Trump targets mail-in ballots ahead of 2026 US elections

US President Donald Trump said Monday he would lead a “movement” against mail-in balloting as he seeks to eliminate a voting method used by nearly a third of the country ahead of next year’s midterm elections.Trump — who has spent years railing against postal ballots, even though they have benefited his Republicans and he has voted by mail — said he would sign an executive order to help bring “honesty” to the midterms. “I am going to lead a movement to get rid of MAIL-IN BALLOTS, and also, while we’re at it, Highly Inaccurate, Very Expensive, and Seriously Controversial VOTING MACHINES,” he posted on his Truth Social platform.Mail-in and absentee ballots can be counted after Election Day in 18 states so long as they’re postmarked on or before that date, and just over 30 percent of those cast in the 2024 election were submitted by mail.There is no evidence that postal voting is less secure than other methods and pro-democracy groups say ending it could disenfranchise millions of Americans with disabilities and other difficulties turning out in person.But Trump repeatedly spread misinformation about the practice as he campaigned in 2020 and 2024. After his defeat in 2020, he falsely claimed that tens of thousands of fraudulent mail-in ballots had helped Democrat Joe Biden beat him.Trump said Friday his Russian counterpart Vladimir Putin — whom US investigators found interfered on the Republican’s behalf in the 2016 election — agreed with him that letting voters send in ballots by mail risked election integrity.”You know, Vladimir Putin said something, one of the most interesting things,” Trump told Fox News.”He said, ‘Your election was rigged because you have mail-in voting.’ He said, ‘Mail-in voting, every election.’ He said, ‘No country has mail-in voting. It’s impossible to have mail-in voting and have honest elections.'”Trump claimed falsely in his Truth Social post and again at an Oval Office press event on Monday that America is the only country in the world that uses postal voting.- ‘Dead on arrival’ -In fact, data compiled by the International Institute for Democracy and Electoral Assistance shows there are 34 countries worldwide allowing in‑country postal voting — including Germany, Britain, Denmark and US neighbor Canada.Trump issued an executive order in March directing Attorney General Pam Bondi to “take all necessary action” against states counting absentee or mail-in ballots received after the election, even if they were postmarked by Election Day.A judge ruled that Trump lacked the authority to impose state election rules and blocked the edict.The US constitution is clear that the “times, places and manner” of congressional elections is up to the legislatures in each state and not the business of the president. Despite his criticism, Trump cast mail ballots twice in Florida in 2020 primary elections and used absentee ballots in New York in 2018 and 2017. But he voted in-person in the 2016 and 2020 presidential elections.His critics suspect his main concern in seeking to end mail-in voting is that it benefits Democrats, who outnumber Republicans using absentee or postal ballots.The president was asked about his new “movement” during a press event in the White House on Monday and repeated his claims about mail-in voting being more susceptible to fraud — but also confirmed that he is motivated by the political realities.”It’s time that the Republicans get tough and stop it, because the Democrats want it,” he said. “It’s the only way they can get elected.” Chuck Schumer, who leads the Democratic minority in the US Senate, accused Trump of seeking a return to the “Jim Crow” era of the late 1870s to mid-1960s, when many states enforced racial segregation and disenfranchised African Americans.”Senate Democrats will make sure that any and every measure that would make it even more difficult for Americans to vote will be dead on arrival in the Senate and will continue to fight to protect our democracy,” he said.

