Zelensky says Russia must end war, after Trump pressures Ukraine

Ukrainian President Volodymyr Zelensky said it was up to Russia to end its invasion, ahead of high-stakes talks on Monday with US counterpart Donald Trump, who is pressuring Ukraine to give up Crimea and abandon its NATO ambitions.The comments came hours before Zelensky and European leaders were scheduled to meet Trump in Washington, a follow-up to a summit between Trump and Putin in Alaska on Friday that failed to produce a ceasefire.Trump, who dropped his insistence on a ceasefire in favor of a final peace deal after meeting Putin, said late Sunday that Zelensky could end the three-and-a-half-year war “almost immediately, if he wants to.””Remember how it started. No getting back Obama given Crimea (12 years ago, without a shot being fired!), and NO GOING INTO NATO BY UKRAINE. Some things never change!!!”, Trump wrote on Truth Social.Announcing that he had landed in Washington, Zelensky wrote later: “Russia must end this war, which it itself started.””Ukrainians are fighting for their land, their independence,” he said, adding that he hoped “that our joint strength with America, with our European friends, will force Russia into a real peace.”Trump and Zelensky are expected to meet one-on-one before being joined by the leaders of Britain, France, Germany, Italy and Finland, as well as NATO chief Mark Rutte and European Commission chief Ursula von der Leyen, according to the White House.Ahead of Monday’s meeting, China called for “all parties” to agree to peace “as soon as possible.”It will be the first time Zelensky visits Washington since a bust-up with Trump and Vice President JD Vance in February, when the two men berated the Ukrainian leader for being “ungrateful.”Russia kept up its attacks on Ukraine ahead of the new talks, firing at least 140 drones and four ballistic missiles at the country between late Sunday and early Monday, the Ukrainian air force said.A Russian drone attack on a five-story apartment block in the Ukrainian city of Kharkiv just before dawn killed at least seven people, authorities said.Ukrainian shelling attacks in the Russian-occupied parts of the Kherson and Donetsk regions meanwhile killed two people, Moscow-installed authorities said.- Security guarantees -Since the Oval Office row with Zelensky in February, Trump has grown more critical of Putin and shown some signs of frustration as Russia repeatedly stalled on peace talks.But Washington has not placed extra sanctions on Moscow, and the lavish welcome offered to Putin in Alaska on his first visit to the West since he invaded Ukraine in 2022 was seen as a diplomatic coup for Russia.Speaking in Brussels on the eve of his visit to the United States, Zelensky said he was keen to hear more about what Putin and Trump discussed in Alaska.He also hailed Washington’s offer of security guarantees to Ukraine as “historic.”Trump said he spoke to Putin about the possibility of a collective defense guarantee for Ukraine similar to the one in place for NATO members.The promise would be outside of the framework of the Western military alliance that Ukraine wants to join and which is seen as an existential threat by Russia.- Discussion on land -Trump envoy Steve Witkoff said Moscow had made “some concessions” regarding five Ukrainian regions that Russia now fully or partially controls, and that there was an “important discussion with regard to Donetsk and what would happen there.””That discussion is going to specifically be detailed on Monday,” he told CNN, without giving details.Russia annexed Crimea in 2014 following a referendum denounced as a sham by Kyiv and the West, and did the same in 2022 in four Ukrainian regions — Donetsk, Kherson, Lugansk and Zaporizhzhia — even though its forces have not fully captured them.A source briefed on a phone call between Trump and European leaders on Saturday told AFP that the US leader was “inclined to support” a Russian demand to be given territory it had not yet captured in the Donbas, an area that includes the Donetsk and Lugansk regions and that has seen the deadliest battles of the war.In exchange, Moscow would agree to “freeze” the front line in Kherson and Zaporizhzhia, regions where Russian forces hold swathes of territory but not the regional capitals, the source cited Trump as saying.Russia had until now insisted that Ukraine pull its forces from all four regions as a precondition to any deal.Zelensky has said he is constitutionally bound not to give away any Ukrainian territory.

