Jihadists kill troops, fishermen in northern NigeriaFri, 16 May 2025 15:21:35 GMT

Twin jihadist attacks across Lake Chad killed at least 22 people in Nigeria, sources told AFP Friday, with Boko Haram killing more than a dozen civilians and Islamic State West Africa Province raiding a military base.The attacks come as Nigeria’s embattled northeast — facing an insurgency that since 2009 has killed 40,000 and displaced two …

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Grand Steeple-Chase de Paris: Gran Diose en route pour un 2e sacre, Louisa Carberry un 4e

Le cheval âgé de 9 ans Gran Diose, vainqueur du dernier Grand Steeple-Chase de Paris, va tenter de réaliser un doublé dimanche à Auteuil dans la course la plus spectaculaire du calendrier hippique français opposé à 13 sauteurs d’exception sur le parcours de 6 km jonché de 23 combinaisons d’obstacles.Si Gran Diose monté cette année par Thomas Beaurain conserve son titre, son entraîneur, l’anglaise Louisa Carberry, signerait un quatrième sacre dans cette course dotée de 900.000 euros, dont 450.000 au vainqueur. Un nouvel exploit.”Au travail Gran Diose est calme. Il est beau et se situe à un kilo de son poids de forme. Je l’ai exactement comme je souhaitais l’avoir à ce moment de sa préparation”, a raconté à la presse la professionnelle installée à Senonnes, en Mayenne.”Gran Diose est un très bon sauteur, maniable. Il peut faire de grandes foulées, voire de petites devant les obstacles si cela se présente mal. Il est très agile malgré sa taille”, a-t-elle expliqué. “Il a pour lui aussi un rythme de croisière élevé. Ce n’est pas un cheval qui change de vitesse comme certains, mais il peut maintenir son rythme longtemps”. Elle pense qu'”il est resté le même que l’an dernier”.Toujours en quête d’un premier sacre, l’entraineur François Nicolle, un des meilleurs professionnels, misera cette fois sur Goliath du Rheu et Diamond Carl pour “enfin, enfin, enfin remporter le Grand Steeple”.”Mes deux partants, Goliath du Rheu et Diamond Carl, sont très bien. Ils vont gérer leur course et nous essaierons de faire au mieux”, espère-t-il.Il confiera Diamond Carl à Bertrand Lestrade, triple lauréat (2013-2020-2021). “Le Grand Steeple-Chase, c’est la consécration. Le Graal” avait-il confié à l’AFP le 15 avril devant les gros obstacles d’Auteuil.- Sel Jem pour 40.500 euros de plus -Selon le trentenaire qui a franchi le cap des 1.000 victoires, “le parcours est très exigeant. Il demande un effort intense aux hommes et aux chevaux. C’est une des rares fois ou l’on passe deux fois la rivière des tribunes. C’est impressionnant!” Première difficulté du parcours, la rivière des tribunes longue de 5,5 mètres impose au cheval un bond de sept mètres. “En amont de l’obstacle il y a une longue galopade d’un peu plus de 250 mètres. Les chevaux  aguerris vont un peu freiner à l’abord pour prendre leur appel le plus près possible et faire un bond en rasant la haie en sautant tel un chat.””Les bons chevaux gomment les erreurs des hommes. Le cheval a beaucoup de mémoire, il doit nous faire confiance pour franchir les obstacles.”Quant au rail ditch and Fence ou “juge de paix”, pour l’aborder “on galope de très loin et on le voit grossir au fur et à mesure et les chevaux sont en alerte. Il faut tendre son cheval arriver dans un bon équilibre. On serre les jambes pour mettre le cheval en mode propulsion, arriver en équilibre parfait avec un cheval qui avance” avouant que “la peur et l’appréhension existent”. Sa monture, Diamond Carl, “là où il est le meilleur c’est quand il suit le train et vient bien finir”. Car pour vaincre, “il faut accumuler les sauts parfaits. Celui qui gagne ne sera pas forcément le meilleur mais le cheval qui sera le moins fatigué après le dernier obstacle”, estime-t-il.L’entraineur Hugo Merienne aura deux cartouches: Incollable, “un boxeur qui va tout le temps au combat” et In Love, quatrième l’an dernier, dont “la force est qu’il ne fait aucun effort à galoper”.Les turfistes reverront aussi le crack Sel Jem, vainqueur en 2022, son entourage ayant déboursé 40.500 euros pour l’avoir inscrit au départ après la clôture des engagements.Quant à Jazz Manouche dans l’écurie de Lucie Pontoir, Inaya Jones dans les boxes de la Suisse Daniela Mele, lauréate en 2019 avec Rosario Baron, ou encore à Grandeur Nature chez Arnaud Chaillé-Chaillé, ils tenteront eux aussi d’inscrire leur nom au palmarès de ce marathon de l’obstacle.

