne sur le front des incendies (306.000 hectares calcinés).Le Portugal détient quant à lui le record européen, depuis le début des relevés en 2006, avec 563.000 hectares brûlés en 2017, lors d’incendies ayant fait 119 morts. Depuis le début de l’année, plus de 560.000 hectares ont brûlé dans les deux pays, toujours en proie à de violents sinistres cet été, particulièrement virulents depuis le début d’une vague de chaleur il y a 15 jours, et qui ont déjà fait six morts.Seule petite note d’espoir: cette vague de chaleur, carburant des incendies, touche à sa fin, selon l’Agence météorologique espagnole (Aemet).Mais en attendant d’éventuels effets bénéfiques d’une baisse des températures, qui ont atteint jusqu’à 45°C dans le sud de l’Espagne, aucune accalmie n’était en vue lundi.- “Très difficile” -“Nous avons actuellement 23 incendies actifs de niveau 2″, des feux représentant une menace grave et directe pour la population, a résumé lundi matin à la télévision publique TVE Virginia Barcones, directrice générale de la Protection civile et des Urgences en Espagne.Une partie du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle entre Astorga et Ponferrada est fermée, ont annoncé les secours, demandant aux pélerins de s’arrêter.”C’est une situation très difficile, très compliquée”, a expliqué à TVE la ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles, évoquant la “virulence” et l'”ampleur” des incendies, ainsi que la fumée, visible depuis l’espace et qui complique “les interventions par voie aérienne”.Au cours des dernières heures, ces sinistres ont en outre fait deux nouvelles victimes, un pompier en Espagne dont le véhicule est tombé dans un ravin, et un autre pompier au Portugal, dans un accident de la route. Ces décès portent à quatre le nombre de morts dus aux incendies en Espagne, et à deux au Portugal.Dans ce pays, c’est l’incendie d’Arganil, dans le centre, qui préoccupe le plus. La moitié des 2.000 pompiers mobilisés sur le terrain y sont déployés.lf-al-bur-mig/mdm/oca

Les incendies ont déjà ravagé 343.000 hectares en 2025 en Espagne, un nouveau record

Contraintes d’évacuer leur maison ou de porter des masques pour supporter fumée et odeur de brûlé, des milliers de personnes sont toujours lundi sous la menace des incendies ravageant l’Espagne, où plus de 343.000 hectares ont été calcinés depuis le début de l’année, un record.”Il y a comme un brouillard, on ne voit pas les montagnes qui sont à 1 km, certaines personnes portent des masques”, a décrit à l’AFP Andrea Fernandez, 29 ans, une habitante de Ribadelago (Castille-et-León, nord-ouest) jointe par téléphone.Dans cette région, qui, avec la Galice (nord-ouest) et l’Extrémadure (ouest), est une de celles frappées depuis une quinzaine de jours par de violents incendies qui ont fait quatre morts en Espagne, des milliers d’évacuations se préparent face à l’avancée des flammes.Depuis sa fenêtre, Andrea Fernandez voit avions et hélicoptères se succéder autour du lac de Sanabria, pour faire des réserves d’eau et les déverser sur les zones en feu. Les éleveurs de la zone, eux, ont descendu leurs bêtes des pâturages pour les mettre à l’abri.A une centaine de kilomètres, à Benavente, José Carlos Fernandez, lui, n’a pu apercevoir le soleil qu’à partir de 11H00 tant la fumée était épaisse. – “Irrespirable” -“L’air est irrespirable, très dense, l’odeur de brûlé entre dans les maisons”, explique à l’AFP ce masseur de 47 ans, lui aussi joint par téléphone. Les activités de plein air au centre aéré de son fils ont toutes été annulées, et lui dit avoir conseillé à sa mère, qui souffre d’une maladie respiratoire, de porter un masque, même chez elle.Il ressent “une immense indignation” face au manque de moyens: “C’était prévisible: nous avons eu un printemps