La Bourse de Paris fléchit avant la rencontre Trump-Zelensky

La Bourse de Paris perd légèrement du terrain lundi avant une rencontre entre Donald Trump le président ukrainien Volodymyr Zelensky entouré d’autres dirigeants européens, après un sommet entre le président américain et son homologue russe qui n’a débouché sur aucun cessez-le-feu.L’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, perdait 0,52% soit une perte de 41,52 points, pour s’établir à 7.881,93 points vers 10H00 heure locale. Vendredi, le CAC 40 avait gagné 0,67%, pour s’établir à 7.923,45 points.”Les investisseurs attendent l’issue d’une rencontre décisive entre le président Trump et le président ukrainien Zelensky, au cours de laquelle les Etats-Unis font pression sur l’Ukraine pour envisager un accord de paix avec la Russie” avec des concessions territoriales, commente Soojin Kim, analyste chez MUFG.Le président ukrainien s’entretiendra d’abord en tête-à-tête avec M. Trump à partir de 13H00 (17H00 GMT). Les différents dirigeants européens se joindront ensuite à eux. Précédée de nouvelles frappes russes meurtrières sur plusieurs villes ukrainiennes, cette rencontre à la Maison Blanche sera une première dans ce format depuis le début de l’invasion russe, en février 2022.Donald Trump a laissé entrevoir un sommet tripartite avec MM. Poutine et Zelensky, si “tout marche bien” lorsqu’il recevra le président ukrainien.En cas d’échec des pourparlers, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a prévenu que Washington pourrait prendre de “nouvelles sanctions” contre Moscou.La défense dans le vertLes investisseurs scrutent les avancées sur le dossier ukrainien. “Pour les valeurs de la défense, la perspective d’un accord qui +récompense+ -attention à l’utilisation de ce mot- l’agression plutôt que de la dissuader ne fera que renforcer la détermination des capitales européennes à se réarmer”, souligne John Plassard, responsable de la stratégie d’investissement chez Cité Gestion Private Bank.”L’affaiblissement de la position ukrainienne, associé à la réduction des fonds alloués à la sécurité par les Etats-Unis, devrait inciter les membres de l’Otan à accélérer l’acquisition de systèmes avancés, ce qui profitera aux leaders de l’aérospatiale et de la défense antimissile”, affirme-t-il.Le groupe industriel français de défense Thales prenait 1,02% à 237,80 euros et Dassault Aviation gagnait 0,58% à 277,20 euros vers 10H00 à Paris.Valneva bienLe spécialiste des vaccins Valneva a annoncé que l’agence fédérale de santé du Canada (Santé Canada) lui avait accordé une autorisation de mise sur le marché de son vaccin contre le chikungunya Ixchiq chez les personnes âgées de 12 ans et plus, d’après un communiqué publié sur son site internet lundi.L’annonce a été plébiscitée en Bourse, le titre s’envolant de 8,35% à 5,18 euros vers 10H00 heure de Paris.

Au Pakistan, la pluie empêche les secouristes de retrouver les disparus de la mousson