US singer Chris Brown ordered held until June in UK assault case

American R&B singer Chris Brown, former boyfriend of superstar Rihanna, was Friday remanded in custody until June 13 by a UK court, charged with assault over a 2023 incident.The judge’s decision to reject his bail request throws into doubt the start of Brown’s next tour, with shows already sold-out in the Netherlands on June 8 and Germany on June 11.Brown, a two-time Grammy winner who has sold tens of millions of records worldwide, was arrested in the early hours of Thursday at a Manchester hotel and charged over the alleged assault at a London nightclub in 2023, police said.The 36-year-old appeared at Manchester Magistrates’ Court on Friday, where District Judge Joanne Hirst remanded him in custody until a plea and trial preparation hearing at London’s Southwark Crown Court on June 13.Brown is due to play in Germany that day, and has a series of shows planned in the UK and Europe during June and July, before heading to the United States.Wearing a black T-shirt, Brown spoke to confirm his name, age and the address of the hotel where he was staying.The singer is known for mid-2000s hits such as “Kiss, Kiss”, as well as a litany of legal troubles including a felony conviction for assaulting then-girlfriend Rihanna in 2009.He has also faced criminal accusations including sexual assault and domestic violence.- Hotel arrest -Brown was charged with “grievous bodily harm with intent” in relation to “an assault” that allegedly took place at a venue in Hanover Square in London on February 19, 2023, police said.Prosecutor Hannah Nicholls told the court the alleged victim was at the bar in the Tape nightclub in central London when he was struck several times with a bottle in an “unprovoked” attack.”The defendant then pursued him to a separate area of the nightclub where the victim was punched and kicked repeatedly by him and another,” she added.Brown was touring the UK at the time of the alleged assault.He reportedly flew into Manchester airport by private jet on Wednesday afternoon.Police detained him at the five-star Lowry Hotel in Manchester, according to media reports.Brown rose from a local church choir in Virginia to sudden fame with his rich R&B voice and later rap, but his reputation has been tarnished by allegations of domestic violence and other abuse.He was convicted of having beaten Rihanna before the 2009 Grammy Awards, forcing the pop star to miss the annual gala.In 2012, Brown was involved in an altercation at a New York nightclub with members of hip hop star Drake’s entourage, during which French basketball star Tony Parker suffered an eye injury after being hit by a thrown glass bottle.Two years later, Brown pleaded guilty to assaulting a fan in Washington.Brown was also arrested in 2016 after a woman alleged he pointed a gun at her.

Gabon’s ousted leader and family ‘released’ and in AngolaFri, 16 May 2025 15:12:57 GMT

Gabon’s former leader Ali Bongo Ondimba, who was detained after being ousted in a 2023 coup, has been released and has gone to Angola with his family, the Angolan presidency said Friday.Bongo, whose family ruled oil-rich Gabon for 55 years, had been under house arrest in the capital Libreville since being overthrown in August 2023.His …

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Ressortissants détenus: la France dépose plainte contre l’Iran devant la CIJ

La France a déposé plainte vendredi contre l’Iran devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour “violation de son obligation de donner droit à la protection consulaire” concernant les deux ressortissants français encore détenus dans ce pays, a annoncé le chef de la diplomatie Jean-Noël Barrot.Cécile Kohler et Jacques Paris “sont retenus otages depuis trois ans en Iran, détenus dans des conditions indignes qui sont assimilables à de la torture et sont privés de ce qu’on appelle les visites consulaires”, a dénoncé M. Barrot sur la chaîne de télévision France 2.Dans cette requête déposée vendredi, “la France dénonce les manquements graves et répétés de l’Iran à la Convention de Vienne sur les relations consulaires de 1963″, précise le Quai d’Orsay dans un communiqué.”Cette convention protège notamment le droit de la France d’exercer effectivement sa protection consulaire au profit de ses ressortissants et le droit de ces derniers à bénéficier de cette protection”, ajoute-t-il. Le ministre des Affaires étrangères français avait indiqué début avril que Paris s’apprêtait à saisir la CIJ faute d’avancée. Cette annonce avait été saluée comme un “tournant majeur” par la sÅ“ur de Cécile Kohler.La plainte devant la CIJ intervient alors que des négociateurs iraniens rencontrent vendredi en Turquie leurs homologues du Royaume-Uni, de France et d’Allemagne pour des pourparlers sur le nucléaire iranien.Cécile Kohler, enseignante, et son compagnon, Jacques Paris, que les autorités françaises qualifient d'”otages d’Etat”, ont été arrêtés en mai 2022 pour “espionnage” et sont emprisonnés depuis dans des conditions extrêmement dures, à l’isolement, dans la prison d’Evine de Téhéran.Ils sont officiellement les deux derniers Français détenus en Iran. Olivier Grondeau, qui était détenu depuis octobre 2022, a été libéré en mars.Une vingtaine d’Occidentaux sont détenus en Iran, le pays étant accusé par les chancelleries européennes et des ONG de pratiquer une “diplomatie des otages”.