très pluvieux, avec une explosion de la nature”, autant de combustible pour qu’un feu s’embrase rapidement une fois l’été arrivé et la sécheresse installée.Les flammes ont déjà ravagé plus de 343.000 hectares depuis le début de l’année en Espagne, un nouveau record pour le pays, selon le Système Européen d’Information sur les Incendies de Forêt (EFFIS). L’année 2022 avait jusqu’à présent été la pire en Espagne sur le front des incendies (306.000 hectares calcinés).Le Portugal détient quant à lui le record européen, depuis le début des relevés en 2006, avec 563.000 hectares brûlés en 2017, lors d’incendies ayant fait 119 morts. Depuis le début de l’année, plus de 560.000 hectares ont brûlé dans les deux pays, toujours en proie à de violents sinistres cet été, particulièrement virulents depuis le début d’une vague de chaleur il y a 15 jours, et qui ont déjà fait six morts.Seule petite note d’espoir: cette vague de chaleur, carburant des incendies, touche à sa fin, selon l’Agence météorologique espagnole (Aemet).Mais en attendant d’éventuels effets bénéfiques d’une baisse des températures, qui ont atteint jusqu’à 45°C dans le sud de l’Espagne, aucune accalmie n’était en vue lundi.- “Très difficile” -“Nous avons actuellement 23 incendies actifs de niveau 2″, des feux représentant une menace grave et directe pour la population, a résumé lundi matin à la télévision publique TVE Virginia Barcones, directrice générale de la Protection civile et des Urgences en Espagne.Une partie du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle entre Astorga et Ponferrada est fermée, ont annoncé les secours, demandant aux pélerins de s’arrêter.”C’est une situation très difficile, très compliquée”, a expliqué à TVE la ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles, évoquant la “virulence” et l'”ampleur” des incendies, ainsi que la fumée, visible depuis l’espace et qui complique “les interventions par voie aérienne”.Au cours des dernières heures, ces sinistres ont en outre fait deux nouvelles victimes, un pompier en Espagne dont le véhicule est tombé dans un ravin, et un autre pompier au Portugal, dans un accident de la route. Ces décès portent à quatre le nombre de morts dus aux incendies en Espagne, et à deux au Portugal.Dans ce pays, c’est l’incendie d’Arganil, dans le centre, qui préoccupe le plus. La moitié des 2.000 pompiers mobilisés sur le terrain y sont déployés.lf-al-bur-mig/mdm/oca

Les incendies ont déjà ravagé 343.000 hectares en 2025 en Espagne, un nouveau record

Contraintes d’évacuer leur maison ou de porter des masques pour supporter fumée et odeur de brûlé, des milliers de personnes sont toujours lundi sous la menace des incendies ravageant l’Espagne, où plus de 343.000 hectares ont été calcinés depuis le début de l’année, un record.”Il y a comme un brouillard, on ne voit pas les montagnes qui sont à 1 km, certaines personnes portent des masques”, a décrit à l’AFP Andrea Fernandez, 29 ans, une habitante de Ribadelago (Castille-et-León, nord-ouest) jointe par téléphone.Dans cette région, qui, avec la Galice (nord-ouest) et l’Extrémadure (ouest), est une de celles frappées depuis une quinzaine de jours par de violents incendies qui ont fait quatre morts en Espagne, des milliers d’évacuations se préparent face à l’avancée des flammes.Depuis sa fenêtre, Andrea Fernandez voit avions et hélicoptères se succéder autour du lac de Sanabria, pour faire des réserves d’eau et les déverser sur les zones en feu. Les éleveurs de la zone, eux, ont descendu leurs bêtes des pâturages pour les mettre à l’abri.A une centaine de kilomètres, à Benavente, José Carlos Fernandez, lui, n’a pu apercevoir le soleil qu’à partir de 11H00 tant la fumée était épaisse. – “Irrespirable” -“L’air est irrespirable, très