Plus de bracelet électronique pour Nicolas Sarkozy, désormais sous libération conditionnelle

Plus de bracelet électronique pour Nicolas Sarkozy: l’ancien président de la République a été admis au régime de la libération conditionnelle et s’est vu retirer le dispositif qu’il portait à la cheville depuis un peu plus de trois mois.L’ex-chef de l’Etat (2007-2012) est sous libération conditionnelle depuis mercredi, a précisé jeudi à l’AFP le parquet de Paris, confirmant une information du site Off Investigation.Nicolas Sarkozy avait été définitivement condamné en décembre dans l’affaire des écoutes, à trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme, sous détention à domicile sous surveillance électronique, pour corruption et trafic d’influence – une première pour un ancien président qui est également inéligible durant trois ans.Depuis le 7 février, il n’était ainsi autorisé à s’absenter de chez lui qu’entre 8H00 et 20H00 – 21H30 les lundis, mercredis et jeudis, ce qui correspondait alors aux jours d’audience du procès des soupçons de financement libyen (6 janvier-8 avril).Etant âgé de 70 ans depuis le 28 janvier, Nicolas Sarkozy a pu demander, comme le permet la loi, une libération conditionnelle avant la moitié de sa peine, ce qu’il a fait par requête le 16 avril, a indiqué le parquet questionné par l’AFP.Le juge d’application des peines (JAP) lui a accordé ce régime par décision du 12 mai, avec une entrée en application le 14.Nicolas Sarkozy a désormais pour obligations de solliciter l’autorisation préalable du JAP “pour tout déplacement de plus de 15 jours et pour tout déplacement à l’étranger”, de répondre aux convocations et de “recevoir les visites du service pénitentiaire d’insertion et de probation”.Son avocate Me Jacqueline Laffont-Haïk a confirmé cette libération conditionnelle à l’AFP.”Cette mesure, qui au regard de la loi aurait pu intervenir dès le premier jour, est strictement conforme à la loi et à la jurisprudence”, a-t-elle ajouté.L’entourage de Nicolas Sarkozy a indiqué jeudi qu’il travaillait à son bureau à Paris.- Retrait de légion d’honneur ? -Dans ce dossier aussi appelé “Bismuth”, l’ex-chef de l’Etat a été reconnu coupable d’avoir noué en 2014, au côté de son avocat historique Thierry Herzog, un “pacte de corruption” avec un haut magistrat à la Cour de cassation, afin qu’il transmette des informations et tente d’influer sur un recours formé dans l’affaire Bettencourt. Et ce, en échange d’un “coup de pouce” promis pour un poste honorifique à Monaco.Nicolas Sarkozy, qui a toujours clamé son innocence, a formé une recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH).Depuis plusieurs semaines, c’est la question du retrait de sa légion d’honneur qui fait débat.Lors d’une conférence début mars, le général François Lecointre, chancelier de la Légion d’honneur, avait affirmé que ce retrait était “de droit” à partir du moment où sa condamnation était définitive. Un autre avocat de Nicolas Sarkozy, Me Patrice Spinosi, avait au contraire soutenu que cette décoration était “attachée à sa fonction” et non à sa personne.Fin avril, c’est l’actuel président Emmanuel Macron – Grand maître de la Légion d’honneur, de par sa fonction – qui a pris position en faveur de son prédécesseur, en affirmant que ce retrait “ne serait pas une bonne décision”.Et début mai, plusieurs descendants de titulaires de la Légion d’honneur et de l’Ordre du mérite ont déposé un recours auprès du tribunal administratif de Paris pour obtenir la déchéance de ces décorations.La prochaine échéance judiciaire de Nicolas Sarkozy est fixée au 25 septembre, jour du délibéré de l’affaire libyenne, dans laquelle l’accusation a requis contre lui sept ans de prison.Dans ce dossier, il est soupçonné d’avoir noué en 2005, via ses plus proches collaborateurs, un “pacte de corruption” avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi, afin qu’il finance sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.L’ancien locataire de l’Elysée a par ailleurs été condamné en appel dans le dossier Bygmalion, à 6 mois de bracelet électronique. Il a formé un pourvoi en cassation, dont la date d’examen n’a pas encore été fixée.