Ressortissants détenus: la France dépose plainte contre l’Iran devant la CIJ

La France a déposé plainte vendredi contre l’Iran devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour “violation de son obligation de donner droit à la protection consulaire” concernant les deux ressortissants français encore détenus dans ce pays, a annoncé le chef de la diplomatie Jean-Noël Barrot.Cécile Kohler et Jacques Paris “sont retenus otages depuis trois ans en Iran, détenus dans des conditions indignes qui sont assimilables à de la torture et sont privés de ce qu’on appelle les visites consulaires”, a dénoncé M. Barrot sur la chaîne de télévision France 2.Dans cette requête déposée vendredi, “la France dénonce les manquements graves et répétés de l’Iran à la Convention de Vienne sur les relations consulaires de 1963″, précise le Quai d’Orsay dans un communiqué.”Cette convention protège notamment le droit de la France d’exercer effectivement sa protection consulaire au profit de ses ressortissants et le droit de ces derniers à bénéficier de cette protection”, ajoute-t-il. Le ministre des Affaires étrangères français avait indiqué début avril que Paris s’apprêtait à saisir la CIJ faute d’avancée. Cette annonce avait été saluée comme un “tournant majeur” par la sÅ“ur de Cécile Kohler.La plainte devant la CIJ intervient alors que des négociateurs iraniens rencontrent vendredi en Turquie leurs homologues du Royaume-Uni, de France et d’Allemagne pour des pourparlers sur le nucléaire iranien.Cécile Kohler, enseignante, et son compagnon, Jacques Paris, que les autorités françaises qualifient d'”otages d’Etat”, ont été arrêtés en mai 2022 pour “espionnage” et sont emprisonnés depuis dans des conditions extrêmement dures, à l’isolement, dans la prison d’Evine de Téhéran.Ils sont officiellement les deux derniers Français détenus en Iran. Olivier Grondeau, qui était détenu depuis octobre 2022, a été libéré en mars.Une vingtaine d’Occidentaux sont détenus en Iran, le pays étant accusé par les chancelleries européennes et des ONG de pratiquer une “diplomatie des otages”.

World Press Photo cast doubt on ‘Napalm Girl’ photographer’s identity

World Press Photo said Friday it removed US-Vietnamese photographer Nick Ut’s name as the person credited for one of history’s most iconic pictures, the Vietnam War image “Napalm Girl”, amid doubts over its authorship.The organisation, which awards one of the world’s most prestigious photojournalism prizes, said it carried out its own investigation into the haunting 1972 photo — which shows a nine-year-old girl fleeing naked from a napalm strike — after the premiere of the film “The Stringer”.The documentary chronicles an investigation into rumours that the image, which helped change global perceptions of the US war in Vietnam, was taken by a little-known local freelancer, not Ut, the Associated Press (AP) staff photographer who won a Pulitzer Prize for the photo.World Press Photo, which awarded its Photo of the Year prize to Ut in 1973 for the black-and-white image — whose official title is “The Terror of War” — said the film had “prompted deep reflection” at the organisation.After investigating from January to May, it determined that “based on analysis of location, distance, and the camera used on that day”, two other photographers “may have been better positioned to take the photograph than Nick Ut”.”World Press Photo has suspended the attribution of ‘The Terror of War’ to Nick Ut, from today,” it said in a statement.”It is possible that the author of the photograph will never be fully confirmed. The suspension of the authorship attribution stands unless it is proved otherwise.”The Amsterdam-based organisation named the two other potential authors as Nguyen Thanh Nghe and Huynh Cong Phuc, both present for the infamous scene in the southern village of Trang Bang on June 8, 1972.Nguyen said he was certain the photo was his in interviews for “The Stringer”, which premiered at the Sundance film festival in January.AP, which said earlier this month it would continue crediting the photo to Ut, said in a statement it stood by that decision.But it acknowledged its own investigation had raised “real questions that we may never be able to answer” about the picture’s authorship.”We have found that it is impossible to prove exactly what happened that day on the road or in the bureau over 50 years ago,” it said.Ut insisted the image was his in a February Facebook post, calling claims to the contrary “a slap in the face”.The girl in the picture, Kim Phuc, survived her injuries, and is today a Canadian citizen and outspoken advocate for child war victims.World Press Photo emphasised that the authenticity of the image itself was not in question.”It is without question that this photograph represents a real moment in history that continues to reverberate in Vietnam, the United States, and globally,” said executive director Joumana El Zein Khoury.