Le Hamas accepte une nouvelle proposition de cessez-le-feu à Gaza

Le mouvement islamiste Hamas a annoncé lundi avoir accepté une nouvelle proposition des médiateurs sur une trêve avec Israël dans la bande de Gaza, associée à une libération d’otages retenus dans le territoire palestinien.Les efforts des médiateurs -Egypte, Qatar et Etats-Unis- ont échoué jusque-là à aboutir à un cessez-le-feu durable dans la guerre qui ravage Gaza, où, selon la Défense civile, 20 Palestiniens ont été tués lundi dans l’offensive dévastatrice israélienne.Celle-ci a été lancée en riposte à une attaque d’un violence sans précédent menée par des commandos du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. Sur les 251 otages enlevés ce jour-là, 49 sont encore retenus à Gaza, dont 27 morts selon l’armée israélienne.Au Caire, le directeur des services de renseignement égyptiens Diaa Rashwan a déclaré au média d’Etat Al-Qahera News que l’Egypte et le Qatar avaient soumis leur proposition à Israël. “La balle est désormais dans le camp israélien”, a-t-il affirmé.Israël n’a pas encore commenté la proposition de trêve, mais le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait prévenu la semaine dernière qu’il n’accepterait qu’un accord “dans lequel tous les otages seront libérés d’un seul coup et selon nos conditions pour mettre fin à la guerre”.”Le Hamas a accepté la nouvelle proposition des médiateurs. Nous prions Dieu d’éteindre le feu de cette guerre contre notre peuple”, a déclaré sur les réseaux sociaux un responsable du Hamas, Bassem Naïm. Le plan prévoit, selon une source palestinienne proche du dossier, “une trêve de 60 jours et la libération” des otages “en deux vagues”.Ces annonces surviennent au moment où l’armée israélienne cherche à prendre le contrôle de la ville de Gaza et les camps de réfugiés voisins, avec l’objectif affiché d’en finir avec le Hamas et de libérer tous les otages.- “Pression extrême” -Lundi, M. Netanyahu a déclaré avoir “discuté avec le ministre de la Défense et le chef d’état-major de nos plans concernant Gaza-ville et de l’accomplissement de nos missions”.”Le Hamas est sous une pression extrême”, a-t-il commenté selon un communiqué, sans référence explicite au plan de trêve.Selon des témoins, les bombardements israéliens se sont poursuivis dans le quartier de Zeitoun à Gaza-ville. Une colonne d’une dizaine de blindés israéliens, avec des bulldozers, s’est positionnée à côté d’une école dans un autre quartier, Al-Sabra, d’après eux.La proposition acceptée par le Hamas reprend les grandes lignes d’un précédent plan de l’émissaire américain Steve Witkoff.Selon une source au Jihad islamique, allié du Hamas, le plan prévoit une trêve de 60 jours en échange de la remise de 10 otages vivants et de corps de captifs. “Les otages restants seraient libérés lors d’une deuxième phase, avec des négociations immédiates à suivre pour un accord plus global” visant à mettre fin à la guerre, avec des garanties internationales.D’après Al-Qahera News, le plan prévoit dans un premier temps “la remise de 10 otages vivants et la moitié des corps”, ainsi que “le redéploiement” des troupes israéliennes qu contrôlent environ 75% de la bande de Gaza.Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de la libération de prisonniers palestiniens.- Camions bloqués -M. Netanyahu est soumis à de fortes pressions tant de la part de l’opinion publique, qui craint pour le sort des otages qu’à l’international avec des appels à mettre fin aux souffrances des Gazaouis.Depuis le début de la guerre, Israël assiège à Gaza plus de deux millions de Palestiniens menacés de famine selon l’ONU. Israël rejette les accusations de famine délibérée et affirme autoriser l’entrée de davantage d’aides.Au point de passage de Rafah, entre Gaza et l’Egypte, des centaines de camions d’aides attendent dans le désert égyptien, bloqués depuis des jours, selon des responsables humanitaires sur place et des chauffeurs.Seuls quelques camions ont été autorisés par Israël à entrer dans Gaza et l’acheminement des produits de première nécessité reste extrêmement lent en raison des restrictions, d’après eux.Israël a refusé l’entrée d’équipements médicaux vitaux et de pièces détachées pour les infrastructures d’approvisionnement en eau, car selon lui ils ont “un double usage”, c’est-à-dire susceptibles d’être utilisés à des fins militaires, ont-ils ajouté.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort côté israélien de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.L’offensive de représailles israélienne a fait 62.004 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. 

