Sudan conflict deaths ‘substantially underreported’: studyFri, 15 Nov 2024 14:21:00 GMT

Deaths in the Sudan war are likely to be “substantially underreported”, according to a recent report, which gave figures for Khartoum State alone that were greater than one current estimate for the whole country.The findings came from a report by researchers at the London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM).They found that in the first 14 …

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Budget 2025: l’effort demandé aux départements sera réduit “très significativement”, selon Barnier

L’effort budgétaire demandé aux départements dans le cadre du budget 2025 sera réduit “très significativement” pour tenir compte de leur situation “très spécifique”, a annoncé vendredi le Premier ministre Michel Barnier en clôture des assises de l’association Départements de France.”Je suis là pour vous dire, que, tenant compte de votre situation très spécifique, nous allons réduire très significativement l’effort qui vous est demandé par le projet de loi de finances”, a déclaré Michel Barnier, dressant le constat d’un “+modèle départemental+ tel que connu depuis 30 ans” arrivé “jusqu’à ses limites”.Il n’a toutefois pas avancé de chiffres sur la baisse de cette contribution, qui “dépendra de la discussion au Sénat”, a précisé Matignon.Les départements font face à une explosion de leurs dépenses sociales en matière de protection de l’enfance, d’aide aux personnes âgées dépendantes ou porteuses de handicap mais voient dans le même temps fondre leurs recettes issues des transactions immobilières et enregistrent moins de TVA qu’attendu.Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit un effort de cinq milliards d’euros pour les collectivités, mais selon Départements de France, les départements sont la strate de collectivités la plus impactée, avec 44% de l’effort, soit 2,2 milliards d’euros, alors même que leur situation économique est reconnue comme fragile. Pour leur redonner de l’oxygène, le Premier ministre a annoncé cinq mesures: la réduction du taux du prélèvement sur les recettes des départements, initialement prévu de 2%. M. Barnier a reconnu qu’une “part importante” de leurs dépenses n’était “pas pilotable”.Très attendu par les départements, il a également annoncé un relèvement pour trois ans du plafond des droits de mutation à titre onéreux, prélevés sur les transactions immobilières, à hauteur de 0,5 point, mesure qui devrait rapporter un milliard d’euros.M. Barnier a également annoncé sa volonté de revenir “a minima” sur le caractère rétroactif de la baisse du taux du Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée, une aide pour les dépenses d’investissement des collectivités.Les concours versés aux départements par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie seront par ailleurs rehaussés à hauteur de 200 millions d’euros en 2025.Enfin, la hausse des cotisations des employeurs territoriaux à la Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales sera étalée sur quatre ans au lieu de trois.A plus long terme, M. Barnier a annoncé la création début 2025 d’une “instance de pilotage partagée entre l’Etat et les départements” chargée notamment de réfléchir à la création d’une “allocation sociale unique”.”Les politiques sociales doivent désormais être conçues en commun par l’Etat et les départements”, a-t-il souligné, plaidant pour une “contractualisation pluriannuelle qui anticipera et limitera” l’évolution des dépenses des départements.