De nouvelles trombes de pluies empêchent lundi les secours de sortir de la boue des dizaines de corps toujours ensevelis après un épisode extrême de mousson qui a tué près de 350 personnes dans le nord du Pakistan.Selon les autorités, près de 200 habitants des dizaines de villages sinistrés sont toujours portés disparus. Mais depuis le début des opérations de sauvetage, la tâche des secouristes n’a fait que se compliquer.Vendredi, une mauvaise météo a fait s’écraser un hélicoptère du gouvernement du Khyber-Pakhtunkhwa, la province la plus touchée par les pluies meurtrières avec plus de 320 morts, des dizaines de blessés et des dégâts qui pourraient priver des centaines de familles de maisons, d’écoles et de services publics probablement pendant des mois.A Bichnoi, au coeur du district de Buner, le plus touché de la région escarpée où la boue a mis à bas reliefs et vallons de la même façon, charriant sur son passage des blocs de pierre qui ont tout emporté, Nisar Ahmad tente d’aider.Ce volontaire de 31 ans raconte comment “depuis des jours”, il a, avec les autres, “sorti les corps des décombres de 12 villages entièrement rasés”.- “Terrorisés par la pluie” -Les autorités ont déployé 2.000 secouristes depuis plusieurs jours. Mais ce matin, “le retour de la pluie nous a forcé à cesser les opérations: pour sortir les dizaines de corps encore prisonniers, il nous faut des engins de chantier mais les passages qui avaient été dégagés ont été effacés par la pluie et plus aucun engin ne peut s’approcher”, explique-t-il à l’AFP.Et cette eau à nouveau venue du ciel ne provoque pas que la paralysie des secouristes, elle tétanise aussi les habitants. “Même s’il commence à pleuvoir légèrement, on est terrorisés, car c’est comme ça que ça a commencé” dans la nuit de jeudi à vendredi, raconte Ghulam Hussain, un habitant de Buner. “Les enfants et les femmes courent s’abriter dans les montagnes, en lieu sûr, pour tenter d’échapper aux pluies torrentielles si elles venaient à recommencer”, rapporte de son côté Hazrat Ullah, 18 ans.Et les ennuis ne pourraient faire que commencer, préviennent les autorités, car les pluies vont encore s’intensifier ces deux prochaines semaines et la chaleur — typique de la mousson d’été — reste importante, faisant redouter développement des bactéries et épidémies alors que l’eau stagnante est chaque année synonyme de vague de dengue au Pakistan.”Beaucoup d’animaux sont morts dans les pluies torrentielles et leurs corps en décomposition dégagent des odeurs pestilentielles”, affirme Nisar Ahmad, le volontaire de Bichnoi, qui réclame “de l’eau potable en urgence”.- “50% plus intense qu’en 2024″ -Mais acheminer l’aide sera compliqué, comme un haut responsable de l’Autorité de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa l’explique.”Les routes alternatives dessinées pour accéder aux villages escarpés viennent d’être elles aussi emportées par les pluies” et “le département de météorologie anticipe de nouvelles crues subites jusqu’à jeudi”.La région voisine du Gilgit-Baltistan a déjà vécu il y a une semaine ce retour de bâton: sept volontaires y ont été tués et six autres blessés, ensevelis sous une coulée de boue alors qu’ils tentaient de raccorder leur village de montagne au réseau d’eau endommagé par des crues subites trois semaines plus tôt.Car si la mousson a été particulièrement meurtrière ces derniers jours, elle a commencé fin juin. Selon les autorités, elle a tué depuis lors plus de 650 personnes, dont une centaine d’enfants, avec une “intensité supérieure cette année de 50 à 60% par rapport à l’année dernière”.Au moins 60 victimes ont aussi été recensées dans le Cachemire administré par l’Inde.Les grandes inondations de 2010 puis de 2022 n’ont fait que renforcer l’inquiétude des 255 millions de Pakistanais qui voient les phénomènes climatiques extrêmes se multiplier.Le pays, l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique au monde, voit ainsi se succéder au fil des saisons inondations massives et meurtrières, explosions de lacs glaciaires et sécheresses inédites.

Au Pakistan, la pluie empêche les secouristes de retrouver les disparus de la mousson

