Wall Street shrugs off drop US private sector jobs
Wall Street on Wednesday largely shrugged off data showing an unexpected drop in US private sector jobs and US President Donald Trump ruling out a fresh tariffs delay.Meanwhile, the pound fell around one percent against the dollar amid speculation about the future of British finance minister Rachel Reeves.The S&P 500 and Nasdaq Composite were both higher in late morning trading despite data showing the US private sector unexpectedly losing 33,000 jobs in June, a potential sign of labour market weakness due to the prospect of high tariffs on key US trading partners snapping into place next week.It was the first such decline in recent years, in data that will be scrutinised ahead of government data on the US jobs market due to be released on Thursday.A week before the 90-day pause on the imposition of stiff new US tariffs ends, few governments have struck deals to avert the levies, though White House officials say several are in the pipeline.And while the administration had set July 9 as the deadline to finalise pacts, investors largely expect that to be pushed back or countries given extra time.However, the president said Tuesday he was “not thinking about the pause” and again warned he would end negotiations or hike some duties.”While markets suspect another last-minute climbdown, any renewed trade tension still poses a headwind for the dollar,” said Fawad Razaqzada, market analyst with City Index and FOREX.com.Investors were also tracking Trump’s signature budget bill, which faces an uncertain final vote in the US House of Representatives.Optimism over an extension to deep tax cuts has been offset by concerns it add around $3 trillion to the US national debt.In Europe, London’s FTSE-100 ended the day down 0.1 percent and the pound lost around one percent against the dollar on speculation over the future of British finance minister Rachel Reeves.Reeves appeared visibly upset in parliament a day after Prime Minister Keir Starmer’s Labour government U-turned over key welfare reforms, wiping out a multibillion-pound boost to public finances and triggering speculation that she could lose her job.”The prospect of political turmoil is causing bond yields to rise. The market is pricing in the possibility of a replacement chancellor with a more left-leaning agenda, which is spooking the bond market and waking up the bond vigilantes from their slumber,” said Kathleen Brooks, research director at XTB.Brooks added that axing Reeves would be “a strange choice” from a market perspective.Oil prices rose around one percent as crude-producer Iran suspended cooperation with the United Nations’ nuclear watchdog, days after a ceasefire in a war that saw Israeli and US strikes on nuclear sites in the Islamic republic.On the corporate front Wednesday, shares in Tesla rose 4.4 percent despite reporting another hefty drop, of 13.5 percent, in auto sales, extending a difficult period amid intensifying electric vehicle competition and backlash over CEO Elon Musk’s political activities.- Key figures at around 1530 GMT -New York – Dow: FLATÂ at 44,508.53 pointsNew York – S&P 500: UP 0.2 percent at 6,210.65New York – Nasdaq: UP 0.7 percent at 20,340.77London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 8,774.69 (close)Paris – CAC 40: UP 1.0 percent at 7,738.42 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.5 percent at 23,790.11 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.6 percent at 39,762.48Â (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.6 percent at 24,221.41 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,454.79 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1783 from $1.1806 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.3614 from $1.3740Dollar/yen: UP at 143.85 yen from 143.41 yenEuro/pound: UP at 86.53 pence from 85.87 penceBrent North Sea Crude: UP 1.0Â percent at $67.77 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.8 percent at $65.98 per barrelburs-rl/cw
Un attentat d’un masculiniste revendiqué déjoué, le jeune de 18 ans écroué