dense, l’odeur de brûlé entre dans les maisons”, explique à l’AFP ce masseur de 47 ans, lui aussi joint par téléphone. Les activités de plein air au centre aéré de son fils ont toutes été annulées, et lui dit avoir conseillé à sa mère, qui souffre d’une maladie respiratoire, de porter un masque, même chez elle.Il ressent “une immense indignation” face au manque de moyens: “C’était prévisible: nous avons eu un printemps très pluvieux, avec une explosion de la nature”, autant de combustible pour qu’un feu s’embrase rapidement une fois l’été arrivé et la sécheresse installée.Les flammes ont déjà ravagé plus de 343.000 hectares depuis le début de l’année en Espagne, un nouveau record pour le pays, selon le Système Européen d’Information sur les Incendies de Forêt (EFFIS). L’année 2022 avait jusqu’à présent été la pire en Espagne sur le front des incendies (306.000 hectares calcinés).Le Portugal détient quant à lui le record européen, depuis le début des relevés en 2006, avec 563.000 hectares brûlés en 2017, lors d’incendies ayant fait 119 morts. Depuis le début de l’année, plus de 560.000 hectares ont brûlé dans les deux pays, toujours en proie à de violents sinistres cet été, particulièrement virulents depuis le début d’une vague de chaleur il y a 15 jours, et qui ont déjà fait six morts.Seule petite note d’espoir: cette vague de chaleur, carburant des incendies, touche à sa fin, selon l’Agence météorologique espagnole (Aemet).Mais en attendant d’éventuels effets bénéfiques d’une baisse des températures, qui ont atteint jusqu’à 45°C dans le sud de l’Espagne, aucune accalmie n’était en vue lundi.- “Très difficile” -“Nous avons actuellement 23 incendies actifs de niveau 2″, des feux représentant une menace grave et directe pour la population, a résumé lundi matin à la télévision publique TVE Virginia Barcones, directrice générale de la Protection civile et des Urgences en Espagne.Une partie du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle entre Astorga et Ponferrada est fermée, ont annoncé les secours, demandant aux pélerins de s’arrêter.”C’est une situation très difficile, très compliquée”, a expliqué à TVE la ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles, évoquant la “virulence” et l'”ampleur” des incendies, ainsi que la fumée, visible depuis l’espace et qui complique “les interventions par voie aérienne”.Au cours des dernières heures, ces sinistres ont en outre fait deux nouvelles victimes, un pompier en Espagne dont le véhicule est tombé dans un ravin, et un autre pompier au Portugal, dans un accident de la route. Ces décès portent à quatre le nombre de morts dus aux incendies en Espagne, et à deux au Portugal.Dans ce pays, c’est l’incendie d’Arganil, dans le centre, qui préoccupe le plus. La moitié des 2.000 pompiers mobilisés sur le terrain y sont déployés.lf-al-bur-mig/mdm/oca

Zelensky et Trump campent sur leurs positions avant une rencontre cruciale

A quelques heures d’une rencontre cruciale, Donald Trump et Volodymyr Zelensky ont exposé lundi des visions opposées d’une possible issue au conflit en Ukraine, où la Russie a continué ses frappes meurtrières.Assistera-t-on dans le Bureau ovale à une nouvelle humiliation publique du président ukrainien comme le 28 février?Ou parviendront-ils à trouver un terrain d’entente, sous la pression de dirigeants européens qui se déplacent également à la Maison Blanche pour faire corps autour de Volodymyr Zelensy?Ce dernier a redit lundi qu’il appartenait à la Russie de “mettre fin à cette guerre qu’elle a déclenchée” et qu’il ne fallait pas qu’elle soit “récompensée” pour avoir envahi son pays en février 2022.Donald Trump a lui écrit auparavant sur son réseau Truth Social que le chef de l’Etat ukrainien “pouvait mettre fin à la guerre avec la Russie presque immédiatement s’il le voulait, ou (pouvait) continuer à combattre”.