Australie: Google prêt à payer une pénalité de 30 millions d’euros pour pratiques anti-concurrentielles

Google a accepté de payer une pénalité de 30 millions d’euros pour des contrats “anti-concurrentiels” qui visaient à pré-installer uniquement son moteur de recherche sur des téléphones portables commercialisés par deux entreprises australiennes, a annoncé l’autorité locale de la concurrence lundi.L’entreprise américaine a coopéré avec la Commission australienne de la concurrence et des consommateurs et admis avoir conclu des contrats avec les sociétés de télécommunications Telstra et Optus, en vigueur entre décembre 2019 et mars 2021, selon un communiqué de la commission. En échange de l’installation du seul moteur de recherche de Google sur des téléphones fonctionnant sous Android, les sociétés Telstra et Optus avaient reçu une part des revenus publicitaires liés à son utilisation, d’après la commission. “Google a admis (…) que cela avait probablement eu pour effet de réduire drastiquement la concurrence”, de même source.Google a dit être prêt à payer une pénalité de 30 millions d’euros et la commission a depuis transmis le dossier à la Cour fédérale. Elle doit décider du caractère “approprié” ou non de cette somme, de même source.”(Toute) conduite qui restreint la concurrence est illégale en Australie parce qu’elle équivaut habituellement à moins de choix, des coûts plus élevés et un moins bon service pour les clients”, a exposé la présidente de la commission, Gina-Cass Gottlieb.Le géant de la tech s’est pour sa part réjoui d’avoir répondu aux préoccupations du régulateur et s’est engagé “à donner aux fabricants d’appareils Android davantage de flexibilité pour (pré-installer) les navigateurs et applications de recherche”, a dit un porte-parole de Google.L’an dernier, Telta et Optus s’étaient engagés devant la justice à ne plus permettre à l’entreprise américaine de favoriser son moteur de recherche, a rapporté la commission.

Australie: Google prêt à payer une pénalité de 30 millions d’euros pour pratiques anti-concurrentielles

Google a accepté de payer une pénalité de 30 millions d’euros pour des contrats “anti-concurrentiels” qui visaient à pré-installer uniquement son moteur de recherche sur des téléphones portables commercialisés par deux entreprises australiennes, a annoncé l’autorité locale de la concurrence lundi.L’entreprise américaine a coopéré avec la Commission australienne de la concurrence et des consommateurs et admis avoir conclu des contrats avec les sociétés de télécommunications Telstra et Optus, en vigueur entre décembre 2019 et mars 2021, selon un communiqué de la commission. En échange de l’installation du seul moteur de recherche de Google sur des téléphones fonctionnant sous Android, les sociétés Telstra et Optus avaient reçu une part des revenus publicitaires liés à son utilisation, d’après la commission. “Google a admis (…) que cela avait probablement eu pour effet de réduire drastiquement la concurrence”, de même source.Google a dit être prêt à payer une pénalité de 30 millions d’euros et la commission a depuis transmis le dossier à la Cour fédérale. Elle doit décider du caractère “approprié” ou non de cette somme, de même source.”(Toute) conduite qui restreint la concurrence est illégale en Australie parce qu’elle équivaut habituellement à moins de choix, des coûts plus élevés et un moins bon service pour les clients”, a exposé la présidente de la commission, Gina-Cass Gottlieb.Le géant de la tech s’est pour sa part réjoui d’avoir répondu aux préoccupations du régulateur et s’est engagé “à donner aux fabricants d’appareils Android davantage de flexibilité pour (pré-installer) les navigateurs et applications de recherche”, a dit un porte-parole de Google.L’an dernier, Telta et Optus s’étaient engagés devant la justice à ne plus permettre à l’entreprise américaine de favoriser son moteur de recherche, a rapporté la commission.

