Human ancestor Lucy gets first European showing in PragueMon, 25 Aug 2025 13:21:04 GMT
The 3.18-million-year-old bone fragments of human ancestor Lucy, which rarely leave Ethiopia, went on display in Prague on Monday, with the Czech prime minister hailing the fossils’ “first ever” showing in Europe.The ancient remains of the Australopithecus afarensis were discovered in Ethiopia in 1974. The find was, at the time, the most complete ever made …
Human ancestor Lucy gets first European showing in PragueMon, 25 Aug 2025 13:21:04 GMT Read More »
Salvadoran man at center of Trump immigration row detained again
A Salvadoran man at the center of a row over President Donald Trump’s immigration crackdown was arrested on Monday and is facing deportation, officials said.Kilmar Abrego Garcia, who was wrongly deported to El Salvador in March and then sent back to the United States, was arrested by Immigration and Customs Enforcement (ICE), Homeland Security Secretary Kristi Noem said.ICE was “processing him for deportation,” Noem added in a post on X.According to Abrego Garcia’s lawyers, the government intends to deport him to far-flung Uganda.Abrego Garcia was released last week from a jail in Tennessee, where he is facing human smuggling charges, and allowed to go home to Maryland pending trial.He was required to check in with ICE in Baltimore on Monday as one of the conditions of his release.Simon Sandoval-Moshenberg, one of Abrego Garcia’s attorneys, said his client was taken into custody by ICE when he turned up for the appointment.”The notice stated that the reason was an interview,” Sandoval-Moshenber said. “Clearly that was false. There was no need for them to take him into ICE detention.”He was already on electronic monitoring from the US Marshal Service and basically on house arrest,” he said. “The only reason that they’ve chosen to take him into detention is to punish him.”The attempt to deport Garcia to Uganda in East Africa adds a dramatic new twist to a saga that became a test case for Trump’s harsh crackdown on illegal immigration — and, critics say, his trampling of the law.- ‘Administrative error’ -Abrego Garcia had been living in the United States under protected legal status since 2019, when a judge ruled he should not be deported because he could be harmed in his home country.Then he became one of more than 200 people sent to El Salvador’s CECOT mega-prison as part of Trump’s crackdown on undocumented migrants.But Justice Department lawyers admitted that the Salvadoran had been wrongly deported due to an “administrative error.”He was returned to US soil only to be detained again in Tennessee on human smuggling charges.Abrego Garcia denies any wrongdoing, while the administration alleges he is a violent MS-13 gang member who smuggled other undocumented migrants into the country.On Thursday, when it became clear Abrego Garcia would be released the following day, government officials made him a plea offer: remain in custody, plead guilty to human smuggling and be deported to Costa Rica.He declined the offer.The case has become emblematic of Trump’s crackdown on illegal migration.Right-wing supporters praise the Republican president’s toughness, but legal scholars and human rights advocates have blasted what they say is a haphazard rush to deport people without even a court hearing, in violation of basic US law.
GPA: une idée “totalement contraire” à la “dignité des femmes”, selon Aurore Bergé
La ministre de l’Egalité entre les femmes et les hommes Aurore Bergé a jugé lundi que la GPA (gestation pour autrui), dont Gabriel Attal veut débattre de la légalisation, est “totalement contraire” à “la dignité des femmes”, sur Europe1/CNews.”Je ne nie pas le désir puissant d’enfant qui peut exister. (…) Je peux totalement comprendre la douleur de celles et ceux qui n’arrivent pas à être parents”, a expliqué la ministre invitée à réagir à la proposition du secrétaire général du parti Renaissance qui souhaite aboutir à une GPA présentée comme “éthique”. Mais Mme Bergé “ne souhaite pas que pour répondre à ce désir d’enfant sincère qui peut exister, on mette en balance la question du corps des femmes et de la dignité humaine”.Le président des députés macronistes Gabriel Attal souhaite mettre la légalisation de la GPA au débat interne du parti Renaissance, dans le cadre d’une convention thématique qui fera l’objet d’un vote des adhérents.La GPA est la pratique consistant à une femme, désignée généralement sous le nom de “mère porteuse”, de porter un enfant pour le compte d’un couple de parents d’intention, à qui il sera remis après la naissance.Le président Emmanuel Macron avait dit l’an dernier ne pas être favorable à la GPA, qui n’est selon lui “pas compatible avec la dignité des femmes” et constitue “une forme de marchandisation de leur corps”.