- Costume -Le président américain, qui n’a jamais attribué la responsabilité du conflit à Moscou, n’a obtenu aucune concession de Vladimir Poutine après une rencontre vendredi en Alaska.Il a revanche exposé très clairement dimanche soir sur son réseau social ce qu’il attendait de Kiev: renoncer à la Crimée, occupée par la Russie depuis 2014, ainsi qu’à une adhésion à l’Otan.Dans une démonstration de solidarité exceptionnelle, Volodymyr Zelensky est accompagné dans la capitale américaine par le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président finlandais Alexander Stubb, le chef de l’Otan Mark Rutte et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Le président ukrainien tiendra d’abord “une réunion préparatoire” avec les dirigeants européens, lesquels se rendront ensuite à la Maison Blanche.Volodymyr Zelensky y arrivera séparément et sera reçu par Donald Trump vers 13h00 (17h00 GMT). Suivra ensuite une réunion élargie avec les Européens.Certains médias spéculent déjà sur la tenue de Volodymyr Zelensky, très critiqué dans le camp trumpiste la dernière fois pour avoir porté son habituelle tenue d’inspiration militaire plutôt qu’un costume.- Frappes meurtrières -Chaque détail vestimentaire, intonation, geste aura son importance, surtout que Donald Trump semble aborder la rencontre dans une humeur plutôt chagrine, à lire ses derniers messages sur Truth Social.Toujours soucieux de se montrer en position de force, il s’en est pris violemment à la presse américaine, dont une partie l’accuse d’avoir plié en Alaska face à son homologue russe. Donald Trump n’a pas décroché comme il l’espérait un cessez-le-feu pendant sa rencontre en Alaska avec Vladimir Poutine, et lundi l’offensive russe se poursuivait.Moscou a tiré quelques 140 drones et quatre missiles balistiques dans la nuit de dimanche à lundi, a annoncé l’armée de l’air ukrainienne.Une frappe de drone russe a fait sept morts et des blessés à Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine, selon les autorités locales.Deux personnes ont été tuées dans des frappes ukrainiennes dans les régions de Kherson et Donetsk, dont d’importantes parties sont sous contrôle des troupes russes, selon les autorités d’occupation.La réunion à Washington doit permettre d’aborder de possibles concessions territoriales et des garanties de sécurité, pour mettre fin au conflit le plus sanglant en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.- “Rayer toute ma vie” -Outre la question de la Crimée, un responsable au courant d’échanges téléphoniques samedi entre le président américain et des dirigeants européens a affirmé à l’AFP que Donald Trump soutenait une proposition de Moscou selon laquelle Kiev céderait les régions de Donetsk et Lougansk (est), et le front serait gelé dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud).L’émissaire américain Steve Witkoff a assuré que Moscou avait fait “certaines concessions” territoriales.”Dois-je simplement tirer un trait sur toute ma vie là-bas? Comment peut-on abandonner sa patrie?”, se désole Lioudmyla Bondareva, originaire de la ville de Bakhmout, opposée à la cession de sa région aujourd’hui rasée et occupée par les troupes de Moscou.En rentrant d’Alaska, Donald Trump a évoqué la piste d’une clause de sécurité collective inspirée de l’article 5 de l’Otan, en dehors toutefois du cadre de l’Alliance atlantique, considérée par Moscou comme une menace existentielle.Selon Emmanuel Macron, les Européens vont demander au président américain “jusqu’à quel point” il se joindra à des garanties de sécurité.Si “tout marche bien” lundi, le milliardaire républicain a laissé entrevoir un sommet tripartite avec MM. Poutine et Zelensky.