En Suède, l’église historique de Kiruna déménage sur des roulettes

La magnifique église en bois rouge de Kiruna, dans le nord de la Suède, a commencé mardi matin sa migration vers son nouvel emplacement, étape symbolique du déménagement de la ville pour permettre l’expansion d’une mine de fer. Chargée sur un convoi spécial – des poutres et deux rangées de remorques, Kiruna Kyrka, église luthérienne inaugurée en 1912 et considérée comme l’un des plus beaux bâtiments de Suède, se déplace très lentement – entre 500 mètres et 1 km/h depuis 06h00 GMT.Son voyage a d’abord été béni par l’évêque Åsa Nyström et la prêtre Lena Tjärnberg, curé de Kiruna.Après un chemin d’environ 5 km, l’église doit atteindre sa destination mercredi au terme d’une opération logistique d’envergure, sous les regards de plus de 10.000 personnes attendues, en plus des 18.000 habitants de la ville, massées derrière des barrières de sécurité sous un ciel bleu. Le roi Carl XVI Gustaf sera parmi les spectateurs suivant le déplacement.Avec trente caméras installées le long du parcours, la télévision suédoise SVT retransmet en direct tout le trajet dans cette version de téléscargot.Tout le centre-ville de Kiruna est en cours de relocalisation en raison de l’exploitation d’un immense gisement de minerai de fer par le groupe LKAB.- “Événement unique” -A mesure que les activités minières se sont étendues, l’objectif étant de creuser toujours plus profond – la compagnie extrait aujourd’hui à 1.365 mètres de profondeur – la stabilité du sol sous Kiruna s’est affaiblie, augmentant le risque d’effondrement dans certaines zones.Le chantier a débuté il y a près de vingt ans, et devrait se poursuivre au moins jusqu’en 2035.Le nouveau centre-ville a été inauguré en septembre 2022. Le déplacement de l’église, entièrement financé par LKAB, devrait coûter 500 millions de couronnes (44,8 millions d’euros).Large de 40 mètres et pesant 672 tonnes, l’imposante église, conçue par l’architecte suédois Gustaf Wickman, mêle différentes influences architecturales. Des motifs d’inspiration sami, peuple autochtone de la région, ornent les bancs. Sa silhouette singulière se distingue par un extérieur néogothique rouge, où les toits aux pentes prononcées descendent jusqu’au sol, de larges fenêtres disposées de part et d’autre. L’intérieur, sombre, comporte des éléments de style romantique national, ainsi qu’un retable Art nouveau peint par le prince Eugène de Suède (1865-1947), représentant un paysage aux couleurs pastel, inspiré par ses voyages en Toscane et dans le sud-ouest de la Suède. Parmi les vingt-trois monuments culturels déjà déplacés, l’église de Kiruna sera le plus imposant, explique LKAB qui qualifie le déplacement “d’événement unique dans l’histoire mondiale”.Ce joyau architectural “a été minutieusement étudié dans la perspective de son déplacement afin que les valeurs culturelles soient préservées de la meilleure façon possible, notamment en veillant à ce que le retable et l’orgue soient déplacés avec soin”, assure l’industriel.- 1.200 tonnes -Les routes sur le trajet ont été élargies et nivelées pour assurer un transfert en douceur, un processus qui a pris un an selon LKAB. L’entreprise a proposé soit de compenser financièrement toutes les personnes affectées par la relocalisation de la ville, soit de reconstruire leurs maisons ou bâtiments. “Pour ce qui est de l’église, nous avons décidé qu’il valait mieux la déplacer en une seule pièce,” a expliqué à l’AFP Stefan Holmblad Johansson, chef de projet chez l’industriel, qui affirme avoir entrepris le projet avec “une grande révérence”.”Ce n’est pas un bâtiment ordinaire, c’est une église”, a-t-il insisté. Le sol autour de l’emplacement actuel de l’église a été creusé, permettant l’installation de grandes poutres en dessous afin de la surélever puis de la placer sur deux rangées de remorques.Lorsqu’il s’élancera pour son périple dans une ambiance de fête de village voulue par la municipalité et l’entreprise, l’équipage pèsera 1.200 tonnes, selon LKAB. Le clocher, qui se tient séparément à côté de l’église, sera déplacé la semaine prochaine.