Plus de bracelet électronique pour Nicolas Sarkozy, désormais sous libération conditionnelle

Plus de bracelet électronique pour Nicolas Sarkozy: l’ancien président de la République a été admis au régime de la libération conditionnelle et s’est vu retirer le dispositif qu’il portait à la cheville depuis un peu plus de trois mois.L’ex-chef de l’Etat (2007-2012) est sous libération conditionnelle depuis mercredi, a précisé jeudi à l’AFP le parquet de Paris, confirmant une information du site Off Investigation.Nicolas Sarkozy avait été définitivement condamné en décembre dans l’affaire des écoutes, à trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme, sous détention à domicile sous surveillance électronique, pour corruption et trafic d’influence – une première pour un ancien président qui est également inéligible durant trois ans.Depuis le 7 février, il n’était ainsi autorisé à s’absenter de chez lui qu’entre 8H00 et 20H00 – 21H30 les lundis, mercredis et jeudis, ce qui correspondait alors aux jours d’audience du procès des soupçons de financement libyen (6 janvier-8 avril).Etant âgé de 70 ans depuis le 28 janvier, Nicolas Sarkozy a pu demander, comme le permet la loi, une libération conditionnelle avant la moitié de sa peine, ce qu’il a fait par requête le 16 avril, a indiqué le parquet questionné par l’AFP.Le juge d’application des peines (JAP) lui a accordé ce régime par décision du 12 mai, avec une entrée en application le 14.Nicolas Sarkozy a désormais pour obligations de solliciter l’autorisation préalable du JAP “pour tout déplacement de plus de 15 jours et pour tout déplacement à l’étranger”, de répondre aux convocations et de “recevoir les visites du service pénitentiaire d’insertion et de probation”.Son avocate Me Jacqueline Laffont-Haïk a confirmé cette libération conditionnelle à l’AFP.”Cette mesure, qui au regard de la loi aurait pu intervenir dès le premier jour, est strictement conforme à la loi et à la jurisprudence”, a-t-elle ajouté.L’entourage de Nicolas Sarkozy a indiqué jeudi qu’il travaillait à son bureau à Paris.- Retrait de légion d’honneur ? -Dans ce dossier aussi appelé “Bismuth”, l’ex-chef de l’Etat a été reconnu coupable d’avoir noué en 2014, au côté de son avocat historique Thierry Herzog, un “pacte de corruption” avec un haut magistrat à la Cour de cassation, afin qu’il transmette des informations et tente d’influer sur un recours formé dans l’affaire Bettencourt. Et ce, en échange d’un “coup de pouce” promis pour un poste honorifique à Monaco.Nicolas Sarkozy, qui a toujours clamé son innocence, a formé une recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH).Depuis plusieurs semaines, c’est la question du retrait de sa légion d’honneur qui fait débat.Lors d’une conférence début mars, le général François Lecointre, chancelier de la Légion d’honneur, avait affirmé que ce retrait était “de droit” à partir du moment où sa condamnation était définitive. Un autre avocat de Nicolas Sarkozy, Me Patrice Spinosi, avait au contraire soutenu que cette décoration était “attachée à sa fonction” et non à sa personne.Fin avril, c’est l’actuel président Emmanuel Macron – Grand maître de la Légion d’honneur, de par sa fonction – qui a pris position en faveur de son prédécesseur, en affirmant que ce retrait “ne serait pas une bonne décision”.Et début mai, plusieurs descendants de titulaires de la Légion d’honneur et de l’Ordre du mérite ont déposé un recours auprès du tribunal administratif de Paris pour obtenir la déchéance de ces décorations.La prochaine échéance judiciaire de Nicolas Sarkozy est fixée au 25 septembre, jour du délibéré de l’affaire libyenne, dans laquelle l’accusation a requis contre lui sept ans de prison.Dans ce dossier, il est soupçonné d’avoir noué en 2005, via ses plus proches collaborateurs, un “pacte de corruption” avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi, afin qu’il finance sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.L’ancien locataire de l’Elysée a par ailleurs été condamné en appel dans le dossier Bygmalion, à 6 mois de bracelet électronique. Il a formé un pourvoi en cassation, dont la date d’examen n’a pas encore été fixée.