Zelensky et Trump campent sur leurs positions avant une rencontre cruciale

A quelques heures d’une rencontre cruciale, Donald Trump et Volodymyr Zelensky ont exposé lundi des visions opposées d’une possible issue au conflit en Ukraine, où la Russie a continué ses frappes meurtrières.Assistera-t-on dans le Bureau ovale à une nouvelle humiliation publique du président ukrainien comme le 28 février?Ou parviendront-ils à trouver un terrain d’entente, sous la pression de dirigeants européens qui se déplacent également à la Maison Blanche pour faire corps autour de Volodymyr Zelensy?Ce dernier a redit lundi qu’il appartenait à la Russie de “mettre fin à cette guerre qu’elle a déclenchée” et qu’il ne fallait pas qu’elle soit “récompensée” pour avoir envahi son pays en février 2022.Donald Trump a lui écrit auparavant sur son réseau Truth Social que le chef de l’Etat ukrainien “pouvait mettre fin à la guerre avec la Russie presque immédiatement s’il le voulait, ou (pouvait) continuer à combattre”.- Costume -Le président américain, qui n’a jamais attribué la responsabilité du conflit à Moscou, n’a obtenu aucune concession de Vladimir Poutine après une rencontre vendredi en Alaska.Il a revanche exposé très clairement dimanche soir sur son réseau social ce qu’il attendait de Kiev: renoncer à la Crimée, occupée par la Russie depuis 2014, ainsi qu’à une adhésion à l’Otan.Dans une démonstration de solidarité exceptionnelle, Volodymyr Zelensky est accompagné dans la capitale américaine par le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président finlandais Alexander Stubb, le chef de l’Otan Mark Rutte et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Le président ukrainien tiendra d’abord “une réunion préparatoire” avec les dirigeants européens, lesquels se rendront ensuite à la Maison Blanche.Volodymyr Zelensky y arrivera séparément et sera reçu par Donald Trump vers 13h00 (17h00 GMT). Suivra ensuite une réunion élargie avec les Européens.Certains médias spéculent déjà sur la tenue de Volodymyr Zelensky, très critiqué dans le camp trumpiste la dernière fois pour avoir porté son habituelle tenue d’inspiration militaire plutôt qu’un costume.- Frappes meurtrières -Chaque détail vestimentaire, intonation, geste aura son importance, surtout que Donald Trump semble aborder la rencontre dans une humeur plutôt chagrine, à lire ses derniers messages sur Truth Social.Toujours soucieux de se montrer en position de force, il s’en est pris violemment à la presse américaine, dont une partie l’accuse d’avoir plié en Alaska face à son homologue russe. Donald Trump n’a pas décroché comme il l’espérait un cessez-le-feu pendant sa rencontre en Alaska avec Vladimir Poutine, et lundi l’offensive russe se poursuivait.Moscou a tiré quelques 140 drones et quatre missiles balistiques dans la nuit de dimanche à lundi, a annoncé l’armée de l’air ukrainienne.Une frappe de drone russe a fait sept morts et des blessés à Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine, selon les autorités locales.Deux personnes ont été tuées dans des frappes ukrainiennes dans les régions de Kherson et Donetsk, dont d’importantes parties sont sous contrôle des troupes russes, selon les autorités d’occupation.La réunion à Washington doit permettre d’aborder de possibles concessions territoriales et des garanties de sécurité, pour mettre fin au conflit le plus sanglant en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.- “Rayer toute ma vie” -Outre la question de la Crimée, un responsable au courant d’échanges téléphoniques samedi entre le président américain et des dirigeants européens a affirmé à l’AFP que Donald Trump soutenait une proposition de Moscou selon laquelle Kiev céderait les régions de Donetsk et Lougansk (est), et le front serait gelé dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud).L’émissaire américain Steve Witkoff a assuré que Moscou avait fait “certaines concessions” territoriales.”Dois-je simplement tirer un trait sur toute ma vie là-bas? Comment peut-on abandonner sa patrie?”, se désole Lioudmyla Bondareva, originaire de la ville de Bakhmout, opposée à la cession de sa région aujourd’hui rasée et occupée par les troupes de Moscou.En rentrant d’Alaska, Donald Trump a évoqué la piste d’une clause de sécurité collective inspirée de l’article 5 de l’Otan, en dehors toutefois du cadre de l’Alliance atlantique, considérée par Moscou comme une menace existentielle.Selon Emmanuel Macron, les Européens vont demander au président américain “jusqu’à quel point” il se joindra à des garanties de sécurité.Si “tout marche bien” lundi, le milliardaire républicain a laissé entrevoir un sommet tripartite avec MM. Poutine et Zelensky.