En Suède, l’église historique de Kiruna déménage sur des roulettes

La magnifique église en bois rouge de Kiruna, dans le nord de la Suède, a commencé mardi matin sa migration vers son nouvel emplacement, étape symbolique du déménagement de la ville pour permettre l’expansion d’une mine de fer. Chargée sur un convoi spécial – des poutres et deux rangées de remorques, Kiruna Kyrka, église luthérienne inaugurée en 1912 et considérée comme l’un des plus beaux bâtiments de Suède, se déplace très lentement – entre 500 mètres et 1 km/h depuis 06h00 GMT.Son voyage a d’abord été béni par l’évêque Åsa Nyström et la prêtre Lena Tjärnberg, curé de Kiruna.Après un chemin d’environ 5 km, l’église doit atteindre sa destination mercredi au terme d’une opération logistique d’envergure, sous les regards de plus de 10.000 personnes attendues, en plus des 18.000 habitants de la ville, massées derrière des barrières de sécurité sous un ciel bleu. Le roi Carl XVI Gustaf sera parmi les spectateurs suivant le déplacement.Avec trente caméras installées le long du parcours, la télévision suédoise SVT retransmet en direct tout le trajet dans cette version de téléscargot.Tout le centre-ville de Kiruna est en cours de relocalisation en raison de l’exploitation d’un immense gisement de minerai de fer par le groupe LKAB.- “Événement unique” -A mesure que les activités minières se sont étendues, l’objectif étant de creuser toujours plus profond – la compagnie extrait aujourd’hui à 1.365 mètres de profondeur – la stabilité du sol sous Kiruna s’est affaiblie, augmentant le risque d’effondrement dans certaines zones.Le chantier a débuté il y a près de vingt ans, et devrait se poursuivre au moins jusqu’en 2035.Le nouveau centre-ville a été inauguré en septembre 2022. Le déplacement de l’église, entièrement financé par LKAB, devrait coûter 500 millions de couronnes (44,8 millions d’euros).Large de 40 mètres et pesant 672 tonnes, l’imposante église, conçue par l’architecte suédois Gustaf Wickman, mêle différentes influences architecturales. Des motifs d’inspiration sami, peuple autochtone de la région, ornent les bancs. Sa silhouette singulière se distingue par un extérieur néogothique rouge, où les toits aux pentes prononcées descendent jusqu’au sol, de larges fenêtres disposées de part et d’autre. L’intérieur, sombre, comporte des éléments de style romantique national, ainsi qu’un retable Art nouveau peint par le prince Eugène de Suède (1865-1947), représentant un paysage aux couleurs pastel, inspiré par ses voyages en Toscane et dans le sud-ouest de la Suède. Parmi les vingt-trois monuments culturels déjà déplacés, l’église de Kiruna sera le plus imposant, explique LKAB qui qualifie le déplacement “d’événement unique dans l’histoire mondiale”.Ce joyau architectural “a été minutieusement étudié dans la perspective de son déplacement afin que les valeurs culturelles soient préservées de la meilleure façon possible, notamment en veillant à ce que le retable et l’orgue soient déplacés avec soin”, assure l’industriel.- 1.200 tonnes -Les routes sur le trajet ont été élargies et nivelées pour assurer un transfert en douceur, un processus qui a pris un an selon LKAB. L’entreprise a proposé soit de compenser financièrement toutes les personnes affectées par la relocalisation de la ville, soit de reconstruire leurs maisons ou bâtiments. “Pour ce qui est de l’église, nous avons décidé qu’il valait mieux la déplacer en une seule pièce,” a expliqué à l’AFP Stefan Holmblad Johansson, chef de projet chez l’industriel, qui affirme avoir entrepris le projet avec “une grande révérence”.”Ce n’est pas un bâtiment ordinaire, c’est une église”, a-t-il insisté. Le sol autour de l’emplacement actuel de l’église a été creusé, permettant l’installation de grandes poutres en dessous afin de la surélever puis de la placer sur deux rangées de remorques.Lorsqu’il s’élancera pour son périple dans une ambiance de fête de village voulue par la municipalité et l’entreprise, l’équipage pèsera 1.200 tonnes, selon LKAB. Le clocher, qui se tient séparément à côté de l’église, sera déplacé la semaine prochaine.