EU accuses TikTok of violating digital rules over ads

The EU accused TikTok on Thursday of breaking digital rules after concluding that the Chinese-owned social media platform was not transparent enough about advertisements.The European Commission “found that TikTok does not provide the necessary information about the content of the advertisements, the users targeted by the ads, and who paid for the advertisements”, it said in a statement.It is the first time Brussels has formally accused TikTok of breaching the Digital Services Act (DSA), the EU’s landmark online content law.”In our preliminary view, TikTok is not complying with the DSA in key areas of its advertisement repository, preventing the full inspection of the risks brought about by its advertising and targeting systems,” the EU’s digital chief, Henna Virkkunen, said.TikTok said it was reviewing the commission’s findings and remained “committed” to complying with the DSA.”We disagree with some of the commission’s interpretations and note that guidance is being delivered via preliminary findings rather than clear, public guidelines,” a TikTok spokesperson said.Under the DSA, the world’s largest digital companies must establish an advertisement library that shows information about the adverts that run on their platforms.The EU hopes that any ads library is then easily accessible to researchers and civil society to detect scam adverts and hybrid threat campaigns.- TikTok trends -The DSA, which entered into effect last year, is part of the European Union’s powerful armoury to rein in big tech, and gives the EU the power to hit companies with fines as high as six percent of their global annual revenues.TikTok is still under investigation in the same probe launched in February 2024 amid fears it may not be doing enough to address negative impacts on young people.A key worry is the so-called “rabbit hole” effect — which occurs when users are fed related content based on an algorithm, in some cases leading to more dangerous content.The EU launched investigations last year into claims TikTok was used by Russia to sway the result of Romania’s presidential election, and over its Lite spinoff app.The company backed down and permanently removed a feature in the Lite app in France and Spain in August after regulators warned it could be very addictive.EU states including Belgium and France also recently raised concerns with the EU over the “SkinnyTok” trend promoting extreme thinness on TikTok.TikTok has said it does not allow the display or promotion of dangerous behaviours related to eating habits and weight loss.The DSA has more stringent rules for the biggest platforms, and demands tech giants do more to counter the spread of illegal and harmful content as well as disinformation.The EU last year accused X, owned by US tech billionaire Elon Musk, of breaching the DSA over its blue checkmarks for certified accounts.And as part of a wide-ranging probe, the EU is looking into the spread of illegal content and the effectiveness of the platform’s efforts to combat disinformation.

Un texte sur l’AME à Mayotte retiré à l’Assemblée après des annonces du gouvernement