Il est suspecté d’avoir voulu attaquer des femmes avec des couteaux: un lycéen de 18 ans, interpellé à Saint-Etienne, a été mis en examen et écroué mardi dans ce premier dossier terroriste exclusivement lié à la mouvance masculiniste “incel”.D’après une source proche de l’enquête, le mis en cause, Timoty G., a été interpellé vendredi après-midi par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) près d’un lycée public de Saint-Etienne, où il est inscrit à la fois en classe préparatoire et à l’internat.D’après des sources proches du dossier à l’AFP, le suspect, dont la famille réside dans la région stéphanoise, a été arrêté avec deux couteaux dans son sac, voulait s’en prendre à des femmes et s’est clairement identifié dans cette mouvance “incel”.C’est une abréviation anglophone pour les “célibataires involontaires”, des hommes soutenant qu’ils seraient seuls à cause des femmes qui ne veulent pas d’eux, et qui nourrissent une haine à leur égard ou envers le féminisme, jugé responsable de leurs échecs, qui débouche parfois sur des actions violentes.A l’AFP, le Parquet national antiterroriste (Pnat) a confirmé l’ouverture d’une information judiciaire mardi, “à l’encontre d’un jeune homme de 18 ans, se revendiquant de la mouvance +incel+”.L’homme a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes et incarcéré, a confirmé le Pnat.D’allure juvénile, le visage presque glabre et le corps fluet, vêtu d’un tee-shirt bleu marine, Timoty G. a comparu mardi soir devant un juge des libertés et de la détention (JLD), a constaté un journaliste de l’AFP.”J’ai rencontré un adolescent qui souffre et non un combattant qui se prépare à l’action. L’instruction ramènera ce dossier à sa plus juste proportion du point de vue de la qualification et de la personnalité du mis en examen”, a commenté auprès de l’AFP l’avocate de cet homme né en novembre 2006 dans la Loire, Me Maria Snitsar.D’après une source proche du dossier, celui qui voulait devenir ingénieur a compulsé des vidéos masculinistes, notamment sur le réseau social TikTok, et aurait été détecté par des messages violents publiés sur les réseaux sociaux.- “Instable, frustré” -Selon une autre source proche du dossier, c’est la première saisine du Pnat exclusivement rattachée à la mouvance “incel”, une notion qui était apparue jusque-là de manière plus marginale dans au moins deux de ses dossiers.En septembre 2023, un jeune homme des Hauts-de-France proche de l’ultradroite, soupçonné de projets d’actions violente, a été mis en examen à Paris et écroué.Une source proche du dossier l’avait présenté comme “un jeune majeur instable, frustré” plutôt “qu’un idéologue”.Le second concerne un dossier déjà jugé, qui avait regroupé quatre jeunes, dont l’un voulait partir en Syrie, deux autres glorifiaient Hitler et le nazisme, tandis que tous trois dialoguaient par messagerie cryptée avec une femme rêvant de faire sauter une église.Deux d’entre eux admiraient la théorie du grand remplacement mais aussi plusieurs auteurs de tueries de masse attribuées à l’extrême droite, parmi lesquels Anders Breivik (Norvège, Utøya, 2011, 77 morts), Brenton Tarrant (Nouvelle-Zélande, Christchurch, 2019, 51 morts) ou Dylan Klebold (Etats-Unis, Columbine, 1999, 13 morts).Timoty G. s’était aussi intéressé à certains de ces faits, selon la source proche.”Les discours masculinistes ont des conséquences dans la vie réelle (…). Nous n’accepterons pas qu’ils continuent à se propager” a réagi sur X Aurore Bergé, ministre de l’Egalité entre les Femmes et les Hommes.La série Netflix “Adolescence”, diffusée au printemps et qui a connu un grand succès, a mis en lumière ces influences toxiques et misogynes auxquelles sont exposés les jeunes hommes en ligne.Parmi les personnalités stars dans ces algorithmes figure l’influenceur masculiniste Andrew Tate, suivi par près de 11 millions de personnes sur X et accusé de viols.La mouvance “incel” a été revendiquée par plusieurs auteurs de tueries et s’en sont pris à des femmes.En 1989, un homme de 25 ans, revendiqué “antiféministe”, avait ouvert le feu à l’école polytechnique de Montréal, tuant 13 étudiantes et une secrétaire, avant de se suicider. L’attentat, l’une des pires tueries de l’histoire du Canada, avait profondément ébranlé ce pays.