Alain Delon: un hommage rendu à Douchy, un an après la mort de l’acteur

Un stade et une plaque à son nom: une cérémonie en hommage à Alain Delon a été organisée lundi, un an jour pour jour après la mort de l’acteur, à Douchy-Montcorbon (Loiret), commune où la star a vécu durant plusieurs décennies.Le stade de football de Douchy, situé à quelques centaines de mètres du domaine où repose l’acteur, a été rebaptisé “Stade Alain Delon”, au terme d’une cérémonie qui s’est tenue devant une cinquantaine de personnes, dont une majorité d’élus locaux et de journalistes.”C’est un petit peu d’émotion” et une journée de “reconnaissance envers un homme qui a marqué l’histoire de l’art et de la culture”, a réagi le maire de la commune, Abel Martin, estimant que l’acteur “transportait l’image de Douchy à travers le monde”.Décrit comme un “habitant comme un autre” par beaucoup, Alain Delon a vécu à Douchy durant plusieurs décennies et “emporta avec lui un peu de notre terre et de notre cœur”, a poursuivi M. Martin.Une plaque a aussi été dévoilée à l’intérieur du stade en honneur de l’acteur, qui avait équipé en 1983 les équipes de football de jeunes de Douchy de maillots à son nom.Joint par l’AFP en juillet, le fils aîné du comédien, Anthony Delon, avait indiqué que cet hommage a été organisé “avec l’accord des enfants”.Mais ni Anthony, qui a posté lundi matin une vidéo sur Instagram depuis la propriété de l’acteur à Douchy, ni sa sœur Anouchka ni son frère Alain-Fabien n’ont participé à la cérémonie.”C’est gentil d’être venus”, a tout de même lancé Anthony Delon à une dizaine d’admirateurs de son père lors d’un bref échange à travers la grille de la maison familiale. “La première année c’est une porte qui se ferme, c’est particulier (…) a va, ça me fait plaisir de voir ces gens”, dira-t-il à cette occasion à des journalistes de TF1.Une projection d’un film documentaire de 45 minutes, “Delon-Douchy”, écrit autour de la relation entre l’acteur et Douchy, a aussi été organisée en début de soirée dans la salle des fêtes communale comble, où environ 150 personnes avaient pris place.Alain Delon, légende mondiale du cinéma, a été inhumé le 24 août 2024, quelques jours après son décès le 18 août à l’âge de 88 ans, dans la plus stricte intimité de la chapelle de sa propriété “La Brûlerie” acquise en 1971.L’acteur y repose près de ses chiens, comme il le souhaitait, une procédure à titre exceptionnel qui a nécessité une autorisation préfectorale.Le jour des obsèques, mais aussi durant la semaine qui a précédé, plusieurs centaines d’admirateurs s’étaient rassemblés devant les grilles du domaine pour déposer des fleurs et lui rendre un dernier hommage.

Trump reçoit aimablement Zelensky et exprime son optimisme sur la paix en Ukraine