En agitant le “chiffon rouge” de l’instauration de l’aide médicale d’Etat (AME) à Mayotte, la députée de ce département Estelle Youssouffa a obtenu jeudi des concessions du gouvernement pour l’accès aux évacuations sanitaires des habitants du département, face à l’engorgement de l’hôpital sur place.Le ministre de la Santé Yannick Neuder s’est engagé à mettre en place “d’ici la fin juillet” à Mayotte un “guichet unique”, “sur le modèle de ce qui existe déjà” en Corse, pour faciliter les évacuations sanitaires de patients, par exemple vers la Réunion.Ce guichet unique, “piloté par la Caisse de sécurité sociale de Mayotte”, concernera les évacuations sanitaires “dites programmées”, par exemple pour des rendez-vous de cardiologie, a précisé le ministre.Estelle Youssouffa a salué une “avancée très importante pour les assurés sociaux”.Actuellement, toutes les évacuations sanitaires sont gérées par le seul hôpital de Mayotte “qui est complètement saturé”, notamment du fait de la prise en charge “des étrangers en situation irrégulière”, a dit à l’AFP la députée. Elle a immédiatement annoncé qu’elle retirait sa proposition de loi visant à instaurer à Mayotte l’AME, dispositif permettant aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d’un accès aux soins sans avance de frais.Le texte commençait tout juste à être étudié dans l’hémicycle, dans le cadre de la journée réservée aux textes du petit groupe Liot (Libertés Indépendants, Outre-mer, territoires).Dans le viseur de la droite et de l’extrême droite, l’AME est une des questions les plus âprement disputées au niveau national sur l’immigration. “Mettre les différents partis face à leurs contradictions sur l’AME” a servi de “levier, pour avec ce chiffon rouge, forcer le gouvernement à donner des mesures concrètes pour les assurés sociaux”, a dit à l’AFP Mme Youssouffa. Cette mesure sur les évacuations “était ce qu’on essayait de négocier depuis des semaines”, a-t-elle ajouté. Selon sa proposition de loi, l’AME à Mayotte aurait permis de “solvabiliser” une patientèle irrégulière auprès de la médecine de ville, pour soulager l’hôpital, et ainsi stopper un “effet d’éviction des assurés sociaux”. – Fermetures de maternités -Un autre texte traitant de questions de santé doit être étudié jeudi dans le cadre de la niche parlementaire Liot. Il vise à lutter contre la mortalité infantile en France.Le taux est passé de 3,5 décès pour 1.000 enfants nés vivants en 2011, à 4,1 en 2024, selon l’Insee. Une tendance “alarmante” selon le député Liot Paul-André Colombani, qui défend cette proposition de loi.Une première mesure, consensuelle, vise à créer un “registre national des naissances”, pour rassembler des éléments statistiques jusqu’ici éparpillés, et mieux comprendre les raisons des tendances actuelles.Le deuxième article instaurait lui, dans le texte initial, un moratoire de trois ans sur la fermeture de maternités, “sauf en cas de danger pour la sécurité des patients”. Avec durant cette période un “état des lieux” réalisé sur les maternités pratiquant moins de 300 accouchements par an, particulièrement menacées de fermeture.Mais un amendement de députés macronistes, adopté en commission, a supprimé ce moratoire, remplacé par l’obligation d'”une évaluation préalable des alternatives possibles” avant la fermeture d’une maternité.”Une maternité qui réalise peu d’accouchements peut offrir une moindre sécurité, faute d’une pratique régulière des gestes obstétriques”, a souligné le député Renaissance Jean-François Rousset.Paul André Colombani, tout en convenant de l’existence de “causes multiples” à la hausse de la mortalité infantile outre l’éloignement de maternités, tentera de revenir via un amendement à l’écriture initiale du texte.Un moratoire permettrait aussi selon lui aux petites structures d’améliorer leur attractivité pour le personnel médical, en sécurisant temporairement leur existence.Le député dit espérer que le ministre de la Santé ne s’oppose pas à sa proposition. Le Rassemblement national devrait soutenir le moratoire, selon une source parlementaire. 

Un texte sur l’AME à Mayotte retiré à l’Assemblée après des annonces du gouvernement