Le Mercosur, un test pour l’influence de Macron

Emmanuel Macron entend plaider à partir de samedi en Amérique latine contre la possible signature prochaine d’un accord de libre-échange controversé entre l’Union européenne et le Mercosur, qui ferait éclater au grand jour une perte d’influence française et pourrait embraser les campagnes.Sa tournée de six jours, qui doit le mener en Argentine et au Brésil, les deux poids lourds de ce bloc régional, ainsi qu’au Chili, tombe à un moment crucial: le sommet du G20 à Rio de Janeiro, auquel il participera lundi et mardi, ainsi que celui du Mercosur début décembre, ont été cités comme des échéances-clés par les partisans du traité commercial qu’ils espèrent voir aboutir d’ici la fin de l’année.Et le voyage coïncide avec une nouvelle mobilisation des agriculteurs en France à partir de lundi, notamment contre cet accord.Moins d’un an après une fronde paysanne historique, “le message qui sera envoyé par les agriculteurs sera fort et clair à l’égard de la Commission européenne”, veut croire une ministre macroniste, qui y voit un renfort dans le bras de fer avec Bruxelles.C’est en effet la Commission qui négocie depuis plus de vingt ans avec le Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay et Bolivie).Plusieurs pays européens, dont l’Espagne et l’Allemagne, veulent la conclusion de l’accord, qui favoriserait l’exportation de voitures, machines ou produits pharmaceutiques de l’UE.En face, les agriculteurs français mais aussi, dans une rare unanimité, la classe politique hexagonale, redoutent une déferlante de viande du Brésil et d’Argentine, et mettent en garde contre une concurrence déloyale de produits n’étant pas soumis aux normes environnementales et sanitaires strictes en vigueur en Europe.”Le Mercosur, en l’état, n’est pas un traité qui est acceptable”, a réaffirmé mi-octobre Emmanuel Macron.En début d’année, l’entourage du président français avait vanté son influence en assurant qu’il avait réussi à convaincre la présidente de la Commission de suspendre les négociations.Mais cette fois, Ursula von der Leyen semble déterminée à aller au bout.-“Déflagration démocratique”-Emmanuel Macron, affaibli par la double défaite de son camp aux élections européennes et législatives, parviendra-t-il encore à tout bloquer? Dans le cas contraire, ce serait un échec personnel. Et les manifestations d’agriculteurs pourraient repartir de plus belle.En Amérique du Sud, lors d’une tournée qui commence par l’Argentine de l’ultralibéral Javier Milei, Emmanuel Macron va tenter d’expliquer le refus français aux pays du Mercosur.Et leur assurer qu’il n’est pas définitif. Paris est prêt à accepter un accord incluant le respect de l’Accord de Paris sur le climat et des normes européennes.C’est d’ailleurs devant le Congrès du Chili qu’il doit prononcer, jeudi, un discours adressé à l’Amérique latine. Pas un hasard: c’est un pays avec lequel l’UE a pu conclure un accord commercial jugé acceptable à Paris.Une position qui ne suffit pas à certains opposants. “Vous continuez donc à dire qu’un autre accord Mercosur est possible. Nous, on n’en veut pas du tout. Bloquez les négociations!”, a lancé cette semaine au gouvernement le député de La France insoumise Arnaud Le Gall à l’Assemblée nationale.En Europe, le chef de l’Etat essaye de rallier d’autres pays, comme la Pologne, pour bâtir une minorité de blocage. Mais rien ne dit que les Etats qui se montrent réservés iront jusqu’au rejet en cas de vote.Méthode Coué? A l’Elysée comme à Matignon, alignés sur ce dossier explosif, on refuse en tout cas d’envisager un échec, soulignant qu’aucune signature ne devrait intervenir au G20 de Rio.”Rien n’est écrit. La petite musique +on est perdants+ n’est pas du tout avérée”, avance-t-on dans l’entourage du Premier ministre Michel Barnier. “Je ne pense pas qu’on soit si isolés et minoritaires”, abonde un proche du président, qui met aussi en avant la lettre transpartisane de plus de 600 parlementaires français à Ursula von der Leyen.Ces élus préviennent que si Bruxelles devait “s’asseoir sur l’opposition de la France, grand pays fondateur de l’Union”, cela provoquerait “une déflagration démocratique”.C’est d’ailleurs l’autre angle d’attaque de l’exécutif, qui sait peut-être qu’il lui sera difficile de réunir les voix pour une minorité de blocage au sein de l’UE. Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a ainsi affirmé mercredi que la Commission “s’écarte” de son mandat en voulant avancer à la majorité plutôt qu’à l’unanimité des Vingt-Sept.”Je recommande qu’on ne passe pas outre la position d’un pays comme la France”, a martelé Michel Barnier après avoir rencontré Mme von der Leyen à Bruxelles.

‘Megaquake’ warning hits Japan’s growth

Japan’s growth slowed in the third quarter after warnings of a major earthquake hit activity, official data showed Friday, as Prime Minister Shigeru Ishiba seeks to jumpstart the world’s fourth-largest economy.A “megaquake” alert in August and one of the fiercest typhoons in decades resulted in gross domestic product (GDP) expanding just 0.2 percent between July and September from the previous quarter, according to preliminary government data.The data met market expectations, but marked a slowdown from a revised 0.5 percent in the previous three months. On an annualised basis, GDP grew 0.9 percent, much slower than the revised 2.2 percent growth in April-June.The government is expecting a “gradual recovery” of the economy — beset for decades by stagnation and harmful deflation — chief cabinet secretary Yoshimasa Hayashi said on Friday.”Our country is at an important crossroads as it’s about to transition into a growth-based economy driven by wage hikes and investment,” he told a regular briefing.”To realise that, we will implement all possible economic and fiscal policies, including a package currently under consideration.”Ishiba kept his job in a parliamentary vote on Monday, despite last month leading the ruling coalition to its worst general election result in 15 years.The 67-year-old has unveiled plans for the government to support the AI and semiconductor sectors with more than 10 trillion yen ($64 billion) by 2030.He also hopes to win over opposition parties this month to pass a draft supplementary budget for a new stimulus package — reportedly to include cash handouts for low-income households and families.Higher spending on cars, as production resumed after disruption related to a domestic testing scandal, helped boost output during the quarter, analysts said.Wage hikes and temporary income tax cuts were also positive factors.But this was tempered by Typhoon Shanshan and the “megaquake” alert, issued — and later lifted — by the weather agency in August for the first time under a new warning system.This prompted consumers to stock up on emergency supplies, leading to shortages of rice in supermarkets, while thousands cancelled hotel bookings in one of Japan’s biggest holiday periods.Factory production was also hit when Typhoon Shanshan hit in the same month, forcing the cancellation of trains and flights.Stefan Angrick, Moody’s Analytics economist, called the challenges facing Japan “substantial”, especially with Donald Trump’s return as US president presaging a “tumultuous” time for global trade.”Wage growth is improving but is not yet strong enough to keep up with inflation, stretching household finances. Weak external demand and domestic production issues will weigh down exports,” Angrick said.A further slide in the yen against the dollar might prompt the Bank of Japan to raise interest rates before year’s end despite the poor run of data, he added.jug-tmo-kaf-stu/tym

Au futur congrès du PS, Vallaud en embuscade?