“Cette guerre va se terminer”: Donald Trump a exprimé lundi un certain optimisme sur la possibilité d’arriver à la paix en Ukraine, en recevant aimablement Volodymyr Zelensky.Il est très vite apparu que cette réunion cruciale serait bien différente de celle qui avait vu le président américain humilier publiquement son homologue ukrainien fin février.Donald Trump, accueillant Volodymyr Zelensky à environ 13h15 locale (17h15 GMT), l’a complimenté sur sa veste et sa chemise sombres, remplaçant son habituelle tenue d’inspiration militaire.Le chef d’Etat ukrainien, étrillé la dernière fois par les partisans du milliardaire républicain pour son choix vestimentaire et parce qu’il n’avait pas selon eux exprimé assez de gratitude, a cette fois remercié son hôte dès le début de leur entretien.”Merci pour l’invitation et merci beaucoup pour vos efforts, vos efforts personnels pour mettre fin à la tuerie et arrêter cette guerre”, a dit le président ukrainien dans le Bureau ovale.- “Très bonne protection” -Donald Trump, sans entrer dans les détails, a assuré que les Etats-Unis “seraient impliqués” dans la sécurité future de l’Ukraine, un sujet crucial pour Kiev et les Européens. “Nous leur donnerons une très bonne protection”, a-t-il promis, après avoir déjà récemment précisé que toute garantie de sécurité devrait être inventée hors du cadre de l’Otan, pour être acceptée par Moscou.Il a en revanche à nouveau jugé qu’un cessez-le-feu n’était pas nécessaire pour engager un processus de paix, contrairement à ce que demandent les Ukrainiens et leurs alliés européens.Le président américain a aussi redit qu’il voulait organiser une réunion à trois avec Vladimir Poutine, “si tout se passait bien”, et annoncé qu’il appellerait le dirigeant russe, qu’il avait rencontré vendredi en Alaska, plus tard lundi.- Les Européens venus faire bloc -Après leur réunion bilatérale, Volodymyr Zelensky et Donald Trump seront rejoints par des dirigeants européens, venus faire bloc autour du chef de l’Etat ukrainien à Washington.Le chef de l’Otan Mark Rutte, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le Premier ministre britannique Keir Starmer sont arrivés à la Maison Blanche, reçus par la cheffe du protocole Monica Crawley, alors qu’une alerte aérienne retentissait à Kiev. Ont suivi, dans un ballet protocolaire sans précédent, le chancelier allemand Friedrich Merz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le président finlandais Alexander Stubb et le président français Emmanuel Macron.Le président ukrainien avait redit lundi, avant de venir à la Maison Blanche, qu’il ne fallait pas que la Russie soit “récompensée” pour avoir envahi son pays en février 2022.Le président américain, qui n’a jamais désigné la Russie comme responsable du conflit, avait lui écrit sur son réseau Truth Social que Volodymyr Zelensky “pouvait mettre fin à la guerre avec la Russie presque immédiatement s’il le voulait”.- “Je sais exactement ce que je fais” -Piqué au vif par les critiques de ses opposants sur la rencontre vendredi avec Vladimir Poutine, lors de laquelle il n’a obtenu ni cessez-le-feu ni concessions publiques, Donald Trump a répliqué sur un ton rageur.”Je sais exactement ce que je fais”, a-t-il écrit lundi sur Truth Social.Le milliardaire républicain, très vague sur ce qu’il attend de Moscou, a dit publiquement ce qu’il voulait de Kiev: renoncer à la Crimée occupée par la Russie depuis 2014 ainsi qu’à une adhésion à l’Otan.Un responsable au courant d’échanges téléphoniques samedi entre le président américain et des dirigeants européens a affirmé à l’AFP que Donald Trump soutenait par ailleurs une proposition russe selon laquelle Kiev céderait les régions de Donetsk et Lougansk (est), et le front serait gelé dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud).Lundi, les combats ont continué en Ukraine, avec des tirs de drones et de missiles.Une frappe de drone russe a fait sept morts et des blessés à Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine, selon les autorités locales.Deux personnes ont été tuées dans des frappes ukrainiennes dans les régions de Kherson et Donetsk, dont d’importantes parties sont sous contrôle des troupes russes, selon les autorités d’occupation.

Trump reçoit aimablement Zelensky et exprime son optimisme sur la paix en Ukraine

