La Bourse de Paris termine en recul

La Bourse de Paris a fini en baisse lundi, prudente à l’approche de la rencontre entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump, en attendant des avancées sur les discussions pour trouver une issue à la guerre en Ukraine.Le CAC 40 a perdu 0,50%, à 7.884,05 points, en recul de 39,40 points. Vendredi, il avait gagné 0,67%.Les marchés attendent la rencontre entre les deux dirigeants à Washington, qui doit permettre d’aborder de possibles concessions territoriales et des garanties de sécurité, pour mettre fin au conflit le plus sanglant en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.Plusieurs dirigeants européens seront présents pour appuyer la position de Volodymyr Zelensky.Un cessez-le-feu “aurait l’avantage de lever l’incertitude et booster la confiance, notamment sur les marchés européens”, estime Charlotte de Montpellier, économiste chez ING, interrogée par l’AFP.Mais pour le moment “il n’y a rien de tangible”, estime Andreas Lipkow, analyste indépendant.Autre grand point d’attention majeur des marchés: le colloque de Jackson Hole (Wyoming), qui réunit de nombreux banquiers centraux en fin de semaine, avec un très attendu discours du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell.Malgré la pression de Donald Trump, ce dernier refuse pour le moment, de baisser les taux aux Etats-Unis, en attendant de mieux évaluer les effets sur l’inflation de la politique de hausse des droits de douane imposée par le président américain.”Qu’il montre de la prudence ou un infléchissement de sa position, cela aura un impact sur les marchés”, selon Charlotte de Montpellier.Côté obligataire, le taux de l’emprunt français à dix ans a atteint 3,46%, contre 3,47% la veille en clôture.La défense dans le vert”Pour les valeurs de la défense, la perspective d’un accord qui +récompense+ -attention à l’utilisation de ce mot- l’agression plutôt que de la dissuader ne fera que renforcer la détermination des capitales européennes à se réarmer”, souligne John Plassard, responsable de la stratégie d’investissement chez Cité Gestion Private Bank.Le groupe industriel français de défense Thales a pris 1,36% à 238,60 euros et Dassault Aviation 0,80% à 277,80 euros.Valneva en avantLe spécialiste des vaccins Valneva a annoncé que l’agence fédérale de santé du Canada (Santé Canada) lui avait accordé une autorisation de mise sur le marché de son vaccin contre le chikungunya Ixchiq chez les personnes âgées de 12 ans et plus, d’après un communiqué publié lundi. Le titre s’est par conséquent envolé de 6,05% à 5,07 euros.