Un attentat d’un masculiniste revendiqué déjoué, le jeune de 18 ans écroué
Il est suspecté d’avoir voulu attaquer des femmes avec des couteaux: un lycéen de 18 ans, interpellé à Saint-Etienne, a été mis en examen et écroué mardi dans ce premier dossier terroriste exclusivement lié à la mouvance masculiniste “incel”.D’après une source proche de l’enquête, le mis en cause, Timoty G., a été interpellé vendredi après-midi par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) près d’un lycée public de Saint-Etienne, où il est inscrit à la fois en classe préparatoire et à l’internat.D’après des sources proches du dossier à l’AFP, le suspect, dont la famille réside dans la région stéphanoise, a été arrêté avec deux couteaux dans son sac, voulait s’en prendre à des femmes et s’est clairement identifié dans cette mouvance “incel”.C’est une abréviation anglophone pour les “célibataires involontaires”, des hommes soutenant qu’ils seraient seuls à cause des femmes qui ne veulent pas d’eux, et qui nourrissent une haine à leur égard ou envers le féminisme, jugé responsable de leurs échecs, qui débouche parfois sur des actions violentes.A l’AFP, le Parquet national antiterroriste (Pnat) a confirmé l’ouverture d’une information judiciaire mardi, “à l’encontre d’un jeune homme de 18 ans, se revendiquant de la mouvance +incel+”.L’homme a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes et incarcéré, a confirmé le Pnat.D’allure juvénile, le visage presque glabre et le corps fluet, vêtu d’un tee-shirt bleu marine, Timoty G. a comparu mardi soir devant un juge des libertés et de la détention (JLD), a constaté un journaliste de l’AFP.”J’ai rencontré un adolescent qui souffre et non un combattant qui se prépare à l’action. L’instruction ramènera ce dossier à sa plus juste proportion du point de vue de la qualification et de la personnalité du mis en examen”, a commenté auprès de l’AFP l’avocate de cet homme né en novembre 2006 dans la Loire, Me Maria Snitsar.D’après une source proche du dossier, celui qui voulait devenir ingénieur a compulsé des vidéos masculinistes, notamment sur le réseau social TikTok, et aurait été détecté par des messages violents publiés sur les réseaux sociaux.- “Instable, frustré” -Selon une autre source proche du dossier, c’est la première saisine du Pnat exclusivement rattachée à la mouvance “incel”, une notion qui était apparue jusque-là de manière plus marginale dans au moins deux de ses dossiers.En septembre 2023, un jeune homme des Hauts-de-France proche de l’ultradroite, soupçonné de projets d’actions violente, a été mis en examen à Paris et écroué.Une source proche du dossier l’avait présenté comme “un jeune majeur instable, frustré” plutôt “qu’un idéologue”.Le second concerne un dossier déjà jugé, qui avait regroupé quatre jeunes, dont l’un voulait partir en Syrie, deux autres glorifiaient Hitler et le nazisme, tandis que tous trois dialoguaient par messagerie cryptée avec une femme rêvant de faire sauter une église.Deux d’entre eux admiraient la théorie du grand remplacement mais aussi plusieurs auteurs de tueries de masse attribuées à l’extrême droite, parmi lesquels Anders Breivik (Norvège, Utøya, 2011, 77 morts), Brenton Tarrant (Nouvelle-Zélande, Christchurch, 2019, 51 morts) ou Dylan Klebold (Etats-Unis, Columbine, 1999, 13 morts).Timoty G. s’était aussi intéressé à certains de ces faits, selon la source proche.”Les discours masculinistes ont des conséquences dans la vie réelle (…). Nous n’accepterons pas qu’ils continuent à se propager” a réagi sur X Aurore Bergé, ministre de l’Egalité entre les Femmes et les Hommes.La série Netflix “Adolescence”, diffusée au printemps et qui a connu un grand succès, a mis en lumière ces influences toxiques et misogynes auxquelles sont exposés les jeunes hommes en ligne.Parmi les personnalités stars dans ces algorithmes figure l’influenceur masculiniste Andrew Tate, suivi par près de 11 millions de personnes sur X et accusé de viols.La mouvance “incel” a été revendiquée par plusieurs auteurs de tueries et s’en sont pris à des femmes.En 1989, un homme de 25 ans, revendiqué “antiféministe”, avait ouvert le feu à l’école polytechnique de Montréal, tuant 13 étudiantes et une secrétaire, avant de se suicider. L’attentat, l’une des pires tueries de l’histoire du Canada, avait profondément ébranlé ce pays.