La Bourse de Paris en petite hausse après la rencontre Trump-Zelensky

La Bourse de Paris évoluait en petite hausse mardi, les investisseurs digérant la rencontre entre le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, en attendant des indices sur la politique monétaire de la Fed lors du symposium de Jackson Hole.L’indice vedette de la place de Paris, le CAC 40, prenait 40 points, soit 0,51%, à 7.924,05 points vers 10H30 heure locale.Lundi, le CAC 40 a perdu 0,50%, à 7.884,05 points.”Bien qu’il y ait davantage d’optimisme sur la possibilité d’atteindre la paix en Ukraine, la prudence demeure quant à l’issue de cette guerre d’usure”, commente Susanah Streeter, de Hargreaves Lansdown.Donald Trump va “commencer les préparatifs” d’une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, qui rejetait jusqu’ici une telle réunion, au terme d’une “très bonne” entrevue avec le président ukrainien et plusieurs dirigeants européens.Dans un entretien à la chaîne américaine NBC News, le président français Emmanuel Macron n’a pas caché qu’il ne partageait pas l’optimisme de Donald Trump sur la possibilité d’arriver à un accord de paix. Vladimir Poutine est “un prédateur, un ogre à nos portes” qui “a besoin de continuer de manger” pour “sa propre survie”, a averti mardi M. Macron sur LCI, appelant les Européens à “ne pas être naïfs” vis-à-vis de la Russie qui sera “durablement une puissance de déstabilisation”. “Nous sommes prêts à une rencontre bilatérale avec Poutine et après cela nous nous attendons à une rencontre trilatérale” avec la participation de Donald Trump, a de son côté déclaré le chef d’Etat ukrainien à la presse. Les éventuelles concessions territoriales exigées par la Russie à l’Ukraine sont “une question que nous laisserons entre moi et Poutine”, a-t-il ajouté.L’attention se déporte désormais sur le colloque de Jackson Hole (Wyoming), qui réunit de nombreux banquiers centraux en fin de semaine. “Le symposium de Jackson Hole devrait constituer un moment clé pour les marchés, alors que Jerome Powell exposera l’orientation de la politique monétaire de la Fed (la Réserve fédérale américaine, NDLR) à court terme” dans un discours vendredi, note Patrick Munnelly de Tickmill Group.Aéroports de Paris décolleLe titre du groupe Aéroports de Paris avançait de 1,39% à 123,60 euros vers 10H30, après que le gestionnaire a annoncé lundi que le trafic de ses aéroports a connu une légère hausse au mois de juillet (+1,4% sur un an), avec 36,3 millions de passagers.

Markets cautious after Zelensky-Trump talks

Stock markets traded in a narrow range Tuesday and oil prices dipped after US President Donald Trump held what he called “very good” talks with Ukrainian and European leaders on ending the war.Hopes for a breakthrough rose after Trump said he spoke by phone with Russian counterpart Vladimir Putin after hosting Ukrainian President Volodymyr Zelensky, German Chancellor Friedrich Merz and others at the White House.”At the conclusion of the meetings, I called President Putin, and began the arrangements for a meeting, at a location to be determined, between President Putin and President Zelensky,” Trump said.Zelensky said he was ready for what would be his first face-to-face talks with Putin since Russia’s invasion nearly three and a half years ago.Oil prices, which have been volatile for several days — Russia is a major crude producer — fell back after gains on Monday.In Asia and Europe equity investors largely stayed on the sidelines after Wall Street treaded water on Monday.Japan’s Nikkei briefly hit a fresh intraday record before retreating to close down 0.4 percent.Shanghai ended flat, while Hong Kong, Sydney and Seoul retreated and Singapore, Bangkok and Mumbai edged up.In Europe, London and Paris inched up, while Frankfurt was modestly lower.SoftBank shares fell four percent after the Japan-based tech investment giant said it would invest $2 billion in Intel, as the US government reportedly considers taking a 10-percent stake in the troubled US chip giant.Fresh impetus for investors could come from a speech this week by US Federal Reserve chief Jerome Powell at the annual retreat of global central bankers in Jackson Hole.Markets hope Powell will provide more clues about Fed plans for interest rates when it meets next month, after data last week provided a mixed picture about inflation.”Even a nod to easing (by Powell) could be enough to trigger profit-taking, and a hint of caution could set off a scramble for the exits,” Stephen Innes at SPI Asset Management said.- Key figures at around 0830 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.4 percent at 43,546.29 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.2 percent at 25,122.90 (close)Shanghai – Composite: FLAT at 3,727.29 (close)New York – Dow: UP 0.1 percent at 44,946.12 (close)London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 9,166.54Euro/dollar: UP at $1.1678 from $1.1666 on MondayPound/dollar: UP at $1.3521 from $1.3503Dollar/yen: DOWN at 147.65 yen from 147.89 yen  Euro/pound: DOWN at 86.37 pence from 86.40 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.6 percent at $63.02 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.7 percent at $66.12 per barrel