‘Magnificent’, ‘handsome’: Trump’s fascination for Gulf leaders

Gulf Arab leaders were “starving for love” — so US President Donald Trump showered them with near endless praise during a tour filled with bromance and billion-dollar deals this week.Wary of raising contentious topics such as human rights, Trump rained down compliments on the leaders of Saudi Arabia, Qatar and the United Arab Emirates as he shuttled between palaces, business forums and lavish state dinners.Speaking at an investment conference in Riyadh, he told Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman: “I like you too much!”.He said the prince — the kingdom’s de facto leader — and Qatari emir Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani were both “tall, handsome guys that happen to be very smart”.In Abu Dhabi, he called UAE President Sheikh Mohamed bin Zayed a “magnificent man” and a “truly great warrior”.But perhaps the most surprising compliment of his Gulf tour was the one he paid to Syria’s jihadist-turned-president after vowing to lift sanctions on the war-battered country in a surprise announcement in Riyadh.Trump said Ahmed al-Sharaa was “a young, attractive guy” following the first meeting between leaders of the two countries in 25 years.”Oh, what I do for the crown prince,” the US president laughed to a roaring applause as he announced the seismic diplomatic shift that Riyadh had lobbied for.His approach was in stark contrast with his predecessor Joe Biden’s infamous fist-bump with the prince, when they met after he had vowed to make the kingdom a “pariah” during his campaign.- ‘Perfect marble’ -The wealthy Gulf monarchies’ penchant for luxury likely found a receptive audience with Trump.In Qatar, the president — who recently decked out the Oval Office with gilded souvenirs and gold-plated, Trump-branded coasters — complimented the “perfect marble” of the emir’s headquarters, the Amiri Diwan.Air Force One was escorted by fighter jets from each Gulf country during the tour — a gesture likely to have touched the president. Trump has plans to hold a rare military parade in Washington next month to mark the 250th anniversary of the US army alongside his 79th birthday.He lamented that his own presidential plane was much less impressive than Gulf leaders’ “brand new” jets in an interview with Fox News.His comments were the latest jab aimed at critics who accused him of blatant corruption, after Qatar offered to donate a luxury aircraft ahead of his visit for presidential and then personal use.Trump had charged it would be “stupid” to turn down such a gift, despite facing criticism from his own party.Republican Senator Rand Paul said in a Fox News interview: “I wonder if our ability to judge their human rights record would be clouded by the fact of this large gift”.- ‘Favourite dictator’ -The US president has long had a fascination for strongmen — calling Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi his “favourite dictator” during his first term.  Trump also largely stayed silent on human rights issues during his four-day tour, which focused mainly on sealing billion-dollar deals.Instead he doubled down insisting: “Saudi Arabia has proved the critics totally wrong,” and calling bin Salman’s modernisation drive “truly extraordinary”.Addressing an investment forum in Riyadh, he slammed “Western interventionists… giving you lectures on how to live or how to govern your own affairs”.”The gleaming marvels of Riyadh and Abu Dhabi were not created by the so-called ‘nation-builders’, ‘neo-cons’ or ‘liberal non-profits’,” he said, taking a shot at previous administrations that oversaw invasions and military interventions abroad. “I believe it is God’s job to sit in judgement — my job [is] to defend America and to promote the fundamental interests of stability, prosperity and peace.”