“Cette guerre va se terminer”: Donald Trump a exprimé lundi un certain optimisme sur la possibilité d’arriver à la paix en Ukraine, en recevant aimablement Volodymyr Zelensky.Il est très vite apparu que cette réunion cruciale serait bien différente de celle qui avait vu le président américain humilier publiquement son homologue ukrainien fin février.Donald Trump, accueillant Volodymyr Zelensky à environ 13h15 locale (17h15 GMT), l’a complimenté sur sa veste et sa chemise sombres, remplaçant son habituelle tenue d’inspiration militaire.Le chef d’Etat ukrainien, étrillé la dernière fois par les partisans du milliardaire républicain pour son choix vestimentaire et parce qu’il n’avait pas selon eux exprimé assez de gratitude, a cette fois remercié son hôte dès le début de leur entretien.”Merci pour l’invitation et merci beaucoup pour vos efforts, vos efforts personnels pour mettre fin à la tuerie et arrêter cette guerre”, a dit le président ukrainien dans le Bureau ovale.- “Très bonne protection” -Donald Trump, sans entrer dans les détails, a assuré que les Etats-Unis “seraient impliqués” dans la sécurité future de l’Ukraine, un sujet crucial pour Kiev et les Européens. “Nous leur donnerons une très bonne protection”, a-t-il promis, après avoir déjà récemment précisé que toute garantie de sécurité devrait être inventée hors du cadre de l’Otan, pour être acceptée par Moscou.Il a en revanche à nouveau jugé qu’un cessez-le-feu n’était pas nécessaire pour engager un processus de paix, contrairement à ce que demandent les Ukrainiens et leurs alliés européens.Le président américain a aussi redit qu’il voulait organiser une réunion à trois avec Vladimir Poutine, “si tout se passait bien”, et annoncé qu’il appellerait le dirigeant russe, qu’il avait rencontré vendredi en Alaska, plus tard lundi.- Les Européens venus faire bloc -Après leur réunion bilatérale, Volodymyr Zelensky et Donald Trump seront rejoints par des dirigeants européens, venus faire bloc autour du chef de l’Etat ukrainien à Washington.Le chef de l’Otan Mark Rutte, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le Premier ministre britannique Keir Starmer sont arrivés à la Maison Blanche, reçus par la cheffe du protocole Monica Crawley, alors qu’une alerte aérienne retentissait à Kiev. Ont suivi, dans un ballet protocolaire sans précédent, le chancelier allemand Friedrich Merz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le président finlandais Alexander Stubb et le président français Emmanuel Macron.Le président ukrainien avait redit lundi, avant de venir à la Maison Blanche, qu’il ne fallait pas que la Russie soit “récompensée” pour avoir envahi son pays en février 2022.Le président américain, qui n’a jamais désigné la Russie comme responsable du conflit, avait lui écrit sur son réseau Truth Social que Volodymyr Zelensky “pouvait mettre fin à la guerre avec la Russie presque immédiatement s’il le voulait”.- “Je sais exactement ce que je fais” -Piqué au vif par les critiques de ses opposants sur la rencontre vendredi avec Vladimir Poutine, lors de laquelle il n’a obtenu ni cessez-le-feu ni concessions publiques, Donald Trump a répliqué sur un ton rageur.”Je sais exactement ce que je fais”, a-t-il écrit lundi sur Truth Social.Le milliardaire républicain, très vague sur ce qu’il attend de Moscou, a dit publiquement ce qu’il voulait de Kiev: renoncer à la Crimée occupée par la Russie depuis 2014 ainsi qu’à une adhésion à l’Otan.Un responsable au courant d’échanges téléphoniques samedi entre le président américain et des dirigeants européens a affirmé à l’AFP que Donald Trump soutenait par ailleurs une proposition russe selon laquelle Kiev céderait les régions de Donetsk et Lougansk (est), et le front serait gelé dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud).Lundi, les combats ont continué en Ukraine, avec des tirs de drones et de missiles.Une frappe de drone russe a fait sept morts et des blessés à Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine, selon les autorités locales.Deux personnes ont été tuées dans des frappes ukrainiennes dans les régions de Kherson et Donetsk, dont d’importantes parties sont sous contrôle des troupes russes, selon les autorités d’occupation.

Hamas accepts new Gaza truce plan: Hamas official

Hamas has accepted a new ceasefire proposal for Gaza, a senior member from the group said Monday, after a fresh diplomatic push to end more than 22 months of war.Mediators Egypt and Qatar, backed by the United States, have struggled to secure a lasting truce in the conflict, which has triggered a dire humanitarian crisis in the Gaza Strip.But after receiving a new proposal from mediators, Hamas said it was ready for talks.”The movement has submitted its response, agreeing to the mediators’ new proposal. We pray to God to extinguish the fire of this war on our people,” senior Hamas official Bassem Naim said on Facebook.Earlier a Hamas source told AFP the group accepted the proposal “without requesting any amendments”.Egypt said it and Qatar had sent the new proposal to Israel, adding “the ball is now in its court”. Israel has yet to respond.A Palestinian source familiar with the talks said mediators were “expected to announce that an agreement has been reached and set a date for the resumption of talks”, adding guarantees were offered to ensure implementation and pursue a permanent solution.According to a report in Egyptian state-linked outlet Al-Qahera, the deal proposed an initial 60-day truce, a partial hostage release, the release of some Palestinian prisoners and provisions to allow for the entry of aid.The proposal comes more than a week after Israel’s security cabinet approved plans to conquer Gaza City and nearby refugee camps, which has sparked international outcry as well as domestic opposition.- ‘Confronted and destroyed’ -Out of 251 hostages taken during Hamas’s October 2023 attack that triggered the war, 49 are still held in Gaza including 27 the Israeli military says are dead.Earlier, an Islamic Jihad source said “the remaining captives would be released in a second phase”, with negotiations for a broader settlement to follow.They added that “all factions are supportive” of the Egyptian and Qatari proposal.US President Donald Trump wrote on Truth Social: “We will only see the return of the remaining hostages when Hamas is confronted and destroyed!!!””The sooner this takes place, the better the chances of success will be.”Last week, Prime Minister Benjamin Netanyahu said Israel “will agree to an agreement in which all the hostages are released at once and according to our conditions for ending the war”.Earlier Monday, Netanyahu said he reviewed plans for the upcoming offensive in Gaza while meeting the head of the army and minister of defence and stressed that Hamas was under “extreme pressure”. Egyptian Foreign Minister Badr Abdelatty, visiting the Rafah border crossing with Gaza on Monday, said Qatari Prime Minister Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani was visiting “to consolidate our existing common efforts in order to apply maximum pressure on the two sides to reach a deal as soon as possible”.Alluding to the dire humanitarian conditions for the more than two million people living in the Gaza Strip, where UN agencies and aid groups have warned of famine, Abdelatty stressed the urgency of reaching an agreement.”The current situation on the ground is beyond imagination,” he said.Egypt said on Monday it was willing to join a potential international force deployed to Gaza, but only if backed by a UN Security Council resolution and accompanied by a “political horizon”.- ‘Deliberate’ starvation -On the ground, Gaza’s civil defence agency said Israeli forces killed at least 20 people across the territory on Monday, including six in the south.Contacted by AFP, the Israeli military said it was “not aware of any casualties as a result of IDF fire” in the southern areas reported by the civil defence.Media restrictions in Gaza and difficulties accessing swathes of the Palestinian territory mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defence agency or the Israeli military.Eyewitnesses later told AFP that residential areas, including Zeitoun and al Sabra neighbourhoods, in Gaza City were under heavy fire, with tanks and heavy artillery targeting the area. Rights group Amnesty International meanwhile accused Israel of enacting a “deliberate policy” of starvation in Gaza and “systematically destroying the health, well-being and social fabric of Palestinian life”.Israel, while heavily restricting aid allowed into Gaza, has repeatedly rejected claims of deliberate starvation.Hamas’s October 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s offensive has killed more than 62,004 Palestinians, most of them civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza which the United Nations considers reliable.