Campings: plus de fréquentation cet été mais un budget plus serré

La fréquentation des campings a progressé sur un an cet été mais les dépenses restent stables compte tenu d’un pouvoir d’achat limité des touristes, selon les professionnels du secteur.”On est à +2% et on s’approche des +2,5%” de fréquentation, a déclaré mardi Nicolas Dayot, président de la fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA) sur RMC.”Les étrangers qui représentent 30% de la clientèle globale, louent surtout des emplacements, tente, caravane et camping-car, facturés moins chers que le mobil-home et les chalets”, a détaillé Nicolas Dayot”Les Français privilégiaient plutôt les logements sur place mais comme (cette année) ils ont tiré sur les économies aux maximum, ils ont aussi choisi les emplacements nus, un peu plus que d’habitude”, selon lui.Le panier moyen a aussi baissé car les vacanciers “ont un peu raccourci leur séjour”, diminué les dépenses “annexes comme les restaurants des campings”, “pris les chalets et mobil-homes les moins chers”.”Les beaux hébergements, plus grands, avec trois chambres et parfois un jacuzzi” ont eu du mal à être loués, a souligné le président de la FNHPA alors que ces dernières années, ce genre de location dite “premium” était la locomotive de la hausse du chiffre d’affaires des campings.”Les campings trois, quatre, cinq étoiles sont ceux qui marchent le mieux puisqu’ils génèrent à eux seuls 86% de la fréquentation totale mais (…) on voit que les clients butinent vers ce qui les intéressent et cette année, ce qui les intéressent, c’est de ne pas dépenser trop d’argent”, a-t-il dit.”Le premium a souffert et l’entrée de gamme s’en est très bien tiré”, a-t-il ajouté. “Les trois étoiles, moins fournis en équipement et services, donc moins chers, avec de meilleurs rapports qualité-prix, sont ceux qui, cette année, s’en sortent le mieux en terme de dynamique”, remarque le président de la FNHPA.Thierry Marx, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) fait le même constat.”Les touristes sont là, il y a une forte demande, mais malheureusement le pouvoir d’achat n’est pas là”, a-t-il dit sur France Inter le 12 août. “Les touristes font un arbitrage entre aller au restaurant, avoir des loisirs, prendre un billet de train ou d’avion qui aujourd’hui a largement augmenté”, selon lui.

Pour Macron, Poutine est un “ogre” qui “a besoin de continuer à manger” pour survivre

Vladimir Poutine est “un prédateur, un ogre à nos portes” qui “a besoin de continuer de manger” pour “sa propre survie”, a averti mardi Emmanuel Macron, appelant les Européens à “ne pas être naïfs” face à la Russie qui sera “durablement une puissance de déstabilisation”. “Depuis 2007-2008 (l’intervention russe en Géorgie, ndlr), le président Poutine a rarement tenu ses engagements. Il a constamment été une puissance de déstabilisation. Et il a cherché à revoir les frontières pour étendre son pouvoir”, a souligné le président français dans un entretien sur LCI.Le président français pense que “la Russie est devenue durablement une puissance de déstabilisation et une menace potentielle pour beaucoup d’entre nous”.”Un pays qui investit 40% de son budget dans de tels équipements, qui a mobilisé une armée de plus d’1,3 million d’hommes, ne reviendra pas à un état de paix et un système démocratique ouvert du jour au lendemain”, a-t-il prévenu. “Donc, y compris pour sa propre survie, il (Poutine) a besoin de continuer de manger. Voilà. Et donc c’est un prédateur, c’est un ogre à nos portes. Je ne dis pas que dès demain, c’est la France qui sera attaquée, mais enfin c’est une menace pour les Européens (…) Il ne faut pas être naïfs”, a insisté le chef de l’État.Cet entretien a été réalisé à l’issue de la réunion à Washington entre Donald Trump et plusieurs dirigeants européens où a été annoncée la tenue d’une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine.Mais, dans un autre entretien à la chaîne américaine NBC News, Emmanuel Macron n’a pas caché qu’il ne partageait pas l’optimisme de Donald Trump sur la possibilité d’arriver à un accord de paix. “Quand je regarde la situation et les faits, je ne vois pas le président Poutine vouloir la paix maintenant mais peut-être je suis trop pessimiste”, a-t-il déclaré.