De nouvelles trombes de pluies empêchent lundi les secours de sortir de la boue des dizaines de corps toujours ensevelis après un épisode extrême de mousson qui a tué près de 350 personnes dans le nord du Pakistan.Selon les autorités, près de 200 habitants des dizaines de villages sinistrés sont toujours portés disparus. Mais depuis le début des opérations de sauvetage, la tâche des secouristes n’a fait que se compliquer.Vendredi, une mauvaise météo a fait s’écraser un hélicoptère du gouvernement du Khyber-Pakhtunkhwa, la province la plus touchée par les pluies meurtrières avec plus de 320 morts, des dizaines de blessés et des dégâts qui pourraient priver des centaines de familles de maisons, d’écoles et de services publics probablement pendant des mois.A Bichnoi, au coeur du district de Buner, le plus touché de la région escarpée où la boue a mis à bas reliefs et vallons de la même façon, charriant sur son passage des blocs de pierre qui ont tout emporté, Nisar Ahmad tente d’aider.Ce volontaire de 31 ans raconte comment “depuis des jours”, il a, avec les autres, “sorti les corps des décombres de 12 villages entièrement rasés”.- “Terrorisés par la pluie” -Les autorités ont déployé 2.000 secouristes depuis plusieurs jours. Mais ce matin, “le retour de la pluie nous a forcé à cesser les opérations: pour sortir les dizaines de corps encore prisonniers, il nous faut des engins de chantier mais les passages qui avaient été dégagés ont été effacés par la pluie et plus aucun engin ne peut s’approcher”, explique-t-il à l’AFP.Et cette eau à nouveau venue du ciel ne provoque pas que la paralysie des secouristes, elle tétanise aussi les habitants. “Même s’il commence à pleuvoir légèrement, on est terrorisés, car c’est comme ça que ça a commencé” dans la nuit de jeudi à vendredi, raconte Ghulam Hussain, un habitant de Buner. “Les enfants et les femmes courent s’abriter dans les montagnes, en lieu sûr, pour tenter d’échapper aux pluies torrentielles si elles venaient à recommencer”, rapporte de son côté Hazrat Ullah, 18 ans.Et les ennuis ne pourraient faire que commencer, préviennent les autorités, car les pluies vont encore s’intensifier ces deux prochaines semaines et la chaleur — typique de la mousson d’été — reste importante, faisant redouter développement des bactéries et épidémies alors que l’eau stagnante est chaque année synonyme de vague de dengue au Pakistan.”Beaucoup d’animaux sont morts dans les pluies torrentielles et leurs corps en décomposition dégagent des odeurs pestilentielles”, affirme Nisar Ahmad, le volontaire de Bichnoi, qui réclame “de l’eau potable en urgence”.- “50% plus intense qu’en 2024″ -Mais acheminer l’aide sera compliqué, comme un haut responsable de l’Autorité de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa l’explique.”Les routes alternatives dessinées pour accéder aux villages escarpés viennent d’être elles aussi emportées par les pluies” et “le département de météorologie anticipe de nouvelles crues subites jusqu’à jeudi”.La région voisine du Gilgit-Baltistan a déjà vécu il y a une semaine ce retour de bâton: sept volontaires y ont été tués et six autres blessés, ensevelis sous une coulée de boue alors qu’ils tentaient de raccorder leur village de montagne au réseau d’eau endommagé par des crues subites trois semaines plus tôt.Car si la mousson a été particulièrement meurtrière ces derniers jours, elle a commencé fin juin. Selon les autorités, elle a tué depuis lors plus de 650 personnes, dont une centaine d’enfants, avec une “intensité supérieure cette année de 50 à 60% par rapport à l’année dernière”.Au moins 60 victimes ont aussi été recensées dans le Cachemire administré par l’Inde.Les grandes inondations de 2010 puis de 2022 n’ont fait que renforcer l’inquiétude des 255 millions de Pakistanais qui voient les phénomènes climatiques extrêmes se multiplier.Le pays, l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique au monde, voit ainsi se succéder au fil des saisons inondations massives et meurtrières, explosions de lacs glaciaires et sécheresses inédites.