Trump welcomes Zelensky with fresh optimism on peace deal

US President Donald Trump raised hopes of a peace deal between Ukraine and Russia Monday as he gave President Volodymyr Zelensky a friendly welcome for high-stakes talks at the White House.The meeting is the first since an acrimonious row between the two men in the Oval Office in February, and comes just days after Trump held a summit with Russian President Vladimir Putin in Alaska.Despite an apparent gulf over concessions that Trump has pushed Ukraine to make to Russia, the US leader said there was a “good chance” of ending the conflict sparked by Russia’s full-scale invasion in February 2022.He said he would be talking to Putin by telephone later Monday and hoped for a three-way meeting with the Kremlin leader and Zelensky.”I think if everything works out well today we’ll have a trilat, and I think there will be a reasonable chance of ending the war when we do that,” said Trump, sitting in the Oval alongside Zelensky.Zelensky, who came backed by a phalanx of top European leaders, praised Trump.”Thank you very much for your efforts, personal efforts to stop killings and stop this war,” he said.The leaders of Britain, France, Germany, Italy, Finland and the European Commission and NATO were at the White House in a show of support for Ukraine, as Trump pushed Kyiv to give up Crimea and abandon its goals of joining NATO.They were due to meet with Trump shortly.- ‘I love it’-The atmosphere was far calmer than when Trump and Vice President JD Vance berated Zelensky in front of TV cameras less than six months ago for not being “grateful” for US support.Trump even complimented Zelensky on his black jacket, after the Ukrainian was criticized by right-wing media because he failed to change his trademark war-leader’s outfit for a suit during the February visit.”I love it,” said Trump, pointing to Zelensky’s outfit as they shook hands on the Ukrainian president’s arrival at the West Wing.The lighthearted exchange however belied the fact that Kyiv and its allies had been fearful that Trump was, once again, pivoting towards Putin’s views following the Alaska summit.With Zelensky pushing for Western security guarantees to back up any peace deal with Russia, Trump said the United States would be “involved” in Ukraine’s future security.Trump, 79, would not say if US troops could help with such guarantees but said that “we’ll let you know that maybe later today.”Air raid sirens sounded over Kyiv on Monday, AFP journalists heard, just as European leaders were arriving at the White House. Russian strikes overnight killed at least seven people.- ‘Peace through strength’ -The European leaders held a preparatory meeting with the Ukrainian president in Washington on Monday morning, while Zelensky also met Trump’s Ukraine envoy Keith Kellogg.Zelensky described the talks at the White House as “very serious” and sought to flatter Trump by echoing his trademark “peace through strength” language.”President Trump has that strength. We have to do everything right to make peace happen,” he said.Zelensky called on social media for a “reliable and lasting peace for Ukraine and for the whole of Europe” and said they would discuss Western security guarantees for Ukraine.Reports had said Putin would be open to Western security guarantees for Ukraine in the event of any peace deal, but had ruled out Kyiv’s long-term ambition to join NATO.The US president had alarmed Kyiv and European capitals in recent days by repeating a number of Russian talking points.Trump said Sunday that Zelensky could end the war “almost immediately, if he wants to” but that, for Ukraine,  there was “no getting back” Crimea, which Russia annexed in 2014, and “NO GOING INTO NATO.”On Monday, Trump reiterated that he does not think a ceasefire is necessary for negotiating an end to the war, which began with Russia’s full-scale invasion of its pro-Western neighbor in February 2022.