Zelensky et Trump exposent des visions très éloignées avant leur rencontre

A quelques heures d’une rencontre cruciale, Donald Trump et Volodymyr Zelensky ont exposé lundi des visions très éloignées sur une possible issue au conflit en Ukraine, où la Russie a continué ses frappes meurtrières.Assistera-t-on dans le Bureau ovale à une humiliation publique du président ukrainien comme lors de sa dernière visite le 28 février? Ou les deux hommes parviendront-ils à trouver un terrain d’entente, sous la pression des dirigeants européens qui se déplacent également à Washington?Volodymyr Zelensky s’est réuni en matinée avec plusieurs d’entre eux et se rendra ensuite à la Maison Blanche, où il est attendu à 13h00 (17h00 GMT).Il a redit lundi qu’il ne fallait pas que la Russie soit “récompensée” pour avoir envahi son pays en février 2022. Mais il en a aussi appelé à l’autorité du président américain, très sensible à ce genre de langage, en écrivant sur X: “Seule la force peut contraindre la Russie à la paix, et le président Trump dispose de cette force”.Le président ukrainien a jugé que “le plus important” était d’évoquer de futures garanties de sécurité pour l’Ukraine.- “Je sais exactement ce que je fais” -Le président américain, qui n’a jamais désigné la Russie comme responsable du conflit, a lui écrit sur son réseau Truth Social que Volodymyr Zelensky “pouvait mettre fin à la guerre avec la Russie presque immédiatement s’il le voulait”.Piqué au vif par les critiques de ses opposants sur la rencontre vendredi avec Vladimir Poutine, lors de laquelle il n’a obtenu ni cessez-le-feu ni concessions publiques, Donald Trump a répliqué sur un ton rageur.”Je sais exactement ce que je fais”, a-t-il écrit lundi sur Truth Social.Le milliardaire républicain, très vague sur ce qu’il attend de Moscou, a dit publiquement ce qu’il voulait de Kiev: renoncer à la Crimée occupée par la Russie depuis 2014 ainsi qu’à une adhésion à l’Otan.Dans une démonstration de solidarité inédite, Volodymyr Zelensky sera rejoint dans la capitale américaine par le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président finlandais Alexander Stubb, le chef de l’Otan Mark Rutte et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Keir Starmer a appelé à établir les conditions d’une paix “durable et juste” tandis que Giorgia Meloni a salué “l’ouverture d’une petite fenêtre de dialogue”.Les dirigeants européens doivent se joindre au chef d’Etat ukrainien et à Donald Trump après leur rencontre bilatérale pour une réunion élargie.- Costume -Certains médias spéculent déjà sur la tenue de Volodymyr Zelensky, très critiqué dans le camp trumpiste la dernière fois pour avoir porté son habituelle tenue d’inspiration militaire plutôt qu’un costume.Donald Trump n’a pas décroché comme il l’espérait un cessez-le-feu pendant sa rencontre en Alaska avec le président russe, et lundi les combats continuaient, avec des tirs de drones et de missiles.Une frappe de drone russe a fait sept morts et des blessés à Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine, selon les autorités locales.Deux personnes ont été tuées dans des frappes ukrainiennes dans les régions de Kherson et Donetsk, dont d’importantes parties sont sous contrôle des troupes russes, selon les autorités d’occupation.La réunion à Washington doit permettre d’aborder de possibles concessions territoriales et des garanties de sécurité, pour mettre fin au conflit le plus sanglant en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.- “Abandonner sa patrie” -Outre la question de la Crimée, un responsable au courant d’échanges téléphoniques samedi entre le président américain et des dirigeants européens a affirmé à l’AFP que Donald Trump soutenait une proposition russe selon laquelle Kiev céderait les régions de Donetsk et Lougansk (est), et le front serait gelé dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud).”Dois-je simplement tirer un trait sur toute ma vie là-bas? Comment peut-on abandonner sa patrie?”, se désole Lioudmyla Bondareva, originaire de Bakhmout, opposée à la cession de sa région de Donetsk aujourd’hui rasée et occupée par les troupes de Moscou.En rentrant d’Alaska, Donald Trump a évoqué la piste d’une clause de sécurité collective inspirée de l’article 5 de l’Otan, en dehors toutefois du cadre de l’Alliance atlantique, considérée par Moscou comme une menace existentielle.Si “tout marche bien” lundi, le milliardaire républicain a laissé entrevoir un sommet tripartite avec MM. Poutine et Zelensky.