En agitant le “chiffon rouge” de l’instauration de l’aide médicale d’Etat (AME) à Mayotte, la députée de ce département Estelle Youssouffa a obtenu jeudi des concessions du gouvernement pour l’accès aux évacuations sanitaires des habitants du département, face à l’engorgement de l’hôpital sur place.Le ministre de la Santé Yannick Neuder s’est engagé à mettre en place “d’ici la fin juillet” à Mayotte un “guichet unique”, “sur le modèle de ce qui existe déjà” en Corse, pour faciliter les évacuations sanitaires de patients, par exemple vers la Réunion.Ce guichet unique, “piloté par la Caisse de sécurité sociale de Mayotte”, concernera les évacuations sanitaires “dites programmées”, par exemple pour des rendez-vous de cardiologie, a précisé le ministre.Estelle Youssouffa a salué une “avancée très importante pour les assurés sociaux”.Actuellement, toutes les évacuations sanitaires sont gérées par le seul hôpital de Mayotte “qui est complètement saturé”, notamment du fait de la prise en charge “des étrangers en situation irrégulière”, a dit à l’AFP la députée. Elle a immédiatement annoncé qu’elle retirait sa proposition de loi visant à instaurer à Mayotte l’AME, dispositif permettant aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d’un accès aux soins sans avance de frais.Le texte commençait tout juste à être étudié dans l’hémicycle, dans le cadre de la journée réservée aux textes du petit groupe Liot (Libertés Indépendants, Outre-mer, territoires).Dans le viseur de la droite et de l’extrême droite, l’AME est une des questions les plus âprement disputées au niveau national sur l’immigration. “Mettre les différents partis face à leurs contradictions sur l’AME” a servi de “levier, pour avec ce chiffon rouge, forcer le gouvernement à donner des mesures concrètes pour les assurés sociaux”, a dit à l’AFP Mme Youssouffa. Cette mesure sur les évacuations “était ce qu’on essayait de négocier depuis des semaines”, a-t-elle ajouté. Selon sa proposition de loi, l’AME à Mayotte aurait permis de “solvabiliser” une patientèle irrégulière auprès de la médecine de ville, pour soulager l’hôpital, et ainsi stopper un “effet d’éviction des assurés sociaux”. – Fermetures de maternités -Un autre texte traitant de questions de santé doit être étudié jeudi dans le cadre de la niche parlementaire Liot. Il vise à lutter contre la mortalité infantile en France.Le taux est passé de 3,5 décès pour 1.000 enfants nés vivants en 2011, à 4,1 en 2024, selon l’Insee. Une tendance “alarmante” selon le député Liot Paul-André Colombani, qui défend cette proposition de loi.Une première mesure, consensuelle, vise à créer un “registre national des naissances”, pour rassembler des éléments statistiques jusqu’ici éparpillés, et mieux comprendre les raisons des tendances actuelles.Le deuxième article instaurait lui, dans le texte initial, un moratoire de trois ans sur la fermeture de maternités, “sauf en cas de danger pour la sécurité des patients”. Avec durant cette période un “état des lieux” réalisé sur les maternités pratiquant moins de 300 accouchements par an, particulièrement menacées de fermeture.Mais un amendement de députés macronistes, adopté en commission, a supprimé ce moratoire, remplacé par l’obligation d'”une évaluation préalable des alternatives possibles” avant la fermeture d’une maternité.”Une maternité qui réalise peu d’accouchements peut offrir une moindre sécurité, faute d’une pratique régulière des gestes obstétriques”, a souligné le député Renaissance Jean-François Rousset.Paul André Colombani, tout en convenant de l’existence de “causes multiples” à la hausse de la mortalité infantile outre l’éloignement de maternités, tentera de revenir via un amendement à l’écriture initiale du texte.Un moratoire permettrait aussi selon lui aux petites structures d’améliorer leur attractivité pour le personnel médical, en sécurisant temporairement leur existence.Le député dit espérer que le ministre de la Santé ne s’oppose pas à sa proposition. Le Rassemblement national devrait soutenir le moratoire, selon une source parlementaire. 