Au Pakistan, la pluie empêche les secouristes de retrouver les disparus de la mousson

De nouvelles trombes de pluies empêchent lundi les secours de sortir de la boue des dizaines de corps toujours ensevelis après un épisode extrême de mousson qui a tué près de 350 personnes dans le nord du Pakistan.Selon les autorités, près de 200 habitants des dizaines de villages sinistrés sont toujours portés disparus. Mais depuis le début des opérations de sauvetage, la tâche des secouristes n’a fait que se compliquer.Vendredi, une mauvaise météo a fait s’écraser un hélicoptère du gouvernement du Khyber-Pakhtunkhwa, la province la plus touchée par les pluies meurtrières avec plus de 320 morts, des dizaines de blessés et des dégâts qui pourraient priver des centaines de familles de maisons, d’écoles et de services publics probablement pendant des mois.A Bichnoi, au coeur du district de Buner, le plus touché de la région escarpée où la boue a mis à bas reliefs et vallons de la même façon, charriant sur son passage des blocs de pierre qui ont tout emporté, Nisar Ahmad tente d’aider.Ce volontaire de 31 ans raconte comment “depuis des jours”, il a, avec les autres, “sorti les corps des décombres de 12 villages entièrement rasés”.- “Terrorisés par la pluie” -Les autorités ont déployé 2.000 secouristes depuis plusieurs jours. Mais ce matin, “le retour de la pluie nous a forcé à cesser les opérations: pour sortir les dizaines de corps encore prisonniers, il nous faut des engins de chantier mais les passages qui avaient été dégagés ont été effacés par la pluie et plus aucun engin ne peut s’approcher”, explique-t-il à l’AFP.Et cette eau à nouveau venue du ciel ne provoque pas que la paralysie des secouristes, elle tétanise aussi les habitants. “Même s’il commence à pleuvoir légèrement, on est terrorisés, car c’est comme ça que ça a commencé” dans la nuit de jeudi à vendredi, raconte Ghulam Hussain, un habitant de Buner. “Les enfants et les femmes courent s’abriter dans les montagnes, en lieu sûr, pour tenter d’échapper aux pluies torrentielles si elles venaient à recommencer”, rapporte de son côté Hazrat Ullah, 18 ans.Et les ennuis ne pourraient faire que commencer, préviennent les autorités, car les pluies vont encore s’intensifier ces deux prochaines semaines et la chaleur — typique de la mousson d’été — reste importante, faisant redouter développement des bactéries et épidémies alors que l’eau stagnante est chaque année synonyme de vague de dengue au Pakistan.”Beaucoup d’animaux sont morts dans les pluies torrentielles et leurs corps en décomposition dégagent des odeurs pestilentielles”, affirme Nisar Ahmad, le volontaire de Bichnoi, qui réclame “de l’eau potable en urgence”.- “50% plus intense qu’en 2024″ -Mais acheminer l’aide sera compliqué, comme un haut responsable de l’Autorité de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa l’explique.”Les routes alternatives dessinées pour accéder aux villages escarpés viennent d’être elles aussi emportées par les pluies” et “le département de météorologie anticipe de nouvelles crues subites jusqu’à jeudi”.La région voisine du Gilgit-Baltistan a déjà vécu il y a une semaine ce retour de bâton: sept volontaires y ont été tués et six autres blessés, ensevelis sous une coulée de boue alors qu’ils tentaient de raccorder leur village de montagne au réseau d’eau endommagé par des crues subites trois semaines plus tôt.Car si la mousson a été particulièrement meurtrière ces derniers jours, elle a commencé fin juin. Selon les autorités, elle a tué depuis lors plus de 650 personnes, dont une centaine d’enfants, avec une “intensité supérieure cette année de 50 à 60% par rapport à l’année dernière”.Au moins 60 victimes ont aussi été recensées dans le Cachemire administré par l’Inde.Les grandes inondations de 2010 puis de 2022 n’ont fait que renforcer l’inquiétude des 255 millions de Pakistanais qui voient les phénomènes climatiques extrêmes se multiplier.Le pays, l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique au monde, voit ainsi se succéder au fil des saisons inondations massives et meurtrières, explosions de lacs glaciaires et sécheresses inédites.