Tesla reports lower car sales but figures better than feared
Tesla reported another hefty drop in auto sales Wednesday, extending a difficult period amid intensifying electric vehicle competition and backlash over CEO Elon Musk’s political activities.The EV maker reported 384,122 deliveries in the second quarter, down 13.5 percent from the year-ago period. Shares rallied after the disclosure, which was better than some leading forecasts in recent days.The sales figures released Wednesday, which are global, reflect the more contested nature of the EV market, which Tesla once dominated, but which now also features BYD and other low-cost Chinese companies, as well as legacy western automakers like General Motors, Toyota and Volkswagen.But Musk’s political activism on behalf of right-wing figures has also made the company a target of boycotts and demonstrations, weighing on sales. In recent days, Musk has revived a feud with US President Donald Trump, dragging Tesla shares lower on Tuesday.The figures portend another poor round of earnings when Tesla reports results on July 23. Analysts currently project a drop of 16 percent to $1.2 billion in profits, according to S&P Capital IQ.Tesla has faced questions about its dearth of new retail auto products to wow consumers after Musk’s futuristic Cybertruck proved polarizing. Analysts will be looking for an update on the state of new offerings after Tesla said in April that it planned “more affordable models” in the first half of 2025. The company has begun deliveries of its revamped Model Y in some markets, according to news reports. Tesla launched a long-discussed robotaxi venture in Austin, Texas, lending momentum to Musk’s branding of the company as at the forefront of autonomous and artificial intelligence technology.But reports that the self-driving cars have driven recklessly have prompted oversight from US regulators.Heading into Wednesday’s sales figure release, notes from JPMorgan Chase and Deutsche Bank had forecast bigger drops in second-quarter deliveries, citing poor figures in Europe especially.The JPMorgan note was especially bearish, setting a December share price target of $115, down more than 60 percent from today’s levels and citing an expected drag from the elimination of US tax credits for EVs under Trump’s legislation moving through Congress.But Wedbush’s Dan Ives said Wednesday’s “better-than-feared” report set the stage for growth.”If Musk continues to lead and remain in the driver’s seat, we believe Tesla is on a path to an accelerated growth path over the coming years with deliveries expected to ramp in the back-half of 2025 following the Model Y refresh cycle,” Ives said.- Political wildcard -A wildcard remains how Musk’s shifting relationship with Trump could affect Tesla.Musk donated more than $270 million to Trump’s 2024 campaign, barnstorming key battleground states for the Republican. After the election, he oversaw the launch of the “Department of Government Efficiency,” a controversial initiative that eliminated thousands of government jobs that DOGE said were part of a pattern of waste, fraud and abuse.But Musk has broken with Trump over the White House’s flagship tax and spending bill, which Musk rated as wasteful and misguided.Musk has called the bill “utterly insane and destructive” and accused bill supporters of backing “debt slavery.”In response, Trump has threatened to target Musk’s business empire and warned of deporting the South African-born Musk. Tesla shares fell more than five percent on Tuesday following this back and forth.”This high-profile feud introduces political risk,” Briefing.com said in a note Tuesday.”The personal nature of the conflict, amplified by Trump’s comments implying Tesla’s reliance on subsidies for survival, has sparked fears of broader policy shifts targeting Musk’s business empire. This political uncertainty undermines investor confidence.”Tesla shares rose 2.8 percent early Wednesday.
Face aux violences à l’école, la commission parlementaire appelle à “une révolution”
Dénonçant des “monstruosités” et un “Etat défaillant” face à un déferlement de violences en milieu scolaire pendant des décennies, la commission parlementaire lancée après le scandale Bétharram a proposé mercredi 50 mesures pour mieux protéger les enfants.La commission d’enquête a permis de dresser le “constat accablant” d’une “défaillance majeure de l’Etat” a déclaré son corapporteur Paul Vannier (LFI) lors d’une conférence de presse, appelant à une “révolution” face aux violences scolaires.Les travaux de cette commission d’enquête ont permis 80 signalements à la justice au titre de l’article 40 du code de procédure pénale. Elle est née du scandale autour des révélations sur l’affaire des violences sexuelles et physiques qui se sont poursuivies pendant des décennies à Notre-Dame-de-Bétharram, dans le Béarn. L’affaire, qui a entraîné des révélations en chaîne de mauvais traitements et agressions sexuelles dans d’autres établissements à travers la France, a aussi ébranlé François Bayrou, ministre de l’Education nationale au moment des premières plaintes.Dans leur rapport rendu mercredi, les députés pointent chez lui un “défaut d’action” à l’époque qui a pu laisser les violences “perdurer”, alors qu’il était “informé” et “avait les moyens” d’agir.La présidente de la commission parlementaire, Fatiha Keloua Hachi, a fustigé aussi les attaques lancées par François Bayrou, lors de son audition fleuve devant la commission, contre l’ex-professeure de Bétharram Françoise Gullung, lanceuse d’alerte qu’il a accusée d’avoir “affabulé”. Il vit “dans un monde qui est différent du nôtre” où l’on peut donner des “claques éducatives”, a-t-elle dit lors de la conférence de presse.