Grand Steeple-Chase de Paris : de cavalières à entraineurs, le succès des femmes

En 2019, une première femme entraineur, Isabelle Pacault, remporte le Grand Steeple-Chase de Paris avec son cheval Carriacou. Depuis cette date, quatre éditions de cette course mythique ont été remportées par des femmes et elles seront quatre à seller leurs meilleurs chevaux dans ce marathon de l’obstacle dimanche à Auteuil opposant 14 concurrents.Et ces femmes d’exception ont un point commun : elles montent toutes à cheval: en concours hippique ou en courses. Comme bon nombre de cavalières, elles sont venues à l’équitation par amour pour la plus noble conquête de l’Homme.Cavalière de Concours complet, l’Anglaise Louisa Carberry détient le record de trois succès (2020-2021 avec Docteur de Ballon et en 2024 avec Gran Diose) dans le “Grand-Steeple”. Installée à Senonnes, en Mayenne, elle tentera un doublé avec Gran Diose cette année et un 4e sacre.Le matin elle monte ses champions. “L’entrainement d’un cheval d’obstacle présente beaucoup de bases similaires avec le concours complet. Il y a différents aspects tels que la préparation mentale et physique du cheval, la gestion du programme d’entrainement et le développement des aptitudes à sauter les obstacles”, a-t-elle expliqué lors d’une conférence de presse.Dans le milieu du turf largement représenté par la gente masculine, “les chevaux nous rendent tous égaux, que l’on soit un homme ou une femme”, revendique-t-elle. “A la fin, c’est le cheval qui a le dernier mot”. Née en Suisse, d’un père italien, Daniela Mele a quitté son métier d’enseignante et son pays natal pour la France pour devenir jockey, en plat et en obstacle, défiant les lois de l’apesanteur au-dessus des haies.A peine installée entraîneur en 2019, elle gagne le Grand Steeple-Chase de Paris avec Rosario Baron. “Grâce à mon expérience de jockey”, dit-elle. Son travail “c’est une préparation réglée au millimètre pour révéler des chevaux. Un travail qui commence avant le début de carrière, à l’élevage, et qui s’étend sur plusieurs années, un cheval d’obstacle pouvant courir jusqu’à l’âge de 10 ans, voire plus”, raconte-t-elle.- “Un petit truc en plus ” -Et “il faut que le travail des chevaux reste ludique, qu’ils aient envie de courir. Il faut les observer, être à leur écoute”. Elle tentera sa chance avec Inaya Jones qui disputera son premier Grand Steeple-Chase.Basée à Maisons-Laffitte (Yvelines), Lucie Pontoir, a pour sa part commencé son aventure hippique à l’école du Moulin à Vent, le centre de renom pour la formation des jockeys à Chantilly. Elle a aussi fait ses armes en Australie. Le crack de son écurie Jazz Manouche sera son premier partant dans le Grand-Steeple. Selon elle, les femmes entraineurs “ont un petit truc en plus”. “On est plus fine, on est plus patiente mais compétitive”, souligne-t-elle. “On a toutes envie de gagner et surtout de battre les hommes”.Manon Scandella-Lacaille, ancienne femme jockey, installée entraineur à Calas (Bouches-du-Rhône) misera sur Hasard de Brion pour un premier sacre dans l’épreuve reine de l’obstacle en France.Jean-Paul Gallorini, le maître entraineur aujourd’hui retraité, est le premier à avoir confié ses chevaux à une femme jockey au milieu des années 80. Aujourd’hui, quinze chevaux de son élevage sont chez Lucie Pontoir.Selon lui, “les femmes ont quelque chose en plus, un rapport maternel avec le cheval”. Le secret de leur réussite, il le résume en quelques mots: “Amour, passion, compétence, sérieux, courage et détermination”.

Ageless beauty contest: South African grannies strut the catwalkThu, 15 May 2025 11:14:14 GMT

At 17, Joyce Malindi won her first beauty contest under the suffocating limits of apartheid South Africa. Fifty-five years later, she was back on the catwalk, silver curls gleaming and brown clogs clicking, in a pageant for grandmothers only.The event in the Tokoza township outside of Johannesburg featured prayers, speeches and a performance against domestic violence, …

Ageless beauty contest: South African grannies strut the catwalkThu, 15 May 2025 11:14:14 GMT Read More »