Zelensky et Trump exposent des visions très éloignées avant leur rencontre

A quelques heures d’une rencontre cruciale, Donald Trump et Volodymyr Zelensky ont exposé lundi des visions très éloignées sur une possible issue au conflit en Ukraine, où la Russie a continué ses frappes meurtrières.Assistera-t-on dans le Bureau ovale à une humiliation publique du président ukrainien comme lors de sa dernière visite le 28 février? Ou les deux hommes parviendront-ils à trouver un terrain d’entente, sous la pression des dirigeants européens qui se déplacent également à Washington?Volodymyr Zelensky s’est réuni en matinée avec plusieurs d’entre eux et se rendra ensuite à la Maison Blanche, où il est attendu à 13h00 (17h00 GMT).Il a redit lundi qu’il ne fallait pas que la Russie soit “récompensée” pour avoir envahi son pays en février 2022. Mais il en a aussi appelé à l’autorité du président américain, très sensible à ce genre de langage, en écrivant sur X: “Seule la force peut contraindre la Russie à la paix, et le président Trump dispose de cette force”.Le président ukrainien a jugé que “le plus important” était d’évoquer de futures garanties de sécurité pour l’Ukraine.- “Je sais exactement ce que je fais” -Le président américain, qui n’a jamais désigné la Russie comme responsable du conflit, a lui écrit sur son réseau Truth Social que Volodymyr Zelensky “pouvait mettre fin à la guerre avec la Russie presque immédiatement s’il le voulait”.Piqué au vif par les critiques de ses opposants sur la rencontre vendredi avec Vladimir Poutine, lors de laquelle il n’a obtenu ni cessez-le-feu ni concessions publiques, Donald Trump a répliqué sur un ton rageur.”Je sais exactement ce que je fais”, a-t-il écrit lundi sur Truth Social.Le milliardaire républicain, très vague sur ce qu’il attend de Moscou, a dit publiquement ce qu’il voulait de Kiev: renoncer à la Crimée occupée par la Russie depuis 2014 ainsi qu’à une adhésion à l’Otan.Dans une démonstration de solidarité inédite, Volodymyr Zelensky sera rejoint dans la capitale américaine par le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président finlandais Alexander Stubb, le chef de l’Otan Mark Rutte et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Keir Starmer a appelé à établir les conditions d’une paix “durable et juste” tandis que Giorgia Meloni a salué “l’ouverture d’une petite fenêtre de dialogue”.Les dirigeants européens doivent se joindre au chef d’Etat ukrainien et à Donald Trump après leur rencontre bilatérale pour une réunion élargie.- Costume -Certains médias spéculent déjà sur la tenue de Volodymyr Zelensky, très critiqué dans le camp trumpiste la dernière fois pour avoir porté son habituelle tenue d’inspiration militaire plutôt qu’un costume.Donald Trump n’a pas décroché comme il l’espérait un cessez-le-feu pendant sa rencontre en Alaska avec le président russe, et lundi les combats continuaient, avec des tirs de drones et de missiles.Une frappe de drone russe a fait sept morts et des blessés à Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine, selon les autorités locales.Deux personnes ont été tuées dans des frappes ukrainiennes dans les régions de Kherson et Donetsk, dont d’importantes parties sont sous contrôle des troupes russes, selon les autorités d’occupation.La réunion à Washington doit permettre d’aborder de possibles concessions territoriales et des garanties de sécurité, pour mettre fin au conflit le plus sanglant en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.- “Abandonner sa patrie” -Outre la question de la Crimée, un responsable au courant d’échanges téléphoniques samedi entre le président américain et des dirigeants européens a affirmé à l’AFP que Donald Trump soutenait une proposition russe selon laquelle Kiev céderait les régions de Donetsk et Lougansk (est), et le front serait gelé dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud).”Dois-je simplement tirer un trait sur toute ma vie là-bas? Comment peut-on abandonner sa patrie?”, se désole Lioudmyla Bondareva, originaire de Bakhmout, opposée à la cession de sa région de Donetsk aujourd’hui rasée et occupée par les troupes de Moscou.En rentrant d’Alaska, Donald Trump a évoqué la piste d’une clause de sécurité collective inspirée de l’article 5 de l’Otan, en dehors toutefois du cadre de l’Alliance atlantique, considérée par Moscou comme une menace existentielle.Si “tout marche bien” lundi, le milliardaire républicain a laissé entrevoir un sommet tripartite avec MM. Poutine et Zelensky.

Les Bourses européennes terminent sans élan

Les marchés boursiers européens ont fini dans la prudence lundi, à l’approche de la rencontre entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et Donald Trump, en attendant des avancées sur une éventuelle issue au conflit en Ukraine.La Bourse de Paris a reculé de 0,50% et celle de Francfort de 0,18%. Londres a pris 0,21%. Milan est restée stable (-0,03%).

Naissance exceptionnelle d’un bébé gibbon à mains blanches dans la Sarthe

Un bébé gibbon à mains blanches est né fin juillet au zoo de Spay, dans la Sarthe, la seule naissance enregistrée en France en 2025 pour cette espèce menacée par la déforestation, souligne son responsable animalier, Maxime Thué.Le bébé primate, dont on ne connaîtra le sexe que dans quelques mois lorsqu’il commencera à se détacher de sa mère, est né le 24 juillet dernier.”C’est le premier petit du couple formé par Fidji et Pépito” et cette naissance est la première depuis dix ans dans le parc zoologique du Spay, près du Mans, explique Maxime Thué à l’AFP.”Surtout, c’est une naissance essentielle pour la préservation des espèces menacées. Le gibbon à mains blanches est classé en danger sur la liste rouge des espèces menacées à cause de la déforestation et du braconnage en Indonésie, en Malaisie”, poursuit le vétérinaire.L’équipe du zoo s’inquiétait de savoir comment Fidji, la femelle dont c’est le premier petit, allait prendre soin de son bébé. “Finalement on s’est rendu compte que c’était une très bonne mère, un peu maladroite des fois avec son bébé, mais qui s’occupe vraiment bien de celui-ci”, sourit-il, soulignant également le rôle du papa, Pépito, “très délicat avec lui”. “Le petit va rester accroché jusqu’à l’âge de trois quatre mois au ventre de la mère. Donc pour nous, c’est impossible de déterminer si c’est un mâle ou une femelle. Il va se détacher vers l’âge de trois ou quatre mois” et ne sera vraiment sevré qu’à l’âge de deux ans, explique M. Thué.Outre ce bébé gibbon, le Spaycific’Zoo a vu naître cette année un scinque des Îles Salomon (espèce de lézard géant quasi menacée d’extinction) une première pour un zoo français, trois marabouts d’Afrique, deux pélicans gris et sept makis cattas. Quatre capybaras, une mangouste naine, cinq wallabys de Bennet et un zébu nain viennent compléter cet inventaire à la Prévert, qui ne comprend toutefois pas de raton-laveur.

Naissance exceptionnelle d’un bébé gibbon à mains blanches dans la Sarthe

Un bébé gibbon à mains blanches est né fin juillet au zoo de Spay, dans la Sarthe, la seule naissance enregistrée en France en 2025 pour cette espèce menacée par la déforestation, souligne son responsable animalier, Maxime Thué.Le bébé primate, dont on ne connaîtra le sexe que dans quelques mois lorsqu’il commencera à se détacher de sa mère, est né le 24 juillet dernier.”C’est le premier petit du couple formé par Fidji et Pépito” et cette naissance est la première depuis dix ans dans le parc zoologique du Spay, près du Mans, explique Maxime Thué à l’AFP.”Surtout, c’est une naissance essentielle pour la préservation des espèces menacées. Le gibbon à mains blanches est classé en danger sur la liste rouge des espèces menacées à cause de la déforestation et du braconnage en Indonésie, en Malaisie”, poursuit le vétérinaire.L’équipe du zoo s’inquiétait de savoir comment Fidji, la femelle dont c’est le premier petit, allait prendre soin de son bébé. “Finalement on s’est rendu compte que c’était une très bonne mère, un peu maladroite des fois avec son bébé, mais qui s’occupe vraiment bien de celui-ci”, sourit-il, soulignant également le rôle du papa, Pépito, “très délicat avec lui”. “Le petit va rester accroché jusqu’à l’âge de trois quatre mois au ventre de la mère. Donc pour nous, c’est impossible de déterminer si c’est un mâle ou une femelle. Il va se détacher vers l’âge de trois ou quatre mois” et ne sera vraiment sevré qu’à l’âge de deux ans, explique M. Thué.Outre ce bébé gibbon, le Spaycific’Zoo a vu naître cette année un scinque des Îles Salomon (espèce de lézard géant quasi menacée d’extinction) une première pour un zoo français, trois marabouts d’Afrique, deux pélicans gris et sept makis cattas. Quatre capybaras, une mangouste naine, cinq wallabys de Bennet et un zébu nain viennent compléter cet inventaire à la Prévert, qui ne comprend toutefois pas de raton-laveur.

Democrats return after fleeing Texas to stymie redistricting push

Dozens of Democratic legislators who fled Texas to halt an aggressive redistricting drive ended their two-week standoff on Monday, clearing the way for a new electoral map pushed by Republican President Donald Trump.With their return, the Texas House now has enough lawmakers to form a quorum and approve a map that carves out five new Republican-friendly US congressional seats ahead of the 2026 midterm elections.More than 50 Democrats had stalled legislative business with their walk-out, which took them across the country and garnered national headlines as they sought to draw attention to the rare mid-decade redistricting push.”When Republicans tried to silence minority voters through racist gerrymandering, Texas House Democrats answered the call,” the Texas House Democratic Caucus said in a statement on the legislators’ return.”After rallying Americans to join this existential battle for democracy, we’re returning to Texas on our terms — ready to build the legal record needed to defeat these unconstitutional maps in court. The fight continues.”The moves in Texas have set off an escalating redistricting battle across the country, with Republican governors in several other states exploring new maps in a bid to protect the party’s razor-thin majority in the US House of Representatives.Politico reported that Republicans could draw as many as 10 new seats ahead of the midterms and are targeting Ohio, Missouri, New Hampshire, Indiana, South Carolina and Florida.Democrats have vowed to retaliate with their own proposals in California, and possibly in New York.The Texas Democrats amassed daily fines of $500 each during their absence and were slapped with lawsuits from Governor Greg Abbott and Attorney General Ken Paxton, who tried to remove them from office.Republican John Cornyn, who is fighting a challenge for his US Senate seat from Paxton, enlisted the FBI in locating the absent lawmakers while State House speaker Dustin Burrows issued civil arrest warrants.But the group only agreed to return after denying a vote on the new map during a first special legislative session, and after California lawmakers agreed to redraw their own map to give Democrats five more seats.Abbott called a second special session that began on Friday.California state lawmakers were expected this week to consider a new map counteracting the Texas changes.

Wall Street cherche une direction à suivre

La Bourse de New York évolue sans grand mouvement lundi, à l’entame d’une semaine marquée par l’absence de données économiques d’ampleur mais avec la publication de résultats de plusieurs grands distributeurs.Vers 15H35 GMT, le Dow Jones était à l’équilibre (-0,01%) tandis que l’indice Nasdaq reculait de 0,22% et l’indice élargi S&P 500 lâchait 0,11%.”Aujourd’hui, il manque un catalyseur susceptible de nous faire aller dans un sens ou dans un autre”, résume auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management. “Nous avons un marché qui a connu une hausse pendant deux semaines, les petites capitalisations ont très bien performé”, rappelle l’analyste.Désormais, les regards sont principalement tournés vers les résultats de certains grands distributeurs, dont Home Depot mardi et Walmart jeudi.”Dans le contexte commercial actuel, cela va probablement être révélateur, nous découvrirons comment ils atténuent les droits de douane et à quoi ressemblent leurs marges”, souligne Art Hogan.En mai, le patron de Walmart avait prévenu que les consommateurs verraient les prix dans les rayons augmenter en raison des surtaxes américaines. Le président américain Donald Trump a signé au début du mois un décret rendant effectif, depuis le 7 août, les droits de douane supplémentaires imposés aux produits des 90 principaux partenaires commerciaux des États-Unis.Ces surtaxes s’établissent désormais entre le seuil minimal de 10%, sur la majorité des produits entrant aux États-Unis, et 50%.Lundi, “l’activité est quelque peu morose” sur la place américaine aussi en raison “du spectre du discours du président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, vendredi au symposium de Jackson Hole”, assure Patrick O’Hare, de Briefing.com.Très critiqué par l’administration Trump, le patron de la Fed devrait s’exprimer devant un parterre de banquiers centraux alors que les attentes quant à une baisse des taux en septembre sont très fortes.Les investisseurs américains gardent aussi un oeil sur la rencontre entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et Donald Trump à Washington.Plusieurs dirigeants européens seront présents dans la capitale américaine pour appuyer la position de Kiev, sommé par le président américain d’accepter des concessions après son sommet avec Vladimir Poutine vendredi en Alaska, qui n’a pas permis d’arrêter les combats en Ukraine.Sur le marché obligataire, vers 15H35 GMT, le rendement des emprunts d’État américains à dix ans se tendait à 4,35% contre 4,32% à  la clôture vendredi.Côté entreprises, le laboratoire pharmaceutique danois Novo Nordisk (+4,99% à 54,41 dollars) prenait de la vitesse après l’approbation par l’Agence américaine des produits alimentaires et pharmaceutiques (FDA) de l’utilisation de son médicament anti-obésité Wegovy pour traiter une maladie du foie.Le réseau de clubs privés Soho House, prisé des célébrités, s’envolait de plus de 15% après qu’un groupe d’investisseur mené par MCR Hotels a dévoilé son intention de retirer de la cotation l’entreprise pour environ 2,7 milliards de dollars. Soho House avait fait son entrée à la Bourse de New York à l’été 2021.Le gestionnaire de logiciels Dayforce (+26,66% à 66,88 dollars) décollait après des informations de presse assurant que la société d’investissement Thoma Bravo pourrait racheter l’entreprise. Selon l’agence financière Blommberg, l’annonce pourrait être faite dans les prochaines semaines.