Hong Kong: début des plaidoiries au procès de l’homme d’affaires Jimmy Lai

La justice hongkongaise a entamé lundi les plaidoiries dans le procès de l’homme d’affaires Jimmy Lai, militant prodémocratie, affirmant que le septuagénaire était apte à assister aux audiences, malgré une suspension la semaine dernière pour un problème cardiaque.Des pays occidentaux et organisations de défense des droits humains appellent à la libération du magnat des médias de 77 ans, fondateur du journal Apple Daily, qui avait dû fermer en raison de son soutien aux grandes manifestations prodémocratie de 2019 à Hong Kong, parfois violentes.Jimmy Lai est jugé depuis décembre 2023 pour collusion avec des forces étrangères et encourt l’emprisonnement à vie. Il est également accusé d’avoir écrit des textes séditieux dans son journal.Il s’est présenté devant les magistrats vêtu d’une chemise blanche et d’un coupe-vent clair, et a pu écouter les débats grâce à un casque audio.Il a même souri et salué ses soutiens dans le prétoire, ainsi que les membres de sa famille.Selon le procureur Anthony Chau, le ministère public devrait prendre deux jours pour présenter leurs conclusions finales.Le magistrat a passé la matinée de lundi à aborder des questions juridiques, telles que l’interprétation du terme “collusion” dans le cadre de la loi sur la sécurité nationale de Hong Kong.M. Chau a déclaré lundi que M. Lai s’était vu prescrire des médicaments et portait un appareil de surveillance cardiaque, qui lui avait été remis vendredi.Il “ne s’est plaint ni de son état cardiaque ni de son état de santé général et est apte à comparaître devant la cour”, a-t-il précisé.La juge Esther Toh a également lu une note rédigée par un médecin-chef indiquant que Jimmy Lai était “physiquement et mentalement apte à comparaître” devant la justice.Vendredi, l’avocat de la défense Robert Pang avait déclaré à la cour que M. Lai avait souffert de “palpitations” cardiaques et eu l’impression de “s’évanouir”.Le gouvernement de Hong Kong a pour sa part déclaré le même jour dans un communiqué que “les soins médicaux” qui lui sont prodigués “pendant sa détention sont adéquats et complets”.