To achieve peace, Syria must punish all crimes: rights lawyer

Lasting peace in Syria depends on the country building a strong judicial system giving justice to the victims of all crimes committed during the Assad era, a prominent Syrian human rights lawyer told AFP.”We believe that the Syrians who paid the heavy cost to reach this moment will not accept changing one dictatorship into another,” Mazen Darwish said in an interview.Darwish, who was in Stockholm with his wife Yara Bader to receive an award for their work running the Syrian Center for Media and Freedom of Expression (SCM), is one of the most high-profile rights advocates for Syria.While acknowledging that progress “will take time”, Darwish said: “We don’t think that we will be able to reach sustainable peace in Syria if we don’t solve all of these crimes.”Syria’s international ties have started to reboot under its new transitional rulers, an Islamist coalition led by Ahmed al-Sharaa who commanded a rebel offensive which in December ended five decades of rule by the Assad family.But Western powers in particular have urged the new leadership to respect freedoms and protect minorities — and wariness lingers over the future directions the coalition might take.President Donald Trump this week announced the lifting of US sanctions on Syria, which the Syrian foreign ministry hailed as a “pivotal turning point”.But Darwish, who was born in Nablus in the Israeli-occupied Palestinian territories, said there are “a lot of challenges, a lot of worries regarding the new authorities”. Sharaa’s administration has vowed to prosecute those responsible for the torture of tens of thousands of detainees held in Syrian prisons under toppled leader Bashar al-Assad, and under his father Hafez al-Assad.Bashar al-Assad, who fled to Russia, is also accused of using chemical weapons against Syria’s population.”We hope we will have transitional justice roadmap in Syria,” Darwish said.He stressed that the new legal system should examine crimes from all parties and groups in the country.But the goal of bringing in transitional justice to Syria has had a setback.In late February, Syrian rights groups denounced the banning of a conference on transitional justice in the country to be attended by international NGOs and representatives of foreign governments.That conference, aiming to establish rule of law with an eye to national reconciliation, was to examine the fate of those who disappeared and violations committed during the civil war.- French case -With Syria’s own justice system still deficient and lacking trust, the SCM has turned to outside countries that have adopted universal jurisdiction over war crimes, genocide and crimes against humanity, among them France, Germany, Canada and the United States.On Thursday, Darwish was due to testify in Paris as a civil party in a trial of former Syrian rebel, Majdi Nema, accused of complicity in war crimes in Syria.The former member of Jaysh al-Islam, whose trial started in late April, denies the allegations.”For us, this is one of the most important cases. This is also a case where the victims are our colleagues,” Darwish explained.Human rights advocates Razan Zaitouneh, Wael Hamada, Samira Khalil, and Nazem Hammadi went missing after being abducted on December 9, 2013, in their offices in Douma. The region was under the control of rebel groups at the time, including Jaysh al-Islam. Stemming from the work done by SCM and other organisations, French judges have also issued two arrest warrants targeting Bashar al-Assad.The work carried out by Darwish and his wife Bader has come at a cost: the lawyer was himself arrested in 2012 and tortured in Syrian prisons.

China warns Panama ports deal firms to ‘proceed with caution’

China urged parties involved in Hong Kong conglomerate CK Hutchison’s sale of Panama Canal ports to exercise “caution” Thursday, warning of legal consequences should they proceed without clearance from Beijing.The Hong Kong firm’s attempt to sell most of its port operations to a US-led consortium was first announced in March after weeks of pressure from Donald Trump. The US president has refused to rule out military intervention to “take back” the crucial waterway — which was handed over to Panama in 1999 — from alleged Chinese control. Beijing has criticised the sale of the assets to a group led by giant asset manager BlackRock, opening an investigation into the deal to ensure it is handled lawfully.CK Hutchinson underlined on Monday that “the transaction would never be carried out in any illegal or non-compliant manner”.Asked about the firm’s statement on Thursday, a spokeswoman for China’s commerce ministry said that “all parties to the transaction must not attempt to circumvent the review process in any way”.No deal may be implemented without prior approval, He Yongqian said at a regular press conference, warning of “legal liability” in the event of proceeding without authorisation.”It is hoped that the companies involved will maintain a clear understanding of this and proceed with caution,” said He.The business empire built by Hong Kong billionaire Li Ka-shing is registered in the Cayman Islands and the assets being sold are all outside China.Beijing’s next moves in scrutinising CK Hutchison may also have far-reaching implications on Hong Kong and its role as China’s business gateway to the world, analysts told AFP.