Défiant une décision de justice, les hôtesses et stewards d’Air Canada poursuivent leur grève

Les hôtesses et stewards d’Air Canada poursuivent leur grève lundi malgré une décision de justice ayant déclaré illégal leur arrêt de travail, qui paralyse la plus grande compagnie aérienne du pays et affecte 500.000 personnes depuis samedi.Quelque 10.000 agents de bord ont cessé le travail pendant le week-end pour demander des augmentations de salaire et une compensation pour le travail au sol non rémunéré, y compris pendant l’embarquement.Quelques heures plus tard, le gouvernement canadien, estimant que la grève “affectait directement l’économie canadienne”, a décidé d’intervenir invoquant une disposition légale pour suspendre la grève et forcer les deux parties à un arbitrage contraignant.Mais les salariés d’Air Canada ont choisi dimanche de défier l’injonction du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI), un tribunal réglementaire, qui leur avait ordonné de reprendre le travail.Lundi, ils ont de nouveau affirmé leur détermination et annoncé qu’ils ne reprendraient pas le travail, même si les régulateurs du CCRI ont augmenté la pression en ordonnant aux agents de bord “de reprendre immédiatement leurs fonctions et de s’abstenir de participer à des activités de grève illégales”.Selon le transporteur national canadien, qui dessert directement 180 villes au Canada et à l’étranger, la grève a entraîné des annulations affectant 500.000 personnes.”Si Air Canada pense que les avions voleront cet après-midi, ils se trompent totalement. Cela n’arrivera pas aujourd’hui”, a déclaré Mark Hancock, président du syndicat canadien de la fonction publique, lors d’une conférence de presse.”Les entreprises les plus rentables utilisent tous les outils à leur disposition pour imposer des salaires de misère et écraser les droits des salariés. Le seul objectif de nos membres est d’être payés pour leur temps de travail”, a renchéri Candace Rennick, secrétaire-trésorière du même syndicat.- “Précédent terrible” -S’exprimant pour la première fois sur le sujet, le Premier ministre, Mark Carney, a déclaré lundi aux journalistes à Ottawa qu’il était “décevant” que huit mois de négociations entre le transporteur et le syndicat n’aient pas abouti à un accord.”Nous reconnaissons pleinement le rôle crucial que jouent les agents de bord pour assurer la sécurité des Canadiens et de leurs familles lorsqu’ils voyagent”, a déclaré M. Carney.”Il est important qu’ils soient équitablement rémunérés”, a-t-il ensuite ajouté, avant d’expliquer que le Canada se retrouvait face à des centaines de milliers de citoyens et visiteurs confrontés à une situation compliquée.Au cours du week-end, le syndicat avait dénoncé l’intervention du gouvernement (grâce à la section 107 du Code du travail du Canada), estimant que cela établissait un “précédent terrible” et récompensait “le refus d’Air Canada de négocier équitablement”.Une décision qui interroge également parmi les spécialistes du droit du travail, explique à l’AFP Rafael Gomez, professeur à l’université de Toronto.”Beaucoup de spécialistes du travail et de la communauté de droit du travail pensent que la section 107 est utilisée de manière inappropriée”, explique-t-il. “Notamment car elle est prévue pour une situation où les grèves durent depuis longtemps et où il n’y a aucune issue possible.”L’économie canadienne, bien que montrant des signes de résilience, commence à éprouver les effets de la guerre commerciale engagée par le président américain, Donald Trump, avec des droits de douane affectant des secteurs cruciaux pour le pays comme l’automobile, l’aluminium et l’acier.Dans ce contexte, le Conseil canadien des affaires, qui regroupe des dirigeants de plus d’une centaine de grandes entreprises, a estimé que la grève était susceptible de causer “un préjudice immédiat et considérable à tous les Canadiens”.