- “Déchaînement de violences” -Pour Paul Vannier, François Bayrou a menti sur ce qu’il savait des sévices à Bétharram et commis un parjure. Mais Fatiha Keloua-Hachi a écarté l’idée d’un signalement à la justice.Dans leur rapport, les députés évoquent “un véritable déchaînement de violences” à Notre-Dame-de-Bétharram, avec “une communauté de notables au soutien indéfectible”. Ils décrivent les mêmes “logiques à l’oeuvre” dans d’autres établissements, dont des “violences institutionnalisées sous prétexte d’excellence pédagogique”. Pour les rapporteurs, les mécanismes d’omerta et de mauvais traitements étaient “accentués dans l’enseignement catholique”, du fait d’un “modèle éducatif explicitement plus strict, s’appuyant sur de nombreux internats”. Ces violences, d’après eux, persistent, “encore invisibilisées” dans l’enseignement public et de façon “préoccupante” dans l’enseignement privé, “notamment catholique”. Paul Vannier dénonce aussi la place d'”intermédiaire” s’apparentant à un lobby que s’est arrogé Secrétariat général à l’enseignement catholique (Sgec), sans statut légal pour le faire, dans les relations avec le ministère de l’Education. Il a appelé à dépasser ce “ministère bis”.Le secrétaire général de l’enseignement catholique Philippe Delorme a, lui, dénoncé auprès de l’AFP “une orientation” du rapport “qui voudrait que l’enseignement public et privé fonctionnent exactement de la même manière, ce qui est complètement absurde”. “On ne peut pas dire que nos 7.200 établissements dysfonctionnent”, insiste-t-il.Les députés déplorent en outre des contrôles de l’Etat “quasi-inexistants” et une prévention et des signalements “lacunaires”.- “Traduire en actes” -Parmi ses cinquante recommandations, le rapport appelle à reconnaître “la responsabilité de l’Etat pour les carences” ayant permis ces violences et créer un “fonds d’indemnisation et d’accompagnement des victimes”. “François Bayrou, le 15 février, nous a assuré qu’il créerait ce fonds” mais “nous n’avons toujours rien”, a déploré sur RTL Alain Esquerre, porte-parole d’un collectif de victimes de Bétharram.Les députés veulent aussi lancer une mission parlementaire transpartisane chargée de propositions pour “rendre imprescriptibles certaines infractions commises sur les mineurs”.Une recommandation “particulièrement” soutenue par la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), dans un communiqué. Elle a salué aussi, entre autres, une proposition visant à “procéder à un contrôle de l’honorabilité” du personnel et des bénévoles, et appelé le gouvernement à “se saisir rapidement de ces préconisations”.Les députés demandent aussi plus de contrôles dans tous les établissements, surtout dans le privé, et notamment dans les internats. La ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne a indiqué qu’elle “prenait acte” du rapport et allait examiner “s’il y a lieu d’adapter le plan +Brisons le silence+”, lancé en mars pour lutter contre les violences en milieu scolaire.”Je serai vigilante à ce que les recommandations qui aillent dans l’intérêt de l’enfant soient traduites en actes”, a indiqué à l’AFP la Haute commissaire à l’enfance, Sarah El-Haïry.
La présence d’un pesticide interdit en France sur un site BASF confirmée lors d’une inspection
Un insecticide interdit en France a été retrouvé sur le site du géant allemand de la chimie BASF à Genay, près de Lyon, lors d’une inspection initiée après l’intrusion de militants écologistes dans l’usine, a indiqué mercredi la préfecture du Rhône.”L’inspection proposera très prochainement à la Préfète du Rhône les suites administratives à cette inspection”, ajoutent les services de l’Etat.Le collectif de militants écologistes des “Faucheuses et faucheurs volontaires d’OGM” avait affirmé avoir découvert le 23 juin dans les locaux de BASF “un stock du pesticide Fastac, interdit en France, ainsi que sa substance active, l’alpha-cyperméthrine, interdite dans toute l’Union Européenne”.BASF avait assuré agir “toujours en conformité avec les réglementations européennes et nationales ainsi qu’avec les lois sur l’exportation”, notamment dans son site de Genay.Le ministère de la Transition écologique avait demandé une inspection du site pour vérifier les affirmations des écologistes. Le contrôle a été réalisé le 30 juin par l’inspection des installations classées de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL). “Cette inspection a permis de confirmer la production et la présence de stocks de produit phyto-pharmaceutique +Fastac+ contenant de l’alpha-cyperméthrine, destiné à l’export, ce qui est interdit par la loi EGALIM”, indique la préfecture du Rhône.Selon le ministère, cette loi interdit depuis 2022 “la production, le stockage et la circulation en France” de ce produit. Mais la fabrication ou l’importation de l’alpha-cyperméthrine seule “à des fins non phytosanitaires (par exemple biocides ou produits vétérinaires), reste possible, sous réserve du respect des réglementations applicables”.