A Dijon, la seule ZAD urbaine de France en sursis

En plein cœur de Dijon, des squatteurs ont créé en 2010 le “Quartier libre des Lentillères”, où ils défendent une vie affranchie des logiques marchandes. Le ministère de l’Intérieur, lui, voit dans cette “seule ZAD urbaine de France” un foyer de “contestation”, que la mairie menace d’expulser.Non loin des riches hôtels particuliers du centre-ville historique, un îlot de végétation dense se laisse à peine découvrir.Dans cette jungle surprenante, un labyrinthe de sentiers mène à un habitat disparate : des cabanes à l’architecture hésitante; de vieux bâtiments squattés; des caravanes prises de moisissures. “Bienvenue au quartier libre des Lentillères”, annonce un panneau envahi de lierre.”On est une petite centaine”, évalue “Tristan” (prénom d’emprunt), 31 ans, qui y vit “depuis une dizaine d’années”. “Je n’avais pas de logement. Je me suis installé ici par nécessité, mais aussi par choix: je voulais participer à la lutte contre un projet destructeur”, dit-il à l’AFP.En mars 2010, des militants investissent ces anciennes terres maraîchères, où des riverains cultivent encore de petits lopins, pour empêcher un projet immobilier de 1.400 logements.Au fil des ans, le site de 8 hectares s’équipe pour vivre en autarcie: un four à pain, un potager, une “cantine à prix libre” et un “bar à caca” (des toilettes sèches).”Mais on ne revendique pas le statut de ZAD”, précise Tristan en référence aux “Zones à défendre” dont la plus célèbre fut montée par les opposants au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. “On est un quartier autogéré”, préfère-t-il.”Et solidaire”, ajoute “Camille”, 32 ans, aux Lentillères depuis cinq ans: beaucoup d’occupants qui travaillent aident financièrement ceux dans le besoin. “De toute façon, on a besoin de très peu car on recycle, on mange nos propres légumes”, explique-t-elle. “C’est un modèle économique viable. On l’a prouvé”.”On vit tous ensemble: des familles, des exilés…”, ajoute-t-elle. “On accueille ici ceux qui ne rentrent pas dans les cases”, confirme Tristan. – Ultimatum -En novembre 2019, les occupants des Lentillères obtiennent l’abandon partiel du projet immobilier mais la mairie continue à réclamer leur “régularisation”.Il est vrai que l’existence de cette zone de non-droit en plein Dijon fait mauvaise figure pour le maire d’alors, François Rebsamen, un socialiste Macron-compatible qui cherche à devenir ministre (ce sera fait fin 2014 à l’Aménagement du territoire).Accentuant la pression, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, annonce en 2023 ne plus tolérer “aucune ZAD”. Selon lui, les Lentillères sont la “seule ZAD urbaine de France” et figurent parmi 42 sites susceptibles de “faire naître des contestations extrêmement violentes”.Dijon a “besoin de logements”, ajoute la socialiste Nathalie Koenders, devenue maire après la nomination de M. Rebsamen au gouvernement. “On a 1.000 demandes en attente”, dit-elle. Elle relance donc un projet immobilier, de 60 logements cette fois, sur 1,14 hectare de la ZAD.”On ne construira pas sur le reste”, promet-elle à l’AFP, à condition que les occupants “légalisent” leur situation, par exemple en créant une association qui signerait un bail avec la mairie. “Je tends la main. Mais je leur donne un ultimatum jusqu’à octobre. Sinon, ce sera l’expulsion”, avertit la maire.Mme Koenders dénonce en particulier des conditions de vie “déplorables”. Elle reconnaît ne jamais être entrée dans la ZAD mais en veut pour preuve un incendie survenu en janvier dernier.Selon le premier adjoint de la maire, Antoine Hoareau, qui s’était rendu sur place, le feu a révélé un “véritable bidonville”, “loin de la vision idyllique” véhiculée par les occupants.Les zadistes n’ont toujours pas arrêté leur réponse à la mairie, disant avoir “besoin de temps”, selon Tristan.Dans la quête d’une solution, il faudra de plus compter sur la centaine de riverains qui cultivent un petit jardin aux Lentillères et sont également contre sa “bétonisation”.”Non, je ne veux pas qu’ils construisent”, déclare à l’AFP Roland Garrot, 77 ans, repiquant des fraisiers dans son potager. “Je suis ici depuis 40 ans environ, avant le quartier libre. Depuis qu’ils se sont installés, je n’ai jamais eu de problème”.