L’Iran et trois puissances européennes discutent du dossier nucléaire à Istanbul

L’Iran a discuté vendredi à Istanbul avec l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne de l’état de ses pourparlers avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire, un dossier sur lequel le président américain Donald Trump a pressé la République islamique de “bouger”. Le trio européen – connu sous le nom de E3 – fait partie des puissances mondiales, avec la Chine, la Russie et les Etats-Unis, qui ont négocié l’accord nucléaire historique de 2015 avec Téhéran, prévoyant un encadrement des activités nucléaires iraniennes en échange d’une levée des sanctions internationales. Le texte est devenu de facto caduc à la suite de la décision unilatérale de Washington de s’en retirer en 2018, sous la première présidence de Donald Trump.”Ils (les Iraniens, ndlr) ont une proposition, mais surtout, ils savent qu’ils doivent bouger rapidement ou que quelque chose de mauvais arrivera”, a averti vendredi le président américain avant son départ d’Abou Dhabi, dernière étape de sa tournée dans le Golfe.”Nous n’avons rien reçu”, a affirmé le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, selon des médias locaux.Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Kazem Gharibabadi, a déclaré que son pays avait discuté vendredi à Istanbul avec le trio européen de l’état des négociations entre Téhéran et Washington, ainsi que de la levée des sanctions.”Si nécessaire, nous nous reverrons pour poursuivre les discussions”, a-t-il ajouté sur X.Le directeur politique du ministère britannique des Affaires étrangères,  Christian Turner, a indiqué sur le réseau social X que les différentes parties ont réaffirmé leur “engagement au dialogue, salué les discussions USA/Iran en cours et en raison de l’urgence, sont tombés d’accord pour se réunir de nouveau”.- “Stratégie de confrontation” -Un responsable américain a indiqué pour sa part que le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio avait rencontré vendredi à Istanbul des conseillers diplomatiques et à la sécurité, français, britannique et allemand pour des discussions sur le nucléaire iranien, ainsi que sur l’Ukraine.Les Occidentaux, au premier rang desquels les Etats-Unis, et Israël, soupçonnent l’Iran de chercher à se doter de l’arme atomique, ce que ce pays dément en affirmant que son programme est destiné à des fins civiles.Dans une tribune publiée dimanche sur le site de l’hebdomadaire français Le Point, M. Araghchi a mis en garde les pays européens contre leur “stratégie de confrontation”.Fin avril, son homologue français, Jean-Noël Barrot, avait affirmé que le groupe E3 n’hésiterait “pas une seule seconde” à rétablir des sanctions contre Téhéran si la sécurité européenne était menacée par son programme nucléaire. Les diplomates européens font valoir qu’ils disposent de la possibilité d’enclencher le “snapback”, un mécanisme de l’accord de 2015 qui permet de réimposer les sanctions internationales contre Téhéran.La réunion de vendredi intervient moins d’une semaine après un quatrième cycle de négociations indirectes entre l’Iran et les Etats-Unis, sous la médiation d’Oman.Après son retour à la Maison Blanche en janvier, M. Trump a relancé sa politique dite de “pression maximale” sur l’Iran, l’exhortant à négocier un nouvel accord tout en menaçant de le bombarder en cas d’échec de la diplomatie.- “Rameau d’olivier” -Jeudi, le site d’information américain Axios, citant un responsable américain et d’autres sources, a rapporté que l’administration Trump avait remis à l’Iran une “proposition écrite” pour un accord nucléaire.Mardi à Ryad, M. Trump avait indiqué avoir tendu aux dirigeants iraniens un “rameau d’olivier”, ajoutant qu’il s’agissait d’une offre qui ne durerait pas éternellement. Ali Shamkhani, un conseiller du guide suprême iranien Ali Khamenei, a déclaré mercredi à NBC News que Téhéran s’engagerait à ne jamais fabriquer d’armes nucléaires, à se débarrasser de ses stocks d’uranium hautement enrichi, à n’enrichir l’uranium qu’aux niveaux nécessaires à un usage civil et à autoriser des inspecteurs internationaux à superviser le processus en échange de la levée immédiate de toutes les sanctions économiques à l’encontre de la République islamique.Avant les discussions à Istanbul, la Chine a “salué l’engagement de l’Iran à ne pas développer d’armes nucléaires”, s’opposant “à toutes les sanctions unilatérales illégales”. L’Iran enrichit actuellement l’uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l’accord nucléaire de 2015, alors qu’un taux de 90% est nécessaire pour un usage militaire. Téhéran insiste sur son droit à poursuivre l’enrichissement de l’uranium, affirmant que cela n’est pas négociable, mais qu’il serait ouvert à des réductions temporaires du niveau et du volume de l’enrichissement.