La bonne étoile tchèque de Kitaguchi, star japonaise du javelot

Elle ne maîtrise pas encore le tchèque mais a adopté les spécialités nationales, la bière et le goulach: la Japonaise Haruka Kitaguchi, championne olympique en titre du lancer de javelot, se sent désormais chez elle en Tchéquie.A un mois des Championnats du monde d’athlétisme à Tokyo (13-21 septembre), elle s’entraîne dur dans un coin reculé de ce pays d’Europe centrale qui compte plusieurs légendes de la discipline.Cela fait déjà plusieurs années qu’elle a posé ses valises à Domazlice, jolie ville historique de l’ouest, à la frontière avec l’Allemagne. “Je peux mieux me concentrer ici. Et le climat est plus agréable qu’au Japon, où il fait trop chaud pour moi”, explique à l’AFP la jeune femme de 27 ans, après avoir enchaîné courses et étirements.Véritable star dans son archipel natal, elle est devenue l’égérie des Mondiaux, son visage s’affichant sur de grands panneaux. “C’est fou”, dit-elle, “impatiente” d’y être et d’effacer la déception des JO de Tokyo où elle avait fini dernière de la finale en 2021. “J’espère pouvoir donner le meilleur de moi-même avec le soutien du public. Ce sera un souvenir inoubliable pour moi”, s’enthousiasme-t-elle.- “Pensées stupides” -En lice mercredi au meeting de Lausanne puis à Zurich à la fin du mois, Haruka Kitaguchi fera ensuite halte en Turquie pour peaufiner sa préparation avant le rendez-vous japonais.Son état de forme est incertain: elle pointe au sixième rang du classement mondial cette saison avec un lancer à 64,63 mètres. Son entraîneur, David Sekerak, évoque ses difficultés à vivre sa nouvelle célébrité. A cause de “ces pensées stupides (…) on a bien perdu une année, mais elle va bien maintenant”, assure-t-il. C’est lui qui l’a convaincue de s’installer en Tchéquie, après l’avoir rencontrée lors d’un séminaire de formation en Finlande en 2018.Il savait qu’elle avait remporté les championnats du monde juniors trois ans plus tôt. “J’ai pu constater son gabarit imposant”, du haut de son 1,79 m, et déceler “quelque chose de spécial en elle”, souligne-t-il, saluant son autodiscipline.L’athlète nippone ne regrette pas son choix.Lors de son premier séjour en Tchéquie, elle s’est entraînée aux côtés de son “idole”, Barbora Spotakova, double médaillée olympique et détentrice du record du monde depuis 2008 (72,28 m). “Une belle expérience”, se souvient-elle.Depuis, elle a conquis la couronne mondiale en 2023 à Budapest et l’or aux Jeux de Paris l’an dernier, ainsi que deux titres de la Ligue de diamant.A son retour des Jeux, Domazlice l’avait accueillie avec les honneurs et un groupe local de cornemuse, dans une ambiance festive.- Objectif 70 mètres -Mêlant anglais et tchèque, Haruka Kitaguchi dit apprécier la méthode de David Sekerak, qui a su selon elle trouver “le bon équilibre” à l’entraînement et la pousse à lancer toujours plus loin.”A chaque compétition, il se tient derrière moi pour m’encourager. C’est un soutien moral formidable”, ajoute-t-elle.Et pour relâcher la pression, il n’hésite pas à l’amener déguster une Pilsner ou des plats traditionnels tchèques.Toujours dans la bonne humeur: “Ma mère me dit que c’est la clé du succès!”, lâche la championne, éternel sourire aux lèvres, alors que celle-ci l’a accompagnée en Tchéquie avec un kiné et un cuisinier. Son appartement se trouve dans un bâtiment en partie rénové par Sekerak, dont la femme tient un hôtel sur place.Une ambiance familiale donc et des javelots fabriqués sur mesure par son coach. Le sien s’appelle Giant Baby, en référence à son surnom sur Instagram.La Japonaise, dont le record personnel est de 67,38 m, établi en 2023, rêve de dépasser les 70 mètres, “l’objectif de (sa) vie”.Pour son entraîneur, elle a même le potentiel de battre la marque mondiale de Barbora Spotakova.L’occasion de perpétuer la légende tchèque.

Pour LFI, le mouvement de blocage du 10 septembre ne vient pas d’extrême droite

Le mouvement “bloquons tout le 10 septembre”, qui prend essor sur les réseaux sociaux, n’est pas d’extrême droite, a estimé lundi le coordinateur de LFI Manuel Bompard qui appelle à y participer pour “empêcher le plan Bayrou de s’appliquer”.”Je ne crois pas du tout que les revendications qui émergent de ce mouvement soient positionnées à l’extrême droite. On a dit la même chose au moment des mobilisations des gilets jaunes et le mouvement des gilets jaunes s’est traduit par des revendications pour plus de démocratie, pour plus de justice fiscale, pour plus de justice sociale”, a déclaré M. Bompard sur franceinfo.Venus d’horizons divers, des appels à “tout bloquer” en France le 10 septembre se multiplient sur les réseaux sociaux en se cristallisant autour des coupes budgétaires voulues par François Bayrou. Sur de nombreux comptes déjà établis ou spécialement créés, les messages de ce mouvement à l’état gazeux peuvent mentionner le référendum d’initiative citoyenne, réclamer des hausses de salaires et des retraites ou appeler à la “résistance”, au confinement volontaire ou à la grève générale. “La revendication principale, c’est que le plan Bayrou qui a été annoncé avant l’été soit retiré. Pour empêcher ce plan de s’appliquer, la bataille doit se mener sur tous les terrains”, a jugé M. Bompard.”Le 10 septembre, j’appelle tout le monde à se mettre à disposition de ce mouvement, à participer à cette volonté de bloquer le pays”, a-t-il répété, relayant un appel déjà lancé pendant le week-end par le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon.