Les Bourses européennes ouvrent en légère baisse
Les Bourses européennes ont ouvert en légère baisse jeudi, après plusieurs jours d’optimisme grâce à l’évolution de la guerre commerciale, et avant la publication d’indicateurs macroéconomiques et de résultats d’entreprises. Dans les premiers échanges, la Bourse de Paris perdait 0,33%, celle de Francfort 0,61%, Londres 0,40% et Milan 0,26%.
Israël sous les feux de la rampe à l’Eurovision
La participation d’Israël à l’Eurovision 2025 a suscité critiques et protestations, mais Yuval Raphael fera ses débuts jeudi pour la seconde demi-finale et la survivante du 7-Octobre fait partie des favoris pour se qualifier.La jeune femme de 24 ans montera sur la scène high-tech de la Sankt Jakobshalle à Bâle jeudi pour y interpréter “New Day Will Rise” (un jour nouveau se lèvera).Celle qui n’a survécu que parce qu’elle a fait la morte sous un tas de cadavres pendant le massacre perpétré par le Hamas veut lancer un message universel “d’espoir et de solidarité”. Il reste à voir s’il sera reçu comme tel par les 6.500 spectateurs sur place et ceux qui suivent le spectacle sur le petit écran.Quinze autre candidats se succèderont pour tenter de se saisir de l’une des dix places qui reste à prendre pour aller en finale samedi, du plus grand événement musical télévisé au monde, capable d’attirer entre 160 et 200 millions de téléspectateurs.Ce sont ces même téléspectateurs qui décideront du sort des artistes jeudi. Les statistiques des bookmakers tirées des paris placent l’Autriche, Israël et la Finlande parmi les tous grands favoris pour la deuxième demi-finale.Malte, l’Australie et la Lituanie ont aussi de bonnes “stats”. Malgré l’intensification de la guerre menée par Israël à Gaza, qui a déjà fait des dizaines de milliers de morts et les appels à son exclusion de l’Eurovision, y compris du champion en titre Nemo, la mobilisation à Bâle a été discrète jusque-là , surtout comparée aux foules de Malmö en 2024. Des drapeaux palestiniens, une banderole dénonçant “le génocide” lors de la parade des artistes dimanche et une manifestation silencieuse en ville mercredi à la veille de la commémoration de la “Nakba”, la grande catastrophe de l’exode palestinien en 1948.- Amour, poupée, milkshakes et orgasme -L’Autrichien JJ est le grand rival de KAJ -qui chante pour la Suède- pour emporter cette édition 2025 samedi.Son “Wasted love” propulse des aigus de soprano entre deux refrains de ballade avant de culminer en envolée techno. Et elle fait immanquablement penser à “The Code”, la chanson de l’artiste suisse Nemo, qui l’a emporté en 2024. Sa prestation aérienne, mélancolique et flottante, qui parle d’une période de sa vie où il a “gaspillé trop d’amour” sans en recevoir est éxecutée sur scène dans un magnifique noir et blanc de studio Harcourt.De l’amour, la Finlandaise Erika Vikman en a à revendre mais il est plus physique. C’est elle qui clôture le spectacle jeudi et la température risque de monter de plusieurs cran, son “Ich Komme” célèbrant l’orgasme.D’Australie, où l’Eurovision fait un tabac, vient le géant des réseaux sociaux Go-Jo. Il passera en premier avec “Milkshake Man”, dont on a peur de comprendre les sous-entendus.”Je me sens très bien accueilli en Europe. Je suis prêt et je suis on ne peut plus confiant”, a-t-il déclaré à l’AFP. L’Irlande vient littéralement avec un ovni. Emmy -une norvégienne- consacre la chanson à Laïka, une chienne soviétique sacrifiée à la conquête spatiale sur fond de clavier très eighties. Et puis, il y a Laura Thorn et “La poupée monte le son” pour le Luxembourg. Poussez-vous, Serge Gainsbourg, France Gall, “Poupée de cire, poupée de son”. Laura Thorn est une épine dans le pied du patriarcat : “Nouveau mode d’emploi, je peux tout faire sans toi, c’est un autre schéma, une autre époque. Je donne de la voix”. Elle espère réitérer l’exploit de France Gall à l’Eurovision 1965.Dix candidats par demi-finale mais ils seront 26 samedi soir.La Suisse, pays hôte, et les représentants des “Big five” porte-monnaies (Allemagne, Espagne, France, Italie et Royaume-Uni) sont automatiquement propulsés en finale. – Céline Dion, l’espoir -Les fans de l’Eurovision espèrent désespérément que la mégastar Céline Dion, qui souffre d’une grave maladie, puisse participer à la finale, malgré un message vidéo diffusé mardi qui laissait plutôt penser qu’elle ne pourra pas. “Elle pourrait décider de venir, mais nous ne le savons pas. Nous sommes préparés à son absence”, a déclaré Sandra Studer, l’une des Madame Loyale de Bâle 2025. “Nous l’aimons énormément et cela aurait été précieux pour nous”, mais “nous n’avons pas encore perdu espoir”. La Suède reste la grande favorite pour remporter l’Eurovision, l’Autriche étant considérée comme la plus proche rivale, suivie des Pays-Bas, de la France et d’Israël.Â
Trump à Abou Dhabi après avoir été fêté à Ryad et Doha
Déjà fêté en Arabie saoudite et au Qatar, Donald Trump conclut jeudi aux Emirats arabes unis, une tournée dans le Golfe ponctuée de spectaculaires annonces économiques et d’un coup d’éclat sur la Syrie.Il n’est toutefois pas exclu que l’impulsif président américain change ses projets.Il a évoqué mercredi la “possibilité” d’un déplacement en Turquie jeudi si son homologue russe Vladimir Poutine s’y rendait afin de parler de l’issue de la guerre en Ukraine, comme le réclame le président ukrainien Volodymyr Zelensky.S’il ne va pas à Istanbul, Abou Dhabi lui offrira à son tour un accueil plein de pompe, ce à quoi le président américain s’est montré très sensible depuis son arrivée à Ryad mardi.Cette tournée de trois pays du Golfe est le premier déplacement international important de Donald Trump, après son passage à Rome pour les funérailles du pape.- Milliards -Comme pendant son premier mandat, il a boudé les alliés occidentaux traditionnels au profit de ces monarchies pétrolières et gazières, richissimes et de plus en plus influentes sur la scène diplomatique internationale.Mais alors qu’en 2017 il avait profité de son passage dans la région pour aller en Israël, il ne fera pas le voyage cette fois, ce qui, selon les analystes, confirme un froid avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu.Donald Trump ne devrait pas repartir des Emirats arabes unis sans avoir glané des promesses d’investissements et de commandes aux montants aussi faramineux que difficilement vérifiables sur le long terme.L’Arabie saoudite a par exemple promis 600 milliards de dollars d’investissements, tandis que la compagnie Qatar Airways a passé une gigantesque commande à l’avionneur américain Boeing pour 200 milliards de dollars.Adepte d’une diplomatie transactionnelle, le président américain estime que l’amitié des Etats-Unis ne va pas sans contreparties sonnantes et trébuchantes.Et s’il a créé la surprise mercredi en annonçant une levée des sanctions pesant sur la Syrie, et même accepté de rencontrer le président islamiste Ahmad al-Chareh, c’est en bonne partie dû à l’insistance du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.- Président syrien “séduisant” -Le dirigeant de fait du royaume saoudien a su répondre aux attentes de faste monarchique et de “deals” spectaculaires du président républicain pour provoquer cette entrevue, la première du genre en 25 ans.Donald Trump en a retiré une excellente impression du chef d’Etat syrien, qui a par le passé figuré sur une liste de jihadistes recherchés par les Etats-Unis, et qu’il a décrit comme un homme “jeune et séduisant”.L’ancien promoteur immobilier a aussi très clairement confirmé la rupture avec la stratégie diplomatique de l’ancien président démocrate Joe Biden, faite en partie d’appels au respect des droits humains et à la démocratie.Ces notions n’ont pas été mises en avant dans le Golfe par le président américain, qui s’est bien gardé, contrairement à son prédécesseur, de commenter l’assassinat en 2018 du journaliste Jamal Khashoggi dans le consulat saoudien en TurquieDans un discours remarqué à Ryad, Donald Trump, dont la famille a de très importants intérêts financiers privés dans le Golfe, a au contraire rejeté toute ingérence dans les affaires intérieures des pays.- Ne pas “sonder les âmes” -“Trop de présidents américains ont été affectés par la notion selon laquelle c’est notre travail de sonder les âmes de dirigeants étrangers et d’utiliser l’action américaine pour faire justice”, a-t-il déclaré.”C’est le travail de Dieu de rendre la justice, le mien est de défendre l’Amérique”, a encore dit l’ancien promoteur immobilier.L’extrait vidéo du discours, qui étrille la doctrine interventionniste chère à des républicains de la vieille école, a été partagé sur X par le vice-président JD Vance.Ce dernier, qui soutient ouvertement des partis d’extrême-droite en Europe, a applaudi “la meilleure explication d’une politique étrangère intelligente et réaliste que j’aie jamais entendue de la part d’un président américain”.
Trump à Abou Dhabi après avoir été fêté à Ryad et Doha
Déjà fêté en Arabie saoudite et au Qatar, Donald Trump conclut jeudi aux Emirats arabes unis, une tournée dans le Golfe ponctuée de spectaculaires annonces économiques et d’un coup d’éclat sur la Syrie.Il n’est toutefois pas exclu que l’impulsif président américain change ses projets.Il a évoqué mercredi la “possibilité” d’un déplacement en Turquie jeudi si son homologue russe Vladimir Poutine s’y rendait afin de parler de l’issue de la guerre en Ukraine, comme le réclame le président ukrainien Volodymyr Zelensky.S’il ne va pas à Istanbul, Abou Dhabi lui offrira à son tour un accueil plein de pompe, ce à quoi le président américain s’est montré très sensible depuis son arrivée à Ryad mardi.Cette tournée de trois pays du Golfe est le premier déplacement international important de Donald Trump, après son passage à Rome pour les funérailles du pape.- Milliards -Comme pendant son premier mandat, il a boudé les alliés occidentaux traditionnels au profit de ces monarchies pétrolières et gazières, richissimes et de plus en plus influentes sur la scène diplomatique internationale.Mais alors qu’en 2017 il avait profité de son passage dans la région pour aller en Israël, il ne fera pas le voyage cette fois, ce qui, selon les analystes, confirme un froid avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu.Donald Trump ne devrait pas repartir des Emirats arabes unis sans avoir glané des promesses d’investissements et de commandes aux montants aussi faramineux que difficilement vérifiables sur le long terme.L’Arabie saoudite a par exemple promis 600 milliards de dollars d’investissements, tandis que la compagnie Qatar Airways a passé une gigantesque commande à l’avionneur américain Boeing pour 200 milliards de dollars.Adepte d’une diplomatie transactionnelle, le président américain estime que l’amitié des Etats-Unis ne va pas sans contreparties sonnantes et trébuchantes.Et s’il a créé la surprise mercredi en annonçant une levée des sanctions pesant sur la Syrie, et même accepté de rencontrer le président islamiste Ahmad al-Chareh, c’est en bonne partie dû à l’insistance du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.- Président syrien “séduisant” -Le dirigeant de fait du royaume saoudien a su répondre aux attentes de faste monarchique et de “deals” spectaculaires du président républicain pour provoquer cette entrevue, la première du genre en 25 ans.Donald Trump en a retiré une excellente impression du chef d’Etat syrien, qui a par le passé figuré sur une liste de jihadistes recherchés par les Etats-Unis, et qu’il a décrit comme un homme “jeune et séduisant”.L’ancien promoteur immobilier a aussi très clairement confirmé la rupture avec la stratégie diplomatique de l’ancien président démocrate Joe Biden, faite en partie d’appels au respect des droits humains et à la démocratie.Ces notions n’ont pas été mises en avant dans le Golfe par le président américain, qui s’est bien gardé, contrairement à son prédécesseur, de commenter l’assassinat en 2018 du journaliste Jamal Khashoggi dans le consulat saoudien en TurquieDans un discours remarqué à Ryad, Donald Trump, dont la famille a de très importants intérêts financiers privés dans le Golfe, a au contraire rejeté toute ingérence dans les affaires intérieures des pays.- Ne pas “sonder les âmes” -“Trop de présidents américains ont été affectés par la notion selon laquelle c’est notre travail de sonder les âmes de dirigeants étrangers et d’utiliser l’action américaine pour faire justice”, a-t-il déclaré.”C’est le travail de Dieu de rendre la justice, le mien est de défendre l’Amérique”, a encore dit l’ancien promoteur immobilier.L’extrait vidéo du discours, qui étrille la doctrine interventionniste chère à des républicains de la vieille école, a été partagé sur X par le vice-président JD Vance.Ce dernier, qui soutient ouvertement des partis d’extrême-droite en Europe, a applaudi “la meilleure explication d’une politique étrangère intelligente et réaliste que j’aie jamais entendue de la part d’un président américain”.
Trump à Abou Dhabi après avoir été fêté à Ryad et Doha
Déjà fêté en Arabie saoudite et au Qatar, Donald Trump conclut jeudi aux Emirats arabes unis, une tournée dans le Golfe ponctuée de spectaculaires annonces économiques et d’un coup d’éclat sur la Syrie.Il n’est toutefois pas exclu que l’impulsif président américain change ses projets.Il a évoqué mercredi la “possibilité” d’un déplacement en Turquie jeudi si son homologue russe Vladimir Poutine s’y rendait afin de parler de l’issue de la guerre en Ukraine, comme le réclame le président ukrainien Volodymyr Zelensky.S’il ne va pas à Istanbul, Abou Dhabi lui offrira à son tour un accueil plein de pompe, ce à quoi le président américain s’est montré très sensible depuis son arrivée à Ryad mardi.Cette tournée de trois pays du Golfe est le premier déplacement international important de Donald Trump, après son passage à Rome pour les funérailles du pape.- Milliards -Comme pendant son premier mandat, il a boudé les alliés occidentaux traditionnels au profit de ces monarchies pétrolières et gazières, richissimes et de plus en plus influentes sur la scène diplomatique internationale.Mais alors qu’en 2017 il avait profité de son passage dans la région pour aller en Israël, il ne fera pas le voyage cette fois, ce qui, selon les analystes, confirme un froid avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu.Donald Trump ne devrait pas repartir des Emirats arabes unis sans avoir glané des promesses d’investissements et de commandes aux montants aussi faramineux que difficilement vérifiables sur le long terme.L’Arabie saoudite a par exemple promis 600 milliards de dollars d’investissements, tandis que la compagnie Qatar Airways a passé une gigantesque commande à l’avionneur américain Boeing pour 200 milliards de dollars.Adepte d’une diplomatie transactionnelle, le président américain estime que l’amitié des Etats-Unis ne va pas sans contreparties sonnantes et trébuchantes.Et s’il a créé la surprise mercredi en annonçant une levée des sanctions pesant sur la Syrie, et même accepté de rencontrer le président islamiste Ahmad al-Chareh, c’est en bonne partie dû à l’insistance du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.- Président syrien “séduisant” -Le dirigeant de fait du royaume saoudien a su répondre aux attentes de faste monarchique et de “deals” spectaculaires du président républicain pour provoquer cette entrevue, la première du genre en 25 ans.Donald Trump en a retiré une excellente impression du chef d’Etat syrien, qui a par le passé figuré sur une liste de jihadistes recherchés par les Etats-Unis, et qu’il a décrit comme un homme “jeune et séduisant”.L’ancien promoteur immobilier a aussi très clairement confirmé la rupture avec la stratégie diplomatique de l’ancien président démocrate Joe Biden, faite en partie d’appels au respect des droits humains et à la démocratie.Ces notions n’ont pas été mises en avant dans le Golfe par le président américain, qui s’est bien gardé, contrairement à son prédécesseur, de commenter l’assassinat en 2018 du journaliste Jamal Khashoggi dans le consulat saoudien en TurquieDans un discours remarqué à Ryad, Donald Trump, dont la famille a de très importants intérêts financiers privés dans le Golfe, a au contraire rejeté toute ingérence dans les affaires intérieures des pays.- Ne pas “sonder les âmes” -“Trop de présidents américains ont été affectés par la notion selon laquelle c’est notre travail de sonder les âmes de dirigeants étrangers et d’utiliser l’action américaine pour faire justice”, a-t-il déclaré.”C’est le travail de Dieu de rendre la justice, le mien est de défendre l’Amérique”, a encore dit l’ancien promoteur immobilier.L’extrait vidéo du discours, qui étrille la doctrine interventionniste chère à des républicains de la vieille école, a été partagé sur X par le vice-président JD Vance.Ce dernier, qui soutient ouvertement des partis d’extrême-droite en Europe, a applaudi “la meilleure explication d’une politique étrangère intelligente et réaliste que j’aie jamais entendue de la part d’un président américain”.