A Dijon, la seule ZAD urbaine de France en sursis

En plein cœur de Dijon, des squatteurs ont créé en 2010 le “Quartier libre des Lentillères”, où ils défendent une vie affranchie des logiques marchandes. Le ministère de l’Intérieur, lui, voit dans cette “seule ZAD urbaine de France” un foyer de “contestation”, que la mairie menace d’expulser.Non loin des riches hôtels particuliers du centre-ville historique, un îlot de végétation dense se laisse à peine découvrir.Dans cette jungle surprenante, un labyrinthe de sentiers mène à un habitat disparate : des cabanes à l’architecture hésitante; de vieux bâtiments squattés; des caravanes prises de moisissures. “Bienvenue au quartier libre des Lentillères”, annonce un panneau envahi de lierre.”On est une petite centaine”, évalue “Tristan” (prénom d’emprunt), 31 ans, qui y vit “depuis une dizaine d’années”. “Je n’avais pas de logement. Je me suis installé ici par nécessité, mais aussi par choix: je voulais participer à la lutte contre un projet destructeur”, dit-il à l’AFP.En mars 2010, des militants investissent ces anciennes terres maraîchères, où des riverains cultivent encore de petits lopins, pour empêcher un projet immobilier de 1.400 logements.Au fil des ans, le site de 8 hectares s’équipe pour vivre en autarcie: un four à pain, un potager, une “cantine à prix libre” et un “bar à caca” (des toilettes sèches).”Mais on ne revendique pas le statut de ZAD”, précise Tristan en référence aux “Zones à défendre” dont la plus célèbre fut montée par les opposants au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. “On est un quartier autogéré”, préfère-t-il.”Et solidaire”, ajoute “Camille”, 32 ans, aux Lentillères depuis cinq ans: beaucoup d’occupants qui travaillent aident financièrement ceux dans le besoin. “De toute façon, on a besoin de très peu car on recycle, on mange nos propres légumes”, explique-t-elle. “C’est un modèle économique viable. On l’a prouvé”.”On vit tous ensemble: des familles, des exilés…”, ajoute-t-elle. “On accueille ici ceux qui ne rentrent pas dans les cases”, confirme Tristan. – Ultimatum -En novembre 2019, les occupants des Lentillères obtiennent l’abandon partiel du projet immobilier mais la mairie continue à réclamer leur “régularisation”.Il est vrai que l’existence de cette zone de non-droit en plein Dijon fait mauvaise figure pour le maire d’alors, François Rebsamen, un socialiste Macron-compatible qui cherche à devenir ministre (ce sera fait fin 2014 à l’Aménagement du territoire).Accentuant la pression, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, annonce en 2023 ne plus tolérer “aucune ZAD”. Selon lui, les Lentillères sont la “seule ZAD urbaine de France” et figurent parmi 42 sites susceptibles de “faire naître des contestations extrêmement violentes”.Dijon a “besoin de logements”, ajoute la socialiste Nathalie Koenders, devenue maire après la nomination de M. Rebsamen au gouvernement. “On a 1.000 demandes en attente”, dit-elle. Elle relance donc un projet immobilier, de 60 logements cette fois, sur 1,14 hectare de la ZAD.”On ne construira pas sur le reste”, promet-elle à l’AFP, à condition que les occupants “légalisent” leur situation, par exemple en créant une association qui signerait un bail avec la mairie. “Je tends la main. Mais je leur donne un ultimatum jusqu’à octobre. Sinon, ce sera l’expulsion”, avertit la maire.Mme Koenders dénonce en particulier des conditions de vie “déplorables”. Elle reconnaît ne jamais être entrée dans la ZAD mais en veut pour preuve un incendie survenu en janvier dernier.Selon le premier adjoint de la maire, Antoine Hoareau, qui s’était rendu sur place, le feu a révélé un “véritable bidonville”, “loin de la vision idyllique” véhiculée par les occupants.Les zadistes n’ont toujours pas arrêté leur réponse à la mairie, disant avoir “besoin de temps”, selon Tristan.Dans la quête d’une solution, il faudra de plus compter sur la centaine de riverains qui cultivent un petit jardin aux Lentillères et sont également contre sa “bétonisation”.”Non, je ne veux pas qu’ils construisent”, déclare à l’AFP Roland Garrot, 77 ans, repiquant des fraisiers dans son potager. “Je suis ici depuis 40 ans environ, avant le quartier libre. Depuis qu’ils se sont installés, je n’ai jamais eu de problème”.