A la tête du Parti socialiste depuis six ans, Olivier Faure devrait briguer un nouveau mandat au prochain congrès prévu en 2025. Mais dans son propre camp, certains verraient bien émerger une autre figure, le député des Landes Boris Vallaud, jugé plus consensuel.Alors que la date du congrès n’est pas encore décidée, Olivier Faure voit déjà ses opposants internes, toujours hostiles à sa stratégie d’alliance avec LFI, se préparer à tenter de lui ravir le trône. Mais parmi ses soutiens, certains émettent aussi des doutes.Et la rumeur monte depuis plusieurs semaines: le chef des députés PS pourrait être l’homme qui réconcilie les socialistes, et éviterait au prochain congrès de finir comme celui de Marseille en 2023, qui avait vu le parti se fracturer en deux. “Je ne veux pas d’un congrès d’autodestruction des socialistes à neuf mois des élections municipales et j’ai l’impression qu’on en prend le chemin”, déplore le sénateur Alexandre Ouizille.”Le risque est élevé de faire Marseille bis repetita sur une question périmée, le rapport à Jean-Luc Mélenchon”, estime-t-il. “Si on veut regagner le pouvoir, les socialistes ne peuvent pas être coupés en deux”, abonde le président du département de Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel, proche d’Olivier Faure.Est-ce que ce dernier est dans cet état d’esprit? “Il doit donner des signes”, prévient Stéphane Troussel.Un autre proche d’Olivier Faure le dit: “Il ne devrait pas y aller, pour son bien et le bien du parti. Je ne suis pas le seul à penser ça”.”Visiblement, regrette le même, Olivier Faure ne pense pas qu’il a besoin d’un PS fortement uni pour gagner à gauche. Il se dit que pour gagner, il faut réduire le débat à une confrontation binaire”.Pour Alexandre Ouizille, il existe une voie “entre ceux qui disent comme François Hollande, +un candidat socialiste quoi qu’il en coûte+ et ceux qui disent +un candidat unique+ de la gauche”, à l’instar d’Olivier Faure, “alors qu’ils savent pertinemment que Jean-Luc Mélenchon ne ne soumettra à aucun processus collectif de sélection”. Il plaide, avec “une majorité de socialistes, dit-il, pour “un candidat commun, d’union de la gauche” la plus large possible, avec le principe que “la première place des socialistes ne se décrète pas” mais “se mérite par le travail”.Selon lui, Boris Vallaud, qui aspire à un “congrès de réconciliation”, est sur cette ligne.Le député des Landes, auteur d’un livre remarqué en octobre, “a des ambitions”, assure un autre élu local, qui aimerait le voir prendre la parole prochainement.- “quelle ligne?” -Vallaud, dont tout le monde loue la gestion pacifiée du groupe à l’Assemblée, “pourrait être dans la troisième voie, entre celle de Faure et ses opposants, il est agacé de cette opposition”, confirme un député socialiste.Même chez les Insoumis, certains semblent donner crédit à cette hypothèse: on souligne que le Landais s’est rendu à la rentrée au rassemblement du leader de Place publique, Raphaël Glucksmann, en froid avec le patron du PS. “C’est un signe. Faure est mort”, estime un cadre LFI. Mais cet énarque de 49 ans, époux de l’ex-ministre socialiste Najat Vallaud-Belkacem, reste pour l’instant une énigme. “Je m’interroge quand on m’interroge, mais je n’ai pas la réponse”, répond-il quand on le questionne sur ses ambitions.”Vallaud n’est pas fauriste, il est vallaudien un jour sur deux”, s’amuse un proche.Mais pour le député Laurent Baumel, si quelqu’un veut remplacer Olivier Faure, “il doit dire sur quelle ligne”. “Si le sujet, c’est que Olivier n’a pas bien traité quelqu’un, ou n’a pas répondu au téléphone ou à un SMS, ça fait pas une ligne politique”, martèle-t-il, ne voyant “pas d’espace pour une motion Vallaud et une motion Faure”.Un autre député est aussi sceptique sur les intentions de Vallaud. “Il ne sera candidat que si Faure ne l’est pas. Il ne peut pas l’affronter sur une autre ligne”, prédit-il.”Faure c’est un roseau… Il plie mais ne cède pas. Depuis 6 ans que je suis avec Olivier, vous me demandez toujours s’il est affaibli, et il est toujours là”, balaye le secrétaire général du PS Pierre Jouvet.