Sous un ciel parsemé de drones, des robots pour aider les médecins militaires ukrainiens
A l’aide d’un robot piloté à distance, un militaire ukrainien récupère l’un de ses camarades blessés pour le transporter vers un lieu sûr, loin du front. Soudain, le pire se produit sur son écran.Ce jeune homme de 27 ans répondant au nom de guerre “Magicien”, aperçoit une fumée grise: sa machine a heurté une mine.”Magicien” est alors convaincu que la mission est un échec, et que son frère d’armes a péri par sa faute. “Pendant cinq minutes, la mort de cette personne pesait sur ma conscience”, raconte-t-il à l’AFP.Mais en regardant l’écran, qui montre des panaches de fumée s’échappant du véhicule, il aperçoit une silhouette qui rampe pour se mettre en sécurité: le soldat blessé est toujours vivant. Il ne reste pour l’équipe qu’à envoyer un deuxième robot pour finir la mission.La prolifération de drones bon marché mais mortels déployés tant par la Russie que l’Ukraine a profondément changé la façon dont la guerre est menée. Elle a aussi transformé la manière dont les médecins de première ligne récupèrent les blessés sur le champ de bataille.Au début de l’invasion russe lancée début 2022, les soignants pouvaient se précipiter sur le champ de bataille et évacuer les soldats avec des civières ou des véhicules. C’est aujourd’hui impossible en raison des drones.Olena Ivanenko raconte des épisodes douloureux où elle n’a pas pu atteindre des soldats blessés, pourtant à moins d’un kilomètre de distance. “J’entendais leurs voix à la radio, mais je ne pouvais rien faire”, dit avec regret cette infirmière militaire.- “Trop loin” -Sur dix kilomètres autour de la ligne de front s’étend désormais une “zone mortelle” où tout mouvement peut être fatal, selon des analystes.”Quand un frère ou une soeur meurt, c’est fini. On ne peut pas les ramener à la vie, mais quand on a une chance de sauver quelqu’un et qu’on ne peut pas le faire parce qu’on est trop loin, c’est très dur”, témoigne Mme Ivanenko, qui sert au sein du 412e régiment ukrainien.Cette impuissance a contraint l’armée à faire preuve d’ingéniosité.L’unité de Mme Ivanenko envoie souvent de la nourriture ou des médicaments à l’aide de drones aux militaires immobilisés par leurs blessures. Cela va même jusqu’à envoyer des seringues en expliquant à distance comment s’en servir.Les robots d’évacuation comme ceux de “Magicien” sont une autre solution, mais seuls des opérateurs qualifiés peuvent mener à bien ces missions délicates.”Il faut être très prudent, ne pas faire de mouvements brusques, être très attentif”, explique “Krop”, un opérateur de robot de la 5e brigade.Sur un terrain d’entraînement dans l’est de l’Ukraine, il montre à l’AFP les mouvements agiles dont sont capables les machines qu’il pilote à l’aide d’une manette équipée d’un écran.”Krop” envoie le robot à travers un champ de tournesols et le fait tourner sur place, tandis qu’un autre pilote joue le rôle du blessé sur la plate-forme destinée à les transporter.- “Tout mon corps tremblait” -L’attitude des opérateurs change en fonction de la mission, souligne “Bot”, pilote de la 5e brigade.”Il s’agit de la vie de quelqu’un. Ce n’est pas un jeu”, dit le jeune homme de 24 ans.Les robots sont lents, ce qui signifie que les drones russes peuvent facilement les localiser et les prendre pour cible, s’ils ne sautent pas sur une mine avant cela.Le bilan des évacuations ratées, en termes de vies perdues, pèse lourdement sur les pilotes.”On passe une demi-heure à se flageller, puis on se dit: +Bon sang, ce sont ces salauds qui les ont tués. Ce n’est pas moi qui leur ai tiré dessus+”, assure “Magicien”.Après avoir cru à l’échec de sa mission d’évacuation de son camarade blessé, il s’en est tiré avec un deuxième robot.”À ce moment-là , je conduisais et tout mon corps tremblait, sauf les doigts qui tiennent le joystick”, raconte le militaire.Le trajet du retour a duré des heures, avec des moments douloureux pour le soldat blessé, entre nids-de-poule, creux et bosses.”J’avais un peu pitié de lui. Quinze kilomètres dans un panier qui tremble, ce n’est pas très confortable”, remarque “Magicien”. “Mais je l’ai sorti de là ”.