Israeli controls choke Gaza relief at Egypt border, say aid workers

At the Rafah crossing into the Gaza Strip, hundreds of aid trucks sat unmoving in the Egyptian desert, stuck for days with only a handful allowed through by Israel to relieve the humanitarian disaster across the border.After nearly two years of war, UN-backed experts have said famine is unfolding in the Palestinian territory, while there are also dire shortages of clean water and medicines.Yet aid groups say the flow of essential supplies remains painfully slow, despite the growing crisis.Israel continues to deny entry for life-saving medical equipment, shelters and parts for water infrastructure, four UN officials, several truck drivers and an Egyptian Red Crescent volunteer told AFP.They said the supplies were often rejected for being “dual-use”, meaning they could be put to military use, or for minor packaging flaws.Some materials “just because they are metallic are not allowed to enter,” said Amande Bazerolle, head of emergency response in Gaza at French medical charity MSF.Sitting on the Egyptian side was a truckload of intensive care gurneys baking in the sun, held back by the Israelis despite the UN reporting a severe shortage in Gaza, because one pallet was made of plastic instead of wood, aid workers said.Other shipments were turned away because “a single pallet is askew, or the cling film isn’t wrapped satisfactorily”, said an Egyptian Red Crescent volunteer.Even with everything lined up and approved beforehand, shipments can still be turned back, said Amal Emam, chief of the Egyptian Red Crescent.”You can have a UN approval number stuck to the side of a pallet, which means it should cross, it’s been approved by all sides, including COGAT, but then it gets to the border and it’s turned back, just like that.”COGAT is the Israeli ministry of defence agency that oversees civil affairs in the Palestinian territories.Complying with the restrictions was also incredibly costly, Emam said.”I have never in my life as a humanitarian seen these kinds of obstacles being put to every bit of aid, down to the last inch of gauze,” she added.- ‘Engineered hunger’ -Simple medicines such as ibuprofen can take a week to cross into Gaza.Meanwhile, the World Health Organisation often has to rush to get insulin and other temperature-sensitive medicines through in regular trucks when Israeli officials reject the use of refrigerated containers.In a tent warehouse, dozens of oxygen tanks sat abandoned on Monday, gathering dust months after they were rejected, alongside wheelchairs, portable toilets and generators.”It’s like they’re rejecting anything that can give some semblance of humanity,” a UN staffer told AFP, requesting anonymity because they were not authorised to speak to the press.Olga Cherevko, spokesperson for the UN’s humanitarian agency OCHA, said the prohibited list “is pages and pages of things”.Truck drivers have reported spending days stuck watching other vehicles that are often carrying identical supplies either waved through or rejected without explanation.Egyptian driver Mahmoud El-Sheikh said he had been waiting for 13 days in scorching heat with a truck full of flour. “Yesterday, 300 trucks were sent back. Only 35 were allowed in,” he said. “It’s all at their discretion.”Another driver, Hussein Gomaa, said up to 150 trucks lined up each night on the Egyptian side, but in the morning “the Israelis only inspect however many they want and send the rest of us back”.AFP could not independently verify the daily aid volume entering Gaza from Egypt.A WHO official said that at most 50 trucks enter Gaza every day while Egyptian Foreign Minister Badr Abdelatty said only 130-150 trucks cross daily, sometimes 200 — about a third of what is needed.”This is engineered hunger,” Abdelatty said on Monday, adding that over 5,000 trucks were waiting at the border.- ‘Losing limbs’ -Last week, COGAT denied blocking aid.In a post on X, it said Israel facilitates humanitarian aid while accusing Hamas of exploiting aid to “strengthen its military capabilities” and said 380 trucks entered Gaza last Wednesday.MSF warned aid bottlenecks were costing lives.It cannot bring in vital medical supplies as basic as scalpels or external fixators used to treat broken limbs.”People are at risk of losing limbs because we don’t have basic tools,” Bazerolle said.She added supplies were depleting faster than expected. “We order for three or five months and then in two months it’s gone.”